mardi 9 juillet 2024 00:21

La Belgique est le pays européen où les écarts de revenus entre immigrés et non-immigrés sont le plus importants et où les immigrés courent le plus grand risque de sombrer dans la pauvreté, rapporte Le Soir sur base d'un rapport de l'office européen de statistiques Eurostat.

Eurostat a examiné le statut socio-économique des immigrés dans les 27 pays de l'UE, à travers divers critères comme l'accès au marché du travail, le niveau de revenus, le risque de pauvreté ou d'exclusion sociale, etc. La situation des immigrés est comparée avec celle de la population non migrante d'accueil.

Il ressort de cette analyse que c'est en Belgique que l'écart est le plus grand, soit 6.000 unités de pouvoir d'achat standardisé (PPS) entre les revenus annuels moyens d'une famille immigrée avec enfants et les rentrées d'un ménage similaire non-immigré. Cet écart est deux fois plus grand qu'en Allemagne ou en Espagne.

Sur base annuelle, un immigré adulte aura touché en moyenne moins de 15.000 PPS en Belgique là où un Belge de souche touche près de 20.000 PPS.

La Belgique se distingue aussi par le risque de pauvreté auquel elle expose les migrants, en particulier les femmes. Par rapport à la population d'accueil, les immigrés courent en Belgique 22% de risque supplémentaire de sombrer dans la pauvreté ou l'exclusion (près de 40% chez les non-Européens), ce qui représente là aussi un record européen.
Eurostat relève enfin que plus de 30% des immigrés de deuxième génération en Belgique ne disposent que d'un faible niveau d'éducation, ce qui se traduit par un faible taux d'accès à l'emploi pour les enfants d'immigrés. Dans ce domaine, seules la Grèce et l'Espagne affichent des pires scores que notre pays.

9 mars 2012

Source : Le Vif.be, avec Belga

Afin de mieux gérer les flux migratoires en provenance d'Afrique subsaharienne, les autorités mauritaniennes renforcent leur coopération avec l'Europe et resserrent les contrôles aux frontières.

La Mauritanie vient d'ouvrir trois nouveaux points de passage dans sa province méridionale de Brakna pour mieux réguler les mouvements transfrontaliers.

Les autorités du pays sont déterminées à contrôler et à réguler l'immigration pour assurer la sécurité et la sûreté dans l'ensemble du pays, a déclaré Mohamed El Hadi Massine, secrétaire général du ministère de l'Intérieur, lors de cette inauguration, le 26 février.

Cette initiative intervient dans le contexte d'une lutte renforcée contre al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), selon le journaliste de Nouadhibou Elvagha Ould Cheibany, spécialisé dans les questions de l'immigration clandestine. "Des groupes armés se déplacent dans la région", a-t-il indiqué.

"Il ne fait aucun doute que l'enlèvement de trois ressortissants espagnols membres d'un convoi humanitaire sur la route reliant Nouakchott à Nouadhibou en novembre 2009 a porté un coup sérieux aux mesures sécuritaires mises en place par la Mauritanie. Les autorités nationales ont donc décidé de mettre en place des points de passage fixes permettant aux étrangers d'entrer dans le pays. La récente inauguration de ces postes frontière s'inscrit dans le cadre de cette nouvelle mesure."

Cette initiative ne porte pas atteinte aux très anciennes traditions mauritaniennes d'hospitalité et d'ouverture, mais est destinée à protéger les citoyens et leurs biens, selon l'agence ANI.

La région de Brakna a connu d'importants flux de migrants en partance pour les rivages de l'Europe via Nouakchott et Nouadhibou.

La frontière a donc été démarquée et sécurisée en coopération avec l'Union européenne et l'Office international des migrations (OIM), en présence du gouverneur de la province de Brakna, Abu Bakr Ould Khouro, et des autorités administratives et sécuritaires provinciales.

Les représentants de l'UE et de l'OIM se sont félicités de la stratégie sécuritaire de la Mauritanie et se sont engagés à soutenir le pays dans ses efforts.

Nicola de Santis, responsable de l'OTAN, a confirmé à Nouakchott que la Mauritanie et l'alliance coopéraient dans les efforts de lutte antiterroriste, contre le crime organisé transfrontalier et contre l'immigration clandestine.

La ville portuaire de Nouadhibou est particulièrement concernée par cette forme de migration. Située à l'ouest du pays, elle est devenue "un lieu d'installation des migrants clandestins après que nombre d'entre eux y furent parvenus, et après que les contrôles eurent été renforcés dans les deux villes marocaines de Ceuta et Melilla", selon le Bureau municipal de l'immigration de Nouadhibou.

Dans son étude 2009-2010, le bureau estimait que quelque 84 500 immigrants clandestins étaient morts par noyade entre 2006 et 2009. Près de 4 000 immigrants venus d'Afrique subsaharienne attendent à Nouadhibou l'occasion d'effectuer la traversée vers l'Europe, en particulier vers l'Espagne, à bord de bateaux. Les femmes représentent près d'un cinquième d'entre eux.

Ces immigrants sont essentiellement motivés par des facteurs économiques, selon cette étude, qui souligne également une forte diminution du nombre d'immigrants parvenus en Europe, passant de 31 678 en 2006 à seulement 184 en octobre 2010.

