jeudi 31 octobre 2024 13:17

On vient de l’apprendre aujourd’hui. La Fouine, le rappeur français d’origine marocaine, sera bientôt sur les écrans de cinéma. Il fera, en effet, une apparition dans le dernier film de l’humoriste, acteur et réalisateur marocain Saïd Naciri. Intitulé « Un Marocain à Paris », ce long métrage réunit une brochette de stars françaises dont Jean-Marie Bigard, Francis Lalanne et Jean-Pierre Castaldi ou encore Booder.

Cependant, si le film est doté d’un casting impressionnant, la bande annonce du film, qui dure tout de même 5 minutes et 5 secondes, laisse à désirer. Le réalisateur promet un film « plein de rebondissements avec un jeu d’acteurs marocains et français », mais aussi « une belle rencontre entre trois cultures différentes, avec un jeu d'acteurs marocains et français, où l’humour est au rendez-vous ». Des affirmations qui restent, toutefois, à vérifier. La sortie du film est prévue pour printemps 2012.

22/12/2011

Source : Yabiladi

Des migrants subsahariens, et notamment de jeunes mères arrivées clandestinement en Algérie, sont expulsés sans recours et rejetés vers le désert. Une affaire particulièrement douloureuse rapportée par El País.

“On nous transporte comme du bétail, à cinquante entassés dans un camion pendant des heures !” Laure Kottin Mbibo, une Camerounaise de 27 ans, commence à hausser le ton, mais sa voix se brise quand elle repense à Brunette, sa fille de cinq mois. Elle a dû la laisser le 24 novembre dernier à Oran [nord-ouest de l’Algérie], peut-être pour toujours. “J’ai dû l’abandonner pour la sauver.”

Laure a pu parler au téléphone à la presse depuis le centre de détention pour immigrés clandestins de Tamanrasset, au cœur du Sahara algérien, à quelque 1 600 kilomètres au sud d’Oran. “Dans quelques jours, ils vont nous jeter de l’autre côté de la frontière, dans le désert”, prédit-elle. Le sable du désert plutôt que les plages d’Espagne, qui étaient pourtant à sa portée, à 200 kilomètres de l’endroit où elle se trouvait quelques jours auparavant.

Laure et trois autres Camerounaises ont été obligées d’abandonner leurs cinq enfants à Oran. Leur parcours a été reconstitué dans un rapport rédigé par Fouad Hassam et Mechri Salim, deux membres du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), toléré par les autorités algériennes. Les faits dénoncés par le Snapap et la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme n’ont pas été démentis par le ministère algérien de l’Intérieur.

Le 12 novembre, la police a débarqué à la maternité de l’hôpital d’Oran pour arrêter Michelle Gono qui, la veille, avait donné naissance à une petite fille, Jouana. Elles ont passé cinq jours au cachot avant de comparaître devant le juge, qui l’a condamnée à six mois de prison avec reconduite à la frontière parce qu’elle n’avait pas de papiers. Peu après, ce juge a appliqué la même sanction à Aminattou Diolo, une autre Camerounaise qui s’était rendue au même hôpital avec son bébé de cinq mois parce qu’il présentait des difficultés respiratoires. Avant de réussir à voir un médecin, elle a été arrêtée et a fini avec son fils au sous-sol du commissariat central d’Oran.

Le lendemain, trois autres Camerounaises, dont Laure, ont été dénoncées par un voisin alors qu’elles s’étaient rendues avec leurs bébés chez une amie dans le centre-ville d’Oran. “Les policiers ont perquisitionné l’appartement sans aucun mandat”, s’insurge Fouad Hassam. Après deux jours en cellule, ces femmes et leurs enfants ont été emmenés en prison, avant de comparaître devant le juge. “Il les a jugées en 45 secondes chacune”, affirme le syndicaliste. Pendant le procès, on leur avait attribué un interprète arabe-français, mais pas d’avocat. Après un verdict identique pour chacune d’elles, elles ont été emmenées au poste de police, où les détenus ne sont pas nourris. “Nos enfants avaient besoin de lait, et nous avons dû supplier les fonctionnaires et leur donner de l’argent pour qu’ils en achètent”, témoigne Laure. Le 24 novembre, un agent a annoncé aux Camerounaises que leur expulsion allait commencer. Mostaganem, à 80 kilomètres d’Oran, était la première étape de leur long périple jusqu’à la frontière du Mali.

