dimanche 7 juillet 2024 10:29

Le référendum du 1er juillet dernier a également été marqué par une forte mobilisation de la Communauté marocaine résidant à l'étranger qui était invitée à participer à cette consultation référendaire dans son pays d'origine. Driss Ajbali, membre du Conseil de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger (CCME), s'exprime sur l'intérêt porté par les Marocains du Monde sur la nouvelle Constitution…Suite

 

C'est sans surprise que le Parti populaire espagnol s'est opposé au vote des Marocains aux élections locales. Au lendemain de la déclaration de Trinidad Jiménez,la ministre des Affaires étrangères, portant sur son appui au vote des Marocains aux élections municipales espagnoles, le parti de Mariano Rajoy crie au loup. L'affaire a éclaté, de prime abord, dans les enclaves de Sebta et Mélilia…Suite


Les membres des familles des travailleurs immigrés qui viennent rejoindre leurs proches installés au Royaume-Uni devront attendre désormais cinq ans pour pouvoir bénéficier des prestations sociales, selon de nouvelles mesures qui seront annoncées prochainement par le gouvernement.

"La réduction de la migration familiale, est un + élément clé + des efforts visant à réduire la migration nette annuelle au Royaume-Uni à des dizaines de milliers, au lieu de centaines de milliers à l'horizon 2015", selon le ministère de l'Intérieur.

Par ailleurs, le gouvernement veut également réformer l'article 8 de la Convention européenne des Droits de l'Homme, qui protège le droit à la vie familiale et empêche actuellement la déportation, dans certains cas, des membres de la famille des travailleurs qui vivent illégalement en Grande-Bretagne.

Un rapport officiel sur l'immigration montre qu'il est vital de baisser la migration nette annuelle, par une réduction de la migration de famille.

Les derniers chiffres montrent que 48.900 visas de migration familiale ont été accordés en 2010, dont 40.500 pour des conjoints qui venaient pour le mariage.

Les 8.400 autres visas ont été délivrés aux personnes à charge, y compris les parents âgés. La plupart sont des femmes de l'Inde, du Pakistan et du Bangladesh.

L'Observatoire de la migration de l'Université d'Oxford a estimé que cette nouvelle mesure de restriction pour les proches des travailleurs immigrés allait contribuer "tout au plus" à réduire de 8000 seulement le nombre d'entrées d'étrangers au Royaume Uni.
"Les restrictions sur les prestations sociales pour les membres de la famille de l'étranger sont susceptible d'avoir un impact limité", a estimé cet institut.

LONDRES, 13/7/ 2011

Source : APS

La Commission parlementaire mixte UE-Maroc (CPM) a salué, mercredi à Bruxelles, les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine ayant permis de réduire de manière significative les flux migratoires illégaux.

"La CPM salue les efforts du gouvernement marocain en la matière et qui ont permis de réduire les flux migratoires illégaux de façon significative", estimant "nécessaire d'oeuvrer à l'harmonisation des approches de gestion migratoire entre l'UE et le Maroc", indique le texte des recommandations finales adopté à l'issue des travaux de la 3ème réunion de cette commission.

La CPM a, dans ce cadre, appelé à la promotion des migrations légales qui doivent contribuer au co-développement et à l'intensification des échanges dans les domaines du travail et de l'éducation.

Se félicitant de la révision du mandat de l'Agence européenne Frontex (pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures) et de son rôle dans la sécurisation des frontières extérieures de l'UE, la CPM "estime que la croissance économique et la création d'emplois, notamment pour les jeunes, sont les réponses les plus adaptées aux problèmes liés à la gestion des flux migratoires".

La CPM demande notamment que le Conseil européen considère la possibilité de modifier le mandat donné à la Commission européenne afin de lui permettre "une plus grande marge de manoeuvre pour négocier avec le gouvernement marocain un Partenariat pour la Mobilité, et de la même manière pour introduire une facilitation des visas pour certaines catégories de citoyens marocains qui souhaitent entrer sur le territoire européen".

S'agissant de l'Union pour la Méditerranée (UpM), la CPM s'est félicitée de la nomination de M. Youssef Amrani au poste de secrétaire général, affirmant qu'il s'agit "d'un signal politique fort d'engagement du Maroc dans la construction de l'UpM".

Elle a ainsi appelé au renforcement de l'autonomie d'action du secrétariat de l'UpM et la mise à disposition effective par les Etats membres de l'UpM de moyens financiers et humains dans les délais les plus brefs.

Mettant l'accent sur l'objectif à long terme de l'UpM consacré à la mise en oeuvre des projets concrets, la CPM a toutefois mentionné les difficultés du processus de construction euro-méditerranéenne et soutenu "fermement des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens basées sur les résolutions pertinentes des Nations-unies et les accords précédemment conclus par les parties".

Concernant "la sécurité au Sahel", la CPM a mis en exergue le rôle stratégique du Royaume du Maroc dans la région sahélo-saharienne affirmant que "le Maroc joue à la fois un rôle de rempart aux extrémismes, aux trafics et à l'immigration clandestine, de médiateur et d'exemple de modernité et de bonne gouvernance dans la région".

Tout en se félicitant de la volonté du Maroc d'élaborer une coopération accrue avec ses partenaires de l'Est, la CPM "regrette que cette ouverture se heurte à un manque d'engagement et à l'absence de progrès de ces partenaires".

Invitant à renforcer la coopération entre les organisations internationales et régionales impliquées, la CPM encourage tous les efforts et les initiatives qui contribueraient à la relance et à l'approfondissement de l'Union du Maghreb Arabe.

Les travaux de la 3ème réunion de la commission mixte ont été co-présidés par Mme Bouaida M'barka (parlement marocain) et M. Pier Antonio Panzeri (parlement européen).

13/07/11

Source : MAP

Le Danemark l’a (malheureusement) fait. Début juillet, le pays scandinave a donc réintroduit des contrôles aux frontières à ses frontières terrestres avec l’Allemagne et la Suède, et ce malgré son appartenance à la zone de libre circulation de Schengen. Ces nouvelles mesures ne seraient cependant pas contraires au droit européen puisqu’il ne s’agirait pas de mettre en œuvre des contrôles systématiques, mais uniquement « ciblés », dans le but officiel de contrer le traffic de marchandises illégales, selon le gouvernement. On obtient cependant un son de cloche légèrement différent en lisant les déclarations de Pia Kjaesgaard, la présidente du très nationaliste Parti du Peuple Danois, qui ne participe pas directement au gouvernement mais soutient le gouvernement minoritaire de Lars Lokke Rasmussen au Parlement. Selon elle, il s’agit également de contrer « les criminels d’Europe de l’Est et les migrants économiques illégaux ».

La Commission européenne a dors et déjà annoncé qu’elle contrôlerait de près l’ampleur des mesures annoncées en vue d’établir si oui ou non elles représentent une violation du droit européen. Des critiques virulentes se sont également fait entendre du côté de l’Allemagne, notamment de la part d’un ministre du Land de Hesse, qui a conseillé aux touristes allemands de ne pas se rendre en vacances chez leur voisin du Nord.

