Le gouvernement local de l'Andalousie est décidé à attaquer en justice des familles marocaines pour «abandon familial>. Selon le département du Bien-être social et de l'égalité, plusieurs enfants appartenant à des familles dites «normales» ont été laissés par leurs parents devant les portes des centres de protection de mineurs. Le premier cas a été détecté en 2009, lorsqu'une famille avait renoncé à sa fille de 17 ans devant un établissement situé à Algésiias…Suite
Le journal L’Economiste consacre sa page « Courrier des lecteurs » au sujet…Suite
«Brune »,« Gazelle», « Miss Ebène » ... Six magazines aux noms évocateurs se partagent ce marché de niche. Cette presse féminine, souvent taxée de communautarisme, entend rendre visibles les femmes noires, maghrébines et métisses…Suite
Les Philippines, dont 10% de la population travaille à l'étranger, ont dressé mercredi une liste noire de 41 pays n'offrant pas de garanties suffisantes en terme de protection des travailleurs immigrés.
Ces pays ne sont pas signataires des conventions internationales ni d'accords bilatéraux avec les Philippines sur la protection des travailleurs étrangers, a précisé le ministère du Travail et de l'Emploi.
Ils ne sont pas non plus dotés de leurs propres lois à ce sujet, selon le ministre.
Les Philippins sont désormais interdits de travailler dans ces pays, qui comptent l'Inde, le Liban, Cuba, la Croatie, la Serbie, mais aussi Haïti, l'Afghanistan, le Tchad, le Zimbabwe, la Corée du Nord, les Territoires palestiniens, le Mali et la Mauritanie.
Quelque 9 millions de Philippins, soit environ un sur dix, travaillent à l'étranger. Domestiques, ouvriers ou marins, ils sont souvent exposés dans leurs secteurs à des abus de toutes sortes.
Manille a déjà par le passé interdit à ses ressortissants de se rendre pour le travail dans des pays en guerre ou dont les pratiques sociales sont réputées calamiteuses. Mais de nombreux Philippins partent clandestinement pour échapper à la misère.
2/11/2011
Source : APS
Le ministre d'Etat canadien chargé des Sciences et Technologie, Gary Goodyear, a annoncé mercredi que son pays compte accepter jusqu'à 1.000 doctorants étrangers par an à titre de résidents permanents dans le cadre du Programme des travailleurs qualifiés (fédéral), alors qu'environ le quart des étudiants inscrits aux programmes de doctorat du Canada sont des étrangers.
"Les diplômés du doctorat jouent un rôle unique dans l'économie : ils font avancer la recherche, encouragent l'innovation et transmettent leurs connaissances par l'enseignement", a affirmé Gary Goodyear, dans une déclaration au nom du ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney.
"A compter du 5 novembre courant, de nombreux doctorants étrangers pourront présenter une demande à titre de travailleurs qualifiés (fédéral). Pour que leur demande soit prise en compte, ils doivent avoir terminé au moins deux années d'un programme d'études menant au doctorat et être des étudiants en règle d'un établissement d'enseignement postsecondaire du Canada reconnu par une province", indique-t-on de même source.
"C'est en attirant et en retenant des immigrants très spécialisés que le Canada pourra concurrencer les autres pays dans l'économie mondiale du savoir", a ajouté le ministre Goodyear.
Le président de l'Association des universités et collèges du Canada, Paul Davidson, estime pour sa part que "cette initiative représente un nouvel avantage concurrentiel qui aidera les universités canadiennes à attirer et à retenir au Canada les meilleurs doctorants étrangers".
Pour le ministre canadien de l'Immigration, la Catégorie de l'Expérience Canadienne (CEC), créée en 2008, et l'initiative pour les étudiants étrangers poursuivant des études doctorales "représentent ce que nous espérons pour l'avenir de l'immigration au Canada : de jeunes personnes brillantes, qui ont étudié ou obtenu une expérience de travail au Canada reconnue par les employeurs canadiens, et qui ont de solides compétences en français ou en anglais". (MAP).
3/11/2011
Source : MAP
L'histoire commune et les relations humaines, sociales et politiques entre le Maroc et l'Espagne doivent être mises au service de la consolidation des relations bilatérales et du développement de la région méditerranéenne, ont souligné, mardi à Rabat, les participants à une conférence sur "Relations hispano-marocaines et enjeux méditerranéens".
