Pour Adil Mkiddem, la bonne nouvelle est arrivée deux jours avant Noël. La préfecture de Saône-et-Loire lui a annoncé par courrier qu’elle acceptait de régulariser sa situation « à titre exceptionnel et dérogatoire ».
Dans quelques jours, cet homme de 28 ans recevra un récépissé de demande de carte de séjour, qui l’autorise à travailler, en attendant la délivrance de son titre de séjour.
Né à Bourg-en-Bresse, Adil y avait vécu jusqu’à l’âge de 4 ans, avant de partir au Maroc avec sa mère. Alors que toute sa famille vivait à Mâcon, il y était revenu à l’âge de 25 ans, mais ses demandes de régularisation avaient toutes été refusées. Menacé d’expulsion, terré en Isère chez un ami d’où il ne sortait jamais, il a bénéficié de la mobilisation de plusieurs associations : l’Union mâconnaise des Algériens, présidée par Fatiha El Habchi, la ligue des Droits de l’Homme (LDH) et le Réseau éducation sans frontière. Il avait également reçu le soutien de l’Association républicaine des anciens combattants, le père et le grand-père d’Adil s’étant battus pour la France.
« La préfecture a corrigé un tir qui n’aurait jamais dû se produire », se félicitent les défenseurs du jeune homme, dénonçant au passage « la politique du chiffre en matière d’expulsions. Derrière l’obligation de faire du chiffre, on oublie qu’il y a des êtres humains ».
6/1/2012, V.D
Source : Le Journal de Saône et Loire
Le plasticien Mohamed Bourouissa guide «Libération» dans l'exposition d'art contemporain «J'ai deux amours» à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration.
Qui n'en veut de la patate chaude ? La Cité nationale de l'histoire de l'immigration, projet droitiste, est un lieu par nature piégé. Elle possède un fonds d'art contemporain. Qu'y met-on dans ce corbillon ? Artistes immigrés ? Enfants d'immigrés ? Travaillant sur l'immigration ?
Les deux premiers, c'est un peu embêtant, car on est tous un peu fils d'immigrés. Dans ce cas, quelle différence avec «la Force de l'art» ? Ou alors, c'est «artiste étranger» qu'il fallait dire, et appeler ça «Based in Paris», comme Berlin l'a fait l'an passé.
La troisième option n'est pas terrible non plus. L'art contemporain ne se définit-il pas comme déplacement, exil, etc. ? Isabelle Renard, chargée de mission pour cette collection, se tire tout en élégance du problème dans la préface du catalogue, dégainant d'abord Agamben sur le contemporain, pour finir par marteler que «c'est la question de la représentation qui est en jeu ici» et la «manière de voir». Elle met le politique sous les ordres de l'esthétique, et non le contraire.
Matelas. On a lancé la patate chaude et le jeune prodige Mohamed Bourouissa, né en Algérie en 1978, a bien voulu la rattraper. On connaît ce plasticien entre autres pour sa série photographique Périphéries (2008) ou son film Temps mort (2009), exploration du rapport entre l'artiste et un ami prisonnier par l'intermédiaire de vidéos téléphoniques. Il a bien voulu servir de guide à Libération pour
«J'ai deux amours».
Il arrive avec la Haine de la démocratie de Rancière à la main. Ce garçon finira mal. On discute immigration, renversement de perspective en trente ans : «On est passé de "Faut les aider" à "Faut
les virer"», s'amuse-t-il. La collection réunissant les pointures actuelles de l'art, Bourouissa connaît à peu près le travail de tout le monde. Méthode de visite : «Il faut essayer l'art.» S'asseoir devant les vidéos pendant quelques minutes. Se jeter sur les matelas de Shen Yuan (Trampolin 1 2 3 4 5, 2004). Parfois, Bourouissa vous colle directive ment devant une vidéo, le casque sur les oreilles. C'est The
Mapping Journey Project (2008-2011) de la Franco-Marocaine Bouchra Khalili, née en 1975.
Des migrants tracent au feutre sur une carte leurs trajets. On ne voit que la main, le feutre, on entend
la voix, on inspecte les hésitations, les remords (comme on dit en peinture). On risque une interprétation : «L'espace devient mental.» Mohamed Bourouissa approuve : «Grave.» On se sent
vieux. «C'est une question de posture. Intellectuelle et physique.»
Et lui-même trace son propre parcours à l'intérieur de l'expo, développant son esthétique à l'occasion d'autres artistes. Par exemple Malik Nejmi, dont s'expose ici El Maghreb, série photographique de 2006 sur son père et une exploration du Maroc inconnu. Zéro folklore, «c'est le corps dans une situation difficile à renouer» qui plaît à Bourouissa.
«Les œuvres qui posent quelque chose, qui disent "c'est là"», qu'on aime ou pas ce qui est montré, ou la façon dont c'est montré.
Plus loin, il se passionne pour l'évolution de la photographie et d'une certaine idée du migrant depuis vingt ans. Documentaire sur la misère sublimée d'un côté, ôtant la gêne ; photographie plasticienne dans la gueule de l'autre : Bruno Serralongue avec ses tentes de SDF dans les bois de Calais (série Abris, 2006-2008) d'où l'homme est absent, Mathieu Pernot (dont un bout de l'archiconnu Grand Ensemble de 2000-2006 est ici accroché) avec les Migrants de 2009, corps bâchés sur des bancs, eux aussi exclus de l'image. Devant ces odalisques d'un genre nouveau, en légère plongée, Mohamed
Bourouissa a l'oeil direct : «Quelle hauteur de regard je prends ? C'est ça, la question.» De toute façon, il faut que le regardeur, ses intentions, ses doutes soient palpables dans le résultat. Thomas Mailaender avec sa série Voitures cathédrales (2004), voitures chargées pour l'exil (vélos, chaises, matelas), réussit à «transcender l'aspect historique».
Un peu avant, il avait posé cette esthétisation comme préambule : «L'immigration n'est pas une problématique, c'est un acquis. Elle fait partie de la réalité qui inspire l'artiste.» Ni plus ni moins.
Passant devant les Images d'Alger de Karim Kal (né en 1977), il les dépasse justement, se rappelle
une série de lui qu'il avait exposée au 59 Rivoli, à Paris, en tant que co-commissaire (avec Nabila
Mokrani). C'était «une nature morte avec des préservatifs laissés au bois de Boulogne comme des champignons» intitulée Bois.
Image d'identité. Du balcon de l'expo, on aperçoit Zon-mai (2007), installation chorégraphique de Sidi Larbi Cherkaoui et Gilles Delmas. Mohamed Bourouissa aime beaucoup cette cabane formée d'écrans de projection, géante, impénétrable, sur les faces de laquelle on voit plusieurs danses qui s'agencent et se défont dans le temps. Une façon pour lui de «s'émanciper de la frontalité photographique de la vidéo. On obtient une identité non territoriale. Ou peut-être une identité territoriale non matérielle.» Il y a essentiellement des photos à «J'ai deux amours».
Qu'est-ce que cela nous dit de la politique du lieu ? «La photographie porte des éléments de reconnaissance de l'autre. Ce n'est sans doute pas anodin s'il n'y a pratiquement pas d'installations ici.»