Les mères se sont rebellées. Elles ont crié aux policiers qu’elles préféraient se suicider plutôt que de monter dans le fourgon. “Partir avec nos enfants revenait à les sacrifier”, assure Laure. “Il n’est pas rare que de jeunes enfants meurent de faim, de froid, de soif, ou faute d’avoir eu accès aux médicaments nécessaires”, confirme Fouad Hassam. La détermination de ces femmes a troublé les policiers. Le commissaire lui-même s’est déplacé : “Il nous a proposé un marché : nous allions être expulsées, mais les enfants pouvaient rester”, poursuit Laure. A contrecœur, elles ont fini par accepter. Les policiers ont fait venir Roger, l’un des pères supposés, qui apportait de la nourriture aux femmes pendant leur détention. Lui et deux de ses amis ont emmené les quatre enfants, et les Camerounaises ont pris la route de Mostaganem.

Les enfants ont été accueillis par des proches camerounais, dont certains sont aussi clandestins et risquent l’expulsion. Une cinquième enfant, Nawal, âgée de 18 mois, que Michelle Gono avait laissée chez des amis quand elle est partie accoucher, a été recueillie par une famille nigérienne.

Malgré son calvaire, Laure ne regrette pas d’avoir laissé Brunette à Oran. Quelques jours plus tard, les femmes sont arrivées au Mali, selon la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme. En chemin, à Ghardaïa, une ville-oasis au sud de l’Algérie, Laure est tombée malade. “On m’a prescrit des médicaments que je dois payer, se lamente-t-elle. Mais je m’en suis sortie.” Laure espérait seulement arriver vivante à Douala, sa ville natale au Cameroun.

22/12/2011

Source : El Pais / Courrier international

En cette veille de Noël, Nicolas Sarkozy est d'humeur compatissante. "Je ne prétends pas qu'on a tout bien fait, je vois vos difficultés", a-t-il reconnu, l'air peiné, devant des responsables des Restos du cœur qu'il venait rencontrer, jeudi 22 décembre, dans un entrepôt de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

Face à la pauvreté, le chef de l'Etat a expliqué que "le logement est absolument la clé". "Il faut refonder notre politique du logement, ça ne va pas!" Selon lui, "le côté assez désespérant c'est que la production de logements sociaux est de 130 000 par an, soit trois fois plus qu'il y a dix ans et, malgré tout, ce n'est pas suffisant".

Pour le président, il y a "deux problèmes". D'abord, "il se trouve dans ces logements des gens qui ne devraient pas y être". Ensuite, "le turnover dans les logements sociaux ne fonctionne pas". "On ne peut pas passer toute sa vie dans un logement qu'on a obtenu à l'âge de 30 ans", a-t-il expliqué.

"A cela s'ajoute le problème de l'immigration", a-t-il glissé sans en dire plus.

Qui sont ces indésirables ? Des trop riches ou des trop pauvres ? Le parc social n'est pas un repaire de nantis. Selon l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui regroupe les 773 organismes HLM, seuls 11 % des ménages logés dans le parc social dépasseraient les plafonds. Au regard des 4,3 millions de ménages vivant en HLM, 440 000 seraient hors des barèmes d'attribution.

"EMBOLIE" DU SYSTÈME

Sur le plan national et toujours selon les chiffres de l'USH, 5 % des locataires dépasseraient le plafond de 20% et seulement 0,3% serait au-delà de 100 %. Le logement social n'est pas non plus un eldorado pour les chômeurs et les bénéficiaires de minima sociaux.

La majorité des 4,2 millions de HLM sont occupés par des salariés d'entreprises privées ou publiques ou par des fonctionnaires d'Etat. Toujours selon l'USH, 58 % des chefs de famille des occupants du parc HLM sont en activité, 17 % au chômage ou bénéficient d'allocations et 25 % sont retraités ou préretraités.

En revanche, on assiste à une paupérisation du parc, conséquence de l'envolée des prix immobiliers. M. Sarkozy a par ailleurs dénoncé "une embolie totale" du système. Car 1,2 million de demandeurs de logements sociaux sont effectivement en attente d'un logement. Cette tension est là encore le fruit de la cherté des loyers qui poussent de plus en plus de Français à demander un logement social, théoriquement accessible à 64% de la population.

C'est aussi une conséquence d'une législation qui a peu évolué. Le principe du maintien du locataire dans son logement social "à vie" est défendu par le monde HLM, au nom, notamment, de la mixité sociale. Néanmoins, depuis mars2009, tous les locataires dont les ressources dépassent de plus de 20% les plafonds sont assujettis à un surloyer – le "supplément de loyer de solidarité" – excepté dans les zones sensibles.