Pourtant, malgré les critiques, la décision du Danemark se place bien dans une tendance générale constatée à l’échelle de l’Union européenne : celle de la remise en cause de la libre circulation au nom de la protection contre le crime organisé et l’immigration clandestine, et dans le but à peine déguisé de s’attirer les faveurs de l’électorat nationaliste. Sous l’impulsion de la France et de l’Italie, qui s’étaient tout d’abord fortement opposées au sujet de la gestion de flux de migrants clandestins en provenance d’Afrique du Nord, les Etats membres de l’UE ont récemment trouvé un « accord politique » sur le renforcement de Schengen, qui consiste en fait principalement en une spécification des situations dans lesquelles les Etats peuvent rétablir les contrôles aux frontières, notamment dans le cas d’une vague d’immigration massive. Une solution qui prône donc les solutions nationales au détriment d’un renforcement de l’action commune, qui serait pourtant la seule à même de corriger les déséquilibres inhérents à une zone de libre circulation, par exemple en ce qui concerne la répartition des demandes d’asile ou des capacités de contrôles aux frontières extérieures de l’Union.

14 juillet 2011

Source : Euros du villageL

À entendre les associations, les étrangers vont, une fois encore, faute d'inscription, bouder en masse les urnes. Et déjà, on pointe du doigt suite à la question récurrente : à qui la faute?

Ce soir s'envolera la dernière chance, pour les étrangers qui peuvent s'inscrire, de participer aux élections communales.
Pour l'Association de soutien aux travailleurs immigrés, c'est déjà plié: «Même en tenant compte des étrangers qui ont obtenu la double nationalité, je pense qu'il y aura le même faible taux de participation des étrangers que les années précédentes, sinon un peu mieux», estime sa présidente, Laura Zuccoli.

Et de rappeler la triste réalité : parmi ces étrangers qui résident au Luxembourg et qui représentent 43% de la population totale, une poignée sont inscrits sur les listes. En 2005, ils étaient à peine 15%.

Et cette année, l'ASTI n'aura même pas attendu la fin des inscriptions, ce 14 juillet, pour tirer à boulet rouge sur l'Office luxembourgeois de l'accueil et de l'intégration (OLAI) et sa campagne «Je peux voter», réalisée à l'attention des étrangers en vue de leur inscription sur les listes électorales dans le cadre des communales...

Liste de griefs (non exhaustive) : le site jepeuxvoter.lu n'aurait été mis à jour que début juillet, et l'inscription par le biais d'internet n'y est mentionnée nul part; la répartition des fonds pour la campagne aurait été particulièrement opaque; peu de ponts auraient été créés entre la campagne officielle et les associations; les politiques n'auraient pas joué le jeu, etc., etc.
Point culminant de ce «manque de communication et de coordination», la journée nationale des inscriptions, le 18 juin dernier. Pour Serge Kollwelter, «Pas besoin d'embaucher une boîte de communication pour deviner que c'était le meilleur jour pour concentrer les actions de sensibilisation.» Ce qui, de la presse jusqu'aux communes, n'a pas été le cas, déplore ce membre de l'ASTI.

Résoudre la question du vote obligatoire

Mais cette association n'est pas la seule à avoir réalisé un bilan de la campagne. Le comité de liaison des associations d'étrangers (CLAE) et le centre d'étude et de formation interculturelles et sociales (Cefis) sont eux revenus sur les réunions publiques auxquelles ils ont participé entre février et juin, et qui leur a permis d'avoir «une certaine perception de la pratique de la citoyenneté locale».

Dans un communiqué, les deux associations évoquent les raisons profondes de cet échec politique. «Ce qui est perçu comme un manque d'intérêt pour la participation politique, voire un refus d'intégration, nous nous sommes attachés à le situer dans le contexte d'une histoire migratoire, d'une réalité sociologique et d'une réalité politique qu'est l'abstentionnisme généralisé dans bien des pays, ou encore la méconnaissance du paysage politique du Luxembourg.»

Bref, les étrangers ne seraient ni armés ni conditionnés à participer à la vie politique. Solution prônée pour réduire la distance entre l'univers politique et cette population : «S'appuyer davantage sur des relais que pourraient être des associations issues de l'immigration, des lieux de convivialité, des personnes.»

Autre doléance, exprimée cette fois par les principaux intéressés : résoudre la question du vote obligatoire, «débattue dans toutes les réunions publiques», et celle de la barrière de la langue. Autre regret : «celui de la clôture des inscriptions fixée au 14 juillet, alors que ni les candidats, ni les programmes ne sont connus», termine le communiqué.

Mais avant de tirer les conclusions qui s'imposent, il reste encore à attendre la fin des inscriptions pour que cette tendance pessimiste se traduise - ou pas - en chiffres concrets et une fois encore, accablants...

Laura Zuccoli: «L'enjeu n'est pas passé»

L'OLAI en prend pour son grade, mais elle n'est pas seule : selon Laura Zuccoli, les politiques, les Luxembourgeois et les étrangers eux-mêmes portent aussi une responsabilité dans le désintérêt récurrent pour les élections.

Vous venez de réaliser un bilan sévère de la campagne de sensibilisation aux élections communales, alors même que les inscriptions n'étaient pas achevées. Pourquoi cet empressement?

Laura Zuccoli : Ces critiques étaient une façon de relancer le débat avant la fin des inscriptions. On voulait faire le bilan politique de la campagne, que les partis politiques soient plus conscients de leur rôle.

... et de leur manque d'implication, à vous entendre.

Parce qu'on ne les a pas vus! Les politiques, et je le regrette, ont surtout culpabilisé les étrangers en leur reprochant de ne pas faire assez d'effort. Les politiques auraient dû plutôt se remettre en question, et réfléchir à une démarche inclusive : l'étranger vient avec son passé, que faire pour l'intéresser, l'inclure?

On a pourtant vu des partis réaliser des actions en ce sens...

Oui, il y a eu de bonnes volontés chez certains, mais est-ce que cela a été relayé et amplifié suffisamment au sein de l'appareil politique? Non.

Bref, selon vous, le message de la campagne, "Je peux voter", n'est pas passé?

Je dirais plutôt que l'enjeu de l'inscription n'est pas passé.

Les résidents étrangers n'ont-ils pas aussi leur responsabilité dans cet échec?

C'est évident que cela dépend aussi d'eux. Et il y a des communautés plus difficiles que d'autres.

C'est-à-dire?
Par exemple, les Portugais ont généralement plus de mal à se mobiliser. Ce n'est pas pour leur jeter la pierre. Je pense qu'ils sont réellement intéressés par les enjeux locaux, mais ils ne veulent pas forcément s'engager, ou ne peuvent le faire car ils ont d'autres soucis. C'est un désintérêt politique qui existe déjà au Portugal, et qui a des répercussions ici.

Pour justifier leur manque d'engagement, les résidents étrangers invoquent souvent la barrière linguistique...
C'est vrai. Et je le dis souvent aux partis politiques : faites des traductions orales lors de vos interventions! Un parti politique vient par exemple d'éditer son programme uniquement en luxembourgeois, c'est aberrant.