Initiée par le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix, cette conférence a été l'occasion pour les participants de relever l'importance des relations qui ont de tout temps uni les deux royaumes et leur rôle dans la construction d'un avenir commun de paix et de prospérité partagée.
L'ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos a, dans cette optique, indiqué qu'il est impérieux aujourd'hui d'oeuvrer de part et d'autre pour dépasser les modes de coopération classiques en développant de nouveaux mécanismes de partenariat, à travers entre autres la création d'un réseau d'intérêt commun.
M. Moratinos a, à cette occasion, mis en exergue la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre l'immigration clandestine, le trafic de drogue et le terrorisme, rappelant l'aide fournie par le Maroc à l'Espagne suite à l'acte terroriste ayant visé Madrid le 11 mars 2004.
Il a d'autre part salué le processus de modernisation et les changements positifs que connaît le Maroc sur tous les plans, depuis l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI.
L'ancien ministre de la communication, Larbi Messari a pour sa part présenté un aperçu sur les relations maroco-espagnoles et l'histoire commune entre les deux pays, notant qu'après son indépendance, le Maroc a fait du renforcement de ses relations de coopération, d'amitié et de respect mutuel avec son voisin du nord "un choix constant". "Alors que le Maroc conçoit ses relations avec l'Espagne selon une approche tournée vers l'avenir, certaines parties espagnoles demeurent encore otages du passé", a-t-il regretté.
L'ancien ministre marocain a déploré, a cet égard, l'image "négative" que l'opinion publique espagnole a du Maroc tel que cela ressort des sondages, soulignant le besoin d'agir pour déconstruire ce genre de stéréotypes.
L'ancien ambassadeur du Maroc en Espagne, Omar Azimane a de son côté mis l'accent sur les paradoxes sous-tendant les relations maroco-espagnoles qui se caractérisent, d'une part, par l'amitié et la confiance mutuelle et, de l'autre, par la prudence et la méfiance, état de fait qui entrave le développement de ces relations sur le long terme.
Il a également reproché à certains médias espagnols leur hostilité envers le Maroc, soulignant que des milieux espagnols considèrent le Royaume comme faisant partie de la chose politique espagnole intérieure.
Certains éditorialistes en Espagne ignorent tout du Maroc mais n'hésitent pas à en faire un sujet de leurs écrits, ce qui contribue à dresser "un mur de malentendus" , a-t-il fait observer.
Pour remédier à cette situation, M. Azimane a insisté sur la nécessité d'une alliance stratégique entre les deux pays et de la relecture de l'histoire des relations bilatérales loin de tout préjugé.
Cette rencontre a été organisée en coopération avec le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), le Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger (CCME), le ministère de la Justice, l'association Rif pour la solidarité et le développement et le Réseau Al Amal pour le secours et le développement.
2/11/2011
Source : MAP
Un atelier de formation sur les techniques d'écriture de scénario a été organisé, mardi à Ouarzazate, au profit d'un groupe de jeunes créateurs venus des pays de la rive sud de la Méditerranée et sélectionnés dans le cadre du concours "Méditalents".
Initié par Ouarzazate Film Commission (OFC), Canal France international et l'Association française "1000 visages ", cet atelier vise, entre autre, à soutenir et à valoriser le potentiel de ces futurs cinéastes.
Douze lauréats, originaires d'Algérie, de Tunisie et du Maroc, bénéficient de cette formation. Ils ont été sélectionnés sur un total de 44 candidats par le jury du concours "Méditalents", présidé par le réalisateur marocain Faouzi Bensaidi.
Le programme prévoit des séances d'analyse de scénarios, la projection de films primés au Festival du court métrage méditerranéen de Tanger, ainsi que des rencontres entre les encadrants de l'atelier et les jeunes cinéastes.
L'organisation de cet atelier s'inscrit dans le cadre de la vision stratégique de l'OFC pour le développement de l'industrie cinématographique au Maroc, notamment le volet consacré à la formation, a confié à la MAP le directeur de la Ouarzazate Film Commission, Abderrazzak Zitouny.
