Des dizaines d'enfants adoptés à l'étranger ne peuvent être reconnus en Belgique, un effet des ratés de la nouvelle loi sur l'adoption, révèle mardi le journal Le Soir.
Des dizaines d'enfants adoptés régulièrement à l'étranger ne peuvent être reconnus en Belgique ou se retrouvent sans père et mère adoptifs officiels, en raison de la nouvelle loi sur l'adoption, qui depuis septembre 2005 interdit d'adopter un enfant à l'étranger sans suivre, au préalable, des cours de préparation à l'adoption et sans obtenir un jugement déclarant le demandeur apte à assumer le statut de candidat adoptant.
De bonne foi, mais empêchés
"On constate à présent que la loi, très balisée, empêche la reconnaissance d'adoptions légitimes... Des cas qui ne répondent pas aux nouvelles conditions légales, et qui ne peuvent donc être reconnus en Belgique, alors qu'il n'y avait manifestement pas d'abus, pas de volonté de contourner la loi", dénonce aujourd'hui la députée Catherine Fonck (cdH).
Remédier à cela
Exemple: des familles qui accueillent tous les ans des orphelins de Tchernobyl et finiront par obtenir une adoption reconnue en Ukraine ou un couple belge, résidant à l'étranger, qui y adopte un enfant et qui sera confronté à une non-reconnaissance de l'adoption s'il décide de rentrer en Belgique. Catherine Fonck a dès lors déposé une proposition de loi afin de modifier le Code civil pour "régulariser" toutes ces situations d'adoption non abusives. Elle prévoit que ces parents se soumettent à posteriori aux conditions légales.
Près de 2.700 adoptions d'enfants étrangers ont été reconnues ces six dernières années, mais 423 ont été recalées.
19 Juillet 2011
Source : RTL info.be
Si les adultes ne ratent aucune occasion pour revenir au pays, leurs enfants, eux, refusent de plus en plus de passer leurs vacances au Maroc…Suite
Pour la troisième année consécutive, 500 jeunes Marocains du monde participent aux différentes universités d’été du 15 au 25 juillet, dans les différentes cités de royaume…Suite
Ils sont près de 200 millions de travailleurs migrants en Chine. Ces soutiers de la croissance chinoise, sous payés et mal considérés, commencent à se révolter. Une situation qui inquiète le gouvernement qui, jusque-là, a choisi la répression.
Un chercheur chinois a récemment estimé que plus de 180 000 manifestations ont eu lieu l’année dernière en Chine. Soit 493 révoltes par jour ! C’est deux fois plus qu’il y a 5 ans. Un chiffre qui, même rapporté à la taille du pays, défie l’entendement et inquiète forcément les autorités chinoises.
Parmi ces révoltes, une grande partie sont le fait des travailleurs migrants. Ces « mingongs », littéralement ouvriers-paysans, sont les laissés pour compte de la croissance chinoise. Ils sont officiellement 153 millions en Chine. Mais, officieusement, ils seraient en fait quelque 200 millions. Une population flottante qui a longtemps servi de main d’œuvre pas chère pour faire tourner l’usine du monde. Un prolétariat qui commence à se révolter. A Zengcheng, plus connue sous le nom de capitale mondiale du jean, les mingongs se sont violemment opposés début juin à la police locale. Une vendeuse de rue bousculée et c’est l’émeute. Voitures brûlées, bâtiments publics saccagés. Résultats : des milliers de policiers équipés de blindés légers quadrillent cette ville-usine et 19 personnes arrêtées.
Même scénario à Chaozhou, dans une usine de céramique. Ou encore dans une usine de montres près de Canton. Près de Tianjin, un ouvrier en colère a même fait exploser une bombe artisanale blessant deux personnes. Des incidents isolés, mais qui depuis un an se répètent de façon inquiétante et illustrent le ras-le-bol de ce sous-prolétariat chinois.