11.3.2012Raby Ould Idoumou pour Magharebia

Source : Almaghribia

«J’ai souffert pour que mes enfants aient une vie meilleure, une vie digne», c’est avec ces mots que Hajja Aicha, une des doyennes de l’immigration féminine marocaine en Grande-Bretagne a choisi d’entamer son histoire, dans la langue de Shakespeare qu’elle a appris sur le tas, loin des bancs de l’école.
 Le choix de la langue n’est pas fortuit pour cette sexagénaire. Elle veut par là transmettre aux nouvelles générations de femmes marocaines un message de persévérance et de ténacité face aux obstacles de la vie. Hajja Aicha a transporté, aujourd’hui, à travers son laborieux parcours en terre d’accueil des femmes de toutes générations confondues et de plusieurs nationalités, venues célébrer la journée internationale de la femme à l’association Al Hassaniya pour la femme arabe à Londres.
Abandonnée de son mari qu’elle a fait venir en Grande-Bretagne pour l’aider à l’éducation de ses trois enfants, cette icône, qui incarne une image oh combien honorable de la femme marocaine, n’a pas lâché prise.
Enchainant plusieurs besognes par jour, Hajja Aicha n’avait d’objectif que de réunir les moyens nécessaires pour nourrir et bien éduquer sa progéniture, qui est aujourd’hui sa seule fierté ou presque la seule.        
Elle parle en fait hardiment du travail d’interprétariat qu’elle accomplissait pour le compte des services juridiques et hospitaliers de sa municipalité, servant d’intermédiaire à ses concitoyens marocains nouvellement arrivés dans le pays.
Pourtant… Un regret continue à lui tenir à cœur. Hajja Aicha ne sait ni lire ni écrire. Elle aurait aimé saisir l’occasion pour étudier, mais elle avait une autre priorité, ses enfants.
Chaque femme parmi l’assistance a en effet son histoire et son combat propre à elle mais qui les a réunit pour célébrer dans la convivialité une journée qui leur est dédiée.
Répondant, comme à l’accoutumée, au devoir de soutenir la femme dans la joie et dans la tristesse, l’association Al Hassaniya a convié des femmes de communautés diverses pour venir fêter le 8 Mars dans la fierté des réalisations de la femme arabo-musulmane en terre britannique.
 «Nous avons beaucoup de choses dont nous devons être fières. La femme marocaine est une femme très active dans chaque domaine d’action qu’elle entreprend en terre d’accueil», a confié Mme Souad Talsi, présidente de l’association Al Hassaniya.
 Mme Talsi ne cache pas sa fierté du fait qu’une marocaine arrivée il y a quarante ans avec ses parents en Grande-Bretagne ait pu réaliser quelque chose en faveur de sa consœur arabe.  Al Hassaniya est le seul centre à Londres à traiter des problèmes de la femme marocaine et arabe en général, souligne-t-elle.
Et les communautés arabes le lui rendent bien. Algériennes, libanaises, irakiennes et autres sont reconnaissantes à l’association non seulement pour les services et l’aide qu’elle leur apporte mais aussi pour le climat familial qu’elle leur offre.
Projetant son regard loin du ciel londonien, Mme Talsi n’a pu s’empêcher de déplorer le fait qu’une seule femme ait été nommée ministre dans le nouveau gouvernement au Maroc, appelant à une application des dispositions de la nouvelle constitution.
La rencontre a également été une opportunité pour Mme Habiba Zemmouri, vice-consul au Royaume-Uni de rappeler la grande attention que SM le Roi Mohammed VI accorde à la femme.
 Elle a à ce titre rappelé les différents chantiers lancés par le Souverain pour la promotion des droits de la femme, citant dans ce cadre le code de la famille, le quota consacré aux femmes aux élections, les dispositions de la nouvelle constitution et finalement le fonds de solidarité familiale.
En somme, c’est la journée des honneurs pour une femme symbole de tous les sacrifices
8/3/2012, Hanane Berrai
Source : MAP