Convaincu du rôle majeur de la formation dans la consolidation de l'industrie cinématographique au Maroc et afin d'assurer l'intégration des jeunes créateurs dans le tissu professionnel, l'OFC apporte son concours à ce projet, qui s'inscrit dans la dynamique d'homogénéisation des niveaux des professionnels de cinéma, a-t-il soutenu.
Le concours "Méditalents" entretient des relations de partenariat avec plusieurs sociétés opérant dans ce domaine, notamment le Centre cinématographique marocain (CCM), le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'ambassade de France au Maroc et le Centre national français du cinéma et de l'image animée.
1/11/2011
Source : MAP
L’association Codenaf organise le 03 novembre la présentation du livre « Xénophobie dans la région Catalane » écrit par Xavier Rius Sant.
Ce livre traite de l’histoire de l’immigration dans la région et la gestion « administrative – politique » qui en a été faite (en autre la ghettoïsation)
Le livre traite aussi du travail que font les associations pour l’accueil des nouveaux arrivants et de leur intégration sur le territoire espagnol…Suite en espagnol
Le film marocain "Sur la planche" de la réalisatrice Leila Kilani est en lice dans le cadre de la compétition internationale du 38ème Festival international du film indépendant (FIFI) de Bruxelles, marqué par la participation d'une dizaine de pays arabes, européens et asiatiques.
Ce long métrage, qui figure dans la sélection officielle de ce grand rendez-vous cinématographique (1-6 novembre), est un film "émouvant, haletant et détonnant mélange de documentaire et de polar", a indiqué à la MAP, le directeur du festival, Salvatore Leocanta.
Relatant l'histoire de deux jeunes filles qui travaillent dans une usine de poisson à Tanger, le film met en avant le rêve d'évasion des deux amies qui vont jusqu'au cambriolage pour tenter de s'extirper de leur condition.
Cette première fiction de Leila Kilani, qui offre également à voir Tanger comme une destination touristique privilégiée, montre l'image des jeunes générations éveillées échappant à tous les clichés du cinéma sur la jeune femme arabe.
Qualifiant de "brut et libre" ce film, le directeur du festival a souligné que "Sur la planche" apporte une véritable fraicheur et un ton original et tonique dans le panorama du cinéma marocain actuel.
Il a, en outre, fait savoir que la présentatrice de télévision et productrice de programmes marocaine Choumicha fait partie des membres du jury de la compétition internationale de ce festival, précisant que le film marocain est en lice aux côtés d'autres réalisations représentant notamment la Nouvelle-Zélande, la Tunisie, la Turquie, les Philippines, l'Egypte et la Pologne.
Plus de 80 films seront programmés lors de cette manifestation cinématographique qui met cette année la Nouvelle-Zélande à l'honneur, avec la projection d'un documentaire tourné au Maroc "Toubkal, une montagne intérieure".
Ce documentaire du réalisateur français Bruno Clément met en scène le défi que se sont lancés des patients atteints de sclérose et décidés à arriver au sommet de la montagne de Toubkal qui fait 4.167 mètres d'altitude.
2/11/2011
Source : MAP
Emploi Les habitants des quartiers sont plus exposés au chômage
Ils cumulent les difficultés. Les immigrés et leurs enfants qui vivent en zone urbaine sensible (ZUS) connaissent une situation socio-économique particulièrement difficile. Pour la première fois cette année, le rapport de l'Observatoire national des ZUS, révélé hier, détaille les conditions de vie des personnes issues de l'immigration, qui représentent 52,6 % de la population de ces quartiers.
Plus exposés au chômage
Selon ce rapport, 36 % des immigrés des quartiers sont sans diplôme, contre 21,2 % pour ceux vivants hors ZUS. Une différence qui s'observe aussi chez leurs descendants, car 20,3 % de ceux qui résident dans les zones sensibles sont sans diplôme, contre 12,3 % pour ceux qui habitent ailleurs. Concernant l'emploi, le rapport montre aussi que les immigrés des ZUS sont moins bien lotis sur le marché du travail : « Le taux de chômage des primo-arrivants atteint 19,2 % dans ces quartiers, contre 9,5 % pour ceux qui ont élu domicile ailleurs », explique Bernadette Malgorn, présidente du conseil d'orientation de l'Observatoire des ZUS. Pour les générations d'après, la comparaison n'est guère plus optimiste puisque le taux de chômage des résidents des ZUS est de 28,6, contre 10,6 % pour ceux qui habitent dans d'autres agglomérations. Autres constats : plus d'un immigré sur deux vivant en ZUS est ouvrier et la proportion de cadres n'est que de 4,4 %. Avec pour conséquence directe « des salaires plus concentrés autour du smic que ceux de l'ensemble de la population », souligne Bernadette Malgorn.