Des hausses de salaires mais une inflation galopante
« Le détonateur aura été la hausse des prix, note Geoffrey Crothal, directeur de la communication de China Labour Bulletin, une ONG qui suit de près ces mouvements sociaux en Chine. Les hausses de salaires consenties l’an dernier après les premières grèves dans la région du Guangdong et l’affaire Foxconn compensent à peine l’inflation galopante en Chine ». Les prix de l’alimentation sont en forte hausse, +17,6% le mois dernier. Le prix du porc, aliment de base de la cuisine chinoise, atteint son plus haut niveau depuis 3 ans. « Dans ce contexte, les hausses de salaires de 20% ne changent rien. Ces gens souffrent et une étincelle peut mettre le feu aux poudres », explique-t-il.
Sans certificat de résidence, une réminiscence de l’époque maoïste, ces mingongs n’ont pas accès au système de santé, à la sécurité sociale ou à l’éducation gratuite pour leurs enfants. Des certaines villes industrielles du delta de la rivière des perles, ils constituent jusqu’à là moitié de la population. Et la pression monte.
« La structure de la main d’œuvre chinoise est en train de changer, relève le professeur Li Jianmin. Nous avons à faire actuellement à la deuxième génération de travailleurs migrants. Ceux nés dans les années 1980 et 1990. Ils sont mieux éduqués que leurs parents qui, eux, débarquaient tout juste des campagnes et sortaient de la Révolution culturelle. Ces jeunes veulent vivre mieux. Ils sont très sensibles au niveau de salaire et à leurs conditions de travail. Ils ne supportent plus d’être des citoyens de seconde zone ».
"Des intrus"
Un récent rapport du Conseil d’Etat s’inquiète ainsi des conséquences de cette discrimination. « Les ouvriers migrants souffrent de l’actuel système et sont en quelque sorte des intrus dans les villes où ils travaillent. Ils ne bénéficient pas des mêmes droits que les résidents urbains. S’ils ne sont pas correctement assimilés dans les villes et n’ont pas accès aux mêmes droits que les autres, de nombreux conflits sociaux vont éclater ». Le rapport précise que plus de 9 millions de nouveaux migrants rejoindront les villes d’ici 2015 et seulement 9% d’entre eux retourneront vivre dans les campagnes une fois leur contrat terminé. Le coût de leur intégration est énorme : au moins 8000 euros par migrant, ce qui multiplié par 200 millions représenterait un effort quasi impossible pour l’Etat chinois.
« Ces ouvriers continuent de travailler dans des conditions très difficiles, note Geoffrey Crothal. Ils sont corvéables à merci et doivent accepter de nombreuses heures supplémentaires. Bien au delà de ce qui est légalement autorisé. Ils travaillent même la nuit et les week-ends. Nous avons connaissance de nombreux accidents du travail. Nous attendons des multinationales étrangères qu’elles encouragent les négociations collectives entre ouvriers et patrons pour qu’un salaire convenable soit décidé et que les conditions de travail s’améliorent. Le gouvernement devrait également renforcer la législation du travail et punir les patrons voyous. Mais c’est rarement le cas ».
Joelle Brohier, fondatrice du site « RSE et PED » et consultante à Singapour, note cependant « une prise de conscience des autorités sur ces évènements graves, qui constituent pour le gouvernement central chinois un moyen de faire pression sur les entreprises. Le gouvernement a notamment déclaré que le « All China Federation of Trade Unions », le syndicat unique chinois, devait changer ses méthodes parce qu’il ne représentait pas les intérêts des travailleurs » Ainsi à Shenzhen, « les représentants politiques chinois ont proposé une réglementation pour favoriser les négociations collectives, mais les organisations patronales de Hong Kong ont jusqu’à présent appauvri et fait reculer le projet… ». Et de grandes marques ont préféré partir au Vietnam, « où d’ailleurs elles se plaignent également de la hausse des salaires et menacent de partir ! », ajoute Joelle Brohier.
