mardi 9 juillet 2024 00:19

Une nouvelle académie exclusivement dédiée à la formation footballistique vient de voir le jour, à Agadir, dans le sud-ouest du Maroc. Il s’agit de la JMG Académie, d’ores et déjà, présente dans neuf autres pays. Derrière cette initiative, Abdellah Lemsagam, un Marocain résidant au Qatar, passionné de football.
Abdellah Lemsagam, un Marocain résidant au Qatar, est porteur d’un projet pour le moins ambitieux. Cet agent de joueur, très réputé dans son pays d’accueil, vient en effet d’ouvrir la JMG Académie au Maroc, et plus précisément dans la ville d’Agadir, dans le sud-ouest du Maroc, d’où il est originaire.
L’annonce a été faite mardi 6 mars, lors d’une conférence de presse organisée à Casablanca, en présence de Jean-Marc Guillou, ancien footballeur et entraineur français, et fondateur de la société JMG Football. Mustapha Hadji, ancien footballeur marocain, et Youssef Salimi, ancien footballeur franco-algérien, étaient également présents. L’académie d’Abdellah Lemsagam sera la 10e du groupe JMG à voir le jour. JMG Football compte, en effet, des centres de formation en Côte d'Ivoire, au Madagascar, au Mali, au Ghana, en Algérie, en Egypte, en Belgique, en Thaïlande et au Vietnam.
« Servir mon pays »
Le projet en question est entièrement financé par Abdellah Lemsagam. « Cela faisait un moment que je voulais ouvrir une école de football au Maroc. J’en ai parlé, par la suite à Jean-Marc Guillou, que je connaissais depuis près de quatre ans. Puis, j’ai visité les différents centres de formations de la JMG en Algérie, en Belgique et au Ghana. J’ai su alors que le Maroc avait également besoin de ce genre de projet », nous confie Abdellah Lemsagam, contacté ce lundi 12 mars par nos soins. A titre d’exemple, « 80% de la sélection nationale ivoirienne qui vient de disputer la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2012, est issue de la JMG Académie », a-t-il indiqué. Yaya Touré, l’Ivoirien évoluant actuellement au Manchester City ou encore son compatriote Gervinho, sociétaire de l’Arsenal, sont en effet passés par la JMG d’Abidjan.
« Mon principal objectif avec ce projet, est de servir mon pays d’origine. Et puis, je voulais aussi mettre au point un projet qui pourrait profiter à beaucoup de monde et qui permettrait d’améliorer le niveau du football au Maroc », a-t-il ajouté. « Les élèves qui auront été sélectionnés ne paieront pas de frais de scolarité bien évidement. On se chargera de tout », précise-t-il.
Abdelilah Benkirane soutient le projet
Si ce projet a pu voir le jour, c’est aussi grâce à l’association Cap Sud MRE qui a apporté son soutien et son expérience à M.Lemsagam. « Nous avons soutenu le projet tout d’abord, parce que Abdellah Lemsagam est un Marocain résidant à l’étranger qui, de plus, est originaire de la ville d’Agadir », nous explique Salem Fkire, président de Cap Sud MRE. « Nous voulions faire profiter de notre tissu relationnel aux MRE qui désirent investir au Maroc. Notre but était de démontrer aux MRE, qui sont parfois sceptiques ou réticents à cette idée, qu’il ne fautpas avoir peur d’investir au royaume », nous confie-t-il.
Avec l’aide de Cap Sud MRE, Abdellah Lemsagam a pu rencontrer le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, qui a donné son accord au projet. Des entretiens avec le président de la Fédération royale marocaine de football Ali Fassi Fihri et avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Ouzzine ont également eu lieu. « Les choses se sont rapidement faites par la suite », ajoute Salem Fkire.
L’académie devra accueillir cette année 12 à 14 enfants, âgés de 11 à 13 ans. Ces derniers seront sélectionnés à l’issue d’un casting national, qui sera organisé dans les prochains jours, dans les principales villes du royaume. La phase finale du processus de recrutement est prévue pour le mois de juin 2012. La première promotion de la JMG Académie Maroc devra, ainsi, débuter sa formation en juillet 2012. La formation en question durera entre 6 et 9 ans.
12/3/2012, Ghita Ismaili
Source : Yabiladi

Entre 700 et 900 Marocains, sur une communauté de moins de 1200 personnes, ont quitté la Syrie depuis le déclenchement des révoltes dans ce pays en mars 2011, a affirmé ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Youssef Amrani.
"La communauté marocaine en Syrie ne dépasse pas les 1200 personnes, et depuis le début des premières émeutes à Homs, le transfert de la communauté marocaine résidente en Syrie est assuré par notre ambassade", a indiqué le ministre, dans un entretien publié lundi par le journal électronique +Infomédiaire+.
Il a assuré qu'une cellule conjointe entre les ministères des AE et des MRE suit quotidiennement l'évolution de la situation des Marocains de Syrie, relevant qu'un budget alloué aux frais de rapatriement a été mis à la disposition des compatriotes souhaitant revenir au Maroc.
"Notre ambassade à Damas, qui au passage fait un travail remarquable dans des conditions souvent difficiles, est mobilisée pour assister chaque ressortissant marocain qui manifestera le souhait de bénéficier de cette mesure", a-t-il souligné.
M. Amrani a mis en avant les efforts déployés en vue de maintenir et renforcer les liens avec la communauté marocaine installée à l'étranger, notamment à travers les nombreuses missions diplomatiques et consulaires à travers le monde.
Il a cité à cet effet l'adoption du nouvel organigramme du ministère des AE qui a permis de renforcer le pô le chargé des questions consulaires et sociales afin de garantir une meilleure protection des MRE, de leur offrir des prestations de qualité et de mener les actions nécessaires auprès des pays d'accueil.
12/3/2012
Source : MAP

