Il semble que de plus en plus de Marocains résidant à l’étranger souhaitent revenir au pays. Pour exploiter cette tendance, le nouveau site marocadres.com, publié par Value Group, propose aux recruteurs de publier des offres d’emploi/et ou accéder à sa base de données de CV de MRE cadres (ou candidats potentiellement cadres). Dans un premier temps, la société vise les marchés français et belge. Bientôt, des campagnes de communication seront aussi lancées en Suisse, en Angleterre, en Allemagne et aux Pays Bas.
13-09-12
Source : Challenge
Etre immigré en Arabie Saoudite n'est pas un sort très enviable. Etre enfant né hors mariage de parents immigrés, cela revient à ne pas avoir d'existence légale. Et pourtant, ils sont bien là, et en nombre, met en garde l'un des écrivains saoudiens les plus populaires.
ous avons récemment vu à la une des journaux la photo d'un enfant sagement accroupi dans un carton. Son père l'avait posé au milieu d'autres bagages, chargés dans la voiture avec laquelle il s'apprêtait à quitter le pays. Le titre était racoleur : "Une tentative de faire passer un enfant en contrebande échoue".
L'article expliquait que les douanes avaient découvert que ce père voulait faire passer la frontière clandestinement à son fils dans ce carton dissimulé parmi d'autres bagages. Et cela parce que c'était l'enfant naturel d'un mariage non régularisé, sa mère étant une immigrée indonésienne qui avait résidé illégalement en Arabie avant d'être expulsée.
Ce que l'article ne disait pas, c'est qu'il existe de nombreux cas identiques. Compte tenu du grand nombre de résidents irréguliers, beaucoup de couples se forment de manière informelle. Et les victimes en sont les enfants nés de ce comportement irresponsable, dicté par le désir.
Il y a beaucoup d'autres enfants innocents, abandonnés à leur sort dans un monde qui ne reconnaît que des papiers en bonne et due forme. Souvent, père et mère sont expulsés, les enfants restant sur place, chez des proches ou voisins, sans pouvoir aller à l'école, sans accès aux soins médicaux, errant dans les rues et se transformant en fardeau pour la société, même si l'on ne s'en rend pas toujours compte. Or leur présence deviendra, en quelques années, un problème, et même une bombe sociale.
Nous ferions mieux de songer dès à présent à la manière de parer à ces unions irresponsables. Je voudrais demander au ministère des Affaires sociales de se réunir avec les services de l'immigration afin de faciliter le départ légal de ces cas. Car si nous ne faisons rien, nous risquons de nous réveiller demain avec des centaines de milliers d'enfants naturels laissés par les immigrés.
13.09.2012, Abdoh Khal
Source : Le Courrier international
Afin de faciliter l’accueil des travailleurs étrangers qualifiés, un guichet unique est mis en place dans huit départements pour les étrangers éligibles aux titres de séjour « salarié en mission », « compétences et talents » et « carte bleue européenne ».
Une circulaire de la Direction de l’immigration du 3 août précise les modalités de traitement des dossiers dans le cadre de ce guichet unique de l’Office français de l’immigration et de l’intégration.
L’Office français de l’immigration et de l’intégration) devient le guichet unique de dépôt des dossiers et de remise des titres de séjour dans huit départements pour certaines catégories de travailleurs étrangers. L’objectif : instituer un seul interlocuteur qui devient l’interface entre l’employeur et les différents services administratifs dans le cadre de la procédure d’introduction en France d’un travailleur étranger qualifié. Les directions territoriales de l’Ofii (DT-Ofii) pourront aussi désigner un référent guichet unique à contacter uniquement en cas de difficultés et d’urgence. Dans une circulaire du 3 août, la Direction de l’immigration précise les périmètres géographique et fonctionnel du guichet unique mis en place dans les huit départements et détaille les procédures applicables au dispositif.
Périmètre
L’Ofii, par le biais de ses directions territoriales, est le guichet unique de dépôt et de remise des titres de séjour dans huit départements : Haute-Garonne, Hauts-de-Seine, Isère, Nord, Paris, Puy-de-Dôme, Rhône et Yvelines. Le lieu effectif de l’activité professionnelle est le critère permettant d’appliquer cette procédure, précise la circulaire.
