lundi 8 juillet 2024 22:31

Une vingtaine d'associations italiennes et des partis politiques de gauche ont lancé une campagne en faveur de l'octroi de la citoyenneté italienne aux enfants d'immigrés et du droit de vote réussissant à recueillir un demi million de signatures qui ont été remises mardi au Parlement.
Les promoteurs de l'initiative appelé "L'Italie, c'est moi aussi" entendent faire pression pour la réforme de la loi sur la nationalité et de celle du code électoral permettant aux immigrés extra-communautaires légalement établis pendant cinq ans, de bénéficier du droit de vote aux élections locales.
En Italie, la citoyenneté est consacrée par le droit de sang et les activistes pro-immigration veulent que les immigrés notamment ceux nés sur le sol italien bénéficie de la nationalité à leur naissance.
Cette revendication qui a fait l'objet récemment d'un large débat au sein de la classe politique pourrait si une loi dans ce sens est votée au Parlement, soustraire près d'un million d'enfants nés en Italie de parents immigrés de se soustraire à de tas de tracas bureaucratiques pour le renouvellement de leur titre de séjour annuel.
En Italie vivent légalement plus de 5 millions de ressortissants étrangers hors Europe, qui travaillent, paient leurs impô ts mais n'ont pas les mêmes droits que les Italiens de souche, ont déploré les promoteurs de la campagne, rejoignant les commentaires sur ce sujet, du président de la République italienne, Giorgio Napolitano.
En décembre dernier, des partis politiques italiens ont lancé une initiative commune visant à modifier la loi sur l'immigration de 1992, introduisant notamment l'octroi de la nationalité aux enfants des immigrés nés en Italie.
Or, cette initiative rencontrait toujours l'opposition de deux formations politiques, celle de l'ancien chef du gouvernement, Silvio Berlusconi, (PdL) et la Ligue du nord, parti populiste et anti-immigration déclaré.
Cependant, le PdL pourrait changer de cap sur cette question étant avec le parti démocratique (gauche) le principal soutien au parlement du gouvernement de Mario Monti, qui a le premier en Italie, créé un ministère dédié à l'immigration et l'intégration.
06/03/2012
Source : Agence de presse algérienne (APS)

La visite du président du gouvernement catalan, Artur Mas, a laissé un goût amer chez la communauté marocaine établie dans l’une des plus riches régions autonomes de l’Espagne. Le rapprochement entre le Maroc et la région, qui abrite une grande partie des Marocains installés en Espagne, a été considéré comme une occasion (ratée) pour redorer l’image des résidents nationaux auprès de la société d’accueil catalane. En se déplaçant au Maroc, Artur Mas est venu lancer une grande offensive à caractère économique et commercial sous nos cieux, pour le plus grand bonheur des entreprises de sa région. Son économie mise à mal, comme celle du reste du pays d’ailleurs, la Catalogne cherche à asseoir une présence, qui fait son petit bonhomme de chemin. De fait, la région exporte au Maroc une valeur de 670 millions d’euros chaque année, ce qui représente 20% des exportations espagnoles au royaume. C’est aussi le premier partenaire économique du Maroc en Espagne.
Dans ce contexte, le grand chantier à ciel ouvert qu’est devenu le Maroc attise les convoitises des régions espagnoles. De surcroît, le marché marocain des appels d’offres publics séduit les entreprises de tous genres. C'est ce qui explique d’ailleurs ce ballet incessant de missions économiques entre la péninsule ibérique et le Maroc. Dans ce climat de concurrence féroce, les entreprises catalanes veulent leur part du gâteau. Pour Houari El Jeffali, acteur associatif en Catalogne et affilié au parti du président Artur Mas (CIU), «toute visite est la bienvenue, car elle permet d’établir des contacts et de promouvoir de nouvelles dynamiques entre les deux régions». Seulement, ce militant associatif considère qu’il n’y a aucun mal à aborder des sujets pouvant avoir des répercussions positives sur le quotidien des Marocains établis dans cette région, même si la visite est purement à caractère économique. «Certes, les Marocains souffrent autant que les nationaux des retombées de la crise. Cependant, je relève une certaine hypocrisie politicienne dans la démarche. D’une part, le tissu économique du Maroc les intéresse et en même temps, les citoyens de ce pays qu’il courtise tant, sont les souffre-douleur de la société catalane», s’indigne El Jeffali. En effet, les Marocains sont la cible des organisations à relents racistes dans la région d'Artur Mas.
Les campagnes xénophobes contre les immigrés en général et les Marocains en particulier sont légion dans cette partie de l’Espagne. Cela a amené plusieurs associations luttant contre la discrimination à lancer des appels où ils mettent en garde contre la montée en puissance du discours anti-immigration. Le président catalan en est conscient, puisqu’il a appelé, lors de son séjour au Maroc, la société marocaine «à s’impliquer davantage dans le tissu associatif catalan». De plus, Mas s’est engagé auprès de ses hôtes, à n’épargner aucun effort pour que «l’intégration des Marocains soit positive, respectueuse et enrichissante». Pour cet autre Marocain basé à Barcelone, Mas ferait mieux d’adresser ce message à ces associations ayant pignon sur rue et qui sèment la haine dans la société catalane, mettant tous les maux de la société sur le dos de l’immigré, le Marocain plus précisément. «J’aurais aimé que ce conseiller catalan qui a taxé les Marocains de fraudeurs nous dise ce qu’il pense du Maroc et des Marocains après cette visite dans le royaume», relève El Jeffali, excédé du double discours des dirigeants espagnols. De plus, les acteurs associatifs estiment qu'une part de responsabilité incombe au gouvernement marocain. Vu l’intérêt que représentent les atouts économiques du royaume pour plusieurs prétendants espagnols, l’équipe gouvernementale de Benkirane aurait pu tirer profit de cette situation de choix pour revaloriser ses citoyens dans le pays d’accueil et décrocher quelques promesses de la part des dirigeants catalans. Hélas, les MRE n’ont jamais figuré dans les priorités de l’agenda des gouvernements marocains, constatent-ils avec amertume.