Mais l'intégration ne passe-t-elle pas également par l'apprentissage de la langue du pays d'accueil?
Oui mais c'est difficile au Luxembourg, d'autant qu'il y a trois langues utilisées! Cela dit, beaucoup d'étrangers comprennent le luxembourgeois, plus que vous ne le croyez.

Vous dénoncez la condition des cinq ans de résidence, nécessaire pour pouvoir s'inscrire….

On revendique ce qui est dans l'accord de Maastricht. Le Luxembourg a demandé cette dérogation des cinq ans, mais le principe de base, que l'on souhaite, c'est l'inscription d'office. La situation actuelle est une discrimination pour les Luxembourgeois qui, eux, sont obligés de voter.

ais certains étrangers redoutent justement cette obligation.

C'est vrai qu'il y a cette peur qui revient souvent : et si le jour-là, je ne peux pas voter? Mais il y a toujours des solutions, comme le vote par correspondance.

Reste la peur de la sanction...

Il y a une amende, voire de la prison qui sont prévus pour ceux qui ne votent pas, mais la réalité c'est que ces sanctions ne sont pas appliquées. Les Luxembourgeois le savent, et de plus en plus ne vont plus voter.

Existe-t-il une volonté d'exclure le vote étranger? La xénophobie est-elle marginale, ou taboue?

C'est une réalité en tout cas. On l'a vu par exemple lors du projet Mom (NDLR : sur les migrations et les identités au Luxembourg), avec 6000 jeunes participants. Les problèmes entre Luxembourgeois et étrangers ressortaient plusieurs fois. Il y avait notamment un malaise avec les frontaliers sur le thème du marché de l'emploi. C'est une méconnaissance mutuelle qu'il faut donc combattre très tôt.

Le monde politique luxembourgeois est-il, lui aussi, frileux quant à la montée du vote étranger?

On se pose justement la question : au niveau de la direction des partis, y a-t-il une volonté d'offrir une place aux étrangers? La réponse est rarement claire. À mon grand étonnement, le partage des pouvoirs n'a pas vraiment été évoqué. Mais moi, je dis aux politiques : si vous ne saisissez pas la portée du déficit de représentativité des étrangers, vous aurez des problèmes plus tard. En attendant, sur le terrain, on voit comment ça se passe. Quand un comité d'école se forme avec des parents d'origine étrangère, quelle doléance la commune retient-elle? Celle des parents ou des enseignants? Celle des enseignants, parce que les parents étrangers ne représentent pas un lobby électoral.

Que préconisez-vous ?

Il faut être proactif. Et si pour cela, il faut parfois mettre en place une discrimination positive, en donnant la possibilité aux étrangers d'exister davantage, alors je suis pour. Le problème, au Luxembourg, c'est que l'on dit qu'il faut déjà s'inscrire, et après tu en profites. Moi je dis le contraire, il faut faire naître les conditions d'appartenance, créer de l'intérêt pour la vie locale, et après l'engagement en découlera.

Un message pour ceux qui disposent encore de quelques heures pour aller s'inscrire?

… et qui peuvent poser un congé pour aller le faire avant 17 h (rires)… Je crois qu'il faut vraiment que les étrangers n'aient pas peur de s'inscrire. Beaucoup pensent, à tort, qu'ils ne seront pas à la hauteur de leur devoir civique. De l'autre côté, les Luxembourgeois ne doivent pas avoir peur des étrangers. On est pareil, tout le monde a les mêmes préoccupations, famille, emploi, logement… Des sujets qui se répercutent de façon très concrète dans les communes, donc profitons-en en allant voter.

14/07/2011, Romain Van Dyck

Source: Le Quotidian

Frontex doit accroître sa visibilité en déployant des équipes européennes de gardes-frontières et mieux s'équiper pour contrôler le respect des droits fondamentaux, conformément aux modifications de son mandat approuvées par le Parlement et le Conseil, et soutenues par la commission des libertés civiles mardi. Frontex favorisera la solidarité entre les États membres, en particulier ceux qui sont exposés à des pressions migratoires "spécifiques et disproportionnées".

Les députés et le Conseil se sont mis d'accord sur une série de changements apportés aux règles qui régissent Frontex, l'agence européenne pour la gestion de la coopération aux frontières extérieures établie en 2004, en vue d'améliorer le fonctionnement de l'agence à la lumière du bilan de ses premières années d'activité.

Pendant les négociations, les députés ont introduit avec succès la notion d'équipes européennes de gardes-frontières, remplaçant et unifiant les équipes communes de soutien Frontex et les équipes d’intervention rapide aux frontières (RABIT). Les équipes européennes de gardes-frontières formeront une réserve de gardes-frontières nationaux affectés par les États membres à l'Agence pour les opérations conjointes, les interventions rapides et les projets pilotes. D'ici un an, la Commission européenne présentera une étude de faisabilité sur la mise en place d'un système de gardes-frontières européens, l'une des propositions initiales du Parlement.

Garantir l'efficacité

Afin d'accroître son efficacité, l'Agence pourra acheter ou louer par crédit-bail son propre équipement, comme des véhicules ou des hélicoptères, seule ou en copropriété avec un État membre.

Selon le texte de compromis, une fois que l'Agence et un État membre auront convenu d'un projet annuel, le pays sera contraint de respecter ses engagements et de fournir du personnel et des équipements aux opérations de Frontex. L'Agence concentrera également ses activités sur les pays de l'UE confrontés à des pressions migratoires "spécifiques et disproportionnées". En outre, un programme d'échange de type Erasmus sera établi pour les gardes-frontières nationaux.

Frontex traitera des données à caractère personnel obtenues pendant les missions en vue de lutter contre la criminalité, la traite des êtres humains et la migration illégale. L'accord précise que ces données ne pourront être stockées plus de trois mois et seront uniquement envoyées à Europol ou à d'autres agences de l'UE au cas par cas. L'envoi de données à des pays tiers sera interdit.

Renforcement des droits fondamentaux

L'une des principales inquiétudes du Parlement lors des négociations était d'assurer le respect total des droits fondamentaux. À la demande du Parlement, Frontex désignera un officier aux droits fondamentaux et créera un forum consultatif sur les droits fondamentaux. Ces instances aideront le conseil d'administration de l'Agence et auront accès à toutes les informations relatives au respect des droits fondamentaux. Le forum consultatif sera composé de l'Agence européenne des droits fondamentaux, du Bureau européen d'appui en matière d'asile, du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et d'ONG spécialisées dans ce domaine.

Le Parlement et le Conseil ont convenu qu'en cas de violation des droits fondamentaux ou de l'état de droit, Frontex devra suspendre ou mettre fin à ses missions. Aider les États membres confrontés à des situations qui peuvent impliquer des urgences humanitaires ou un sauvetage en mer fait également partie des tâches de l'Agence.