"DABA Maroc", une saison culturelle qui sera organisée en Belgique du 9 octobre au 31 janvier 2013, va mettre à l'honneur la richesse de la création artistique contemporaine marocaine, et vise à développer les échanges entre artistes.
Le programme de cette grande manifestation a été dévoilé lundi à Bruxelles, lors d'une conférence de presse, en présence de la ministre de la culture de la fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan, de l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, Samir Addahre, et du Directeur général de la Bibliothèque nationale du Maroc, Driss Khrouz, coordinateur du projet.
Initié par la Fédération de la Wallonie-Bruxelles, en collaboration avec plusieurs partenaires et départements ministériels marocains, cet évènement s'inscrit dans le cadre de la coopération entre la Wallonie-Bruxelles et le Maroc, et plus particulièrement dans le cadre du programme "Dialogues et modernités".
Cette manifestation a pour objectif de mettre en lumière la modernité culturelle et artistique du Maroc, en étant attentif à ce qui s'affirme et émerge aujourd'hui, et en privilégiant les pratiques "indépendantes et citoyennes" ainsi que la création artistique et intellectuelle des Belges issus de l'émigration marocaine.
L'approche est pluridisciplinaire avec plus de 60 propositions artistiques et 150 artistes. L'attention est portée sur des disciplines classiques, telles que la littérature, la musique ou le cinéma, tout en privilégiant les initiatives nouvelles et récentes, notamment la danse contemporaine.
Cet évènement de "grande envergure" est le "projet phare" du programme triennal 2012-2014 entre la Wallonie-Bruxelles et le Maroc, affirmé Fadila Laanan, se félicitant du niveau de la coopération entre la Belgique et le Maroc.
Même si ce projet a été préparé depuis longtemps, "DABA Maroc" est une appellation qui tombe à point nommé, dans le sillage des changements et de la dynamique que connait le pays, a-t-elle indiqué, se félicitant notamment de "la vitalité artistique" et du "foisonnement culturel" que connait le Maroc sous le règne de SM le Roi Mohammed VI.
Pour M. Samir Addahre, le choix du Maroc témoigne de l'amitié forte entre les Royaumes du Maroc et de Belgique.
Cet évènement va refléter un Maroc pluriel, dans sa diversité et sa richesse, a-t-il dit, mettant en relief le contexte dans lequel se tient cette manifestation, notamment les réformes entreprises par le Royaume, ainsi que le sincère engagement du peuple marocain et de sa jeunesse dans ce processus de démocratisation et de modernisation.
Driss Khrouz a, pour sa part, souligné le caractère "sérieux","culturel" et "politique" de ce projet.
La culture est un vecteur essentiel, a-t-il dit, ajoutant que le Maroc possède une "culture vivante" et "porteuse d'espoir", dans tous les domaines, aussi bien le théâtre, l'écriture, la danse, la lecture, la musique.
Pour M. Khrouz, "DABA Maroc" est une "vitrine" pour les citoyens de la Wallonie-Bruxelles et aussi pour les Marocains de Belgique, car "malgré les efforts de part et d'autre, il y a encore des tabous et des préjugés qu'il faut briser".
"Nous sommes une société arabe, musulmane, juive, amazighe, porteuse d'une culture multiple et riche, et c'est cette diversité qui sera déclinée", a-t-il ajouté.
Plusieurs jeunes créateurs et artistes émergents marocains, mais aussi d'autres artistes, poètes, écrivains et musiciens de renom et qui sont des figures emblématiques de la scène culturelle marocaine, sont invités à se produire au cours de cette saison, dans de multiples lieux de Bruxelles, de Wallonie, et aussi en Flandre.
12/03/2012
Source : MAPF

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz et la patronne du Parti socialiste français, Martine Aubry, ont plaidé lundi pour la promotion d'un migration circulaire pour mettre les compétences marocaines vivant en France au service de leur pays d'origine
Lors d'une entrevue à Rabat, les deux parties ont insisté sur le besoin de "mobiliser les compétences marocaines vivant en France afin qu'elles puissent contribuer au processus du développement sectoriel au Maroc dans le cadre de la migration circulaire"
L'accent a été mis sur les diverses questions liées à l'immigration et les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans ce domaine, à travers notamment l'enseignement de la langue arabe dans les établissements scolaires français.
Elles ont suggéré, dans ce sens, de faire en sorte que les retraités marocains établis en France avec "des pensions de retraites dérisoires puissent rester plus de temps au Maroc tout en continuant à en bénéficier".
Mme Aubry a souligné l'intérêt de mettre en place un programme "Erasmus" entre pays francophones pour permettre la mobilité d'études entre établissements d'enseignement supérieur, renforcer l'interculturalité et favoriser le rapprochement entre les jeunes des deux rives de la Méditerranée en général, et entre Marocains et Français en particulier. 12/03/2012
Source : MAPF