Raison pour laquelle la photo est un peu de l'histoire ancienne pour Bourouissa, ou une histoire à détourner. «Quelle fonction j'ai par rapport aux gens qui sont mes modèles, c'est ça qui m'intéresse.
Je leur donne des images. Ça produit une relation.» Il s'est aperçu que beaucoup d'entre eux utilisaient les photos qu'il avait prises d'eux sur leur profil Facebook, comme image d'identité. «Du coup, je fais des captures d'écrans avec les coms que leurs amis ont postés sous la photo. J'ai commencé ce projet,
une photo + des coms. J'aime expérimenter avec les gens. L'œuvre, c'est cette expérience, faite aussi de hasards.»
Qui n'en veut de la patate chaude ? La cité nationale de l'Histoire de l'immigration, projet droitiste, est un lieu forcément piégé. Elle possède un fonds d'art contemporain. Artistes immigrés ? Enfants d'immigrés ?
Travaillant sur l'immigration ? Les deux premiers, c'est un peu embêtant, car on est tous un peu fils d'immigrés. Ou alors, c'est «artiste étranger» qu'il faut dire, et appeler ça «Based in Paris», comme Berlin l'a fait l'an passé. La troisième option, c'est pas terrible non plus. L'art contemporain ne se définit-il pas comme déplacement, exil, etc. ?
Isabelle Renard, chargée de mission pour cette collection, se tire tout en élégance du problème dans la préface du catalogue, dégainant d'abord Agamben sur le contemporain, pour finir par marteler que «c'est la question de la représentation qui est en jeu ici», «manière de voir», mettant le politique sous les ordres de l'esthétique et non le contraire.
J'ai deux amours. La collection d'art contemporain de la Cité nationale de l'Histoire de l'immigration. Palais de la Porte Dorée 293, avenue Daumesnil, 75012. Jusqu'au 24 juin. Rens.: www.histoire-immigration.fr
6/1/2012, Eric Loret
Source : Libération
Les Polonais ne cherchent plus de travail en Grande-Bretagne. Les Marocains naturalisés espagnols rentrent au pays. Les Irlandais fuient le pays en masse tandis que les Grecs, bloqués par la langue, restent bloqués chez eux. La crise est en train de bouleverser les flux migratoires.
Atlantico : La crise économique a un impact sur l'ensemble des pays européens. Influe-t-elle également sur les flux migratoires au sein de l'Union ?
Thomas Liebig : Oui, les habitants de certains pays, jusqu'ici très attirant pour les immigrants, commencent à émigrer vers des destinations surprenantes. Cela reste principalement les Espagnols, les Portugais et les Irlandais. Beaucoup se dirigent vers l'Amérique latine ou certains pays d'Afrique lusophone. En effet, l'Espagne, le Portugal et l'Irlande ont bénéficié au début des années 2000 d'une forte libéralisation de l'immigration et de l'accès à l'emploi. Parmi les émigrants, qui quittent actuellement l'Europe, on trouve principalement des gens qui ont été naturalisés et qui retournent finalement vers leurs pays d'origine.
La crise amplifie progressivement ce phénomène relativement nouveau. L'immigration reste malgré tout forte en Espagne, au Portugal ou en Irlande : malgré un nombre de départs de plus en plus important, la balance migratoire reste positive. Sauf dans le cas de l'Irlande où l'on constate plus de départs que d'entrées. Les résultats devraient être de plus en plus visibles au fil des années : si les gens hésitent à partir au début de la crise, pensant que la situation est temporaire, ils sont de plus en plus nombreux à quitter leur territoire au fur et à mesure que les difficultés durent.
Pour reprendre l'exemple de l'Irlande, sur 65 000 émigrants en 2009, nous trouvions 30 000 ressortissants des nouveaux membres de l'Union et 18 000 Irlandais. En 2011, sur 76 000 émigrants, seulement 15 000 venaient des nouveaux membres de l'Union alors que 40 000 étaient d'origine irlandaise.
Si l'Espagne, le Portugal et l'Irlande sont les plus touchés, c'est parce qu'ils ont une forte tradition migratoire ou une longue histoire coloniale. Les Espagnols et les Portugais trouvent dans les pays d'Amérique latine ou lusophone une proximité linguistique favorable à leur intégration. C'était pour cette même raison que les Roumains rejoignaient l'Italie et l'Espagne plutôt que la Grande-Bretagne : la langue est plus proche de la leur. A l'inverse, les Grecs quittent peu leur pays. Personne ne parle leur langue et ils n'ont aucune ancienne colonie. Nous constatons donc seulement quelques rares départs vers l'Allemagne.
Les habitants des pays de l'Est de l'Union européenne cherchaient jusqu'ici du travail à l'Ouest, à priori plus riche. Est-ce toujours le cas ?
Pour les pays Baltes et roumains, la situation économique reste très compliquée. Ils sont durement touchés par la crise. Par contre, en Pologne, il y avait toujours une faible croissance, même en 2009, au cœur de la crise. Si les Polonais continuent à partir chercher du travail à l'Ouest, ils sont moins nombreux qu'avant. Les migrations liées à la libre circulation, destinées à trouver des emplois, ont largement baissé.
Des migrants continuent de rejoindre l'Espagne, le Portugal et l'Irlande. Les chiffres de l'immigration restent stables. La grande différence, c'est qu'ils ne viennent plus pour trouver du travail mais pour rejoindre leurs familles, des migrants originaux qui ont réussit à trouver une certaine stabilité. Avec la crise, les familles tendent à se regrouper.
Le profil des migrants est donc en train de changer ?
Oui, effectivement. Nous avons par exemple remarqué une vraie féminisation de l'émigration des pays européens. Dans le cas du Portugal, un émigré sur deux est aujourd'hui une femme. Ces populations restent malgré tout jeunes, la moitié étant toujours âgée de moins de 30 ans.
Jusqu'ici, les personnes les plus qualifiées essayaient de rejoindre des pays comme les Etats-Unis ou le Canada. Un parcours long et difficile en raison des exigences de ces Etats. Au sein de l'Europe, les nombreux migrants qui venaient de l'Est avaient aussi un niveau de compétence élevé. Ils occupaient malgré tout des emplois dégradés qui n'exploitaient pas leur niveau réel de formation. S'il y a un phénomène nouveau, c'est l'émigration d'Européens vers des pays émergents.
Les pays émergents représentent-ils un nouvel "Eldorado" pour les Européens ?
Le phénomène reste marginal. Curieusement, si les pays de l'Ouest étaient jusqu'à présent les plus attractifs, nous voyons de nouveaux flux apparaître. La Pologne par exemple, commence à devenir un pays d'immigration. Elle attire des travailleurs en provenance de ses plus proches voisins, en Europe de l'est.
Ailleurs, d'autres pays comme l'Angola, qui était il n'y a encore pas longtemps l'un de ceux avec le plus fort tôt de croissance au monde, attirent quelques Européens. Même chose pour le Brésil qui commence à attirer des migrants européens. Peu nombreux pour l'instant, ils pourraient se multiplier avec l'approche des Jeux olympiques et de la Coupe du monde.