Face aux révoltes, le gouvernement chinois privilégie pour l'heure la manière forte. Le budget de la sécurité publique a augmenté de près de 20% en Chine et d’avantage encore dans cette région du delta de la rivière des perles. Une région en ébullition.
Stéphane Pambrun
19/7/2011
Source : Novethic
Un groupe de 55 jeunes marocains résidant à l'étranger a effectué, lundi, une visite à la Chambre des représentants dans le cadre de la 3-ème session des universités d'été tenue en présence de 500 jeunes, âgés de 18 à 25 ans, venant de différents pays.
Organisée par l'université d'été Rabat-Agdal/l'université citoyenne, cette visite s'effectue dans le cadre de l'atelier "la nouvelle constitution et les défis futurs du Royaume" afin de consolider la culture de solidarité et de participation et construire une identité qui se base sur la diversité culturelle et l'orientation continue vers l'avenir.
Mme Mbarka Bouaida, présidente de la Commission des affaires étrangères à la Chambre des représentants, a présenté lors de cet atelier un exposé sur la nouvelle constitution et les réformes qu'elle préconise dans différents domaines, ainsi que les différents aspects du travail parlementaire et le rôle du parlement et de ses commissions dans la vie politique et publique.
Mme Bouaida a abordé avec ces jeunes marocains venus de plusieurs pays étrangers tels que l'Italie, l'Allemagne, les Etats-Unis, le Canada, l'Algérie, la Palestine, la Belgique, le Bahreïn, la Libye, le Qatar, l'Egypte et la Malaisie, les fondements de la nouvelle constitution, l'approche de son élaboration et la nature du régime politique marocain.
A l'issue de cet atelier qui a été suivi d'une visite dans les locaux de la Chambre des représentants, Mme Bouaida a fait part, à la presse, de sa satisfaction du niveau de maturité des jeunes marocains du monde qui ont montré un intérêt grandissant pour les questions d'actualité politique marocaine en cette période historique.
Elle a affirmé que la qualité des débats engagés lors de cet atelier reflète l'importance de l'intérêt que portent ces jeunes à la dynamique que connaît le Maroc sur la voie de la consécration de la démocratie et des fondements de l'Etat de droits.
Pour leur part, ces jeunes MRE ont salué dans des déclarations à la presse, cette initiative qui leur a permis de connaître de plus prêt l'institution parlementaire et de s'informer de la réforme constitutionnelle qui se veut "un grand pas dans l'histoire démocratique du Maroc".
La 3-ème session des universités d'été qui se tient jusqu'au 25 juillet dans sept universités (Abdelmalek Essaadi-Tétoun, Cadi Ayyad-Marrakech, Ibn Zohr-Agadir, Mohammed 1er-Oujda, Mohammed V-Rabat, Hassan II-Casablanca et Mohammedia) est organisée en partenariat avec le ministère de l'Education nationale et les universités de Tétouan, Rabat Souissi et Rabat Agdal, Settat, Casablanca, Marrakech, Mohamedia, El Jadida, Agadir, Oujda et Kénitra.
19/7/2011
Source : MAP
Trois productions maroco-européennes seront projetées lors de la 2ème édition du festival international du film euro-arabe, qui se tient à Buenos Aires.
Il s'agit des courts-métrages "Camille et Jamila" de la réalisatrice franco-marocaine Souad Amidou et "Boomerang" du Maroco-belge Jaouad Rhalib, et du documentaire "Al Halqa" du réalisateur allemand Thomas Ladenburger.
Ces films seront projetés dans le cadre des cycles "Femmes arabes" et "Narrateurs" de cette manifestation cinématographique, qui se poursuivra jusqu'au 25 juillet.
Au total, 18 films et documentaires sélectionnés de la programmation du Festival du film euro-arabe Amal (Espagne) seront visionnés lors du festival de Buenos Aires. Au programme de cette manifestation figure en outre une table ronde sur la thématique "Femmes arabes".
