C’était le jeudi 19 janvier dernier en présence d'Ambassadeurs de pays frères et amis africains accrédités à Rabat, en présence de la communauté estudiantine et des cadres et responsables de l'Agence. Un bâtiment flambant neuf (R+2) qui constitue désormais une source de fierté puisque les hôtes de l'Agence, outil efficace de la mise en œuvre de la politique de…Suite
La chute de Kadhafi ne fait pas que des heureux. Pour entrer en territoire libyen , il faut désormais disposer d'un visa. Chronique de la nouvelle Libye qui résiste aux travailleurs marocains…Suite
Le candidat socialiste à la présidentielle française d'avril-mai, François Hollande, a affirmé jeudi que s'il est élu, un débat permettra de déterminer chaque année au Parlement ce que sera "l'immigration économique" et l'accueil des étudiants étrangers.
"Chaque année, il y aura un débat au Parlement sur le point de savoir ce que sera l'immigration économique - aujourd'hui près de 30.000 personnes - et ce que seront les souhaits des universités françaises pour l'accueil des étudiants étrangers", a expliqué le favori des sondages lors d'une conférence de presse, après avoir présenté ses "60 engagements pour la France".
"Nous veillerons à ce que l'immigration économique corresponde à un vrai besoin et que les étudiants étrangers puissent venir là où ils sont souhaités", a-t-il poursuivi.
"Pour le reste, ça relève du droit (d'asile, ndlr) et du regroupement familial", points "sur lesquels nous avons des accords internationaux", a-t-il ajouté.
"Sur la question récurrente des sans papiers (...), nous aurons une politique au cas par cas de régularisation", a-t-il annoncé.
"Sur la question de la dignité humaine, nous pensons qu'il est possible d'être ferme à l'égard de l'immigration clandestine et, en même temps, de respecter les procédures, et nous ne ferons pas voter autant de lois que nos prédécesseurs. Là encore mieux vaut encore une loi respectée que plusieurs qui ne le sont pas", a-t-il dit.
"Sur la sécurisation de l'immigration légale de personnes qui seraient là depuis longtemps sur le territoire, nous veillerons à ce que les titres de séjour puissent être délivrés dans des conditions respectueuses pour les droits des personnes, sans qu'il soit besoin de voir ces files d'attentes devant les préfectures ou sous-préfectures", a encore affirmé le candidat.
26/01/2012
Source : AFP
Monsieur Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger a accordé une interview à Medi1 TV, dans le cadre d’un reportage consacré à la circulaire du gouvernement français, du 31 mai dernier, dite "circulaire Guéant" et ses conséquences sur les diplômés marocains, qu'ils soient déjà rentrés au Maroc ou encore en France. Le reportage sera diffusé dans l'émission Medi Investigation le dimanche 29 janvier à 21h15.
L'émission est rediffusée le lundi suivant à 16h et le samedi à 14h30.
Source : Medi1 TV
La banque Chaabi s’apprête à lancer un compte courant “charia compatible”. D’autres produits financiers islamiques sont en préparation en Belgique.
Des voix à l’Onu, au FMI et même au Vatican ont loué ses mérites. Alors que le monde financier traditionnel a montré ses limites et plusieurs dérives lors de crises à répétition, la finance islamique sort de l’ombre. Dans les chiffres, sa montée en puissance est fulgurante, surtout dans cette période de morosité économique quasi mondiale : en 2011 les actifs de la finance islamique sont estimés à 1 000 milliards de dollars à travers 350 institutions réparties dans 80 pays. Soit une progression de 18 % par rapport à l’année précédente.
Cette finance attire mais intrigue aussi l’Occident. Qu’entend-on exactement par financement islamique et produits financiers “Charia compatibles” ? “Ici en Belgique, quand on parle de Charia, on pense à des barbus qui coupent des mains, explique Mohamed Boulif, consultant en finances islamiques. Cela n’a rien à voir. La finance islamique regroupe des centaines de textes d’interprétation du droit musulman aux réalités économiques actuelles. Il n’y a rien de sacré là-dedans, ce sont des montages financiers qui portent des valeurs universelles.” Dans la finance islamique, les intérêts et l’usure sont prohibés, tout comme la spéculation, les investissements dans les industries de l’armement, du tabac, des jeux d’argent ou dans des entreprises “trop endettées” et des produits jugés toxiques. Enfin, toute opération financière doit reposer sur le partage des profits et des pertes. “L’argent pour l’argent n’existe pas dans la finance islamique. Il y a toujours un actif. On ne peut pas vendre ce que l’on ne possède pas. C’est de l’économie réelle, pas virtuelle.”
Reste que cette vision idéaliste doit en permanence s’adapter pour être rentable. Le caractère plus ou moins islamique d’un mécanisme financier n’est donc pas établi selon des règles précises et immuables mais est laissé à l’interprétation de comités consultatifs, les “Sharia scholars”. “Ce qui compte en finance islamique c’est la finalité de l’investissement, l’habillage est secondaire.” D’après M. Boulif, ce type de finance est aujourd’hui arrivé à maturité et a atteint sa stabilité. “Même si les montages financiers sont très différents (du fait notamment que tout intérêt est interdit), le résultat économique est souvent le même que dans la finance conventionnelle.”
L’un des fondements de la finance islamique, et qui rejoint une demande de plus en plus accrue en Occident, est aussi la “traçabilité” des actifs : la banque doit pouvoir signaler très précisément où est investi l’argent de son client. “L es médias anglais ont évoqué l’exemple de cette dame, non musulmane, qui cherchait à déposer 100 000 livres dans une banque et voulait être certaine qu’aucun cent ne file dans l’industrie de l’armement. Elle a fait le tour des banques et seule l’Islamic Bank of Britain (IBB) a pu lui garantir cette demande. Elle y a déposé tout son argent. Plus de 10 000 clients (sur 60 000) de l’IBB sont ne sont ainsi pas de confession musulmane.”
En Europe, la City de Londres a réussi à capter la grande majorité de l’afflux subit (depuis 2001, voir ci-dessous) des pétrodollars de la finance islamique, en adoptant certaines mesures “sharia friendly”. Au niveau du “retail”, de nombreuses banques traditionnelles (telle HSBC) proposent dorénavant des guichets de finances islamiques. La France (voir ci-dessous) a, depuis 2008, emboîté le pas à son voisin britannique en modifiant également son système législatif. Le premier compte courant “Charia compatible” est arrivé en juin dernier et les premiers prêts hypothécaires suivant les principes islamiques, il y a moins d’un mois. Deux produits développés par la banque marocaine Chaabi. Cette dernière, présente depuis 1977 en Belgique et qui avait reçu une amende pour blanchiment d’argent par la Commission bancaire et financière en 1996, a désormais des vues sur les marchés belge et allemand.
Il se murmure très fortement que la banque lancerait un compte courant “Charia compatible” dès juin 2012 à Bruxelles. “Le projet est à l’étude, confirme M. Semlali, de la succursale belge, qui ne veut s’avancer sur aucune date. Nous allons prochainement consulter l’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) sur le sujet.”
Car si pratiquement rien n’empêche quelqu’un de faire de la finance islamique en Belgique, il existe des “frottements” fiscaux (comme le double enregistrement en cas de “prêt” hypothécaire, voir ci-contre) qui rendent celle-ci peu rentable pour un organisme financier. “Ce sont quelques ajustements et “rulings” au niveau du fisc, il ne faut pas passer par le Parlement pour cela”, explique M. Boulif.