D'autres pays émergents comme la Chine, notamment, pourraient attirer un certain public. Ce pays souffre d'un vrai problème démographique tout en ayant une vraie puissance politique et économique. C'est une destination de choix pour les migrants européens dans un futur proche. C'est moins le cas pour l'Inde qui est toujours sujette à une démographie galopante.
6/1/2012 ? Romain Mielcarek (Thomas Liebig Spécialiste des migrations à l'OCDE)
Souce : Atlantico
L'impôt sur les permis de séjour infligé aux étrangers en Italie par le gouvernement de Mario Monti, fait débat alors que la classe politique italienne est divisée sur cette mesure pénalisant les ex-communautaires.
Le ministre de coopération internationale et l'intégration, Andrea Riccardi et son collègue de l'Intérieur, Anna Maria Cancelleri ont expliqué qu'il faudrait "un débat approfondi et un examen attentif de ces taxes" infligées aux étrangers.
Dans un communiqué commun, les deux ministres ont indiqué qu'"à la lumière de la crise qui touche non seulement les Italiens, mais aussi les travailleurs étrangers dans notre pays, un alinéa devrait être ajouté au décret y afférant qui comporterait que cet impôt serait calculé en fonction du revenu de l'étranger et du nombre des membres de sa famille".
Le nouveau décret prévoit le versement d'une taxe sur les permis de séjour, allant de 50 à 200 euros en fonction de la durée de ce séjour.
Au niveau de la classe politique, le parti démocratique (gauche) est formellement opposé à cette taxe alors que le parti du peuple de la Liberté (PDL) de l'ancien chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a affiché son adhésion à cette mesure, du fait que le décret y afférent a été initié par l'ancien gouvernement en 2009.
En réaction à cette mesure, la responsable de l'immigration au Parti démocratique et députée italienne, Livia Turco a qualifié cet impôt de "persécution odieuse" contre les immigrants.
"Nous apprécions la disponibilité des ministres de la Coopération internationale et l'Intégration et de l'Intérieur de réexaminer la mise en Âœuvre de cette taxe odieuse, mais nous réitérons que la seule solution juste sera de la supprimer et laisser les immigrés payer le montant payé par les Italiens".
Pour sa part, le chef du groupe parlementaire au Sénat du PdL, Maurizio Gasparri, a indiqué que "Les nouvelles règles liées à la délivrance et le renouvellement des permis de séjour ne doivent pas être changées".
Quant au parti populiste et anti-immigration, la Ligue du Nord, à l'origine de cette mesure, qui avait été suspendue, puis libérée par l'actuel gouvernement à la recherche de rentrées fiscales, il a affirmé par la voix de l'un de ses responsables, que le parti allait tout faire pour que cette taxe ne soit pas annulée.
4/1/2012
Source : Agence algérienne (APS)
Pour· une fois, notre valeureuse fédération, a daigné faire appel à nos footballeuses évoluant dans les clubs étrangers pour renforcer l'équipe nationale féminine. Libé avait déjà publié une liste d'une vingtaine de joueuses qui -font le bonheur des clubs européens.
Après lbtissam Bouharate qui évolue en championnat belge au sein du club WD Lierse, c'est au tour de cinq autres joueuses de regagner la concentration qu’organise la direction technique …Suite
Bien qu’ils soient, dans les pays industrialisés où il vendent leur force de travail, les actifs les plus vulnérables aux chocs sur la production et l'emploi, Le migrants du Sud sont demeuré solidaire avec les leurs, même dans le contexte récessif de ces dernières années. Certes les transferts d'argent qu'ils opèrent en direction de leurs pays d'origine ont négativement été impactés par la crise qui a mis nombre d'entre eux au chômage ou réduit leur revenu. Mais ils ont …Suite
Après la circulaire controversée du 31 mai, qui vise à maîtriser l'immigration professionnelle en France, un nouveau coup a été asséné aux étudiants étrangers: des taxes supplémentaires à payer s'ils souhaitent rester dans l'Hexagone…Suite
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Du 7 janvier au 11 février 2012, la Bibliothèque francophone multimédia bat au rythme du Maroc.
Le temps fort de cette opération est la présentation de l’exposition « Le Maroc & l’Europe, six siècles dans le regard de l’autre » offrant un véritable voyage d’exploration. Parallèlement, le « Mois du Maroc » est également l’occasion de proposer gratuitement au public une soirée littéraire avec Abdellatif Laâbi, traducteur, écrivain et poète marocain, une table ronde sur le patrimoine en péril de Marrakech réunissant Mohamed El Faïz, professeur d’histoire économique à Marrakech et Ouidad Tebbaa, doyenne de la faculté des Lettres de l’Université de Marrakech, et trois films au cinéma Le Lido et à la Bfm.
L’exposition « Le Maroc & l’Europe, six siècles dans le regard de l’autre » Hall de la Bfm du centre-ville du 7 janvier au 11 février
Après avoir été présentée à Bruxelles, Rabat, Anvers, Séville, Paris, Amsterdam, Londres et New York, la Ville de Limoges accueille à la Bibliothèque francophone multimédia l’exposition « Le Maroc & l’Europe, six siècles dans le regard de l’autre », réalisée par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), le Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM, Bruxelles), sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Soirée Littéraire avec Abdellatif Laâbi
Une plongée en deux temps dans la poésie marocaine Jeudi 26 janvier 2012 à la Bfm centre-ville (salle de conférences)
18 h : Poèmes d’auteurs marocains mis en voix par l’Atelier de l’obscurité.
19 h : Saveurs franco-marocaines et musique arabo-andalouse.
19 h 30 : Rencontre avec Abdellatif Laâbi, animée par Jacques Allessandra.
Abdellatif Laâbi, né à Fès en 1941, est un traducteur, écrivain et poète marocain, prix Goncourt de la Poésie en 1999 et en 2011 Grand Prix de la Francophonie décerné par l’Académie française. Il publie en janvier 2012 un recueil de poèmes, Zone de turbulences et un essai, Le Maroc, quel projet pour la démocratie ? aux éditions de La Différence.
Projections cinéma
Projections-débats avec l’association Cultures Maghreb Limousin
Sur la planche, de Leïla Kilani (2011)
Jeudi 12 janvier 2012, à 20 h - cinéma Le Lido
Tanger, aujourd’hui. Quatre jeunes femmes de vingt ans travaillent pour survivre le jour et vivent la nuit. Le film a été présenté en compétition officielle lors de la Quinzaine des Réalisateurs au festival de Cannes 2011 / Projection suivie d’un débat animé par Souad Chaouih, présidente de l’association des Marocains de France.
Les Anges de Satan, d’Ahmed Boulane
Mercredi 18 janvier 2012, à 20 h 30 - Bfm centre-ville (salle de conférences)
L’histoire de 14 jeunes musiciens de hard-rock arrêtés par la police et condamnés par la justice à des peines allant de trois mois à un an pour “ébranlement de la foi musulmane” et “satanisme”.
Transes, de Ahmed El Maânouni
Jeudi 9 février 2012, à 20 h 30 - Bfm centre-ville (salle de conférences)
Fan du groupe musical marocain Nass El Ghiwane, Izza Genini a encouragé le réalisateur marocain Ahmed El Maânouni à filmer les concerts de ce groupe musical.