Un débat organisé par la revue Hommes & Migrations, en partenariat avec la Maison des Métallos.
Quelles sont les paroles qui stigmatisent l'immigration ? Comment le discours sur l'immigration en France véhicule des idées reçues et des préjugés ? Sont-ils à l'origine des discriminations multiples qui ciblent certaines populations immigrées dans la société française ?
Les intervenants proposent ici une séance de décorticage - déconstruction du lexique et des formules dont un des effets est de nous détourner des réalités vécues par les populations immigrées en France.
Débat animé par Marie Poinsot, rédactrice en chef de la revue Hommes & Migrations avec les deux auteurs du Dictionnaire des mots de l'immigration (2009)…Suite

Adoma continue de contester les plaintes des résidents des foyers, l’Association des travailleurs immigrés de France (ATMF) en soutien aux Chibanis, a décidé de porter plainte contre la société gestionnaire. Les dénonciations d'exactions se poursuivent, les résidents subissent un sabotage de réunions, mais Adomaaffirme ne rien savoir.
A Gennevilliers, le combat continue, l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) a pris les choses en main. Suite à la réponse d’Adoma à un article dénonciateur de ses exactions, publié par Regards.fr, l’ATMF a décidé de déposer plainte, ce lundi 12 mars pour diffamation contre tous ceux qui tentent de salir par les poisons de la rumeur les délégués qui font tout pour reconstruire et réhabiliter le droit, la dignité, l’honneur à l’histoire et à la lutte de l’immigration et de tous les sans-droits. Annonce faite à Yabiladi par Mohamed Ouachekradi, premier président de l’ATMF en 1982 et responsable de la coordination des résidents des foyers Adoma à Gennevilliers. « L’ATMF va se constituer en partie civile pour soutenir les poursuites en justice y compris pénales contre Adoma et ses éventuels responsables », a-t-il déclaré. Déjà, la coordination des résidents des foyers a récemment publié un appel au boycott des élections des conseils de concertation dans les foyers Adoma, dénonçant les conditions de vie précaires et noséabondes dans lesquels vivent les vieux travailleurs immigrés.
Dans une lettre signée par le président de l’ATMF, Driss Elkherchi, l’association a fait appel aux services d’un grand homme des tribunaux, connus pour ses succès dans les cas internationaux de violation des droits de l’homme. Il s’agit de Maitre Henry Leclerc, qui a d’ailleurs répondu favorablement à la demande de l’association. M.Ouachekradi affirme connaitre personnellement, avec d’autres membres de l’ATMF de Gennevilliers et d'Asnières, l’histoire des foyers et leur lutte depuis le début des années 70. Tous s’engagent à témoigner devant les tribunaux sur la vérité des rapports sociaux et humains à chaque fois qu’un résident ou un membre de la coordination ou des comités de résidents est mis en cause, diffamé ou sali par « les rumeurs empoisonnées que fait circuler depuis le 8 mars la direction nationale d’Adoma, relayer par tous ses responsables et par leurs apprentis mercenaires »
Sabotage de réunion ?
La coordination des résidents et l’ATMF ont organisé une rencontre-débat dimanche 11 mars au foyer 55 rue des Bas à laquelle ont pris part plusieurs associations et délégués représentant les foyers nanterrois. Seul hic, la salle de réunion n’a pas été mise à disposition. Après plusieurs recours sans succès à la direction d’Adoma, la rencontre a eu lieu dans le hall d’entrée du foyer. « Nous avons appelé le directeur des résidents départemental, M. Bouhouda pour qu’il fasse ouvrir la salle. Nous lui avons laissé un message, mais il n’a pas répondu comme il en a l’habitude depuis 10 ans. Nous avons également appelé la direction régionale Martine Flamand, mais sans succès ainsi que la direction nationale d’Adoma, précise M.Ouachekradi. Pourtant tous les niveaux hiérarchiques ont été informés de la tenue de cette rencontre ».
La coordination a déclaré avoir choisi ce foyer pour la tenue de sa réunion parce que son gérant est « le plus corrompu » des foyers Adoma. Selon M.Ouachekradi, il utiliserait la salle de réunion pour son commerce. Des camionnettes feraient des navettes entre le Maroc et la France sous son initiative et les marchandises seraient stockées dans cette salle de réunion. « Il avait peur qu’on ne découvre cela. On a contacté un huissier pour qu’il fasse un constat », déclare M.Ouachekradi. En outre, le gérant serait le meneur d’un business souterrain très lucratif. « Il se permet de rentrer dans les chambres quand il veut, comme il veut, puisqu’en tant que gérant, il détient les doubles des clés. Il fait des trafics dans les chambres, c’est en fait des sous-locations. Comme il passe le temps à terroriser les gens, les résidents se déplacent parfois pendant deux à trois mois et il en profite pour faire son trafic. On a le cas d’un retraité qui s’en va pour quelques mois. Une fois parti, le gérant qui a une liste de demande de chambres de sans-papiers (les informations lui parviennent par des rabatteurs de son réseau), il y met trois à quatre personnes. Ce qui lui rapporte plus de 1200 euros par mois pour une seule chambre. Il fait ça dans son foyer et dans tous les autres foyers dans lesquels il a organisé sa petite mafia.» ajoute M.Ouachekradi.
Pour l’ATMF et la coordination des résidents des foyers, « l’inspirateur, le planificateur et le ‘couvreur’, avec la complicité zélée de certaines associations locales dont quatre individus de l’ATMF de Gennevilliers, n’est autre que M. Abdou Ndiaye qui mènerait son réseau de trafic pour le compte de Sonacotra-Adoma. « Nous le connaissons depuis 15 ans. Il a commencé gérant de foyer, puis DAG, actuellement il est médiateur au siège national d’Adoma. Il a ainsi monté en grade parce que sa toile d’araignée corruptrice a bien fonctionné avec ses acolytes internes et externes », déclare M.Ouachekradi. L'association prévoit de sanctionner les quatres membres de l'ATMF de Gennevilliers qui ont, selon elle, « tourner leur veste » en se raliant à l'adversaire.
Adoma n’était pas informé
Le responsable Communication d’Adoma, Mathieu Rouault, affirme à Yabiladi qu’il n’était pas au courant qu’une telle rencontre était organisée. En considérant que les gérants des foyers ne travaillent pas le dimanche, « ça ne me choque pas, a-t-il déclaré. Je comprends que le gérant n’était pas présent. Si les gens veulent faire des réunions, ça se fait pendant les heures de présence des gérants ». Selon M.Rouault, il apparait clairement que la coordination des résidents n’a pas raison de se plaindre de cet incident. Yabiladi n’a pas pu discuter directement avec le gérant du foyer en question parce que, comme l’a souligné M.Rouault, « les gérants des foyers n’ont pas le droit de s’adresser aux médias ».
Concernant le trafic et la corruption des agents d’Adoma, M.Rouault considère qu’il ne « faut pas accuser les gens sans preuve ». Il compte se renseigner pour nous informer de ce qu’il en est réellement.
12/3/2012, Ristel Edimo
Source : Yabiladi

