Le jeune skieur maroco-canadien Sami Lamhamedi a confirmé encore une fois son talent et ses habiletés techniques exceptionnelles en remportant l'or et l'argent dans les deux épreuves de vitesse (Super Géant) de la 2è phase de la Can Am, la plus relevée en Amérique du nord, disputée du 2 au 5 courant sur les pistes de Mont-Ste-Anne, au Québec.
Après avoir remporté les médailles d'or et d'argent dans la première phase des épreuves techniques (slalom et slalom géant) de la Can Am U16 qui se sont déroulées en Ontario, la semaine passée, le jeune skieur, 15 ans, a offert au public une descente spectaculaire digne d'un grand champion. Avec 1 min 20 sec 38/100è, Lamhamedi a remporté la médaille d'or de la 1ère épreuve en devançant l'ontarien Max McVey du club de National Academy (1:20.77).
Dans la 2è épreuve, auxquelles ont pris part 53 skieurs, Sami Lamhamedi a raté de peu la première place et s'est contenté de la médaille d'argent grâce à un chrono de 1:19.98, à seulement trois centièmes derrière McVey (1:19.95). L'incident à regretter lors de ce rendez-vous est la blessure au genou droit de Sami après avoir perdu ses deux skis dans l'aire d'arrivée de la 2è épreuve. Le jeune athlète, qui a pourtant fait preuve de rigueur, a été transporté en urgence à l'hôpital et a subi les soins médicaux nécessaires, manquant la cérémonie de remise des médailles.
Selon les médecins, Sami souffre d'une "coupure profonde, mais ses ligaments et sa rotule n'ont pas été touchés". Il devra éviter de skier "pour au moins 3 à 4 semaines", ont-il précisé.
Parmi les 108 skieurs qui ont participé aux épreuves techniques (slalom et slalom géant pendant la première phase de la Can Am) et les 53 skieurs qui ont pris part aux épreuves de vitesse (2è phase de la Can Am), seul le jeune skieur maroco-canadien s'est illustré dans les trois disciplines (slalom, slalom géant et super géant).
Cette performance, qui honore le haut niveau du ski alpin marocain, est le résultat de camps d'entraînement sur neige que Sami a effectués au Chili et dans l'ouest canadien en compagnie de son frère Adam Lamhamedi. Ces entraînements ont été appuyés par le Comité National Olympique Marocain, le ministère de la Jeunesse et des Sports et la Fédération Royale Marocaine de Ski et Montagne.
En 2011 et 2012, Sami a accumulé des performances exceptionnelles en remportant les championnats de la région de Québec, de la province de Québec et de la Can-Am Est K2 en slalom géant.
L'enchaînement de ces victoires exceptionnelles est le fruit d'une passion, une détermination, une confiance en soi, une discipline de rigueur lors des entraînements physiques en été et en hiver, de sacrifices de la part de l'athlète, ainsi que du goût de se dépasser pour vaincre.
Sami Lamhamedi est un skieur du club de ski de compétition de Stoneham, de Skibec Alpin (Québec), de la Fédération royale marocaine de Ski et Montagne et athlète de haut niveau du Comité national olympique marocain.
La Can-Am est un évènement international dont l'objectif est de mesurer le niveau des skieurs élites de la catégorie U16 (âgés de 15 à 16 ans), de l'Est du Canada et des Etats-Unis d'Amérique (Can-Am Est U16).
La 3è phase (les finales) de la Can Am U16 aura lieu à Sugarloaf, aux Etats-Unis, du 22 au 24 mars prochain.
06 Fév 2013
Source : MAP
Une rencontre de sensibilisation des Marocains résidents en Belgique à investir dans leur pays d'origine a été organisée, mercredi soir, à Bruxelles.
Cette rencontre a été une occasion pour présenter aux Marocains de Belgique le programme MEDMA2, un projet pilote de mobilisation des MRE à contribuer au développement socio-économique de trois régions cibles à savoir Tanger-Tétouan, Taza/Al Hoceima/Taounate et l'Oriental.
Intervenant lors de cette rencontre, Pascal Reyntjens, responsable au bureau de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour la Belgique et le Luxembourg a souligné l'importance de mettre à contribution les compétences et expertises des marocains résidents à l'étranger qui constituent un véritable levier de développement et de croissance tant dans leur pays d'accueil que dans leur pays d'origine.
Il a affirmé qu'un regard neuf doit être porté sur les ressortissants marocains résidant à l'étranger lesquels ne doivent plus être considérés comme des pourvoyeurs de fonds pour leur pays d'origine mais comme de véritables acteurs de développement économique et social.
A cet égard, il a insisté sur l'impératif de mettre en place une véritable stratégie de valorisation des compétences des MRE et de mobilisation de leurs investissements à travers le renforcement des mesures incitatives à l'investissement productif.
Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc auprès de Belgique et du Grand-Duché du Luxembourg, Samir Eddahre, a souligné l'intérêt de plus en plus grandissant exprimé par les MRE porteurs de projets de contribuer aux chantiers de développement et de réformes en cours dans le Royaume, notant que le Maroc connait une dynamique extraordinaire à laquelle toutes ses compétences doivent adhérer en vue d'en tirer le meilleur parti.