Table ronde Marrakech : patrimoine en péril Samedi 4 février 2012 à 15 h à la Bfm centre-ville (salle de conférences)
Avec Mohamed El Faïz, professeur d’histoire économique à l’Université de Marrakech, spécialiste des jardins dans le monde arabe, et Ouidad Tebbaa, doyenne de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Marrakech, secrétaire générale de l’association “Jemaâ El Fna, patrimoine oral de l’humanité”.
Palais, fondouks, souks, fontaines, ryads, jardins, et bien sûr la place Jemaâ El Fna -classée “patrimoine oral et immatériel mondial” par l’UNESCO - font de la visite de la ville une expérience unique. Mais la pression touristique et immobilière n’est pas sans conséquences sur le patrimoine exceptionnel mais fragile de la capitale du Sud. Comment les marrakchis eux-mêmes vivent-ils ces transformations et quelles actions de sauvegarde peuvent être menées pour sauver les patrimoines architecturaux et humains de la Ville rouge ?
Source : Ville de Limoge
Il ne reste plus que quelques détails à peaufiner pour boucler les travaux: le cimetière musulman de Strasbourg, dont l'inauguration est prévue le 6 février, sera le premier en France à être créé par une municipalité, grâce au droit local d'Alsace-Moselle.
Aménagé sur un terrain de plus d'un hectare, dans le sud de Strasbourg, ce cimetière très attendu par la communauté musulmane pourra accueillir près d'un millier de sépultures, avec une extension déjà prévue si nécessaire.
Derrière un mur d'enceinte et un portail, une grande allée centrale, un bassin décoratif, de la verdure: le caractère confessionnel du lieu, contigu à l'un des grands cimetières de la ville, ne saute pas aux yeux.
Mais l'orientation des sépultures vers la Mecque, les salles équipées pour les ablutions dans un petit bâtiment à l'entrée, et un espace couvert prévu pour les prières permettront aux familles qui le souhaitent de respecter les rites musulmans lors de l'inhumation de leurs proches.
"Le droit local d'Alsace-Moselle nous permet de mettre en place un cimetière confessionnel à gestion municipale, ce n'est pas le cas ailleurs", explique Anne-Pernelle Richardot, adjointe au maire (PS) de Strasbourg, rappelant qu'ailleurs dans le pays, seuls les carrés musulmans sont autorisés.
Le seul cimetière musulman connu en métropole a longtemps été celui Bobigny, créé dans les années 1930, mais il a été créé sous statut privé comme annexe d'un hôpital, et il a récemment changé de statut en devenant formellement le carré musulman du cimetière communal.
En Alsace-Moselle la loi de 1905 sur la laïcité ne s'applique pas et les pouvoirs publics peuvent intervenir dans l'organisation et le financement des cultes. L'Allemagne avait maintenu le régime concordataire lors de l'annexion de 1870, et les autorités françaises ont laissé la situation en l'état après 1918.
Le "geste ultime" d'intégration
"Le culte musulman n'est pas dans le Concordat, mais on essaie de le mettre au même niveau grâce au droit local", indique Mme Richardot. La ville a ainsi consacré un budget de 800.000 euros à la création de ce cimetière, dont elle assurera la gestion.
Huit carrés confessionnels musulmans existaient déjà à Strasbourg dans les cimetières publics, mais ils arrivaient à saturation depuis plusieurs années. Les familles devaient inhumer leurs proches dans leurs pays d'origine pour respecter les rites musulmans.
"A la douleur du décès d'un proche s'ajoute alors celle de la paperasse administrative à remplir pour faire inhumer le corps dans le pays d'origine, puis du déchirement face à l'éloignement", explique Driss Ayachour, président du Conseil régional du culte musulman (CRCM).
Pour lui, ce cimetière, "c'est un signal fort pour la nouvelle génération de musulmans, qui leur montre que la collectivité répond à leurs besoins".
Il verrait d'un bon oeil que Colmar et Mulhouse, les deux autres grandes villes alsaciennes, profitent également du droit local pour ouvrir des cimetières musulmans. "Ailleurs, dans les petites communes, des carrés musulmans peuvent suffire", estime-t-il.
"Aujourd'hui, on a une communauté qui s'installe définitivement sur le territoire, qui souhaite enterrer ses proches en France et plus à des milliers de kilomètres de là", relève Saïd Alla, président de la Grande Mosquée de Strasbourg.
"C'est le geste ultime d'une bonne intégration, cela montre qu'on appartient au pays où l'on vit", poursuit-il.
4/1/2012, Cédric SIMON
Source : AFP
Le procès des meurtriers de Stephen Lawrence fut aussi celui d’une certaine frange de la société. Et de la police britannique des années ‘90.
Dix-huit ans. Il aura fallu dix-huit ans pour que le meurtre à caractère raciste du jeune Stephen Lawrence, 18 ans, tué par une bande de cinq agresseurs blancs de son âge, soit enfin sanctionné par la justice britannique.
Mercredi, Gary Dobson, 36 ans, et David Norris, 35 ans, ont été, pour ces faits datant de 1993, condamnés respectivement à 15 et 14 ans de prison par la cour criminelle de Londres. Ils étaient tous deux mineurs à l’époque des faits, ce qui explique qu’ils encouraient une peine plancher de 12 ans (au lieu de 30 ans pour des adultes).
Le juge a dénié aux deux hommes la moindre circonstance atténuante, soulignant qu’ils n’avaient "montré aucun regret ou remords", et que le crime n’avait d’autre motivation que le racisme.
Mardi (LLB du 4 janvier), le jury de la cour criminelle de Londres avait déclaré les deux hommes coupables de meurtre.
Stephen Lawrence était étudiant en architecture et, ce jour d’avril 1993, il attendait le bus, en compagnie d’un ami, noir comme lui, à Eltham, dans le sud-est de la capitale du Royaume-Uni quand le duo fut attaqué par cinq jeunes blancs.
Son ami, Duwayne Brooks, avait réussi à fuir la meute mais Stephen Lawrence avait été poignardé à mort. L’affaire avait mis en lumière l’attitude extrêmement ambiguë de la police britannique. Certes, cinq suspects avaient été arrêtés, peu après les faits, mais ils avaient été rapidement, et un peu facilement semble-t-il, mis hors de cause, faute de preuves.
Les parents de Stephen, Doreen et Neville Lawrence, d’origine jamaïcaine, n’en étaient pas restés là. Ils avaient, dès 1994, initié une procédure privée contre Gary Dobson et deux autres hommes, Neil Acourt et Luke Knight. Mais le trio avait été acquitté.
Finalement, de nouveaux éléments ont été découverts par la police scientifique lors de la révision du dossier, en 2007. Du sang, des fibres et des cheveux ont été trouvés sur les vêtements saisis sur les accusés lors de l’enquête initiale de la police en 1993.
Aux jurés qui se sont prononcés mardi, il a été montré les images prises par la police dans l’appartement de Gary Dobson, à Eltham, en 1994. On le voit mimant la scène du meurtre en compagnie d’amis très enjoués.
Le procès "Lawrence" a constitué un véritable électrochoc en Angleterre. Ceux qui l’ont suivi ont pu prendre la mesure du climat qui régnait alors en matière de racisme.