L’ancien ministre des Finances Didier Reynders s’était montré plutôt favorable à la finance islamique, mais Steve Vanackere ne s’est pas encore prononcé sur la question. M. Boulif y voit une opportunité pour l’économie belge. “Le marché belge présente un très fort potentiel pour la finance islamique car la question de l’intérêt est très sensible pour la communauté d’origine marocaine, la plus nombreuse parmi les musulmans de notre pays. Ce n’est pas pour rien si seulement 38 % d’entre eux sont propriétaires, contre 75 % de la moyenne belge.” , “la communauté musulmane a aussi adopté les habitudes belges de bon épargnant, atout précieux pour une banque”.
Le consultant planche également sur un produit financier “plus participatif qu’islamique”dans l’immobilier et le placement. Il dit avoir retenu la leçon de sa précédente tentative avortée, il y a quelques années avec Fortis, en raison d’ “une fuite dans la presse” . “Je n’attends rien de personne, mais je veux prouver que ce produit est viable. Je vais le développer à petite échelle et la suite viendra naturellement. Les banques “belges” sont encore frileuses car elles ne savent pas vraiment combien de clients elles vont gagner par rapport à ceux qu’elles vont perdre (NdlR : selon M. Boulif, Fortis a fait volte-face après les plaintes de ses clients traditionnels qui menaçaient de quitter la banque). Mais elles ne doivent pas traîner car les banques étrangères, qui n’ont pas ce problème d’image, frappent à la porte.”
27/01/2012 , Raphaël Meulders
Source : La Libre Belgique
De leur quartier de Ladbroke Grove (Ouest de Londres), qu'ils surnomment affectueusement +Little Morocco+, les Marocains de Londres subissent, comme tous les Britanniques, les affres d'une grave crise économique qui affecte le Royaume-Uni depuis 2008, tout en portant un regard optimiste sur leur pays d'origine.
"La vie devient de plus en plus dure en Grande-Bretagne", lance Ahmed, un commerçant de ce district relevant du borough de Westminster et Chelsea où se côtoient des minorités marocaine, portugaise et latino-américaines.
La modeste avenue de Ladbroke Grove porte bien son appellation de +Little Morocco+. Plusieurs commerces, gérés par des Marocains, proposent des produits du terroir, et un bazar, certes modeste, rapproche ces compatriotes de la chaleur du pays.
En cette matinée au froid glacial, Ahmed s'activait à ranger le petit commerce de légumes qu'il gère. "Les clients se font de plus en plus rares, en raison de la crise", indique-t-il, faisant allusion à l'érosion du pouvoir d'achat visible dans cette localité, nichée à la périphérie des quartiers huppés de l'ouest de Londres.
"Nous arrivons à peine à joindre les deux bouts", indique Ahmed, qui se rappelle, avec une amertume apparente, des années fastes que le Royaume-Uni avait connues de 2000 à 2007, avec une forte croissance économique traduite par une prospérité manifeste.
Comme tous les autres commerçants de Ladbroke Grove, Ahmed se plaint de la hausse des taxes, qui réduit la marge de bénéfice et pénalisent des commerces déjà de fortune.
Le malaise social est apparent dans cette localité, où les gens n'hésitent pas à évoquer leurs problèmes, accentués par les mesures draconiennes d'austérité mises en oeuvre par le gouvernement, sabrant notamment les fonds d'aide sociale.
"La communauté marocaine, tout comme les autres communautés britanniques, souffre de cette situation", indique à la MAP M. Driss Boumzough, coordinateur du Moroccan Community Project (MCP), une association mise en place en 2009 pour promouvoir les capacités des membres de la communauté marocaine, en particulier les générations montantes.
L'activiste explique la situation précaire de la majorité des membres de cette communauté de Ladbroke Grove par le faible niveau d'éducation. La majorité des Marocains de cette communauté est composée de personnes presque sans formation qui se sont établies au Royaume-Uni entre les 1950 et 80.
Malgré la modestie de leurs moyens, certains membres de cette communauté sont parvenus, avec les moyens de bord, à aider leurs enfants à se frayer un chemin au sein d'une société britannique certes tolérante et ouverte, mais combien exigeante.
Mme El Ghafouli Zoubida en est un exemple. Disposant d'une formation en langue française, Mme El Ghafouli a réussi à décrocher un poste, même si temporaire, en tant qu'institutrice de la langue de Molière dans une école britannique.
Membre actif de la communauté de Ladbroke, Mme El Ghafouli se plaint du chômage devenu rampant parmi les jeunes marocains de l'ouest de Londres, relevant que l'augmentation des frais universitaires a obligé plusieurs jeunes marocains à abandonner le rêve de poursuivre leurs études pour aller chercher des postes d'emploi en-decà de leurs aspirations.
Or, le tableau n'est pas totalement sobre. En dépit des difficultés économiques, une communauté considérable de jeunes cadres marocains a réussi à s'imposer avec force dans le secteur très sophistiqué de la finance.
Nombreuses sont les grandes banques de la place financière britannique, dont Barclays et HSBC, qui comptent parmi leur gotha de jeunes banquiers marocains, bénéficiant d'une formation pointue qui leur a permis de percer.
Ces professionnels peuvent servir, comme l'a indiqué M. Boumzough, de modèle pour les autres jeunes, issus de milieux moins avantagés. Pour ce faire, Boumzough appelle à davantage de synergie entre les différentes composantes de la communauté marocaine de Londres, pour une meilleure interaction.
Le Maroc, source d'espoir
Quelle que soit leur situation sociale, confortable ou précaire, les Marocains de Londres portent un regard optimiste sur leur pays d'origine, un optimisme conforté par les avancées que le Royaume ne cesse de réaliser sur la voie du développement politique et économique.
"Les pas franchis par le Maroc mettent du baume au coeur", indique Mme El Ghafouli, qui suit, comme tous les autres expatriés marocains en outre-manche, avec enthousiasme l'évolution positive et porteuse d'espoir de leur pays.
Se réjouissant du choix fait par le nouveau gouvernement marocain, issu des élections législatives du 25 novembre 2011, de placer les Marocains résidant à l'étranger (RME) au coeur des priorités de son action, attendent du nouveau cabinet d'être plus à l'écoute aux attentes d'une communauté déterminée comme toujours à apporter sa contribution, aussi modeste soit-elle, aux efforts de bâtir un Maroc nouveau, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI.
"Nous souhaitons voir le nouveau gouvernement procéder à une nouvelle évaluation des besoins des RME", indique M. Boumzough, qui plaide pour une action axée essentiellement sur l'enseignement et la préservation de l'identité des RME et leurs liens indéfectibles avec la mère-patrie.
Une action sociale en profondeur est nécessaire pour accompagner ces ressortissants, en particulier ceux vivant dans des situations précaires, ajoute l'activiste, qui souligne que les RME doivent, de leur côté, s'organiser davantage dans le cadre d'associations pour mieux faire entendre leur voix.
"L'avènement de tout nouveau gouvernement suscite des espoirs", s'accorde Mme Souad Talsi, membre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et présidente du centre Al-Hassaniya de la femme marocaine à Londres, soulignant que ces espoirs doivent être confortés par des mesures pratiques de la part du nouveau gouvernement.