Il a ajouté que le projet MEDMA2 illustre de la meilleure façon qui soit la volonté du Maroc d'accompagner ses ressortissants établis à l'étranger dans leurs démarches d'investissement dans leur pays d'origine, notant que ce projet vise d'une part à mettre en évidence la capacité des MRE à participer significativement au développement du Maroc par des projets ayant un impact socio-économique avéré et d'autre part d'expérimenter les voies et mécanismes en place pour l'accueil des investissements des MRE afin d'en élever l'efficience et d'en élargir la portée.
07 Fév 2013
Source : MAP
Le réalisateur marocain Kamal Hachkar a présenté, mardi, dans le cadre de la compétition officielle du 14ème Festival national du film à Tanger, son film documentaire "Tinghir-Jérusalem: les échos du mellah", qui jette la lumière sur l'histoire de la cohabitation entre musulmans et juifs au Maroc.
Le film trouve son origine dans la volonté du réalisateur de raviver la mémoire de son enfance passée à Tinghir avant le départ de sa famille vers la France, et, en visitant le vieux mellah, il se remémore les histoires de son grand père sur la population juive qui a vécu dans ce quartier en parfaite symbiose avec les voisins musulmans, avant d'immigrer à destination d'Israël.
Pour compléter le tableau, Kamal Hachkar suit la trace de ces juifs marocains à l'intérieur même d'Israël. Le documentaire, empreint de nostalgie, renoue avec cette population restée attachée à ses traditions familiales et culturelles et à la langue amazighe.
Le réalisateur tente, à travers ce film, de reconstruire les liens entre cette partie de la diaspora marocaine et sa terre d'origine, à l'image du père de Kamal Hachkar, qui a regagné le Maroc après de longues années de dur labeur en France et qui a pris contact, via internet, avec un juif marocain d'Israël, originaire également de Tinghir.
Le documentaire "Tinghir-Jérusalem: les échos du mellah", entré en compétition officielle du long métrage, a été projeté dans plusieurs festivals du cinéma au Maroc et à l'étranger.
06 févr. 2013
Source : MAP
Un acteur grec incarnant l'Achille homérique, qui a passé une nuit au poste de police pour avoir gardé sur lui l'épée de son rôle, exhalait mercredi dans la presse sa colère contre des sévices policiers antimigrants dont il affirme avoir été témoin.
"A moi la police n'a rien fait, mais les étrangers", deux migrants de 20 ans arrêtés pour vols dans des voitures "ont vraiment passé un très mauvais moment", a affirmé l'acteur, Georges Christodoulos au quotidien de gauche Elefthérotypia.
"Leur traitement par la police était inhumain, les policiers leur jetaient de l'eau, les injuriaient et les brutalisaient, à un moment ils nous ont même séparés pour que nous ne voyions pas ce qui se passait, mais nous les entendions crier", a-t-il témoigné.
Rentrant d'une répétition où il avait travaillé des scènes de bataille avec un maitre chinois d’arts martiaux, l'acteur avait gardé sur lui l'arme "d'Achille", une épée de 20 cm.
La police qui l'a contrôlé n'a pas donné foi à ses explications, et il n'a été blanchi de port d'arme illégal, jugé en flagrant délit, qu'après une nuit au poste du quartier athénien de Péristeri.
M. Christodoulos incarne Achille, héros légendaire de la guerre de Troie, dont la colère contre le roi Agamemnon ouvre l'Iliade du poète antique Homère, dans une représentation de cette épopée mise en scène par une figure du théâtre grec, Stathis Livadinos.
L'ensemble des ONG et institutions internationales de défense des droits de l'homme dénoncent depuis des années, sans résultats notables, les fréquents sévices de la police grecque, en particulier contre les minorités et étrangers, sur fond d'impunité quasi-totale garantie à leurs auteurs.
06 févr. 2013
Source : AFP
L'université Al Akhawayn d'Ifrane et le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger viennent de signer un accord de partenariat, prévoyant un ensemble d'actions allant dans le sens de la préservation de l'identité et de la culture de la diaspora marocaine.
L'accord, signé par le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger Abdelatif Maazouz et le président de l'université Al Akhawayn, Driss Ouaouicha, porte sur le renforcement des liens des jeunes résidant à l'étranger avec leur pays d'origine et la préservation de leur identité linguistique et culturelle, à travers des cours de langue arabe, tout en leur offrant la possibilité de participer à différents évènements culturels et éducatifs que l'université al Akhawayn organise tout au long de l'année.
Le but de ce partenariat est de consolider les rapports entre les deux institutions en vue de répondre au mieux aux attentes des Marocains résidant à l'étranger dans les domaines de l'apprentissage de la langue arabe et de la culture marocaine, l'échange culturel, la formation continue, ainsi que les études et recherches sur les questions de l'immigration.
L'accord a aussi pour objectifs le développement et la diversification des initiatives qui visent à encourager la recherche et les études dans les différents domaines consacrés aux affaires des immigrés résidant à l'étranger, l'organisation de sessions de formation thématiques en faveur des professeurs de la langue arabe résidant à l'étranger et des employés du ministère dans des domaines liés à leurs spécialités comme la gestion et le développement des ressources humaines.