7/3/2012, Amal Baba Ali
Source: Les Echos

La Révision générale des politiques publiques a "mis en péril" la politique d'intégration des étrangers en France, a déclaré le Haut conseil à l'intégration (HCI),  (Consulter le rapport). ( A consulter également) Déplorant la séparation entre les politiques de l'intégration et celles de la ville, le HCI a estimé dans ce rapport remis vendredi dernier au ministre de l'Intérieur Claude Guéant, que "ce démembrement a paru mettre en péril l'existence de la politique d'intégration". Ce rapport devait par ailleurs être présenté ce mardi au cours d'une conférence de presse place Beauvau qui n'a finalement pas eu lieu.
Des choix contestables
"Le choix opéré en juillet 2008, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) d'une séparation "étanche" des politiques de la ville et d'intégration, nous paraît contestable", juge le rapport "Investir dans les associations pour réussir l'intégration". Pourtant "les populations comme les thématiques de ces deux politiques sont très proches voire souvent identiques", poursuit-on. La politique de la ville, mise en oeuvre depuis une vingtaine d'années, désigne les dispositifs de solidarité visant le rattrapage des territoires en difficulté (2.500 quartiers) et l'accompagnement social de leurs huit millions d'habitants.
Budget divisé par deux
Après avoir rappelé que la moitié des habitants des Zones urbaines sensibles (ZUS) était immigrée ou d'origine immigrée, le HCI note que les décisions budgétaires de 2008 ont centré les moyens financiers de l'intégration pour l'essentiel sur l'intégration des primo-arrivants". En revanche, "seules quelques actions ont été préservées en direction de publics jugés prioritaires comme les femmes immigrées ou les vieux travailleurs migrants, mais avec des moyens budgétaires très réduits".
Selon le HCI, un organisme consultatif présidé par Patrick Gaubert, "en dix ans, le nombre d'associations financées par l'Etat et oeuvrant expressément dans le domaine de l'intégration des immigrés et de leurs descendants directs a diminué de 80%". De plus de 6.000 en l'an 2000, bénéficiant de subventions d'un montant total de près de 200 millions d'euros, elles sont passés à 1.300 pour un budget de 100 millions d'euros."
6/3/2012
Source : La Tribune

Plus que 100.000 immigrés accueillis chaque année.
Le président français Nicolas Sarkozy, candidat à sa succession à la présidentielle, a estimé qu'il y avait "trop d'étrangers" en France pour que le système d'intégration fonctionne bien et a promis de diviser par deux le nombre d'immigrés accueillis chaque année s'il était élu.
"Notre système d'intégration fonctionne de plus en plus mal car nous avons trop d'étrangers sur notre territoire", a  déclaré M. Sarkozy lors d'une émission télévisée promettant s'il était élu à la présidentielle d'avril et mai de diviser par deux, autour de 100.000, le nombre d'immigrés accueillis chaque année.
Nicolas Sarkozy a souhaité imposer une condition de revenus, et une condition de logement, aux étrangers demandant un visa suite à un mariage avec un Français, sur le modèle de ce qui existe déjà pour le
regroupement familial. Il a proposé d'ajouter une troisième condition; s'appliquant à ces deux cas: "le passage d'un examen dans les consulats (...) portant sur la pratique du Français (...) et la connaissance des valeurs de la République". En ce qui concerne le minimum vieillesse, il a suggéré de mettre en place une condition de
présence sur le territoire de dix ans, et pour l'attribution du RSA, une condition d'activité sur le territoire de 5 ans. En revanche, il a précisé qu'il souhaitait maintenir l'accès à la CMU (couverture maladie universelle) et à l'aide médicale d'urgence. "Je en souhaite pas qu'on remette en cause cette générosité française", a-t-il expliqué..
"Je solliciterai par référendum l'avis des Français sur le juge unique pour décider de garder ou non un étranger sur le territoire", a-t-il ajouté, revenant sur une proposition qu'il a déjà formulée à plusieurs reprises".
"Les plus ravis de la montée du FN sont les socialistes"
Nicolas Sarkozy a estimé mardi soir que "les plus ravis de la montée du Front national, ceux qui en profitent" sont  "les socialistes". "Les plus ravis de la montée du Front national, ceux qui en profitent, et qui en ont profité depuis 40 ans, ce sont les socialistes", a déclaré le président, candidat à sa réélection, dans l'émission "Des paroles
et des actes" sur France-2.
"Je dis aux électeurs du Front national qu'apporter une voix à (...) Marine Le Pen aujourd'hui, cette voix elle profitera à qui? Elle profitera aux socialistes", a-t-il insisté. "Et donc ils auront quoi? Le vote communautaire, la régularisation générale".
 Le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, souhaite accorder le droit de vote, lors des élections municipales, aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans. Il prône une régularisation des sans-papiers qui rempliraient trois critères objectifs: l'emploi, la famille et la durée de séjour sur le territoire.
07/03/2012
Source : AFP