Le guichet unique s’applique aux seuls primo-migrants en France souhaitant obtenir la carte de séjour temporaire « salarié en mission », la carte « compétences et talents » et la « carte bleue européenne ». En d’autres termes, lorsqu’un étranger déjà présent en France sollicite la délivrance de l’un de ces titres, il doit soumettre son dossier complet à la préfecture de son lieu de résidence, car, explique la Direction de l’immigration, l’intéressé ne bénéficie pas dans ce cas du dispositif du guichet unique.
Enfin, le guichet unique inclut l’ensemble des procédures relatives à l’obtention des documents suivants lorsqu’ils sont requis : autorisation de travail, visa de long séjour, certificat médical Ofii et titre de séjour.
Des modifications uniquement formelles
Le rôle de guichet unique de l’Ofii implique dans les circuits de procédures des modifications formelles que la circulaire détaille. Cette dernière fixe ainsi les délais de traitement du dossier pour chaque intervenant. À titre d’exemple, concernant la demande d’autorisation de travail pour les étrangers éligibles aux titres de séjour « salarié en mission » et « carte bleue européenne », la direction territoriale de l’Ofii compétente dispose, dès réception du dossier, de cinq jours pour transmettre la demande (avec apposition d’un tampon « guichet unique » sur le formulaire Cerfa correspondant) aux services de main-d’œuvre étrangère (SMOE) de l’unité territoriale de la Direccte du département du lieu effectif d’emploi. Ces derniers ont dix jours pour traiter le dossier. Le SMOE adresse, ensuite, les documents en retour à la DT-Ofii. Celle-ci transmet, dans un délai de 48 heures, par voie électronique, le dossier au consulat de France du lieu de résidence du travailleur étranger et informe également l’employeur.
En dehors de ces modifications formelles, la Direction de l’immigration insiste sur le fait que le guichet unique ne modifie pas l’état du droit applicable aux étrangers bénéficiaires du dispositif. Ainsi, les étrangers concernés par le dispositif de guichet unique (excepté les titulaires de la carte « compétences et talents ») demeurent soumis à l’obligation d’effectuer une visite médicale Ofii. Afin de diminuer le nombre de visites des étrangers après des services administratifs, les services sont invités, par le ministre de l’Intérieur, à prévoir la remise du titre de séjour lors de la visite médicale Ofii. Si cette dernière a été effectuée hors de France, l’Ofii convoque l’intéressé uniquement pour la remise de titre.
13/09/2012
Source : Liaisons Sociales Quotidien
Au "'t Hoekje Winkel" (le "magasin du coin"), dans un des quartiers les plus pauvres de La Haye, Ibrahim prépare des kebabs pour ses clients, un léger sourire aux lèvres : la déconfiture du parti islamophobe et europhobe de Geert Wilders aux législatives de mercredi réjouit tout le quartier.
"Hier, quand on a annoncé les résultats, tout le monde s'est envoyé des messages, ils étaient contents, c'était une bonne nouvelle", assure à l'AFP le jeune homme d'origine turque, installé aux Pays-Bas depuis une dizaine d'années.
Dans le petit magasin sont vendues des préparations turques, des pains et des pâtisseries, qui côtoient du fromage néerlandais ou des portes-clés en forme de petits sabots.
"Je suis fière des Néerlandais qui n'ont pas voté pour lui : je suis marocaine mais aussi néerlandaise", assure Karima, 20 ans, tout en recoiffant ses longs cheveux bouclés face à la vitrine du magasin où travaille Ibrahim.
Mercredi, le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders qui, tout en proposant l'interdiction du Coran, avait troqué sa rhétorique anti-islam pour un discours europhobe, n'a récolté que 15 sièges, contre 24 aux législatives de 2010.
Le scrutin a été remporté par le parti du libéral Mark Rutte, le Premier ministre sortant, dont le parti a obtenu 41 sièges, suivi de près par les travaillistes de Diederik Samsom, avec 39 sièges.
Le PVV reste la troisième force politique du pays, ex-aequo avec la gauche "dure" d'Emile Roemer, avec 15 sièges de députés sur les 150 disponibles à la chambre basse du parlement néerlandais.
Le patron d'Ibrahim, Nurritin, également d'origine turque et à La Haye depuis 23 ans, roule une cigarette d'un air pensif : "je suis content, comprenez-moi bien, mais je crois que l'important pour les gens n'était plus la religion ou l'immigration, c'était l'argent".
Beaucoup dans le quartier estiment que le budget de rigueur proposé par le libéral Mark Rutte - pressenti pour être reconduit comme  Premier ministre - pour ramener le déficit public du pays sous la limite des 3%, signifie moins d'allocations sociales et des augmentations d'impôts.
