Le Conseil Français du Culte Musulman a appris avec une profonde consternation la publication mercredi par l’hebdomadaire Charlie Hebdo de dessins insultants à l’égard du prophète de l’islam.
LE CFCM condamne avec la plus grande vigueur ce nouvel acte islamophobe qui vise à offenser délibérément les sentiments des Musulmans.
Le CFCM exprime sa profonde inquiétude face à cet acte irresponsable qui, dans un contexte très tendu, risque d’exacerber les tensions et de provoquer des réactions préjudiciables.
Le CFCM, profondément attaché à la liberté d’expression considère que rien ne peut justifier l’insulte et l’incitation à la haine.
Le CFCM lance un appel pressant aux musulmans de France à ne pas céder à la provocation et les exhorte à exprimer leur indignation dans la sérénité par des moyens légaux.
18/9/2012
Source : Site du CFCM
Les migrations et la sécurité ont été au coeur du tout premier forum parlementaire organisé entre l'Espagne et le Maroc.
Les autorités marocaines ont tenté de mettre un frein à l'immigration clandestine, en expulsant près de cinq cents migrants entrés illégalement sur le territoire depuis le début de ce mois, a rapporté l'AFP ce mardi 18 septembre.
Ces contrevenants ont été généralement expulsés du pays à partir d'un poste frontière situé à proximité d'Oujda, le long de la frontière algérienne, qui, s'il est officiellement fermé depuis 1994, est toutefois devenu la porte d'entrée principale ouverte sur le Maroc et utilisée par les migrants africains.
L'Espagne s'est également placée en première ligne en termes de répression, Madrid et Rabat ayant coopéré pour expulser des dizaines de migrants qui avaient rejoint à la nage un petit îlot espagnol, tout proche des côtes marocaines.
Les responsables des deux pays se sont rencontrés en début de mois pour s'entretenir des efforts conjoints dans la lutte contre l'immigration clandestine.
"Il est nécessaire d'appréhender les questions migratoires de façon équilibrée et dans un esprit de responsabilité partagée", a relevé le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères et à la Coopération, Youssef Amrani, lors du premier forum parlementaire maroco-espagnol organisé le 5 septembre.
La lutte contre les migrations clandestines n'est pas une tâche aisée, a déclaré le diplomate, en soulignant les efforts déployés par le Maroc pour combattre ce phénomène.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Garcia-Margallo a pour sa part salué le niveau de coopération avec le Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine.
Cette coopération doit rester permanente, selon le président de la Chambre des représentants Karim Ghellab. La question de l'immigration clandestine ne doit pas uniquement être traitée sous un angle sécuritaire, mais aussi orientée selon une perspective économique de co-développement.
Par ailleurs, le président du sénat espagnol, Pio Garcia Escudero Marquez, a assuré que les huit cent mille Marocains résidant en Espagne ont parfaitement le droit, au même titre que les Espagnols, aux aides pour atténuer les effets de la crise économique dans ce pays.
La coopération sécuritaire ne touche pas uniquement les migrations, mais s’étend aussi à la lutte contre le terrorisme, le crime organisé, les trafics d’armes et de drogue, selon les responsables des deux parties.
Pour sa part, Enrique Cascallana Gallastegui, porte-parole de la commission de l'Intérieur au sénat espagnol, a salué la collaboration fructueuse en matière de lutte contre le terrorisme, qui a permis de démanteler plusieurs groupes terroristes internationaux.
Il a appelé au développement économique et social pour traiter les causes du terrorisme, qui n'est pas un phénomène touchant uniquement le Maroc et l'Espagne, mais un problème plus global.
La question de la sécurité requiert une approche régionale, a-t-il ajouté. Ce qui se passe dans la région sahélo-saharienne, avec l'arrivée d'éléments terroristes liés aux réseaux de narcotrafiquants, ne menace pas uniquement les pays de la région, mais ses effets d'entraînement touchent aussi la rive nord de la Méditerranée et particulièrement l'Espagne.
Une vision partagée par Alejandro Munoz-Alonso Ledo, président de la commission des Affaires étrangères au sénat espagnol. Il a affiché son inquiétude quant à l'insécurité au Sahel, rappelant l'enlèvement de ressortissants espagnols dans les camps de Tindouf par al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
18/09/12, Siham Ali
Source : Magharebia
Eux sont tout sauf des fils à papa. Enfants de l’immigration, gamins des banlieues ouvrières, jeunes délinquants repentis, ils ont dû s’accrocher pour gravir une à une les marches de l’échelle sociale. La preuve que, même affaiblie, l’école de la République peut encore jouer son rôle...
Mourad et Yahia Benamer n’ont, pour leur part, jamais beaucoup aimé l’école. Nés à Aubervilliers, dans le «neuf trois», ces fils d’immigrés marocains ont en revanche toujours adoré le business. Ils ont d’abord ouvert des sandwicheries aux abords des facs parisiennes, dont ils avaient judicieusement négocié les tarifs avec les syndicats étudiants, avant de récidiver avec un concept de resto japonais qui a fait florès. Eat Sushi aligne aujourd’hui 35 points de vente et ambitionne d’en ouvrir dix de plus chaque année.
Ça rassurera plus d’une famille : dans la France de 2012, il est encore possible d’aller loin en partant de pas grand-chose. Certes, la montée est devenue plus délicate du fait de la crise : le chômage bouche les horizons, les discriminations sociales et ethniques entravent les progressions et l’école républicaine, qui ploie littéralement sous les difficultés, peine à jouer son rôle d’intégration. Si bien que l’ascension vers les hautes couches se fait désormais plutôt par l’escalier qu’en ascenseur, comme du temps des Trente Glorieuses. Mais les histoires de réussites au talent et à l’arrache égaient toujours les quartiers défavorisés. Les quelques portraits que nous vous présentons dans ces pages prouvent que ces hommes et ces femmes d’exception ne sont pas seulement courageux. Ils sont aussi sympathiques.
