lundi 28 octobre 2024 10:01

« Pour la première fois, la Constitution consacre les droits des Marocains résidant à l'étranger. Elle a aussi instauré l'obligation de défendre les droits de cette communauté, tout en renforçant les liens culturels avec elle. Ce sont là des enjeux majeurs pour les prochaines décennies…Suite

De seulement 15,57 milliards de DH en 1974 à plus de 54 milliards en 20ID, le volume des transferts des MRE a plus que triplé en trois décennies…Suite

Les Marocains résidant à l’étranger ont connu plusieurs mutations sociales, économiques et politiques. Pour renforcer les liens de cette catégorie de marocains avec le pays d'origine, mais aussi en vue de répondre à leurs attentes, plusieurs actions ont été entreprises sous l'impulsion royale…Suite

En 2010, les transferts des MRE représentaient à peu près 9% du PIB, et près de 45% des dépôts des banques. Ce sont là des indicateurs parmi tant d'autres qui renseignent sur le poids économique des expatriés (IO % de la population marocaine)…Suite

Claude Guéant fait sa rentrée politique en mettant en avant un de ses thèmes de prédilection : l'immigration. Le ministre de l'intérieur annonce dans un entretien accordé à L'Express qu'il a donné aux préfets de nouvelles instructions concernant les conditions de naturalisation des étrangers qui souhaitent s'installer en France. Le ministre choisit également de citer "un sondage" qui indiquerait que dans plusieurs pays européens, "l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique."

Claude Guéant, qui se fixe l'objectif de réduire de 20 000, en un an, le nombre d'immigrants légaux, exige que les étrangers voulant s'installer en France aient une "maîtrise de la langue française" comparable à celle "d'un élève en fin de scolarité obligatoire". En France, l'enseignement est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans, ce qui correspond généralement à la fin du collège ou à dix années de scolarité. "Je viens de signer une circulaire destinée aux préfets pour les guider dans l'instruction des demandes", annonce-t-il, en soulignant que "les conditions de l'assimilation – c'est le mot utilisé par le Code civil – doivent être étroitement vérifiées. (...) Un étranger qui souhaite s'installer durablement en France doit épouser notre communauté de destin et donc en accepter les principes les plus élémentaires, comme l'égalité hommes-femmes et la laïcité".

La maîtrise de la langue française par les immigrés n'est pas une idée neuve. Déjà, la loi de 2003 puis de celle de 2006 sur la maîtrise des flux migratoires et le séjour des étrangers prévoient la prise en compte de la connaissance du français dans le parcours d'intégration des étrangers. Un compte rendu du conseil des ministres du 30 avril 2003 cite la connaissance de la langue française comme critère d'intégration subordonnant la délivrance d'une carte de résident. La loi, présentée par Nicolas Sarkozy ministre de l'intérieur, est renforcée trois années plus tard par l'article 5 de la loi du 3 avril 2006. Un an plus tard, M. Sarkozy remporte la présidence. Aujourd'hui et à huit mois d'une nouvelle échéance présidentielle, c'est au tour de Claude Guéant d'exhumer cette thématique.

"L'IMMIGRATION N'EST PAS PERÇUE COMME ALLANT DE SOI"

Malgré la disparition du ministère de l'immigration et de l'identité nationale voulu par Nicolas Sarkozy, après l'échec du débat sur l'identité nationale conduit par Eric Besson, Claude Guéant tente de relancer la polémique sur le rôle de l'immigration en France : "Je veux que l'identité de la France et les choix de vie des Français soient respectés, déclare le successeur de Brice Hortefeux place Beauvau. Il existe une bien-pensance générale : on ne peut plus poser certaines questions sans être accusé de racisme. Un sondage effectué dans plusieurs pays européens indique que l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique. On a le droit de dire cela sans être raciste !"

Interrogé sur l'influence du Front national, Claude Guéant reconnaît que des électeurs de la majorité présidentielle sont séduits par le parti d'extrême droite. Mais l'UMP, qui n'a aucune intention de laisser cet électorat au FN continue à miser sur les thématiques de l'immigration et de la nationalité. "A nous de nous montrer à l'écoute et de retrouver la confiance de ceux qui se tournent vers le Front national", conclut ce proche du président de la République.