"Les gens sont inquiets et s'interrogent sur les économies que Rutte veut faire et les impôts, ils n'ont que ce mot-là à la bouche : ++impôts, impôts, impôts++", assure Nurritin en ce lendemain d'élections.
"C'est pas facile, ici, vous savez", ajoute un collègue d'Ibrahim et de Nurritin, également turc : "on s'inquiète, on se demande si on va devoir payer plus".
Dans le Schilderswijk (quartier "des peintres"), serré entre un large canal et des voies ferroviaires, le chômage est deux fois plus élevé que la moyenne de la ville de La Haye et 70% des habitants ne disposent que d'un bas revenu.
Turcs et Marocains représentent ensemble près de 50% de la population du quartier, quatre fois plus que la moyenne de 12,6% sur l'ensemble de la municipalité.
"Bon appétit", lance Nurritin à un client, un comptable de 26 ans, qui vient d'entamer un dí¼rí¼m.
"Je suis content du résultat mais je crois que c'est encore possible qu'il (Wilders, ndlr) revienne", assure Ramazan Erdogan.
Détenteur de la nationalité néerlandaise, le jeune travailleur s'inquiète lui aussi de la coalition à venir dans le pays et d'un budget de rigueur qui sera bientôt présenté au parlement.
Quelques rues plus loin, Sebahattin Erbas, 46 ans, prend quelques instants de repos devant son magasin "Erbas Food" avant une longue journée de travail.
"Je crois que les gens se sont rendus compte que c'était quelqu'un qui parlait beaucoup mais ne faisait pas grand chose", dit-il en parlant de Geert Wilders: "il ne lui font plus confiance".
"Par contre, si les libéraux et les travaillistes forment une coalition, ils sont tellement différents que c'est possible que le gouvernement chute très vite et là, les déçus se retourneront vers Wilders et son discours facile", assure M. Erbas.
Au même moment, Jasemin, une infirmière d'origine marocaine, rentre de sa garde de nuit : "qu'il vienne!", défie-t-elle à l'attention de M. Wilders. Voilée d'un foulard dont les bords sont recouverts de perles argentées, elle affirme "je n'ai pas peur de lui"!
13 sept 2012
Source : AFP
Le groupe migratoire mixte permanent maroco-espagnol a tenu, jeudi à Marrakech, sa 14ème réunion, co-présidée par le ministre délégué auprès du ministre de l'intérieur, Charki Draiss, et la secrétaire générale espagnole pour l'immigration et l'émigration, Marina Del Corral Téllez.
Lors de cette réunion tenue en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc à Madrid, Ahmed Ould Souilem, les deux parties ont mis en évidence la coopération bilatérale opérationnelle très poussée, laquelle s'est vue renforcée par plusieurs mécanismes de coordination et d'échange d'informations.
Les deux parties ont également mis en relief le défi commun auquel elles sont confrontées face à toutes les formes de criminalité transfrontalière, notamment le trafic des migrants et des êtres humain, dans un contexte régional difficile.
Soucieux d'un traitement équilibré de la problématique migratoire, les responsables des deux parties ont souligné l'impératif d'encourager les flux migratoires légaux ainsi que la circulation des personnes.
Concernant la problématique des mineurs, il a été décidé de privilégier toutes les actions à même de favoriser l'intérêt de cette catégorie sociale.
Les deux parties se sont félicitées aussi de l'excellence des relations de coopération et de partenariat très étroites et séculaires unissant les deux pays, telles qu'impulsées par SM le Roi Mohammed VI.
Par la même occasion, la partie espagnole a salué les efforts permanents déployés par le Maroc en matière de lutte contre toutes les formes de criminalité transfrontalière et particulièrement la lutte contre l'immigration illégale et la traite des personnes.
Les responsables espagnols ont fait observer également que les résultats tangibles obtenus dans ce domaine consacrent clairement le rôle pionnier que joue le Maroc au niveau de la sécurité régionale.
Dans une déclaration à la MAP, M. Draiss a fait observer que cette réunion, qui s'inscrit dans le cadre de la coopération établie entre les gouvernements marocain et espagnol, a été l'occasion d'examiner nombre de points liés à la coopération en matière de lutte contre l'immigration clandestine et d'évaluer le rendement, les résultats obtenus ainsi que les perspectives dans ce domaine.