De la cité HLM à la start-up à succès
Lorsqu’ils ont débarqué du Maroc en 1965, ses parents ne parlaient pas un mot de français. Ils l’ont appris en même temps que leurs six enfants. «On peut tout faire si l’on s’en donne les moyens», répétait inlassablement Abdelkebir Khallaf à sa fille. Leïla Khallaf a suivi son conseil. Après avoir obtenu son master à l’Efap (l’école des métiers de la com), la gamine des HLM de Vélizy a fait une belle carrière en entreprise, où elle s’est imposée comme gestionnaire de la communication et du marketing on line. Après six années chez Areva, elle a créé en 2008 son cabinet, baptisé Manufactur-e. Aujourd’hui, elle réalise des projets multimédias pour Carrefour, Veolia, Total, Alcatel-Lucent… Son père, qui a ouvert un commerce de voitures d’occasion après sa retraite de chauffeur de poids lourd, peut être fier de la réussite de Leïla. Comme de celle de ses frères et de sa sœur, tous devenus entrepreneurs.
De Tourcoing la sinistrée à la présidence de Mallyance
Sa vie n’a jamais été un long fleuve tranquille. Elevé à la Marlière, le quartier de Tourcoing où Etienne Chatiliez a tourné son film, Farid Echeikr mène, à 38 ans, plusieurs existences de front : patron de Mallyance, un groupe de SSII parisiennes qui emploie 60 ingénieurs et réalise 4 millions d’euros de chiffre d’affaires, business angel dans une start-up aux Etats-Unis, vice-président du club de basket de sa ville natale, animateur d’associations d’aide aux jeunes en difficulté, maire-adjoint socialiste de Fosses (Val-d’Oise), enfin mari et père de deux enfants. Durant ses études – ses parents, ouvriers dans le textile qui ont connu le chômage, contrôlaient de près ses résultats – cet ingénieur en informatique a lu «Gagner», d’un certain Bernard Tapie, dont il n’avait jamais entendu parler. «Ça a été une révélation», en sourit-il aujourd’hui. Il espère cependant ne pas tomber dans les travers de son mentor…
De la prison de Moulins à l’histoire médiévale
Depuis des mois, Philippe Maurice épluche les archives de la Lozère pour suivre l’ascension sociale des familles du Gévaudan. Chargé de recherches au CNRS et enseignant à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Philippe Maurice est un de nos plus brillants médiévistes. Il a déjà signé cinq volumes, dont une biographie de Guillaume le Conquérant, mais aussi un livre titré «De la haine à la vie» (Le Cherche-Midi, 2001), dans lequel il revient sur son itinéraire personnel. Car, avant de devenir historien, il fréquentait le milieu de la grande délinquance, au point d’avoir été… condamné à mort en 1980 pour le meurtre d’un policier. Gracié par François Mitterrand, c’est le garde des Sceaux, Robert Badinter, qui lui a annoncé cette décision à la prison de Moulins (Allier), en l’exhortant à reprendre des études. Muni de son seul CAP d’aide-comptable, Philippe Maurice s’est aussitôt mis à bûcher, obtenant le bac, une licence d’histoire, un DEA, puis une thèse avec la mention «très honorable». Ce parcours d’excellence, c’était sa contribution au combat des abolitionnistes. Sa façon à lui de montrer que, si mal partie soit-elle, une destinée peut toujours s’inverser.
D’un guichet du Crédit lyonnais à la direction de BNP Paribas
Avec ses diplômes, lui avait-on fait savoir, le mieux qu’Alain Papiasse pouvait espérer était d’obtenir la direction d’un petit groupe d’agences bancaires à la fin de sa carrière. Trop peu pour lui. A 57 ans, il a aujourd’hui la haute main sur tout le financement des entreprises et les activités de marché de sa banque, BNP Paribas. Et il figure dans le top 5 de l’établissement, avec la responsabilité de 20 000 salariés. Tout commence en 1973. Le bac en poche, il signe pour un job à temps plein et se retrouve aux écritures dans une agence du Crédit lyonnais de la place de la Nation, à Paris. Ensuite, son talent et ses bonnes fées, qui ont repéré un brillant employé, feront le reste. Au fil des ans et des promotions, Alain Papiasse passe par tous les postes de l’entreprise ou presque, accumulant un savoir-faire et un background exceptionnels. A 37 ans, après être sorti major de formations en cours du soir, il se voit confier la direction de la filiale new-yorkaise. En 2005, il quitte LCL pour la BNP, qui l’accueille directement au sein de son comité exécutif, excusez du peu.
Des bidonvilles du Laos à l’agrégation de philo
«Je suis né dans un caniveau de Vientiane», commence le philosophe. C’est René Péchard, le fondateur de l’association humanitaire Enfants du Mékong, qui l’arrache à la misère. Daniel Truong-Loï finit par arriver en France en 1974, à l’âge de 8 ans, accompagné de sa mère. Ils passent de foyers de la DDASS à des piaules insalubres, jusqu’à ce qu’elle soit embauchée à Nantua (Ain) comme ouvrière plasturgiste. Le petit Daniel peut enfin suivre une scolarité normale, et enchaîner les étapes d’un parcours d’exception : bac scientifique avec mention très bien, fac de Lyon, cinquième place à l’agrégation de philo. Désormais professeur de khâgne à Bordeaux, il prépare ses élèves au concours de Normale sup. Ce qui ne l’empêche pas de militer avec ses amis du Club XXIe siècle, qui regroupe des personnes issues de la diversité sorties du lot grâce à l’école de la République.
D’un milieu ouvrier au monde de la finance
Né à Chamonix en 1966, Lorenzo Bergomi a attendu l’école maternelle pour apprendre le français. Ses parents étaient immigrés de trop fraîche date pour abandonner l’usage de l’italien. «Mais ils avaient choisi la France parce qu’ils croyaient à son modèle d’intégration fondé sur l’école», se souvient leur fils. Pendant que son père trimait comme ouvrier d’entretien au téléphérique de l’aiguille du Midi, sa mère s’occupait de l’éducation des quatre enfants. Résultat : Lorenzo est devenu ingénieur télécoms, avant de faire un DEA de physique, une thèse au Commissariat à l’énergie atomique, et de filer aux Etats-Unis compléter sa formation au MIT, la célèbre université de Boston. C’est là qu’il découvre la haute finance. De retour à Paris en 1996, Lorenzo Bergomi devient spécialiste des produits dérivés à la Société générale. Dix ans plus tard, la profession le désignera «Quant of the Year» 2009, une sorte de champion du monde dans ce domaine. Aujourd’hui, il dirige la recherche sur les modèles mathématiques liés aux marchés des capitaux, une activité dont sa banque est le leader planétaire.
