mardi 5 novembre 2024 03:20

Le ministère du Travail et de la Protection sociale impose une assurance médicale obligatoire pour les immigrés. Les étrangers ne pourront plus travailler en Russie sans couverture médicale, que ce soit en CDI ou en CDD.

Les amendements du Code du Travail qui avaient été annoncés l’automne dernier par le ministre du Travail Maksim Topilin portent sur l'activité professionnelle des immigrés. Ils ont été publiés le 17 janvier sur le site du Ministère de l'Économie et du Développement social dans le cadre de l’évaluation de l’action de réglage.

La nouvelle condition obligatoire pour un contrat de travail pour les immigrés sera d'avoir un permis de travail, un brevet [un document qui remplace le permis de travail pour les ressortissants de la CEI et qui existe depuis 2010, ndlr], un titre de séjour ou un certificat de résidence, en fonction de leur statut administratif et juridique.

Il y aura cependant quelques avantages : les étrangers souhaitant avoir un contrat de travail de moins de six mois seront dispensés de l’obligation d’avoir une assurance de retraite et des documents de recensement militaire.

Les représentants du Ministère du Travail expliquent que la principale nouveauté du projet de loi est l’obligation de présenter, lors de la conclusion d’un contrat de travail, un justificatif d’assurance médicale ou un contrat approprié d'assistance médicale urgente et spécialisée. La note explicative précise que cette initiative législative est due à la « nécessité d’améliorer la protection médicale et sociale des travailleurs étrangers ».

Nikolaï Kourdioumov, président de l'Association internationale de la migration de travail, trouve la mise en place de l’assurance maladie pour les immigrés « une mesure tout à fait cohérente », car « leurs employeurs ne payent pas un sou pour l’aide médicale ».

« Il faut cependant tenir compte de l’éventail des prix des assurances : de 10 euros pour 3 mois à 125 euros par an. Cette nouvelle législation est bénéfique pour les compagnies d’assurance. Mais en tout cas, ce seront elles qui payeront pour l’aide médicale, est c’est tout à fait juste », affirme l’expert.

Le Ministère du Travail explique qu’avec la nouvelle législation en vigueur, les budgets régionaux n’auront plus la responsabilité de l’aide médicale pour les étrangers. Selon différents experts de Moscou, tous les ans, la ville est obligée de payer pour le traitement d’au moins 1,5 million d’immigrés.

En automne 2012, le maire de Moscou Sergueï Sobianine a remarqué que le budget de la capitale perdait une somme de 125 millons d'euros tous les ans pour l’aide médicale des immigrés aux frais de l'État. Nikolaï Kourdioumov estime que le prix du travail d’un immigré augmentera de 3 à 5%, ce qui n’est pas très important par rapport à une condition de la conclusion d’un contrat de travail qui coûte très cher : le permis de travail.

« Le travail immigré sera un peu plus coûteux. Les immigrés ne vont pas acheter des assurances très chères », confirme Nikita Mkrtchan, le directeur de recherche de l'Institut de démographie de l’École supérieure de l’économie.

Ce qui augmentera plus d’après lui, c’est l’interdiction de l’enregistrement de résidence dans des appartements « au nombre de places illimité » qui est actuellement débattue à la Douma, ainsi que les cours et l’examen de russe, estimés à 125 euros au moins.

22 janvier 2013, Daria Nikolaeva, Kommersant

Source : La Russie d’aujourd’hui

Près de 650 milles sénégalais sont officiellement répertoriés comme vivants à l’étranger selon le site peoplemov.in. Soit à peu près 5% de la population totale du pays. Quoi que surprenante de prime abord, la première destination des migrants sénégalais est la Gambie avec prés de 180 milles expatriés. En effet, ce pays (excepté son ouverture vers l’atlantique) est complètement ceinturé par Sénégal, ce qui le rend géographiquement très accessible ; à cela s’ajoute les proximités linguistiques, culturelles… Ensuite vient l’ancien pays colonisateur -la France- qui compte un peu plus de 91 milles migrants ; talonnée de prés par l’Italie (~81 milles migrants) qui est devenu une destination phare lors des dernières décennies grâce notamment à des politiques de régulations assez souples entre le milieu des années 90 et début 2000. Un autre pays frontalier, la Mauritanie, occupe la quatrième place de la destination préférée des sénégalais ; dans la région du fleuve Sénégal d’ailleurs, des familles Toucouleurs possédaient des champs de part et d’autre du fleuve qui aujourd’hui fait office de frontière entre les deux pays. L’Espagne qui a souvent appliquée des politiques d’accueils et de régularisations massives d’immigrés lors de la dernière décennie arrive à la 5ème position avec 52 milles migrants, suivie de 2 pays traditionnels de migration des sénégalais du fait leur bonne santé économique dans la période post indépendance que sont la Cote d’Ivoire et le Gabon avec 33 milles et 22 milles migrants. Les USA sont à la 8ème position avec 17 milles migrants reçus…

Je vais m’arrêter à ces 8 pays qui comptent plus de 15 milles migrants Sénégalais, vous pourrez compléter ce classement et obtenir plus d’informations concernant les autres pays du monde sur le site poeplemov.in.

Comme je l’ai indiqué plus haut ces chiffres ne prennent en compte que les Sénégalais qui sont officiellement, légalement répertoriés dans les pays d’émigration. Il est aujourd’hui très difficile, voir impossible, d’avancer un chiffre concernant les migrants clandestins, mais il y a fort à parier qu’il pourrait être équivalent, voir supérieur, au décompte officiel. La migration clandestine, plus particulièrement, vers les pays occidentaux (France, Italie, Espagne, USA…) n’a pas cessé de se renouveler ces dernières années face à l’impossibilité des dirigeants sénégalais à résoudre le chômage de masse dans le pays.

21 janvier 2013, sowkims

Source : Millstream

Le film marocain "les Chevaux de Dieu" de Nabil Ayouch a été retenu pour participer à la compétition officielle de la 2ème édition du Festival de Louxor pour le Film Africain (LAFF), prévue du 15 au 24 mars prochain.