En outre, ce partenariat ambitionne la création d'un sens de solidarité avec les étudiants brillants issus de familles résidant à l'étranger et qui vivent dans une situation économique difficile, en leur offrant la possibilité d'intégrer l'Université Al Akhawayn et poursuivre leurs études universitaires à Ifrane dans les différentes branches disponibles, ou de profiter des partenariats d'échange que propose Al Akhawayn avec des universités internationales.
05 févr. 2013
Source : MAP
Le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdelatif Maazouz, s'est entretenu récemment avec une délégation d'eurodéputés du groupe d'amitié Maroc-UE, qui était en visite au Maroc.
Au cours de cet entretien, M. Maazouz a fait une brève présentation de la communauté marocaine résidant à l'étranger et de la politique gouvernementale visant à soutenir son intégration dans les pays de résidence, à sauvegarder son identité culturelle et à préserver ses droits et intérêts, indique un communiqué du ministère parvenu mardi à la MAP.
Le ministre a également soulevé certaines des occupations des MRE en Europe, notamment l'enseignement de la langue arabe pour les enfants, la mobilité des travailleurs, la question du vote aux élections locales ainsi que la décision du gouvernement néerlandais de réduire les prestations sociales des ayants droit des immigrés marocains.
De son côté, M. Gilles Pargneaux, qui s'exprimait au nom des membres de la délégation, a favorablement accueilli la proposition de M. Maazouz concernant l'introduction de la langue arabe en tant que langue étrangères dans les cursus officiels des pays de résidence, ajoute la même source.
L'eurodéputé a également pris note de la possibilité de participation des étrangers aux élections locales dans le cadre de la réciprocité qu'offre la nouvelle Constitution marocaine.
M. Pargneaux a, par ailleurs, salué les efforts du Maroc pour lutter contre l'émigration illégale et encourager la mobilité dans le cadre légal.
Concernant la question des droits découlant de la Convention de sécurité sociale entre le Maroc et les Pays-Bas, il a appuyé l'approche diplomatique, notamment dans le cadre du respect de l'article 65 de l'accord Maroc-UE.
Outre M. Gilles Pargneaux, élu du Groupe de l'alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) et président du groupe d'amitié Maroc-UE, cette délégation parlementaire européenne était composée de députés représentant la Parti populaire européen (PPE), le Groupe alliance des démocrates et des libéraux (ADLE) et le Groupe Verts/Alliance libre européenne.
05 févr. 2013
Source : MAP
Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz a souligné, mardi à Rabat, la nécessité de l'élaboration d'une vision nationale participative pour la gestion des affaires de cette communauté.
En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers, posée par le groupe parlementaire Authenticité et modernité, M. Maazouz a affirmé que le programme gouvernemental a initié plusieurs dispositions qui reflètent la ferme volonté de concrétiser une stratégie gouvernementale dédiée à ce secteur.
Les MRE, dont le nombre est estimé à quelque 5 millions de personnes, contribuent de manière efficiente aux chantiers de développement lancés dans le Royaume sous la conduite de SM le Roi, soit par leurs visites régulières dans le pays ou à travers leurs transferts d'argents qui constituent un des piliers de l'économie nationale, a-t-il dit.
A cet effet, a-t-il fait savoir, une stratégie est en cours d'élaboration avec l'implication de tous les intervenants, mettant en exergue les multiples dispositions consacrées aux MRE par la Constitution.
05 févr. 2013
Source : MAP
Les principales fédérations musulmanes de France réunies dans une même table : c’est l’image forte du week-end, prise lors du colloque de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), samedi 2 février au Palais des congrès à Paris. L’union fait la force pour le Conseil français du culte musulman (CFCM). Une union de façade ou un nouveau départ véritablement lancé ?
Le président de l’UOIF, Ahmed Jaballah, a donné le la de la rencontre publique entre les principales fédérations musulmanes (exception faite des Africains), qui a clôturé une journée riche en interventions autour de la perception de l’islam en France, samedi 2 février.
Autour de lui, se sont retrouvés le Rassemblement des musulmans de France (RMF) et son président Anouar Kbibech, la Grande Mosquée de Paris, représentée par Chems-Eddine Hafiz, le discret Comité de coordination des musulmans Turcs de France (CCMTF), présidé par Ahmet Ogras, ainsi que Mohammed Moussaoui, président du CFCM (RMF).
Un « message fort d’unité », l’UOIF en position de force
Il ne s’agit certes pas de grandes retrouvailles puisque ces mêmes personnes se sont réunies en d’autres occasions, en cercle fermé ces derniers mois. Toutefois, la réunion publique du week-end a son importance symbolique, avec un message clair : les fédérations travaillent sérieusement à la relance de l’institution.
Pour l’UOIF, il s’agit de redorer le blason du CFCM, auquel M. Jaballah a choisi de revenir en janvier sur la base d'un nouvel accord sur la réforme qui devrait être entériné lors de la prochaine Assemblée générale fin février. Selon une source proche du dossier, « l’entrée de l’UOIF est une très bonne chose car elle s’est faite sans l’aide de l’administration », à savoir le ministère de l'Intérieur, et va ainsi mettre « fin à l’hégémonie marocaine » du RMF au CFCM.