D’un village sénégalais au caviar de Petrossian
A la maison, Rougui Dia ne cuisinait jamais. C’est sa mère qui préparait le «tiep bou dien», le riz au poisson sénégalais, selon la recette de ses grands-parents restés au village, dans le nord du pays. On imagine donc la surprise d’Aïssata lorsque, en 1989, sa fille, alors âgée de 13 ans, lui a demandé de l’inscrire dans un CAP de cuisine. Elle et son mari, ouvrier dans une fabrique de cintres, ont pourtant répondu oui sans hésiter. Quelques années plus tard, CAP, BEP, et même bac pro en poche, Rougui Dia se lance sur le marché du travail. Et se heurte à la discrimination. «Lorsqu’on me voyait arriver, la place était toujours prise», se souvient-elle. Cela ne l’a pas empêchée de percer. Remarquée par deux virtuoses des pianos parisiens, Sébastien Faré et Philippe Conticini, elle les accompagne dans plusieurs grands établissements. Avant d’entrer chez Petrossian, le roi du caviar, dont elle tient depuis 2005 les rênes du restaurant.
18/9/2012, Etienne Gingembre
Source : Capital
Les Britanniques adoptent des attitudes de plus en plus négatives sur l'immigration, une question qui commence à susciter les préoccupations de l'opinion publique en raison de l'enlisement de la crise économique et son impact sur le marché de l'emploi, indique un rapport publié lundi à Londres.
Selon le rapport sur "les attitudes sociales des Britanniques", pas moins de 75 pc des électeurs sont favorables à une réduction du nombre des immigrés.
Cette position semble aller dans le sens de la politique mise en Âœuvre par le gouvernement dirigé par le Premier ministre conservateur, David Cameron, qui avait annoncé en 2011 des mesures plus fermes visant à limiter les quotas de migrants.
Très critique à l'égard de la politique migratoire de ses prédécesseurs travaillistes, Cameron avait promis de réduire le nombre de visas accordés aux travailleurs qualifiés hors-Union Européenne, à 20.700 entre 2011 et 2012.
Par ailleurs, le rapport élaboré par le cabinet NatCen sur la recherche sociale et portant sur un échantillon représentatif de 3.300 votants, fait ressortir les inquiétudes de l'opinion publique britannique au sujet de l'intégration culturelle des immigrés, en particulier ceux en provenance du monde musulman, des inquiétudes accentuées par les attentats commis en Grande-Bretagne en 2005 et 2007.
Selon l'étude, 48 pc des Britanniques estiment ainsi que l'immigration a un impact culturel négatif sur le Royaume-Uni, contre 33 pc en 2002.
Sur le plan économique, le rapport indique que 52 pc estiment que l'immigration influe négativement sur la vie économique du pays contre 43 pc en 2002.
La majorité des personnes hostiles à l'immigration argumentent que la présence des immigrés exerce une pression excessive sur un marché de l'emploi déjà en crise en raison de la détérioration du climat économique depuis 2008-2009.
Cependant, le rapport montre que 50 pc des personnes interviewées sont en faveur de l'immigration professionnelle quelle que soit son origine.
Selon les auteurs de l'étude, les Britanniques estiment qu'un émigré qualifié est mieux favorisé pour s'intégrer culturellement au Royaume-Uni.
17 Sept.2012
Source : MAP
Le Home Office (ministère britannique de l'Intérieur) vient d'engager une société privée pour traquer et arrêter les immigrés clandestins se trouvant sur le sol britannique, rapporte mardi la presse londonienne.
L'action de la firme, Capita, portera essentiellement sur la traque de 150.000 immigrés qui ont dépassé la durée de leur visa d'entrée en Grande-Bretagne.
Le montant du contrat, qui dépendra du nombre d'immigrés arrêtés et expulsés, est estimé à environ 40 millions de livres Sterling, a indiqué le Président de l'agence britannique du contrôle des frontières (UKBA) lors d'une intervention au parlement de Westminster.
Le gouvernement britannique, dirigé par le parti conservateur, a érigé, depuis son arrivée au pouvoir en mai 2010, en priorité le renforcement de la lutte contre l'immigration clandestine, dans le cadre d'un vaste programme destinée à limiter les flux migratoires qui avaient augmenté sous l'ancien gouvernement travailliste.
18 sept. 2012
Source : MAP
Les étrangers travaillant au noir en Italie ont l'opportunité, depuis samedi dernier, sous certaines conditions, de régulariser leur situation dans le cadre d'une opération d'un mois perçue par d'aucuns comme un moyen de faire partager à la communauté immigrée dans son ensemble le coût de la crise économico-financière dans laquelle se débat le pays.
Outre le paiement de sommes forfaitaires qui, d'après certains, doivent osciller entre 1000, voire 3000 et 10.000 euros selon le secteur d'activité, le bénéfice de cette opération requiert la régularisation de la situation vis-à-vis du fisc pour la période antérieure sans que celle-ci ne soit inférieure à six mois.
Certaines sources estiment à pas moins de 2,5 milliards d'euros les recettes du trésor public au terme de cette opération, le 15 octobre prochain.
Quoiqu'il en soit, dès l'ouverture de l'opération le 15 septembre, quelque 4.547 demandes de régularisation dûment formulées ont été déjà comptabilisées dont près de 90 pc concernent le personnel domestique.
Selon des données du ministère italien de l'intérieur reprises par certains médias, 3.409 d'entre ces demandes ont été introduites via Internet directement par des particuliers, 984 par des associations et des patrons et 154 par des consultants dans le secteur du travail.
Par nationalité, les citoyens indiens viennent en tête des demandeurs de régularisation (843), suivis des Bangladeshi (685), des Ukrainiens (493), des Chinois (489), des Egyptiens (478) et des Marocains (351).