En outre, Frontex élaborera des codes de conduite afin de garantir le respect des droits fondamentaux et l'état de droit dans toutes les opérations, notamment les opérations de retour. Conformément aux lois internationales, aucun individu ne pourra être débarqué ou remis aux autorités d'un pays dans lequel sa vie ou ses libertés sont menacées. L'Agence respectera le principe de non-refoulement dans toutes les circonstances, selon le texte approuvé, ajoutant que les opérations de retour financées par Frontex seront contrôlées dès le début et jusqu'à la fin du processus.

Contrôle démocratique

Afin de renforcer le contrôle démocratique de Frontex, l'Agence devra régulièrement présenter des rapports au Parlement européen sur ses activités en matière de droits fondamentaux. En outre, le Parlement sera régulièrement informé des contributions des États membres aux opérations de Frontex et des accords avec les pays tiers et autres agences. Il recevra également un rapport annuel sur le contrôle des opérations de retour.

13-07-2011

Source : Site du Parlement européen

Ce mardi à Bruxelles, les deux puissances ont fait un pas de plus vers la suppression du régime de visas. Le projet serait “prêt à 99%”.

Les négociations durent depuis des années. Le processus actuel a été initié en 2010 par Dimitri Medvedev.

Intitulé “liste des pas communs”, le document comprend quatre chapitres : passeports, immigration illégale, sécurité et enfin la section très polémique des Relations Internationales – la procédure d’enregistrement obligatoire sur le territoire russe faisant débat.

Un obstacle balayé, à Bruxelles, par le directeur du département de la coopération européenne du ministère russe des affaires étrangères, Vladimir Voronko. “Si nous obtenons l’approbation des 27 Etats-membres et de la Russie, il est fort probable que ce document soit ratifié lors du sommet Union européenne-Russie à Bruxelles à la fin de l’année,” estime-t-il.

Dans un premier temps, le territoire concerné par le futur accord se limiterait à la Russie et à l’espace Schengen, à l’exception des Etats non-membres de l’Union. Ainsi la Suisse, l’Islande et la Norvège devront signer des accords particuliers avec Moscou.

La Russie se dit favorable depuis longtemps à un régime sans visa avec l’Union, mais ne veut pas le faire unilatéralement. Or Bruxelles est plus prudente. Les Européens proposent une période d’essai avec, pour commencer, un visa de 6 à 12 mois pouvant passer à 5 ans si le demandeur s’est bien comporté. Pas de quoi entamer l’optimisme de Moscou.

“Nous comptons bien mettre en place un régime sans visa, et nous avons bon espoir d’y parvenir avant 20 ans, ou même 10 ans,” assure Vladimir Voronko.

Bruxelles exige en outre que Moscou annule l’obligation de remplir une carte d’immigration et de montrer patte blanche une fois entré en Russie, règles jugées discriminatoires par les Européens.

13/7/2011

Source : euronews

Dans le cadre de la mise en œuvre des  recommandations de l’Instance Equité et Réconciliation en matière d’archives, d'histoire et de mémoire,  le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la ville d'Al-Hoceïma et le Conseil Régional Taza-Taouanate- Al-Hoceïma organisent, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, un colloque  international sur le thème: « Patrimoine culturel du Rif : quelle muséographie ?»,  à Al-Hoceima les 15 et 16 juillet 2011.

Organisé avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), de l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) et de l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine (INSAP), ce séminaire rassemblera plus de quarante chercheurs marocains et étrangers en provenance d'Espagne, d'Italie, du Royaume-Uni, de France et d'Allemagne, spécialistes de l’histoire et du patrimoine culturel matériel et immatériel du Rif et de la muséographie. Plusieurs établissements publics (institutions du  patrimoine, agences de développement, etc.) et de nombreux responsables de la société civile participent aussi à ce séminaire afin d'enrichir, par leurs interventions et suggestions, le projet de création du Musée du Rif.

Pour consulter le programme, cliquez ici

Pour télécharger le catalogue contenant l’argumentaire du colloque, biographie des intervenants et résumés de leurs interventions (document en arabe et en français), cliquez ici

 

Selon les autorités espagnoles, au total, près de 650 000 personnes ont traversé le détroit de Gibraltar depuis le 3 juin 2011, à destination des pays d’Afrique du Nord. Constitué en grande partie de MRE, ces arrivées massives, plus tôt dans l'année qu'en 2010, le transport maritime a repris le dessus sur l'avion.

L’essentiel des passagers à destination du Maroc est constitué par les Marocains résidant à l’étranger. La Fondation Mohamed V, qui coordonne l’accueil estival des MRE, par l’Opération Marhaba, affirme que 1 224 659 de MRE ont regagné le Maroc depuis le 1er mai 2011. Ces chiffres datant du 10 juillet 2011, représentent une hausse de 8,5% par rapport à la même période en 2010. Mi-juillet, les vacanciers MRE sont plus nombreux qu’à la même période en 2010. La tendance à ce que les MRE avancent leurs séjours au Maroc, observé en 2010, se confirme en 2011. Les MRE viennent plus tôt.

666 704 d’entre eux, soit 54,5%, ont emprunté la voie maritime. La tendance observée il y a quelques semaines a donc été inversée, car les MRE arrivés par avion depuis le 1er mai 2011 ne représentent plus que 45,5% du total, soit 558 155 passagers. La Fondation Mohamed V a également enregistré les entrées de 178 112 véhicules de MRE depuis le 1er mai, un chiffre en légère baisse par rapport à celui de 2010, à la même période (-1%.).

Légère baisse du trafic total

Selon les dernières statistiques de la Direction générale de la Protection civile espagnole, un total de 647 551 passagers et 169 589 véhicules a pris le départ dans les ports du sud de l’Espagne, dans le cadre de l’opération Paso del Estrecho (Traversée du détroit) qui a débuté le 3 juin 2011. Ces chiffres présentent une légère baisse de -1% par rapport à ceux de 2010, pour la même période.

Les tendances, quant à elles, restent généralement les mêmes : les ports du Maroc, Ceuta et Melilla inclus, sont les principales destinations des voyageurs. Ils ont ainsi accueilli 602 699 passagers (93,07%) et 157 496 véhicules (92,9%). Le port de Tanger accapare l’essentiel des arrivées, avec, à lui seul, 33,4% des passagers et 54,2% des véhicules.

12/7/2011

Source : Yabiladi

Les entrepreneurs immigrés ont une influence positive sur la conjoncture de leurs pays d'accueil, selon le dernier rapport Perspectives sur les migrations internationales de l'OCDE. Ces chefs d'entreprises nés à l'étranger créent des emplois et introduisent des innovations dans l'économie. Cela contraste avec l'image stéréotypée des migrants en général.

Rendons-nous à l'évidence : qu'on le veuille ou non, les migrations ne cesseront d'augmenter, constate l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) dans son dernier rapport Perspectives sur les migrations internationales publié mardi. Certes, avec la récession, les migrations du travail ont baissé de 7% entre 2008 et 2009 mais devraient augmenter et continuer sur cette lancée avec la reprise économique. En effet, la pression migratoire exercée par les pays pauvres va croître à cause d'une population mondiale grandissante, estimée à 9 milliards d'habitants en 2050 d'après les projections de l'Organisation des Nations Unies (ONU). De plus, à cause des incidents climatiques, les réfugiés environnementaux seront de plus en plus nombreux.