Même les médias ne sont pas sortis indemnes. Comme l’indiquait "The Independent", au moment du drame, de nombreux journaux ont quasiment ignoré le crime, n’hésitant pas à fustiger l’attitude de manifestants qui avaient dénoncé l’activisme de certains groupuscules d’extrême-droite dans les banlieues de Londres.
Il avait fallu, comme l’indiquait "L’Express", que Nelson Mandela, en visite à Londres, évoque le sort de Stephen Lawrence pour que le vent commence à tourner, et que l’opinion publique et les médias s’émeuvent.
Un nouveau rebondissement s’était produit, en 1999, quand, à la suite d’une enquête officielle, on avait conclu à du "racisme institutionnel" au sein de la police. Ces conclusions, très sévères, ont d’ailleurs conduit à une refonte des enquêtes de police.
Mardi, alors que leur persévérance a enfin été récompensée, les parents de Stephen n’ont pu retenir leurs larmes. Mais leur ressentiment demeure : "Si la police avait bien fait son travail, j’aurais pu faire le deuil de mon fils, plutôt que de passer près de vingt ans à me battre pour faire traduire ses meurtriers devant un tribunal", a déclaré la mère de la victime.
Quant au père, Neville, il ne désespère pas de voir l’ensemble des agresseurs de son fils jugés un jour.
5/1/2012, J.-C.M. (avec AFP)
Source : Lalibre.be
Depuis hier, les Marocains ont un nouveau gouvernement. (cf notre article) Et quelle déception ! Non seulement, une seule femme ministre, Bassima Hakkaoui (cf notre article) a été nommée au sein du gouvernement Benkirane mais d’autre part, le nouveau ministre représentant les Marocains à l’étranger n’est pas un MRE. Il s’agit d’Abdellatif Maâzouz du Parti de l’Istiqlal, nommé Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des MRE. Il est l’ancien Ministre du Commerce Extérieur sous le gouvernement d’Abbas El Fassi.
Ce qui est certainement ironique dans la nomination d’Abdellatif Maâzouz et qui revêt une forte portée en symbolique, est le fait que ce soit un ancien Ministre du Commerce Extérieur, de surcroît un économiste, qui puisse désormais gérer le Ministère des Marocains Résidents à l’Etranger. Hélas, c’est raté pour les MRE qui en avaient assez d’être comparés à des vaches à laits et d’être vus à travers leur apport économique au pays d'origine ! Commerce, chiffre et investissement sont des mots qui vont décidément continuer à leur coller à la peau !
Ministre délégué
Par ailleurs, l’intitulé exact du poste réservé à Abdellatif Maâzouz est « Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des MRE » à l'instar de Mohamed Ameur qui est l'ancien Ministre délégué aux MRE d'Abbas El Fassi. Une question se pose donc : quelle est la véritable fonction d’un ministre délégué ?
« Un ministre délégué est un ministre qui travaille sous la direction du Premier Ministre et qui est administrativement relié à lui. C’est une bonne chose parce qu’il bénéficie de l’autorité de la Primature sur les autres ministères. C’est encore mieux que d’être rattaché au ministère des Affaires Etrangères. De plus, un ministre délégué est mieux placé qu’un secrétaire d’Etat ! », explique Mohamed Tozy, politologue. Certes, un ministre délégué mieux placé qu’un secrétaire d’Etat mais moins bien positionné qu’un ministre. Les 5 millions de Marocains vivant à l’étranger, représentant presque, à eux seuls, un état (La suisse compte aujourd’hui près de 8 millions d’habitants) et 10% de la population marocaine actuelle, ne méritaient-ils pas un Ministère à part entière ?
Un Ministre des MRE, mais pas MRE
Cependant, ce qui est incompréhensible et est une véritable déception pour certains des MRE que Yabiladi a joint par téléphone aujourd’hui, est le fait que le nouveau ministre ne soit pas un MRE. La pilule a du mal à passer, à commencer par les rangs même du PJD en France.
« Franchement j’aurais aimé qu’un MRE soit nommé à ce poste et non un Marocain n'ayant pas d'expertise sur la question migratoire ! », lâche Omar El Mourabet, membre du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger et membre du PJD à Paris. « Abdelilah Benkirane a insisté dès le départ à ce que ce soit un MRE qui soit nommé à ce poste et il avait même désigné un nom. Mais il a été, par la suite, contraint de se soumettre, parce qu’on ne peut pas faire ce que l’on veut dans une coalition gouvernementale ! On [le PJD] a cédé sur un poste aussi important que celui du Ministère de l’Economie [détenu par Nizar Baraka de l'Istiqlal], ça va de soi que l’on cède sur ce poste-là» poursuit-il la gorge nouée.
Après avoir passé plusieurs appels à des membres du PJD qui ont souhaité gardé l’anonymat, pour tenter de savoir quel était le nom de la personne que Benkirane voulait nommer au départ, on apprendra qu’il s’agissait d’Omar El Mourabet, lui-même.
« Ce qui me désole, c’est que ce ne soit pas un MRE qui soit désigné à ce poste. On espérait que ce nouveau ministre puisse répondre rapidement à nos besoins, mais il va d’abord devoir les déterminer, parce qu’il ne les connaît pas. Ce qui veut dire qu’on va encore perdre un à deux ans alors qu’on aurait pu appliquer des choses tout de suite si on avait eu un ministre MRE !», lance Salem Fkire, Président de l’Association Cap sur les MRE. « Je suis déçu, fatigué et démotivé parce que, non seulement, on a été exclu du vote des dernières élections législatives mais en plus notre ministère a été trimballé de partis en partis, comme si on était la cinquième roue du carrosse ! Nous, [les MRE] on revendique des problèmes sociaux et non économiques et malheureusement les problèmes sociaux sont mis de côté et on nomme un Ministre du commerce extérieur !», ajoute-il.
« Le nouveau ministre des MRE a étudié à Toulouse et il a des origines bourgeoises. Pour lui, la France ce doit être seulement un lieu où il passe ses vacances », ironise Anass, journaliste aux Pays-Bas. « S’il y a un parti marocain qui a toujours été absent pour la question des MRE, c’est bien l’Istiqlal contrairement au PJD ou le PPS qui sont réputés à l’étranger. Mais je méfie du rôle de l’Istiqlal à l’avenir parce que ce parti pourrait utiliser les MRE comme machine électorale le jour où les Marocains de l’étranger voteront pour les prochaines élections », pense-t-il.
Les chantiers attendant Maâzouz
S’il y a une personne qui connait bien les attentes et les besoin des MRE c'est Omar El Mourabet, pressenti au départ au poste de ministre des MRE. Selon lui, les grands chantiers sur lesquels Abdellatif Maâzouz va devoir travailler sont par ordre de priorité : l’enseignement de la langue arabe aux enfants MRE, l’encadrement religieux, la participation politique en bannissant le vote par procuration et en permettant aux MRE de voter à partir de leur pays d’accueil et enfin leur assurer de bons services administratifs. Par exemple, Omar El Mourabet a soulevé la question des coûts administratifs pour faire un passeport marocain, des coûts qui sont plus élevés actuellement pour un MRE que pour un Marocain vivant au Maroc.