Une soixantaine de films représentant 25 pays participent à ce festival. Le jury est composé notamment des réalisateurs malien Cheick Oumar Sissoko, égyptien Yosri Nasrallah et tunisienne Moufida Talali, ainsi que l'actrice égyptienne Layla Elwi.

Initié sous le signe "la magie du cinéma africain", le festival comporte de même une compétition de réalisateurs africains de la diaspora, ainsi que des colloques sur "les révolutions et les films sur les libertés".

Cette édition, qui rendra un hommage à l'actrice Yousra et la réalisatrice égyptienne de dessins animées Chouikar Khalifa, au critique Samir Farid et aux metteurs en scène malien Souleimane Sessy et nigérian Mostapha Al Hassan, verra l'organisation d'une réunion des producteurs africains avec l'objectif de mettre en place un réseau de communication entre les professionnels.

La mission du festival de Louxor pour le Film Africain est de soutenir et d'encourager les productions cinématographiques africaines et les partenariats entre les pays du continent à travers le renforcement des liens entre les peuples d'Afrique en général et des artistes africains en particulier.

Cette manifestation vise aussi le soutien du cinéma africain et la contribution à l'édification de la capacité des jeunes cinéastes et producteurs tout en créant un environnement sain pour le réseautage entre les artistes africains, les cinéastes, les critiques et le public.

22 janv. 2013

Source : MAP

Deux parlementaires d'extrême droite, l'un grec, l'autre hongrois, dont la présence était contestée au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe en raison de prises de position jugées racistes et antisémites, ont été autorisés mardi à siéger.

La commission du règlement de l'Assemblée, saisie de la question, a conclu que les motifs invoqués par les contestataires ne permettaient pas, au regard des règles en vigueur, de refuser leur accréditation aux deux élus mandatés par leurs parlements nationaux respectifs.

"Cette décision ne doit pas être interprétée comme l'expression d'un soutien ou d'une reconnaissance, même indirecte, d'activités, de croyances, d'actions ou de positions politiques que l'Assemblée parlementaire dénonce depuis 63 ans", précise la commission du règlement.

Les pouvoirs du Hongrois Tamas Gaudi Nagy, membre du parti Jobbik, et de la Grecque Eleni Zaroulia (Aube dorée) avaient été contestés lundi, à l'ouverture de la session 2013 par la députée italienne Fiamma Nirenstein et d'autres parlementaires.

L'élue du Peuple de la liberté, le parti de Silvio Berlusconi, avait rappelé que le premier s'en était pris aux juifs devant son parlement tandis que la seconde avait qualifié les immigrés de "sous-hommes" qui répandaient des maladies.

Elle avait souligné que ces prises de position allaient à l'encontre des valeurs humanistes et démocratiques du Conseil de l'Europe, définies dans son statut de 1949, que tous les membres de l'Assemblée parlementaire s'engagent à respecter.

STRASBOURG, 22 janvier

Source : Reuters

Le renvoi de manière sommaire par l'Italie en Grèce de demandeurs d'asile dont des mineurs a été sévèrement critiqué par l'ONG de défense des droits de l'homme, Human rights watch (HRW), dans un rapport rendu public mardi et cité dans les médias italiens.

"Les passagers clandestins à bord des ferrys provenant de Grèce, parmi lesquels figurent des enfants dès 13 ans, sont renvoyés par les autorités italiennes dans les heures qui suivent leur découverte, sans prise en compte adéquate des besoins spécifiques des mineurs, ou de la volonté de ces personnes de demander l'asile", a déploré l'ONG.

Pour HRW, ces manquements constituent "une violation des obligations légales de l'Italie".

"Tous les ans, des centaines de personnes mettent leur vie en péril en se cachant dans ou sous des camions et des voitures à bord des ferrys qui traversent l'Adriatique", a indiqué Judith Sunderland, chercheuse chez HRW, ajoutant que "bien trop souvent, l'Italie les renvoie directement en Grèce, malgré la situation et le traitement épouvantables qui les attendent là-bas".

De retour en Grèce, les mineurs non accompagnés et les demandeurs d'asile sont, comme tous les migrants, à la merci d'abus de la part des forces de l'ordre, ou d'une détention dans des conditions dégradantes, a constaté l'ONG.

"Le droit italien ainsi que le droit international interdisent le renvoi de mineurs non accompagnés sans processus préalable permettant de déterminer que cette décision respecte leur intérêt supérieur", a rappelé la même source.

"Renvoyer des migrants adultes vers la Grèce sans leur donner l'occasion de déposer une demande d'asile constitue également une violation des obligations nationales et internationales de l'Italie", a relevé HRW.

A cet égard, l'ONG a recommandé de changer un certain nombre de points des procédures suivies par le gouvernement italien, notamment, "suspendre immédiatement les renvois sommaires de migrants vers la Grèce" et "permettre aux personnes qui atteignent l'Italie et qui affirment être des mineurs non accompagnés de rester dans le pays et de bénéficier des protections spécifiques garanties par le droit italien".

Elle a également préconisé d'"examiner convenablement le cas des adultes afin d'identifier les personnes particulièrement vulnérables et celles qui souhaitent demander l'asile, ou présentent d'autres besoins de protection " et de "garantir le plein accès à tous les arrivants aux organisations non-gouvernementales, afin qu'elles puissent fournir une aide juridique et humanitaire".

22 janv. 2013

Source : APS

Un total de 144.175 personnes a choisi de quitter les Pays-Bas en 2012 pour aller vivre dans un autre pays, soit 400 nouveaux émigrés par jour, selon des chiffres du bureau néerlandais des statistiques (CBS).

D'après la même source, ils étaient seulement 134.000 personnes à choisir de quitter la Hollande en 2011 et quelque 121.000 personnes en 2010.