L'identité nationale, une des thématiques phares de la Droite populaire, fera l'objet d'une convention de l'UMP en octobre. Elle sera par ailleurs conduite par Lionnel Luca, cofondateur du collectif.

24/8/2011, Eric Nunès,

Source : Le Monde

Le droit de vote aux élections locales espagnoles dont devraient jouir les Marocains d’Espagne n’est pas du goût des partis d’extrême droite. Dernière illustration, l’appel du PXC (Plateforme pour la Catalogne) à « l’extermination totale et définitive » des Marocains. Cette formation s’offusque de la possibilité pour les immigrés marocains de voter aux élections locales espagnoles dès 2015, en vertu du principe de la réciprocité, consacré par la nouvelle constitution marocaine.

Cet appel, publié sur une page Facebook de ce parti d’extrême droite catalan, s’en prend également, de manière plus large, aux musulmans et à leur religion. « […] Avec ce genre de racaille on ne peut pas avoir pitié [...] assassins et criminels votre fin est proche », lit-on sur le post du PXC. Des attaques qui indignent les associations de lutte contre le racisme.

24/8/2011

Source : Yabiladi

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) et les Associations "Cap Sud MRE" et "Génération France-Maroc" et les Associations affiliées ont signé, mercredi à Rabat, une convention d'engagement destinée à garantir une meilleure représentativité politique des Marocains résidant à l'étranger (MRE) et à défendre leurs intérêts.

Cette convention a été signée par le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah d'une part, et les présidents des Associations "CAP Sud MRE" et de "Génération France-Maroc", respectivement, Salem Fkire et Majid Eddaikhane.

Cet arrangement comprend plusieurs propositions visant la promotion de la situation des MRE et la défense de leurs intérêts, en ce qui concerne notamment leur représentativité dans l'Institution législative, ainsi que la révision et la mise à jour de façon systématique des listes électorales, à l'approche de chaque rendez-vous électoral auprès des circonscriptions consulaires dans les pays d'accueil.

Dans une déclaration à la MAP, M. Benabdellah a estimé que la seule solution appropriée de nature à garantir une représentativité politique des MRE consiste en leur inscription sur la liste nationale, ajoutant que le PPS propose que celle-ci comprenne 120 sièges avec une parité hommes-femmes. Ce mécanisme permettra d'assurer aux MRE une présence dans la Chambre des représentants, a-t-il ajouté.

Au niveau de la Chambre des conseillers, M. Benabdellah a souligné que le PPS propose la mise en place d'une instance dans le cadre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) d'où seront issus des représentants de cette frange dans la deuxième Chambre.

M. Benabdellah a, en outre, évoqué les mécanismes "pragmatiques appropriés" susceptibles de garantir une représentativité dans le Parlement qui sera élu après l'adoption de la nouvelle Constitution, tout en écartant la possibilité d'établir une liste relative à la représentativité parlementaire des MRE.

La liste des propositions contenues dans la convention comprend également l'intégration de MRE au sein des institutions du ministère des Affaires étrangères (ambassades, consulats), du ministère du Commerce extérieur (douanes¿) et d'autres administrations pour une plus grande implication et compréhension de leurs attentes.

La convention préconise, de même, que le CCME soit dirigé et administré par des MRE, outre la création d'un guichet unique au sein des municipalités, wilayas et agences urbaines et l'assujettissement de l'ensemble des biens des MRE au même régime fiscal que les Marocains résidant dans leur pays d'origine.

24/8/2011

Source : Aufait/MAP

Le conseiller immigration de l'Élysée, Maxime Tandonnet, également coauteur du discours de Grenoble, quitte l'Élysée. «Xavier Musca trouvait qu'il était trop marqué, confie un conseiller de Nicolas Sarkozy. Il y a une vraie volonté d'aseptiser l'Élysée avant le début de la campagne.» En avril dernier, le nouveau secrétaire général de la présidence de la République, Xavier Musca, avait demandé à Maxime Tandonnet de ne plus alimenter son blog («Maxime-Tandonnet-mon-blog-personnel»).