Ce texte ratifié en 1985 permet aux ressortissants des Etats signataires de circuler librement. Paris et Rome veulent qu'il puisse être suspendu en cas de flux migratoire inattendu.
Depuis quand existe Schengen?
L'accord de Schengen, du nom de la ville luxembourgeoise où il a été ratifié, a été signé le 14 juin 1985 à l'initiative de l'Allemagne, de la Belgique, de la France, du Luxembourg et des Pays-Bas. Face à l'absence de consensus au sein des dix membres d'alors de l'Union européenne, ces cinq pays veulent concrétiser l'objectif de libre circulation des personnes, énoncé dans le traité de Rome de 1957. Schengen n'est entré en vigueur qu'en 1995. Depuis 1999, il est intégré dans le cadre institutionnel et juridique de l'Union européenne.
Que prévoit Schengen?
Il supprime les contrôles aux frontières intérieures de l'Union européenne et garantit la libre circulation pour tous les ressortissants des États signataires. Ils peuvent voyager sans avoir à montrer leur passeport, munis d'une simple carte d'identité.
Les contrôles demeurent aux frontières extérieures des pays de l'espace Schengen. Tous les pays signataires doivent s'engager à en assurer la surveillance. Pour les aider, ils disposent du système d'information de Schengen (SIS). Cette base de données, accessible aux polices et aux consulats, recense la liste des personnes portées disparues et indésirables et des objets et des voitures volés. La police d'un Etat peut passer la frontière en cas de poursuite avec un criminel. La coopération anti-drogue est facilitée. Dans les aéroports, les passagers européens et voyageant à l'intérieur de l'espace Schengen sont séparés des autres voyageurs.
Schengen instaure aussi des règles communes en matière d'asile et une liste unique de pays non membres de l'UE dont les ressortissants doivent acquérir un visa, coûtant 60 euros, pour pénétrer dans l'espace Schengen. Une liste noire de personnes interdites de visas existe. Les autres Etats de l'UE doivent s'y conformer par solidarité à moins de justifier de «de raisons humanitaires» ou «d'obligations internationales».
Comment a évolué l'espace Schengen?
Vingt-six pays en sont membres aujourd'hui: vingt-deux issus de l'UE et quatre pays tiers - l'Islande, la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein-.
Chypre, l'Irlande et le Royaume-Uni n'ont pas adhéré à Schengen et maintiennent les contrôles à leurs frontières. Depuis les années 2000, Dublin et Londres participent cependant au SIS.
Les États candidats à Schengen doivent obtenir l'autorisation des 26 membres de l'espace. Ils doivent avoir rempli des critères de contrôles dans les aéroports, de collecte de données, de coopération policière, de procédures de délivrance des visas etc. La Bulgarie et la Roumanie ont été recalées en 2011, en raison de l'opposition des Pays-Bas, insatisfaits des progrès réalisés en matière de surveillance des frontières extérieures et de lutte anti-corruption. Le précédent grec a échaudé les esprits. Entré dans Schengen en 1992, Athènes ne parvient pas à contrôler sa frontière avec la Turquie.
Dans quelles circonstances un pays peut-il rétablir les contrôles à sa frontière?
L'article 2.2 autorise un pays à le faire temporairement pour des motifs de «sécurité nationale». La décision a été prise en France lors des célébrations des 60 ans du débarquement ou après les attentats de Londres en 2005. En avril 2011, Paris a fermé ses frontières aux trains italiens qui transportaient des centaines de réfugiés tunisiens. En mai 2011, le Danemark sous l'influence de l'extrême droite a rétabli des contrôles douaniers «pour lutter contre la criminalité» à ses frontières suédoises et allemandes. Mécontente, la Commission a placé Copenhague sous surveillance.
Jusqu'à présent, les Etats peuvent agir de leur propre chef. La France et de l'Italie font actuellement pression pour élargir les clauses de rétablissement des contrôles en cas d'un afflux inattendu d'immigrants faisant peser un risque à la sécurité nationale, ou lorsqu'un Etat est jugé défaillant dans la surveillance de ses frontières. En échange, la Commission européenne souhaiterait que les Etats sollicitent son autorisation mais plusieurs pays sont opposés à un tel droit de regard.
13/3/2012, Constance Jame
Source : Le Figaro