Enfin, le rapport mesure le sentiment de rejet qu'éprouvent les habitants de ZUS issus de l'immigration. Un sur cinq pense avoir déjà été victime de discrimination, en raison de sa couleur de peau ou de son origine. Et seulement 57 % des descendants d'immigrés des quartiers ont l'impression d'être perçus comme des Français, contre 79 % vivant ailleurs…
2/11/2011, Delphine Bancaud
Source : 20 Minutes
Le ministre de l'enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, a affirmé mercredi 2 novembre, à l'Assemblée nationale, que la "circulaire Guéant" "ne change rien" à la situation des étudiants étrangers, mais a jugé légitime de s'assurer qu'ils viennent en France pour y "faire véritablement des études". Il répondait au député PS Jean Glavany qui a réclamé, lors des questions au gouvernement, "l'abrogation" de cette circulaire du 31 mai, qui restreint la possibilité des étudiants étrangers de travailler en France après leur formation.
"La France est la troisième destination d'accueil des étudiants étrangers au monde et les chiffres sont même en augmentation", a rappelé M. Wauquiez. "Mais une politique d'attractivité, c'est aussi une politique d'attractivité qui est maîtrisée, qui est faite dans le cadre de partenariats avec des universités et pas en désordre", a-t-il ajouté.
"C'est une politique qui doit se concilier avec la nécessité de maîtriser l'immigration professionnelle et de prendre en compte la situation de notre marché du travail.", a poursuivi le ministre. C'est dans ce cadre que s'inscrit la "circulaire Guéant" "qui ne change rien à l'Etat du droit", a dit M. Wauquiez. "Il n'y a aucune volonté de fermer la porte aux étudiants étrangers", a-t-il assuré.
LA CIRCULAIRE SERA "CORRIGÉE", DISAIT M. WAUQUIEZ LE 6 OCTOBRE
Lundi, la Fédération des Français à l'étranger (FFE) du Parti socialiste avait qualifié d'"injustice honteuse" et d'"aberration politique" la circulaire. "Les cas de décision administrative de rejet accompagnée d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) par application de la circulaire du 31 mai se multiplient", s'était-elle émue dans un communiqué. Selon la fédération, "cette année, près de 6 000 jeunes diplômés de nos plus prestigieux établissements se voient ainsi interdire toute embauche sur le territoire national".
Pourtant, Laurent Wauquiez avait assuré le 6 octobre, dans un entretien au Monde, que la circulaire serait "corrigée". "Quand cette circulaire a été publiée, on n'avait pas forcément en tête ce que cela pouvait représenter pour l'université", avait affirmé le ministre de l'enseignement supérieur. "Mon travail a consisté à dire : on a des talents sur lesquels on a investi, ce n'est pas quand ils peuvent aussi rapporter à nos entreprises qu'il faut s'en priver."
Le gouvernement fait face à une série de protestations depuis plusieurs semaines sur ce sujet. Le 21 septembre, la conférence des présidents d'université (CPU) avait dénoncé, par la voix de son président Louis Vogel, une situation "très grave, car [la circulaire] peut avoir des conséquences importantes pour notre enseignement supérieur (...) et détruit nos conventions passées avec des universités étrangères".
Plusieurs centaines d'étudiants étrangers diplômés de HEC, de Centrale ou de Polytechnique, regroupés au sein du Collectif du 31-Mai, ont manifesté le 13 octobre devant l'université de la Sorbonne, à Paris, pour réclamer le retrait de la circulaire. "Nous voulons le retrait total de la circulaire, notamment pour rassurer les entreprises car certaines s'inquiètent et, avant l'entretien d'embauche, appellent l'étudiant pour s'assurer qu'il est Français", expliquait Fatma Chouaieb, porte-parole du collectif.