Dans une déclaration à la MAP, Edgardo Bechara Khory, directeur de l'Association "Creciente Cine Fertil", organisatrice de l'évènement, a souligné que le festival vise, entre autre, à faire connaitre et à rapprocher le public argentin de la culture arabe.
C'est dans cette optique que la capitale argentine accueillera en décembre prochain le festival latino-arabe du film, avec la participation de près de 80 productions arabes et latino-américaines, a-t-il dit.
M. Khory a souligné à cet égard l'importance de ce genre d'initiatives dans le renforcement de la connaissance mutuelle entre les peuples, la promotion du dialogue et le rapprochement entre les différentes cultures.
18/7/2011
Source : MAP
Les révolutions arabes ont déclenché une vague de migration vers l’Europe. À la frontière franco-italienne, le Secours Catholique, Caritas Monaco et Caritas Vintimille viennent en aide aux migrants. De notre envoyée spéciale
Tristesse et désarroi se lisent dans les yeux d’Abderrazak, jeune Tunisien de 25 ans, immigré en Italie. Plusieurs fois, pourtant, son visage doux et juvénile s’éclairera d’un sourire, par politesse pour ses visiteurs. Mais il n’a qu’une idée en tête : prendre le premier train au départ de Vintimille, en Italie, pour gagner la France.
« Les Tunisiens ne sont toujours pas libres, même après la révolte. Il faudra un certain temps pour que la démocratie s’instaure », estime-t-il. En désespoir de cause, le jeune homme a quitté son pays, en quête de liberté et d’un travail. Selon les observateurs tunisiens, la révolution a exacerbé des problèmes déjà existants, dans une conjoncture économique très difficile. Et cette instabilité affecte le tourisme. Sans parler des investisseurs qui n’aiment pas les situations imprévisibles.
Abderrazak a donc quitté sa famille et un emploi qui ne lui permettait pas de vivre, pour tenter sa chance en Europe. Pour 1 500 euros, il a traversé la Méditerranée jusqu’à Lampedusa, île italienne au large des côtes tunisiennes. « Ma mère a vendu tous ses bijoux pour me payer ce voyage », raconte-t-il. Mais ce sacrifice lui pèse. « J’aimerais rentrer en Tunisie, car la vie est dure ici. Mais je refuse de revenir auprès de ma mère les mains vides ! » s’exclame-t-il. Lorsqu’il lui téléphone, il raconte qu’il est hébergé par un ami italien et qu’il a trouvé du travail. « Moi, un musulman, je dois mentir à ma propre mère pour ne pas la peiner ! » se désole-t-il.
Solidarité entre Caritas.
En réalité, comme plus de deux cents migrants tunisiens bloqués à Vintimille dans l’espoir de passer en France, Abderrazak dort où il peut. Souvent sur la plage, dans les jardins publics. Jusqu’au début du mois de juin, il pouvait aussi trouver refuge dans une salle de la gare réservée à cet effet. Ou même, parfois, dans un centre ouvert spécialement par la mairie, qui depuis le 28 mars permettait d’accueillir environ 130 Tunisiens.
Or depuis le 6 juin, à la demande des commerçants de Vintimille soucieux de l’impact négatif d’une telle activité sur l’économie touristique, la préfecture de Ligurie a décidé de fermer le centre et l’accueil dans la gare. Une décision dommageable pour les migrants qui, durant deux mois, avaient eu au moins le sentiment d’être traités à peu près comme des êtres humains.
Tous les soirs à 18 heures, le centre ouvrait ses portes. Les Tunisiens arrivaient du centre-ville dans des cars spécialement affrétés. Une heure plus tard, les migrants attendaient patiemment en file indienne le long du bâtiment. À l’intérieur, trois bénévoles préparaient la distribution d’un repas.