Les données publiées par le ministère italien révèlent que le plus grand nombre de demandes provient de la province de Naples (790), suivie de celles de Rome (742), de Milan (670), de Brescia (246) et de Turin (171).
D'après l'agence Ansa, quelque 380.000 personnes seraient potentiellement concernées par cette opération organisée en application d'un décret-loi adopté par le gouvernement officiellement pour lutter contre le travail au noir.
En application d'une directive européenne datant de 2009, l'Italie avait adopté le 6 juillet dernier ce décret-loi qui prévoit des sanctions sévères à l'encontre des patrons qui font travailler illégalement plus de trois étrangers en situation irrégulière et des mineurs de moins de 16 ans.
Ce texte, publié le 31 juillet au bulletin officiel, décrète notamment un durcissement des peines à l'encontre de toute personne employant des travailleurs au noir ainsi que des sanctions administratives pouvant atteindre 150.000 euros, sans compter une amende correspondant au coût moyen de rapatriement de chaque employé en situation irrégulière.
En contrepartie, il prévoit d'accorder une sorte d'amnistie aux travailleurs au noir entrés en Italie avant le 31 décembre 2011 qui viendraient à dénoncer leurs employeurs.
Il accorde en même temps aux patrons la possibilité de régulariser leurs employés travaillant à temps plein depuis au moins trois mois en échange du paiement d'une amende forfaitaire de 1000 euros, plus les arriérés des cotisations patronales non versées sans aucune poursuite.
La dernière opération de régularisation en Italie remonte à 2009. Celle-ci n'avait cependant concerné que le personnel domestique et les assistants à domicile.
Selon l'Institut italien des statistiques, la Péninsule compterait quelque 500.000 sans-papiers contre 3,6 millions d'immigrés légaux.
18 sept. 2012
Source : MAP
Le gouvernement français a assuré mardi que l'élargissement du droit de vote aux étrangers non originaires de l'UE lors des élections locales serait mis en oeuvre en 2013, confirmant une promesse électorale du président socialiste François Hollande.
Le droit de vote aux étrangers non communautaires, serpent de mer de la vie politique française depuis trente ans, était la 50e proposition du candidat Hollande. La ministre écologiste du Logement, Cécile Duflot, a indiqué mardi sur la radio France Inter que "ce (serait) fait l'année prochaine" pour une application en 2014, année des prochaines élections municipales.
"C'est une nécessité, c'est une promesse du président de la République", a fait valoir la ministre. "Ca fait quelques années que c'est une revendication forte et un élément puissant d'intégration", a-t-elle ajouté.
Cette réforme nécessite de changer l'article 3 de la Constitution qui dit que les électeurs sont les nationaux français majeurs. Les ressortissants de l'Union européenne peuvent déjà voter aux municipales depuis une loi de 1998 mais ne peuvent être maire ou adjoint ni participer à l'élection des sénateurs.
Plusieurs déclarations avaient semblé lundi montrer une certaine gêne au sein de la majorité à ce sujet.
75 députés socialistes ont demandé lundi la mise en oeuvre rapide de cette promesse. Mais dans le même temps, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls exprimait des réserves estimant que ce droit n'est ni une "revendication forte dans la société française" ni un "élément puissant d'intégration", tandis que son collègue de l'Agriculture Stéphane le Foll jugeait que ce n'était "pas une priorité".
A droite, les attaques se sont poursuivies. L'ancien ministre Valérie Pécresse a ainsi évoqué des "arrières-pensées" pour faire "monter les extrêmes".
Des réponses diverses ont été apportées jusqu'ici à la question du vote aux élections locales des étrangers hors UE.
La Suède (en 1975), le Danemark (en 1981), les Pays-Bas (en 1983), le Luxembourg (2003) et la Belgique (2004) ont octroyé le droit de vote à tous les étrangers qui résident sur leur territoire depuis quelques années. L'Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni accordent le droit de vote aux ressortissants de certains pays. L'Espagne et le Portugal sous réserve de réciprocité et de durée de résidence et la Grande-Bretagne aux citoyens du Commonwealth.
18 sept 2012
Source : AFP
Contrairement aux idées reçues, l'immigration ne génère pas de conflits sociaux en Espagne, selon une étude réalisée conjointement par le Centre d'études et de documentation de Barcelone (Cidob) et l'université britannique de Leicester.
L'étude, financée par la Commission européenne, fait ressortir que les facteurs à l'origine de la "politisation" de la question de l'immigration au sein de la société espagnole sont multiples, indique un communiqué du Cidob.
La "politisation" de la question de l'immigration est une "conséquence de la multiplication d'évènements ayant un reçu un grand impact médiatique donnant l'impression que les flux migratoires sont hors de contrôle", a ajouté la même source.
Les médias espagnols constituent un "rempart" contre l'exploitation de l'immigration à des fins politiques, contrairement à d'autres pays, constate l'étude, rappelant l'absence dans ce pays de médias "ouvertement sensationnalistes qui usent d'un discours anti-immigration".
"Le ton des commentaires que recueillent les médias espagnols (sur l'immigration) est généralement positif", selon les conclusions de cette étude qui sera présentée prochainement à Barcelone (nord-est de l'Espagne).
Selon des chiffres du secrétariat d'Etat à l'immigration et l'émigration, mis à jour en septembre 2011, l'Espagne accueille 5,2 millions d'immigrés dont 11,7 pc sont des ressortissants extra-communautaires.
18 sept 2012
Source : MAP
Les policiers d'Arizona (sud-ouest) sont autorisés depuis mardi à effectuer des contrôles d'identité au faciès de personnes qu'ils soupçonneraient d'être sans-papiers grâce à une loi destinée à lutter contre l'immigration clandestine qui vient d'entrer en vigueur.
Cette disposition controversée avait été maintenue dans ce qui représente l'une des lois les plus répressives jamais votées contre les sans-papiers aux Etats-Unis, et que la Cour suprême du pays avait invalidée dans sa quasi-totalité en juin.