La déclaration gouvernementale présentée récemment devant le Parlement par le Chef de gouvernement, M. Abdelilah Benkirane, donne une idée globale de l'action que le nouveau cabinet entend entreprendre en faveur des RME, indique-t-elle, appelant à donner le temps à ce gouvernement pour traduire dans les faits ses engagements.
Se disant confiante dans l'avenir, l'activiste a indiqué qu'elle s'attend à un changement au niveau de la gestion de la chose publique au Maroc, avec un engagement clair en faveur du renforcement de la bonne gouvernance.
Pour ce qui est du dossier spécifique de l'immigration, Mme Talsi a appelé à abandonner ce qu'elle a qualifié de "traitement folklorique" de cette question, pour traiter les RME en tant que véritable communauté d'expatriés qui peuvent être de "réels ambassadeurs" du Maroc à l'étranger.
L'émergence de nouvelles élites au sein de cette communauté, dont les jeunes cadres de la City (quartier financier de Londres), montre à l'évidence la nouvelle dynamique de l'immigration marocaine, enchaîne-t-elle, ajoutant que la communauté marocaine de Grande-Bretagne, en dépit de sa taille modeste par rapport à celles résidant dans d'autres pays, peut jouer un rôle efficace sur les plans politique et économique.
26/1/2012, Abdelghani Aouifia
Source : MAP
Les deux favoris à l'investiture républicaine ont eu une passe d'armes brutale lors du débat diffusé sur les ondes de CNN, l'ex-président de la Chambre des représentants Newt Gingrich accusant l'ex-gouverneur du Massachusetts Mitt Romney d'être le candidat le « plus anti-immigration » des quatres qui étaient sur la scène.
M. Romney a mis de l'avant une politique d'« auto-déportation », qui propose de rendre difficiles les conditions économiques des travailleurs sans papiers afin qu'ils choisissent de quitter les États-Unis s'ils veulent trouver une situation financière plus favorable.
Ses politiques en matière d'immigration entraîneraient la déportation de grands-mères qui ont immigré illégament aux États-Unis, a avancé son rival.
Sa réponse a amené Mitt Romney à réagir fermement. « C'est tout simplement inexcusable. [...] Je ne suis pas anti-immigration. Mon père est né au Mexique. Le père de ma femme est né au Pays de Galles. [...] L'idée que je sois anti-immigration est répugnante », a-t-il répliqué en fixant son interlocuteur.
Le libertarien Ron Paul, représentant du Texas, a de son côté argué qu'il serait difficile de mettre en pratique certaines politiques de ses adversaires en matière d'immigration et a plaidé pour que les États-Unis mettent davantage d'argent sur la frontière américano-mexicaine, plutôt qu'au Moyen-Orient.
Les spectateurs ont notamment applaudi lors des interventions de Mitt Romney sur l'immigration. La foule était animée et réagissait aux interventions des orateurs, alors que celle présente à Tampa Bay, pour un débat diffusé à NBC, avait été réduite au silence.
Le plus récent sondage, mené par CNN/Time/ORC International et rendu public mercredi, place Romney et Gingrich au coude-à-coude en Floride. Mitt Romney, qui a gagné la primaire dans le New Hampshire, récolte l'appui de 36 % des individus sondés, contre 34 % pour Newt Gingrich, qui a de son côté remporté la Caroline du Sud. Les deux autres candidats sont loin derrière. L'ex-sénateur et ex-représentant de Pennsylvanie Rick Santorum, un catholique ultraconservateur, vainqueur de la primaire de l'Iowa, obtient 11 % des intentions de vote, et Ron Paul 9 %. Sept pour cent des citoyens restent indécis. La marge d'erreur est de deux points de pourcentage.
Malgré ses perspectives électorales peu réjouissantes, Rick Santorum fait tout de même campagne dans toute la Floride, tandis que Ron Paul s'est contenté de participer aux deux débats. Tous deux semblent se tourner davantage vers les États qui tiendront des élections primaires ou des caucus le mois prochain, comme le Nevada, le Maine, le Colorado, le Minnesota et le Missouri.
Avec ses 4 millions d'électeurs républicains, la Floride est un État particulièrement convoité, où vit une importante communauté hispanophone et où la question de l'immigration constitue un thème important. Contrairement à d'autres États, qui ont opté pour un mode de partage des délégués proportionnel au nombre de votes récoltés par chacun des candidats, la Floride, avec 50 délégués à la clé, a choisi d'attribuer tous ses délégués au vainqueur.
Sa primaire est la quatrième étape du long processus visant à désigner le candidat républicain face au président Barack Obama lors de l'élection du 6 novembre prochain.
26/1/2012
Source : Radio-Canada avec AFP et CNN
En Libye, les autorités déconseillent aux étrangers de venir ou de revenir dans le pays pour travailler. Situation économique difficile, violences : le ministre des Affaires étrangères libyen Achour ben Khayal voudrait que ce retour se fasse de manière organisée. Les candidats au départ ne manquent pas malgré les risques.
Malgré la situation chaotique en Libye, la liste des candidats au départ vers le pays, reste longue. Huit mois après son retour à Bamako, Nourredine n'attend que ça : « Je vais repartir en Libye, parce que quand je suis au Mali, je ne travaille pas. On n’a pas le choix. On est dans une situation très difficile, parce que quand on a quitté la Libye, on a tout perdu. Je suis avec mon bébé et ma femme. Je suis dans une vie inextricable aujourd'hui ».
Alertées par les autorités libyennes sur les risques pour les étrangers, les ONG maliennes tentent de retenir les candidats au départ. « La Libye, n’y partez pas maintenant, tente de convaincre Mamadou Diakité qui gère l’Association des initiatives de développement. Non seulement la situation n’est pas calme, mais je ne pense pas que vous serez le bienvenu en ce moment ». Avant d’ajouter : « mais le migrant n’est pas dans cette logique, ce n’est pas son problème. Il est dans la logique de la survie ».
Un million et demi d'étrangers travaillaient en Libye sous l'ère Kadhafi. Incapable d'assurer leur sécurité, le CNT ne peut pourtant pas se passer de cette main d'œuvre. « On peut estimer qu’avant la guerre, plus d’un tiers de la population active en Libye était constitué d’étrangers, explique la chercheuse Delphine Perrin. Aujourd’hui, s’ajoutent les besoins en termes de reconstruction. C’est une nécessité pour ces migrants, et puis, bien sûr, une nécessité pour le pays ». Le gouvernement libyen veut s'assurer que les étrangers qui viendraient dans le pays, soient traités dignement.
27/1/2012
Source : RFI
Le ministre des affaires étrangères Didier Burkhalter a rencontré jeudi à Davos son homologue tunisien Rafik Abdessalem. Il l'a assuré de la continuité du soutien financier de la Suisse au processus de transition politique en Tunisie, à hauteur de 24 millions de francs pour 2012.
"La Suisse, qui a apporté un soutien de 12 millions de francs en 2011 à la transition tunisienne, tient à poursuivre son aide", a expliqué à l'ats Jean-Marc Crevoisier, porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), après la rencontre entre MM. Burkhalter et Abdessalem.