Au travers de cette rencontre publique, l’UOIF espère déminer doucement le terrain des critiques quant à son retour officiel dans une institution au fonctionnement encore opaque et qui souffre d’une mauvaise image parmi les musulmans de France.
Des explications à l’affaire du pain au chocolat
Le CFCM en est conscient. Il n’a d’ailleurs pas pu échapper aux interpellations du public, qui a sommé M. Moussaoui d’expliquer les raisons du retrait de la plainte contre Jean-François Copé.
Des explications bienvenues, quand bien même le CFCM veuille en finir avec cet épisode. « Nous n’avions pas eu suffisamment d’éléments de droit pour gagner le procès. Nous avions de fortes chances de perdre la bataille judiciaire », explique alors M. Moussaoui. « Même si les propos sont choquants, ils ne sont pas forcément répréhensibles », indique M. Hafiz, qui a revêtu alors sa casquette d’avocat.
« La pertinence du retrait de la plainte peut être discutée. On peut s’être trompé » mais « si on était allé jusqu’au bout, si on avait perdu, ça aurait été un mauvais signal envoyé aux politiques », ajoute M. Moussaoui, pour qui le dépôt de plainte du CFCM envoie tout de même « un message fort » à la classe politique qui l'inciterait à ne pas déraper sous menace d’une procédure judiciaire. Il faudra cependant bien plus qu'un communiqué pour contrecarrer l'islamophobie politique.
Représenter le culte, pas les musulmans
« Il ne faut pas être trop dur avec le CFCM, c’est un bébé, (...) un enfant de 10 ans », déclare M. Kbibech, A le comparer au Consistoire israélite au fonctionnement « centenaire » et aux institutions catholiques, « millénaire », « on peut donner des circonstances atténuantes au CFCM. »
Face aux critiques, « c’est à vous (musulmans, ndlr) de nous aider à créer les conditions pour la réussite du CFCM en se rappelant que le CFCM est une organisation qui s’occupe du culte et n’a pas l’ambition de représenter les musulmans de France », martèle M. Hafiz.
Encore faudrait-il que ces derniers puissent effectivement participer au fonctionnement du CFCM, qui a tout intérêt à tisser des liens avec la base. Les prochaines élections du CFCM, annoncées pour juin 2013, pourraient signer un nouveau départ. Il y a et aura bien « des dissensions » entre les fédérations car chacune d'elle a « son propre agenda » mais le CFCM travaille désormais à « l’intérêt général » des musulmans, nous dit-on. Ils attendent (encore) de voir les suites effectives de ce discours.
5 Février 2013, Hanan Ben Rhouma
Source : Saphir nwes
L’Allemagne « n’a pris conscience que très récemment de son statut de pays d’immigration », écrit Nele Katharina Wissmann dans « Les migrants en Allemagne », une note publiée par le Comité d’études franco-allemandes (Cerfa). Dans ce document de 25 pages, la chercheuse analyse la place qu’occupent les questions de l’immigration et de l’intégration outre-Rhin, longtemps reléguées au second plan.
6,9 millions d’étrangers
En cause, la notion de « Gastarbeiter » (littéralement, « travailleur invité »), qui désigne les immigrés grecs, italiens ou turcs venus à partir des années 1960 pour répondre aux besoins de main-d’œuvre, et sa dimension temporaire, qui a empêché d’envisager le phénomène sur le long terme. Pourtant, malgré la fin de la politique des « Gastarbeiter », une partie de ces derniers, puis des générations qui ont suivi, est restée en Allemagne, qui compte aujourd’hui 6,9 millions d’étrangers, dont 23,2 % de Turcs et 7,5 % d’Italiens. Autre explication à l’absence de réflexion sur la notion d’intégration, « une peur d’être perçu comme xénophobe », explique Nele Katharina Wissmann.
La réforme du droit de la nationalité, au début des années 2000, a finalement placé les questions de l’immigration et d’intégration dans le débat. Des mesures ont été prises par l’État fédéral pour l’intégration, selon un credo : « soutenir et exiger ». « Un consensus fondamental existe en Allemagne selon lequel le travail d’intégration ne se limite pas à garantir la vie en société d’hommes et de femmes de cultures différentes, écrit la chercheuse. En effet, les migrants ont aussi la responsabilité de répondre à certaines exigences de base. Parmi ces exigences figurent notamment la maîtrise de la langue allemande et l’acceptation des valeurs essentielles de la société d’accueil ».
Débat autour de la culture de référence
Parallèlement, un débat sur la notion de « culture de référence » s’est ouvert et « la situation est devenue problématique lorsque ladite notion a été irrémédiablement associée à « la culture chrétienne occidentale » et opposée à l’islam », explique Nele Katharina Wissmann. Un débat « très émotionnel » sur l’islam s’est engagé, poursuit-elle. Il a « amené les Turcs à se reposer sérieusement la question de leur propre identité et de leur appartenance ».