Spécialiste des questions d'immigration et auteur de plusieurs livres de référence sur le sujet, le conseiller élyséen avait été la cible de vives attaques sur Internet après un billet défendant le référendum et l'idée que la Constitution et les traités européens entravent l'action politique en matière d'immigration. Certains lui avaient alors reproché des similarités avec les thèses du FN, ce dont Maxime Tandonnet s'était défendu. D'autres lui avaient attribué la paternité du très controversé discours de Grenoble, alors même que Tandonnet n'était pas favorable à la partie du discours sur la déchéance de la nationalité, mesure que le chef de l'État avait proposé d'instaurer.

Pour certains proches du chef de l'État, ce départ consacre le nouveau positionnement de Nicolas Sarkozy, qui veut jouer le rôle de «président protecteur» dans les crises, plutôt que de «cliver» sur les sujets régaliens.

Entré en 2005 au cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, ce haut fonctionnaire (ENA, 1992) l'a suivi à l'Élysée. Proche de l'ancienne conseillère Emmanuelle Mignon et de l'ex-secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, il n'avait pas su trouver sa place dans la nouvelle équipe élyséenne, remaniée après le départ de celui-ci. Il devrait rejoindre prochainement le cabinet de Claude Guéant, Place Beauvau.

25/8/2011, Solenn de Royer

Source : Le Figaro

La communauté Musulmane établie en Espagne se sent complètement intégrée dans la société d'accueil, pratique un Islam tolérant et ouvert et rejette toute violence au nom de la religion, selon les résultats d'une étude officielle publiée mercredi.

L'étude sur "la communauté immigrée Musulmane 2010", réalisée pour la cinquième année consécutive pour le compte des ministères Espagnols de l'Intérieur, de la Justice et du Travail et de l'Immigration révèle que les Musulmans d'Espagne dont le nombre dépasse 1,3 millions de personnes, sont profondément attachés à leur religion et "pratiquent un Islam tolérant et ouvert".

Selon les conclusions de cette étude, publiées par le ministère Espagnol de l'Intérieur et dont copie a été adressée à MAP-Madrid, l'écrasante majorité des Musulmans d'Espagne soit 82 pc des personnes enquêtées affirment qu'aucune religion n'est supérieure à l'autre et que personne ne peut dicter à autrui comment vivre ou se comporter.

Les Musulmans résidant en Espagne considèrent également dans leur grande majorité, soit 80pc des personnes interrogées, que "les non-croyants ont la même valeur et la même dignité que les personnes croyantes".

L'enquête a également relevé le haut degré de pacifisme de la communauté Musulmane, l'immense majorité (92pc) rejettent la violence comme façon de défendre ou de diffuser les croyances religieuses et 80 pc sont partisans d'un "Etat neutre" qui n'accorde aucun traitement de faveur à aucune religion.

Concernant l'accomplissement de leur religion en Espagne, 86 pc des enquêtés affirment ne rencontrer "aucun obstacle pour pratiquer sa religion", contre seulement 10 pc qui affirment le contraire, selon les conclusions de cette enquête.

L'étude relève également le haut degré d'intégration des Musulmans en Espagne dont la majorité domine raisonnablement la langue du pays.

Quatre vingt trois (83) pc des personnes interrogées affirment être adaptées à la vie et aux coutumes de leur pays de résidence et 74 pc estiment que l'Espagne " accueille bien les immigrés ".

De même, 67 pc affirment se sentir bien en Espagne. La communauté immigrée Musulmane en Espagne est celle qui valorise positivement, en comparaison avec d'autres pays occidentaux, la société d'accueil, selon les conclusions de l'enquête, Les personnes interrogées ont affirmé qu'en Espagne il existe un degré moindre de rejet ou de méfiance à l'égard de la religion Musulmane contrairement au reste des pays de l'Europe et aux Etats Unis.

Quelque 75 pc des personnes sondées estiment qu'en Espagne " Musulmans et Chrétiens font l'effort de se comprendre et de se respecter mutuellement ", contre seulement 7 pc qui pensent le contraire.

Par ailleurs, la majorité des immigrés Musulmans ont une opinion positive de la société Espagnole, de ses institutions et de son système politique et affirment avoir une grande confiance dans les groupes et les entités sociales, relève la même enquête.

24/8/2011

Source : Aufait/MAP

Le Québec doit choisir ses immigrants selon leurs compétences mais il le fait mal. C'est le message que lancent deux intervenants alors que le gouvernement tient des consultations sur cet enjeu.