Parmi les raisons qui poussent ces gens à chercher à aller vivre dans d'autres pays, le CBS évoque notamment le climat politique +incertain+, la crise économique et les conditions de vie qui deviennent +plus difficiles+ , ajoutant que l'Allemagne, la Belgique et l'Angleterre demeurent les destinations les plus prisées, suivis des pays scandinaves.

22 janv. 2013

Source : MAP

Le nombre de main d'oeuvre marocaine au Qatar, estimé actuellement à seulement 6.400 travailleurs, demeure en deçà du niveau escompté, a affirmé, lundi à Doha, Nasser Ahmed Almir, membre du Conseil d'administration de la Chambre du commerce et d'industrie du Qatar.

Intervenant lors d'une réunion tenue entre le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz et des responsables de la Chambre du commerce du Qatar, M. Almir a appelé l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec) à promouvoir l'identification des cadres, de la main d'œuvre qualifiée et des spécialités disponibles au Royaume, afin d'accroitre leur attraction au niveau du monde des affaires qatari.

Le responsable qatari a, en outre, souligné que la Chambre qatarie peut jouer "un rôle important dans la promotion de l'emploi des Marocains qualifiés au Qatar", annonçant le lancement prochain du portail du Conseil d'affaires maroco-qatari.

Pour sa part, M. Maâzouz a indiqué que le Maroc regorge de potentialités et d'atouts en termes de ressources humaines et de main d'oeuvre qualifiée qui est prête à intégrer le marché du travail qatari.

M. Maâzouz et le ministre d'Etat chargé des affaires intérieures du Qatar, Abdullah Ben Khalifa Al-Thani, ont eu des entretiens axés sur les moyens de renforcer davantage la coopération bilatérale en matière de promotion de la situation des Marocains résidant au Qatar.

Il a également eu des entretiens avec le ministre des Affaires sociales et ministre qatari du Travail par intérim, Nasser Ben Abdallah Al Hamidi, afin de chercher les moyens de renforcer davantage la coopération dans le domaine de l'emploi et des compétences.

Dans une déclaration à la MAP, M. Maâzouz a fait savoir qu'ils ont convenu de fixer un agenda dans le but de mettre en Âœuvre le protocole additionnel à la Convention relative à l'organisation de la main-d'oeuvre marocaine au Qatar, signé le 11 novembre 2011, à l'occasion de la visite dans le Royaume de l'émir du Qatar, SA Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani.

Il a aussi annoncé le lancement fin février, au plus tard, d'un portail anglophone de l'Anapec qui permettrait aux parties qataries concernées de suivre et d'exploiter de plus près les données de l'Agence relatives aux compétences marocaines susceptibles de bénéficier des opportunités d'emploi dans ce pays.

La visite du ministre délégué chargé des MRE au Qatar, qui s'inscrit dans le cadre du partenariat stratégique liant le Maroc aux Etats membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), vise à promouvoir la coopération économique et sociale avec ces pays.

22 janv. 2013

Source : MAP

La députée italienne d'origine marocaine, Souad Sbai, a décliné une proposition de l'ancien chef de gouvernement, Silvio Berlusconi, de figurer sur la liste des candidats de son parti, le Peuple de la liberté (PDL), lors des élections législatives des 24 et 25 février prochain, apprend-on de source proche de la parlementaire.

La députée explique son refus, selon la même source, par "le défaut de représentation de la société civile" sur ces listes et, par conséquent, l'absence de toute perspective de poursuite des importants combats menés en matière notamment des droits de l'homme et au service de la femme.

Sbai avait été élue membre de la chambre des députés sous l'étiquette du PDL, qualité dont elle s'était prévalue pendant cinq ans sous l'ancien gouvernement.

Dans une déclaration à la presse, elle a affirmé préférer poursuivre sa marche politique "sans se soumettre à des calculs politiques ou autre".

La députée, qui a par le passé présenté plusieurs propositions de loi intéressant la communauté immigrée et la société civile, regrette qu'aucune suite n'ait été donnée à ces propositions ainsi que le mutisme observé par les programmes des partis politique sur ces sujets lors de la présente campagne électorale.

Elle s'est ainsi déclarée convaincue de devoir entreprendre une évaluation d'"autres propositions politiques qui accordent une plus grande considération aux droits des immigrés et des femmes".

A un mois des élections législatives en Italie, la coalition de centre droit, conduite par Silvio Berlusconi, ne cesse de progresser dans les sondages, mais elle reste bien derrière le centre gauche, mené par le parti démocrate (PD) de Pierluigi Bersani, donné favori.

Les derniers sondages accordent 33 pc et 27,2 pc des intentions de vote respectivement à l'une et à l'autre coalition.

22 janv. 2013

Source : MAP

Les transferts des Kenyans résidant à l'étranger ont atteint l'année dernière 1,17 milliard de dollars, enregistrant ainsi une hausse de 31 pc par rapport à 2011, souligne la Banque centrale du Kenya (CBK) dans un bulletin d'information publié mardi.

En décembre dernier, les transferts de la diaspora kenyane ont atteint un record de 105,7 millions de dollars, en raison de la commodité des services mobiles de transfert d'argent, précise la même source, ajoutant qu'en moyenne, 7,5 milliards de shillings sont envoyés chaque mois au Kenya, la plus grande économie de l'Afrique de l'Est.

L'afflux croissant des transferts de fonds est dû à une utilisation accrue des canaux formels et à une réduction des coûts, ainsi qu'aux efforts constants du gouvernement pour assainir le climat des affaires, note la Banque centrale, précisant que par région, les Kenyans résidant en Amérique du Nord représentent 45 pour cent des envois de fonds, suivis de l'Europe (30 pc) et le reste du monde (25 pc).

En 2011, les transferts effectués par les 3 millions de Kenyans résidant à l'étranger avaient atteint 74,85 milliards de shillings, soit la quatrième source de devises derrière le thé (109 milliards), le tourisme (98 milliards) et l'horticulture (91,6 milliards).