Les discussions ont porté aussi sur les questions de la main d’œuvre à destination de l'Espagne, de la problématique des mineurs non accompagnés ainsi que de l'octroi des visa, a-t-il poursuivi, soulignant la nécessité de faciliter les procédures de visa au profit des Marocains ainsi que des responsables et hommes d'affaires.
De son côté, Mme Del Corral a mis en avant l'excellence des relations entre les deux pays, réitérant la détermination de l'Espagne et du Maroc à raffermir davantage leurs liens de coopération dans ce domaine.-
13 sept. 2012
Source : MAP
Le Maroc a souligné la "nécessité de faciliter les procédures de visa au profit des Marocains ainsi que des responsables et hommes d'affaires", jeudi lors de la réunion du groupe migratoire mixte permanent maroco-espagnol qui s'est tenue à Marrakech (sud).
Cette réunion était co-présidée par Charki Draiss, ministre marocain délégué auprès du ministre de l'Intérieur, et Marina Del Corral Tellez, secrétaire générale espagnole pour l'immigration et l'émigration, selon l'agence MAP.
A cette occasion, M. Draiss a indiqué que les discussions avaient porté "sur nombre de points liés à la coopération en matière de lutte contre l'immigration clandestine" afin "d'évaluer le rendement, les résultats obtenus ainsi que les perspectives dans ce domaine", d'après la même source.
Mais il a aussi été question, entre autres, "de la main d'oeuvre à destination de l'Espagne (...), et de l'octroi des visas", a-t-il poursuivi, soulignant "la nécessité de faciliter les procédures de visa au profit des Marocains ainsi que des responsables et hommes d'affaires".
De leur côté, les responsables espagnols ont "salué les efforts permanents déployés par le Maroc en matière de lutte contre toutes les formes de criminalité transfrontalière et particulièrement la lutte contre l'immigration illégale et la traite des personnes".
Les "deux parties ont souligné l'impératif d'encourager les flux migratoires légaux ainsi que la circulation des personnes", est-il encore noté.
L'Espagne et le Maroc sont en première ligne dans la gestion de l'immigration clandestine en provenance d'Afrique subsaharienne. Au début du mois, ils ont mené une opération conjointe pour déloger plusieurs dizaines de clandestins d'un îlot espagnol tout proche des côtes marocaines.
La plupart de ces migrants ont été pris en charge par le Maroc, avant leur expulsion via la frontière algérienne.
Une rencontre de haut niveau aura lieu le 3 octobre à Rabat en présence des chefs de gouvernement marocain Abdelilah Benkirane et espagnol Mariano Rajoy.
13 sept 2012
Source : AFP
Animé par 15O artistes marocains et belges d'origine marocaine, le festival Daba Maroc, dont le coup d'envoi sera donné le 9 octobre à Bruxelles, invite le public à découvrir la richesse de la créativité artistique et culturelle du Maroc à travers plus de 6O évènements riches en débats et expressions artistiques.
Organisé par Wallonie Bruxelles International (WBI), avec le soutien du Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles et en partenariat avec le Ministère de la Culture du Royaume du Maroc, cette véritable saison artistique et culturelle dédiée aux expressions artistiques marocaines pluridisciplinaires, propose des regards croisés sur les pratiques artistiques du Maroc et de l'immigration.
Plus qu'un festival, c'est une véritable saison artistique et citoyenne qu'entend proposer Daba Maroc, qui insistera sur la modernité culturelle et artistique du Maroc d'aujourd'hui, en privilégiant les pratiques indépendantes et citoyennes.
Pour l'ambassadeur du Maroc en Belgique, Samir Addahre, cette saison culturelle et citoyenne "sera pour nos amis belges et pour tous les Marocains de Belgique, l'occasion de prendre la juste mesure de tout ce qui a pu être accompli au Maroc, un pays qui a su préserver sa tradition d'unité et d'ouverture, en redonnant leurs lettres noblesse à nos artistes du Maroc et d'ailleurs, à travers la mise en valeur d'un patrimoine culturel riche, mais souvent oublié, voire même parfois marginalisé".
Qualifier Daba Maroc de saison artistique et citoyenne répond à une réalité profonde et reflète un mouvement irrépressible de la société civile, au Maroc et dans l'ensemble du monde arabe, a affirmé la Commissaire de Daba Maroc, Fabienne Verstraeten. Ce Maroc d'aujourd'hui croisera, et c'est l'enjeu même du festival, la production des artistes issus de l'immigration et de la diaspora.