Les immigrés entrepreneurs contribuent « substantiellement » à la création d'emploi dans leur pays d'accueil

"La demande de migration de travail reprendra", a résumé mardi le Secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurría. "La mondialisation et le vieillissement des populations nous en donnent la certitude."

Selon l'OCDE, les immigrés nous apportent beaucoup plus que leur main d'œuvre: certains d'entre eux créent de l'emploi dans les pays d'accueil grâce à l'entreprenariat.

Selon le rapport de l'organisation, les entrepreneurs immigrés contribueraient de manière "substantielle" à la création d'emploi dans les pays de l'OCDE, une création qui a augmenté progressivement entre 1998-2008. La propension des immigrés à créer leur entreprise est au moins aussi forte que dans la population locale: 12,6% des immigrés travaillant le font à leur compte contre 12 % pour les actifs "locaux" employés. Actuellement les entrepreneurs immigrés emploieraient au moins 2,4% de la population active occupée des 34 pays membres de l'OCDE, avec un pic de 9,4% des employés en Suisse. Des études antécédentes ont montré que ces entrepreneurs immigrés embauchent aussi bien des immigrés que des locaux. De plus, les immigrés contribuent également à l'innovation et l'augmentation des échanges commerciaux avec le pays d'accueil.

"Les immigrés sont pour la plupart bien intégrés dans les économies et les sociétés"

"Les pouvoirs publics doivent faire plus pour développer des filières légales de migration de travail et favoriser une meilleure utilisation des compétences des immigrés" a plaidé Angel Gurría lors de la présentation de ce rapport annuel.

Si le nombre de nouveaux entrepreneurs immigrés est nettement supérieur au nombre d'entrepreneurs locaux, leur taux de réussite sur le long terme est inférieur à ceux-ci. Cela s'explique en partie par les difficultés supplémentaires que peuvent rencontrer les entrepreneurs immigrés dans l'obtention des capitaux humains, sociaux et financiers nécessaires à une entreprise commerciale.
Il faut donc "renforcer les programmes d'intégration" qui doivent "être vus comme un investissement à long terme et non comme un coût immédiat", recommande l'OCDE.

"Porter les faits à l'attention du grand public", notamment que "les immigrés sont pour la plupart bien intégrés dans les économies et les sociétés" est un point essentiel, ajoute l'organisation.

Ce plaidoyer ne semble guère trouver d'écho parmi la plupart des pays de l'OCDE. En Europe notamment. Plusieurs Etats-membres des accords de Schengen, permettant la libre-circulation entre les pays (en particulier des immigrés issus de pays-tiers), sont ainsi tentés de rétablir le contrôle des frontières, à l'instar du Danemark début juillet ou même, temporairement, de la France face au printemps arabe.

12/07/2011, Céline Tcheng

Source : La Tribune

D’origine marocaine, Layla Metssitane, ancienne sans-papiers, vient d’adapter au théâtre à Paris le best-seller de l’écrivaine belge Amélie Nothomb, "Stupeur et Tremblements".

Lever de rideau. Dans un halo de lumière apparaît une femme en niqab, agenouillée devant une table basse. Avec lenteur, elle commence à se dévêtir, dévoilant son visage au teint mat et ses longs cheveux noirs. Puis, cérémonieusement, elle entreprend de se maquiller et se transforme en délicate geisha au teint blanc et aux lèvres rouge sang.

La comédienne et metteuse en scène Layla Metssitane entraîne le public vers cet archipel nippon qui l’a tant fascinée sous la plume de la romancière belge Amélie Nothomb. C’est son best-seller Stupeur et Tremblements que Metssitane a adapté et joué au théâtre du Petit Hébertot (Paris) jusqu’au 22 mai dernier.

« Je voulais partir de ma propre culture, explique-t-elle en évoquant le niqab porté sur scène. Je ne me sentais absolument pas d’interpréter une Japonaise d’entrée de jeu. » Cette Franco-Marocaine de 33 ans a commencé à travailler le texte en 2001, alors qu’elle suivait l’enseignement du cours Florent tout en préparant l’École nationale de la magistrature et l’École nationale d’administration. Elle avait décidé de présenter un extrait du roman à ses professeurs. Il a fallu attendre neuf années de plus pour qu’elle adapte la pièce dans le cadre du Festival d’Avignon off.

Traitant des interdits pesant sur les femmes japonaises, le roman raconte une déchéance sociale au sein d’une entreprise nippone. L’héroïne dégringole les échelons jusqu’à finir reléguée au poste de dame pipi. L’histoire rappelle à Layla Metssitane son propre parcours… en sens inverse. Fille de Marocains, elle a vu le jour en Bourgogne, en 1978, avec sa jumelle Nadia. Ses parents venaient de se séparer. Durant l’été 1985, elle est partie en vacances au Maroc avec sa mère et sa sœur, loin de se douter qu’elle n’en reviendrait qu’un an plus tard. Elle raconte qu’en arrivant, après une intervention de son père, sa mère a été arrêtée pour complot contre le roi Hassan II. Son passeport confisqué, elle a été emprisonnée, puis s’est cachée dans un bidonville de Casablanca avec ses filles. Pour finir par rejoindre la France via l’Espagne.

« Je ne saurais pas qui je suis si je n’avais pas fait ce parcours-là », souligne Layla Metssitane. Le retour en France n’est pas facile. Leur mère a tout perdu et les jumelles n’ont pas encore la nationalité française. Adolescente, la jeune femme enchaînera les petits boulots – serveuse, laveuse de voitures, vendeuse de muguet, femme de ménage. « Ce qui m’a fait rire dans le roman d’Amélie Nothomb, c’est qu’elle était choquée de faire des ménages parce qu’elle était fille de diplomate ! » Cette période difficile lui a appris à elle, fille de Berbère, « l’endurance » et « la connaissance de [ses] limites ».

Devenue française en 1992, Layla Metssitane est admise en deuxième année à l’École du Théâtre national de Chaillot. En parallèle, elle suit des études de droit et de gestion à l’université de Paris-Sud XI. Après un passage à la banque Indosuez, puis chez Lego comme chef de projet marketing, elle décide, il y a trois ans, de se consacrer entièrement à sa passion des planches.

Elle travaille alors sous la direction de la metteuse en scène et écrivaine française Anne Delbée dans Phèdre, de Racine, et Le songe d’une nuit d’été, de Shakespeare. « Quand elle est sur scène, c’est l’artiste avec un grand A », commente son ami, le comédien Xavier Carrar, avec qui elle partage souvent la scène. Ensemble, ils ont fondé la compagnie Théâtre des Hommes en 2006. Leur premier projet est sans doute celui qui a le plus marqué Layla. Sans doute parce qu’elle l’a porté seule, mais aussi parce qu’il est le fruit d’une rencontre décisive, celle d’Aimé Césaire, lors du 94e anniversaire du poète. C’est grâce à son soutien qu’elle a pu réaliser sa première mise en scène, Palabre en négritude, jouée à la Scène nationale de Fort-de-France, puis à la maison de l’Unesco. « C’est une personne qui m’a réconciliée avec mes identités », explique Layla Metssitane.