02.11.2011
Source : LE MONDE/AFP
En 2003, quand a été lancée la Semaine de la solidarité internationale lilloise, elles étaient cinq associations à répondre à l'appel.
Aujourd'hui, elles sont une cinquantaine, pour autant de manifestations proposées. Durant huit jours, concerts, débats, repas, jeux, expositions, projections vidéo et conférences seront proposés, dans tous les quartiers de la ville, ainsi qu'à Lomme et Hellemmes. Avec, cette année, pour fil conducteur, les enjeux liés aux migrations internationales.
Un programme riche qui s'achèvera les samedi 19 et dimanche 20 novembre avec « Les Traversées », le temps fort de cette semaine, qui se déroulera toute la journée aux Maisons folie de Moulins et de Wazemmes.
Regards croisés
Au programme samedi et dimanche, la seconde édition du festival Ecollywood, organisé par l'association des Funambulants, qui proposera une sélection de films amateurs ou professionnels, à la Maison folie de Moulins.
Dimanche, c'est autour d'un « brunch alimenterre » et d'un « repas insolent » que les convives seront invités à consommer équitable et solidaire, et à venir « manger le monde ».
Autre rendez-vous de cette semaine, l'exposition de photographies « Sans lieux, sans droits... Autour du parcours de migrants », qui prendra ses quartiers à la Maison folie de Wazemmes du 17 novembre au 4 décembre. Le regard croisé de cinq photographes, d'une artiste et d'une philosophe sur les migrants d'ici et d'ailleurs, leurs conditions de vie et leur quotidien.
Pierre-Yves Brest, l'un des photographes, a travaillé durant un an sur cette exposition, dont il est aussi le commissaire. Un travail d'artiste avant tout, mais aussi une contribution originale pour cette Semaine internationale de la solidarité. « Je voulais aussi faire quelque chose. Mais travailler auprès de migrants par exemple, c'est dur, je n'y arrivais pas. Alors j'ai fait ce que je savais faire. » Un regard peut-être différent sur la situation des migrants pour ce professeur de photographie de 44 ans, qui espère « pouvoir de cette façon les aider en touchant et en informant tout simplement les gens ».
03.11.2011
Source : La Voix du Nord
Québec accueillera un peu moins d'immigrants pour les trois prochaines années. Pour la période 2012-2015, la cible annuelle sera entre 51 200 et 53 800. On projette d'en recevoir entre 52 400 et 55 000 en 2011. Le tiers d'entre eux ne maîtriseront pas le français à leur arrivée.
La ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Kathleen Weil, a dévoilé hier son plan d'immigration. Il contribuera «au dynamisme économique» et à «l'enrichissement du patrimoine socioculturel», a-t-elle affirmé.
Le plan contient plusieurs légers ajustements. La part d'immigrants connaissant le français passera de 62% à 64%. La part de l'immigration économique passera quant à elle de 65% à 70%. On demandera aussi aux travailleurs qualifiés de mieux connaître le français. Enfin, il y aura 50%, et non pas 48%, des immigrants travailleurs qualifiés qui devront détenir une formation professionnelle correspondant aux besoins du marché du travail.
Le patronat satisfait
La Fédération des chambres de commerce du Québec s'est dite «satisfaite» que la ministre ait choisi de faire concorder l'immigration et les besoins en main-d'oeuvre. «Cette approche nous paraît préférable à un recrutement basé sur les connaissances linguistiques», estime sa présidente, Françoise Bertrand. Le Conseil du patronat salue aussi ces mesures. Il demande toutefois à la ministre Weil d'accompagner son plan de mesures pour mieux intégrer et reconnaître les compétences des immigrants. Il aurait aussi voulu qu'on augmente la proportion d'immigrants investisseurs.
Le PQ ne se prononce pas sur le nombre d'immigrants. «Ce qu'on critique, par contre, c'est le manque de places dans les cours de francisation, et le manque de mesures pour vérifier qu'on réussit bien à franciser les nouveaux arrivants», dit son porte-parole en matière d'immigration et de langue, Yves-François Blanchet. En commission parlementaire, le Conseil supérieur de la langue française avait aussi critiqué le manque d'offre en francisation.