Six associations réclament son annulation devant la Cour constitutionnelle.
Discriminatoire, la loi qui durcit les conditions du regroupement familial en Belgique ? Attentatoire au droit fondamental pour tous de vivre en famille ? Six associations actives dans la défense des droits
des étrangers (*) en sont persuadées : elles viennent en effet d’introduire, devant la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction belge, un recours en annulation de la loi entrée en vigueur en septembre 2011 et qui fixe des conditions nettement plus strictes pour le regroupement familial.
C’est particulièrement le cas pour les citoyens belges, désormais traités sur le même pied que les non-européens.
Plus question pour eux de se faire rejoindre par leurs ascendants (les parents) : en ce qui les concerne, le  regroupement familial est limité aux conjoints (ou cohabitants) et aux enfants mineurs. En revanche, les Européens non Belges vivant en Belgique ont toujours l’occasion de faire venir leurs parents. Autre modification : des revenus équivalents à 120 % du revenu d’intégration (1 184,50 euros par mois) ainsi qu’ "un logement suffisant" sont exigés pour se faire rejoindre par un conjoint – les conditions de revenus ne sont pas d’application pour les enfants mineurs. Voilà qui introduit une discrimination entre les différents citoyens européens, dénoncent les six associations représentées par Me Pierre Robert. "Un Belge a donc davantage de difficultés à vivre en famille qu’un autre citoyen européen."
Pourquoi cette bizarrerie ? En réalité, le nouveau dispositif cible, sans l’avouer, les citoyens belges d’origine marocaine et turque, deux communautés largement présentes en Belgique. Les travaux parlementaires y font clairement référence, ajoute Me Robert : "La loi semble dès lors être discriminatoire sur ce point également."
On peut encore voir dans l’introduction d’un minimum de ressources dans les conditions nécessaires au regroupement "une forme de discrimination sur base de la fortune" . Bref, de telles dispositions,
couplées à une interprétation très stricte de la loi par l’Office des étrangers, "ne laissent plus aucune place à l’analyse de la situation individuelle et des réalités familiales" , déplorent les associations.
Les partis flamands et le MR, artisans de ce tour de vis, n’en faisaient guère mystère : cette loi vise à resserrer drastiquement ce canal d’immigration important qui permet chaque année à plus de 40 000
étrangers, essentiellement marocains et turcs, de s’installer en toute légalité en Belgique. A l’époque, le débat parlementaire avait été vif. Si tous affirmaient partager l’objectif de la loi (lutter contre les abus), certains députés en ont critiqué les excès. Alors secrétaire d’Etat à la politique d’Asile, Melchior Wathelet s’était abstenu (comme les autres CDH, le PS, le FDF Maingain et une SP.A; Ecolo avait voté contre), pointant notamment "une discrimination
injustifiable" entre Belges et autres citoyens européens. "Certains vont s’engouffrer dans l’insécurité juridique que vous créez" , avait-il averti.
On y est donc Et ce n’est pas une surprise : dans son avis sur le texte, le Conseil d’Etat avait aussi soulevé le problème. Le recours des associations aligne près de 40 motifs pour annuler les mesures discriminatoires de la loi.
 13/03/2012, An. H.
Source :Lalibre.be