Par ailleurs, les locataires dépassant de plus de deux fois les plafonds de ressources dans les zones tendues devront quitter le parc social après une période intermédiaire de trois ans, soit à partir de 2012.

23/12/2011

Source : Le Monde

Un projet de construction d’une mosquée dans le département des Yvelines (centre du bassin parisien), précisément dans la commune de Saint Germain en Laye alimente des « rumeurs » et provoquent des réactions enflammées. Les habitants votent contre le projet « redouté » et « le comité de défense des citoyens et des contribuables » est particulièrement virulent quant à l’implantation d’un lieu de culte dans la ville, rapporte le Parisien.

Le maire UMP de la ville Emmanuel Lamy est particulièrement décrié puisque accusé de « soutenir la communauté musulmane » et de lui « offrir un cadeau », selon les revendications des habitants. Ceux-ci dénoncent en effet, la cession d’un terrain de 1160 m2 environ, devant abriter l’hypothétique lieu de culte, au très bas prix de 19 000 euros. « Soit un tarif 45 fois inférieur au prix du marché ». « Un bradage » jugé « scandaleux » par les habitants.

Dans un démenti publié vendredi dernier, Emmanuel Lamy juge erronées « les informations concernant la vente éventuelle d’un terrain et la construction d’un bâtiment » à destination de la communauté musulmane. Néanmoins, « Comme pour toutes les communautés religieuses présentes à Saint-Germain-en-Laye, la ville tient à rappeler son attachement au principe de laïcité et de libre exercice des cultes, dans le cadre de la législation républicaine ».

22/12/2011

Source : Yabiladi

On vient de l’apprendre aujourd’hui. La Fouine, le rappeur français d’origine marocaine, sera bientôt sur les écrans de cinéma. Il fera, en effet, une apparition dans le dernier film de l’humoriste, acteur et réalisateur marocain Saïd Naciri. Intitulé « Un Marocain à Paris », ce long métrage réunit une brochette de stars françaises dont Jean-Marie Bigard, Francis Lalanne et Jean-Pierre Castaldi ou encore Booder.

Cependant, si le film est doté d’un casting impressionnant, la bande annonce du film, qui dure tout de même 5 minutes et 5 secondes, laisse à désirer. Le réalisateur promet un film « plein de rebondissements avec un jeu d’acteurs marocains et français », mais aussi « une belle rencontre entre trois cultures différentes, avec un jeu d'acteurs marocains et français, où l’humour est au rendez-vous ». Des affirmations qui restent, toutefois, à vérifier. La sortie du film est prévue pour printemps 2012.

22/12/2011

Source : Yabiladi

On vient de l’apprendre aujourd’hui. La Fouine, le rappeur français d’origine marocaine, sera bientôt sur les écrans de cinéma. Il fera, en effet, une apparition dans le dernier film de l’humoriste, acteur et réalisateur marocain Saïd Naciri. Intitulé « Un Marocain à Paris », ce long métrage réunit une brochette de stars françaises dont Jean-Marie Bigard, Francis Lalanne et Jean-Pierre Castaldi ou encore Booder.

Cependant, si le film est doté d’un casting impressionnant, la bande annonce du film, qui dure tout de même 5 minutes et 5 secondes, laisse à désirer. Le réalisateur promet un film « plein de rebondissements avec un jeu d’acteurs marocains et français », mais aussi « une belle rencontre entre trois cultures différentes, avec un jeu d'acteurs marocains et français, où l’humour est au rendez-vous ». Des affirmations qui restent, toutefois, à vérifier. La sortie du film est prévue pour printemps 2012.

22/12/2011

Source : Yabiladi

La ville d’Aurillac a abrité le samedi 17 décembre 2011 la signature de la convention de jumelage entre les communes d’Aurillac et Arpajon-sur-Cère et la commune d’Aït Ishaq…Suite

L’affaire s’envenime. Il est vrai que si les accusations de propos racistes portées par Kamel Chafni étaient avérées, elles seraient gravissimes…Suite

L'Allemagne a enregistré un fort rebond de l'immigration au premier semestre 2011, notamment en provenance des pays européens touchés par la crise, a annoncé jeudi l'Office fédéral des statistiques Destatis.

Quelque 435.000 personnes en provenance d'un pays étranger se sont installées en Allemagne au premier semestre 2011, un chiffre en hausse de 19% par rapport à la même période de 2010.