22 janv. 2013

Source : MAP

 

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz a tenu, lundi, une rencontre de communication élargie avec les membres de la communauté marocaine établie au Qatar, à l'occasion de la visite de travail qu'il effectue actuellement à Doha dans le cadre d'une tournée qui le mènera également en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis.

Cette visite s'inscrit dans le cadre du partenariat stratégique liant le Maroc aux pays du Conseil de la coopération du Golfe (CCG), qui a été consolidé davantage par la visite historique effectuée par SM le Roi Mohammed VI en octobre dernier dans plusieurs pays du Golfe, y compris le Qatar, a indiqué M. Maâzouz, faisant valoir que cette visite Royale a favorisé l'ouverture de larges perspectives à la coopération socio-économique avec ces pays.

Expliquant que sa visite vise aussi à renforcer les efforts déployés par le gouvernement en faveur de la consolidation des relations de coopération entre le Maroc et les pays d'accueil de la communauté marocaine résidant à l'étranger, le ministre a précisé que sa tournée permettra d'explorer les opportunités d'élargissement des domaines d'action de la communauté marocaine dans les pays précités et de valoriser sa contribution fructueuse à leur développement.

La visite au Qatar a pour but d'assurer le suivi et la mise en oeuvre des accords conclus entre Rabat et Doha pour renforcer la présence marocaine au Qatar, de tisser des relations de coopération bilatérale distinguée à travers une contribution efficiente du Maroc par le biais de ses compétences et de ses cadres aux chantiers de développement programmés au Qatar à l'horizon 2022 et de réaliser la vision stratégique 2030, a-t-il dit.

Le ministre a observé que nonobstant le nombre réduit des membres de cette communauté au Qatar, elle comprend le plus grand nombre de compétences présentes à l'étranger, oeuvrant dans divers domaines vitaux et stratégiques, se félicitant que ces ''compétences aient accédé à de hauts postes, ce qui constitue un motif de fierté'', a-t-il affirmé.

A cet égard, M. Maâzouz a annoncé la création prochainement d'un portail électronique dédié à la promotion des compétences marocaines à l'étranger afin de dresser un pont de communication entre ces compétences et les établissements nationaux publics et privés et leur permettra d'être plus au fait des développements que connaît la Maroc dans différents domaines.

Evoquant les attentes les plus importantes des marocains résidant dans les pays du Golfe en général et au Qatar plus particulièrement, le ministre a cité en premier lieu la généralisation du système collectif d'assurance maladie et de retraite, l'élargissement du domaine de la protection des droits des travailleurs et l'établissement d'un système d'enseignement au profit des enfants de la communauté marocaine au diapason de son identité et de ses spécificités civilisationnelles.

Il s'agit aussi de la promotion des expériences marocaines réussies à l'étranger, la création de réseaux des compétences marocaines à l'étranger, l'intensification de la coordination entre elles et la lutte contre les images stéréotypées des membres de la communauté que certaines parties tentent de véhiculer.

Pour leur part, les membres de la communauté marocaine au Qatar ont abordé les défis auxquels ils sont confrontés, notamment l'absence d'une école marocaine, dont la présence devrait contribuer au renforcement de leur stabilité dans le pays d'accueil, ainsi qu'à la garantie de la préservation de l'identité marocaine.

21 janv. 2013

Source : MAP

Quelques semaines après un colloque consacré à la question des immigrés âgés qui choisissent de demeurer en France après leur retraite - appelés aussi les chibanis, ou anciens en arabe (voir notre article ci-contre du 21 novembre 2012) -, l'Assemblée nationale lance officiellement une mission d'information sur le sujet, qui concerne environ 350.000 immigrés de plus de 65 ans vivant de façon durable en France. Sur ce total, environ 50.000 résident dans des foyers totalement inadaptés au vieillissement. Enfin, 50% de ces immigrés âgés seraient des femmes qui, au décès de leur mari, se retrouvent souvent sans ressources et isolées faute, pour certaines, de maîtriser suffisamment le français. La mission pourrait également aborder certains aspects mémoriels ou culturels, comme la question des carrés musulmans dans les cimetières ou celle des repas halal dans les maisons de retraite.

Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, avait déjà annoncé le principe de cette mission lors de la conférence des présidents du 20 novembre dernier (voir notre article ci-contre du 21 novembre 2012). En effet, la mission n'est pas raccrochée à une commission - comme il est de tradition - mais relève directement de la conférence des présidents. Elle est notamment chargée d'analyser les difficultés rencontrées par les personnes âgées immigrées : conditions de logement précaires et inadaptées aux besoins de personnes en perte d'autonomie, isolement, santé défaillante, problèmes d'accès à la retraite, aux droits sociaux, à la nationalité... Elle devra formuler "des propositions visant à améliorer la situation de ces personnes âgées, qui sont, pour beaucoup d'entre elles, parents et grands-parents de citoyens français".

Forte de 40 membres, la mission d'information sera présidée par Denis Jacquat, député (UMP) de la Moselle, et le rapporteur en sera Alexis Bachelay, député (PS) des Hauts-de-Seine. Ses premières auditions, le 24 janvier, seront consacrées à Françoise Bas-Théron, membre de l'Inspection générale des affaires sociales et auteur, en 2002, d'un rapport sur les immigrés vieillissants dont les conclusions restent encore largement d'actualité, et Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche au CNRS et spécialiste des migrations internationales (auteur notamment d'un récent ouvrage sur "La question migratoire au XXIe siècle - Migrants, réfugiés et relations internationales").

