Selon un sondage CBS, 51 % des Américains sont favorables à l'idée d'offrir un chemin vers la naturalisation aux clandestins. Mais cette proportion n'est que de 35 % chez les républicains.
La nécessité d'une réforme du système d'immigration américain suscite un rare consensus au sein des partis républicain et démocrate, mais ce dossier doit encore franchir des obstacles qui ont été fatals à de précédentes tentatives.
Tant le président Barack Obama que ses adversaires au Congrès ont poussé ces dernières semaines pour une telle réforme, des conservateurs ayant réalisé que leur opposition stricte à la régularisation de clandestins leur avait coûté cher dans les urnes en novembre : 71 % des Hispaniques ont choisi M. Obama face au républicain Mitt Romney.
«Il est rare de voir Washington bouger plus vite qu'attendu», remarque Ali Noorani, directeur du «National Immigration Forum», un groupe militant pour une réforme du système d'immigration. «Maintenant, la question n'est pas de savoir quand le processus va démarrer, mais à quelle vitesse il va aller», explique-t-il.
M. Obama a présenté mardi ses principes pour faire «sortir de l'ombre» les quelque 11 millions de personnes vivant illégalement aux États-Unis, au lendemain de la présentation d'un plan assez similaire par huit sénateurs, quatre républicains et quatre démocrates.
Mais malgré ce mouvement, le destin de tels plans au Congrès reste encore flou, des questions ayant fait échouer une tentative précédente en 2007 sous George W. Bush restant encore non résolues.
Par exemple, le plan des sénateurs conditionne un éventuel processus de naturalisation pour les clandestins à un renforcement de la sécurité aux frontières, une façon d'apaiser les élus les plus conservateurs, hostiles à toute législation qui pourrait ressembler à une «amnistie».
Une partie serrée pour les républicains
M. Obama a reconnu que ce débat allait susciter des «passions». Mais «nous ne pouvons pas laisser la réforme de l'immigration s'enliser dans un débat sans fin», a-t-il aussi prévenu.
De leur côté, les républicains jouent une partie serrée, à l'image de l'une de leurs étoiles montantes, le sénateur Marco Rubio. Membre du groupe des huit, il est proche du mouvement ultra-conservateur Tea Party et nourrit de possibles ambitions pour la présidentielle de 2016.
Ce descendant de Cubains sait aussi qu'une victoire républicaine dans quatre ans s'obtiendrait en récupérant une partie des votes des minorités, et que soutenir une réforme de l'immigration pourrait s'avérer payant.
Pour Brad Bailey, dirigeant du groupe «Texas Immigration Solution» d'obédience républicaine, il «ne pourrait y avoir de meilleur porte-parole à ce sujet du côté droit de l'échiquier politique» que M. Rubio.
«Beaucoup de gens dans notre parti sont ouverts à l'idée de solutions sur l'immigration, plutôt qu'à de grandes phrases», assure-t-il.
La Chambre des représentants dominée par les républicains, qui devra approuver une réforme dans les mêmes termes que le Sénat aux mains des démocrates, risque pourtant de poser problème. Des conservateurs, menacés par d'éventuelles primaires en vue des législatives de 2014, pourraient refuser un vote dangereux pour eux.
Selon un sondage CBS, 51 % des Américains sont favorables à l'idée d'offrir un chemin vers la naturalisation aux clandestins. Mais cette proportion n'est que de 35 % chez les républicains.
Toutefois, les arguments de M. Rubio en faveur d'une réforme et les dividendes électoraux à en attendre semblent avoir séduit certains influents commentateurs de radio, qui avaient au contraire milité contre la remise à plat du système en 2007.
«Certains énumèrent le nombre de façons dont nous pourrions manquer les objectifs» d'une réforme, remarque M. Noorani. «Mais le débat n'est pas le même qu'en 2007», constate-t-il.
31/1/2013, Stephen COLLINSON
Source : Agence France-Presse
En partenariat avec l’Association de Prévention du Site de la Villette (APSV), l'association Ancrages présente du 7 au 21 février l’exposition « Ici, là bas. La sociologie de l’émigration – immigration » et propose ainsi d'ouvrir le débat sur les questions de transmission, d’appropriation et de référence à la pensée d’Abdelmalek Sayad.
Comment la sociologie participe-t-elle à valoriser les différents apports des immigrés à la Nation ? Quel traitement permet-elle en complément des mises en perspectives historiques et de l’approche géographiques ? Quelles ont été les apports de cette sociologie et comment intégrer davantage ces apports pour produire les contre feux du discours médiatique et politique sur les migrations ?
Voici quelques pistes pour révéler au grand public les enjeux de la pensée d’Abdelmalek Sayad, au moment où les migrations internationales sont présentées comme un enjeu majeur tout en donnant lieu à de nombreuses controverses.