Jacques, un Français de Menton, avait apporté son aide à cinq reprises. Son travail consistait à présenter les vivres fournis par la Protection civile et la Croix-Rouge italienne qui gèrent le centre. Ce bénévole, responsable d’équipe au Secours Catholique, était venu, comme un autre bénévole de l’association et le responsable diocésain de Caritas Monaco, prêter main-forte à Caritas Intemelia, la Caritas de Vintimille. Celle-ci distribuait deux soirs par semaine les repas dans le centre d’accueil. D’autres associations italiennes se chargeaient des autres soirs.
« Le Secours Catholique et Caritas Monaco ont voulu faire un geste de solidarité envers la Caritas italienne », explique Michel Fraisse, délégué du Secours Catholique des Alpes-Maritimes. « Deux bénévoles du Secours Catholique et un bénévole de Caritas Monaco sont donc venus chaque lundi s’occuper de la distribution des repas. Caritas Intemelia prenait en charge le mardi. La plupart des migrants se trouvant à Vintimille pour tenter de rejoindre la France, observe-t-il, il était normal que nous prenions notre part de responsabilité. Malgré cette fermeture, nous restons vigilants quant à l’évolution de la situation et nous nous tenons prêts à agir au cas où… »De fait, début juin, les migrants “dérangeants” ont été transférés vers d’autres régions du nord de l’Italie. Caritas Intemelia s’attend à l’arrivée de nouveaux migrants à Vintimille qui auront toujours pour objectif de rejoindre la France. Pourtant, et malgré le laissez-passer accordé par l’Italie pour circuler dans l’espace Schengen, très peu de Tunisiens parviennent à rester en France. Ainsi Walid, 21 ans, qui en moins de vingt jours a traversé cinq fois la frontière, pour être ramené à chaque fois à la case départ par la police française.
À Nice, ceux qui ont réussi à passer se font discrets. On en retrouve quelques-uns au Tremplin, l’accueil de jour du Secours Catholique. Devant le local, Mehdi, un café à la main, fume une cigarette en attendant que sa lessive se termine. Il n’est pas le seul Tunisien à connaître l’adresse, mais la majorité des bénéficiaires du Tremplin sont surtout originaires d’Afrique, quand ils ne sont pas Français. « Cet accueil est destiné aux jeunes de 18 à 30 ans. Au départ pour des Niçois. Mais depuis quelques années, nous voyons de plus en plus de jeunes étrangers », explique Gérard, bénévole responsable de cet accueil.
Depuis les années 2000, les Alpes-Maritimes connaissent une hausse du nombre des migrants, d’abord venus de Tchétchénie, et plus récemment de la Corne de l’Afrique. « Ils représentent 49,8 % de nos bénéficiaires. Mais il y a toujours eu de nombreux migrants dans le département », nuance Chantal Gueneau, déléguée adjointe du Secours Catholique des Alpes-Maritimes. Au Tremplin, une trentaine de migrants et de jeunes Niçois viennent se doucher ou laver leur linge. Ceux qui le souhaitent peuvent rencontrer des bénévoles dans des bureaux. « C’est l’occasion de prendre de leurs nouvelles, de suivre leur situation, et pour eux, de vider leur sac », observe Gérard.
Français et migrants se succèdent dans le bureau d’Annie et Yvonne, bénévoles. Tickets repas, conseils, orientation vers d’autres organismes compétents… Les deux femmes leur accordent surtout une écoute attentive et de la compassion. « On ne quitte jamais son pays de gaieté de cœur, ni sans raison valable, affirme Annie. Je suis bien placée pour comprendre leur douleur. Étant pied-noir, j’ai moi aussi connu l’exode lorsque la guerre a éclaté en Algérie. » Pour elle, comme pour tous les autres bénévoles, une personne en situation indigne, qu’elle soit française ou étrangère, ne doit jamais être abandonnée.