Vers un projet de loi ou un décret

Claude Bartolone ayant indiqué que la mission d'information devrait déboucher sur un projet de loi ou sur un décret, elle pourrait être l'occasion de régler enfin la question de la mise en oeuvre de l'article 58 de la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable (Dalo) et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale. Cet article prévoit en effet une portabilité des droits, permettant aux vieux migrants étrangers, bénéficiaires d'une aide au logement, de l'assurance maladie ou de l'assurance vieillesse, de percevoir ces aides quel que soit l'endroit où ils résident et notamment dans leur pays d'origine s'ils souhaitent y retourner pour leur fin de vie (voir notre article ci-contre du 19 février 2007). Ceci éviterait notamment le va-et-vient de certains chibanis entre leur pays d'origine - où ils souhaiteraient vivre leurs vieux jours - et la France, où ils sont obligés de revenir régulièrement pour ne pas perdre leurs droits. Mais les décrets d'application de cette mesure sont en attente depuis près de six ans... (voir notre article ci-contre du 12 janvier 2012). 

21 janvier 2013, Jean-Noël Escudié

Source : Localtis.info

36 800 étrangers en situation irrégulière ont été reconduits à la frontière l'an dernier, une hausse de 11,9% en 2012 par rapport à 2011. L'essentiel de l'augmentation s'est concentré sur le premier semestre.

Les débuts d'années sont propices aux bilans chiffrés. Libération peut affirmer que 36 800 étrangers en situation irrégulière ont été expulsés en 2012, soit une hausse de 11,9% par rapport en 2011 (32 900). A titre de comparaison, le nombre d'expulsions était de 24 000 en 2006 et avait atteint 28 000 en 2010.

Le chiffre 2012 confirme les tendances pressenties à la fin de l'année dernière par le ministère de l'Intérieur, qui indiquait que le nombre des expulsions risquait d'être légèrement supérieur à celui de la dernière année où la droite était au pouvoir. A l'automne, devant la commission des finances de l'Assemblée nationale, Manuel Valls avait expliqué que sa politique «ne se traduira pas par des évolutions sensibles en termes de chiffres, s'agissant tant des régularisations que des reconduites à la frontière».

Le décompte dans le détail permet de nuancer le bilan des six mois qui ont suivi l'arrivée de Manuel Valls place Beauvau. En effet, l'augmentation de 2012 s'est concentrée sur les six premiers mois précédant l'élection de François Hollande. Ce premier semestre suivait la tendance de la fin 2011, marquée par un rythme d'expulsions très élevé, s'expliquant par l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy et sa volonté de séduire la frange dure de son électorat et de mordre sur les terres lepénistes. La loi sur l'immigration de mai 2011 avait permis aux préfets de mettre en musique cette volonté politique et de passer outre les freins souvent posés par les magistrats.

Une baisse au second semestre plus juridique que politique

Pendant le second semestre de 2012, le nombre d'expulsions a baissé mois après mois. Mais l'explication est plus juridique que politique. Même si la place Beauvau affiche toujours pour 2013 la ligne de «fermeté» édictée depuis le changement de majorité, même si officiellement les consignes chiffrées données aux préfets ont disparu. Si les expulsions ont diminué à partir de la mi-2012, c'est surtout en raison de l'application en droit français de la décision prise de la Cour de justice européenne de mettre un terme à la garde à vue des sans-papiers. La décision date de juillet dernier, mais avant son entrée en vigueur un certain nombre de procureurs et de juges des libertés et de la détention l'avaient anticipée dans la pratique, limitant le nombre de placements en garde à vue et, mécaniquement, celui des reconduites à la frontière. Depuis le 1er janvier est entré en vigueur le régime de la retenue des sans-papiers, qui limite à seize heures leur placement dans des locaux de police afin de vérifier leur identité.

Parmi les 36 800 expulsions de 2012, on note aussi une augmentation de 10% des retours aidés. Ceux-ci ont concerné en grande majorité des Roms roumains et bulgares. Ce dispositif, très critiqué en raison de son coût –y compris par les associations qui s'occupent des Roms- a été drastiquement limité par un arrêté pris samedi dernier. Parmi les dispositifs visés figure l’aide au retour humanitaire (ARH) : créée en 2006 pour les Européens en situation de détresse, elle a concerné plus de 10 600 personnes en 2011, en grande majorité des Roms. Selon cet arrêté, les aides seront désormais versées à des personnes d'un projet facilitant leur intégration dans leur pays d'origine. Jusqu'ici de trop nombreux demandeurs «encaissaient» l'aide avant de revenir quelques mois plus tard en France.

21/1/2013, FABRICE TASSEL

Source : Libération

La présence de deux parlementaires d'extrême droite au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a été contestée lundi à l'ouverture de la session de 2013.

Un groupe d'élus emmenés par la députée italienne Fiamma Nirenstein a estimé que le Hongrois Tamas Gaudi Nagy, (Jobbik), et la Grecque Eleni Zaroulia (L'Aube dorée) avaient violé les valeurs de l'organisation par leurs prises de position xénophobes et antisémites.

"Mme Zaroulia a dit devant son Parlement national que les immigrés étaient des sous-êtres humains qui envahissaient la patrie et qui répandaient des maladies", a rappelé la députée du Peuple de la liberté, le parti de Silvio Berlusconi.

"M. Gaudi Nagy a dit devant son Parlement qu'il y avait une liste de juifs qui représentaient une menace pour la sécurité nationale et qu'ils exploitaient l'Holocauste pour dominer le monde", a-t-elle ajouté.

Soutenue par un nombre requis d'au moins dix parlementaires appartenant à un minimum de cinq délégations nationales, la demande a été transmise à la commission du règlement de l'Assemblée parlementaire qui doit rendre son avis dans la semaine.

Le président de l'Assemblée, le Français Jean-Claude Mignon (UMP), s'est prononcé personnellement contre cette mise en cause des deux députés, estimant qu'ils avaient été élus dans le cadre de scrutins jugés démocratiques.

"Il n'appartient pas à l'Assemblée de dire aux Hongrois et aux Grecs 'Vous avez correctement voté' ou 'Vous n'avez pas correctement voté", a-t-il estimé lors d'une conférence de presse.