« Il faut également changer l’image stéréotypée des MRE. Ce ne sont plus seulement des travailleurs immigrés, il y a également des cadres, des médecins et des chercheurs et j’avais d’ailleurs appelé à rajouter les termes « compétences à l’étranger » dans l’intitulé du ministère des MRE afin d’encourager les cerveaux à revenir au Maroc», explique-t-il.
Enfin l’un des chantiers importants aux yeux d’Omar El Mourabet est de réformer le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger en nommant un nouveau Président. « Ce n’est pas normal qu’une personne puisse présider deux institutions à la fois », dit-il en faisant référence à Driss El Yazami qui est, non seulement, Président du CCME mais également Président du Conseil national des droits de l'homme.
La voix des MRE
Mais les propositions pour améliorer la vie des Marocains à l’étranger ne doivent pas venir seulement des politiciens mais aussi des MRE eux-mêmes, mais encore faut-il leur prêter une écoute attentive ! Car le risque, à long terme, serait de créer une rupture irréversible entre les MRE et le Maroc.
« De l’extérieur, on n’entend pas beaucoup les actions menées par le gouvernement marocain pour ses MRE. Le Maroc devrait faire plus de lobbying et de marketing pour encourager les MRE à investir dans leur pays d’origine. Les MRE ne sont plus des ouvriers et on doit mettre en valeur leurs compétences », déclare Hicham, financier à Dubaï.
« Il faut prendre conscience que les MRE ne sont pas seulement ceux qui vivent en France ou en Belgique. Auparavant, Ameur se rendait beaucoup en France, au Canada ou aux Etats-Unis mais jamais dans d’autres pays. Ici en Russie, rien n’est fait pour conserver un lien entre les Marocains qui y vivent et le Maroc, sauf pour la fête du trône durant laquelle il y a des manifestations spéciales. Les seules liaisons qui existent aujourd’hui entre le royaume et la Russie sont économiques et pourtant tous les Marocains que je connais sont intéressés par ce qui se passe actuellement dans le pays », relate Amina, journaliste à Moscou.
« Suite à la nomination du nouveau gouvernement, j’ai l’impression que la population marocaine est plus concernée que moi, car à mon niveau, cela ne change absolument rien. Nous, le premier contact que l’on a lorsqu’on arrive au Maroc pour des vacances, ce sont la douane et la police et ce n’est pas toujours positif. On n’a pas l’impression de recevoir les mêmes traitements que l’on voit à la télévision marocaine durant l’été, et ça nous fait bien rire quand on voit ça ! Mais cela ne m’empêche pas de dire souvent à mon fils que c’est au Maroc que je souhaite passer ma retraite ! », conclut Meriem, enseignante en Angleterre.
4/1/2012, Hanane Jazouani
Source : Yabiladi
C'est une fois de plus le moment de dire adieu à l'année qui s'achève et de saluer la nouvelle année et la communauté chinoise à l'étranger, constituée de Chinois d'outre-mer, de ressortissants chinois à l'étranger et d'étrangers d'origine chinoise, se préoccupe tout particulièrement des changements qui interviendront peut-être en son sein dans la nouvelle année et surtout de la possibilité pour les étrangers d'origine chinoise de participer aux affaires politiques et publiques de leur pays d'accueil respectif, du comportement des commerçants d'origine chinoise dans la situation où l'économie est en plein marasme, de la politique d'immigration appliquée par les principaux pays du monde qui acceptent de recevoir les immigrés.
1. La participation aux affaires politiques et publiques pourra-t-elle réussir de nouvelles percées ?
En début de l'année 2011, et plus précisément le 3 janvier, Guan Lizheng (Jean Quan), une Américaine d'origine chinoise âgée alors de 61 ans, a prêté serment à l'occasion de son entrée en fonction de maire de la municipalité d'Auckland de l'Etat de Californie, aux Etats-Unis. Aux élections intermédiaires de l'année précédentes qui ont été très animées, bruyantes et échauffées, la campagne électorale de la candidate démocrate Guan Lizheng a vivement ému la communauté chinoise de la ville qui la soutenait de plein cœur. Celle-ci n'a pas trompé son attente en réussissant à battre tous ses adversaires et a pu réaliser pour la première fois le rêve politique des Américains d'origine chinoise de sa ville en devenant le premier maire d'origine chinoise de sexe féminin depuis la fondation d'Auckland il y a quelques 158 années. Guan Lizheng était également alors le maire élu d'origine chinoise de la plus grande et plus importante parmi les villes américaines.
En réalité aux Etats-Unis, pour les Américains d'origine chinoise, la participation aux affaires politiques et publiques ne constituait déjà plus une nouveauté. Elaine Lan Chao a été la première femme asiatique et la première d'origine chinoise à occuper un poste dans un gouvernement américain la 24e secrétaire au Travail, nommée en 2001 dans le cabinet présidentiel de l'administration Bush et confirmée une nouvelle fois en 2005. Judy May Chu, la première femme d'origine chinoise membre de la Chambre des Représentants américaine, a proposé une résolution au Congrès destinée à présenter des excuses pour l'Acte d'Exclusion des Chinois de 1882, lequel impose une stricte limite sur l'immigration chinoise, interdit les descendants des travailleurs chinois de devenir citoyens américains et interdit le mariage entre une personne blanche et un Chinois et qui n'a été aboli qu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Edwin Mah Lee est le 43ème et actuel Maire de San Francisco, en Californie. Il a été désigné par le Board of Supervisors le 11 janvier 2011 pour servir la fin du mandat du précédent maire Gavin Newsom, après que celui-ci a démissionné suite à son élection au poste de Lieutenant-gouverneur de Californie4. Lee est le premier Américain d'origine chinoise à devenir maire de San Francisco et également le premier américain d'origine chinoise à devenir maire d'une des dix plus grandes villes américaines par le PIB et la population. Il a accédé à son poste le 9 novembre 2011 avec un suffrage de 61,21% de voix favorables.
En Europe, les étrangers d'origine chinoise n'ont pas encore pu obtenir de tels succès sur la scène politique européenne. En Grande-Bretagne, il n'y a jusqu'ici aucun membre d'origine chinoise au Parlement britannique, En 2010, il y a eu huit Anglais d'origine chinoise qui s'étaient lancés dans la campagne électorale pour disputer un siège à la Chambre des Communes, ce qui a suscité l'intérêt de divers milieux. Mais, ce qui est regrettable, c'est qu'ils ont tous perdus et n'ont pas pu réaliser leur pari. Les ressortissants chinois, qui résident en Grande-Bretagne, en France, en Italie et dans d'autres pays européens, sont nombreux, toutefois, ils doivent déployer encore plus d'efforts pour pouvoir remporter des succès sur la scène politique.
2. Faut-il repartir à zéro en raison de la situation économique désastreuse ?
Des médias irlandais ont rapporté dernièrement que la crise financière internationale a fait que les chaînes industrielles se sont enfoncées dans un cercle vicieux et que des commerçants irlandais d'origine chinoise font face à de grandes difficultés dans leurs affaires. Suite à la marée de faillite de restaurants chinois et de boutiques de vente à emporter tenus par des Chinois, laquelle a débuté à partir de l'année 2009, un grand nombre de ces derniers n'ont pu s'empêcher de s'interroger sur leur avenir, car ils doivent surmonter de plus en plus de difficultés dans le commerce, leurs affaires marchent de mal en pis et leur niveau de vie s'abaisse rapidement.