Pour l'association Ancrages, il s’agit de défendre des approches qui intègrent une mise en réflexion des demandes sociales de mémoire : à quel moment émergent-elles ? Sous quelles formes ? commet les co-fabriquer, les mettre en partage ici et là-bas ?
« Les sociétés d’accueil et d’origine devraient avoir à cœur toutes les deux, d’intégrer à leur propre histoire, la part qui leur revient respectivement dans la relation qui les lie l’une à l’autre et d’accepter cette part d’histoire, en toute connaissance de cause, sans aucun complexe, ni sentiment de honte ou de culpabilité. », Abdelmalek SAYAD (1933-1998), sociologue.
Le vernissage de l'exposition aura lieu le jeudi 07 février à 18h30. A 19h se tiendra une table-ronde sur « Apports et actualités de la pensée d’Abdelmalek Sayad » avec la participation de Saïd Belguidoum, sociologue, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille Université, Yves Jammet, coordinateur formation à l’association de prévention du site de la Villette et Samia Chabani, déléguée générale de l’association Ancrages…En savoi plus
Publié aux éditions L’Harmattan, en janvier 2013, l’ouvrage Migrants solidaires, destins jumelés ? Pratiques et coopérations transnationales est le fruit de réflexions de Clémence Aschenbroich et Altay Manço.
Les auteurs essaient de disséquer les comportements et les mouvements d'entraide parmi les migrants installés en Belgique. Ils affirment que « les études présentées envisagent la solidarité dans un contexte d'émigration/immigration comme moteur d'une dynamique sur deux ou plusieurs espaces. Les initiatives ciblent principalement des projets qui lient la Belgique à l'Afrique à travers les efforts des migrants, dans un contexte comparatif international ».
31/1/2013
Source: CCME
Organisée depuis 20 ans, l’élection du « Bruxellois de l’année » aspire à « mettre en valeur des femmes, des hommes qui, dans leur domaine et par leur action, ont contribué au rayonnement de la Région de Bruxelles-Capitale ». Les habitants de Bruxelles votent pour leur personnalité préférée dans cinq catégories : politique, société, économie, culture et sport. Un événement organisé par des médias de la capitale de l’Europe, à savoir Vlan Bruxelles, La Capitale, Télé Bruxelles et la radio Vivacité.
Les lauréats de l’année 2012 ont été dévoilés et récompensés lors d’une grande soirée, mercredi 30 janvier 2013, à Bruxelles.
Nominée dans la catégorie Culture, la pièce de théâtre « La vie c’est comme un arbre » a été doublement primée : elle a eu le prix dans la catégorie Culture, et a été plébiscitée par plus de 8000 voix comme Bruxellois de l’année 2012.
La pièce est produite par les « Voyageurs sans bagages », une troupe composée en grande majorité d’artistes d’origine marocaine (Issam Akkel, Mohamed Ouachen, Rachid Hirchi, Ilyas Mettioui, Omar Meloul …), menés par le metteur en scène Belgo-marocain Mohamed Allouchi.
« La vie c’est comme un arbre » est le succès théâtral par excellence de l’année 2012, avec des représentations à guichet fermé durant plusieurs semaines. Elle relate l’histoire de trois jeunes marocains qui quittent Tanger en 1964 pour immigrer en Belgique. Un regard emprunt de comédie sur l’histoire de l’immigration marocaine en Belgique.
La pièce a reçu le soutien du CCME pour son unique présentation au Maroc, au théâtre National Mohammed V de Rabat, le 10 mai 2012.
31/1/2013
Source: CCME
Le Conseil national des Marocains du Sénégal (CNMS) organise le 9 février à Dakar, en collaboration avec le Forum social sénégalais, une rencontre sur la migration entre les pays de la Cédéao et le Maghreb…Suite
«Nous sommes très vigilants quant à la sauvegarde des droits des Marocains résidant à l’étranger »…Suite
Le gouvernement britannique a annoncé, mercredi, son intention de durcir la procédure d'octroi de visa aux entrepreneurs étrangers désirant s'installer dans le pays.
"Les règles destinées à encourager les investisseurs à s'installer dans le Royaume-Uni font l'objet d'abus et doivent être durcies", a indiqué le ministre chargé de l'immigration, Mark Harper.
Les autorités britanniques devront procéder à une nouvelle évaluation de ces règles, a dit le responsable.
Les nouvelles mesures entreront en vigueur à partir de jeudi, a fait savoir M. Harper dans une déclaration aux Communes (chambre basse du parlement), ajoutant que les règles mises en place dans ce sens en 2011 ont conduit à une hausse du nombre de demandes de visa faites par des entrepreneurs étrangers.