Le président-candidat a annoncé mardi soir que le durcissement de la législation sur les étrangers lors de son premier mandat allait se poursuivre en cas de réélection.
Immigration et sécurité. Les sujets sur lesquels le chef de l'État a longtemps été jugé le plus crédible aux yeux des Français devaient revenir sur le devant de la scène mardi soir, lors de son intervention sur France 2.
D'emblée, abordant la question de l'immigration, le chef de l'État a tenu à réaffirmer que la France est «le pays le plus généreux d'Europe. Et l'on voudrait complexer la France?», interrogeait-il, faisant référence à la politique de fermeté qu'il défend. Il ajoutait: «Allez donc essayer de rentrer aux États-Unis, si vous n'avez pas un emploi!»
«La question de l'immigration n'est pas de droite ou de gauche», disait mardi l'hôte de l'Élysée, tout en assurant que «voter Front national, c'est faire le jeu du PS». Et le président de prédire ce qui arriverait aux électeurs qui donneraient leur voix au parti de Marine Le Pen:«Ils auront le vote communautaire et les régularisations générales» de sans papiers. En clair, à ses yeux: le programme de François Hollande qui serait alors élu.
Le président-candidat se voulait cependant lucide sur le diagnostic. «Si on ne maîtrise pas l'immigration, est-ce qu'on ne va pas à la faillite? Est-ce que l'équilibre de nos comptes sociaux ne va pas exploser?», déclarait-il. Selon lui, «nous avons trop d'étrangers sur notre territoire. Nous n'arrivons plus à leur trouver un emploi, une école, un logement. Notre système risque la paralysie, les ghettos», a-t-il prévenu.
Il annonçait donc mardi que le durcissement de la législation sur les étrangers lors de son premier mandat allait se poursuivre en cas de réélection.
Nicolas Sarkozy a souhaité imposer une condition de revenus, et une condition de logement, aux étrangers demandant un visa à la suite d'un mariage avec un Français, sur le modèle de ce qui existe déjà pour le regroupement familial.
Par ailleurs, il a défendu le principe du passage d'un examen en consulat pour le candidat au séjour prolongé en France, afin de s'assurer de sa maîtrise du français et d'une connaissance suffisante des institutions de la République et de la culture du pays d'accueil. À l'instar de ce qui se pratique en Allemagne ou en Grande-Bretagne.
Nicolas Sarkozy s'est engagé sur des objectifs en affirmant que «pour relancer une bonne intégration», il fallait «diviser par deux le nombre de personnes étrangères que nous accueillons» en France, leur nombre devant passer de «180.000 aux alentours de 100.000», chaque année.
Assurant que 165.000 étrangers bénéficiaient du revenu de solidarité active (RSA) et 20.000 du minimum vieillesse, il a également prôné un système imposant «10 ans de présence et 5 ans d'activité» en France pour pouvoir prétendre à ces allocations.
Autre proposition phare: il entend, s'il est élu, consulter les Français par référendum sur le rôle que doit jouer la justice dans les procédures d'éloignement de clandestins. Selon lui, à ce jour, le juge judiciaire «relâche» trop souvent les étrangers en situation irrégulière interpellés, «avant même que le juge administratif décide» de leur droit ou non à rester en France.
7/3/2012, Jean-Marc Leclerc
Source : Le Figaro

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) "ne comprend pas et n'accepte pas que l'islam et les musulmans servent de boucs émissaires dans cette campagne", a indiqué à l'AFP son président, interrogé sur les propos sur l'alimentation halal de Nicolas Sarkozy et François Fillon. (c) Afp
Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) "ne comprend pas et n'accepte pas que l'islam et les musulmans servent de boucs émissaires dans cette campagne", a indiqué à l'AFP son président, interrogé sur les propos sur l'alimentation halal de Nicolas Sarkozy et François Fillon.
Cette déclaration de Mohammed Moussaoui intervient au lendemain de celle du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, "choqué" par la déclaration "stupéfiante" de François Fillon qui a suggéré de revenir sur les "traditions ancestrales" d'abattage rituel des animaux.
"Le CFCM n'a pas souhaité servir de caisse de résonance pour les déclarations des uns ou pour les polémiques des autres. En même temps, le CFCM ne comprend pas et n'accepte pas que l'islam et les musulmans servent de boucs émissaires dans cette campagne électorale", a déclaré Mohammed Moussaoui.
"Sur le fond, a poursuivi M. Moussaoui, il est évident que dans un état laïc, ni l'Etat ni la science profane ne définit les pratiques religieuses d'un culte. La seule limite qui peut être portée doit être proportionnée aux impératifs de l'ordre public".
M. Moussaoui a également exprimé ses réserves sur la proposition de Nicolas Sarkozy de mettre en place un étiquetage sur la méthode d'abattage des viandes: "Certaines associations souhaitent instrumentaliser cet étiquetage pour stigmatiser les musulmans et les juifs de France. Nous craignons qu'un étiquetage mal conçu stigmatise un mode d'abattage."
Lundi, François Fillon avait estimé sur Europe 1 que "les religions devaient réfléchir au maintien de traditions qui n'ont plus grand chose à voir avec l'état aujourd'hui de la science, l'état de la technologie, les problèmes de santé".
Deux jours plus tôt, Nicolas Sarkozy s'était prononcé en faveur de "l'étiquetage de la viande en fonction de la méthode d'abattage".
Le nombre de musulmans en France est estimé à 3,5 millions de personnes, soit 5,8% de la population française, par l'Institut français d'opinion publique (IFOP). Certaines évaluations vont jusqu'à 6 millions. Tous ne sont pas pratiquants.
"A propos du halal, je dirai deux choses. La première c'est que l'abattage rituel est un mode d'abattage qui ne fait pas souffrir les animaux plus que d'autres modes. Les études de l'Inra (Institut national de la recheche agricole), disent clairement que le taux d'échec - de 5 à 6% - est le même dans l'abattage rituel et l'abattage classique".
Concernant l'étiquetage, M. Moussaoui rappelle que "les cultes ont également exprimé leur respect du droit du consommateur à être bien informé. Mais il est évident que le fait de dire qu'une viande a été obtenue par étourdissement ou sans étourdissement n'a rien à voir avec le fait de dire que l'animal a été assommé avec un pistolet à tige perforante ou asphyxié par gaz carbonique ou encore assommé par électrochoc."
06-03-2012
Source : Libération/AFP