"Elle va s'atteler à renforcer les structures mises en place en Tunisie pour le bon développement du processus démocratique", a-t-il ajouté. Au cours de leur rencontre, les ministres des affaires étrangères suisse et tunisien ont également abordé le problème de la migration.
Accord de réadmission
"Un accord de réadmission doit être négocié avec Tunis", a indiqué M. Crevoisier. Sur les ondes de la RSR, Dider Burkhalter a fourni plus de détails.
"Pour ce qui est de la migration, nous avons pu échanger, donner la situation suisse et obtenir une claire entrée en matière politique pour une amélioration de la coopération", a déclaré le chef de la diplomatie dans l'émission "Forum". "Une délégation va venir dans quelques jours discuter des détails plus techniques", a-t-il précisé.
M. Abdessalem s'est dit prêt à considérer un tel accord, selon M. Crevoisier. Il a néanmoins souligné que la Tunisie connaissait elle-même des problèmes de migration, puisqu'elle a accueilli plus d'un million de réfugiés libyens durant la guerre en Libye, dont 200'000 se trouvent encore sur son territoire.
26.01.2012
Source : Roandie /ats
Quelque 2.200 candidats à l'immigration vers l'Italie en provenance des pays d'Afrique du nord ont péri en mer principalement dans le détroit de Sicile, selon un dernier bilan du Conseil Italien pour les réfugiés (CIR).
Le responsable du CIR, Christopher Hein, a estimé que "c'est là le plus grand nombre de morts en mer depuis le début du phénomène migratoire vers l'Europe", ajoutant que "l'état d'urgence (vis-à-vis de cette question) n'est pas encore terminé", pour expliquer que ce chiffre n'était encore définitif.
Evoquant les arrivées de migrants en provenance des côtes maghrébines, il a indiqué que durant l'année passée, quelque 56.000 personnes ont débarqué sur les côtes italiennes, fuyant la guerre civile en Libye et venant de Tunisie après la chute du régime de l'ancien président Ben Ali.
Environ 1,5 à 2 millions d'étrangers principalement des pays du Sahel et d'Egypte vivaient en Libye durant la période l'ancien régime, et depuis le début de la guerre civile dans ce pays, quelque 28.000 sub-sahariens avaient fui vers les côtes italiennes, demandant l'asile.
La situation dans ces deux pays a fait grimper les demandes d'asile qui ont atteint le chiffre record de 10.860 au cours des six premiers mois de 2011, une hausse de 102% par rapport à l'année précédente", a-t-il souligné.
La Lombardie au nord est l'une des régions qui a accueilli le plus de réfugiés du fait qu'elle disposait de centres d'accueil appropriés, selon les mêmes sources.
25/01/2012
Source : Agence algérienne (APS)
Après le Grand voyage, Ismaël Ferroukhi signe Les Hommes libres. Un film coup de poing présenté au 13e Festival National du Film de Tanger, qui exhume un pan de l'Histoire, les Maghrébins résistants et le personnage de Si Kaddour Ben Ghabrit délivrant de faux papiers aux juifs sous la France occupée…Suite
L'organisation américaine Human Rights Watch (HRW) publie jeudi un rapport très sévère sur la législation française en matière de contrôles d'identité et demande au gouvernement d'adopter des réformes pour éviter les "abus", évoquant notamment le contrôle au faciès.
"Human Rights Watch appelle le gouvernement français à reconnaître les problèmes posés par les pouvoirs conférés pour les contrôles d'identité et à adopter les réformes juridiques et politiques nécessaires pour prévenir le profilage ethnique et les mauvais traitements lors des contrôles", est-il écrit dans ce rapport, intitulé "La base de l'humiliation".
Ce rapport se base sur des entretiens réalisés dans les régions de Paris, Lille (nord) et Lyon (centre-est), auprès de 67 Français, dont 31 mineurs, essentiellement des hommes d'origine nord-africaine, africaine ou antillaise, qui dénoncent notamment des "contrôles répétés", "parfois accompagnés de violence physique ou verbale".
"Des preuves statistiques et des récits indiquent que les jeunes noirs et arabes vivant dans des quartiers économiquement défavorisés sont tout particulièrement et fréquemment la cible de ce type de contrôle, semblant indiquer que la police se livre à un profilage ethnique", est-il indiqué par HRW.
L'organisation recommande au gouvernement de "condamner publiquement le profilage ethnique" et de "prendre des mesures concrètes".
Elle réclame une réforme de l'article du Code de procédure pénale, qui régit les contrôles d'identité, pour "interdire explicitement toute discrimination" et encadrer les règles de palpations et les fouilles.
HRW propose aussi l'introduction de formulaires "destinés à consigner par écrit tout contrôle d'identité, incluant au minimum le nom et l'âge de la personne contrôlée, le nom et l'unité du policier effectuant le contrôle, ainsi que la base juridique du contrôle".
La police française a immédiatement réfuté les conclusions de l'ONG américaine.
"Ce rapport, qui bien sûr ne peut pas s'inscrire dans une démarche scientifique, est une présentation très caricaturale de la police nationale. Il est même choquant quand il est fait référence au profilage ethnique", a immédiatement réagi Pascal Garibian, porte-parole de la police nationale.
26/01/2012
Source : AFPF
Les candidats à l'élection présidentielle d'avril prochain en France ont été interpellés mercredi sur les droits des étrangers, souvent victimes de racisme ou de xénophobie, a-t-on appris de la Ligue des droits de l'homme, à l'origine de cette interpellation.
Pour la LDH, les droits des étrangers sont les droits de tous. "Lorsqu'il arrache un gamin à son école, au prétexte de la situation administrative de ses parents, lorsqu'il expulse un malade, au risque de sa santé et possiblement d'une contagion, le gouvernement n'attaque pas simplement +les étrangers+. Il s'en prend aussi à des droits fondamentaux : le droit à l'éducation, le droit à la santé", estime-elle dans un Pacte pour les droits et la citoyenneté.
Dans ce cadre, les candidats à la course à l'Elysée sont interpellés dans des tracts diffusés par la LDH, exigeant des réponses "concrètes" sur ses terrains d'intervention, dans six thématiques (justice, conditions de vie, démocratie, étrangers, logement et l'année des droits).
Pour l'ONG, réduire les droits de certains parce que ce sont des étrangers, c'est affaiblir leur universalité, c'est donc les limiter pour tous. "Au bout du compte, le gouvernement lui-même mine l'Etat de droit et l'égalité républicaine. Celles et ceux qui vivent ici, aiment ici, travaillent ici, payent ici leurs impôts, leurs cotisations et leurs charges, doivent être considérés et traités en citoyens", soutient-t-elle, estimant que ce traitement doit se faire sur une base d'égalité des droits, avec tout ce que cela comporte en termes de dignité et de justice.
Selon les rédacteurs du Pacte, la xénophobie commence quand l'origine supposée ou réelle des personnes est inscrite dans les fiches qui deviennent ainsi source de renseignements. "Il faut prohiber toute prise en compte dans les fichiers administratifs ou de gestion de données personnelles relatives aux +origines géographiques+", recommandent-ils.
Le racisme, selon eux, est conforté quand ces données deviennent de faux arguments pour fonder des stigmatisations hasardeuses.