Diviser pour finir de régner. Dans la droite ligne de la polémique sur la viande halal, Nicolas Sarkozy n’a pas fait dans la dentelle, mardi soir, pour stigmatiser les immigrés et s’attirer l’électorat de Marine Le Pen. Et pour frapper les esprits, rien de tel qu’un chiffre, simple et rond de préférence, même s’il semble extrêmement difficile à atteindre : «Il faut diviser par deux le nombre de personnes que nous accueillons, c’est-à-dire passer de 180 000 à un chiffre autour de 100 000, a lancé le chef de l’Etat sur France 2. Il y a trop d’étrangers sur notre territoire, notre système d’intégration fonctionne de plus en plus mal car nous ne pouvons plus leur trouver un logement, un emploi, une école.» Sur les 180 000 personnes qui constituent cette immigration légale, il est clair que le regroupement familial (80 000 personnes) est la cible principale de Sarkozy.
Dans son interview auFigaro Magazine, le 11 février, le chef de l’Etat avait déjà annoncé un durcissement des conditions de logement et de ressources «pour les titres de séjour obtenus par un mariage avec un Français», qui a concerné l’an dernier environ 50 000 personnes (des regroupements au titre de liens personnels ou familiaux et l’existence d’enfants complètent l’immigration familiale). L’absence dans cet entretien de chiffrage, qui est la vraie nouveauté de mardi soir, conjuguée à l’absence de réaction de François Hollande (lire ci-contre) explique que l’annonce était alors passée relativement inaperçue.
Couples. Le chef de l’Etat a dans le viseur les mariages mixtes, qui ont augmenté de 61% entre 2006 et 2010, pour s’établir à 37 000. A l’avenir, les couples pourraient être soumis aux mêmes conditions de ressources et de logement que les personnes intégrées dans le cadre du regroupement familial. Ainsi depuis la loi Sarkozy de 2006, deux personnes d’une même famille séparées par une frontière peuvent se retrouver si leur revenu atteint le Smic sur l’année précédant la demande, et que la surface du logement qu’ils occupent n’est pas inférieure à 22 m2. Il pourrait désormais en être de même pour les couples. Les conditions de délivrance de visas d’installation aux étrangers mariés à des ressortissants français - les unions célébrées à l’étranger - seront aussi, selon Sarkozy, durcies. «L’argent va séparer les gens : certains pourront permettre à leur conjoint d’obtenir un travail et un logement acceptables, les autres devront choisir de le faire venir clandestinement, ou partir en exil pour vivre leur histoire d’amour…» déplore Pierre Henry, directeur général de France Terre d’asile. Les juristes prédisent un encombrement des tribunaux, car les articles 8 et 12 de la Convention européenne des droits de l’homme protègent le droit au mariage et une vie familiale normale.
Étudiants. Pour baisser l’immigration légale de 100 000 personnes, l’autre principal poste de réduction est constitué par les étudiants étrangers, qui représentent 60 000 des 180 000 immigrés réguliers. L’annonce du chef de l’Etat peut donc laisser imaginer que la circulaire dite Guéant serait réajustée en cas de réélection, ce qui ne manquerait pas de soulever un mouvement dans l’opinion. Samedi, Alain Juppé n’a d’ailleurs pas manqué de critiquer cette circulaire. L’immigration professionnelle, après avoir constitué le cheval de bataille du Président en début de quinquennat, semble en revanche moins le préoccuper, sans doute parce qu’elle ne concerne que 10 000 personnes par an.
«L’immigration est une chance mais elle peut être un problème», a aussi lancé Sarkozy à Bordeaux. Sur France 2, il a surtout mis le deuxième point en avant, annonçant son projet de réduire l’accès des étrangers réguliers à certains droits sociaux. Sarkozy estime que 16 500 étrangers bénéficient du RSA et que 20 000 perçoivent un minimum vieillesse. Et d’annoncer des conditions - dix ans de présence en France et cinq ans de travail - pour continuer à toucher ces prestations. «La thématique de l’assistanat développée ces derniers jours avait commencé à préparer les esprits, et cela renvoie encore et toujours les étrangers à l’image de fraudeurs et de profiteurs», estime Stéphane Maugendre, avocat spécialisé dans le droit des étrangers et membre du Groupe d’information et de soutien des immigrés. Les attaques contre les acquis sociaux des immigrés ne sont pas nouvelles, l’aile droitière de l’UMP réclamant depuis longtemps la suppression de l’Aide médicale d’Etat, accordée aux étrangers en situation irrégulière. Bon prince, Sarkozy a expliqué que «la tradition de la France, c’est de soigner quelle que soit la nationalité». Une annonce qui ne suffira pas à gommer l’impression que, plus que jamais pour le candidat UMP «quand il y en a un [étranger], ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes».
8/3/2012, Fabrice Tassel
Source : Libération

Entretien avec Abderrafie Hamdi qui a représenté le Maroc au séminaire "la fuite des cerveaux: comment faire revenir les jeunes diplômés dans le pays d'origine?", organisé en Moldavie...Suite

Le deuxième-festival de la photographie méditerranéenne accueille le Maroc, du 24 mai au 17 juin, avec des photographes qui, souvent partagés entre deux rives, s'interrogent sur leur identité...Suite

Seulement 70 Marocains résidant marocains en Syrie ont regagné le Maroc par la ligne aérienne Damas-Le Caire- Casablanca de la compagnie Egyptair. D'autres ressortissants, dont le nombre est indéterminé, ont également quitté leur pays…Suite

L'ong française, la Cimade, chargée de la protection du droit des migrants, a appelé jeudi les gouvernements des Etats membres et les institutions de l'Union européenne (UE) à agir pour que l'accès des centres de détention ou de rétention soit ouvert à la société civile et à la presse.
Elle a également appelé les parlementaires et les personnes dont l'accès est assuré à se mobiliser pour encourager l'évolution de la législation nationale et européenne dans ce domaine.
Pour étayer ses revendications, la Cimade, affirme qu'aujourd'hui en Europe, environ 600 000 personnes, y compris des enfants, sont détenues chaque année, le plus souvent sur simple décision administrative.
Cette détention, ou "rétention", peut durer jusqu'à 18 mois, dans l'attente d'une expulsion, au seul motif d'avoir enfreint les lois sur l'entrée et le séjour des étrangers des Etats membres de l'UE, relève cette Ong.
"Ce n'est pas seulement de leur liberté de mouvement que ces personnes sont privées, mais aussi, souvent, de l'accès à des conseils juridiques, à des soins, au droit de vivre avec leur famille", précise-t-elle.
Elle rappelle également que dans la plupart des pays européens, l'accès des journalistes et des membres de la société civile aux lieux d'enfermement des migrants "est extrêmement limité et encadré".
Elle affirme aussi que souvent, il est impossible de rencontrer ou même de parler aux détenus. En général, seuls les parlementaires "disposent d'un droit d'accès", avant d'ajouter que cette opacité est propice "aux dérives et à de multiples violations des droits".
L'accès à l'information est un "droit inaliénable des citoyens européens, défendu par l'ensemble des institutions européennes", fait valoir cette Ong qui cite l'article 11 de la Charte des Droits fondamentaux mentionnant "la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques".
"Même la directive +retour + du 16 décembre 2008, dénoncée par nombre d'organisations notamment pour ce qui concerne la durée de la rétention, prévoit que les organisations et instances nationales, internationales et non gouvernementales compétentes ont la possibilité de visiter les centres de rétention", ajoute-t-elle.