Les audiences publiques de la Commission des relations avec les citoyens ont cours à Québec dans le cadre de la planification pour la période 2012-15. La province a déjà signalé son intention d'accueillir 50 000 personnes par année. Elle cible la venue de 65 à 75% de personnes âgées de moins de 35 ans, ainsi que de 65% d'immigrants économiques.

Dans le contexte où le marché du travail affronte des pénuries, la façon de sélectionner les immigrants devient une clé importante. Une entreprise établie comme le studio de jeux vidéo Ubisoft, par exemple, se plaint de ne pas pouvoir trouver de développeurs expérimentés.

Or, de 2006 à 2008, seulement 9% des travailleurs qualifiés choisis répondaient aux exigences dans les domaines privilégiés par l'État, déplore le Vérificateur général.

Il y a donc urgence de corriger le tir, dit Florent Francoeur, PDG de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CHRA)

«D'ici 2019, 1,4 million de postes sont à combler, souligne-t-il. Normalement, 250 000 devraient être comblés par des immigrants. Si l'on accepte 50 000 personnes par année au Québec, nous avons la capacité de les absorber. C'est même un besoin pour assurer la croissance.»

Par contre, il faut être en mesure de laisser entrer les bonnes personnes, remarque M. Francoeur. «Nous pouvons dire qu'il y a 80 professions qui sont en période de rareté. Il faut cibler pour combler des postes. Si l'on va seulement chercher des détenteurs de doctorats mais que nous n'avons pas de postes pour eux, ce n'est pas productif».

Le système est défaillant, affirme Patricia Rimok, ancienne présidente du Conseil des relations interculturelles. «Il faut être capable d'évaluer les compétences et expériences des immigrants. La grille de sélection actuelle ne permet pas de le faire. Nous serions capables d'augmenter notre capacité de sélection si cet outil était mieux développé.»

Privilégier une profession ne veut pas dire faire de la discrimination, ajoute-t-elle. «Ça permettrait surtout de faire un meilleur tri en faveur des secteurs en grande pénurie de main d'oeuvre. La disponibilité des travailleurs n'est pas toujours égale d'un territoire à l'autre.»

Mme Rimok estime que l'État doit travailler étroitement avec les entreprises afin d'obtenir de bons résultats. Le secteur privé doit avoir son mot à dire le plus tôt possible dans ce processus.

«Le travail pourrait commencer avant que l'immigrant arrive au Québec, lance-t-elle. Il faut d'abord regarder les besoins du marché et s'assurer que la planification de la relève soit mise au profit des choix effectués en immigration.»

Le souci de la langue française ne doit pas être oublié, indique Florent Francoeur. «Les gens s'insurgent que l'on va chercher des gens en Afrique du Nord, mais ils sont fonctionnels en français. Si l'immigrant ne parle ni l'anglais ni le français, il se retrouver au chômage.»

24/8/2011

Source : Canoë

Jeune associatif maroco-américain de 16 ans seulement, Walid Halty ambitionne de construire une école à Guelmim pour Décembre 2012. Distingué par le « Very Best In Youth » de Nestlé, Walid est un surdoué ambitieux. Placé dans des classes avancées, il a la ferme volonté de devenir médecin, une manière selon lui, de pouvoir venir en aide à ceux qui en ont besoin. Gros plan sur cette graine de grand homme.

 « Equipping for Unequipped », ou équiper les non équipés, c’est la devise de Walid Halty, et le nom de son association. Ce Maroco-américain est en passe de devenir une icône de l’humanitaire dans son pays de résidence.

A seize ans seulement, Walid Halty, résident à Revere dans le Massachussetts, décroche le « Very Best In Youth 2011 » de Nestlé. Chaque année, Nestlé choisi parmi des milliers de candidats 23 jeunes qui « représentent ce que l'Amérique a de mieux à offrir », comme on peut le lire sur le communiqué de Nestlé. Et Walid en fait partie cette année.

Ce qui lui a valu cette distinction ? Walid Halty, du haut de ses 16ans, « a voyagé au Maroc pour passer tous les jours de ses vacances d'été à travailler avec une association qui aide les enfants handicapés », ces deux dernières années. Il a en effet œuvré pour apporter de l’équipement médical pour cette association casablancaise, « Amal pour les handicapés ». En ce moment même, Walid continue de collecter les fonds nécessaires pour construire une école à Guelmim, dans le sud du Maroc pour décembre 2012. Son association a déjà réuni 3 500 dollars sur les 10 000 nécessaires pour la construction de cette l’école.