21/1/2013, Gilbert Reilhac,

Source : REUTERS

Le gouvernement autonome de Catalogne a annoncé, lundi, sa décision de présenter un recours auprès du Tribunal constitutionnel contre la réforme du système de santé en Espagne, entrée en vigueur en septembre dernier, cinq mois après son adoption par le gouvernement espagnol.

Cette décision, annoncée par le conseiller catalan de la Santé, Boi Ruiz, marque un revirement dans la position de la Catalogne dont le Parti nationaliste au pouvoir (Convergencia i Unio) avait rejeté en août dernier une proposition présentée dans ce sens par les partis d'opposition de gauche.

Le responsable catalan a motivé cette décision par le fait que la réforme initiée par Madrid "viole" les dispositions de la Constitution au sujet des droits sociaux des citoyens, en privant les immigrés en situation illégale de la gratuité des soins médicaux dans les établissements de santé publics.

La Catalogne a ainsi emboité le pas à quatre communautés autonomes (Pays-basque, Andalousie, Navarre et Asturies) qui ont déjà introduit des recours contre ladite réforme pour inconstitutionnalité auprès du Tribunal constitutionnel de Madrid.

En raison du rejet de Madrid d'introduire les amendements qu'elle a proposées, la Catalogne refuse d'appliquer la décision de Madrid sur l'interdiction de la gratuité des soins médicaux au profit des sans-papiers.

La décision de Madrid de priver les sans-papiers de la Carte sanitaire a suscité l'indignation des partis politiques et des ONG de défense des droits des immigrés en Catalogne. Le Médiateur de cette communauté autonome du nord-est de l'Espagne, Rafael Ribo, avait défendu, en août dernier, le droit des immigrés sans-papiers d'accéder gratuitement aux soins de santé dans les hôpitaux publics d'Espagne.

En vertu de la nouvelle réforme, les étrangers doivent être affiliés à la Sécurité sociale et payer des impôts pour pouvoir bénéficier gratuitement du système de santé espagnol.

Outre les sans-papiers, les Espagnols ayant des revenus annuels supérieurs à 100.000 euros et qui ne cotisent pas à la Sécurité sociale ainsi que les ressortissants européens qui profitaient du système de santé espagnol dans le cadre du "tourisme sanitaire" sont privés de la gratuité des soins.

D'après les médias espagnols, plus de 500.000 sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre.

En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, hors pays de l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale, d'accouchement et du suivi des enfants mineurs. Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce service minimum.

21 janv. 2013

Source : MAP

Le Prix Emmanuel Mounier, décerné par l'Institut catalan du même nom en collaboration avec l'Université Ramon Llull de Barcelone, a été attribué cette année à Teresa Losada, présidente de Bayt-Al-Thaqafa, une fondation dédiée à la défense et à la promotion de la culture islamique en Catalogne.

Cette récompense se veut une "reconnaissance" aux efforts déployés par Mme Losada à la tête de cette fondation pour "améliorer la situation des immigrés d'origine arabe", a indiqué le jury dans un communiqué publié à Barcelone (nord-est de l'Espagne).

Le jury a également salué l'action menée par la lauréate pour faciliter l'intégration des immigrés d'origine arabe au sein de la société catalane et défendre leur droit à exercer leur culte musulman, a ajouté la même source, soulignant que la présidente de Bayt-Al-Thaqafa s'est distinguée par son "engagement constant en faveur des droits des immigrés d'origine arabe".

Le prix Emmanuel Mounier, du nom du philosophe français Emmanuel Mounier (1905-1950), sera remis à Mme Losada lors d'une cérémonie qui aura lieu le 16 mai prochain à Barcelone.

21 janv. 2013

Source : MAP

Amnesty International (AI) a fait lundi des recommandations pour l'Examen périodique universel (EPU) de la situation des droits de l'homme en France par le Conseil des droits de l'homme de l'Onu qui se réunit lundi à Genève pour amener le gouvernement français à un meilleur respect de ces droits.

AI demande aussi d'inclure dans le Code pénal français une définition de la torture qui corresponde à celle de l'article 1 de la Convention des Nations unies contre la torture, et appelle les Etats à exiger de la France à veiller à ce que "des enquêtes approfondies, efficaces et impartiales soient ouvertes dans les plus brefs délais sur toutes les allégations de torture et autres mauvais traitements et à ce que les responsables de tels actes soient déférés à la justice".

Elle demande également de recommander à la France de favoriser, dans tous les tribunaux du pays, "une mise en Âœuvre harmonisée de la législation relative aux violences faites aux femmes, afin de garantir l'homogénéité des suites pénales qui seront données aux crimes en la matière" et ratifier la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes et la violence domestique.

AI qui souhaite la mise en Âœuvre d'un plan national de lutte contre la traite des êtres humains, recommande aussi que tous les demandeurs d'asile aient le droit d'introduire "un recours à effet suspensif" devant la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) et ratifier la Convention internationale des Nations unies sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Du 21 janvier au 1er février 2013, quatorze Etats, dont la France, seront soumis à l'Examen périodique universel (EPU) lors de la quinzième session du Groupe de travail du Conseil des droits de l'homme.

Ce processus est mené par les Etats sous les auspices du Conseil des droits de l'homme des Nations unies.

Il consiste à passer en revue les réalisations de l'ensemble des Etats membres de l'Onu pour améliorer la situation dans tous les pays et de traiter des violations des droits de l'homme, où qu'elles se produisent.

L'EPU est un des piliers sur lequel s'appuie le Conseil des droits de l'homme : il rappelle aux Etats leur responsabilité de respecter pleinement et de mettre en œuvre tous les droits de l'homme et libertés fondamentales.

21 janv. 2013

Source : APS

Les "aides au retour", versées par la France aux étrangers et notamment aux Roms qui acceptent de rentrer dans leur pays, seront fortement réduites à partir du 1er février, selon un arrêté du ministre de l'Intérieur.

Manuel Valls avait annoncé le 9 décembre qu'il allait "mettre fin à l'aide au retour", évoquant un "dispositif inopérant" aux nombreux "effets pervers".