L’immigration familiale est dans le collimateur. Les étrangers conjoints de Françaises et les étrangères conjointes de Français, entre autres, en font les frais.
La loi du 17 juillet 1984 faisait des conjoints et conjointes de Français une catégorie d’étrangers privilégiés, ayant de plein droit accès à la carte de « résident ». Il n’y avait pas alors de conditions particulières à remplir pour obtenir un titre de séjour stable, si ce n’était celle de s’être effectivement marié•e avec un ressortissant ou une ressortissante de nationalité française.
Depuis, le législateur s’est obstiné, sous prétexte de lutte contre la fraude et les mariages « blancs » (ou même « gris » !), à leur rendre la vie difficile. Le soupçon constant porté sur la sincérité des couples mixtes est tel que l’on peut se demander si le droit à la vie privée et familiale a encore un sens pour ces couples.
Les droits des conjoints et des conjointes de Français sont réduits par chacune des modifications législatives du droit des étrangers et étrangères, avec, parallèlement, des variations selon la couleur politique du gouvernement en place. Alourdissement des procédures, durcissement des conditions d’obtention d’un titre de séjour, obstacles à l’acquisition de la nationalité française, tout démontre qu’ils et elles sont aujourd’hui devenues des indésirables.
Ce cahier juridique présente et commente de la façon la plus claire possible les droits des étrangères et des étrangers qui ont épousé une personne de nationalité française.
Source : Site GISTI

Créateur de renom, mais également artiste visionnaire et avant-gardiste, Karirn Tassi sait jouer avec les couleurs et les matières…Suite

Âgé de 39 ans, l'homme, natif d'Asilah, a quitté le Maroc avec ses parents à l'âge de 9 ans, pour la Hollande. De son éducation en pays batave, il a gardé une certaine réserve tout nordique et un goût affirmé pour des formes épurées faisant la part belle aux étoffes plissées, amples, à la manière des statues…Suite

Faouzi Bensaidi passe pour être dorénavant" un porte-drapeau du  cnéma marocain…Suite

Derrière cette initiative, la Fondation Club du livre au Maroc qui a invité, cette année, une belle brochette d' écrivains, penseurs et artistes, installés au Maroc ou issus de l'émigration, ainsi que des spécialistes du livre et de l'édition…Suite

Partager l’expérience et le parcours d’entrepreneurs qui ont réussi, c’est ce que propose Label entreprise. Cette fois, c’est Jalil Benabdillah, cofondateur de SD Tech, une entreprise basée à Alès qui conte son aventure, ses motivations et ses réussites…Suite

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Dine El Otmani et son homologue français, Alain Juppé, ont plaidé vendredi à Rabat pour une coopération triangulaire Maroc-France-Afrique à travers le développement de programmes d'action en Afrique.               
"Le Maroc qui entretient de bonnes relations avec le continent noir, dispose d'une expérience lui permettant de développer des programmes bilatéraux en Afrique", a affirmé M. El Otmani, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français Alain Juppé.                
Concernant la question de l'immigration, M. El Otmani a indiqué que le Maroc, qui est devenu un pays d'accueil de centaines de milliers d'immigrants clandestins, prône une approche qui privilégie le développement dans les pays d'origine des immigrés au lieu de l'approche sécuritaire.            
De son côté, M. Juppé a fait savoir que la France reçoit annuellement 190.000 nouveaux immigrants légaux, précisant que, compte tenu de la crise actuelle et du taux de chômage élevé, l'économie française a du mal à intégrer ces nouveaux immigrés dans le marché du travail, d'où, a-t-il dit, la nécessité de mieux organiser cette immigration.
Abordant la question des études en France, M. Juppé a indiqué que la France est le troisième pays mondial à recevoir des étudiants étrangers après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ajoutant que la part des étudiants marocains en France est la plus importante, avec 30.000 étudiants, soit pratiquement la moitié des étudiants étrangers, a-t-il dit.    
Le chef de la diplomatie française a, en outre, annoncé que 90 pc des demandes de visas déposées dans les différentes représentations consulaires françaises au Maroc, ont été acceptées, assurant que la France veillera à alléger encore les procédures d'obtention de visas.

 

09/03/2012
Source : AFPF       

Les pays d'accueil ne sont plus capables d'intégrer de nouveaux arrivants, et la France est déterminée à combattre l'immigration clandestine avec l'aide du Maroc, a déclaré vendredi à Rabat le chef de la diplomatie française Alain Juppé.
"Les pays d'accueil ne sont plus capables d'intégrer de nouveaux arrivants sur leur sol. Nous combattrons l'immigration clandestine en France et comptons sur la collaboration du Maroc à ce niveau", a dit M. Juppé lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue marocain Saad Eddine Othmani.   
"L'immigration clandestine est inacceptable (...) Nous accueillons chaque année 180.000 immigrés légaux. Mais aujourd'hui, on a beaucoup de mal à les intégrer", selon le ministre français qui effectue depuis jeudi une visite officielle au Maroc.             
Concernant les étudiants marocains, M. Juppé a affirmé que "c'est la communauté étrangère la plus importante en France avec plus 30.000 étudiants".            
La France exige un visa d'entrée pour les Marocains alors que les Français peuvent entrer dans le territoire marocain avec un simple passeport.