"Parce que, de plus en plus, la politique migratoire de l'UE +s'externalise +, incitant des Etats tiers à installer des camps de détention sur leur propre territoire pour empêcher les migrants de rejoindre l'Europe, l'ouverture et la transparence que nous réclamons pour les lieux d'enfermement doit aussi être la norme dans ces pays non européens", déclare cette Ong.
Source : Agence algérienne APS

Le racisme et la discrimination raciale sont en augmentation en Italie en 2011 par rapport à l'année précédente, ont constaté les enquêteurs de l'Office national italien contre la discrimination raciale (UNAR), dans un rapport présenté jeudi au parlement italien.
Les principales victimes d'actes de discrimination raciale sont les ressortissants des pays d'Europe de l'est et des Balkans ( 25%, contre 23,3% en 2010), des pays d'Afrique du nord ( 16,6% contre 21 % en 2010) et d'Amérique latine (13,8 contre 9,8 % en 2010), selon les enquêteurs.
"La discrimination s'exerce surtout, dans les médias et sur l'Internet, amplifiée par l'anonymat qui caractérise les réseaux sociaux", ont expliqué les enquêteurs.
En 2011, il a été observé une forte croissance d'enquêtes relatives à des actes de discrimination : de 766 enquêtes en 2010, on est passé à 1.000 en 2011, selon le rapport, pour qui le plus grand nombre d'actes de discrimination et de messages racistes a été enregistré dans la région du centre de l'Italie avec 32,3%, suivie de la région Nord-Ouest (27,5%) et le Nord-Est (25,9%).
Les actes de discrimination ont connu une "forte accélération" en milieu de travail, où le pourcentage de plaintes s'est établi à de 19,6%, contre 11, 3% en 2010, a révélé la même source, ajoutant que ces actes ont été en légère diminution dans les services publics , soit 16,7%.
Paradoxalement, "la plupart des personnes qui ont signalé des cas de discrimination sont de nationalité italienne", ont affirmé les enquêteurs, pour qui les hommes comptent parmi la plupart des victimes d'actes racistes.
L'UNAR a rappelé dans ce rapport que "l'Italie a récemment, fait l'objet d'une surveillance par l'ONU", suite aux événements survenus sur le territoire italien liés au racisme, avec une référence particulière à la tuerie de Florence du 13 décembre dernier, qui avait ciblé des immigrés sénégalais.
A cet égard, le rapport a insisté sur "la nécessité d'un saut qualitatif" à travers "l'adoption par le gouvernement d'un plan global visant à prévenir et à combattre le phénomène de la discrimination raciale''.
Des observateurs attribuent la hausse d'actes de discrimination en Italie, à la crise économique qui sévit dans le pays depuis des années, mais cette crise ne justifie pas à elle seule le phénomène puisque certains discours politiques liés à l'immigration et l'insécurité, y sont également, à l'origine.
Source : Agence algérienne APS

De plus en plus de femmes rejoignent les rangs des migrants pour soutenir leurs familles et améliorer leur situation économique, a indiqué l'organisation internationale pour les migrations, dans un communiqué rendu public à l'occasion de la Journée internationale de la femme.
"En tant que migrantes, elles se heurtent à des problèmes spécifiques, en particulier les femmes rurales qui sont cette année au centre des débats", a affirmé l'Organisation onusienne.
Dans ce cadre, elle a ajouté que "malgré l'autonomisation des femmes et une égalité des sexes de plus en plus manifeste, les femmes rurales, qui représentent environ un quart de la population mondiale, sont encore celles qui ont les plus faibles revenus, qui sont les moins instruites et qui disposent d'une influence politique et sociale moindre par rapport aux hommes ruraux ou aux populations urbaines".
A cet égard, l'OIM a appelé la communauté internationale à "promouvoir des processus de migration plus sûrs pour les femmes dans les zones rurales, notamment en matière de prévention de la traite des êtres humains et d'accès des femmes rurales à une bonne information sur les migrations, aux documents d'identité et de voyage ainsi qu'aux services de migration".
Elle a également, préconisé de "favoriser une meilleure réglementation de la migration des travailleuses domestiques et de celles qui s'occupent des enfants et personnes âgées dans les pays d'origine, et promouvoir des mécanismes de protection ainsi que des modalités de recrutement adéquats dans les pays de destination".
L'OIM a appelé en outre, à "fournir une aide humanitaire spécifique aux femmes rurales dans des situations d'urgence, notamment lors de catastrophes naturelles, et promouvoir la pleine participation de celles-ci aux stratégies communautaires d'adaptation au changement climatique et à la dégradation de l'environnement" et à "favoriser l'accès des travailleuses migrantes à des services médicaux et sociaux abordables".
08/03/2012
Source : Agence algérienne APS