30 janv. 2013
Source : MAP
Le Ministre délégué auprès du Chef de Gouvernement Chargé des Marocains Résidant à l'étranger, Abdellatif Mâzouz, s'est entretenu, mercredi à Rabat, avec la ministre déléguée chargée des Sénégalais de l'Extérieur, Seynabou Gaye Touré des questions intéressant les ressortissants des deux pays établis à l'étranger.
Dans une déclaration à la presse, M Mazouz, a fait savoir que cette rencontre rentre dans le cadre de l'échange d'expertise et de savoir faire en matière de gestion des questions ayant trait aux ressortissants des deux pays établis à l'Etranger.
Il a indiqué, lors de cette entrevue, que la visite de la responsable sénégalaise représente un point de départ pour une coopération fructueuse et profonde dans l'ambition d'améliorer les conditions de vie, de travail et de séjour des communautés marocaine et sénégalaise résidant à l'étranger.
Pour sa part, la ministre sénégalaise s'est félicitée de la réussite de la politique "exemplaire" que le Maroc adopte dans la gestion des affaires de ses ressortissants établis à l'étranger, ajoutant que cette "grande expertise" du Royaume sera un modèle et une source d'inspiration pour le Sénégal.
Elle a également souligné la nécessité d'étudier les modalités d'une coopération dans la perspective d'un transfert des expériences et de savoir-faire entre les deux pays amis.
Gaye Touré avait rencontré, mardi à Rabat, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, Youssef Amrani.
30 janv. 2013
Source : MAP
Le jeune skieur maroco-canadien Sami Lamhamedi a remporté une médaille d'or en slalom et une autre d'argent en slalom géant, lors de la compétition Can-Am de ski alpin, la plus relevée en Amérique du nord, qui s'est déroulée du 26 au 29 janvier dans deux stations de ski (Alpine et Osler Bluff ski club) situées près de Collingwood (Ontario, Canada).
La Can-Am est un évènement international dont l'objectif est de mesurer le niveau des skieurs élites de la catégorie U16 (âgés de 15 à 16 ans), de l'Est du Canada et des Etats-Unis d'Amérique (Can-Am Est U16).
Les 108 skieurs élites masculins ayant participé à cette compétition ont eu leur qualification selon un processus de sélection basé sur les résultats obtenus lors de plusieurs compétitions relevées en ski alpin. Ces jeunes athlètes ont disputé quatre principales épreuves de ski alpin, notamment deux slaloms et deux slaloms géants. Il s'agit de la première phase de la 2e édition de la Can Am Est. Les deux autres prochaines phases de la Can Am Est 2013 auront lieu à Québec (Canada) et à Sugarloaf (Etats-Unis) respectivement en février et mars 2013.
Lors de cette compétition, le jeune athlète maroco-canadien Sami Lamhamedi (15 ans) a montré encore une fois son talent exceptionnel dans les deux disciplines de ski alpin, et ce en présence des meilleurs skieurs de sa catégorie en Amérique du nord. Sami s'est distingué par sa touche raffinée sur la neige, sa force et ses prouesses techniques exceptionnelles.
En ce qui concerne la 2ème compétition de slalom, le jeune skieur marocain a perdu un ski lors de la 1ère manche de ce 2è slalom, ce qui l'a forcé à abandonner la course.
Pour le slalom géant, les précipitations intenses de la première journée ont forcé le jeune athlète à ralentir sa course mais ceci ne lui a pas empêché de remporter une médaille d'argent.
En 2011 et 2012, Sami a accumulé des performances exceptionnelles en étant sacré champion de la région de Québec, champion de la province de Québec et champion de la Can-Am Est K2 en slalom géant. L'enchaînement de ces victoires exceptionnelles est le fruit d'une passion, une détermination, une confiance en soi, une discipline de rigueur lors des entraînements physiques en été et en hiver, de sacrifices de la part de l'athlète, ainsi que du goût de se dépasser pour vaincre.
Sami Lamhamedi est un skieur du club de ski de compétition de Stoneham, de Skibec Alpin (Québec, Canada), de la Fédération Royale Marocaine de Ski et Montagne et athlète de haut niveau du Comité national olympique marocain.
30 janv. 2013
Source : MAP
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se déroule en Afrique du Sud ne doit pas faire oublier que des jeunes footballeurs qui rêvent d’une carrière à la Drogba voient leur rêve se briser en Europe victime de faux-agent de joueurs !
Un pseudo-agent s’est ainsi trouvé sur le chemin de David, jeune footballeur camerounais. « j’avais 16ans et je jouais un match amical à Douala avec mon club de Bamenda», raconte ce jeune encore sous le choc. « Il est venu dans les vestiaires » se souvient David, look impeccable, attaché case et portable dernier cri. » Il se fait appeler Christopher « Je veux t’aider à partir jouer en Europe», annonce-t-il d’entrée de jeu. Commencent alors le manège et les mensonges à tout va. Le pseudo-agent prétend avoir fait recruter des joueurs de l’As Cannes, Montpellier ou encore Marseille.