"Avec l'entrée en vigueur de cette loi, l'Etat et les policiers sur le terrain ont la possibilité de contrôler le statut migratoire des individus, mais seulement quand il y a eu une arrestation ou quand l'agent a un doute raisonnable", s'est félicitée la gouverneure Jan Brewer dans un communiqué.
"Je n'ai jamais dit que cette loi permettrait de résoudre les problèmes d'immigration illégale en Arizona, seul le gouvernement fédéral a les moyens de le faire", a-t-elle poursuivi. "Mais cela représente un outil supplémentaire que les policiers peuvent utiliser pour collaborer avec les autorités fédérales afin de réduire la criminalité et les autres impacts négatifs que l'immigration illégale peut engendrer".
Un juge fédéral américain avait donné son feu vert le 5 septembre aux contrôles d'identité au faciès en Arizona, rejetant une plainte d'organisations de défense des droits de l'homme.
En rendant sa décision en juin, la plus haute juridiction du pays avait autorisé les contrôles du statut migratoire de toute personne, même sans motif, mais laissé la porte ouverte à d'éventuels recours en justice concernant de possibles violations des droits de l'homme.
Un tiers des 6,6 millions d'habitants que compte l'Arizona ne sont pas nés aux Etats-Unis et, selon les estimations, environ 460.000 sont en situation irrégulière.
18 sept 2012
Source : AFP
La Droite populaire, collectif de parlementaires de l'aile droite de l'UMP qui veut se constituer en mouvement au congrès de l'UMP en novembre, estime que la France doit tendre «vers l'immigration zéro».
«Alors que les flux migratoires sont devenus un défi majeur, il ne peut y avoir d'assimilation sans maîtrise de l'immigration. Nous devons aller vers l'immigration zéro afin de donner leur chance aux étrangers en situation régulière», peut-on lire dans le texte de la motion déposée mardi à l'UMP par le chef de file de la Droite populaire, l'ancien ministre Thierry Mariani, en vue d'être soumise au vote des militants, le 18 novembre.
Lors de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait promis, s'il était réélu, de ramener l'immigration légale à 100.000 entrées annuelles, contre environ 200.000 actuellement. La présidente du FN, Marine Le Pen, avait fixé l'objectif de 10.000 entrées.
La Droite populaire s'était fait connaître dans les dernières années du quinquennat Sarkozy en occupant le terrain médiatique sur les questions liées à la sécurité et à l'immigration notamment. Elle fait partie des 7 "mouvements" ou courants de l'UMP qui veulent être officialisés en novembre. Elle doit pour cela recueillir au moins 10% des suffrages des militants.
La Droite populaire entend influer sur l'élaboration du programme de l'UMP et «prendra l'initiative de nouvelles réponses aux dérives communautaires qui mettent en péril le vouloir-vivre ensemble et la paix civile».
18/9/2012
Source : AFP
Chercheur au Centre d’études des mouvements sociaux (CNRS-EHESS), juge assesseur représentant le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), Smaïn Laacher déconstruit les idées reçues sur l’immigration dans son dernier livre, Ce qu’immigrer veut dire.
-Quelles sont les principales idées reçues que vous avez relevées ?
Je n’ai pas cherché à traquer des idées particulières que j’aurai préalablement qualifiées d’«idées reçues». Il y a une pluralité de discours sur l’immigration et les différences qui les opposent ne sont pas seulement des différences entre grande famille politique : extrême droite, droite républicaine, gauche réformiste et gauche radicale. Au sein des familles politiques elles-mêmes il existe, sur ce thème, des sensibilités parfois très significatives. Mais il y a un «sens commun» largement partagé et largement infondé à gauche comme à droite (ou inversement) sur l’immigration et les immigrés. Par exemple, sur le droit de vote aux municipales. Les uns disent : «Les Français n’étaient (ou ne sont) pas prêts» ; les autres disent : «Le droit de vote est un instrument d’intégration.» La peine de mort a été abolie alors que les Français n’étaient pas «prêts».
Les expériences en matière de droit de vote des étrangers montrent que ces derniers ne se précipitent pas sur ce droit lorsqu’ils le possèdent. Voter n’empêche pas le fait qu’il y ait plus de 10 millions de pauvres en France avec son cortège d’exclusion, de désaffiliation, etc. En fait, mon travail a consisté à déconstruire un discours moral à partir des acquis accumulés en ce domaine par les sciences sociales. Et la science va presque toujours contre les «idées préconstituées».
-Selon vous, le Printemps arabe n’a pas eu pour conséquence un afflux massif vers l’Europe. On avait pourtant assisté à une campagne sans précédent d’hommes politiques pendant cette période...
Oui, souvenez-vous de la déclaration de Nicolas Sarkozy, le 27 février 2011 : «Les conséquences de telles tragédies (les révolutions arabes) sur les flux migratoires sont connues, c’est la France qui est en première ligne.» La réalité fut tout autre. Dans les premiers mois de l’année 2011, selon la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), sur les 1 094 380 personnes parties de Libye, 910 000 ont été accueillies par les Etats voisins, la Tunisie, l’Egypte, le Niger, le Tchad et l’Algérie. Il n’y a pas eu, en direction de l’Europe, d’afflux de populations d’une telle ampleur. En comparaison, et toujours selon la CNCDH, l’Europe a accueilli au premier trimestre 2011 environ 24 000 personnes en provenance de Tunisie et 16 000 en provenance de Libye.
Les centaines de milliers de migrants (de toutes nationalités) qui ont fui la Libye en guerre civile sont allés se «réfugier» principalement en Tunisie et en Egypte. On ne peut donc pas dire qu’il y a eu «partage du fardeau» selon le vocable en cours dans les instances de l’Union européenne. Les plus riches se sont déchargés sur les plus faibles d’un fardeau très encombrant, celui d’immigrés fuyant la violence, l’arbitraire et la persécution (de nombreux Subsahariens étaient pris jusqu’à la mort entre le marteau des groupes liés au Conseil national de transition et l’enclume des militaires pro-Gueddafistes). Les quelques milliers de Tunisiens (environ 5000) qui ont débarqué, en février 2011, sur l’île italienne de Lampedusa à la suite de la chute du régime de Ben Ali, n’ont pas été les initiateurs d’un mouvement de longue durée. Cela n’a duré que quelques mois et l’afflux s’est vite tari.