Qu’une démarche d’intégration ait été définie ne suffit pas à faire de l’Allemagne une terre d’intégration. La focalisation de la société sur l’intégration des immigrés d’origine turque tout comme la réduction de la discussion à un débat sur l’islam « ont généré une réaction en chaîne dommageable qui ne permet pas d’apprécier à leur juste mesure ni les défis économiques, ni la véritable situation vécue actuellement par les immigrants, ni donc les besoins en termes d’immigration », écrit Nele Katharina Wissmann, qui conclut que « l’Allemagne a besoin de perspectives de long terme permettant d’atténuer les divisions d’une société multiculturelle et d’exploiter son potentiel au regard des problèmes démographiques du pays ».
6/2/2013, MARIANNE MEUNIER
Source : La Croix
Le Pew Research Center, think tank américain, a publié un rapport le 29 janvier 2013, sur les immigrés aux Etats-Unis. Au cours des dix dernières années, leur nombre a atteint le seuil de des 40.4 millions en 2011. Historiquement, les Etats-Unis ont toujours été un pays d’immigration de masse. En effet, les immigrés représentaient 15% de la population américaine après la vague d’immigration entre 1890 et 1920. Ce chiffre est resté stable puisque le Pew Hispanic Center a estimé à 13% la part des immigrés dans la population américaine totale en 2011. Alors que les immigrés de la première vague venaient essentiellement d’Europe, le rapport précise que les immigrés de « la vague moderne » arrivent principalement d’Amérique Latine (50%) et d’Asie (27%).
Ce rapport est également accompagné de statistiques mettant en lumière les caractéristiques principales des immigrés illégaux aux Etats-Unis, ainsi que des analyses sur la manière dont est perçue la politique d’immigration par l’opinion publique. Le rapport le plus récent du Pew Hispanic Center précise ainsi que le plus haut pic d’immigration illégale s’élevant à 12 millions a eu lieu en 2007 due à une forte augmentation des immigrés mexicains. Ce chiffre a eu tendance a baissé légèrement puisqu’il est retombé à 11.1 millions en 2011. Les politiques de contrôle migratoire à la frontière américaine semble être le principal facteur de cette baisse. D’autre part, le rapport souligne la présence importante d’immigrés illégaux de moins de 18 ans (1 million en 2010) et d’enfants nés sur le territoire américain ayant des parents immigrés illégaux (4.5 millions en 2010).
Par conséquent, ces observations soulèvent des questions sur la manière dont sont perçus les immigrés au sein de la société américaine et dans le domaine de la politique. Bien que le rapport précise que les politiques d’immigration ne font pas partie des « priorités » pour l’opinion publique américaine - elles ont en effet été placées à la 17e place sur la liste des « politiques prioritaires » selon une analyse du Pew Research Center en 2013 -, le think tank souligne cependant que 28% des personnes interrogées estiment qu’il faudrait durcir les lois sur l’immigration illégale alors que 27% souhaiteraient légaliser le statut des immigrés clandestins. Malgré les divergences d’opinion, le rapport montre que la majorité des Américains sont en faveur d’une réforme de l’immigration. Problématique centrale de la société américaine, le président Obama semble vouloir se saisir lors de son second mandat en coopérant avec les républicains sur la question
5/2/2013
Source : Affaires Stratégiques
L’objectif reste également de finaliser en 2013 un partenariat pour la mobilité couvrant l’encadrement de la migration régulière, la coopération sur la réadmission de migrants illégaux, la facilitation de visas, notamment.
Le renforcement du partenariat économique entre le Maroc et l’Union européenne est sur la bonne voie. L’année 2012 a vu la libre circulation des produits industriels, le lancement de l’accord agricole et la reprise des négociations sur la pêche.
« En 2013, l’idée est de finaliser cet accord de pêche, souligne Eneko Landaburu, le chef de délégation de l’UE à Rabat, lors de la présentation du bilan annuel du partenariat Union européenne-Maroc. Les échos sont positifs. Nous avons beaucoup avancé dans la résolution de toute une série de problèmes techniques, comme les zones de pêche, le type de captures et de bateaux autorisés… Reste un point compliqué : le niveau de la compensation financière que devrait verser l’Union européenne », précise l’ambassadeur.
Une réunion doit se tenir à ce sujet à Rabat le 11 février 2013.
« J’espère voir la conclusion de cet accord d’ici mon départ fin mars », a ajouté l’ambassadeur. Après trois ans et demi au Maroc, Eneko Landaburu rejoint en effet d'autres fonctions.
Au niveau de la nouvelle politique européenne de voisinage (PEV), l’objectif reste également de finaliser en 2013 un partenariat pour la mobilité couvrant l’encadrement de la migration régulière, la coopération sur la réadmission de migrants illégaux, la facilitation de visas, notamment.
Un ALECA en préparation
Eneko Landaburu, ambassadeur de l'Union européenne au Maroc, veut un ALECA (photo F.Dubessy)
Mais la nouveauté demeure assurément le lancement de négociations pour un Accord de libre échange complet et approfondi (ALECA), visant à améliorer le climat d’investissement dans le royaume et permettre une participation active au marché intérieur de l’Union.