Il exhibe des photos, souvent obtenues à la fin de matchs ou de lors de rencontres de gala. Mais qui en Afrique va mettre en doute sa parole et dire que Drogba n’est pas son pote ou qu’il nest pas mandaté par un club? Personne, hélas ! Toujours est-il que notre pseudo-agent demande à rencontrer les parents de David. Accueil en grande pompe. Il détaille son plan… à 2300 euros.
Réunion de famille au sommet. « Mon père a annoncé la nouvelle à toute la famille et il a dit qu’il faut maintenant trouver l’argent. » « Ma mère a soldé ses tontines et a contracté des dettes ». L’argent reuni, David se rend à Douala, à 400kms de chez lui.Voyage en car toute la nuit. Le pseudo-agent encaisse l’argent, revient quelques jours après avec un faux visa.
Paris, bonjour la galère
Nous débarquons à Paris, dans un hôtel du 19ème arrondissement. Quelques jours plus tard Christopher m’emmène au Mans. J’attends. Je finis par passer un test au bout d’une semaine. » « On vous appellera. » lui dit-on. Retour à Paris. L’agent véreux demande à David de se loger, en attendant d’autres tests à venir. David a 16 ans, ne connaît personne à Paris. Le faux agent disparaît dans la nature. David atterit, alors, dans un squat à Levallois. « Dormir dans un trou comme ça. C’est pire qu’en Afrique. »
Aujourd’hui, David sous loue une piaule dans le 19ème arrondisement. Il ne joue plus au foot. Il est déménageur occasionnel. Travail évidemment non déclaré. Récemment, un ivoirien l’a emmené à Toulouse charger un container de pneus. « J’étais logé dans un préfabriqué et payé 40 euros par jour. A Bamenda, le club me versait 100 euros par mois ! »
Traversée en pirogue
L’histoire de David ressemble à celle d’Ablaye, jeune sénégalais, mais plus dure encore. Lui, un certain Nasser l’a abordé lors du tournoi de détection des jeunes de moins de 13 ans pour l’équipe nationale du Sénégal. Cheveux gominés, cartable, flanqué de quelques acolytes sénégalais. Même discours, « je veux t’aider à intégrer un grand club, en Europe.»
Rencontre avec le grand frère d’Ablaye, présent au match. Une aubaine pense le frère et tuteur. La mère informée, vend ses bijoux pour payer les 1300 euros réclamés par Nasser.
Le faux agent propose d’aller au Maroc pour le visa. Trois jours de route. Au Maroc, Nasser le fait travailler dans son atelier de couture, puis disparaît. Il a chargé trois complices de le faire traverser en pirogue. La nuit du départ, réveil à 3h du matin. "Nous sommes 17 dans la pirogue. On avait des gilets de sauvetage. Pain et riz au lait au menu. Deux personnes sont mortes durant la traversée"
En Espagne, les passeurs prétendent un rendez-vous avec Nasser et disparaissent. « J’ai passé la nuit sur un banc devant la mairie de Grenade » se souvient Ablaye, un regard de môme, souriant malgré le traumatisme.
Il finit à la croix rouge. Et Ablaye rencontre des compatriotes sénégalais qui l’hébergent un an durant. Il veut aller en France. Des sénégalais l’accueillent dans un foyer du 13ème arrondissement. Aujourd’hui, Ablaye s’entraîne dans un club de la banlieue parisienne. En juin dernier, il a passé les tests au PSG, mais sans papiers, aucun club ne voudra de lui.
Le football qui fait sa fête en Afrique du Sud pendant la CAN fait rêver beaucoup de jeunes pour qui il est synonyme de gloire et prospérité. David et Ablaye étaient de ceux là.
31/1/2013
Source : Grico.com
La réforme constitutionnelle, que l'Élysée souhaite voir adopter avant l'été, prévoit la suppression du mot «race» qui figure dans l'article 1er de la Constitution, qui stipule: «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée».
La suppression du terme race «figure dans le projet de texte qui fait l'objet des consultations que le premier ministre va engager» avec les présidents des groupes parlementaires, affirme au Figaro un conseiller du président de la République.
Durant sa campagne, François Hollande avait pris cet engagement. «Il n'y a pas de place dans la République pour la race. Et c'est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot “race”de notre Constitution» avait déclaré en mars 2012 le candidat socialiste, lors d'un meeting consacré à l'Outre-mer à Paris.
31/1/2013, Anne Rovan
Source : Le Figaro
Passe d'arme verbale entre Christian Estrosi et Vincent Placé sur les ondes d'Europe 1 ce mercredi matin. Un autre sujet de société qui fâche la droite et la gauche : le droit de vote des étrangers.