Avec Xavier Carrar, ils montent et interprètent ensuite la pièce Vivre ! autour des poèmes de la Bangladaise Taslima Nasreen, adaptent Haute Surveillance, du Français Jean Genet. « Layla porte les projets avec une vraie ténacité », confie le comédien. Layla a réalisé son rêve de théâtre. Elle est aussi retournée au Maroc, en 2004, lors d’un hommage rendu à l’auteur Mohamed Choukri.

Aujourd’hui, sa vie est ancrée dans l’Hexagone, avec un compagnon français. Mais la comédienne revendique ses deux héritages et ressent « une grande fierté » face aux révoltes arabes. Après avoir adapté Où on va, papa ? de l’écrivain français Jean-Louis Fournier au Festival d’Avignon, elle entamera, en janvier 2012, une tournée en Afrique et en Amérique latine avec l’Alliance française. Mais avant, elle caresse l’idée d’un tournage à Dakar (Sénégal) avec un réalisateur dont elle tait le nom. Inch’Allah.

27/6/2011

Source : Jeune Afrique

Une mission médicale maroco-américaine se trouve actuellement à Marrakech pour une formation d'équipes d'urgence bénéficiant à quelque 48 infirmiers et médecins de l'hôpital Ibn Tofail.

Cette action, initiée par l'organisation Home of Moroccan Educators and Moroccan Students in America (HMEMSA) en partenariat avec l'ONG médicale "Opération Smile" Maroc et le ministère de la Santé, a pour vocation de compléter et d'enrichir les connaissances du personnel de l'équipe de cardiologie de l'hôpital Ibn Tofail dans le domaine de la réanimation en urgence et en cardiologie adulte et pédiatrique.

Cette formation de dix jours est assurée par une équipe composée d'une dizaine de professionnels médicaux, dont trois américains, un suédois et deux marocains, accrédités par l'American Heart Association (Association américaine du Coeur).

Mme Khadija Rhelljari, fondatrice de HMEMSA, et Abdou Jbara, directeur général d'"Opération Smile" Maroc, ont fait observer que cette action est la première du genre dans le Royaume et que 12 autres opérations similaires sont prévues l'année prochaine dans 12 autres hôpitaux à travers le Maroc.

Cette formation est à même de permettre aux infirmiers et médecins bénéficiaires d'être au fait des dernières nouveautés de l'urgence cardiovasculaire et d'oeuvrer d'urgence à sauver des vies humaines, ont-ils ajouté.

Ils ont également fait savoir qu'un lot de matériel comprenant notamment des chariots de réanimation tant pour adultes que pour enfants a été acheminé par la mission.

Cette opération est organisée avec le soutien du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, l'ambassade du Maroc à Washington, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et Royal Air Maroc (RAM).

HMEMSA, qui a vu le jour en 2009 dans la grande région de Washington, ambitionne de rassembler les compétences marocaines installées aux Etats-Unis et de les impliquer dans des projets dédiés au secteur social et de l'éducation au Maroc.

Il s'agit pour ce réseau d'organiser notamment des missions humanitaires, d'assister les Marocains dans le cadre de programmes d'échanges éducatifs et culturels et d'informer les écoles marocaines des initiatives culturelles et éducationnelles lancées par des organismes d'éducation gouvernementaux aux Etats-Unis.

L'Association a aussi pour objectifs d'établir des canaux de communication entre étudiants et enseignants au Maroc avec leurs pairs aux Etats-Unis et d'organiser des séminaires et conférences pour partager le savoir-faire avec des professionnels au Royaume.

12/7/2011

Source : Aufait/MAP

La 2ème édition de l'université d'été se tiendra du 15 au 25 juillet sous le thème "L'université citoyenne" à l'initiative de la Faculté de Lettres et des sciences humaines de Rabat (Faculté Mohammed V-Agdal) en partenariat avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette initiative vise à informer les jeunes issus de l'immigration des questions nationales et des derniers développements de leurs pays d'origine, indique un communiqué des organisateurs.

12/7/2011

Source : MAP

Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), organise, les 15 et 16 juillet courant à Al Hoceima, un colloque international sur le thème: "Patrimoine culturel du Rif : quelle muséographie ?".

Le Conseil a indiqué dans un communiqué que ce colloque, qui sera placé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) en matière d'archives, d'histoire et de mémoire.

Ce colloque rassemblera plus de quarante chercheurs marocains et étrangers en provenance d'Espagne, d'Italie, du Royaume-Uni, de France et d'Allemagne, spécialistes de l'histoire et du patrimoine culturel matériel et immatériel du Rif et de la muséographie.

Plusieurs établissements publics (institutions du patrimoine, agences de développement, etc.) et de nombreux responsables de la société civile participent également à cette rencontre afin d'enrichir, par leurs interventions et suggestions, le projet de création du Musée du Rif.

Le colloque vise la mise à disposition, dans une approche multidisciplinaire, des travaux les plus récents sur l'histoire du Rif, son patrimoine matériel et immatériel en s'interrogeant sur les formes les plus pertinentes à travers lesquelles le futur Musée du Rif pourrait refléter les moments d'une histoire riche et passionnante, ajoute le communiqué.

Les contributions scientifiques porteront ainsi sur des thèmes aussi divers que les sources et les archives de l'histoire du Rif, aux origines de l'Homme, patrimoine antique du Rif, patrimoine médiéval et moderne, patrimoine anthropologique et ethnographique, histoire du temps présent et patrimoine vivant et enfin, atouts et perspectives de muséalisation de la mémoire historique du Rif.

Le Musée du Rif, dont ce colloque est la première grande étape, constitue un des grands axes du programme de mis en Œuvre des recommandations de l'IER en matière d'histoire, d'archives et de mémoire, indique le conseil.

Ce colloque sera organisé en partenariat avec la ville d'Al-Hoceïma et le Conseil Régional Taza-Taouanate- Al-Hoceïma et le concours du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), de l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) et de l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine (INSAP).

12/07/11

Source : MAP

Une troupe théâtrale dédiée à la communauté marocaine aux Etats-Unis a été créée récemment dans la Grande région de Washington, à l'initiative de l'Association Forsee, avec pour objectif de permettre aux Marocains installés dans ce pays de rester en contact avec leur culture d'origine.

"La compagnie Forsee vise à permettre aux Marocains des USA de maintenir le contact avec un pan de leur culture, sachant que le théâtre inclut plusieurs formes d'expression", a déclaré à la MAP, Brahim Nechikh, fondateur de la troupe et également président de l'association AMANA (American Moroccan Association of North America).

"Pour que les Marocains restent connectés avec leur culture d'origine et soient au fait de l'évolution des arts dans le pays, nous avons mis sur pied cette compagnie théâtrale", explique Nechikh.