-Vous démontez le cliché qui veut que l’islam soit un frein à l’intégration...
Permettez-moi de citer quelques chiffres intéressants. Ils ne sont pas la vérité mais ils donnent une idée de la réalité. L’enquête de l’Institut américain Pew Research Center, réalisée en 2006 auprès de musulmans de quatre pays européens (France, Angleterre, Allemagne et Espagne) montre que 72% de Français musulmans ne perçoivent aucun conflit entre «le fait de pratiquer l’islam et le fait de vivre dans une société moderne». Toujours d’après l’enquête menée par l’Institut américain, «91% des Français musulmans ont une opinion favorable des chrétiens et 71% une bonne opinion des juifs». Tel n’est pas le cas des musulmans britanniques, allemands et espagnols : ils sont respectivement 32%, 28% et 38% à «avoir une bonne opinion des juifs».
Autre résultat intéressant, «la préférence pour l’assimilation» des Français musulmans : 78% souhaitent se conformer aux «traditions nationales» (contre 41% en Angleterre et 30% en Allemagne). La majorité (donc pas tous) ne fait pas, pour le dire rapidement, de la République et de l’islam deux entités distinctes et inconciliables. Cela ne signifie pas, encore une fois, que règne l’harmonie entre la norme juridique impersonnelle et la tradition et la norme religieuse, impérative et toujours collective.
-On a souvent entendu dire que «les immigrés ne veulent pas devenir Français». Est-ce vraiment le cas ?
Majoritairement, de manière plus ou moins tranchée, ces populations excluent un retour définitif dans leur pays d’origine. Le regroupement de ces populations est bien plus le résultat d’un «effet social et institutionnel d’assignation territoriale» que d’une envie irrépressible de vivre entre soi. Ce qu’on appelle parfois «l’ethnicisation des quartiers» tient beaucoup plus à une politique du logement, à la faiblesse des revenus, au taux important de chômage, à l’impossibilité de stratégie résidentielle, à des scolarisations ratées, etc. Il n’est dès lors pas étonnant que les rapports communautaires soient, par la force des choses, favorisés avec leur cortège d’auto-exclusion, d’isolement social, de pression ethnique, en particulier à l’égard des femmes.
Les enfants élevés et scolarisés dans ces univers sociaux et culturels voient se rétrécir les espaces relationnels dans lesquels les Français n’occupent plus de place dominante. L’intégration devrait plutôt s’assigner la résorption de toutes les spécificités radicales, qui vont à l’encontre de la construction d’un lien national avec la nation et la société française : réduction de la religion à la sphère privée, lutte contre toute spécialisation professionnelle sur la base de l’appartenance ethnique, etc. Ce qu’on appelle ordinairement l’intégration ou l’assimilation n’est rien d’autre qu’être «naturellement Français» (en droit), ou «naturellement citoyen de la nation» avec des soucis ordinaires.
-Comment combattre tous ces stéréotypes ?
Celui qui a un préjugé n’est pas forcément inculte. Chacun de nous a des préjugés. Partir en guerre contre eux est une bataille perdue d’avance. Ils sont plus forts que nous. Aucun groupe social n’y échappe, y compris les intellectuels, les chercheurs, les journalistes... Même l’école a des préjugés ! Et quand ils sont collectifs et répétés, les préjugés constituent des stéréotypes.
Ce n’est pas la peine de se révolter contre les préjugés, puisqu’ils constituent une première phase avant le jugement le plus pertinent, le plus «scientifique» (au moins provisoirement). Le préjugé n’appartient pas systématiquement à l’erreur ou au faux. Et toute épreuve est bonne à prendre pour comprendre. Tous les débats sont légitimes. Il s’agit de saisir le préjugé comme une idée capable d’être analysée et aussi d’être interprétée. Le problème fondamental est le suivant : un préjugé énoncé par un pouvoir politique est plus redoutable qu’un préjugé énoncé par une personne qui n’a aucun pouvoir.
Ce qu’immigrer veut dire (Paris, Le Cavalier Bleu, 2012)
18.09.12, Rémi Yacine
Source : El Watan
Un séminaire sur le thème Mineurs d'ici et d'ailleurs sera organisé, du 24 au 27 septembre 2012 à Rabat, à l'initiative de Cooperazione Internazionale Sud-Sud (CISS), indique un communiqué de l'Ecole de gouvernance et d'Economie (EgE) qui abritera les travaux de la rencontre.
Cette école d'automne, organisée en partenariat avec le Centre de Recherche sur l'Afrique et la Méditerranée de l'EgG (CERAM) et le Centre d'Etudes Sociales, Economiques et Managériales (CESEM), traitera des dernières avancées des sciences sociales en matière de dynamiques migratoires.
Deux conférences seront ouvertes au public en marge de ces journées les 25 et 27 septembre, qui porteront respectivement sur la présentation du livre Enfants des quais et "le rôle des diasporas dans le développement local", précise le communiqué.
18 sept. 2012
Source : MAP
Tanger a réussi à damer le pion, encore une fois à Sebta. TangerMed s'est accaparée près de la moitié du trafic Marocains résidant à l’étranger lors de la phase retour du 15 juillet au 15 septembre.
Quelle priorité pour le droit de vote des étrangers aux élections 'locales, qui figurait en 50' place sur la liste des propositions de campagne de M.Hollande?...Suite
Dans le cadre du 6ème Festival International des Films des Femmes de Salé, le Cinéma Hollywood SALE, verra, ce Mardi 18 septembre 2012 à 21h30, la projection du film italien « Autre Europe »
Qu'arrive-t-il aux migrants africains, une fois qu'ils décrochent le statut de réfugiés politiques? Quelles sont leurs perspectives d'avoir une vie décente en Italie? A Turin, dans la ville industrielle du nord de l'Italie, une clinique abandonnée a été occupée par plus de 200 réfugiés, dont tous sont en règle. Situé entre un cinéma et une rue marchande dans un quartier ouvrier, l'immeuble de cinq étages est habité par des réfugiés somaliens et soudanais. OTHER EUROPE explore leur histoire sur plus d'un an, révélant, d'une manière intime, une histoire emblématique de tous les pays européens aujourd'hui, leurs politiques d'immigration, et les changements de la construction sociale de l'Europe.