Dans le même temps, le nombre de personnes quittant l'Allemagne a légèrement reculé, provoquant une explosion du solde migratoire (différence entre les arrivées et les départs) de 61.000 à 135.000 personnes, soit +122%. Un peu moins de 300.000 personnes ont quitté l'Allemagne au premier semestre.

Parmi les nouveaux arrivants, 381.000 étaient des étrangers, essentiellement européens. L'immigration en provenance de l'Union européenne (UE) a bondi de 29%.

"Le fait marquant est la forte hausse de l'immigration en provenance des pays de l'UE les plus touchés par la crise financière", souligne Destatis. Le nombre de nouveaux immigrés grecs a bondi de 84% au premier semestre à 4.100 personnes, l'immigration espagnole a augmenté de 49% à 2.400 personnes.

L'Office allemand des statistiques souligne aussi la hausse de 30% de l'immigration en provenance des pays de l'élargissement de l'UE en Europe centrale : +30%. Cette progression serait liée à la levée des dernières restrictions sur le marché du travail allemand pour les ressortissants de ces pays.

L'économie allemande a jusqu'ici mieux résisté à la crise que les autres pays européens et affiche un taux de chômage de 6,5%, bien meilleur que ses voisins. L'Allemagne cherche à attirer des immigrés pour compenser le déclin ancien de sa natalité et lutter contre les pénuries de main-d'oeuvre qui affectent déjà certains secteurs de son économie.

22/12/2011

Source : Les échos/AFP

Soulignant que la circulaire Guéant ne relevait "pas de sa compétence", le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a tout de même désapprouvé sa mise en place, qui empêche nombre de diplômés étrangers de rester travailler en France.

Jean-Pierre Chevènement disait: "un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne". Frédéric Mitterrand, lui, a choisi une autre option. Ce matin sur BFMTV, le ministre de la Culture a désapprouvé la circulaire Guéant, tout en soulignant que ce sujet "n'est pas de (sa) compétence".

"En tant que citoyen vous répondant, je vous dis que la circulaire me pose problème, en tant que ministre, je n'ai pas de conseils à donner à un autre ministre que je respecte", a-t-il insisté.

"Mon avis, c'est que j'ai passé mon temps à accueillir des étrangers. Cette circulaire me pose problème", a déclaré Frédéric Mitterrand.

Mais, a-t-il ajouté, "je n'ai pas de conseils à donner au ministre de l'Intérieur, qui est par ailleurs un homme tout à fait compétent dans ce domaine. Ca ne me regarde pas".

A la suite de la circulaire Guéant, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié), un sujet d'inquiétude pour universités et grandes écoles.

"La vocation de la France était d'accueillir les étudiants étrangers"

Une centaine de personnalités, dont le prix Nobel de Physique Albert Fert, ont notamment lancé une pétition demandant "le retrait" de cette circulaire.

Dans un courrier adressé fin novembre aux présidents d'universités et de grandes écoles françaises, le Premier ministre François Fillon avait défendu la circulaire Guéant, tout en soulignant l'apport des étudiants étrangers.

"Je suis pour que l'on applique les préconisations de la lettre de François Fillon", a encore indiqué Frédéric Mitterrand.

Le Premier ministre "a expliqué qu'il y avait eu des abus, qu'il y avait eu des parcours erratiques, mais que la vocation de la France était d'accueillir les étudiants étrangers", a-t-il ajouté.

22/12/2011

Source : L’Express/AFP

Il estime que l'actuelle politique des visas aux États-Unis, qui empêche les personnes qualifiées de s'y installer, "sabote" l'économie du pays.

"Ce qui fait du mal aux immigrés nous fait du mal à tous", a coutume dire le maire de New-York, Michael Bloomberg. Il a réaffirmé ce matin, mercredi 21 décembre, sa conviction selon laquelle l'actuelle politique des visas aux États-Unis, qui empêche les personnes qualifiées de s'y installer, était un "suicide national".

"Lorsque les gens laissent leur ancienne vie derrière eux, quittent leur foyer d'origine avec leur famille pour une vie meilleure et un endroit où ils pourront pratiquer librement leur religion et être maîtres de leur destin, ils viennent aux États-Unis. Ils ne vont pas en Chine. Nous nous en plaignons, mais nous ne devrions pas", a-t-il déclaré.