09/03/2012
Source : AFPF       

Nicolas Sarkozy a menacé dimanche de sortir la France de l'espace européen sans frontières Schengen s'il n'obtenait pas une réforme de fond, qui est en réalité déjà en cours à Bruxelles et vise à permettre de renforcer les contrôles en cas d'immigration massive.        
Cette réforme est menée sans bruit au niveau européen après avoir été engagée à la demande de plusieurs pays, notamment la France, l'Italie et l'Allemagne, au printemps 2011 en raison de l'afflux de clandestins à l'occasion du Printemps arabe, en particulier des Tunisiens qui venaient en France via l'Italie. 
Depuis lors, ce dossier complexe a été pris en main par les gouvernements, au détriment de la Commission européenne, dont les pouvoirs étaient déjà limités dans ce domaine.           
La réforme en cours de cet immense espace sans passeports, qui comprend 22 pays de l'Union européenne (le Royaume-Uni, l'Irlande, la Bulgarie et la Roumanie n'en font pas partie) plus quatre pays associés dont la Suisse, comprend deux propositions législatives.              
"Ce dont parle M. Sarkozy est en fait ce que nous négocions depuis plusieurs mois", a estimé un diplomate européen interrogé par l'AFP.  
La principale réforme à l'étude prévoit qu'à l'avenir, et en dernier recours, les pays Schengen pourront rétablir temporairement leurs contrôles aux frontières d'un autre Etat Schengen en cas d'afflux d'immigrés clandestins massif et incontrôlé. Et si le pays en question ne parvient pas à faire face.       
A l'heure actuelle, les pays peuvent le faire de leur propre chef en cas de menaces terroristes ou de grands événements comme un sommet de chefs d'Etat ou une compétition sportive.        
La nouvelle clause de rétablissement envisagée serait temporaire, pour une période de six mois renouvelable, selon l'état des dernières discussions.         
Pour éviter le recours à une telle extrémité, des "mécanismes d'alerte" sont prévus et des procédures d'aides sont envisagées pour aider le pays européen ne pouvant contrôler sa frontière, avant que le rétablissement des contrôles ne soit décidé.               
Le cas le plus sensible actuellement est celui de la Grèce, critiquée par ses pairs pour son incapacité à contrôler sa frontière terrestre avec la Turquie, point d'entrée de quelque 200 clandestins par jour qui tentent ensuite de gagner d'autres pays de l'UE. "Cette frontière est ouverte comme la porte d'une grange", s'est insurgée la ministre autrichienne de l'Intérieur, Johanna Mikl-Leitner, au cours d'une réunion avec ses homologues européens jeudi dernier.
L'UE tente en particulier de convaincre la Turquie de signer un accord de réadmission des clandestins, mais Ankara réclame en contrepartie des facilités de visas pour ses ressortissants.      
La réforme de l'espace Schengen vise aussi à rassurer les pays qui, à l'instar des Pays-Bas ou de l'Autriche, rechignent à y laisser entrer la Roumanie et la Bulgarie qu'ils jugent insuffisamment préparés.   
Les propos de M. Sarkozy "sont un message de mise en garde adressé surtout à la Grèce, à la Bulgarie et la Roumanie" pour que ces pays agissent avec plus de détermination, a estimé un diplomate européen.

11/03/2012
Source : AFPF

 

A l'occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger a organisé, vendredi à Beni Mellal, une cérémonie en hommage aux femmes marocaines immigrées, en reconnaissance de leur contribution active à la dynamique de développement que connaît le Maroc.              
Dans son allocution d'ouverture de cette cérémonie, organisée en partenariat avec la wilaya de la région de Tadla Azilal, le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, a présenté une série d'actions et de mesures adoptées par le ministère pour améliorer la situation des femmes migrantes.      
Ces mesures comprennent l'adoption d'une stratégie basée sur l'approche genre social et les droits des migrantes marocaines dans le but d'intégrer cette approche dans tous les programmes et les projets du ministère, tout en travaillant sur le lancement de programmes spécifiques pour accroître les capacités d'intégration des femmes dans les pays d'accueil et le renforcement de leurs liens avec le pays natal.
Ainsi, a-t-il expliqué, le ministère apporte un soutien au renforcement des acteurs institutionnels traitant des questions des femmes migrantes, tels que les consulats et les collectivités locales des pays accueils et les organisations de la société civile, à travers notamment la publication d'un "Guide d'accompagnement social des femmes marocaines migrantes", en collaboration avec l'Agence canadienne pour le développement international (ACDI).
Pour assurer l'ancrage des mécanismes destinés à faire des politiques publiques le principal garant des droits de ces femmes, des programmes de sensibilisation ont été élaborés concernant principalement l'application du code de la famille et des formations dispensées pour soutenir la société civile des pays d'accueil afin de permettre aux migrants d'obtenir leurs droits et de bénéficier d'une protection socio-juridique.      
M. Mazouz a noté également que le ministère, en partenariat avec les institutions financières concernées, a obtenu la réduction des coût des transferts des Marocains résidant à l'étranger, l'extension du réseau de ces institutions et leur implantation dans les régions enclavées afin de faciliter l'envoi de ces fonds.