Un accord qui couvrira nombre de domaines d’intérêt commun comme la facilitation des échanges, les obstacles techniques au commerce, les mesures sanitaires et phytosanitaires, la protection des investissements, les marchés publics et la politique de concurrence. « Il nous faut une meilleure sécurité juridique des investissements européens au Maroc », indique le chef de la délégation.
En 2012, les engagements de l’Union européenne au Maroc ont atteint 166,87 M€, contre 193,6 M€ en 2011. En 2013, ils devraient atteindre 352,03 M€ (dont 65,13 millions de fonds additionnels en réponse au Printemps arabe).
5/2/2013, Christelle Marot
Source : Econostrum Infos
Organisée par l'association Coup de soleil, cette manifestation à 100% littéraire se tiendra les 16 et 17 février prochains à l'Hôtel de ville de Paris.
Après la Tunisie, place à l'Algérie qui sera mise sous les feux des projecteurs cette année sans doute en raison du 50e anniversaire de l'Indépendance. Organisé par l'association Coup de soleil, cet évènement en est à sa 19e édition.
L'association Coup de soleil est née du désir de rassembler les gens originaires du Maghreb et leurs amis. Elle a pour vocation première de renforcer les liens entre ces populations, quelles que soient leurs origines géographique (Algérie, France, Maroc ou Tunisie), culturelle (arabo-berbère, juive ou européenne), ou historique (immigrés ou rapatriés). Elle a aussi pour objectif de mettre en lumière les apports multiples du Maghreb et de ses populations à la culture et à la société française. Aussi, le Maghreb des livres, c'est une librairie avec tous les livres publiés en 2012, relatifs au Maghreb et à l'intégration.
Des livres d'Algérie, de France, du Maroc et de Tunisie, livres en langues arabe, française et amazighe, 138 séances de dédicaces pour quelque 145 auteurs, que vous retrouverez pour des entretiens et des lectures, différentes des tables-rondes, des rencontres et des cafés littéraires, un espace-revues, un espace-jeunes, un calligraphe, des dessinateurs de presse, des expositions de peintures, de photographies et de B.D, un café maure convivial, ouvert sans interruption durant ces deux journées du Maghreb des livres...
Quatre rencontres d'une durée d'une heure seront dédiées aux écrivains et militants pour la liberté du pays. On peut citer Mouloud Aounit, militant de la fraternité, Pierre Chaulet, médecin et militant algérien, Tahar Djaoût, écrivain assassiné il y a 20 ans et Mouloud Feraoun, écrivain assassiné il y a 50 ans. Quant aux tables rondes, les conférenciers mettront en relief la position du Maghreb à travers plusieurs volets: l'actualité: «Cinquante ans après, où en est l'Algérie?», l'histoire «Les justes du Maghreb entre 1939 et 1945», l'intégration «De l'écriture au spectacle, une banlieue très cultivée» et la littérature «Cinquante ans d'écriture algérienne au féminin». Outre ces rencontres, le public pourra découvrir des espaces «originaux»: revue et jeunesse, des expositions, spectacles et une librairie contenant quatre mille ouvrages en français, en arabe et en amazighe. Dessinateurs de presse - Menés par l'ami Gyps, ils seront présents à «leur» table dans la librairie. Vous y retrouverez Dahmani, Elho, Halim Mahmoudi et Slim..
la salle des fêtes de l'Hôtel de ville va donc se transformer en une gigantesque librairie (5000 ouvrages exposés) où près de 120 auteurs présenteront leurs ouvrages aux visiteurs (5000 personnes environ lors des précédentes éditions) au cours d’entretiens publics, de débats et de cafés littéraires. L'actualité, l'histoire, l'intégration et la littérature algériennes seront au centre des débats qui seront sans aucun doute des plus animés....
6/1/2013
Source : L’Expression
Les premiers étrangers seine-et-marnais en situation irrégulière répondant aux critères de la circulaire Valls ont obtenu un titre de séjour.
Il parle encore très mal français, pourtant cela fait onze ans que Mehmet vit en Seine-et-Marne, à Melun, avec sa femme et leurs trois enfants. Jusqu’à hier après-midi, ce Turc était sans-papiers. Au moindre contrôle de police, il risquait de devoir repartir en Turquie. Mais grâce à la récente circulaire de Manuel Valls, Mehmet a décroché son titre de séjour, qui lui a été remis à la préfecture.
Motif : l’un de ses enfants est scolarisé depuis au moins trois ans. « Ce critère n’ouvrait pas droit à la régularisation avant la circulaire », explique-t-on à la préfecture de Seine-et-Marne.