Selon l'artisan de cette initiative qui a déjà mis en scène plusieurs pièces de théâtre au Maroc, avant son départ aux Etats-Unis où il a élu domicile il y a presque deux décennies, Forsee ambitionne également de "mettre en avant la culture marocaine, dans une société multiculturelle et multiethnique".

Brahim Nechikh devrait se baser sur des textes écrits en dialecte marocain ou en arabe classique qui posent des "problématiques et sujets liés aux Marocains", avec la possibilité de travailler sur des oeuvres américaines.

Forsee ambitionne aussi d'être "un trait d'union entre deux cultures, marocaine et américaine", souligne Nechikh, ajoutant qu'il s'agit de travailler sur des textes écrits en anglais pour les présenter au Maroc ou sur des textes en arabe qui seront traduits et mis en scène en anglais.

"L'idée de créer un théâtre germait depuis quelques années, mais on attendait que la communauté marocaine, jeune par rapport aux autres communautés arabes, puisse s'organiser", explique-t-il.

Pour le lancement de cette expérience pionnière dans la région de Washington, ForeSee proposera au public maroco-américain "Sidna Qdar" de Mohamed Kaouti, une adaptation du chef d'oeuvre mondial "En attendant Godot" de Samuel Beckett.

La mission de ForeSee consiste "à stimuler, célébrer et renforcer la compréhension de soi et des autres à travers l'expérience partagée du théâtre et la production de nouvelles pièces et des classiques de dramaturges marocains et américains", souligne Brahim Nechikh.

12/07/11

Source : MAP

Comme en 2007, le parti de Nicolas Sarkozy compte bien ne pas laisser le sujet de l’immigration être l’apanage de l’extrême droite.

Et l’Europe ne sera pas absente de ce jeu. Dans son projet pour 2012, dont les premières propositions ont été présentées le 7 juillet, l’UMP estime qu’en matière d’immigration, l’Europe "doit mieux assumer ses responsabilités".

"Muscler l'espace Schengen"

Avec, en ligne de mire, la révision et l’évaluation de l’un des fondements de l’Union européenne : le principe de libre circulation des personnes mis en musique par la Convention Schengen.

L’UMP veut "muscler" l’espace Schengen qui compte aujourd’hui 25 pays d’Europe. Cette proposition est dans la lignée de ce que demandent la France et l’Italie depuis le mois de février et l’arrivée de près de 25 000 migrants sur l’île de Lampedusa (Italie).

Au mois de mai, la Commission européenne a annoncé qu’elle proposerait, prochainement, de modifier les critères qui permettent à un Etat de fermer temporairement ses frontières en cas de crise. De leur côté, les pays de l’UE ont pris des gants et précisé que le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures de l’UE devrait avoir lieu "à titre exceptionnel", "dans des situations véritablement critiques".

Exclusion

Le sujet est tellement sensible qu’un accord sera très difficile à trouver. Or, l’UMP va beaucoup plus loin que les dirigeants européens. Elle propose l'exclusion temporaire de l'espace Schengen pour tout Etat qui ne remplirait pas ses engagements.

Un scénario qui semble irréaliste. "Politiquement, demander l’exclusion va très loin, explique Yves Pascouau chercheur à l’European policy center à Bruxelles. Et juridiquement, c’est impossible. Il faudrait modifier les traités, ce qui n’est pas du tout gagné. L’UMP est dans une logique de marketing politique très forte".

" Il faut en permanence suivre l’application des accords de Schengen", précise également le texte de la majorité. Mais le projet, sur la table des pays de l’UE depuis l’automne 2010, n’avance pas. Actuellement, l’évaluation des performances nationales en matière de surveillance des frontières est menée par les Etats eux-mêmes. Les pays contrôlés sont prévenus à l’avance par leurs partenaires et les inspections inopinées sont interdites.

La Commission européenne a bien proposé de faire intervenir des experts indépendants et d’autoriser les contrôles surprises. Mais les Etats, peu enclins à ce que l’on vienne fouiller dans leurs affaires, traînent les pieds.

Un commissaire à l'immigration

Au-delà de l’évaluation, l’UMP se plaint également du manque de pilotage politique de l’espace Schengen. La Commission se prononcera en septembre prochain à ce sujet. Mais il est peu probable que les points de vue convergent. La commissaire en charge du dossier, Cécilia Malmström, n'a eu de cesse de rappeler que la gestion de l'espace Schengen ne devait pas être livrée aux décisions unilatérales des Etats.

Tenter à Bruxelles ce qui a échoué en France? C’est ce que semble également vouloir faire la droite en proposant qu’un commissaire soit uniquement en charge de l’immigration, du co-développement et de l’intégration. Créé en 2007 par Nicolas Sarkozy, le ministère de l’Immigration et de l’identité nationale a pourtant été déboulonné, laissant au ministère de l'Intérieur le soin de s'occuper de ces sujets.

Actuellement, c’est la commissaire en charge des Affaires intérieures, Cécilia Malmström, qui gère, entre autres, le dossier migratoire. "Je ne vois pas la nécessité de créer un poste spécifique", estime Yves Pascouau.

Aide au développement et immigration

La volonté de lier l’aide au développement aux pays voisins à l’action de ces Etats en matière d’immigration irrégulière explique peut-être en partie cette proposition.

Et dans ce domaine là, l’UMP passe un cap que la France avait toujours refusé de franchir. "La politique de reconduite à la frontière pourrait être plus efficace grâce à un conditionnement – au niveau européen – de l’aide au développement et de la délivrance de visas en fonction des pays d’origine", précise le parti.

Aujourd’hui, le principe de conditionnalité ne porte que sur un échange de bons procédés sur l’immigration. En d’autres termes, les pays de l’UE sont d’accord pour faciliter l’octroi de visas, si le pays partenaire s’engage à lutter contre l’immigration irrégulière.

Lors d’un sommet européen à Séville en 2002, l’Espagne et le Royaume-Uni avaient déjà essayé de changer la donne. Or, à l’époque, le président Jacques Chirac avait tapé du poing sur la table en déclarant qu’il n’était pas question de lier aide au développement et immigration. "C’est faire une erreur fondamentale de demander à un pays qui ne dispose pas de moyens élevés d’avoir des actions fortes en matière d’immigration irrégulière", estime Yves Pascouau.

Reste que c’est la ligne défendue par Nicolas Sarkozy à Bruxelles. Et le lobbying français semble avoir payé puisque la communication du 4 mai de la Commission intègre l'idée. Mais, pour le moment, les dirigeants de l’UE n’ont pas repris le concept.

Limiter les recours

Certaines propositions faites par l’UMP sont déjà sur la table. A titre d’exemple, le renforcement des moyens de l’agence Frontex, qui coordonne les actions des Etats aux frontières extérieures de l’UE, est acté. Mais tout le problème est de déterminer un montant. Or, pour le moment aucune somme ne circule.

L’UMP appuie également la création d’une "agence européenne de l’espace Schengen", qui permettrait d'éviter le "visa shopping". C'est-à-dire la possibilité pour un étranger de faire des demandes de visas dans plusieurs pays de l'UE pour augmenter ses chances d'en obtenir un.