Clémence Richard
18/07/2011
Source : Secours catholique
Empêcher les Marocains résidant en Espagne de voter aux élections municipales de ce pays serait «une discrimination illégale», a affiné la secrétaire d'Etat espagnole à l'Immigration, Anna Terron…Suite
Les travaux de l'Université d'été au profit des jeunes MRE, organisée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger ont démarré hier à El Jadida. Au total, 500 jeunes MRE participent à ce rendez-vous annuel qui se poursuit jusqu'au 25 juillet…Suite
Une convention relative à la création du « Musée du Rif » signée samedi à AI Hoceima au terme du colloque international « Patrimoine culturel du Rif: quelle muséographie». Cette convention a été signée par le président du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), le secrétaire général du Conseil de la communauté des Marocains de l'étranger, la présidente du conseil municipal d’Al Hoceima et le président de la région Taza-Hoceima-Taounate…Suite
La prochaine saison de plantation de la fraise à Huelva (Extrême sud de l'Espagne) sera entamée sans la participation de travailleurs étrangers engagés sur un contrat au pays d'origine principalement au Maroc. Ce sont les travailleurs locaux qui vont couvrir les besoins en main d'œuvre des agriculteurs espagnols dans cette province andalouse…Suite
La deuxième édition du festival "Taymat" pour la culture amazighe aura lieu, du 21 au 23 juillet courant dans la commune rurale d'Ait Ishak (province de Khénifra), sous le thème "Le développement durable tributaire de l'association des potentialités locales".
Initiée par le conseil communal d'Ait Ishak en coordination avec les associations locales et des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, cette manifestation vise à faire connaitre la région, jeter la lumière sur son histoire séculaire, contribuer au rayonnement de son riche patrimoine culturel et à favoriser une dynamique socio-économique dans la commune.
Pour les organisateurs, ce festival est le fruit d'une approche participative et de concertation entre le conseil communal et les acteurs de la société civile locale qui demeurent mobilisés à ne ménager aucun effort pour assurer le succès de cette manifestation culturelle érigée en un rendez-vous annuel.
Après avoir souligné leur effort pour palier aux lacunes constatées lors de la première édition, le président du conseil communal d'Ait Ishak, M. Lahcen Ait Ichou et d'autres membres du comité d'organisation ont fait part de leur espoir de voir le festival "Taymat" gagner en expérience d'édition en édition, revêtir un caractère national et partant se hisser au rang des grandes manifestations culturelles à l'échelle nationale.
Ils ont, d'autre part, estimé s'attendre, à l'instar de l'édition précédente, à plus de 30.000 visiteurs venus de différentes régions du Royaume, ce qui est de nature à dynamiser l'activité touristique et économique dans la région.
Le programme de cette deuxième édition prévoit des spectacles de fantasia, des soirées artistiques animées par des groupes et des artistes de renommée ainsi que des expositions de produits de l'artisanat local et des oeuvres de peinture.
Au menu figurent également des conférences sur "La langue amazighe et la nouvelle constitution" et "Le rôle de la femme dans le développement", outre un forum de la poésie amazighe auquel seront invités les grands "Imdiazen" (poètes) de la région qui donneront lecture à des extraits de poèmes.
Le programme prévoit en outre une fête de circoncision collective au profit des enfants de la région, qui sera marquée par l'organisation d'un convoi à cheval pour célébrer ce rituel à la manière traditionnelle ainsi que d'autres activités parallèles dans le domaine sportif (football, pétang, athlétisme, tir aux plateaux...).
18/7/2011
Source : MAP
Une exposition photographique axée sur les similitudes entre les différents espaces de la région de l'Andalousie (Sud de l'Espagne) et du nord du Maroc, du photographe espagnol Antonio Perez, est organisée à Malaga jusqu'au 15 août prochain.