La circulaire du ministre de l’Intérieur « assouplit les critères d’admission, confirme Nicole Klein, la préfète. Elle tient davantage compte de l’intégration des gens en France, du développement de leur vie privée et familiale, de l’intégration de l’enfant » : présence sur le territoire depuis au moins cinq ans, ancienneté de séjour dans l’Hexagone depuis deux ans et non plus cinq ans pour les jeunes majeurs… Depuis l’entrée en vigueur du texte, le 28 novembre 2012, la préfecture a reçu 437 demandes : « 169 ont été examinées, 56% se sont soldées par la délivrance d’un titre de séjour, mais 70% étaient des demandes déjà connues que les gens ont renouvelé à cette occasion, détaille Nicole Klein. Certains faisaient même l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. »
Pour ces derniers, la circulaire Valls rime avec aubaine. Mackenson, 24 ans, étudiant en communication de Montereau-Fault-Yonne, confirme : « Je vis en France depuis dix ans mais j’ai dû rentrer en Haïti, faute de papiers. Je suis revenu et là je viens d’obtenir mon titre de séjour en tant que jeune majeur présent depuis deux ans sur le territoire. »
06.02.2013, Marine Legrand
Source : Le Parisien
Pour le match amical de la sélection belge contre la Slovaquie, prévu le mercredi 6 février 2013, le joueur belgo-marocain Marouane Fellaini, qui évolue à Everton, n'a pas pu s'entraîner en début de semaine en raison d'un hématome à la hanche.
"Nous ne voulons prendre aucun risque avec Marouane et nous verrons comment la blessure évoluera les prochains jours. Nous ne prendrons une décision définitive que mercredi", a précisé le coach des Diables rouges, Marc Wilmots, lors d’une déclaration à la presse le lundi 4 février 2013.
5/1/2013
Sopurce : CCME
« Monsieur le Président de la République, nous vous demandons d’engager le processus de révision constitutionnelle permettant d’instaurer le droit de vote et d’éligibilité pour nos concitoyen(ne)s résident(e)s aux élections locales, dès les municipales de 2014. Cet impératif d’égalité et de démocratie est urgent ! »
C’est en ces termes que les 110 associations, syndicats et partis politiques appellent à signer la pétition pour le droit de vote pour tous les résidents étrangers dès 2014, à l’occasion des élections municipales. À la date du mardi 5 février 2013, il y a 22967 signatures validées, dont 4824 signatures papiers. La campagne de collecte des signatures se poursuit sur Internet, via le Site www.droitdevote2014.org pour les signatures électroniques et grâce à une campagne de mobilisation sur le terrain pour les signatures papiers. Pour cette dernière, l’un des endroits où des militants bénévoles collectent des signatures à Paris est le parvis de la gare Montparnasse. Un stand y sera tenu jusqu’au dimanche 10 février 2013.
Pour rappel, les étrangers issus des pays de l’Union européenne résidant en France, ont été admis au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et le Parlement européen depuis 1998. Quant aux étrangers extracommunautaires, qui résident légalement depuis au moins 5 ans sur le territoire français, l’Assemblée nationale a voté une proposition de loi leur accordant le droit de vote et d’éligibilité. Le Sénat, a adopté à son tour cette même proposition le 8 décembre 2011. Reste à mettre en œuvre la révision constitutionnelle nécessaire, promesse du programme de la nouvelle majorité lors des élections présidentielles et législatives de 2012.
5/1/2013
Sopurce : CCME
C'est le 28 février prochain que la Banque africaine de développement (BAD) devrait clôturer le 3e appel à propositions du Fonds de migration et de développement (FMD). Ce projet vise à financer des moyens nouveaux et innovateurs en vue de réduire le coût des transferts dans les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) …Suite
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Une trentaine d'imams se sont rendus lundi soir au Mémorial de la Shoah à Drancy (Seine-Saint-Denis) pour montrer que l'islam est une religion "d'amour" et de "tolérance", une "image forte" saluée par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
"A un moment où il y a une montée du racisme et de la peur de l'islam, on dit +non, il est possible de vivre ensemble+", a déclaré à l'AFP l'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, à l'initiative de l'événement.
74% des Français estiment que la religion musulmane n'est pas compatible avec les valeurs de la société française, selon un sondage Ipsos publié dans Le Monde en janvier.
"Aujourd'hui, on montre qu'il y a un islam de France sans influence, sans ingérence et sans fanatisme", a ajouté ce quadragénaire d'origine tunisienne. "On montre l'importance de la vie humaine pour l'islam, qui refuse l'intégrisme, les racismes et la barbarie."
Les imams en boubous ou djellabahs, venus de plusieurs villes de France avec des responsables d'associations cultuelles, sont arrivés en autocar en fin de journée à l'ancien camp d'internement des Juifs d'où furent déportées près de 70.000 personnes entre 1941 et 1944.
Après le dépôt d'une gerbe de fleurs à la mémoire des victimes, ils ont été brièvement reçus au mémorial de la Shoah inauguré en septembre, et "remerciés" de leur visite par son directeur Jacques Fredj.
"Ce sont des images très fortes qui parlent mieux que les mots et les discours", a estimé Manuel Valls. "Le monde a besoin de paix et de concorde, de gens qui dialoguent et s'écoutent".
Des représentants des autres grands cultes étaient présents à la visite qui a été suivie d'un dîner au Centre Culturel de Drancy pour l'Aïd-el-Mouled, fête de la naissance du prophète Mahomet.
Parole publique
"L'Islam de France doit s'organiser pour représenter l'immense majorité des musulmans et laisser parler les voix les plus modernes", a lancé à cette occasion M. Valls, en réclamant à nouveau "des imams formés en France". "Nous n'avons pas besoin de l'agent des pays étrangers", a-t-il redit.