10/03/2012
Source : MAPF      

Les requérants extracommunautaires d'un nouveau titre de séjour en Italie devront, à partir de ce samedi, souscrire un contrat à points avec l'Etat par lequel ils s'engagent à apprendre l'Italien parlé et à développer leurs connaissances en matière constitutionnelle et institutionnelle.

Les demandeurs du permis de séjour auront ainsi deux ans pour se familiariser avec la langue italienne. Ils devront aussi pouvoir s'outiller de connaissances sur les fondements de la constitution et le fonctionnement des institutions publiques italiennes.

Les requérants, qui doivent cumuler au minimum 30 points sur deux ans pour prétendre renouveler leur titre de séjour qui en compte au départ 16, devront aussi s'engager à scolariser leurs enfants mineurs, à s'inscrire à la sécurité sociale, à payer leurs impôts et à respecter les principes de la vie civique en Italie.

Au cas où les principes de ce contrat, qui règle les droits et devoirs des immigrés, venaient à ne pas être respectés, il sera alors procédé à l'expulsion de la personne concernée.

La décision de la mise en application de ce nouveau permis de séjour à points avait été signée, début mars, par les ministres italiens de l'intérieur, Anna Maria Cancellieri, et de la coopération et de l'intégration internationale, Andrea Riccardi.
L'idée d'un tel permis avait été avancée par Roberto Maroni, l'ancien ministre de l'intérieur au sein du gouvernement de Silvio Berlusconi.

Maroni, qui appartient la Ligue du Nord, parti notoirement connu pour ses positions hostiles à l'immigration, concevait ce permis "comme une aide à l'intégration et certainement pas comme une limite pour les citoyens extracommunautaires qui viennent en Italie pour travailler".

Ces nouvelles dispositions en matière de titre de séjour des étrangers en Italie viennent s'ajouter à la récente norme entrée en vigueur début février et portant sur le paiement d'une taxe comprise entre 80 et 200 euros.

Cette norme prévoit le versement par le requérant étranger de 80 euros pour l'octroi ou le renouvellement d'un permis de séjour d'une durée de trois mois à un an et de 200 euros pour celui de plus longue durée.

Le nombre des étrangers résidant en Italie atteignait, au 31 décembre dernier, 4,859 millions de personnes.

Ce nombre représente 8 pc de l'ensemble de la population de la Péninsule estimée, à la même date, à 60,851 millions de personnes, selon des chiffres publiés par l'Institut italien des statistiques.

10/03/2012

Source : MAPF

La conférence « Échos des migrations : mémoires et représentations des migrants (XIXe-XXIe siècle) » organisée par l’Institut d’histoire contemporaine (FCSH-UNL) cherche à identifier et à comparer les différents modèles de représentations associés aux mouvements migratoires et aux différents types d’agents intervenants dans la diaspora moderne.

Echos des Migrations: Mémoires et Représentations des Migrants (XIXe-XXIe Siècle), Lisbonne, 8 et 9 Novembre 2012, Faculté des Sciences Sociales et Humaines, Université Nouvelle de Lisbonne

La conférence organisée par l’Institut d’Histoire Contemporaine (FCSH-UNL) cherche à identifier et à comparer les différents modèles de représentations associés aux mouvements migratoires et aux différents types d’agents intervenants dans la diaspora moderne. L’objectif est de répondre à plusieurs questions : Comment l’histoire et les narratives se sont-elles construites et développées dans les mémoires collectives des pays d’accueil et d’origine ? Quelle est la représentation des migrants renvoyée par les musées et les monuments qui leurs sont dédiés ? De quelle façon la littérature et le cinéma abordent la question des flux migratoires ?

La conférence privilégie une période chronologique ample (de la fin du XIXe Siècle jusqu’à aujourd’hui), marquée par les migrations de masse, pour permettre une identification optimale du processus de construction et de divulgation des images véhiculées par les phénomènes migratoires, dans des conjonctures politiques, socio-économiques et des espaces géographiques distincts.

Parmi les thèmes pouvant être abordés, on retrouve:

les discours idéologiques et politiques de l’émigration et de l’immigration ;

le rôle partagé par les différents acteurs, notamment par les pouvoirs centraux et locaux de l’Etat, par les entités privées et publiques comme les associations/institutions dans les pays d’origine et d’accueil, par l’Eglise, par les services consulaires et par l’opinion publique.

La conférence souhaite favoriser un espace de réflexion interdisciplinaire, avec l’ouverture d’un débat méthodologique qui croise les disciplines comme l’Histoire, l’Anthropologie, la Science Politique, l’Ethnologie, la Sociologie, la Démographie, les Arts Visuels et la Littérature…Suite

معرض الكتاب 2024: شركاؤنا

  • cese.png
  • CNDP.png
  • dc23b6e5e070be5c8e62ce75ad093cce_L.jpg
  • haca.png
  • INPPLC--LOGO.png
  • Logo-CC-site.png
  • mediateur.png
Google+ Google+