"Si vous voulez régler le problème des grandes villes en décomposition, faites venir des immigrants. Cela résoudra les problèmes du jour au lendemain pour un coût proche de zéro. Si vous souhaitez avoir une vie meilleure, vous devez continuer d'accueillir ceux qui ont fait la grandeur de l’Amérique." Pour le maire de New York, l'actuelle politique des visas aux États-Unis est  "un suicide national".

En septembre dernier, Michael Bloomberg avait parlé à ce sujet de "suicide collectif" : cette politique "sabote notre économie. J'appelle cela un suicide collectif, et je le pense vraiment", avait-t-il déclaré lors d'un Forum sur l'immigration. Le maire est fermement convaincu depuis longtemps que les restrictions actuelles handicapent les États-Unis dans la compétition internationale de plus en plus féroce pour attirer les talents et les personnes les mieux éduquées.

"Et le résultat, c'est que les États-Unis ne sont plus le carrefour inévitable pour l'innovation et l'entreprise", avait-t-il ajouté en soulignant les opportunités qu'offraient d'autres pays, de l'Amérique du Sud à l'Asie. Il avait alors souligné que sur le million de nouveaux résidents admis chaque année aux États-Unis, 15% seulement obtenaient des visas pour répondre aux besoins économiques du pays. Les 85% restants en bénéficient pour raisons familiales ou personnelles.

21/12/2011

Source : Atlantico

Alors qu’un récent sondage a dévoilé les faits les plus appréciées des français en 2011, certains médias ont trouvé bon de se focaliser sur la place réservée à l’interdiction du voile et des prières de rue.

Mardi dernier, une dépêche de l’AFP reprise par plusieurs médias, annonçait les résultats d’un sondage de l'institut Médiascopie. Ce dernier, mené entre le 2 et le 9 décembre portait sur l’appréciation faite des Français des grands moments de l’année qui s’achève. 800 personnes interrogées donnaient une note de 1 à 10 sur ce qui les a marqués.

Au rayon des décisions gouvernementales, l'instauration d'une taxe sur les hauts revenus a obtenu 7,7. Le relèvement du SMIC a reçu une la note de 7,5. L’interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics, en vigueur depuis cette année complète le podium, avec un score de 7,1. Plus loin arrive la mesure sur interdiction des prières de rue de septembre dernier (6,4).

Dangereux amalgames

Que les individus interrogés livrent un avis sur une question qui leur est posée n’a rien de choquant en soi. En revanche, la manière dont les résultats ont été présentés par certains médias français prête à confusion. Le quotidien Libération n’hésite pas à titre sur son site « Interdiction du voile, des prières de rue et du Bisphénol, mesures les plus applaudies en 2011 ». Moins véhément mais dans le même esprit, 20 Minutes titre « Les Français plébiscitent l'interdiction du voile, des prières de rue et du Bisphénol ».

D’après les résultats de l’enquête, l’interdiction du voile intégral et des prières dans les rues, dont le référent commun est l’islam, ont eu un écho favorable auprès des personnes sondées. Cependant leur présentation par les médias en question prête à croire qu’elles arrivent en tête des mesures plébiscitées, ce qui n’est clairement pas le cas.

Dans le classement, les restrictions concernant le port du voile dans les lieux publics et les prières de rues sont séparées par l'interdiction du bisphénol (7,1) et la prime aux salariés des entreprises ayant augmenté leurs dividendes (6,7). Pourtant, les titres de Libération et 20 Minutes, laissent facilement sous-entendre que l'interdiction du voile intégral et des prières de rue arrivent ensemble en tête des mesures les plus appréciées par des Français. Dans le commentaire qu’il fait du sondage, Denis Muzet, sociologue et président de l’institut qui a réalisé le sondage, parle de tentations de «chasse aux islamistes». Serait-ce dans cette logique que s’inscriraient Libération et 20 Minutes, deux des plus importants quotidiens français ?

Des quotidiens d’une telle envergure ne devraient-ils pas se montrer davantage soucieux de ne pas verser dans la surenchère alors que plusieurs voix se sont déjà élevées pour dénoncer la montée d’un sentiment islamophobe en France ?

21/12/2011

Source : Yabiladi

Rapprochement avec Aït Ishaq après quatre ans de réflexion sur la possibilité d’un partenariat…Suite

Une nouvelle ligne aérienne reliant Marseille et Marrakech va être lancée par la compagnie Air France. Cette nouvelle desserte sera assurée à partir du 25 mars prochain et ce, tous les mardis, jeudis et dimanches, rapporte Air-journal.fr. La ligne sera commercialisée à partir de 80 euros TTC l’aller simple.