Plutôt qu'une suppression, il s'agit en fait d'une baisse drastique des pécules offerts aux sans-papiers. L'Etat continue de prendre en charge les frais de transport.

Première visée: l'aide au retour humanitaire (ARH). Son montant, 300 euros par adulte et 100 par enfant, sera ramené à 50 et 30 euros respectivement, selon l'arrêté publié au Journal officiel.

L'arrêté affecte également l'aide au retour volontaire (ARV), offerte aux étrangers non européens visés par une procédure d'expulsion. Son montant est divisé par quatre pour être aligné sur celui des autres pays européens, soit 500 euros par adulte et 250 par enfant.

En 2011, 4.726 personnes, dont beaucoup de demandeurs d'asile déboutés, en ont bénéficié.

Dans les deux cas, l'aide ne pourra bénéficier plus d'une fois au même individu.

L'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) pourra toujours verser des aides allant jusqu'à 7.000 euros à des porteurs de projet de réinsertion dans leur pays, après un examen de leur viabilité économique.

21 janv. 2013

Source : AFP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz, et le ministre des Affaires sociales et ministre qatari du Travail par intérim, Nasser Ben Abdallah Al Hamidi, ont eu des entretiens axés sur les moyens de renforcer davantage la coopération bilatérale dans le domaine de l'emploi et des compétences.

Dans une déclaration à la MAP, M. Maâzouz a indiqué que les entretiens, qui ont eu lieu dimanche à Doha, ont porté sur la nouvelle dynamique que connaissent actuellement les relations entre le Maroc et le Qatar, en particulier après la visite historique que SM le Roi Mohammed VI a effectuée, en octobre dernier, dans plusieurs capitales du Golfe, y compris Doha, et qui avait impulsé une forte dynamique à ces relations de coopération.

Lors de ces entretiens, a ajouté M. Maâzouz, les deux parties ont convenu de fixer un agenda dans le but de mettre en Âœuvre le protocole additionnel à la Convention relative à l'organisation de la main-d'oeuvre marocaine au Qatar, signé le 11 novembre 2011, à l'occasion de la visite dans le Royaume de l'émir du Qatar, SA Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani.

Cette Convention, qui constitue un modèle de coopération bilatérale, ambitionne de conférer un nouvel élan aux relations bilatérales dans le domaine de l'emploi à travers l'augmentation du nombre des travailleurs et des compétences marocaines au Qatar, a-t-il souligné, estimant que la mise en place d'un portail anglophone de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec) permettra aux parties qataries concernées de suivre et d'exploiter les données de l'Agence relatives aux compétences marocaines susceptibles de bénéficier des opportunités d'emploi dans ce pays.

Au cours de son séjour à Doha, M. Maâzouz devrait également avoir des entretiens avec les représentants du secteur privé, notamment avec le président de la Fédération des hommes d'affaires qataris, Cheikh Fayçal Ben Kacem Al Thani.

La visite du ministre délégué chargé des MRE, qui se poursuivra jusqu'au 27 courant, le mènera également en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. Elle vise à renforcer le partenariat stratégique liant le Maroc aux Etats membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et à promouvoir la coopération économique et sociale entre Rabat et les pays de ce groupement régional.

21 janv. 2013

Source : MAP

La première tentative de Barack Obama visant à porter la réforme sur l’immigration au Congrès s’est révélée infructueuse. Il devrait aujourd’hui se montrer plus déterminé que jamais à mener à bien cette réforme , au vu notamment du poids qu’ont représenté les hispaniques lors de son élection (71 % d’entre eux ont voté pour lui). Après avoir ordonné l’arrêt des expulsions de jeunes clandestins, arrivés aux États-Unis alors qu’ils étaient encore mineurs, et les avoirs autorisés à travailler, Barack Obama pourrait en effet vouloir faire adopter le Dream Act. Déposé en 2010, le texte permettrait à cette catégorie d’immigrés d’obtenir un titre de séjour permanent.

L’aile dure des républicains, qui a milité en faveur d’une réforme plus dure envers les immigrés, pourrait désormais être tentée par cette réforme, histoire de s’attirer les faveurs de l’électorat hispanique. De nombreux analystes s’accordent en effet à dire que si le camp républicain ne parvient pas à séduire une partie de ces électeurs, leurs chances de reconquérir la Maison Blanche en 2016 resterent minces.

Energie et changement climatique

“Le président a été clair quant à son intention de faire du changement climatique l’une des priorités de son second mandat”, rappelait récemment un porte-parole de la Maison Blanche. Accusé par les associations de défense de la planète de n’avoir pas tenu ses objectifs environnementaux lors de son premier mandat, Barack Obama pourrait maintenant être amené à se montrer plus agressif, notamment sur la limitation des émissions des gaz à effet de serre. Une fois encore, le président devra donc faire face à une farouche opposition conservatrice.

Politique étrangère

Barack Obama entame son second mandat avec un écheveau de défis liés à la politique étrangère. Il a notamment annoncé un plan de retrait anticipé des troupes en Afghanistan et le transfert des opérations aux Afghans. Il projette par ailleurs de continuer à contrer les ambitions nucléaires de l’Iran, de renforcer les liens des États-Unis avec l’Inde, de tenter d’apaiser les relations tendues avec le Pakistan et de garder un oeil sur la montée en puissance de la Chine. Mais la position américaine vis-à-vis de l’intervention française au Mali prouve que le président américain est peu enclin à s’engager militairement dans d’autres conflits.

21/7/2013

Source : France 24

Cette année 2013, Marseille est auréolée du titre de Capitale européenne de la culture. Si la municipalité préfère mettre en valeur un héritage « provençal », c’est plutôt la Méditerranée, lien direct avec l’Afrique, qui a forgé l’histoire de la ville. Portraits croisés de parcours d’immigrés.