Le film est proposé dans le cadre du jumelage entre FIFFS avec le Festival Femmes Méditerranée de Marseille (France) et du Salina Doc Fest (Salina Italie)
Les recettes des Marocains résidant à l'étranger en baisse de 1,8 pc à fin août (Office des changes)
Les recettes des Marocains résidant à l'étranger se sont établies, à fin août, à 38,07 milliards de dirhams (MMDH) contre plus de 38,77 MMDH durant la même période de l'année précédente, soit une baisse de 1,8 pc, indique l'Office des changes.
Par rapport à juillet, les recettes des MRE ont enregistré une progression de 17,21 pc, en s'établissant à 38,07 MMDH contre32, 48 MMDH, selon l'Office qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs.
Par ailleurs, les recettes voyages ont totalisé à fin août environ 38,40 MMDH contre près de 40,44 MMDH en glissement annuel, soit une baisse de 5 pc.
Quant aux dépenses de voyages, elles ont atteint 7,70 MMDH à fin août contre de 7,27 MMDH une année auparavant, en hausse de 5,9 pc, indique la même source.
Pour leur part, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers se sont établies à plus de 18,37 MMDH contre plus de 17,76 MMDH, en glissement annuel, en progression de 3,4 pc, tandis que les dépenses desdits investissements ont affiché une progression de 7,1 pc (plus de 6,42 MMDH contre plus de 5,99 MMDH).
17/9/2012
Source : MAP
L'exécutif avance à reculons sur un sujet sensible, promesse de campagne du président. François Fillon a, quant à lui, «solennellement» appelé le président à renoncer.
François Hollande se serait bien passé de cette offensive de sa propre majorité, alors qu'il sort à peine d'une séquence de «Hollande bashing» et qu'il a tenté de rassurer, le 16 septembre sur TF1, sur sa détermination à réformer. Dans Le Mondedaté de mardi, 75 députés PS, toutes tendances et générations confondues, ont lancé un appel au président pour qu'il respecte la 50e proposition de son programme: accorder le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales. «Le temps presse, écrivent ces élus. La réforme doit intervenir rapidement, pour que l'on se donne les moyens de l'appliquer lors des prochaines municipales.»
Une promesse de campagne qui ne semble guère réjouir le ministre de l'Intérieur, chargé, le cas échéant, de la finaliser. Aux universités d'été du PS à La Rochelle, fin août, Manuel Valls s'était fait applaudir par les militants en martelant que le droit de vote des étrangers n'était pas une priorité. Dans Le Monde , le premier flic de France répète qu'il ne s'agit pas d'une «revendication forte» de la société. Ni même un «élément d'intégration». Valls souligne surtout le risque d'une «jonction droite-extrême droite sur ce sujet». «Il faut bien évaluer les conséquences d'un référendum, pas seulement en termes de résultats mais aussi de déchirure dans la société française (…). Ce débat risque de provoquer des fractures. Dans un moment de crise, on voit bien comment cela peut être utilisé», met-il en garde.
L'hypothèse d'un référendum proche de zéro
Au sommet de l'État, le sujet embarrasse. Lundi, les voix officielles de l'Élysée se sont d'abord refusées à tout commentaire, renvoyant la patate chaude à… Matignon. «Cet engagement n'est pas une priorité dans l'instant, mais il s'agit d'un engagement du président, il sera donc tenu, concède finalement un conseiller élyséen. Il n'est pas question de reculer, même si tout le monde est conscient de la difficulté de la chose. Quelle que soit la voie choisie in fine, il faudra mener un gros travail politique et pédagogique.»
Dans l'entourage du premier ministre, on temporise: «Pour que cet engagement soit tenu, il faut une majorité des trois cinquièmes au Parlement, est-ce que les conditions sont réunies? Quant à un référendum, peut-il être gagné? Ce n'est pas le sujet majeur des Français, ce n'est pas pour eux une priorité.» Manière diplomatique de dire que cette promesse de campagne n'est pas non plus une priorité… du gouvernement. Certains ne cachent pas qu'elle a de grandes chances d'être enterrée. «L'hypothèse pour que François Hollande fasse un référendum sur ce sujet est proche de zéro», assure un ministre important, proche du président.
Le ministre délégué aux Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a dû jouer aux pompiers, lundi soir, jurant que l'engagement «sera tenu». Dès 2013, a précisé Cécile Duflot mardi matin sur France Inter. La ministre du Logement en a profité pour tacler Manuel Valls: «Ca fait quelques années que c'est une revendication forte ET un élément puissant d'intégration (...) Maintenant, c'est une évidence pour tout le monde et une fois qu'on aura passé ce cap-là, on s'étonnera de ne pas l'avoir fait plus tôt», a-t-elle assuré.
Les élus PS, eux, n'ont pas l'intention de désarmer. «Ce n'est ni un appel comminatoire, ni un appel pour témoigner, nous voulons dire au président: “Nous sommes prêts!”», indique le député Jérôme Guedj, pour qui Manuel Valls est «dépositaire des engagements du président, comme tout le monde». «Ne pas mettre en œuvre cette promesse serait désastreux», ajoute un signataire. L'UMP s'est aussitôt engouffrée dans la brèche, sommant François Hollande de «clarifier ses intentions» et réclamant un référendum sur le sujet.
François Fillon exhorte le président à renoncer à son projet
L'ancien premier ministre UMP François Fillon a demandé «solennellement» lundi soir au président François Hollande de renoncer à instaurer le droit de vote des étrangers aux élections locales, une de ses promesses de campagne emblématique. Le candidat à la présidence de l'UMP a fait cette déclaration sous des applaudissements nourris lors d'un meeting avec plusieurs centaines de militants à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine.