Ce que propose cette saison culturelle à travers les différentes formes d'expressions artistiques, c'est une espèce de provocation rationnelle, de subversion intellectuelle dans le mesure, ou c'est par l'idée que le changement s'opère , estime, pour sa part, M. Driss Khrouz, directeur de la Bibliothèque nationale du Maroc et coordinateur du projet.
Selon lui, dans ce Maroc d'aujourd'hui, le mouvement de la société civile, politique et religieuse témoignent d'un certain nombre de changements, d'une métamorphose très douloureuse, peut-être inachevée, qui méritent d'être interpellés et de prendre la forme d'une exploration artistique s'articulant autour d'un axe essentiel qui est la citoyenneté.
L'objectif partagé avec les autorités marocaines est de monter le visage du Maroc d'aujourd'hui en matière culturelle, de montrer au public belge et européen la modernité du Maroc sur le plan culturel mais aussi casser des préjugés et d'établir des ponts entre les artistes marocains et ceux issus de l'immigration en Belgique, a indiqué, pour sa part, l'inspecteur général de Wallonie-Bruxelles international, Charles-Etienne Lagasse.
Différentes formes d'expression artistiques (expositions, danse, théâtre, rencontres Littéraires, spectacles de musique, cinéma, défilés de mode), sont au programme de ce festival pluridisciplinaire qui invite à revisiter l'art pluridisciplinaire marocain et propose un regard croisé sur les pratiques artistiques des artistes marocains des deux pays.
13 sept. 2012
Source : MAP
Après une première participation remarquée en 2011, le Maroc est l’Invité d’Honneur de la 14ème édition de la Techno Parade du samedi 15 septembre 2012 à Paris , le deuxième plus grand événements musical de l’hexagone (après la Fête de la Musique). Le CCME soutient la participation des artistes Marocains à cette édition.
Le palais des Beaux-Arts de Bruxelles présente, du 4 octobre au 18 novembre 2012, l’exposition « Charif Benhelima: Polaroids 1998 – 2012 », une rétrospective de plus de 280 polaroïds de cet artiste belge d’origine marocaine d’envergure internationale.
Benhelima travaille quasi exclusivement avec des films Polaroïd 600. Il met en avant les possibilités techniques limitées de cet appareil qui l’«ont conduit à entretenir une nouvelle relation avec la photographie et à élaborer un langage visuel qui est le contrepied de la froide perfection des images numériques contemporaines ».
L’artiste est par ailleurs l’auteur du documentaire photographique Welcome to Belgium (1990-1999), résultat de neuf années de recherche sur le sentiment d'être un étranger, et d’étude des relations humaines et des conditions de vie dans les sociétés multiculturelles.
Source : CCME
Après 22 jours passés en mer et cinq mois dans un centre de rétention en Australie, Jeevan Nanthakumar a posé ses bagages chez un couple de retraités. Ils aident ce jeune demandeur d'asile sri-lankais à s'adapter, en attendant l'examen de son dossier.
Nanthakumar --un pseudonyme-- a fui son pays en janvier, en raison "de problèmes avec le gouvernement et d'ennemis dans le village", raconte-t-il à l'AFP.
Depuis l'Inde, il a embarqué avec d'autres vers l'Australie, son bateau a été intercepté par les douanes et les passagers transférés, d'abord sur l'île australienne de Christmas puis dans un centre de rétention dans le Queensland.
Ils sont 7.000 comme lui, venus le plus souvent d'Afghanistan, d'Iran, d'Irak et du Sri Lanka, à être arrivés cette année en Australie via la mer, à bord d'embarcations vétustes et acheminés par des passeurs, pour demander l'asile.
En attendant l'examen de leur dossier par les services d'immigration, ces nouveaux arrivants sont placés dans des centres de rétention, souvent loin de tout. Face à un afflux record cette année et pour soulager un système proche de l'implosion, le gouvernement travailliste a lancé un programme: des familles accueillent temporairement ces réfugiés.
L'idée est aussi de guider les premiers pas de ces personnes venues de pays lointains.
Martha, professeur à la retraite, et son mari Philip, ont ainsi accueilli Nanthakumar, dans leur maison du nord de Sydney, pendant une quinzaine de jours.
"Nous l'avons aidé au tout début. Mon mari le conduisait aux réunions de la Croix-Rouge et lui a montré comment prendre le train", dit-elle. "Nous l'avons aussi mis en garde pour le travail, en lui expliquant qu'il ne devait pas travailler pour moins que le salaire minimum".