Le 6 mai 2002, le populiste Pym Fortuyn était assassiné par un Néerlandais écoeuré par ses attaques répétées contre l'islam. Mais sa mort n'a pas empêché que s'installent au soi-disant royaume de la tolérance les idées d'extrême droite et le rejet des musulmans. Presque six ans après sa disparition, le dandy homosexuel a un héritier qui ajoute à sa croisade contre l'islam un combat contre l'Europe et sa monnaie unique. Lundi, Geert Wilders a ainsi présenté une enquête réalisée par un bureau d'étude ouvertement eurosceptique de Londres, Lombard Street Research, sur les avantages et inconvénients de l'euro. "L'euro n'est pas une devise, l'euro coûte de l'argent", a lancé le chef du PVV, le Parti de la liberté.
Selon Wilders, les inconvénients de l'euro, notamment un ralentissement de la croissance et une baisse des dépenses des consommateurs, ont été plus importants que ses avantages : une baisse des coûts liés aux taux de change et une hausse de l'import-export. Il faut donc revenir au florin, conclut Wilders, pour qui la perte de 51 milliards d'euros occasionnée par l'abandon de la monnaie unique serait compensée par l'argent non dépensé pour sauver la Grèce et d'autres pays en difficulté.
"Une chance sur deux"
Le raisonnement est un peu court, mais Wilders veut le soumettre au peuple, par voie de référendum. Pour l'instant, son appel est rejeté par la quasi-totalité de la classe politique néerlandaise. "Son enquête est bâtie sur du sable", conclut l'économiste Ivo Arnold, de la prestigieuse université Erasme de Rotterdam.
Qu'à cela ne tienne ! Le chef de l'extrême droite, repérable à sa crinière peroxydée, a d'autres cartouches pour mener ses combats. Depuis lundi, Wilders, le Premier ministre libéral Mark Rutte ainsi que son partenaire au gouvernement, le parti chrétien-démocrate, sont engagés à huis clos dans d'âpres négociations pour économiser seize milliards d'euros en 2012, afin de redresser les comptes publics et la dette du pays. "Les mesures feront mal", ont prévenu les négociateurs. On parle de réduction des remboursements de soins médicaux, de gel de certaines indemnités sociales et de revenir sur la déductibilité totale des intérêts pour les emprunts immobiliers : un véritable tabou aux Pays-Bas.
Mais Geert Wilders a d'entrée de jeu posé ses conditions : il n'accepte de discuter économies budgétaires qu'en échange d'importantes concessions pour réduire l'immigration et l'asile aux Pays-Bas. Or Mark Rutte, qui dirige un gouvernement minoritaire, a besoin du soutien des vingt-quatre députés du PVV. Wilders le sait et fait monter la pression : "Je donne aux négociations une chance sur deux de réussite." Six ans après la révolution Fortuyn, son héritier s'est si bien installé dans le paysage politique qu'il tient entre ses seules mains la survie du gouvernement.
6/3/2012,  Alain Franco
Source : Le Point

Le Nigeria a accusé mardi l'Afrique du Sud de xénophobie après le rejet vendredi par l'immigration sud-africaine de 125 voyageurs nigérians au motif que leurs certificats de vaccination n'étaient pas en règle, et a assuré qu'il répondrait si un nouvel incident venait à se produire.
Le Nigeria aura une réaction appropriée face à tout nouvel incident de ce type, a mis en garde le ministre nigérian des Affaires étrangères Olugbenga Ashiru, devant des députés.
Les entreprises sud-africaines ne devraient pas considérer comme allant de soi le contexte économique amical que nous avons au Nigeria, grâce auquel les entreprises, y compris sud-africaines, font plus de bénéfices au Nigeria qu'en Afrique du Sud, a-t-il ajouté.
L'ambassadeur d'Afrique du Sud au Nigeria a été convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères et le même jour, dans ce qui semblait être une mesure de représailles, 28 Sud-Africains ont été refoulés par les autorités nigérianes.
Vendredi, les services de l'immigration à l'aéroport international de Johannesburg ont refoulé 125 passagers nigérians descendus de deux vols reliant Lagos à la capitale économique sud-africaine, affirmant que leurs certificats de vaccination contre la fièvre jaune étaient faux.
Ce certificat, un petit carnet jaune de quelques pages, est régulièrement demandé aux passagers débarquant dans des pays d'Afrique. Il est aisé de s'en fournir des exemplaires contrefaits aux frontières nigérianes.
Soulignant que les relations entre la classe dirigeante des deux puissances économiques africaines étaient cordiales, M. Ashiru a fustigé le comportement des agents de l'immigration et de la police en Afrique du Sud.
Les agents du département de l'immigration sont toujours désagréables envers les Nigérians, a estimé le chef de la diplomatie nigériane qui s'exprimait devant un comité de la Chambre des représentants.
De plus, la police se déchaîne et arrête et enferme des Nigérians au hasard, sans raison. Ce que nous observons est ce que nous appelons la xénophobie, de la part des Sud-Africains envers tous les Africains, pas seulement les Nigérians, même ceux de leurs pays voisins, a-t-il poursuivi.
6/3/2012
Source : Romandie/AFP