A l'automne, 17 imams s'étaient déjà rendus en Israël à l'initiative de Hassen Chalghoumi pour prier sur la tombe des enfants juifs tués à Toulouse devant leur école, il y a onze mois, par Mohamed Merah.
Sam Samba, imam dans le XIXe, en était. Ce Malien, soufi, assure que sa "religion est pour la paix". Il reconnaît que sa démarche n'est pas totalement consensuelle dans la communauté. "Il y en a que cela embête, mais ça m'est égal", dit-il. "Je n'ai peur de rien."
Les prises de positions de l'imam Chalghoumi, qui était d'accord avec l'interdiction de la burqa et a souvent milité pour l'amitié judéo-musulmane, lui ont valu des menaces sérieuses, si bien qu'il bénéficie en permanence d'une protection rapprochée.
"C'est un engagement pour ces imams, ce n'est pas facile, ils vont se faire insulter sur le net", a prédit l'écrivain juif français Marek Halter, qui a participé à l'événement. "C'est très courageux de leur part."
"Après quelques initiatives individuelles, on a l'impression qu'une partie de l'islam prend la parole publiquement et collectivement contre l'antisémitisme", a pour sa part noté le directeur du mémorial.
"C'est un message interne pour dire à leurs ouailles +ce n'est pas l'islam+ mais aussi externe pour montrer que la majorité des musulmans de France ne se rangent pas derrière les radicaux", a-t-il estimé.
5 février 2013
Source : Libération
La Suisse et la République démocratique du Congo (RDC) ont signé lundi un accord de coopération dans le domaine de la migration à Kinshasa. Il vise à promouvoir et soutenir le retour volontaire de requérants d'asile congolais déboutés en Suisse.
L'accord a été signé par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et par le ministre congolais de l'Intérieur, Richard Muyej Mangez. Il prévoit d'encourager et d'assister les retours volontaires. La RDC s'engage aussi à réadmettre sur son territoire ses ressortissants n'ayant pas ou plus le droit de séjourner en Suisse.
"L'accord signé aujourd'hui tient compte des intérêts des deux Etats, dans un esprit de partenariat et de coopération", a indiqué Mme Sommaruga lors de l'émission "Forum" sur la RTS. De tels accords sont importants pour avoir des relations stables entre les deux pays. Par ailleurs, l'aide au retour "peut vraiment donner des perspectives aux personnes déboutées".
Tous les problèmes ne seront pas résolus, a-t-elle admis. La cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP) a signalé que cet accord prévoit aussi une collaboration entre les deux pays, notamment via des projets sur la sensibilisation de la population sur les risques de l'émigration ou des microcrédits avec des femmes victimes de viol.
La cheffe du DFJP s'est aussi entretenue avec la ministre congolaise de la Justice, Wivine Mumba Matipa. Durant leur entrevue, elles ont évoqué la situation en matière de droits de l'homme et abordé des questions humanitaires.
Durant sa visite de travail, Mme Sommaruga a rencontré des représentants d'ONG. Ceux-ci lui ont exposé les défis que la RDC doit relever, du point de vue de la société civile, notamment suite aux élections contestées qui ont eu lieu à l'automne 2011.
La conseillère fédérale a également visité la "Maison des Congolais de l'étranger et des migrants", financée par la Suisse. Ce centre d'assistance informe notamment sur les dangers de la migration irrégulière. Mme Sommaruga se rendra mardi en Angola où elle doit également signer un accord de coopération migratoire.
04.02.13
Source : L’Hebdo/ ATS
Les Démocrates suisses n'ont pas réussi à réunir les 100'000 signatures nécessaires dans le délai prévu pour leur initiative populaire sur l'immigration. Si le peuple ne se prononcera pas sur ce texte, deux autres initiatives sur le même sujet ont abouti.
L'initiative "pour la stabilisation de la population totale" n'avait toujours pas été déposée à la Chancellerie fédérale le 28 janvier accompagnée du nombre de signatures requis, peut-on lire mardi dans la "Feuille fédérale".
Le texte demandait à la Confédération de prendre des mesures pour éviter la surpopulation. Le taux d'immigration ne devait pas dépasser celui d'émigration. Les Suisses de l'étranger n'auraient pas été pas concernés par cette limitation.
L'immigration n'est pas pour autant rayée de l'agenda politique. Deux autres initiatives ont abouti.
Celle "contre l'immigration de masse" de l'UDC exige la réintroduction plafonds annuels ainsi que des contingents pour les autorisations de séjour en Suisse, qui vaudraient aussi pour les frontaliers et les requérants d'asile. Son acceptation entraînerait une renégociation de l'accord de libre circulation des personnes avec l'Union européenne (UE).
L'association Ecologie et Population (Ecopop) a elle aussi déposé une initiative, intitulée "Halte à la surpopulation - Oui à la préservation durable des ressources naturelles". Ce texte veut limiter la hausse de la population résidente permanente due aux migrations à 0,2% par an. Il exige parallèlement qu'au moins 10% des moyens de la coopération suisse au développement soient affectés à la planification familiale volontaire.
05.02.13
Source : L’Hebdo/ATS
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