Le quotidien "La libre Belgique" a consacré jeudi un spécial "regards de femmes sur l'immigration", en donnant la parole à des Marocaines et des Turques, les deux plus grandes communautés non-européennes présentes en Belgique, et plus particulièrement à Bruxelles.
"Cette immigration lie la Belgique à la Turquie et au Maroc depuis près de 50 ans, puisque c'est en 1964 qu'ont été signés les accords bilatéraux organisant la venue de travailleurs turcs et marocains dans notre pays", indique le journal.
"Pour +retracer+ ce pan de leur histoire, de notre histoire commune au fond, nous avons rencontré quatre générations de femmes d'origines turque et marocaine, de celles qui ont émigré dans les années 60 et 70 à celles qui sont nées ici", écrit la journaliste Stéphanie Bocart.
L'une de ces femmes, une Marocaine de 24 ans, nous a également accueillies tout au long des préparatifs et festivités de son mariage, ajoute-t-elle. Il s'agit de Btissam, qui a décidé de se marier en Belgique, selon les traditions de Tanger, sa ville natale, après avoir célébré l'été dernier ses fiançailles au Maroc.
Sous le titre "Comment être belge et préserver ses racines marocaines", la libre Belgique décrit les rites et le déroulement de la cérémonie de ce "mariage des Mille et une nuits".
Le journal a également dressé le parcours de Fatima, une Marocaine qui avait quitté Meknès à 19 ans, en 1969, pour venir travailler en Belgique, comme domestique. "Une tranche de vie chargée de souvenirs douloureux", écrit le journal.
Installée en Belgique depuis plus de 40 ans, Fatima est aujourd'hui un membre actif de l'Association "Dar el Ward".
Fondée en 1991 par 17 femmes d'origine marocaine, cette association organise des activités spécifiques pour les femmes (natation, ateliers de paroles, ....), avec une attention particulière pour les femmes de la première génération, mais aussi des activités "mixtes" (voyages culturels, camps de vacances,....).
Fatima confie s'être "toujours sentie marocaine" même si la Belgique est un pays qu'elle "aime beaucoup".
Aussi bien les femmes marocaines que turques ont été touchées par cette démarche et cette écoute, et ont accepté de partager, à cÂœur ouvert, leurs récits de vie. Elles se sont livrées, sans langue de bois, sur des thématiques aussi diverses et parfois intimes comme l'éducation des enfants, la discrimination à l'embauche, l'intégration, la ghettoïsation de certains quartiers, souligne le journal.
"Il ne s'agit, ici, ni de verser dans l'angélisme ni d'édulcorer la réalité car l'immigration et l'intégration sont des questions éminemment complexes. Mais il est aussi bon, parfois, de prendre le temps de poser un autre regard sur ces réalités, de dépasser les clichés, les préjugés, les stéréotypes", souligne le quotidien.
"En effet, il n'est presque pas un jour sans que la presse belge ne relaie des faits divers, des questions de société, des informations judiciaires, en relation avec une ou plusieurs personnes (d'origine) immigrée(s), le plus souvent de confession musulmane", relève la même source.
"Faute de temps, de moyens, de volonté parfois, la plupart des médias se bornent le plus souvent aux seuls faits et ne s'attellent que rarement à aborder les thématiques liées à l'immigration sous un angle historique, sociologique, socio-économique, et, surtout, tout simplement humain".
"Derrière le terme froid d'+étrangers+, il y a des centaines de milliers d'hommes et de femmes qui ne font pas l'actualité, mais qui ont un vécu, une histoire, une âme. Or, la peur de l'Autre naît de la méconnaissance, voire de la non-connaissance, de cet Autre", conclut la libre Belgique.
08/03/2012
Source : MAPF

Plusieurs organisations de la société civile marocaine en Espagne célèbrent la Journée internationale de la femme (8 mars) à travers l'organisation de rencontres dans différentes villes du pays.
Ces rencontres ont pour objectif de mettre en valeur le rô le de la femme migrante marocaine dans le pays d'accueil sur les plans économique, social, éducatif et culturel, ainsi que sa grande contribution à la préservation de l'identité marocaine des générations montantes de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.
Dans ce cadre, l'Association de femmes migrantes 8 mars pour la cohabitation et la diversité culturelle, basée à Grenade (Sud de l'Espagne), organise ce jeudi une table ronde sur le thème "la femme migrante : de l'absentéisme au protagonisme".
Cette rencontre, qui aura lieu au siège de la Fondation euro-arabe à Grenade, abordera diverses questions relatives à la femme migrante marocaine. Elle sera une occasion également de rendre publique la liste des bénéficiaires d'un programme pour l'obtention de permis de conduire destiné aux femmes migrantes marocaines, une initiative pionnière en Espagne.
Dans le même contexte, l'Association "Attawasoul Espagne" organise, ce même jour à Estepona (Sud) une rencontre, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, sous le thème "la femme marocaine et les défis d'intégration en Espagne". Cette rencontre sera axée aussi sur la situation de la femme marocaine en Espagne et les progrès qu'elle a réalisé dans les différents domaines.
La ville de Castelldefels (Nord-est de l'Espagne) abritera ce jeudi, dans le même cadre, une rencontre à l'initiative de l'Association Ibn Batouta qui sera marquée par des ateliers auxquels prendront part plusieurs femmes marocaines habitant dans cette ville et sa région.
Une journée d'étude sous le thème "la femme marocaine et les défis d'intégration" sera organisée, vendredi à Barcelone (Nord-est de l'Espagne), à l'initiative de l'Association Voix de la Méditerranée pour l'entente et le dialogue et l'Association Ibn Batouta, en collaboration avec la Fédération des associations cultuelles d'origine marocaine en Catalogne.
Les participants à cette journée évoqueront plusieurs thématiques relatives, entre autres, à l'appui à la femme migrante marocaine, à son ouverture sur son environnement socioculturel et son absence de la scène politique et culturelle en Espagne, ainsi qu'à l'impact de la crise économique sur sa situation.
08/03/2012
Source : MAPF