M. Blanchet accuse la ministre de «seulement avoir écouté les milieux économiques». Selon lui, les nouveaux arrivants en seront les premières victimes, car on ne leur donnera pas tous les outils pour bien s'intégrer.
Le quart des nouveaux arrivants proviendront d'Asie, un autre quart d'Amérique (dont plusieurs d'Haïti) et près du tiers proviendront d'Afrique (surtout du Maghreb). Le reste viendra d'Europe.
2/11/2011, Paul Journet
Source : La Presse.ca
Le Conseil français du culte musulman et la Grande Mosquée de Paris ont condamné mercredi l'incendie criminel contre l'hebdomadaire satirique "Charlie Hebdo", mettant en garde contre "les amalgames" envers l'Islam et les musulmans modérés.
"Conscient de la place qu'occupe le sacré dans les coeurs des musulmans, le CFCM déplore vivement le ton très caricatural du journal à l'égard de l'islam et de son prophète, mais réaffirme avec force son opposition totale à tout acte et à toute forme de violence", souligne le CFCM dans son communiqué.
"Le CFCM, profondément attaché à la liberté d'expression, a toujours prôné un dialogue paisible et respectueux de la diversité des opinions pour combattre l'ignorance, les préjugés et les amalgames dont l'islam et les Musulmans font l'objet".
Quant à la Grande Mosquée de Paris, elle "condamne un acte qui ne peut en aucun cas représenter les principes de liberté, de tolérance et de paix qui sont le message de notre institution".
"La Grande Mosquée de Paris rappelle que le climat européen anxiogène d'islamophobie, fait d'amalgames en tout genre et de stigmatisations caricaturales de la foi islamique et des musulmans, est fort regrettable et nuisible aux valeurs laïques et du vivre ensemble que les musulmans de France partagent pleinement", note le recteur de la Grande Mosquée Dalil Boubakeur.
"Nous attendons avec beaucoup d'attention les résultats de l'enquête des services de police pour avoir des précisions sur l'origine et les auteurs de cet incendie", conclut-il.
02-11-11
Source : Le Nouvel Observateur/AP
Le 9 novembre prochain, le Congrès maghrébins au Québec (CMQ), lancera son réseau IT, avec pour mission de « regrouper des professionnels et étudiants spécialisés dans ce domaine en vue d’élargir leur réseau et échanger leurs expériences et opportunités d’affaires et d'emploi ». Réseautage et opportunité d’affaires sont au menu. A terme, le réseau pourrait constituer un pont entre le Québec, le Canada et les pays du Maghreb.
Chaque année, la province canadienne du Québec accueille en moyenne 10.000 nouveaux immigrants originaires des trois principaux pays du Maghreb. Loin d’être une immigration subie comme on le voit avec les pays européens, celle-ci est choisie et sélectionnée. Elle répond à des critères clairement définis par les stratèges de la province francophone et participe d’une manière significative à combler un déficit démographique évident et une pénurie en main d’œuvre toujours présente et, bien sûr, à l’essor et le maintien de la langue française en Amérique du Nord.
De cette masse d’immigrants, une grande partie détient des diplômes ou a une expérience ou expertise dans le domaine des technologies de l’information. Rien de surprenant puisque les différentes politiques d’immigration se basent sur les emplois en demande. Certes, une sélection ne garantit pas automatiquement un emploi dans les IT ou autre, mais elle ouvre une opportunité que chacun pourrait saisir.
Quoi de plus normal, alors, que les leaders de cette communauté se recrutent dans le domaine des IT. Après avoir créé, en 2009, le Congrès maghrébins au Québec (CMQ), des immigrants originaires de cette région passent à la vitesse supérieure et lancent le 9 novembre prochain le réseau IT affilié à ce regroupement. Il se donne pour mission de « regrouper des professionnels et étudiant spécialisées dans ce domaine en vue d’élargir leur réseau et échanger leurs expériences et opportunités d’affaires et d'emploi. ». Dans l’entourage du Congrès maghrébin, on essaie d’éviter que ce regroupement soit perçu comme un club de recherche d’emploi quoique celle-ci soit inhérente à ce genre de rencontre. On ne veut pas susciter des attentes chez d’éventuels demandeurs d’emploi. Le chômage reste élevé chez les Maghrébins du Québec (28%). Une situation paradoxale, quand on voit que le gouvernement de la province organise des missions jusqu’en France afin de recruter des compétences pour pallier le manque de main d’œuvre dans les IT. Selon toute vraisemblance, les raisons de cet état de fait sont à chercher dans les critères subjectifs de recrutement. Quoiqu’il en soit, le CMQ semble ne pas se laisser glisser vers des démarches non productives et prend le taureau par les cornes. On n’est jamais mieux servi que par soi-même, particulièrement en Amérique du Nord.