Tout comme leurs collègues irlandais, les commerçants grecs et italiens d'origine chinoise se trouvent également dans une situation difficile et rencontrent beaucoup de problèmes épineux. Depuis l'éclatement de la crise de la dette souveraine en Grèce, la situation économique du pays devient de plus en plus mauvaise et certains des ressortissants chinois ont préféré quitter la Grèce pour aller s'installer dans d'autres pays ou bien même pour retourner en Chine et repartir tout à zéro. La crise de la dette a complètement perturbé la vie des Grecs qui ne savent plus à quoi s'en tenir, tandis que les commerçants d'origine chinoise voient leurs chiffres d'affaires diminuer de façon vertigineuse. Quant à certaines fortes et puissantes entreprises, leur patron d'origine chinoise apercevant qu'il n'y a plus de profit à gagner commencent à vendre leurs biens en solde pour les convertir en argent et à retourner à la case départ pour créer du nouveau.
En Espagne, l'économie a parcouru ces dernières années un tracé parabolique et une fois avoir connu des succès brillants et resplendissants, il s'était opéré un changement brusque et complet et la situation économique du pays commence à devenir désastreuse, ce qui fait de moins en moins de ressortissants chinois achètent des affaires pour les faire développer, alors qu'au contraire de plus en plus d'entre eux vendent leurs boutiques pour pouvoir rembourser leurs dettes.
3. Est-il possible qu'on accorde une plus grande importance aux immigrés ?
Le quotidien canadien en langue chinoise le « Ming Pao » a rapporté récemment qu'à Toronto, un avocat chevronné qui se charge spécialement des affaires de l'immigration a rappelé aux demandeurs de l'immigration technique qu'ils doivent prêts à affronter et à surmonter toutes sortes de risques après avoir remis leur demande, car il serait possible qu'à tout moment il verraient leur demande refusé en raison du nombre limité des solliciteurs dont la demande serait acceptée. Même si dans le cas où la politique d'immigration connaîtrait une restriction et un resserrement, mais pour les principaux pays du monde favorables à l'immigration, dont le Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande, ils ont déjà accueilli un nombre non négligeable d'immigrés d'origine chinoise.
Nombreux sont les nouveaux immigrés qui se sentent toujours étrangers dans le pays d'accueil. Par exemple en Nouvelle Zélande, l'Association néo-zélandaise Grey Power's Auckland Zone, qui œuvre pour la défense des personnes âgées et qui fait partie du courant principal de la société néo-zélandaise, a boycotté en 2011 la politique d'immigration et la campagne de boycottage a été lancé et organisée par un vieillard de 71 ans qui appartenait à cette organisation. La campagne visait en fait les immigrés d'origine asiatique dont le nombre augmentait à vue d'œil et c'est pourquoi un appel a été lancé pour combattre et enrayer leur arrivée dans le pays.
Quant aux immigrés d'origine chinoise, ils souhaitent de tout leur cœur pouvoir s'intégrer dans le courant principal de la société afin de pouvoir obtenir encore plus d'opportunités de l'éducation et de l'emploi. Ils espèrent que le gouvernement leur accorde encore plus d'importance et que les voix discordantes qui leur témoignent le mécontentement par la froideur et des reproches ne se font plus entendre. Des spécialistes en matière de l'immigration ont indiqué que pour pouvoir être appréciés à leur juste valeur et être accepté par le courant principal de la société du pays d'accueil, les immigrés d'origine chinoise doivent faire de plus grands efforts pour gagner la faveur de la population locale.
4/1/2011
Source : Le Quotidien du peuple
La famille Ekoman est à bout. Leur fils, Jean-Claude Bissa-Ekoman, reconnu de père et de mère français est enfermé depuis 35 jours au centre de rétention de Cornebarrieu : « Comment est-ce possible que mon fils soit enfermé dans un centre de rétention pour étrangers alors qu'il s'agit d'un ressortissant français ? », s'interroge Arlette Ekoman, la mère de Jean-Claude, française et originaire du Cameroun qui vit aujourd'hui en concubinage avec Pascal Lugol, le père adoptif de Jean-Claude.
Des enfants reconnus par le beau-père
Dès 2002, Pascal Lugol entreprend les premières démarches pour adopter les enfants de sa compagne. Et après plusieurs mois de procédures en France et au Cameroun, Jean-Claude décide de venir rejoindre sa famille avec un passeport provisoire Français valable un an, « il n'avait pas encore 18 ans quand il est venu nous rejoindre en France » témoignent de concert son père et sa mère. Depuis, Jean-Claude Ekoman a essuyé un premier refus de nationalité française par les services de l'État, avant d'obtenir un titre de séjour provisoire que les autorités françaises refusent de lui renouveler. « Aujourd'hui il, se retrouve dans une situation d'apatride, le gouvernement camerounais le considère comme français et la France ne veut pas le reconnaître comme français », explique sa mère qui termine : « Mon fils est français, je veux être entendu par les services de la préfecture pour le faire libérer du centre de rétention ». Contactée, la préfecture n'a pas souhaité s'exprimer sur cette affaire.
04/01/2012, Thomas Belet
Source : La Dépêche
La police new yorkaise a interpellé mardi matin un homme soupçonné d'avoir lancé plusieurs engins incendiaires dimanche soir dans le quartier du Queens à New York, dont deux contre des lieux de culte, a annoncé le chef de la police Ray Kelly lors d'une conférence de presse.
L'enquête en cours devra déterminer s'il s'agit d'un crime raciste ou anti-religieux, a précisé le commissaire Kelly qui a rappelé que personne n'avait été blessé dans ces attaques.
Deux engins explosifs artisanaux ont visé un centre islamique, la Fondation Imam Al-Khoei, où une centaine de personnes venaient de terminer un rassemblement. Seule la porte a été endommagée.
Un autre a été lancé contre une maison qui héberge un petit temple hindou, une troisième a visé un magasin appartenant à un Yéménite musulman, et un quatrième engin a visé une maison particulière habitée par des Chrétiens.
Selon un témoignage, le suspect avait été expulsé du magasin le 27 décembre, alors qu'il essayait d'y voler du lait et une bouteille de café frappé, et avait promis d'y revenir, a précisé le commissaire Kelly.
Le chef de la police new yorkaise a ajouté que dans quatre des cinq attaques (quatre dans le quartier du Queens, une autre dans le comté voisin de Nassau) des bouteilles de café frappé avaient été utilisées.
Elles avaient été transformées en coktail molotov par l'ajout d'un liquide inflammable.
Queens, dans le nord-est de New York, est un quartier d'immigration où cohabitent de nombreuses religions et nationalités, ses habitants venant d'Asie, d'Amérique latine, et du Moyen-Orient notamment.
Des caméras de surveillance ont permis d'identifier le suspect dont la voiture est également vue sur les enregistrements vidéo, a également indiqué M. Kelly.