Les acquis en matière politique et de droits civils et économiques réalisés par la femme marocaine ont été au centre d'une conférence donnée, jeudi à Mexico, à l'occasion de la Journée internationale de la femme.
M. Mustapha El Hor, membre de l'ambassade du Maroc à Mexico, a mis en exergue l'importante évolution décisive et progressive ayant marqué le statut de la femme marocaine au cours des dernières années.
Il a notamment souligné que la nouvelle loi fondamentale a érigé en principe constitutionnel l'égalité entre l'homme et la femme dans tous les domaines et a mis fin définitivement à toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Le diplomate marocain a aussi rappelé à la mise en place d'une autorité pour la parité entre homme et femme, revenant longuement sur les avancées audacieuses apportées par le Code de la famille à la faveur de son dernier amendement en 2004.
M. El Hor s'est, par ailleurs, attardé sur la représentation féminine au parlement et l'amendement de la loi de la nationalité qui permet désormais aux femmes marocaines de transmettre leur nationalité à leurs enfants issus d'un mariage mixte.
En dépit de ces acquis incontestables cumulés le long des dernières années, le combat des organisations de la société civile continue sur d'autres fronts, afin de mettre en Âœuvre les textes adoptés et contribuer au changement des mentalités, a conclu le diplomate marocain.
La conférence sur les acquis de la femme marocaine a été donnée en marge d'une exposition de photographies et de peintures de l'artiste mexicaine, Maria Rosa Olivos.
L'exposition, inaugurée par l'ambassadeur du Maroc au Mexique, M. Abderrahmane Leibek, dans un grand centre culturel au nord de la capitale mexicaine, est composée d'une vingtaine de toiles et de clichés représentant des paysages et des personnages du Maroc ''profond''.
La cérémonie, à laquelle a assisté un public nombreux, a été agrémentée par un concert de musique Raï animé par un jeune marocain résidant à Mexico, Cheb Abdel, et un show de danse orientale.
09/03/2012
Source : MAPF

Les pays de l'UE ne sont pas parvenus jeudi à s'entendre pour améliorer les relations avec la Turquie afin d'aider la Grèce à contrôler la frontière entre les deux pays, point de passage des migrants clandestins, et cet échec exacerbe les tensions entre les Etats.
Nous n'avons pas pris de décisions aujourd'hui, mais nous avons une meilleure image de la situation, a déclaré la commissaire chargée des Affaires intérieures Cécilia Malmström à l'issue d'une réunion avec les ministres de l'Intérieur de l'UE à Bruxelles.
La Grèce est devenue l'illustration des limites de toutes les ambitions de l'UE en matière de lutte contre l'immigration clandestine, de droit d'asile, de relations avec les pays tiers et de gestion de l'Espace Schengen, lorsqu'il s'agit de les mettre en pratique.
La situation en Grèce est encore préoccupante, a admis Mme Malmström. 200 personnes franchissent chaque jour clandestinement la frontière entre la Turquie et la Grèce pour tenter ensuite de gagner les autres pays de l'UE et ce chiffre risque d'augmenter au printemps si aucune mesure n'est prise, souligne une des sources européennes.
Cette frontière est ouverte comme la porte d'une grange, s'est insurgée la ministre autrichienne de l'Intérieur Johanna Mikl-Leitner.
La Turquie peut tarir le flux des clandestins. Elle est devenue le pays de transit des candidats à l'émigration vers l'UE. Des vols à bas prix sont même organisés à partir des pays d'Afrique pour les acheminer en Turquie.
Cette situation est connue de tous les dirigeants européens, mais la volonté politique fait défaut pour donner satisfaction aux demandes de la Turquie. Ankara bloque un accord de réadmission, car les Européens rechignent à octroyer des facilités de visas aux ressortissants turcs, souligne une source européenne.
Ce blocage perdure, ont confirmé des responsables européens à l'issue de la réunion. Plusieurs Etats refusent toujours d'accorder des facilités de visas à Ankara.
Les relations avec la Turquie ne sont pas faciles, a concédé Cécilia Malmström.
La porosité de cette frontière est l'affaire de tous les membres de l'UE, car elle est une des frontières extérieures de l'espace Schengen.
La gestion de cet espace sans passeports, de la Finlande au Portugal et de la France à la Hongrie, va d'ailleurs être reprise en main par les gouvernements.
Des mesures de sauvegarde, comme le rétablissement de contrôles aux frontières nationales des Etats de l'Espace, pourront être prises en cas de pressions migratoires exceptionnelles.
Pour éviter de telles extrémités, des mécanismes d'alerte sont prévus et des actions pourront être exigées des pays à risque pour leur éviter d'être débordés.
Les discussions avec Athènes ont également porté sur le droit d'asile. La Grèce avait été sommée en janvier de mettre en place des conditions d'accueil conformes aux normes européennes pour les demandeurs d'asile et beaucoup reste à faire, a déploré la commissaire.
La situation a été condamnée par la Cour Européenne de Justice et aucun demandeur d'asile entré par la Grèce ne peut être renvoyé dans ce pays. Il faut que la Grèce remplisse ses devoirs, a insisté jeudi le ministre allemand de l'Intérieur Hans-Peter Friedrich.
Cécilia Malmström a annoncé jeudi son intention de se rendre en Grèce incessamment pour aider les autorités grecques.
8/3/2012
Source : Romandie/AFP