"Il est très indépendant. Il a vite trouvé d'autres membres de la communauté tamoule, et une maison où aller vivre", ajoute l'hôte, qui ne peut pas donner son nom de famille selon la politique de protection de la vie privée de l'organisation Australian Homestay Network (AHN), qui gère ces hébergements.
L'ancienne prof a décidé d'agir après s'être intéressée au sort des demandeurs d'asile, qui fuient pour la plupart un pays ravagé par la guerre ou la répression.
"Nous nous sommes impliqués dans Amnesty International, on s'est intéressé aux réfugiés et on voulait avoir une action concrète", ajoute-t-elle, soulignant que l'échange avec la personne accueillie "va dans les deux sens".
Jusqu'à présent, ce programme tout récent a placé 150 demandeurs d'asile dans des familles, pour un maximum d'un mois et demi.
Les accueillants aident leur pensionnaire à "utiliser les transports publics, ouvrir un compte bancaire, remplir les feuilles de sécu. Tout ce qui nous paraît évident en Australie, mais qui l'est moins pour quelqu'un qui arrive", explique David Bycroft, le directeur de AHN, qui travaille en coopération avec le ministère de l'Immigration.
La famille reçoit 140 dollars australiens (113 euros) par semaine pour couvrir ses frais. Une somme peu élevée qui montre qu'"on ne fait pas ça pour l'argent", souligne David Bycroft.
Les demandeurs d'asile sont soigneusement sélectionnés par les services d'immigration. Ils doivent posséder un visa provisoire, accordé au regard de leur comportement dans le centre de rétention, l'absence de risque qu'ils font courir à la société et leur état de santé.
Ces visas provisoires --3.400 ont été émis depuis janvier-- permettent aux demandeurs d'asile de travailler dans la légalité, en attendant que leur dossier soit étudié.
13 sept 2012
Source : AFP
Huit mille immigrés illégaux ont débarqué jusqu'à présent sur les côtes italiennes depuis début 2012, contre 60.000 pour l'année 2011, a déclaré mercredi la ministre italienne de l'Intérieur Annamaria Cancellieri lors d'une intervention devant la Chambre des députés.
"L'exposition particulière de nos côtes aux flux migratoires illégaux impose que l'attention du gouvernement et son implication dans la recherche d'instruments efficaces de lutte (contre l'immigration clandestine) soient maintenues à un niveau maximal", a-t-elle affirmé.
"Dans une perspective de fermeté dans la lutte contre l'immigration clandestine, les rapports avec les pays côtiers de l'Afrique du Nord, en particulier la Tunisie et la Libye, ont été consolidés", a déclaré la ministre de l'Intérieur.
"Nous dialoguons avec ces pays pour réussir à conjuguer la plus grande efficacité dans le contrôle des frontières avec le respect des droits de l'Homme", a-t-elle rappelé.
Vendredi, une embarcation de fortune transportant vers l'Italie une centaine de migrants clandestins tunisiens a fait naufrage, et seuls 56 d'entre eux ont pu être sauvés.
Au cours des derniers mois, "je me suis rendue en Tunisie pour réaffirmer l'exigence de la poursuite de la coopération entre nos deux pays afin de garantir une continuité dans le rapatriement des personnes entrées illégalement sur le territoire national", a précisé la ministre.
Actuellement "sont en cours une série d'initiatives pour la reprise des mesures de coopération avec le nouveau gouvernement libyen", a-t-elle encore indiqué.
Lors d'une visite en avril à Tripoli, Mme Cancellieri avait affirmé que son pays était prêt à aider la Libye dans la lutte contre l'immigration clandestine.
En 2008, Silvio Berlusconi, alors chef du gouvernement italien, et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avaient signé en 2008 un accord controversé prévoyant le renvoi des immigrants clandestins vers la Libye.
En février, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a sanctionné l'Italie pour avoir renvoyé des demandeurs d'asile potentiels dans le cadre de cet accord.
12 sept 2012
Source : AFP
Le Conseil Français du Culte Musulman condamne avec la plus grande vigueur la profanation de la mosquée de Limoges dans la nuit de mardi à mercredi 12 septembre 2012.
Cette mosquée avait déjà été profanée, en juillet 2012, par des symboles nazis tagués sur ses portes. Début août 2012, deux têtes de cochon avaient été déposées devant la mosquée de Montauban (Tarn et Garonne).
Le CFCM appelle les musulmans de France à la vigilance et à la sérénité face à la multiplication de ces actes de provocation lâches et méprisables.