03/01/2012
Source : AFP
A mal Hadrami est née en 1981 en Savoie. Elle la quitte à 11 ans pour suivre un cursus sport-études danse au conservatoire de Grenoble d'où elle sort 5 ans plus tard médaillée d'or en danse classique et contemporaine. Elle continue sa route en suivant la formation professionnelle en danse contemporaine au conservatoire national supérieur de Paris durant laquelle elle travaille avec plusieurs grands chorégraphes.
Elle ressent très vite le besoin de créer à son tour, de mettre en scène.
Via le geste et la parole, elle tente d'exprimer cette lutte intérieure constante due à la sensation d'écartèlement son pays d'origine, le Maroc et le pays où elle vit. Pour comprendre cette dualité, elle part une fois diplômée au Maroc entreprendre des recherches théoriques et pratiques sur l'art populaire marocain…Suite
Les enseignants d'arabe et de culture marocaine d'Europe sont en colère. Ils réclament la régularisation de leurs paiements. Les sit-in se suivent et se ressemblent.
Certains appellent à une grève générale le 18 janvier, associée d'un sit-in devant l'ambassade du Maroc à Paris…Suite
M. Abdellatif Maâzouz que SM le Roi a nommé, mardi, ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger, est né le 18 août 1954 à Sefrou.
Après une licence ès économiques de l'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès en 1978, M. Maâzouz a décroché une maîtrise ès sciences économiques, option économie d'entreprise (Toulouse 1979) et un DESS de l'Institut de préparation aux affaires (IPA, Toulouse 1981).
M. Maâzouz est également titulaire d'un doctorat de 3-ème cycle ès sciences de gestion de l'Université des Sciences sociales de Toulouse et d'un Doctorat d'Etat ès sciences économiques de l'Université Hassan II de Casablanca en avril 2000.
M. Maâzouz a occupé plusieurs fonctions dont celles de directeur de développement et membre du comité scientifique au Centre Marocain de Conjoncture (CMC) de 1998 à 2003, et de consultant senior auprès de l'USAID pour le développement régional et la promotion des investissements dans le cadre du projet d'appui aux Centres d'Investissements Régionaux (CRI) et à la Direction des investissements.
De 1982 à 2006, il était professeur de l'enseignement supérieur à la faculté de droit et des sciences économiques (université Hassan II de Casablanca). Il a aussi été professeur associé au cycle supérieur de gestion de l'ISCAE (Cycle supérieur de gestion et Master en management des services publics).
En octobre 2007, M. Maâzouz a été nommé par SM le Roi Mohammed VI ministre du commerce extérieur.
Il a été décoré par SM le Roi du Wissan du mérite national en février 2007. M. Maâzouz est marié et père de deux enfants.
3/1/2012
Source : Le Matin
L'édition 2012 du Salon de l'immobilier et l'art de vivre marocain «Morocco Property Expo» se tiendra les 19, 20 et 21 Janvier à Dubaï, avant de faire escale à Montréal et Frankfurt respectivement en avril et juin prochains.
Placé sous l'égide du ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, le salon « Morocco Property Expo» de Dubai, rendez-vous incontournable de la promotion de l'investissement immobilier marocain, se définit comme un espace de rencontres entre les professionnels de l'habitat et les éventuels acquéreurs de biens immobiliers désireux d'investir au Maroc. Il se présente comme une véritable vitrine de l'immobilier marocain, indique lundi un communiqué «Morocco Property Expo» parvenu à la MAP.
Cet évènement constitue une occasion unique de rencontres entre la communauté marocaine qui réside à Dubai - environ 70% des 500.000 MRE installés aux Emirats Arabes Unis sont établis à Dubaï-, et les promoteurs immobiliers, administrations, banques et investisseurs marocains et émiratis.
Cette manifestation permettra aux exposants marocains d'augmenter leur visibilité face à une clientèle motivée et de prospecter de nouveaux clients pour leurs biens immobiliers, souligne-t-on de même source.
Ce Salon cible un public désireux d'accéder à la propriété et d'investir au Maroc, que ce soit dans le moyen ou le haut standing. Il lui offre l'opportunité de rencontrer les promoteurs immobiliers marocains afin de concrétiser ses projets d'achat.
Il permet aussi de conclure plus de transaction, optimiser le volume d'affaire et gagner en image et en notoriété, ajoute le communiqué.
Cette exposition réunira également des promoteurs porteurs de projets économiques et sociaux dans différentes régions du royaume avec des espaces prévus pour l'artisanat et l'art de vivre marocain.
Par ailleurs, de multiples conférences et débats seront animés par les professionnels du secteur qui feront le point sur les grandes tendances du marché, le financement et les nouvelles dispositions fiscales et réglementaires.
Un trophée sera, en outre, remis à un projet immobilier marocain se distinguant par son architecture, son design, sa vision et son attractivité pour les MRE.
3/1/2012
Source : MAP
SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, accompagné de SAR le Prince-Héritier Moulay El Hassan, a nommé, mardi à la salle du Trône au Palais Royal de Rabat, les membres du nouveau gouvernement.
En voici la composition :.
- Abdelilah Benkirane : Chef de gouvernement.
- Abdellah Baha : ministre d'Etat.
- Mohand Laenser : ministre de l'Intérieur.
- Saad-Eddine El Othmani : ministre des Affaires étrangères et de la coopération.
- Mustafa Ramid: ministre de la Justice et des libertés.
- Ahmed Toufiq: ministre des Habous et des affaires islamiques.
- Driss Dahak : secrétaire général du gouvernement.
- Nizar Baraka : ministre de l'Economie et des finances.
- Nabil Benabdellah : ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville.
- Aziz Akhannouch : ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime.
- Mohamed El Ouafa: ministre de l'Education nationale.
- Lahcen Daoudi : ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres.
- Mohamed Ouzzine : ministre de la Jeunesse et des sports.
- Aziz Rabbah : ministre de l'Equipement et du transport.
- El Hossein El Ouardi : ministre de la Santé.
- Mustapha El Khalfi : ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.
- Fouad Douiri: ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement.
- Abdelouahed Souhail : ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle.
- Abdelkader Aâmara : ministre de lŒindustrie, du commerce et des nouvelles technologies.
- Lahcen Haddad : ministre du Tourisme.
- Bassima Hakkaoui : ministre de la solidarité, de la femme, de la famille et du développement social.
- Mohamed Amine Sbihi : ministre de la Culture.
- Abdessamad Qaiouh : ministre de l’Artisanat.
- Lahbib Choubani : ministre chargé des Relations avec le parlement et la société civile.
- Abdellatif Loudiyi : ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé de l'Administration de la défense nationale.
- Abdellatif Maâzouz : ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger.
- Charki Draiss : ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur.
- Youssef Amrani : ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
- Mohamed Najib Boulif : ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Affaires générales et de la gouvernance
- Abdelâdim El Guerrouj : ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé de la fonction publique et de la modernisation de l'administration.
- Idriss Azami Al Idrissi: ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances chargé du budget.
A cette occasion, les membres du gouvernement nouvellement nommés ont prêté serment devant SM le Roi.
A l'issue de cette cérémonie, Le Souverain, accompagné de SAR le Prince-Héritier Moulay El Hassan, a posé pour une photo-souvenir avec les membres de la nouvelle équipe gouvernementale.
3/1/2012
Source : MAP
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