Pour cela, la LDH appelle à régulariser la situation de celles et ceux qu'on a privés de papiers pour "mettre en échec la surexploitation des travailleurs, les trafics des marchands de sommeil, assurer l'égalité des droits civiques et sociaux, et pour régulariser l'ensemble des sans-papiers résidant sur le territoire de la République".
Les auteurs du Pacte défendent également le droit de vote des étrangers aux élections locales, rappelant que dans la majorité des pays européens, les résidents étrangers votent aux élections locales.
Evoquant le droit d'asile, ils affirment qu'accueillir quelqu'un à ce titre, c'est lui restituer une partie des droits dont il est privé dans son pays d'origine.
"Or, la France sabote les conventions de Genève, et dégrade le droit d'asile", regrettent-ils, appelant à restaurer ce droit, à traiter "dignement" les réfugiés, à abandonner les procédures expéditives de traitement des demandes d'asile et cesser de se référer à des pays "sûrs" commeà l'Afghanistan pour les renvoyer dans leur pays d'origine au risque de leur vie.
25/01/2012
Source : Agence algérienne (APS)
"Mémoire d'un engagement, la longue route des combattants marocains", est l'intitulé d'une exposition de photographies, organisée à Agadir en hommage à l'engagement des anciens combattants marocains aux côtés de la France.
L'exposition qui se poursuivra jusqu'au 7 février, s'inscrit dans le cadre d'un programme de coopération entre la région Souss-Massa Draa et la région d'Aquitaine en France.
L'objectif de cette manifestation est de rendre hommage aux anciens combattants marocains, en favorisant le travail de valorisation de leur mémoire par des repères historiques qui rappellent leur parcours dans l'histoire générale des troupes dites "indigènes" au sein de l'armée française.
Une vingtaine de portraits d'anciens combattants résidant à Bordeaux signée par Loïc le Loêt est ainsi exhibée dans le cadre de cet évènement.
Réalisés en noir et blanc, ces portraits sont présentés en tirages argentiques grand format "restituant au mieux la force intérieure et la présence de chacun des sujets".
Le visiteur retrouve par la même occasion des éléments historiques dont des textes, iconographie et cartographie qui permettent de mieux situer l'histoire noble de cette mémoire indestructible.
"Au cours des première et seconde guerres mondiales, comme de la guerre d'Indochine, par dizaines de milliers, des soldats marocains ont combattu au sein de l'armée française. Ils formaient une part importante des troupes dites +indigènes+ ayant pris part aux combats les plus rudes de ces conflits", rappellent les organisateurs de l'exposition.
Après les indépendances, ces combattants se sont vu refuser le droit à des pensions égales à celles de leurs anciens frères d'armes français. Ce n'est qu'au terme d'un long combat et alors que les derniers d'entre eux sont maintenant âgés, qu'ils ont finalement obtenu justice.
L'exposition s'appuie en particulier sur le travail du Réseau aquitain pour l'histoire et la mémoire de l'immigration et l'Association du lien interculturel, familial et social dans le cadre d'un programme de collecte d'archives orales de la mémoire de l'immigration.
Le vernissage de l'exposition a eu lieu en présence du président du Conseil régional Souss-Massa-Draa, Ibrahim Hafidi, et de représentants de la région Aquitaine.
25/01/2012
Source : MAP
La Cimade souligne qu’une traque renforcée dans les pays africains s’ajoute au durcissement administratif en France et en Europe.
L’exercice du rapport annuel a parfois ses limites, mais à moins de cent jours d’une présidentielle où le thème de l’immigration est mis en avant surtout à droite et à l’extrême droite, les 95 pages de la Cimade, dévoilées hier, permettent de prendre un peu de recul. Et de cibler les faits marquants de la période. Pour l’association, pas de doute : le sujet mérite «une conversion du regard, urgente et nécessaire».
«Désert». Quitter un peu le débat national ne fait pas de mal. Avec ce chiffre, par exemple : depuis 1988, 17 317 personnes sont mortes aux portes de l’Europe. En 2011, les révolutions arabes ont amené leurs lots de migrants fuyant les troubles de leurs pays et venant s’échouer, morts ou vifs, sur les côtes du Sud de l’Europe. Pourtant, rectifie la Cimade, des études ont montré que 69% des migrations subsahariennes sont des migrations Sud-Sud, et 86% des mouvements dans l’Afrique de l’Ouest sont intrarégionaux. Au final, «l’idée que la tendance majoritaire des migrants est de se rendre de l’Afrique vers l’Europe est erronée et projette un prisme déformant sur les politiques migratoires européennes». De fait,l’idée d’un renforcement sécuritaire de ces politiques semble, une fois ces statistiques posées, discutable. Mais c’est la réalité. Sous la pression de l’Europe qui conditionne ses aides, un nombre croissant de pays africains, dont le Maroc, la Mauritanie ou l’Algérie, ont durci leur législation à l’égard des citoyens qui veulent quitter leur territoire. «L’Algérie et le Maroc, fortement incités par l’Europe depuis 2005, n’hésitent pas à refouler les migrants en plein désert, ce qui entraîne des disparitions, des morts et des situations humaines catastrophiques, note l’association qui décrit une Europe qui se cadenasse.»
Retour au durcissement version tricolore. La Cimade pointe «une mainmise de plus en plus nette du ministère de l’Intérieur sur les questions d’asile». Et qui dit ministère de l’Intérieur dit Claude Guéant qui, depuis des jours et des jours, se défend en expliquant qu’il «ne fai[t] qu’appliquer la loi». Formellement l’asile est passé sous la coupe de l’Intérieur depuis novembre 2010. Une première depuis la Seconde Guerre mondiale. L’augmentation du nombre de demandeurs d’asile est antérieure : + 60% depuis 2007 (principaux pays d’origine : Kosovo, Russie, Bangladesh, république démocratique du Congo et Sri Lanka). Parmi les mesures destinées à traiter la demande d’asile comme un risque migratoire, la Cimade relève la régionalisation de l’admission au séjour, c’est-à-dire la désignation d’un ou deux préfets habilités à traiter les demandes. Conséquence : le demandeur peut être obligé de faire des centaines de kilomètres pour présenter son dossier. Les effectifs préfectoraux n’ayant pas été augmentés, l’attente avant une réponse peut durer jusqu’à cinq mois… alors que le délai maximal est en théorie de quinze jours. CQFD. L’asphyxie du dispositif d’accueil est un autre moyen de décourager les candidats.
La logique est, selon l’association, la même concernant les filières d’immigration légale.Là encore, le ministère de l’Intérieur a accru son influence en prenant sous sa tutelle le service des visas qui dépendait du ministère des Affaires étrangères. Dans le même mouvement, la réhabilitation du rôle des préfets a augmenté la complexité des procédures et «leur pouvoir discrétionnaire», s’inquiète la Cimade, comme en témoignent les interminables files d’attente devant les préfectures des grands centres, mais aussi de plus en plus devant celles des villes moyennes.
Arsenal. Verrouillage à l’entrée, mais aussi quand il s’agit d’expulser. Pour la Cimade, la loi du 16 juin 2011 «accroît considérablement le pouvoir de l’administration au détriment de celui du juge». Ainsi ce texte prévoit que le juge des libertés et de la détention n’intervient plus qu’au cinquième jour de la rétention et non plus au deuxième. Et la rétention maximale est passée de trente-deux à quarante-cinq jours. Cet arsenal vise à privilégier une logique d’enfermement sur toute solution alternative. Cette logique a abouti à une forte augmentation des interpellations d’étrangers en situation irrégulière, de 64 000 en 2004 à 96 000 en 2009.