Au CMQ, on affirme aussi que, dans toute cette démarche, l’objectif de réaliser des affaires dans les pays du Maghreb n’est pas perdu de vue.
L’idée de ce réseau est relativement récente et a bénéficié d’une dynamique qu’a pu impulser une compagnie québécoise de fourniture de services et produits informatiques, EBR, fondée il y a une vingtaine d’années par le Marocain, Mohamed El Khayat. Arrivé au Canada avec juste 400 dollars dans les poches et un diplôme en informatique, El Khayat est maintenant à la tête d’une compagnie dont le chiffre d’affaires atteint les 45 millions de dollars.
Bien que n’ayant pas la tête dans les nuages, EBR fera bénéficier les participants à la réunion de lancement d’une présentation sur le Cloud Computing selon IBM.
1/11/211
Source : Maghreb émergent
L a gauche, devenue majoritaire au Sénat, pourrait-elle faire adopter le droit de vote et d'éligibilité des étrangers non communautaires aux élections municipales?
Le Parti socialiste a décidé d'inscrire à l'ordre du jour de la séance d'initiative parlementaire qui lui est réservée, le 8 décembre, la proposition de loi constitutionnelle qui avait été adoptée par l'Assemblée nationale, le 3 mai 2000, sous le gouvernement de Lionel Jospin, et que la majorité sénatoriale précédente avait toujours refusé d'examiner…Suite
Ils ont eu la chance d’être rentrés au pays sains et saufs. Mais depuis leur retour au Maroc, les rapatriés de Libye arrivent difficilement à s’en sortir. Avec la « libération » annoncée de la Libye, ils se préparent déjà à regagner ce pays où tous les étrangers ne sont plus les bienvenus.
Les Marocains rapatriés de la Libye pensent déjà au retour. Ce qu’ils ont toujours souhaité et attendu a enfin été annoncé au lendemain de la capture et la mort de Kadhafi : « La libération » de la Libye ou la fin des hostilités entre forces fidèles au défunt « Guide » et combattants du Conseil National de Transition. « Je vais retourner en Libye dans 3 ou 4 mois, j’attends juste que l’ordre soit entièrement rétabli », nous assure Salah, qui avait passé 21 ans dans ce pays avant d’y être chassé par l’embrasement déclenché le 15 février.
Père de deux filles, Ibtissam et Asmaâ, cet ancien employé d’une société immobilière de Tripoli « appartenant à Seïf Al Islam Kadhafi » n’a pas pu s’intégrer dans son pays natal depuis qu’il s’est réinstallé à Sbata, dans la capitale économique. « C’est la galère depuis mon retour au Maroc. Je n’ai bénéficié d’aucune aide ni trouvé un travail », confesse Salah, précipitamment revenu à la mère patrie, à l’instar d’environ 14 000 Marocains rapatriés par le ministère des MRE.
La plupart d’entre ces derniers vivent la même situation que Salah. « Depuis mon retour, je ne fais rien. Je n’ai pas de travail » a également confié Aït Hassan depuis Safi, alors que Mohammed Tafrout, décorateur en Libye, n’avait que quelques opportunités « de temps en temps » depuis son retour à Agadir. « Mais dès que la situation s’améliore, je retourne en Libye », assure-t-il.
Confiance au CNT
La révolution libyenne a porté un coup dur aux étrangers qui vivaient dans le pays. Ils avaient déjà du mal à se faire accepter par une partie des Libyens, certainement plus furieux à présent, avec les fameux mercenaires étrangers recrutés par Kadhafi. Mais les Marocains préfèrent rester optimistes : « Nous avons espoir au nouveau régime », confie Salah.