Le nombre d'immigrés admis à séjourner légalement en France a augmenté depuis 1995, atteignant un record de plus de 214.000 personnes en 2004 avant de légèrement baisser pour se stabiliser un peu sous 200.000, selon des chiffres officiels obtenus aujourd'hui par l'Agence France presse.
Ces chiffres portent sur le nombre de visites médicales effectuées par l'Office français de l'Immigration et l'Intégration (OFII), créé en 2009 en remplacement de l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM), qui avait succédé elle-même à l'Office des migrations internationales (Omi) en 2007.
Les visites médicales concernent les entrées et les régularisations et sont considérées par les experts comme "l'indicateur le plus fiable pour mesurer les flux d'entrée" en France.
En 1995, année de la victoire de Jacques Chirac, 76.663 étrangers ont effectué une visite médicale. Le chiffre se stabilise l'année suivante (76.956) avant de grimper à 105.766 en 1997 après la victoire de la gauche aux législatives. Avec la régularisation exceptionnelle décidée en 1998 par Lionel Jospin, il monte cette année là à 145.014 personnes puis redescend à 122.888 l'année suivante. Le chiffre repart à la hausse en 2000 (140.319), sous un gouvernement de gauche. Une augmentation qui se poursuit en 2001 (161.873) pour atteindre 197.751 personnes en 2002, année du retour de la droite aux affaires, où Nicolas Sarkozy est nommé ministre de l'Intérieur dans le premier gouvernement du second mandat de Jacques Chirac.
La progression se poursuit en 2003 avec 206.151 visites médicales, pour atteindre 214.362 en 2004. Le chiffre retombe à 200.024 personnes en 2005 et atteint 205.714 en 2006. Depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, il est resté légèrement sous les 200.000: 193.045 en 2007, 197.942 en 2008, 183.714 en 2009 et 198.525 en 2010.
5/3/2012
Source : Le Figaro/AFP

Faute de ne jamais pouvoir s'épanouir dans un patriotisme européen, voici que s'opère en France un retour significatif et général au concept de nation…Suite

A Pantin (Seine-Saint-Denis}, M. Béguin était le dernier de sa lignée. De celle qu'il appelle, avec son parler fort et son accent natal d'Etricourt (Somme), les« traditionnels ». Comprendre, les bouchers qui ne sont pas« halai». Depuis son départ, cette commune de 52 000 habitants de la petite couronne parisienne n'a, pour la viande à la coupe, plus que des boucheries musulmanes…Suite

Le renforcement de l'arsenal réglementaire a conduit à la création d'une fonction spécialisée los différences font toute la différence», lit-on sur l'affiche qui trône dans les 140 agences de la société de services à la personne 0 2. Neuf salariés y sourient : des jeunes, des seniors, des femmes, des hommes, blancs ou métissés, à l'image des salariés du groupe …Suite

Chaque année, ils sont des dizaines à partir à Pékin et Shanghai pour suivre un cycle d’études de 4 ou 6 ans.
Au milieu d’une population de plus d’un milliard (1.339.713 000) habitants que compte la République populaire de Chine, l’on peut croiser des Marocains. Des concitoyens qui se sont installés définitivement ou provisoirement dans le pays de Mao Tsé Tung.

Un réseau de compétences franco-marocaines, issues de la région du sud-ouest de la France, vient d'être constitué à l'occasion de leur réunion ce week-end dans la ville française de Mérignac, indique un communiqué du Consulat général du Maroc à Bordeaux.
La création du réseau, dont le bureau est présidé par Mme Nezha Oukhiti, ingénieur conseil spécialisée en stratégie de développement durable, s'inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, en matière de mobilisation des compétences, précise le communiqué.
L'assemblée constitutive a réuni une soixantaine de cadres franco-marocains, hautement qualifiés, appartenant aux secteurs de l'industrie et de l'agriculture, de l'enseignement et de la recherche scientifique, du développement durable et de l'environnement, de la santé et du développement humain, selon la même source.
Ils ont participé à cette occasion à une table-ronde sur les enjeux de développer un réseau de compétences marocaines pour participer au transfert de technologies dans les secteurs prioritaires du Maroc par la mise en place de partenariats entre les institutions auxquelles elles appartiennent en France et les organismes et départements marocains.
Placée sous le signe "Quelles coopérations et quels partenariats entre le Maroc et la région du sud ouest" de la France, la rencontre avait également pour objet de penser les formes de participation des compétences marocaines résidant dans la région aux réformes et chantiers que connaît le Maroc.
Parrainée par BMCE Bank international Paris, la rencontre a été notamment été marquée par la participation de M. Marwan Berrada, responsable du département des études et de l'action économique au ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, de Mme Mauricette Boisseau, adjointe au Maire de Mérignac, de M. Manuel Dias, président du réseau aquitain de l'histoire et de la mémoire de l'immigration, ainsi que du président du cercle des amis du Maroc.
5/3/2012
Source : MAPF

La première secrétaire du Parti Socialiste français (PS-opposition), Mme Martine Aubry se déplace au Maroc du 9 au 13 mars dans le cadre de la campagne électorale pour l'élection présidentielle française, a annoncé lundi son service de presse à Paris.
Au cours de cette visite, elle doit s'entretenir, au niveau officiel, avec le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane et le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger, M. Abdelatif Maâzouz, indique le communiqué.
Au niveau partisan, la maire de Lille rencontrera son homologue de Rabat et membre du bureau politique de l'USFP, Fathallah Oulalou et Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS.
Quant au volet franco-français, la première secrétaire du PS a prévu une rencontre publique avec la communauté française, samedi soir à Casablanca pour défendre le programme du candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande et séduire l'électorat français du Maroc en vue de cette échéance et de celle des élections législatives françaises.
Les Français du Maroc vont élire, pour la première fois directement en juin prochain, un député dans le cadre de la circonscription législative englobant le Maghreb et l'Afrique de l'Ouest.
05/03/2012
Source : MAPF