Dans les quartiers nord de Marseille, l’appartement d’Abdessalem respire le provisoire. Un lieu de passage. Meubles dépareillés, vaisselles en plastique, placards de fortune… Six mois de l’année, ce chibani de 80 ans vit dans cet immeuble réservé aux anciens travailleurs immigrés. Le reste du temps, il profite enfin de sa retraite en famille, dans son pays, la Tunisie… Le petit monsieur aux rondeurs généreuses est soumis à ces allers retours pour faire valoir ses droits. Mais depuis le printemps 2011, le quotidien du vieil homme est quelque peu bouleversé par la cohabitation avec son petit-fils… Khaled, jeune homme svelte aux yeux clair de 20 ans, est passé clandestinement par l’île italienne de Lampedusa avant de rejoindre son grand père en France. Comme beaucoup de Maghrébins, Abdessalam est arrivé à Marseille très jeune. « On avait besoin de nous pour construire le Vélodrome… C’était un énorme chantier ! On vivait dans de petites cabanes sur place ».

Une immigration de masse organisée, qui a permis la reconstruction des villes françaises. « Ensuite j’ai fait de la maçonnerie, de l’électricité. J’ai d’ailleurs travaillé sur tous les feux rouges de Marseille ! » poursuit-il fièrement. « J’aime la France, c’est le pays des droits de l’Homme, des lois… Mais je suis simplement venu y travailler pour gagner ma vie… Ma vraie patrie c’est la Tunisie ! » raconte Abdessalam, esquissant un sourire souligné par une épaisse moustache blanche. On imagine donc sa réaction quand il a vu débarquer Khaled… Car contrairement à la majorité de ses amis immigrés, Abdessalam n’a pas voulu profiter du droit de regroupement familial. « A quoi bon ramener ma famille ? Je comptais retourner en Tunisie de toute façon ! J’ai un grand respect pour la France mais je ne voulais pas que mes enfants grandissent ici… J’avais peur qu’ils perdent nos valeurs, nos principes… Encore aujourd’hui je n’ai aucun regret ! » assure-t-il.

C’est précisément cela qui agace Khaled... « Si seulement tu avais ramené ma mère, je serais né ici et je n’aurais pas eu tous ces problèmes ! J’ai risqué ma vie pour venir... » se désole le petit-fils. « Justement pourquoi es-tu venu ? Tu ne manquais de rien en Tunisie ! Qu’y a-t-il en France aujourd’hui pour toi ? Que la galère ! ». Contrairement à la plupart des candidats à l’immigration clandestine, Khaled n’est en effet pas venu pour des raisons économiques. « Mon père est gérant d’une entreprise de travaux à Tunis, il s’occupe de grands chantiers dans la ville. On vit dans les beaux quartiers… » précise-t-il. Malgré tout Khaled rêve d’aventures et de voyages. Une motivation à l’immigration plus répandue qu’on ne le croit. « Depuis l’âge de 13 ans, je veux aller en Europe ! Là où on a la liberté d’expression, où tout est possible ! Je déteste la mentalité des Tunisiens. Ils sont égoïstes, corrompus, hypocrites..! Il n’y a pas d’avenir pour moi en Tunisie ». Même après la révolution qui a fait tomber Ben Ali et qui a donné tant d’espérance pour reconstruire le pays ? « Oui car on ne change pas la Tunisie comme ça du jour au lendemain. Moi je veux vivre ma vie tout de suite et penser à moi ». L’élégant jeune homme est un charmeur né. Il reconnaît que les études ne sont pas faites pour lui mais croit en sa bonne étoile… « Quand j’étais sur la barque, en pleine nuit, j’ai eu très peur de mourir… Un moment j’ai vu une lumière incroyable qui brillait de plus en plus. Et soudain nous sommes arrivés sains et saufs… Je me sens protégé ».

Une fois arrivé à Marseille, il a soif de découvrir la ville. Très vite, son chemin croise celui de Djamel, 39 ans. Ce Marseillais, fils de kabyles ne parle pas un mot d’arabe et prend sous son aile le jeune Tunisien. Il l’aide à trouver un peu de travail et l’encourage à progresser en français. « Ici nous avons le sens de l’hospitalité. J’aurai pu aider n’importe qui d’autre d’aussi attachant. A Marseille, nous avons tous une histoire avec l’immigration, notamment avec le Maghreb. Mais si nous sommes tous les deux à priori « arabes » nous n’avons pas du tout la même histoire ni la même culture... Khaled a beaucoup de préjugés ! Mais c’est normal il est très jeune… », poursuit le jeune papa. Car si Khaled est devenu ami avec Djamel, ce n’est pas forcément le cas avec d’autres « enfants d’immigrés ». « Quand je suis arrivé à Marseille, je n’étais pas dépaysé. Il y a beaucoup trop d’arabes ! Je les trouve souvent irrespectueux, ils ne savent pas quelle chance ils ont d’avoir grandi en France... » lance Khaled. Djamel tente de lui faire comprendre que l’histoire de ces jeunes n’est pas si rose qu’il l’imagine. « A l’origine, ce sont avant tout des enfants de pauvres. Ils sont français, nés à Marseille, ils ne sont pas arrivés hier comme toi, c’est une histoire complètement différente. C’est comme toi qui n’aimes pas la mentalité des Tunisiens, eux ont un problème avec certaines politiques françaises… ».

Mais rien y fait, les préjugés sont tenaces… Khaled dit même comprendre les partisans de l’extrême droite qui veulent « moins d’arabes ». Djamel, toujours protecteur et calme renchérit : « Tu ne peux pas juger les gens comme ça, il faut les connaître, leur parler avant de se faire une idée. Si j’étais comme toi à juger aussi facilement, qu’est-ce que j’aurais pensé de toi ? » plaisante Djamel. C’est aussi cela Marseille. Lieu de passage, ou lieu d’accueil, la ville est façonnée par les histoires de migrations différentes et particulières. Des parcours de vie qui offre à la ville un patrimoine unique.

21 janvier 2013, Mérième Alaoui

Source : FRIK. com

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