Au ministère des MRE, on n’est pas encore au courant de départs de Marocains vers la Libye, mais, indique-t-on sur place, « il est fort probable que certains aient déjà emprunté le chemin du retour vers ce pays d’accueil en passant notamment par la Tunisie ». Après le rapatriement, le ministère « prendra en charge le retour de ces Marocains vers la Libye » indique le département de Ameur. Un dispositif sera mis en place, comme ce fut le cas lors du retour des Marocains rapatriés de la Côte-D’ivoire.
1/11/2011, Oumar Baldé
Source : Yabiladi
Une patrouille de la marine royale a intercepté, mardi, au large d'Al Hoceima, un zodiac avec à bord 25 émigrés clandestins, a-t-on indiqué de source policière.
Les clandestins, âgés entre 25 et 30 ans, tentaient de rejoindre les côtes espagnoles à partir de la plage de Ras sidi Abed d'Al Hoceima, précise-t-on de même source.
Les personnes arrêtées, toutes originaires d'Al Hoceima, ont été remis à la gendarmerie royale d'Imzouren pour enquête avant de les présenter à la justice.
1/11/2011
Source : MAP
Touchée par la circulaire Guéant, qui restreint le droit à travailler pour les étrangers diplômés en France, une jeune technicienne d’Issy-les-Moulineaux doit renoncer à son CDI.
En arrêt de travail forcé pour cause de nationalité marocaine! Yaya, 21 ans, installée à Issy-les-
Moulineaux mais originaire de Casablanca, capitale économique du royaume chérifien, est une des
victimes de la circulaire Guéant.
Ce document sur la « Maîtrise de l’immigration professionnelle », paraphé le 31 mai 2011 par le ministre de l’Intérieur, avance de nouvelles règles pour accorder ou refuser à un étranger son permis de séjourner sur le territoire national sous le statut de travailleur. Depuis, les autorités françaises se font tirer l’oreille pour transformer un visa d’étudiant en visa autorisant à travailler, même si le demandeur occupe un poste qu’un Français ne peut pas occuper, notamment parce qu’il demande des
compétences linguistiques venant compléter des connaissances techniques.
Ce qui est précisément le cas de Yaya. Titulaire d’un BTS en montage audiovisuel, la jeune femme était employée en contrat à durée indéterminée via une société prestataire à la régie de France 24 en langue arabe jusqu’à une période très récente. « En fait, je suis en arrêt forcé, explique l’intéressée. Mon contrat de travail est suspendu, ce qui signifie que ça ne me donne pas droit au chômage... mais ce n’est pas ce que je demande, lâche Yaya, dépitée. Je veux juste travailler. »
Pour en arriver là, la jeune Marocaine n’a pas ménagé sa peine. Arriver en France pour étudier ne se fait pas sans contrôle. Yaya évoque plusieurs tests ou entretiens, où elle doit faire la preuve de la maîtrise du français, à l’écrit comme à l’oral. Ayant donné satisfaction à toutes les étapes, y compris sur le plan financier en provisionnant un compte bancaire à hauteur de 4000 € et en obtenant un garant
dans l’Hexagone, la jeune femme obtient le feu vert pour s’installer à Saint-Quentin (Aisne), où elle obtient en juin 2010 son BTS audiovisuel, option montage. Son diplôme en poche, elle s’installe
en région parisienne.
Entre décembre et avril dernier, elle obtient un visa avec une autorisation de travailler. D’abord
en contrat à durée déterminée puis indéterminée, elle officie à France 24, où sa maîtrise de l’arabe littéraire et ses connaissances techniques l’intègrent bien à la régie. Mais aujourd’hui, « c’est la galère », regrette-t-elle. Une galère faite d’attentes répétées, d’interlocuteur en interlocuteur, avant qu’enfin un fonctionnaire lui délivre un visa qui ne lui permet plus de travailler.
« En décembre prochain, je saurai si ma situation peut évoluer. Si ce n’est pas le cas, je devrai démissionner, à contre cœur », lâche Yaya dans un soupir. Et France 24, la chaîne censée faire rayonner la France à l’étranger, devra se mettre en quête d’une autre professionnelle.
1/11/2011, Roberto Cristofori
Source : Le Parisien
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