Concernant l’arrière-plan de cet arsenal juridique, l’association estime, sans surprise, que «les plus hautes autorités ont répandu l’idée que l’intégration serait un problème insoluble». Port de burqa, débat sur l’identité nationale, argument de la langue française comme critère d’intégration, polémique sur la «délinquance étrangère»… Autant de débats qui risquent de fleurir à nouveau dans les prochaines semaines.
25/1/2012, FABRICE TASSEL
Source : Libération.fr
Le président du Raja, Abdeslam Hanat a tenu, mardi au siège du club à Casablanca, une conférence de presse au cours de laquelle il a jeté la lumière sur l’affaire de fuite de certains jeunes joueurs au Qatar et dont quatre sont retournés au Maroc. Les cinq autres sont encore dans ce pays du Golfe, mais ils pourraient regagner la maison dans les prochains jours.
Lors de cette rencontre, Abdeslam Hanat qui était aux côtés de Youssef Rossi, directeur technique du Raja, a tenu à faire la part des choses, rappelant que dès le déclenchement de ce scandale, le Raja a suivi une procédure, saisissant l’ensemble des instances concernées, à commencer par la Fédération Royale marocaine de football, le ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que la Fédération et le Comité olympique qataris.
Une fois la procédure lancée, la Fédé qatarie a contacté la direction du Raja, faisant savoir que les neuf joueurs qui ont fui le club ne disposent pas de licences qui leur donnent le droit d’exercer dans le championnat de ce pays. Un point encourageant qui a certainement amené le directeur technique à entrer en contact avec lesdits jeunes joueurs qui lui ont confié qu’ils se sentaient dépaysés au Qatar, a indiqué M.Hanat.
Et d’ajouter que ces footballeurs ont eu une idée sur le niveau de la pratique dans la catégorie des jeunes. A titre anecdotique, ils ont pu disputer et remporter un match test sur le score sans appel de 15 à 0.
Le constat étant fait, les cadets rajaouis ont compris qu’il fallait mettre un terme à cette virée d’infortune aux conséquences fâcheuses. Concernant les quatre joueurs qui sont revenus, le Raja, dans un geste fort louable, veut non seulement tourner la page, mais se dit prêt à payer leur scolarité dans des écoles privées du fait qu’ils ont été expulsés des établissements publics.
Si le comité du Raja veut accorder son pardon à ces quatre jeunes joueurs, il n’en demeure pas moins que le club ne veut rien lâcher. Le dossier est devant la justice et les noms des intermédiaires qui ont été derrière cette scandaleuse affaire seront divulgués au moment opportun.
26/1/ 2012, S. KASSMI
Source : Libération
Mostapha Bousmina a été identifié par Pakistan. Resch.Is comme l’un des scientifiques arabes les plus connus à travers le monde. Cet ingénieur, et éminent conférencier, a reçu de nombreux prix internationaux prestigieux. Membre du Canada Team for Aerospace (qui sélectionne les expériences à être effectuées dans l’espace en collaboration avec l’Agence Européenne de l’Aérospatial et la NASA ) et conseiller auprès des plus grandes multinationales, il a répondu à l’appel du pays : depuis 2007, il est chancelier de l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques. Retour sur le cheminement d’un génie.
Orphelin et issu d’un milieu très modeste, Mosto a grandi à Nador où il a suivi sa scolarité au lycée Abdelkrim Al Khattabi. Elève très brillant, il décroche à 16 ans un double baccalauréat marocain et français. D’une curiosité hors norme, encore enfant, il lisait tout ce qui était à sa portée : littérature, histoire, sciences et même les classiques de l’économie et la philosophie politique. Et quand il était en manque de lecture, se rappelle-t-il, « je prenais le car de Nador à Fès, les week-ends pour m’approvisionner »
L’absence du père a insufflé une maturité précoce à Mostapha. Il se lance dans la vie culturelle de sa cité : « je faisais du théâtre et jouais de la musique avec mes amis Amrani Fakhr Dine, Jamal Nour ». Nous sommes en début des années soixante dix, le Maroc traverse une période turbulente. Mosto se passionne pour les débats politiques et adhère à 12 ans à la jeunesse communiste (PLS). Par ailleurs, enfant, Mosto était fasciné par le monde de la magie. En contemplant les tours des magiciens, il savait qu’il observait des illusions. Mais l’illusion lui procurait un plaisir, celui d’essayer de produire ce qui, en apparence, était impossible. Notre petit génie commence alors à créer ses propres tours de magie : « je mettais à l’essai les caractéristiques des matériaux que je trouvais à ma portée: élastiques, aimants, caoutchouc ainsi et divers liquides et solides ».
En route pour Strasbourg.
Le baccalauréat en poche (meilleur lauréat au niveau national), Mosto prend son destin en main. Il se rend à la préfecture pour faire son passeport. Mais la simple formalité se transforme en cauchemar. Un passage brutal de trois jours au commissariat de Nador : « j’ai osé dénoncer avec des amis la violence des mokhaznis envers les administrés, venant accomplir des besoins administratifs. Brutalisés et tabassés violement, j’ai dû finalement payer une amende de 600 DH avant de recevoir mon passeport » Les visages marqués par les coups et les blessures subis au commissariat, Mosto et ses amis quittent le pays l’âme blessée en jurant ne jamais y remettre les pieds.
A Strasbourg, Bousmina enchaine les formations universitaires, en physique-chimie et en ingénierie à École des Hauts polymères (EHP). En 1992, il obtient son doctorat après quatre ans de recherches scientifiques entre les laboratoires de l’Université Louis Pasteur et l’Université Illinois de Chicago aux USA. Une double récompense : major de sa promotion et détenteur du prix Louis Pasteur, décerné au meilleur doctorant à l’échelle de la France. De son aventure estudiantine, Mosto Bousmina garde des beaux souvenirs : « ma soif était grande pour apprendre et découvrir le monde. J’ai travaillé dur pour vivre et financer mes études et mes voyages ». Des petits boulots, il aura tout essayé ; magasinier, veilleur de nuit, serveur, étiqueteur dans un supermarché, et même disc jockey.
En plus du berbère, l’arabe et le français, Mosto est un polyglotte. Il parle espagnol, anglais, italien et un peu d’allemand et de portugais. L’apprentissage des langues, couplé d’une maîtrise de l’histoire de l’Alsace -Lorraine lui ont permis de travailler en tant que guide touristique pour financer ses études et découvrir une centaine de pays. « Ces découvertes m’ont ouvert sur le monde, sur les peuples et leurs cultures, leurs réussites et leurs souffrances aussi »
Que le pays avance et produise du Made in Morocco.