Placée sous le signe "Symétries d'un espace", cette exposition, dont le vernissage a eu lieu vendredi, illustre les ressemblances géographiques, culturelles et sociales entre les zones voisines du Maroc et de l'Espagne, à travers une succession d'images représentatives de l'Andalousie et du nord du Maroc.
L'objectif de cette exposition, dont la préparation a duré près de deux années, est de "rapprocher davantage le Maroc de l'Andalousie et l'Andalousie du Royaume", a souligné le photographe espagnol Antonio Perez dans des déclarations rapportées par les médias.
Organisée à Tétouan entre le 15 juin dernier et le 6 juillet, cette exposition est montée à l'initiative du département de la présidence du gouvernement régional Andalou en collaboration avec la direction régionale de la Culture de Tanger-Tétouan.
Elle s'inscrit dans le cadre du projet "plate-forme de coopération Andalousie-Nord du Maroc" (PLACTAM), cofinancé par le Fond européen de développement régional et dont l'objectif principal est la promotion de la coopération et du rapprochement institutionnel et socioéconomique entre les deux parties.
Après Tétouan et Malaga, l'exposition sera montée à Tarifa (Cadix-Sud), du 19 août au 25 septembre.
16/7/2011
Source : MAP
Un grand hommage a été rendu, lors d'une cérémonie à la chambre basse du parlement, à des membres de la communauté musulmane pour leur contribution dans la société britannique et leurs efforts pour une meilleure intégration de leurs co-religieux.
L'événement, auquel ont assisté de nombreux dignitaires et de grandes personnalités du monde des affaires et de la politique, a ainsi récompensé nombre de citoyens britanniques de confession musulmane en reconnaissance de leurs efforts et pour fournir des modèles d'inspiration à tous les musulmans vivant en Grande-Bretagne.
Le British community honours awards, antérieurement nommé British Muslim Honours Awards, est un rendez-vous annuel depuis onze ans. Il rend hommage aux personnalités décorées par SM la Reine Elisabeth II pour leur action en faveur de la communauté musulmane.
Comme son nouveau nom l'indique, pour la première année le British Community Honours Awards a également gratifié des personnalités non-musulmanes œuvrant pour l'amélioration de la position de la communauté musulmane en Grande-Bretagne et pour un plus grand rapprochement entre les religions.
Le Maroc a été dignement représenté par deux membres très actifs au sein de la communauté. Il s'agit en l'occurrence de Mme Souad Talsi et de M. Sydney Assor.
Mme Talsi, présidente d'Al-Hassaniya Moroccan Women Centre, élue dernièrement membre du prestigieux Ordre de l'Empire Britannique (MBE), a été récompensée pour ses services à la communauté marocaine et arabe en Grande-Bretagne.
M. Assor, président fondateur de l'association des Marocains de confession juive résidant en Grande-Bretagne, a été pour sa part la première personnalité juive à être récompensée pour ses multiples efforts pour une société plus tolérante et plus solidaire.
A cette occasion, Mme Talsi s'est dit honorée de cet hommage rendu par l'Etat britannique, formulant le souhait de voir "des initiatives pareilles organisées tous les ans au Maroc pour récompenser des personnalités ayant excellé dans les domaines de l'éducation, de la politique, des affaires, des arts, de la culture et les services sociaux".
Pour sa part, M. Assor a fait part de sa grande satisfaction de cet honorable hommage qui s'est élargi cette année pour inclure des membres d'autres religions œuvrant pour le bien-être des musulmans dans la société britannique.
16/7/2011
Source : MAP
Après un passage à Shanghai (est), la semaine du film marocain en Chine est revenue à Pékin avec la projection, dimanche soir, du film "Pégase" de Mohamed Mouftakir.
Les cinéphiles pékinois se sont déplacés en nombre au prestigieux cinéma Broadway pour apprécier le premier long métrage de Mohamed Mouftakir, qui vient de remporter l'Etalon d'or du Fespaco, le premier prix du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d'Ouagadougou.