Cette nouvelle agence, dont la création a été actée, n'a pas l'ambition d'une agence européenne de l'espace Schengen, mais elle a pour but d'améliorer la coordination entre les différents systèmes informatiques sur les demandes de visa dans l'UE (SIS II, Eurodac et VIS). Elle devrait être mise en place à l'été 2012. Son siège sera à Tallinn (Estonie).

En matière d'asile, l'UMP demande également la simplification des procédures. Mais aussi la limitation des recours. Une proposition qui pourrait aller à l'encontre d'un droit fondamental, reconnu par la convention de Genève de 1951.

Le programme du parti majoritaire sera soumis au futur candidat de l'UMP pour la présidentielle de 2012 à l'automne. A lui de choisir celles qu'il souhaite retenir. Si Nicolas Sarkozy se représente, les mesures ne devraient pas être fondamentalement modifiées.

12/7/2011, Clémentine Forissier

Source : Euractiv

En voilà une au moins qui ne va pas faire baisser le niveau des (bons) petits Français ! Kheira Brahim, 18 ans, vient de décrocher son bac S avec mention Très bien. La preuve par les faits que "les enfants d'immigrés" ne sont pas aussi nuls que le clameClaude Guéant en malmenant les statistiques.

Elève au lycée Voltaire, dans le 11ème arrondissement de Paris, Kheira est la seule de sa classe à avoir obtenu la mention TB. "Peut-être qu'il y en a aussi dans les autres classes", précise-t-elle, modeste.

Elève brillante, la seule en S à avoir poursuivi le grec jusqu'en terminale, Kheira a été acceptée à la rentrée dans une prépa bio au au lycée Saint Louis. "J'aime tout ce qui est science, je me verrais bien dans la recherche", dit-elle. C'est aussi une passionnée de dessin. Sans avoir jamais pris de cours, elle passe des heures à dessiner, surtout des des mangas, et a même un projet de BD.

"Bien sûr que mes parents sont contents": pour fêter son bac ainsi que le brevet de son frère, sa mère a préparé un énorme couscous pour manger à l'école où son père est animateur de centre de loisirs. Les deux parents sont nés en Algérie, et Kheira est l'aînée des six enfants.

Les propos (erronés) du ministre de l'Intérieur Claude Guéant le 22 mai sur Europe 1- sur les enfants d'immigrés qui seraient aux deux tiers responsables de l'échec scolaire ... - l'ont choquée. "Ca m'a un peu révoltée, explique-t-elle, ce n'est pas juste de cataloguer les gens de cette manière surtout lorsqu'on ne les connaît pas. Il ne leur laisse pas la chance de montrer ce dont ils sont capables. Je trouve que ce n'est pas très glorieux de la part d'un ministre".

Pour être complet, à l'attention de Claude Guéant, il faudrait aussi mentionner de beaux exemples de succès de lycéens étrangers sans papier. Sans statut, craignant à tout moment d'être contrôlés, ils ont passé le bac envers et contre tout .

Marina, moldave, 18 ans, vient de décrocher son bac techno "Arts appliqués" avecmention Assez bien. Arrivée de Moldavie en décembre 2006, elle ne parlait pas un mot de français. Après trois mois dans une classe d'accueil pour non francophones, elle a rejoint une troisième normale. Et aujourd'hui elle parle sans accent.

A la rentrée, Marina a été admise en BTS  Design d'espace à la prestigieuse école Boulle. Malgré les incertitudes, elle a des projets pleins la tête: "après, je voudrais faire une école d'architecture, arriver au master, puis décrocher une "habilitation à la maîtrise d'ouvrage en son nom propre" pour pouvoir signer des projets moi-même. Dans l'idéal, j'aimerais avoir ma boîte d'architecte".

Mais Marina n'a aucun papier. En tant que jeune majeure, elle vient de déposer une demande de régularisation pour avoir un titre de séjour "VPF" (vie privée familiale). "A la préfecture, on m'a dit que la réponse pouvait arriver dans 2 semaines, 2 mois, 6 mois... ".

A la maison, seul son père, ouvrier dans le bâtiment, a eu pour la seconde année consécutive un titre d'un an. Il a demandé la régularisation de sa femme et de ses deux enfants au nom du regroupement familial. Mais on lui a refusé, expliquant que la famille devait d'abord repartir en Moldavie, qu'il devait ensuite faire la demande, puis que tous devaient attendre... "Mon père a dit non car on risquait de ne pas pouvoir revenir", dit Marina.

"Ca n'est pas facile de vivre comme ça, poursuit-elle, je ne peux pas faire de petit boulot saisonnier, et surtout cela m'inquiète pour les stages que je devrai faire lors de mes études".

Weysel Yigit, 22 ans, kurde de Turquie, vient, lui, d'avoir son bac pro "Aménagement et finition" avec mention Bien au lycée Hector Guimard à Paris. Après six ans de bataille, lui aussi soutenu par RESF (réseau éducation sans frontières), il a obtenu en février un titre de séjour "VPF". Il a décidé de travailler cette année pour pouvoir ensuite reprendre un BTS filière du bâtiment.

"Pourquoi est-ce qu'on nous met ainsi des batons dans les roues ?, s'interroge Marina,on a peur de marcher dans le  métro, ça nous stresse, ça n'est pas facile de se concentrer sur le travail".

Marina reconnaît aussi qu'elle "a du mal à assumer d'être sans papier" et qu'elle ne le dit pas à ses camarades de lycée. Mais le bac en poche, à la veille de se lancer dans des études, elle vit avec "l'espoir que tout ira bien".

12/7/2011

Source : Libération

Les migrations internationales ont baissé en 2009, traduisant le recul de la demande de travailleurs dans les pays de l’OCDE pour la deuxième année consécutive après une décennie de progression, selon un nouveau rapport de l’OCDE.

D’après l’édition 2011 des Perspectives des migrations internationales, les migrations dans les pays de l’OCDE ont diminué de 7 % environ, tombant à 4.3 millions d’individus, chiffre en baisse par rapport à 2008 où il atteignait un peu plus de 4.5 millions. Par ailleurs, d’après les premières données nationales disponibles, un nouveau recul des migrations est probable en 2010.

Cette baisse est particulièrement marquée dans les pays asiatiques de l’OCDE ainsi que dans la plupart des pays d’Europe, notamment l’Espagne, l’Irlande, l’Italie, la République tchèque et la Suisse. En Europe, les mouvements entre les États membres de l’UE ont diminué de 22 % en 2009. En revanche, les migrations à caractère permanent vers l’Australie, le Canada et les États-Unis ont légèrement augmenté la même année. Particulièrement sensible à l’évolution de la demande, la migration temporaire de travail a baissé de 17 % en 2009.

12/07/2011

Source : Site de l’OCDE

Fille des frontières (aux éditions Philppe Rey) est un ouvrage tonique et sympathique, si l'on fait l'impasse sur les premières pages alourdies par le récit complaisant d'une crise d'angoisse au prétexte que…Suite

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