La Suisse va recevoir 5 millions de francs de l'UE pour améliorer la sécurité de ses frontières extérieures.
La Suisse va recevoir 4,3 millions d'euros (5,1 millions de francs) de l'UE en 2012 pour deux projets visant à sécuriser les frontières extérieures de l'espace Schengen. Le premier concerne un nouveau système de délivrance des visas et le second porte sur l'envoi d'agents de liaison dans les pays tiers.
L'argent provient du Fonds européen pour les frontières extérieures. La financement a été débloqué suite à l'approbation du programme de la Suisse pour l'année 2012 par la Commission européenne, a indiqué jeudi l'Office fédéral des migrations (ODM) dans un communiqué.
Le Fonds pour les frontières extérieures vise à soutenir les pays qui doivent supporter d'importants coûts pour assurer la protection des frontières extérieures. Il a également pour mission d'accroître l'efficacité des contrôles et de faire obstacle à l'immigration clandestine. Il vise enfin à accélérer l'entrée des personnes autorisées à voyager.
Demandes de visas par Internet
Le nouveau système de délivrance des visas doit remplacer une procédure devenue obsolète, explique l'ODM. L'interface utilisateurs est plus moderne et doit permettre un traitement plus rapide des demandes. Celles-ci pourront en outre à l'avenir être déposées via internet.
Le second projet vise à introduire des attachés suisses dans le réseau d'agents de liaison européens dans les pays tiers. La Suisse envoie des attachés migratoires dans différents lieux d'affectation à l'étranger depuis 1988. Ceux-ci jouent un rôle important en servant d'interlocuteurs aux autorités des pays hôtes pour toutes les questions liées à la migration, assure l'ODM.
7,2 millions de francs en 2013
Par ailleurs, le programme pour l'année 2013 est en cours de préparation. Les subventions allouées par l'Union européenne à la Suisse sont prévues à hauteur de 6 millions d'euros (7,2 millions de francs).
En 2011, la Suisse avait reçu 3,1 millions d'euros (3,8 millions de francs). Les programmes soutenus étaient d'une part l'introduction du système national d'information sur les visas et le raccordement d'appareils de vérification mobiles.
8/3/2012
Source : 20minutes.ch/ats

Les représentants du culte musulman ont dit jeudi vouloir "tourner la page" de la polémique sur la viande halal et de celle suscitée par les propos de François Fillon sur les traditions religieuses "ancestrales", et ont annoncé une réflexion sur la méthode d'abattage rituel.
"Plus on se retire de cette polémique, mieux c'est. Aujourd'hui, nous avons tourné la page et nous avons demandé à tous les hommes politiques de se concentrer et de proposer des solutions pour le bien-être de nos concitoyens", a déclaré à la presse le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui.
Comme les représentants du culte juif la veille, M. Moussaoui, accompagné du recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur, s'est entretenu pendant une heure avec François Fillon, qui avait provoqué l'ire de ces communautés en suggérant aux religions de réfléchir au maintien "de traditions ancestrales qui ne correspondent plus à grand-chose" dans un "pays moderne".
"Nous avons exprimé l'inquiétude des musulmans de France face aux déclarations qui ont eu lieu mais avons souhaité tourner la page et sortir les questions de l'islam de la campagne électorale", a précisé Mohammed Moussaoui.
S'agissant du débat plus large sur la traçabilité de la viande, il a indiqué avoir dit au Premier ministre que les musulmans n'étaient "pas contre le droit du consommateur à être bien informé". "Simplement le débat est ailleurs: quel type d'information devons-nous donner aux consommateurs ? Il ne faudrait pas que cette information soit stigmatisante pour les musulmans", a-t-il expliqué.
"On est pour la transparence, pour la clarté et on est aussi pour le respect des rites des musulmans de France (...) Espérons que nos hommes politiques s'attellent plus aux préoccupations des Français, ça éviterait à tous cette situation", a-t-il jugé.
"Un certain nombre de sujets méritent d'être étudiés, discutés mais dans une période beaucoup plus sereine", a martelé M. Moussaoui.
Tout en assurant que cette décision n'était pas liée à la polémique, Dalil Boubakeur a de son côté annoncé la mise en place "rapidement" d'une "commission théologique" chargée "d'observer si la pensée religieuse de l'islam" permet "un certain nombre d'avancées" sur l'abattage rituel.
"Il y a longtemps que nous travaillons à cette question. Nous sommes responsables en matière du culte musulman en France pour donner à nos fidèles (...) les discussions, les avancées qui ont lieu actuellement à ce propos", a-t-il expliqué.
Si l'abattage rituel "reste un principe de l'islam", le recteur de la Grande Mosquée a mis en avant la question de "la souffrance de l'animal" dans le cadre de cette réflexion.
"Il y a les textes, il y a les traditions, il y a les données théologiques classiques, mais est-ce que les savants de l'islam n'ont pas (émis) un certain nombre de propositions ?", a souligné M. Boubakeur, parlant de souci de "transparence de manière générale".
"Il s'agit de faire connaître les positions des savants musulmans aujourd'hui: qu'est-ce qui se dit à ce propos ?", a-t-il répété.
Sur la composition de cette commission, il a évoqué "tous ceux qui sont demandeurs de participer", sans plus de précision.
08-03-2012
Source : Le Nouvel Observateur