"C'est un film intriguant et esquintant qui interpelle l'intelligence du cinéphile et le pousse à plonger dans le monde de la psychologie humaine avec ses complexes et ses secrets", a confié, dans une déclaration à la MAP, Zhang Tianyi, un jeune cinéphile qui semble séduit par la culture marocaine.
"A travers ses paysages, ses costumes et ses sons, ce film nous a ouvert une fenêtre sur le Maroc, et nous a permis de découvrir quelques facettes de sa culture et de sa civilisation", a-t-il souligné.
Il a mis en avant la nécessité de multiplier ce genre d'initiatives et de projeter d'autres films marocains en Chine, afin de découvrir le cinéma marocain, que les Chinois ne connaissent pas assez.
Le film, projeté en version originale sous-titrée en chinois, a bien accroché l'attention des cinéphiles puisque il ouvre une boîte de Pandore: la psychologie humaine.
Le film (104 minutes) plonge le spectateur dans la tête de Rihana (interprétée par Majdouline El Idrissi), une fille internée dans un hôpital psychiatrique à la suite d'un traumatisme aigu.
Dans ce psychodrame complexe et intelligent, l'avenir, le passé et le présent se télescopent dans une confusion soigneusement distillée pour le plus grand bonheur des amoureux du grand écran.
Outre l'Etalon d'or du Fespaco, "Pégase" avait remporté le grand Prix de la 11ème édition du Festival national du film de Tanger (janvier 2010) et le grand Prix Ousmane Sembène du 17ème Festival du cinéma africain de Khouribga (juillet 2010).
Initiée par l'ambassade du Maroc en Chine, l'Administration générale d'Etat chinois de la Radio, du Film et de la Télévision et le Centre cinématographique marocain (CCM), la semaine du film marocain en Chine a pour objectif d'informer le public chinois sur le développement du cinéma marocain, ainsi que sur la richesse et la diversité de la culture du Royaume.
Cette grande fête du cinéma est marquée par la projection de trois autres longs-métrages, à savoir "Elle est diabétique, hypertendue et elle refuse de crever" de Hakim Noury, "Whatever Lola Wants" de Nabil Ayouch et "Casa Negra" de Noureddine Lakhmari.
17/7/2011
Source : MAP
Une Journée interculturelle est organisée le Samedi 16 juillet 2011 dans les locaux de la Fondation Orient Occident au quartier Yaacoub el Mansour à l'initiative du Collectif des Subsahariens au Maroc et l'association Amal Manssour pour le développement et la solidarité…Consulter le programme
Les chiffres sont têtus dit-on. Mais il est un homme encore plus têtu, que les chiffres. C'est Claude Guéant, ministre français de l'Intérieur…Suite
Depuis le 20 janvier 2011, des dispositions spéciales concernant les voitures importées par les Marocains résidant à l’étranger sont appliquées, a-t-on rappelé au parlement, cette semaine…Suite
La gaieté de l'Afrique et du Maghreb dans les banlieues parisiennes jusqu’au 24 août…Suite
A l'âge de 18 ans, il part en France où il travaille comme ouvrier dans la maçonnerie. Aujourd'hui, il intervient dans plusieurs secteurs au Bénin: BTP, agriculture, industrie ... Suite
Innondations en Espagne
Inondations en Espagne : le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des...
Madrid - Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, à travers la cellule de crise centrale, ainsi que les services consulaires marocains...
- Entretien avec avec Naima Huber-Yahi (Vidéo)
- Discours intégral de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l'occasion de la marche verte
- Rakia Laroui devient professeur émérite de k'UQAR
- Rencontre avec Lilya Ennadre à l’occasion de la rétrospective de films documentaires de la réalisatrice marocaine Dalila Ennadre.
- Deuxièmes rencontres de la Maison de la diaspora marocaine sous le thème: «Désir de Maroc vs désir de la diaspora»