La France baigne dans les questions de société mises à l'agenda politique par François Hollande. Après le débat sur le droit au mariage homosexuel, mettant aux prises les pro et les anti à grands coups de manifs, c'est celui sur le droit de vote des étrangers qui s'apprête à occuper l'avant scène politico-médiatique. En guise de hors d’œuvre, Christian Estrosi, maire de Nice (UMP) et Vincent Placé, sénateur (Verts) étaient invités à exprimer leurs vues (opposées) sur Europe 1, à la matinale de Bruce Toussaint. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les deux hommes se sont livrés un duel musclé.
"C'est un sujet qui divise et qui monte les Français les uns contre les autres là où on a besoin de les rassembler et de les unir", a réagi sans attendre Christian Estrosi.
Pour rappel, il est question du droit de vote, pour les élections locales, des étrangers extra-communautaire (hors Europe), habitant en France depuis 5 ans au moins. "Et c'est cela qui me révolte le plus !", a insisté le maire de Nice "parce que c'est donner le droit de vote à des personnes qui détestent la France et qui haïssent la laïcité, qui refusent nos lois".
Et de justifier ses propos par le fait que cette loi concerne "des ressortissants de pays dont la religion s'impose à toutes les règles, quelles qu'elles soient", a-t-il fustigé, interrogeant son interlocuteur sur la nécessité de "donner le droit de vote sans même que ces personnes n'en fassent la demande". Qu'ils demandent la nationalité française s'ils s'en estiment dignes, a-t-il déclaré en substance. "Ces 1,8 million d'étrangers travaillent et sont légaux sur le sol français", lui a rétorqué un Vincent Placé quelque peu lassé par l'argumentaire du conservateur. "Vous osez dire que ces gens haïssent la France... Et vous parlez de rassemblement ? C'est lamentable ! Je ne vais pas continuer à écouter ces âneries", a bondi le socialiste, fustigeant les amalgames de Christian Estrosi, chiffres à l'appui.
"De toute évidence, vous voulez vous exonérer d'une promesse de campagne. Vous vous décrédibilisez. Cet homme n'est pas digne de représenter la République au Sénat", s'est alors emporté Estrosi
La passe d'armes sur les ondes a trouvé son prolongement dans une confrontation par tweets interposés. Vincent Placé évoquant une "grosse engueulade".
30/01/2013, V. Van Vyve
Source : La Libre Belgique
La France, où la question des sans-papiers reste explosive, semble bien éloignée des Etats-Unis où se dessine un consensus politique pour faire "sortir de l'ombre" des millions de clandestins.
"Prime à la clandestinité, "laxisme", "appel d'air à l'immigration clandestine": les ténors de l'opposition déclinent ces piques dès qu'il est question de politique migratoire.
Dimanche encore, l'ancien ministre UMP de l'immigration, Brice Hortefeux accusait le ministre de l'Intérieur Manuel Valls "d'ouvrir les vannes de l'immigration".
Pourtant, conformément aux engagements de campagne de François Hollande, le ministre suit une ligne très prudente. "Il n'y aura pas de régularisations massives" parmi les sans-papiers, répète-t-il à l'envi. Il y aurait entre 200 et 400.000 clandestins en France, selon les estimations.
De l'autre côté de l'Atlantique, le scénario est aux antipodes: Barack Obama a estimé mardi qu'une réforme du système d'immigration était "à portée de main" pour régulariser quelque 11 millions de clandestins.
La veille, il avait reçu l'appui de huit sénateurs, démocrates et républicains, qui ont présenté un plan pour atteindre cet objectif.
"Aux Etats-Unis, les Républicains ont analysé leur défaite comme une conséquence de leur image de parti de Blancs qui ne parle qu'aux Blancs", estime Michel Feher, philosophe et président de l'association "Cette France-là", très critique sous l'ancien gouvernement.
Les Républicains espèrent selon lui reconquérir le coeur des hispaniques, qui ont représenté 10% des électeurs lors du dernier scrutin. Malgré certaines proximités idéologiques avec les Républicains (notamment sur l'avortement) 71% ont voté pour Barack Obama, notamment en raison de ses engagements en faveur des clandestins.
La droite française n'est pas dans cette logique, souligne M. Feher: "Malgré sa défaite électorale, l'idée demeure que c'est un bon filon de prendre les étrangers comme bouc émissaires." Et, regrette-t-il, "le gouvernement veut tellement éviter de cliver qu'il fait preuve de couardise."
- 30.000 régularisations par an –
Par ailleurs, "en France, et plus largement en Europe, l'attitude très anti-immigrés est liée en grande partie au chômage: les gens croient à la concurrence des migrants", explique à l'AFP Catherine Wihtol de Wenden, chercheuse à ScPo.
"A l'inverse, dans le sud des Etats-Unis, les gens comprennent que les immigrés ne travaillent pas dans les mêmes secteurs et qu'ils sont indispensables à l'économie", ajoute-t-elle.