A l'occasion de la journée de la femme, Génériques souhaite aborder la question de l'histoire des femmes immigrées en France et de la manière dont ces dernières sont représentées dans les sources de la seconde moitié du 20e siècle. A cet effet, une étude de leur présence dans les collections d'affiches mises en ligne dans Odysséo et dans les périodiques portugais numérisés, sources essentiellement issues d'archives militantes, a donc été entreprise…Suite

Trois femmes racontent leur parcours depuis leur tendre enfance. Alexandra Imperiale à Montréal, avec ses origines hongroise et italienne est de confession juive. Françoise Tremblay, originaire du Saguenay, vit dans un milieu attaché à des valeurs chrétiennes. Rachida M'Faddel a vécu en France et au Maroc dans une famille musulmane…Suite

Le droit de vote des étrangers aux élections locales, porte ouverte au communautarisme: l'idée fait bondir au Conseil des résidents étrangers de Strasbourg, où ceux qui ne veulent plus être des "citoyens de seconde zone" s'impliquent dans la vie municipale.
"En trois ans, au sein du Conseil, il n'a pas été question une seule fois de viande halal dans les cantines ou d'horaires de piscine réservés aux femmes", s'agace Farid Slimani, un Algérien de 29 ans, porte-parole de cette instance créée en 2009 par la municipalité de gauche.
Pour ce docteur en pharmacie, fraîchement diplômé à Strasbourg où il vit depuis 2005, le "risque communautaire" brandi jeudi par Nicolas Sarkozy est infondé. "Il y a un risque que cette communauté étrangère voudra faire entendre des revendications communautaires", a expliqué le président-candidat sur RMC/BFMTV.
"Au Conseil des résidents étrangers (CRE), il y a des gens qui viennent du monde entier et pas seulement des musulmans, et nous débattons de questions d'intérêt commun, de lutte contre les discriminations, d'accès au logement, c'est tout le contraire du communautarisme", explique à l'AFP M. Slimani.
Le CRE de Strasbourg réunit 40 résidents étrangers hors Union européenne et une soixantaine d'associations. En attendant un éventuel droit de vote, son objectif est de promouvoir une "citoyenneté de résidence" en donnant la possibilité de participer à la vie municipale.
La capitale alsacienne fait figure de pionnière: son maire, Roland Ries (PS), est à l'initiative du réseau des CRE existant dans une douzaine de villes (le Cofracir) et d'un appel des maires pour le droit de vote des résidents étrangers en France, lancé en 2010.
"Cet appel est une grande fierté, c'est un projet dont nous lui avions parlé et qu'il a repris", se félicite Patricia Garcia de Poillerat, membre mexicaine du CRE, qui selon elle "redonne une dignité à ceux qui sont parfois considérés comme des citoyens de seconde zone".
"Avec nos origines, nous sommes les porte-paroles de gens qui n'ont pas l'habitude de parler, ça permet d'avoir une vision plus claire de certains problèmes qui concernent tout le monde", plaide cette femme de 59 ans arrivée à Strasbourg il y a près de 30 ans, très impliquée dans la vie associative.
Depuis 2009, le CRE a pu donner son avis sur plusieurs dossiers municipaux et faire des propositions notamment sur la diversité culturelle ou l'accès au logement.
"Nous avons par exemple obtenu d'avoir un représentant au Conseil d'administration du bailleur social de la ville", souligne Serge Moundounga, un Gabonais de 34 ans installé depuis 2008 à Strasbourg.
"On montre ici que les résidents étrangers s'impliquent dans la vie locale: au nom de quoi ne peuvent-ils pas voter, alors que c'est un outil d'intégration?, s'interroge-t-il. L'argument de la nationalité ne tient pas puisque ceux qui viennent d'un pays de l'UE ont ce droit".
Au sein du conseil, il a pu y avoir "des tentatives de propositions communautaristes par certaines associations", reconnaît Anne-Pernelle Richardot (PS), adjointe en charge de la citoyenneté. "Mais le mélange, l'échange et le dialogue politique ont permis de les écarter", estime-telle.
"Dire à un étranger qu'il n'a pas le droit de participer à la vie municipale, c'est le pousser à se replier sur sa communauté", plaide-t-elle, alors que Nicolas Sarkozy a estimé jeudi que le PS "ayant perdu le vote populaire" voulait "récupérer le vote communautaire" en promettant le droit de vote des étrangers aux élections locales.
8/3/2012,  Cédric SIMON
Source : AFP

Dans cet article, nous chercherons à montrer comment les représentations politiques en circulation lors des élections présidentielles françaises de 2002, dès lors qu’il s’agit d’identités sécuritaires liées à l’immigration, ont été médiatisées par les discours des journalistes. Les représentations politiques sont signifiantes en contexte et selon les orientations idéologiques du journaliste citant. Le journaliste donne son sens à ce qu’il représente comme autre dans son discours, pouvant avoir lui-même en référence une idéologie constitutive des manières de penser le monde, dans notre hypothèse l’idéologie du parti d’extrême droite le Front national. Dans le discours de la presse, les mots peuvent ainsi signifier différemment de ce qu’ils laissent tout d’abord entendre….Suite

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