La galerie d'art +l'Atelier 21+ a été sélectionnée pour participer à la 6ème édition de Art Dubaï qui se déroule du 21 au 24 mars 2012 à Dubaï, avec le soutien du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Cette participation, la deuxième du genre, permettra à un public, largement constitué de professionnels, de se faire une idée de la situation des arts plastiques au Maroc et de mesurer le degré de créativité des peintres et artistes contemporains marocains, indique un communiqué du CCME.
Quelque 30.000 visiteurs sont attendus à cette 6ème édition qui connaîtra la participation de près de 75 galeries représentant 31 pays d'Amérique du Nord, d'Europe, d'Australie, d'Asie, d'Afrique, du Proche et du Moyen-Orient, précise le communiqué, ajoutant qu'il s'agit du plus important rendez-vous des arts plastiques dans le monde arabe qui attire ce qui compte de mieux en matière d'institutions muséales, de commissaires d'expositions, de critiques d'art et de collectionneurs.
Depuis sa création en 2008, la galerie d'art l'Atelier 21 a inscrit la promotion de l'art contemporain marocain et des artistes marocains à l'étranger parmi ses principaux objectifs. Elle a déjà participé, en partenariat avec le CCME, à la 12 édition de Art Paris qui s'est déroulée du 17 au 22 mars 2010, au Grand Palais, dans la capitale française, et à la 5ème édition de Art Dubaï en 2011 au Madinat Jumeirah, ajoute la même source.
Par sa participation à ce grand rendez-vous artistique, la galerie d'art +l'Atelier 21+ et le CCME ambitionnent de montrer, d'une part, la vigueur des arts plastiques au Maroc et de conquérir, d'autre part, de nouveaux marchés pour les plasticiens marocains, conclut le communiqué.
05/03/2012
Source : MAPF

L'ambassade du Maroc à Damas a mis en place un mécanisme de soutien aux membres de la communauté marocaine résidant en Syrie, en raison de la situation difficile que traverse ce pays, apprend-on lundi de source diplomatique à Damas.
Ce mécanisme consiste en la création d'une cellule chargée du contact avec les membres de cette communauté et de leur apporter toute l'aide nécessaire, en conformité avec la haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les Marocains résidant à l'étranger (MRE) et dans le sillage de l'intérêt porté par le gouvernement à la situation particulière de ceux vivant en Syrie, précise une source de l'ambassade.
Entre 700 et 900 ressortissants marocains ont quitté la Syrie depuis le déclenchement des événements dans ce pays en mars 2011.
Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération a mis en place, en coordination avec le ministère chargé des MRE, un mécanisme financier mis à la disposition de l'ambassade pour suivre les conditions des Marocains établis en Syrie, ajoute la même source dans une déclaration à la MAP.
Un numéro spécial (00963934233179) a été mis par les services de l'ambassade à la disposition des Marocains résidant en Syrie en cas d'urgence ou de besoin à tout moment de la journée, y compris les jours fériés et de fêtes, poursuit la même source, notant que le site électronique de l'ambassade publiera des numéros et des données pouvant leur être utiles.
La communauté marocaine en Syrie est composée majoritairement de commerçants, de cadres techniques, de citoyennes mariées à des Syriens et une vingtaine d'étudiants, outres des Palestiniens de nationalité marocaine.
Depuis le début de la vague de contestation sans précédent contre le régime syrien, les violences ont fait plus de 7.500 morts, selon l'ONU, avec la dégradation de la situation humanitaire dans les foyers de tension, en particulier à Homs.
05/03/2012
Source : MAPF