Selon un sondage Ifop publié par le Monde la semaine dernière, 46% des Français estiment que "pour réduire le nombre de chômeurs, il faut réduire le nombre d'immigrés". Sur cet arrière-fond, Manuel Valls évoque fréquemment "le contexte actuel" ou "la crise" pour défendre une politique migratoire "juste mais ferme".
Au delà des opinions publiques, la France n'a pas le même besoin de régulariser, souligne l'historien Patrick Weil, spécialiste de l'immigration.
"Les Etats-Unis n'ont pratiquement pas régularisé depuis 17 ans, alors qu'en France, on régularise tous les jours, avec environ 30.000 régularisations par an", sous les gouvernements de droite comme de gauche, rappelle-t-il.
Si on rapportait le nombre de clandestins aux Etats-Unis à la taille de la population française, on aurait 1,5 million de sans-papiers sur le sol français, calcule-t-il.
"On a un plus gros effet de masse aux Etats-Unis", dit-il.
Pour lui, au delà des polémiques, "la France a des mécanismes de régularisation plus souples et plus adaptés à la gestion de l'immigration. On ne procède pas à une grande régularisation pour tout stopper ensuite."
30/1/2012
Source : Lalibre.be/AFP
Avec son discours prononcé le 29 janvier, le président américain a ouvert le chantier de la politique migratoire. Mais il semble vouloir éluder les questions délicates.
Le discours tant attendu que le président Obama a prononcé le 29 janvier sur ses projets de réforme de l'immigration est peut-être plus remarquable par ses non-dits que par son contenu lui-même. Au lieu de s'aventurer sur un terrain délicat et de mettre en péril l'entente entre les deux partis qui règne au Sénat sur la question, le président a adopté le ton optimiste, populiste, de celui qui fixe le cadre.
"La bonne nouvelle, c'est que, pour la première fois depuis de nombreuses années, républicains et démocrates semblent prêts à s'attaquer au problème ensemble, a-t-il déclaré. La question est : est-ce que nous avons la détermination en tant que peuple, en tant que pays, en tant que gouvernement de régler enfin cette question ? Je pense que oui."
Barack Obama a appelé clairement à naturaliser les plus de 11 millions d'immigrés en situation irrégulière qui vivent aux Etats-Unis. Cette question devrait être l'une des plus problématiques lors de la bataille qui s'annonce au Congrès.
Le président a approuvé les propositions faites le 28 janvier par un groupe de sénateurs démocrates et républicains, parmi lesquelles la possibilité de naturaliser les personnes vivant dans le pays en situation irrégulière. Comme eux, il a également appelé à un renforcement de la sécurité des frontières, à la vérification obligatoire du statut des salariés vis-à-vis de l'immigration et à "faire entrer notre système d'immigration régulière dans le XXIe siècle" en adoptant des processus plus rationnels pour gérer le flux de nouveaux venus.
Obama a cependant prévenu les législateurs qu'il présenterait son propre projet et insisterait pour qu'ils se prononcent à son sujet immédiatement si les négociations sur une loi au Congrès se trouvaient bloquées par des considérations partisanes.
Des questions laissées de côté
Avant ce discours, Marco Rubio, sénateur républicain de Floride et membre du groupe bipartisan, a pris la parole au Sénat et a pressé le président de ne pas aller au-delà du soutien aux principes définis par le groupe de sénateurs. Pour Rubio, qui est fils d'immigrés cubains, le groupe a "du bon sens partagé et un ensemble raisonnable de principes".
L'une des questions qu'Obama a évitée, c'est la proposition du groupe stipulant que les immigrés clandestins ne pourraient pas demander la carte verte [permis de travail temporaire] tant que la sécurité des frontières ne serait pas assurée. Cette proposition a les faveurs des républicains du Congrès, mais inquiète beaucoup les associations de défense des immigrés.
Obama ne prévoit pas de lier l'éligibilité à la carte verte à la sécurité des frontières, ce que Rubio a dénoncé par la suite dans une déclaration en réaction au discours du président.
Patrick Leahy, sénateur démocrate du Vermont et président de la commission des Affaires juridiques, a qualifié dans une déclaration le discours d'Obama de "courageux". Il a fixé le début des débats sur l'immigration au 13 février.
30 janvier 2013, Corey Dade
Source : Courrier international
Dans une circulaire publiée vendredi 25 janvier, la chancellerie demande aux tribunaux de faciliter la délivrance d’un certificat de nationalité française aux enfants nés par mère porteuse à l’étranger.
Pour l’opposition, c’est une première forme de reconnaissance de la gestation pour autrui. Christiane Taubira s’en défend, assurant que ses instructions ne visaient qu’à faciliter l’obtention par ces enfants d’un passeport français.