Le lancement de cette ligne constituera une concurrence directe à la compagnie nationale Royal Air Maroc, mais aussi aux deux compagnies low-cost Jet4you et Ryanair qui assurent également la liaison entre Marrakech et Marseille. Cette démarche s’inscrit dans l'offensive d'Air France au départ des régions, visant notamment à reconquérir des parts de marché relatives au court et au moyen-courrier. « Dans un environnement très concurrentiel, la compagnie a réorganisé son réseau, grâce à une utilisation accrue de ses appareils et une amélioration de sa productivité », explique Air France dans un communiqué.

21/12/2011

Source : Yabiladi

Ici on noie les Algériens a remporté le deuxième prix de la catégorie « Poney arabe »…Suite

La circulaire du 31 mai n’en finit pas de provoquer des réactions en boucles…Suite (Finances news)

« Sin elles no se mueve el mundo » (sans elle le monde demeure paralysé) est le titre d’une étude sociologique sur la condition de la femme immigrée…Suite

Le festival Aflam est prévu du 11 au 17 janvier en Belgique et c’est le film La cinquième corde un film de Salma Bargach qui inaugure cette édition 2012…Suite

Les Marocains figurent toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles rendues publics mardi à Madrid.

Les Marocains constituent ainsi la première force de travail non communautaire en Espagne avec 206.787 travailleurs affiliés à la sécurité sociale à fin novembre dernier, précise le ministère espagnol du Travail et de l'immigration dans un communiqué.

Les travailleurs d'origine équatorienne viennent en deuxième position avec 131.468 travailleurs, suivis des ressortissant colombiens (93.777) et chinois (86.942), ajoute la même source.

Les Roumains constituent, quant à eux, le premier collectif travailleur communautaire en Espagne avec 279.186 affiliés à fin novembre 2011.

Le ministère espagnol fait savoir, en outre, que le nombre total des étrangers affiliés au régime de sécurité sociale s'est établi à 1.751.297 personnes en novembre, en baisse de 34.065 travailleurs par rapport au mois précédant.

Ce nombre a enregistré une baisse de plus de 14 pc depuis 2008, année du début de la crise en Espagne lorsque 2.151.880 de travailleurs étrangers étaient inscrits à la sécurité sociale en Espagne.

20/12/2011

Source : MAP

Une centaine de personnalités, dont le prix Nobel de Physique Albert Fert, ont lancé une pétition demandant "le retrait" de la circulaire Guéant qui empêche nombre de diplômés étrangers de rester travailler en France et qu'ils jugent "moralement méprisable, économiquement suicidaire". Les signataires s'engagent à "parrainer les diplômés étrangers en les aidant concrètement dans leurs démarches dans les préfectures" et à les "protéger" pour qu'ils puissent rester en France car, selon l'intitulé de la pétition, "la matière grise est de toutes les couleurs".

Pour eux, le "message" de la circulaire Guéant du 31 mai "est clair: étranger, ne viens pas étudier chez nous, et n’espère pas trouver un emploi au terme de tes études", selon le texte de la pétition constable sur internet à l'adresse http://matieregrisedetoutescouleurs.wordpress.com.

"L'idée véhiculée est aussi mensongère que dangereuse", estiment-ils, car "dire que l’embauche d’un étranger prend l’emploi d’un citoyen français, c’est faux! C’est un mensonge éhonté".

"Un diplômé étranger travaillant en France, c’est quelqu’un qui paye ses impôts en France, qui consomme en France, qui achète en France, qui soutient l’emploi et la consommation en France. S’il devient chef d’entreprise, c’est quelqu’un qui embauche en France", écrivent-ils.

Parmi les signataires figurent notamment l'ex-présidente d'Areva Anne Lauvergeon, les présidents d'universités Vincent Berger, Patrice Brun et Axel Kahn, le professeur au Collège de France Pierre Rosanvallon, les professeurs d'économie Philippe Aghion et Thomas Piketty, les sociologues Christian Baudelot, Stéphane Beaud, Roger Establet ou Edgar Morin, le cinéaste Romain Goupil, l'écrivain Jean-Christophe Rufin, etc.

Ils appellent "les chefs d'entreprise comme les universitaires à soutenir publiquement la demande d'abrogation" de la circulaire.

Dimanche à Paris, à l'occasion de la journée mondiale des migrants, des étudiants victimes de cette circulaire, réunis dans le Collectif du 31 mai, ont à nouveau manifesté pour en demander le retrait.

20/12/2011

Source : Libération/AFP

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