« Les Marocains brillent à travers le monde dans les domaines des sciences et technologies. Ils peuvent apporter leurs expertises. Les capitaux privés et les investissements ont un rôle important à jouer » souligne Bousmina. Et d’ajouter : « Le pays se trouve face à des défis énormes et des échéances cruciales. Il faut accentuer la scolarisation des enfants, la formation des cadres, la recherche scientifique et technique, la diversification de notre économie. Les Marocains sont intelligents et disposent d’une capacité d’ouverture sur le monde. Son grand souhait : « que le pays avance, en mobilisant ses propres ressources humaines. Nous n’avons ni pétrole ni gaz, mais nous avons un fort potentiel humain. Notre ciel est bleu et nous avons du soleil presque toute l’année. Transformer l’énergie solaire en énergie électrique est un chantier d’avenir. Nous avons une terre qui contient une variété de plantes qui pourraient servir à fabriquer des médicaments. Notre pays et bordé par deux mers et dispose d’une situation géographique faisant le pont entre l’Afrique, le monde arabe et l’Europe. Nous avons un héritage historique unique où plusieurs cultures se sont croisées et ont donné ce Maroc tolérant et pluriel ». Et de conclure : « Il faut renforcer notre recherche scientifique et technique pour que notre pays tire bénéfices de ses propres ressources humaines et naturelles. Il s’agit de notre indépendance et de notre avenir. Il faut produire et faire du Conceived and Made in Morocco. Les défis sont là, Il faut améliorer le système d’éducation et de santé. Réaménager les territoires et partager les richesses entre les différentes régions du Maroc. Diminuer l’écart de développement entre les villes et les compagnes. Eduquer, expliquer et informer pour ancrer de façon pérenne et irréversible le Maroc dans la modernité tout en gardant le meilleur de notre identité»
Au pays de l’oncle Sam.
A Chicago, une nouvelle aventure commence. « Je suis parti, plein d’espoir, voir mon Amérique à moi. Arrivé à l’aéroport de Chicago avec 100 dollars en poche, j’opte pour le système D. Je ne voulais pas dépenser un sou de mes précieux billets verts » Mosto travaille dans une ferme à 30 km du campus universitaire. « Je m’occupais de la terre, des bêtes et sans jamais perdre de vue mon objectif principal : avoir mon doctorat et la rage de réussir ». Au pays de l’oncle Sam, le jeune chercheur s’adapte, donne des cours de français et des mathématiques. « Ma situation s’améliore, raconte-t-il, je loue un bel appartement au centre de Chicago et me concentre sur mes projets universitaires ». Le petit magicien nadori, devenu ingénieur puis grand chercheur ne s’est jamais satisfait de constater qu’une chose ne fait que fonctionner. Sa passion a toujours été de « saisir les propriétés fondamentales qui se cachent derrière un processus ». Pouvoir prédire quelles seront ces propriétés dans d’autres situations en modélisant le processus grâce aux mathématiques supérieures, son domaine scientifique préféré par excellence.
Les portes s’ouvrent enfin. Les propositions des universités et laboratoires de recherches affluent, tant en Europe, aux USA qu’au Canada. Le choix de Bousmina se porte sur le pays d’érable. Il décroche un premier poste de chercheur post-doctorant puis un deuxième comme professeur associé à l’École polytechnique de Montréal. En 1994, il intègre le département de génie chimique de la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval- à Québec.
Théoricien et expérimentateur, son travail fait appel à la fois aux sciences fondamentales, aux mathématiques supérieurs, à la physique, à la chimie, le génie mécanique, le génie chimique et le génie des matériaux» Publications, découvertes scientifiques, brevets, son laboratoire connait des exploits à l’échelle mondiale. Les récompenses affluent. L’orphelin rifain commence à jouer dans la cours des grands. Le petit « Mostito », comme l’appelle son épouse Wijdane, devient le plus jeune conférencier dans son domaine aux côtés des grands scientifiques du monde. Sa reconnaissance internationale s’est rapidement concrétisée par des prix et distinctions (voir encadré).
En 2000, à Pékin devant un parterre de scientifiques et grands industriels internationaux, le génie marocain obtient le prix International Morand Lamba Award, remis au meilleur chercheur de moins de quarte ans dans le domaine de la rhéologie et la mise en œuvre des polymères à l’échelle internationale. Le prix lui a été remis par un ministre chinois, qui le présente comme un scientifique canadien. Le moment est solennel, seul avec son épouse et sans la présence d’un représentant de l’ambassade du Maroc en Chine. L’assistance se met debout pour écouter l’hymne national du Canada. Ouijdan sa femme lui tient la main. Ils chantent ensemble, à voix basse « Manbita Al ahrar » (l’hymne marocain). A la remise du Morand Lamba Award, les larmes aux yeux, notre lauréat rappelle à l’assistance ses origines, parle de son Maroc, lui dédie son prix et au Canada, son pays d’accueil. « Me retrouvais seul avec ma femme était un moment à la fois triste et unique. J’étais fier d’être marocain mais dans la solitude».
L’appel du pays.
La solitude, Mostapha Bousmina ne la vit plus. La revanche de l’Histoire est là. Le Maroc qui ne peut plus se permettre de rester en dehors du mouvement de la modernité fait appel aux compétences de sa diaspora. En 2006, Le Roi Mohamed VI installe l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques et nomme Bousmina chancelier en 2007.
Avant même d’être appelé à occuper cette haute fonction et prendre part aux projets scientifiques du Maroc, Mostapha a fondé et présidé en 2005 le Groupe Canada-Maroc pour le Soutien à la Fondation Mohammed V pour la Solidarité. Depuis, il est membre fondateur de l’Association marocaine pour l’innovation et la recherche et Directeur Général de l’Institut des Nanomatériaux et Nanotechnologie (MAScIR– INANOTECH), qui œuvrent pour la création d’un complexe de recherche, d’innovation et de création d’entreprises. Pour Mosto : « Il faut mobiliser les énergies, acquérir la connaissance pour enfin avancer, vaincre le sous développement et être capable d’aller vers le progrès ». Il a démissionné de ses nombreuses fonctions au Canada (Professeur titulaire et détenteur de la Chaire Sénior de Recherche du Canada sur la Physique des Polymères et les Nanomatériaux) pour rentrer au Maroc en ramenant avec lui plusieurs équipements scientifiques de plusieurs millions de dollars et chercheurs aussi bien de la diaspora que des chercheurs canadiens et d’autres nationalités qui travaillaient dans sont laboratoire à l’Université Laval. Ce projet lui a pris des années de préparation et beaucoup de sacrifices pour participer à ce nouveau Maroc basé sur la connaissance, le savoir et le savoir faire scientifique et technologique. Curriculum Vitae de Mostapha Bousmina
Distinctions et Prix :
1993 : Prix universitaire Louis-Pasteur (France)
1998 : Prix d’Innovation en Recherche technologique - Ministère du Commerce et de l’Industrie (Canada)
2000 : Prix Morand-Lambla Award pour le meilleur chercheur à l’échelle internationale (Pékin)
2002 : 1er des Top-20 Explorer Award (meilleurs chercheurs du Canada)
2004 : Obtention de la Prestigieuse Bource Steacie, haute distinction en Science et Génie au Canada.