Pourquoi cette circulaire sort-elle maintenant ?
La garde des sceaux, Christiane Taubira, avait annoncé dès le 16 janvier, lors de l’examen du texte en commission, que ses services préparaient une circulaire demandant aux tribunaux français de faciliter la délivrance des certificats de nationalité française aux enfants nés d’une gestation pour autrui (GPA) à l’étranger. Il s’agissait pour elle de répondre de manière « efficace » à des difficultés concrètes rencontrées par les parents pour faire établir un passeport à leurs enfants.
Lors des auditions conduites par le rapporteur du texte, ErwannBinet, les associations de familles homoparentales avaient en effet souligné les problèmes spécifiques rencontrés par ceux qu’elles appellent les « fantômes de la République ». Et un député d’Europe Écologie-Les Verts, Sergio Coronado, avait déposé un amendement réclamant une transcription de l’acte de naissance établi à l’étranger dans l’état civil français de ces enfants, ce que le parquet du tribunal de grande instance de Nantes s’est pour l’instant toujours refusé à faire.
Si le gouvernement n’a pas choisi d’aller jusque-là, Christine Taubira a néanmoins précisé que la réflexion était « en cours », évoquant une transcription « automatique » au moment des 16 ou des 18 ans de l’enfant.
Qu’autorise ce texte ?
La chancellerie demande aux tribunaux de ne plus refuser, comme c’était le cas jusqu’ici, la délivrance de certificats de nationalité française (CNF) aux enfants nés par GPA à l’étranger. La garde des sceaux demande expressément aux greffiers des tribunaux d’instance « de faire droit » aux demandes de CNF pour les enfants nés à l’étranger de mère porteuse, « dès lors que le lien de filiation avec un Français résulte d’un acte d’état civil étranger probant ».
En l’état actuel du droit, les enfants nés à l’étranger de parents français figurent dans les registres d’état civil de leur pays de naissance et obtiennent ensuite automatiquement la transcription de leur acte de naissance à l’état civil français. On leur accorde la nationalité française dans la foulée. En revanche, lorsque les autorités françaises soupçonnent le recours à une mère porteuse, l’acte de naissance de l’enfant n’est pas transcrit dans les registres français. La Cour de cassation a, à plusieurs reprises, considéré qu’une telle transcription contreviendrait à l’ordre public, qui prohibe la gestation pour autrui, et bafouerait le principe d’indisponibilité du corps.
Faute de figurer à l’état civil français, ces enfants se voient souvent, du même coup, privés du certificat de nationalité française. Ce refus n’est pas systématique, certains tribunaux étant plus accommodants que d’autres. Désireuse d’homogénéiser ces pratiques et de faciliter l’acquisition de la nationalité française par ces enfants, Christiane Taubira a donc enjoint aux greffiers de délivrer ces CNF de façon automatique, y compris lorsqu’ils suspectent une GPA.
Quelles sont les conséquences possibles ?
L’absence d’état civil français ne pèse pas réellement sur la vie quotidienne des enfants nés par mère porteuse (1). Ces enfants ne sont pas apatrides : ils ont un état civil étranger établissant clairement leur lien de filiation avec leurs parents – qu’ils soient biologiques
ou d’intention. Cet état civil, même s’il n’est pas transcrit sur les registres nationaux, produit des effets en droit français : l’inscription à l’école ne pose pas de problème, pas plus que l’accès aux droits sociaux (Sécurité sociale, etc.). Dans les faits, ils mènent la même vie que n’importe quel enfant étranger vivant en France.
Il se révèle en revanche très compliqué de leur faire établir des documents d’identité français (carte d’identité et passeport). L’octroi de tels documents est en effet conditionné à la délivrance préalable d’un certificat de nationalité française. La circulaire de Christiane Taubira lève donc cette condition et demande aux tribunaux de leur délivrer ce certificat, et ce afin de résoudre la situation très problématique dans laquelle se retrouvent certaines familles françaises, notamment celles restées bloquées en Ukraine.
« Les enfants nés par GPA à l’étranger y restent parfois bloqués avec leurs parents, et comme assignés à résidence, par le refus des autorités consulaires de délivrer un visa à l’enfant », constate l’avocat Florent Berdeaux-Gacogne. Les parents de l’enfant n’ont donc pas l’autorisation de rentrer en France avec lui. La circulaire devrait mettre fin à ce type de situation.
Va-t-on vers une reconnaissance de fait de la GPA ?
« La GPA est interdite dans notre droit, ça ne fait pas débat », a insisté la garde des sceaux au sortir du conseil des ministres, hier. Le rapporteur de la loi, le député PS (Isère) Erwann Binet lui a emboîté le pas en précisant : « Il ne s’agit pas du tout de légaliser la gestation pour autrui dans notre pays. Elle reste interdite dans notre code civil, sanctionnée et punie par la loi dans notre code pénal. »
La circulaire ne modifie en effet aucunement le code pénal, lequel punit d’un an de prison et de 15 000 € d’amende « le fait, dans un but lucratif, de s’entremettre entre une personne désireuse d’adopter un enfant et un parent désireux d’abandonner son enfant né ou à naître » (article 227-12).