«Je lui demande d'être à la hauteur de ses fonctions, il est le garant de l'unité nationale, il sait que ce sujet va créer un débat très violent à l'intérieur de notre pays, il sait que c'est un sujet qui va diviser profondément les Français au moment où on n'a pas besoin de se diviser parce que c'est déjà suffisamment difficile comme ça», a ajouté François Fillon. «S'il est à la hauteur de la responsabilité qui lui a été confiée par les Français, même si sa conviction, c'est que les étrangers doivent avoir le droit de vote aux élections locales, il doit retirer ce projet de loi.»
Avant lui, son concurrent à la présidence de l'UMP et actuel secrétaire général du parti, Jean-François Copé, avait sommé le chef de l'État de «clarifier ses intentions» sur le droit de vote des étrangers aux élections locales et, s'il décidait de s'engager dans cette voie, de soumettre «immédiatement à référendum» cette question.
18/9/2012, Solenn de Royer
Source : Le Figaro
Expulsés du Maroc, ils sont tout de même revenus et s'accrochent à leur rêve, celui de rejoindre "l'autre rive": cachés dans les bois d'Oujda (nord-est), des dizaines de subsahariens vivent dans des camps de fortune, dans l'espoir d'une hypothétique traversée vers l'Europe.
Dans la petite forêt de Sidi Mâafa, à Oujda, ville proche de la frontière algérienne, hommes, femmes et enfants vivent clandestinement, en petits groupes, dans des conditions difficiles.
"Notre chef n'est pas là. Il est parti chercher la nourriture. Nous n'avons rien mangé depuis une journée", explique à l'AFP un de ces migrants d'origine ghanéenne.
D'une voix posée, il raconte son histoire, celle d'une expulsion sans ménagement vers l'Algérie, et son retour, malgré tout, au Maroc. "Nous ne savons pas ce qui va nous arriver", conclut-il.
Les autorités du royaume ont expulsé, début septembre, près de 500 clandestins vers la frontière algérienne. Si cette frontière est fermée depuis 1994, c'est par là, d'après les services marocains de lutte contre l'immigration clandestine, qu'ils transitent vers le Maroc.
L'Espagne toute proche est également aux premières loges, comme l'a encore récemment prouvé l'opération conduite par les deux royaumes pour déloger plusieurs dizaines de migrants d'un îlot espagnol situé à quelques encablures des cotes marocaines.
Sur les hauteurs d'Oujda, démunis, les migrants rencontrés par l'AFP tentent de survivre sous des tentes fabriquées dans l'urgence en recollant des morceaux de plastique. Certains d'entre eux exhibent leurs blessures.
"Plusieurs migrants subsahariens ont été blessés en fuyant la police marocaine. La plupart d'entre eux ont eu des fractures au pied", affirme David Cantero, le coordinateur général de Médecins sans frontières (MSF) au Maroc.
Dans un petit café en dehors du camp, Marie, une jeune camerounaise, tente de se connecter à internet pour "solliciter l'aide" d'une ONG européenne. Son cas est singulier: Marie, handicapée, ne se déplace qu'en chaise roulante.
"Traverser cette mer"
"Ma famille m'a reniée à cause de mon handicap. Ma soeur m'avait hébergé pendant quelques années mais c'est difficile, elle a six enfants...", explique-t-elle.
Malgré son handicap et les difficultés, Marie espère "quand même traverser cette mer (ndlr, la Méditerranée) et atteindre l'autre rive".
Son compatriote, Mohamed Kalli, un adolescent de 16 ans, pousse nonchalamment la chaise roulante et prend soin d'elle.
"Mohamed est un grand sportif. Son rêve est de jouer un jour avec une équipe européenne" de football, souligne Marie.
D'autres groupes d'immigrés subsahariens se sont installés dans un lieu discret près d'un mur qui jouxte la faculté d'Oujda, où ils tentent de mener une nouvelle vie, même provisoire: certains jouent au football tandis que d'autres vendent des cigarettes au détail.
Plusieurs associations essaient de leur venir en aide.
L'été est souvent très chaud et l'hiver rigoureux, soulignent auprès de l'AFP plusieurs militants d'une association humanitaire. "Une solution urgente doit être trouvée avant le retour du grand froid, car ces gens vivent quasiment à l'air libre", poursuivent-ils.
Le traitement qui leur est réservé est au centre de leur attention.
L'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH, indépendante) a récemment condamné "les vagues d'expulsions", déplorant qu'elles s'accompagnent parfois de "blessures (...) en plus des injures et autres formes d'humiliation, ainsi que de la privation de soins médicaux".
En réponse aux sollicitations, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi, a assuré à l'AFP être ouvert "au dialogue avec les associations", afin de répondre au "défi" que représente la gestion de l'immigration clandestine.
18/9/2012, Le Parisien/AFP
Des milliers de jeunes immigrés clandestins de Los Angeles ont inondé le deuxième plus grand district scolaire des États-Unis de demandes d’attestations de scolarité qui pourraient leur permettre de bénéficier du plan de régularisation des sans-papiers mis en place par l’administration Obama.
En vertu de ce programme, les clandestins âgés de moins de 30 ans, arrivés sur le sol américain avant l’âge de 16 ans et ayant terminé leurs études secondaires, pourront résider et travailler légalement aux États-Unis pendant deux ans. Les dossiers peuvent être renouvelées tous les deux ans.
Selon le «Los Angeles Times», le district scolaire de Los Angeles avait reçu au moins 2300 demandes de relevés de notes ou de diplômes en date du 15 août, jour où commençait le dépôt de candidatures.
Les candidats doivent prouver qu’ils ont vécu aux États-Unis de façon continue depuis juin 2007. Il pourrait y avoir jusqu’à 200 000 jeunes immigrés concernés dans le district scolaire de Los Angeles.
17/9/2012
Source : Métro/Staff The Associated Press
Pour la première fois, la rencontre annuelle de la plus importante fédération de festivals de musiques du monde se tient dans un pays du sud. Une vingtaine de festivals du Maroc, de France, Belgique, Hollande, Norvège, Suède, Danemark, Portugal, Italie jusqu’à la Slovénie, l’Estonie, en passant par la Hongrie ou le Brésil, ont confirmé leur participation à l’assemblée générale de leur réseau, l’European Forum of Worldwide Music Festivals (EFWMF), du 20 au 22 septembre 2012 à Agadir…En savoir plus
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