Le CFCM exprime son soutien total aux responsables des mosquées profanées et sa solidarité avec l’ensemble des musulmans de France fortement indignés par ces actes xénophobes.
Le CFCM appelle les pouvoirs publics à mobiliser les services concernés afin que les auteurs de tous ces actes insupportables soient identifiés au plus vite et sanctionnés avec la plus grande sévérité.
12/9/2012
Source : Site du CFCM
Le Conseil Français du Culte Musulman condamne avec la plus grande vigueur la profanation de la mosquée de Limoges dans la nuit de mardi à mercredi 12 septembre 2012.
Cette mosquée avait déjà été profanée, en juillet 2012, par des symboles nazis tagués sur ses portes. Début août 2012, deux têtes de cochon avaient été déposées devant la mosquée de Montauban (Tarn et Garonne).
Le CFCM appelle les musulmans de France à la vigilance et à la sérénité face à la multiplication de ces actes de provocation lâches et méprisables.
Le CFCM exprime son soutien total aux responsables des mosquées profanées et sa solidarité avec l’ensemble des musulmans de France fortement indignés par ces actes xénophobes.
Le CFCM appelle les pouvoirs publics à mobiliser les services concernés afin que les auteurs de tous ces actes insupportables soient identifiés au plus vite et sanctionnés avec la plus grande sévérité.
12/9/2012
Source : Site du CFCM
Le gouvernement italien de Mario Monti fait appel à l’argent des immigrés clandestins pour renflouer les caisses de l’Etat. Une campagne visant la régularisation de la situation de près de 800.000 personnes, dont des Marocains, débutera le 15 septembre courant.
Cette année, environ deux millions de contrats saisonniers seraient mis en place en France. Ils sont signés dans l'agriculture pour 850 000 d'entre eux, dans le tourisme pour plus de 30 %, dans la grande distribution... Mais en fait toute une série de patrons dont l'activité n'a rien de saisonnier embauchent leurs salariés sous cette forme de contrat précaire, parce que cela leur coûte moins cher et n'est pas interdit.
Par exemple, des supermarchés, des boutiques de vêtements, emploient des saisonniers pour faire face à des surcroîts d'activité. Des casinos utilisent également ce type de contrat, les collectivités locales et même la gendarmerie embauchent sous cette forme.
Le contrat de saisonnier est un contrat précaire, dont le principal avantage pour le patron est de ne pas devoir payer la prime de précarité de 10 %, versée aux CDD « classiques ». Le salarié ne bénéficiant officiellement que d'une « priorité à l'embauche » l'année suivante.
Dans les faits, nombre de patrons, et pas seulement les petits, profitent de la grande précarité des salariés embauchés et de leur manque de connaissance du droit du travail -- deux tiers des salariés saisonniers déclarent tout en ignorer -- pour imposer leur propre loi. Ainsi, d'après les chiffres fournis par les syndicats, dans 14 % des embauches de saisonniers, il n'y a pas de contrat signé. Souvent, les heures supplémentaires sont non payées, les pauses ou les jours de repos, pourtant obligatoires, non respectés, la durée maximale hebdomadaire dépassée, le versement des salaires fait « de la main à la main »... Les conditions de travail sont à l'avenant : la Confédération paysanne parle, pour les 14 000 immigrés saisonniers agricoles marocains, polonais ou espagnols, de forme « d'esclavage moderne ». Et les contrats peuvent ne durer qu'un mois, une semaine ou même un seul jour...
Quant à se loger, les saisonniers y consacreraient 56 % de leur salaire. D'après la Jeunesse ouvrière chrétienne, un tiers d'entre eux dorment dans les campings, et pour les 8 % qui sont logés par l'employeur, c'est souvent dans des conditions innommables : un patron a appelé « logement » une pièce de 6 m² au fond d'un hangar agricole avec un simple robinet d'eau froide et deux matelas jetés par terre...
Malgré l'absence de statistiques officielles, le nombre d'emplois saisonniers est en constante augmentation. Un signe de plus que l'emploi précaire, sous sa forme la plus rude, devient de plus en plus la norme.
Bertrand GORDES
13/9/2012
Source : Lutte ouvrière
Cet accord, valable deux ans, entre dans le cadre des efforts entrepris par Paris pour renvoyer chez eux des centaines d'immigrés vivant dans des conditions précaires en France...