Certains estiment toutefois qu’en facilitant l’acquisition de la nationalité française par les enfants nés de mère porteuse, le gouvernement porte une première atteinte à la prohibition de la GPA. « La situation actuelle des enfants nés de mère porteuse n’est clairement pas satisfaisante aujourd’hui, concède Hugues Fulchiron, professeur de droit à l’université Lyon 3. Mais on ne peut pas exclure qu’en confortant dans le droit français le statut des enfants nés par GPA, on encourage les couples à recourir à ce mode de procréation. »
(1) La chancellerie dénombre chaque année une dizaine d’enfants nés par GPA (11 en 2012) alors que l’association des familles homoparentales estime, elle, entre 500 et 800 les couples français ayant chaque année recours à une GPA.
30/1/2013, MARIE BOËTON ET CELINE ROUDEN
Source : La Croix
« Les transferts des Tunisiens à l'étranger ont augmenté de 23% en 2012, atteignant près de 3.491 millions de dinars (MD) », déclare à l’Agence Tunis presse (TAP) le secrétaire d'Etat à l'immigration et aux Tunisiens à l'étranger, M. Houcine Jaziri.
Selon la même source, les immigrés tunisiens ont réalisé, au cours de 2012, 157 projets industriels pour un montant de près de 21.974 MD (contre 6.472 MD en 2010), ce qui a permis de créer 1.023 emplois.
Le secteur des services, à lui seul, a connu une augmentation du fait des investissements des Tunisiens de l’étranger enregistrés ces sept premiers mois, dépassant les 34.056 MD et créant 1.254 projets et 1.917 emplois.
31/1/2013
Source : CCME
Une semaine après son discours d' « inauguration », marqué à gauche, Barack Obama devait prononcer, mardi 29 janvier, une allocution relançant une promesse jamais réalisée pendant son premier mandat : la réforme des lois sur l'immigration. Son ambition? Permettre la régularisation des sans-papiers, dont le nombre est estimé à quelque 11 millions.
Devenu sulfureux malgré lui avec la parution du "Déni des cultures" en 2010, Hugues Lagrange revient avec "En terre étrangère", recueil de témoignages d'immigrés originaires du Sahel à paraître le 7 février… Son point de vue fait courir le risque de désigner les immigrés d'origine sahélienne comme impossibles à intégrer…Suite
En termes de parcelles réservées aux personnes de confession musulmane dans les cimetières belges, la ville de Liège a été précurseur dès la fin des années 50. Deux cimetières de la ville ont des parcelles réservées aux sépultures pour les défunts musulmans, à Robermont et à Jupille. D’après la ville de Liège, « le premier est rempli depuis belle lurette - avec 1400 sépultures - tandis que le second arrivera déjà à saturation d’ici un an ou deux ».
Le conseiller communal Hassan Bousetta, est intervenu, lundi 28 janvier 2013, en séance du conseil de la ville pour évoquer la nécessité que les communes voisines ouvrent elles aussi de telles parcelles pour les défunts de confession musulmane. Une telle ouverture renforcera la mise à disposition de plus de sépultures pour les musulmans, en parallèle à la « récupération de l’espace » après le « retournement de la terre » à Robermont.
Avec la naissance de nouvelles générations issues des communautés de confession musulmane, de plus en plus de familles ne rapatrient plus les corps de Musulmans belges dans le pays d’origine de la famille, considérant que leur pays c’est la Belgique.
30/1/2013
Source : CCME
Un nouveau visa pour démarrage d’entreprise sera lancé au Canada le 1er avril 2013. Considéré comme premier dans son genre, ce programme vise à attirer les investisseurs et entrepreneurs étrangers dans le pays et prévoit d’octroyer annuellement 2750 visas sur cinq années, durée de ce projet-pilote.
« Notre nouveau visa pour démarrage d’entreprise contribuera à faire du Canada la destination de choix pour les gens les plus doués et les plus brillants des quatre coins du monde (…) en recrutant des entrepreneurs dynamiques, le Canada demeurera concurrentiel au sein de l’économie mondiale », a annoncé Jason Kenney, ministre canadien de la Citoyenneté, de l’immigration et du multiculturalisme.
Le programme sera réservé aux entrepreneurs immigrants qui ont déjà le soutien d’un fonds de capital-risque canadien. Il donne automatiquement la résidence permanente tandis que les autres pays offrent seulement des statuts temporaires aux travailleurs étrangers.
30/1/2013
Source: CCME
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