Walid Halty est sur tous les fronts : président de plusieurs clubs dans son école, mais aussi fondateur et président de « Global Awareness », un club né par la volonté de Walid d’apporter aide et soutien à ceux qui en ont besoin dans le monde. Le club collecte des fonds pour bâtir une école dans le Belize, en Amérique centrale (au sud du Mexique).

Walid a également à son actif des milliers d’heures de bénévolat au « Massachusetts General Hospital », l’hôpital de sa ville. Car le jeune associatif veut devenir médecin.

Une autre manière d’aider les autres

C’est après un passage par l’hôpital pour avoir été atteint de la maladie de Crohn que Walid Halty s’est trouvée une vocation : devenir médecin plus tard. « C’est là que j'ai commencé à réaliser l'importance de la santé. Après une semaine à l'hôpital, j'ai vu beaucoup d'enfants pauvres qui criaient, demandant qui pouvait les aider. Je voulais vraiment changer cela, et les aider, de quelque façon que ce soit. ». Walid Halty pourrait y arriver rapidement, vu qu’il ne fait pas partie de ces soi-disant « immigrés qui plombent les résultats scolaires »: il est placé dans des classes avancées. Walid est non seulement surdoué, mais conscient de l’être et travailleur aussi : « Après ma première année, j'ai réalisé que j'avais le potentiel, alors j’ai commencé à travailler très dur ».

23/8/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

Les Marocains continuent de constituer la première communauté étrangère extracommunautaire (en dehors de l'Union Européenne) légalement établie en Espagne avec 791.118 personnes à fin juin dernier, selon des chiffres rendus publics, lundi, par le Secrétariat d'Etat Espagnol chargé de l'Immigration.

22/08/11

Source : MAP

Les Marocains sont toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des chiffres officiels rendus publics mardi.

Avec 211.148 affiliés à la sécurité sociale à fin juillet 2011, les Marocains constituent la première force de travail non communautaire en Espagne, souligne le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration dans un communiqué.

A fin juin dernier, ils étaient 218.481 Marocains à être affiliés à la sécurité sociale en Espagne. Ils sont suivis par les Equatoriens (146.016) et les Colombiens (105.349). Quant aux Roumains, ils constituent le premier collectif travailleur communautaire en Espagne avec 299.006 affiliés en juillet dernier.

Le nombre moyen des étrangers affiliés au régime de sécurité sociale à été de 1.849.761 personnes, soit une baisse de 1.142 travailleurs par rapport au mois de juin dernier.

Ce nombre a baissé de 14 pc depuis 2008, c'est à dire depuis le début de la crise en Espagne, lorsque 2.151.880 travailleurs étrangers étaient inscrits à la sécurité sociale, selon la même source.

Les communautés autonomes, qui concentrent le plus grand nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne, sont la Catalogne (22,7 pc), Madrid (21,04 pc), l'Andalousie (11,25pc) et Valence (10,67 pc).

Selon le ministère, les travailleurs étrangers représentent 10,48 pc de l'ensemble des affiliés à la sécurité sociale en Espagne et dont le nombre était de 17.637.352 personnes à fin juillet dernier.

23/8/2011

Source : MAP

L'actuelle administration américaine a déporté, en moins de trois ans, plus d'un million de migrants clandestins vers le Mexique, a indiqué mardi le gouvernement mexicain.

C'est la première fois que les autorités mexicaines révèlent l'ampleur des déportations de migrants clandestins réalisées par les Etats Unis vers le territoire mexicain.

Le ministère mexicain de l'Intérieur a mis l'accent notamment sur la baisse notable du flux migratoire vers les Etats Unis à partir du Mexique. Il répondait à un article paru le même jour dans le quotidien "El Universal", premier tirage de la presse mexicaine, qui affirmait que 1,4 million de mexicains cherchent à émigrer légalement vers les Etats Unis.

Selon la publication, ce chiffre représente 29 PC de l'ensemble des demandes de migration présentées par les ressortissants de tous les pays du monde.