La France et la Roumanie ont signé mercredi un accord, valable deux ans, de rapatriement volontaire de Roms en Roumanie, dans le cadre des efforts entrepris par Paris pour renvoyer chez eux des centaines d'immigrés vivant dans des conditions précaires en France.
Quelque 80 familles retourneront en Roumanie dans le cadre de ce programme expérimental conclu par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et le ministre des Affaires européennes Bernard Cazeneuve lors de discussions avec des responsables roumains à Bucarest. Le gouvernement français souhaite, dans cet effort conjoint avec Bucarest, trouver une solution permettant à ces Roms de s'installer dans leur pays d'origine, la Roumanie, a déclaré Manuel Valls après avoir rencontré le Premier ministre roumain, Victor Ponta.
Entre 15.000 et 20.000 Roms vivent en France
Le chef du gouvernement roumain a, quant à lui, déclaré que son pays acceptait la responsabilité d'intégration de cette communauté, ajoutant qu'il aurait besoin du soutien de l'Union européenne et de la France. Les Roms viennent principalement de Roumanie et de Bulgarie, deux pays membres de l'Union européenne mais accusés par des organisations de défense des droits de l'homme de discrimination vers cette minorité.
Environ 200 Roms et militants avaient manifesté un peu plus tôt devant le siège du gouvernement et les bureaux du président, accusant le gouvernement roumain de feindre son intérêt pour la communauté rom. On estime entre 15.000 et 20.000 le nombre de Roms vivant en France, généralement dans des campements insalubres en périphérie des grandes villes.
Le ministre français de l'Intérieur a poursuivi la politique d'expulsion du gouvernement précédent. L'action du gouvernement français à l'égard des Roms est observée attentivement par les défenseurs des droits de l'homme ainsi que par l'Union européenne qui avait critiqué, il y a deux ans, la politique menée sous le président Sarkozy.
13/9/2012
Source : 24 minutes.fr/Reuters
Le Maroc accueille depuis des années un grand nombre d'étudiants étrangers qui se composent en trois catégories. Dans le premier lot, sont ceux qui viennent dans le cadre de la coopération bilatérale ou tripartite et qui sont gérés par l'Agence marocaine de coopération internationale dont plus de la moitié bénéficie d'une bourse d'études…Suite
Les Néerlandais ont plébiscité ce mercredi 12 septembre deux partis pro-européens, libéraux et travaillistes, et ont sanctionné l'extrême droite de Geert Wilders. D’après les résultats préliminaires, à confirmer, parmi les quatorze candidats d’origine marocaine qui se sont présentés, six vont siéger dans la nouvelle assemblée. Il s’agit d’Ahmed Marcouch, Khadija Arib et Mohammed Mohandis du parti travailliste (PvdA), Malik Azmani du VVD (Parti Libéral), Wassila Hachchi et Vera Bergkamp du D66 (Parti de gauche).
En somme, les libéraux du Premier ministre sortant Mark Rutte de 41 sièges de députés sur 150 (contre 31 en 2010), les travaillistes de Diederik Samsom de 39 sièges (30 en 2010), loin devant les socialistes d'Emile Roemer (gauche dure eurosceptique), crédités de 16 sièges (15 en 2010).
Source : CCME
Le Maroc sera l'invité d'honneur de la 14e édition de la Techno Parade du 15 septembre 2012 à Paris. Une consécration pour la scène électronique et underground marocaine.
Après une première participation remarquée en 2011, le Maroc est l’Invité d’Honneur de la 14ème édition de la Techno Parade du samedi 15 septembre 2012 à Paris , le deuxième plus grand événements musical de l’hexagone (après la Fête de la Musique). Le CCME soutient la participation des artistes Marocains à cette édition.
La Techno Parade connait un engouement populaire phénoménal, et attire plus de 400 000 participants à travers les grands boulevards parisiens. Le Maroc sera représenté cette année par le label Moroko Loko déjà présent durant l’édition 2011. Des artistes marocains installés dans trois continents différents auront l’occasion de se confronter aux plus grands Dj’s du moment, tels que David Guetta, Bob Sinclar ou Antoine Clamaran.
Prendront part à cette parade Amine K et Unes, Dj’s installés à Rabat, Driss Skali de Montréal et Amnaye de Paris. Des Dj’s qui représentent une partie de l’élite de la scène musicale électronique marocaine, et qui sillonnent le monde et inondent les dance floor de beat underground, pointu et éclectique.
Pour plus d’informations : www.technoparade.fr
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