Fonctions scientifiques
Professeur en Génie de la Plasturgie et directeur du Collège Sciences Physiques et Chimiques à l’Université Laval à Québec. Président de la Chaire Sénior de Recherche du Canada sur la Physique des Polymères et les Nanomatériaux. Conférencier à l’International. Editeur des Amériques du Journal of Polymer Engineering. Membre de l’Editorial Board de Journal of Applied Rheology. Ancien Président de la Société Québécoise des Polymères (SQP). Vice-président de la Société Canadienne de Rhéologie (CSR). Ancien Président du comité d’évaluation du CRSNG (Conseil de Recherche en Sciences Naturelles et Génie du Canada). Directeur de la section Québec de la SPE (Society of Plastic Engineers). Examinateur officiel de l’Ordre des Ingénieurs du Québec (OIQ). Membre de Canada Team pour la recherche aérospatial. Membre de l’exécutif international de la PPS (Polymer Processing Society). Membre du Bureau de direction du CREPEC. Conseiller auprès du gouvernement canadien pour la recherche en milieu industriel. Conseiller officiel pour la NASA. Conseiller des multinationales (Total, INC, IPL, BASF, General Motors).
25/1/2012, Fouzia Benyoub
Source : Portail des Marocains du monde
Le ministère de l'intérieur s'est lancé dans un chantier de refonte des statuts du Conseil français du culte musulman, afin de garantir un meilleur pluralisme au sein de cette instance créée en 2'003…Suite
L’assistant Venir au Canada connaît un immense succès. Aussi, Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) lance aujourd’hui un nouvel outil à l’intention des partenaires, des fournisseurs de services et des missions partout dans le monde.
Le nouveau gadget logiciel « Quoi de neuf à CIC » permet aux utilisateurs d’ajouter une application présentant le contenu du site Web de CIC sur leur propre site Web, leur blogue ou leur page personnelle de réseau social. Les personnes qui s’intéressent aux questions d’immigration ou qui œuvrent dans ce domaine peuvent se tenir informées grâce aux mises à jour automatiques du Ministère.
« Quoi de neuf à CIC » offre un accès facile au fil de nouvelles, ainsi que des outils et des renseignements populaires comme le tutoriel « Venir au Canada », des conseils sur la façon d’éviter les consultants en immigration véreux et une carte interactive des services offerts aux immigrants.
Pour de plus amples renseignements ou pour ajouter le gadget logiciel à votre site, allez à : www.cic.gc.ca/francais/gadget/index.asp.
25/1/2012
Source : Site du gouvernement du Canada
Le problème, c'est cette BMW noire de 1997. Moncef Ghezal l'a achetée après sept années passées à travailler en Italie. C'était son rêve. Mais il faut l'entretenir et il n'y arrive pas. "Je l'ai payée 1 000 euros, un bon prix pour un bijou pareil. Mais on me demande 700 euros de plus pour l'assurer pendant six mois. Et puis, il y a le contrôle technique, la vignette, l'essence de plus en plus chère. Je ne peux pas. Je n'arrive même pas à avoir ma propre voiture. L'Italie ne m'a rien donné". A peine cette phrase prononcée, Moncef Ghezal baisse les yeux. Avant de reprendre, gêné : "J'ai beaucoup d'amis italiens. Des gens bien, qui m'ont aidé. Quand je rentrerai en Tunisie, ils me manqueront."
Il a pris sa décision. La comparaison avec ceux qui sont restés est devenue trop difficile. "A Hammamet, mes frères se sont mariés, ils ont fondé une famille et se font construire une maison. Moi, je n'ai rien fait de tout ça." Moncef Ghezal est sur le point de jeter l'éponge, alors même qu'il vient d'obtenir son premier permis de séjour et peut enfin toucher un salaire de 1 260 euros par mois. Pour quelqu'un qui travaille dans les champs fertiles de la Sicile, ce ne doit pas être facile de se dire qu'on n'arrive à rien semer. Aucune graine d'avenir. La Tunisie est toujours devant lui, à l'horizon, de l'autre côté de la mer. Il travaille dans la campagne de Cassibile, à l'extrême sud de l'Italie. Il est ouvrier agricole chez un gros producteur de tomates cultivées en serre. Nous le rencontrons durant sa pause déjeuner. Un sandwich au thon dans un sachet en plastique. Il porte un pantalon militaire et une casquette de la Juventus. "J'ai toujours aimé le foot italien. C'est aussi pour ça que j'étais content de venir ici."
A Hammamet aussi, il était paysan. Il a appris le métier auprès de son père Jilani. Chaque jour, il voyait arriver des camions de France et d'Allemagne, qui repartaient chargés de dattes. En juillet 2005, il s'est caché dans l'un de ces camions, parmi les fruits de son pays. "Je n'ai emporté qu'une bouteille d'eau sucrée. Pendant le voyage, je n'ai pas fait pipi une seule fois." Le camion a débarqué au port de Gênes. Moncef Ghezal est descendu dans une station service dans les environs de Brescia. "Je me souviens très bien de ma première nuit en Italie. Caché dans un champ de maïs, dévoré par les moustiques." Il n'est resté dans le nord que 24 jours. Ensuite, il a travaillé dans les Pouilles pour 3,50 euros de l'heure. Là, il a fait la connaissance de sa fiancée, Elena, une roumaine qui a émigré pour travailler comme aide à domicile. Ensemble, ils ont décidé de partir en Sicile. "Artichauts, courgettes, oranges, pommes de terre, tomates. J'ai cueilli de tout."
Il y a neuf mois, après des années de travail au noir, Moncef Ghezal a décroché son premier contrat régulier. Mais le germe du doute avait déjà entamé sa résolution. "J'ai beaucoup souffert au moment de la mort de mon père. Je n'avais pas de papiers en règle, je n'ai donc pas pu me rendre à son enterrement. Ni non plus au mariage de ma sœur Mnufida." Des photos de sa famille trônent sur la table de nuit. Moncef Ghezal habite un appartement dans le centre d'Ispica, un petit village sur la colline. Il paie 300 euros de loyer par mois. Chaque matin, il part travailler à Cassibile à bord d'une vieille Fiat Punto qu'il partage, tout comme les frais d'essence, avec un ami. Le reste de sa vie italienne, il le raconte ainsi : "Le samedi, je joue dans les buts dans une équipe de maghrébins. Une fois par semaine, je vais manger une pizza avec Elena. A la maison, nous avons un caniche, un chat et sept perroquets." Alors qu'il parle, la parabole diffuse la chaîne nationale tunisienne. "Pendant que j'étais là, exploité et sans papiers, dans mon pays ils ont fait la révolution. La Tunisie s'est améliorée, l'Italie, elle, s'est enfoncée dans la crise." Les écarts se sont réduits. "Mon frère gagne la moitié de ce que je gagne. Mais, lui, il élève deux enfants…" Un sujet qui le travaille sérieusement. "Elena est une femme vraiment très bien, mais elle a 50 ans. Elle me dit que je dois rentrer chez moi et me marier. Car moi j'en ai 31 et je commence à baisser."
En 2011, les demandes d'aide au retour volontaire ont doublé en Italie : 374 émigrés ont obtenu un billet de retour financé par des fonds européens. Ce chiffre, cependant, reste bien en deçà des retours réels, puisque seuls les étrangers détenteurs d'un permis de séjour en règle peuvent en faire la demande. Beaucoup rentrent chez eux écrasés par un sentiment d'échec. Ce ne sera pas le cas de Moncef Ghezal, cueilleur de tomates. En août, il roulera dans les rues d'Hammamet à bord de sa vieille BMW. Il a fait tout ce qu'il a pu. C'est l'Italie qui a perdu.
Niccolò Zancan (La Stampa), traduit de l’italien par Régine Cavallaro
Source : Le Monde
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