C'est une pluie glacée qui a accueilli le président, lundi, à Saint-Quentin. «Vous allez y voir un mauvais présage, c'est ça?», a plaisanté Nicolas Sarkozy. Surtout se montrer zen, confiant et déterminé. Alors que sa campagne a connu un trou d'air la semaine dernière, le président-candidat compte sur ces jours décisifs pour se relancer. «C'est une semaine importante», confie-t-il, en évoquant son émission de mardi sur France 2, au cours de laquelle Laurent Fabius lui apportera la contradiction. «Je pense que rien n'est fait, sinon je ne me donnerais pas tant de mal», a-t-il ajouté.
Accompagné du maire de la ville, Xavier Bertrand, et du député Éric Ciotti, le chef de l'État a visité un centre de réinsertion qui accueille une centaine de jeunes en difficulté. À la fin du mois, ce centre recevra des mineurs placés sur décision de justice, dans le cadre de la loi instaurant le «service citoyen» inspirée par Ciotti. L'occasion de décliner sa séquence régalienne, initiée samedi à Bordeaux. «J'ai dit que l'immigration pouvait être un atout et un problème, je persiste et signe», a lancé Sarkozy, lors d'un point de presse improvisé. En perte de vitesse dans les sondages, il veut solidifier son socle de droite et séduire les catégories populaires qui avaient délaissé le vote FN pour lui, en 2007. «Cette phrase sur l'immigration était la plus importante du discours de Bordeaux, décrypte un proche. Tout l'enjeu est d'arriver en tête au premier tour. Il faut parler à la majorité silencieuse.»
Droit de vote des étrangers
Faisant l'impasse sur la visite d'une chambre du centre, où l'attendaient trois jeunes droits comme des «i» devant leurs lits bordés, Sarkozy s'est attardé avec la presse, enfonçant le clou sur le droit de vote des étrangers, dont il veut faire une autre ligne de clivage avec François Hollande: «Le vote communautariste est une grave erreur.» Même fermeté sur la viande halal, sujet qu'il avait d'abord jugé peu important lors de sa visite à Rungis, le 21 février, mais dont il a finalement décidé de se saisir pour n'en pas laisser le monopole à Marine Le Pen. Il y a des sujets, si les républicains n'en parlent pas, ce sont les extrémistes qui en parlent mal», a-t-il justifié.
Le président tente de renouer avec ce qui avait fait le succès de sa campagne de 2007: mépriser le politiquement correct et la «pensée unique», montrer qu'il apporte des réponses concrètes aux préoccupations des Français. Ses proches ne manquent pas de rappeler que la loi sur la burqa a ainsi été plébiscitée. Le candidat en a profité pour moquer Hollande, qui a «peu voyagé»: «Il ne se rend pas compte que le monde est ouvert», a-t-il glissé, en stigmatisant la «proposition de régulariser tous les sans-papiers» que le candidat PS ne fait pourtant pas.
Plus tard, dans un bar PMU, le président a rencontré une quinzaine de Français «représentatifs» pour un «café politique». On lui propose un verre, «pour vous doper!». «Vous pensez que j'ai besoin de me doper?, rit-il. Enfin, ne dites pas ça à Noah, il le croirait!» «Qu'il paye ses impôts, lui, d'abord», lance une habitante. Sarkozy se tourne vers la presse, hilare: «Voyez, c'est le peuple! Il dit ce qu'il pense! On ne peut pas lui confisquer la parole.»
6/3/2012, Solenn de Royer
C'est une pluie glacée qui a accueilli le président, lundi, à Saint-Quentin. «Vous allez y voir un mauvais présage, c'est ça?», a plaisanté Nicolas Sarkozy. Surtout se montrer zen, confiant et déterminé. Alors que sa campagne a connu un trou d'air la semaine dernière, le président-candidat compte sur ces jours décisifs pour se relancer. «C'est une semaine importante», confie-t-il, en évoquant son émission de mardi sur France 2, au cours de laquelle Laurent Fabius lui apportera la contradiction. «Je pense que rien n'est fait, sinon je ne me donnerais pas tant de mal», a-t-il ajouté.Accompagné du maire de la ville, Xavier Bertrand, et du député Éric Ciotti, le chef de l'État a visité un centre de réinsertion qui accueille une centaine de jeunes en difficulté. À la fin du mois, ce centre recevra des mineurs placés sur décision de justice, dans le cadre de la loi instaurant le «service citoyen» inspirée par Ciotti. L'occasion de décliner sa séquence régalienne, initiée samedi à Bordeaux. «J'ai dit que l'immigration pouvait être un atout et un problème, je persiste et signe», a lancé Sarkozy, lors d'un point de presse improvisé. En perte de vitesse dans les sondages, il veut solidifier son socle de droite et séduire les catégories populaires qui avaient délaissé le vote FN pour lui, en 2007. «Cette phrase sur l'immigration était la plus importante du discours de Bordeaux, décrypte un proche. Tout l'enjeu est d'arriver en tête au premier tour. Il faut parler à la majorité silencieuse.»Droit de vote des étrangersFaisant l'impasse sur la visite d'une chambre du centre, où l'attendaient trois jeunes droits comme des «i» devant leurs lits bordés, Sarkozy s'est attardé avec la presse, enfonçant le clou sur le droit de vote des étrangers, dont il veut faire une autre ligne de clivage avec François Hollande: «Le vote communautariste est une grave erreur.» Même fermeté sur la viande halal, sujet qu'il avait d'abord jugé peu important lors de sa visite à Rungis, le 21 février, mais dont il a finalement décidé de se saisir pour n'en pas laisser le monopole à Marine Le Pen. Il y a des sujets, si les républicains n'en parlent pas, ce sont les extrémistes qui en parlent mal», a-t-il justifié.Le président tente de renouer avec ce qui avait fait le succès de sa campagne de 2007: mépriser le politiquement correct et la «pensée unique», montrer qu'il apporte des réponses concrètes aux préoccupations des Français. Ses proches ne manquent pas de rappeler que la loi sur la burqa a ainsi été plébiscitée. Le candidat en a profité pour moquer Hollande, qui a «peu voyagé»: «Il ne se rend pas compte que le monde est ouvert», a-t-il glissé, en stigmatisant la «proposition de régulariser tous les sans-papiers» que le candidat PS ne fait pourtant pas.Plus tard, dans un bar PMU, le président a rencontré une quinzaine de Français «représentatifs» pour un «café politique». On lui propose un verre, «pour vous doper!». «Vous pensez que j'ai besoin de me doper?, rit-il. Enfin, ne dites pas ça à Noah, il le croirait!» «Qu'il paye ses impôts, lui, d'abord», lance une habitante. Sarkozy se tourne vers la presse, hilare: «Voyez, c'est le peuple! Il dit ce qu'il pense! On ne peut pas lui confisquer la parole.»6/3/2012, Solenn de RoyerSource : Le Figaro

 

Porter la burqa, notamment dans les transports publics, ne doit pas être interdit en Suisse. Le Conseil des Etats a enterré lundi une motion du National. Il n'y a pas matière à légiférer, selon la Chambre des cantons.
Le problème est insignifiant, du moins en terme de nombre, a fait valoir la ministre de la justice Simonetta Sommaruga. Pas plus de 100 à 150 femmes portent la burqa en Suisse, et ce sont pour la plupart des touristes. Les cantons demeurent en outre libres de limiter sur leur territoire l'usage du voile ou d'autres vêtements cachant tout ou partie du visage et du corps, a ajouté au nom de la commission l'ex-maire de Bienne Hans Stöckli (PS/BE).
L'auteur de la motion, Oskar Freysinger (UDC/VS), exigeait notamment que quiconque s'adresse à une autorité doive se présenter à visage découvert. L'usage des transports publics et la participation à des manifestations publiques devaient être interdits, sauf exception, aux personnes dont le visage est masqué.
Privé d'argument
A l'instar du texte de l'UDC valaisan, le Conseil des Etats a enterré une majorité des motions du National relatives à l'immigration qui lui étaient présentées. Géraldine Savary (PS/VD) en tête, plusieurs orateurs ont critiqué la façon de procéder de la Chambre du peuple.
Celle-ci avait en effet adopté toute une série de motions à l'occasion de sa session extraordinaire de l'automne dernier sur l'immigration. Or la plupart n'ont été ni discutées, ni argumentées. «Un travail pas satisfaisant alors que ces textes peuvent entraîner d'importantes conséquences», a dit la Vaudoise qui conteste «ce système qui prive le second conseil d'éléments suffisants pour se faire une idée».
Dans la foulée, le Conseil des Etats a ainsi enterré tacitement des motions exigeant une restructuration d'ici à l'automne 2011 du domaine de l'asile ou introduisant l'obligation pour les candidats à la naturalisation de signer une charte, dont le non-respect entraînerait le réexamen de la naturalisation.
Textes transmis
Trois autres textes du National ont en revanche trouvé grâce devant la Chambre des cantons. A commencer par une motion issue du groupe PDC qui charge le gouvernement de présenter diverses mesures législatives s'appliquant aux domaines de l'asile et des étrangers en rapport avec la criminalité.
Outre l'indemnisation intégrale des cantons pour les renvois, cette motion, transmise par 20 voix contre 15, demande de plafonner à un an les délais de recours contre un refus d'asile, de renforcer les contrôles des personnes près des frontières ou d'inciter à faire exécuter la peine dans le pays d'origine.
Par 20 voix contre 17, la Chambre des cantons a également transmis une motion demandant au gouvernement de restreindre la liberté de voyager des étrangers admis en Suisse à titre provisoire. Le Département de justice et police n'a pas attendu. Lundi prochain se termine la procédure d'audition concernant des adaptations de l'ordonnance sur l'établissement de documents de voyage pour étrangers.
Par 21 voix contre 4, le conseil a encore transmis une motion exigeant que les requérants déboutés pour avoir déposé une demande dans un autre Etat membre de la convention de Dublin soient expulsés des centres fédéraux avant même d'être attribués à un canton.
Abus
Sous la forme d'un postulat de sa commission adopté tacitement, le Conseil des Etats demande en outre au Conseil fédéral d'examiner s'il faut prendre des mesures pour lutter contre le retour abusif de criminels étrangers frappés d'interdiction d'entrée en Suisse. Elle prend ainsi le contre-pied d'une initiative UDC au National qui voulait supprimer cette possibilité de retour provisoire accordée pour des raisons humanitaires.
05.03.2012
Source : Le Matin.ch/(ats/Newsnet)

Le député Mokhtar Ghambou a souligné, dimanche soir à Alexandria (banlieue sud de Washington), l'intérêt d'impliquer davantage les membres de la communauté marocaine à l'étranger dans le processus de développement du Royaume et de bénéficier de l'apport et des compétences dont regorge cette communauté, notamment celle installée aux Etats-Unis.
Intervenant dans le cadre d'une rencontre-débat avec des membres de la communauté marocaine de la grande région de Washington, organisée à l'initiative de "Ibn Khaldoun Academy", M. Ghambou a plaidé en faveur d'une plus grande implication des MRE dans l'ensemble des questions stratégiques pour le Royaume ainsi que dans les consultations et le processus de prise de décisions relatives notamment à l'avenir et l'évolution de la communauté marocaine à l'étranger.
M. Mokhtar Ghambou, qui est également président du think tank "American Moroccan Institute" basé à New York et professeur à l'université américaine de Yale, a mis l'accent, dans ce sens, sur le rôle important que les membres de cette communauté peuvent jouer en matière de diplomatie parallèle et dans la défense des intérêts et des causes nationales du Maroc au sein de leurs pays d'accueil.
Abordant, par ailleurs, certains problèmes et difficultés dont souffrent les Marocains résidant aux Etats-Unis, y compris l'éloignement géographique et la cherté des billets d'avion vers le Royaume, M. Ghambou a affirmé qu'il existe actuellement au Maroc une "volonté réelle" et à tous les niveaux en vue de régler les problèmes socio-économiques que connaissent les Marocains, y compris les MRE.
Il a relevé, à cet égard, que la nouvelle Constitution marocaine consacre une place de choix aux Marocains résidant à l'étranger et à la défense de leurs droits, faisant remarquer qu'il s'agit là d'un signe significatif de l'attachement et de la volonté du Maroc à promouvoir et servir les membres de sa communauté à l'étranger.
05/03/2012
Source :
Source : MAPA

معرض الكتاب 2024: شركاؤنا

  • cese.png
  • CNDP.png
  • dc23b6e5e070be5c8e62ce75ad093cce_L.jpg
  • haca.png
  • INPPLC--LOGO.png
  • Logo-CC-site.png
  • mediateur.png
Google+ Google+