Le ministère mexicain a expliqué dans un document parvenu à la MAP que la baisse des flux de migrants mexicains s'explique principalement par les difficultés de l'économie américaine à réaliser une croissance à même d'attirer la main d'oeuvre mexicaine et par un "climat hostile" à l'égard des migrants clandestins aux Etats Unis.

Cette ambiance se reflète à travers un discours politique virulent, une opinion publique peu encline à accepter les migrants et des réformes légales dans les Etats fédérés visant à resserrer l'étau sur les personnes venues d'autres horizons.

Et le ministère d'ajouter que les statistiques à sa disposition montrent que le Mexique a cessé de perdre une partie de sa population qui émigre aux Etats Unis, dont le nombre est estimé actuellement à 11,7 millions de personnes.

Les deux recensements de la population réalisés pendant la dernière décennie ont mis en évidence une baisse de 30 PC du nombre de migrants qui prennent le chemin de l'eldorado américain, a poursuivi la même source.

Le document tente aussi une autre explication à cette nouvelle donne : Les migrants illégaux seraient dissuadés à franchir clandestinement la frontière mexico-américaine par le climat d'insécurité qui y règne et les contrôles draconiens des gardes-frontières US.

23/8/2011

Source : Aufait/MAP

Plusieurs organisations, associations et personnalités actives au sein de la communauté marocaine résidant à l'étranger ont appelé à l'adoption d'une loi réglementaire garantissant la représentativité des MRE au parlement.

Dans un communiqué, parvenu mardi à la MAP, ces acteurs ont également appelé au "respect de la volonté royale, exprimée lors du discours du 20 août 2011, qui est en harmonie avec la volonté des citoyens marocains résidant à l'étranger et qui vise à assurer une mise en oeuvre effective des dispositions de la nouvelle constitution".

Ils ont également plaidé pour l'intégration des marocains du monde dans la liste nationale ou à travers la création d'une liste spéciale en donnant la possibilité aux MRE pour être électeurs et éligibles depuis leurs lieux de résidence, et faire du vote par procuration une exception et non un principe.

Ils ont, en outre, insisté sur l'obligation de respecter rigoureusement les dispositions de la nouvelle constitution qui permettent aux MRE de jouir de tous leurs droits y compris les droits politiques.

Le document a été signé par des représentants de partis politiques à l'étranger et par le Collectif des Associations Démocratiques Marocaines en Europe pour une Citoyenneté Effective Ici et Là-bas.

23/08/11

Source : MAP

Politique d'immigration, lutte contre l'insécurité, rumeurs visant Martine Aubry, rôle auprès de Nicolas Sarkozy,... Claude Guéant s'arrête sur tous les sujets dans un long entretien accordé à L'Express.

Sa voix est encore voilée, après le pontage coronarien qu'il a subi le 12 juillet, et qui lui a valu quatorze jours d'hospitalisation. Mais, à l'approche de la campagne présidentielle, le ministre de l'Intérieur a bien l'intention de se faire entendre. Immigration, communautarisme, insécurité: cherche-t-il à séduire les électeurs du FN? Egalement soupçonné par Martine Aubry d'être à l'origine de rumeurs sur son compte, Claude Guéant contre-attaque. Et évoque son rôle -hier à l'Elysée, aujourd'hui au gouvernement toujours au plus près de Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy s'était félicité d'avoir "tué le job" de ministre de l'Intérieur. Avez-vous l'impression de l'avoir ressuscité?

Je fais le maximum. C'est évidemment difficile d'être son successeur, mais, ayant travaillé avec lui ici, je sais où trouver l'inspiration!

Le jour de votre nomination, le 27 février 2011, Nicolas Sarkozy déclare à la télévision, à propos du printemps arabe: "Nous savons ce que pourraient être les conséquences de telles tragédies sur des flux migratoires devenus incontrôlables et sur le terrorisme." Quelle a été la réalité de ces flux migratoires?

Nous avons été confrontés, très vite, à une arrivée importante de Tunisiens. Ces flux n'étaient pas justifiés par des motifs politiques, puisque la révolution qui était en oeuvre amenait plus de liberté. Près de la moitié des 8000 personnes qui ont été interpellées a été reconduite hors de nos frontières. Il n'y a plus aujourd'hui d'arrivée significative.

Vous avez fixé un objectif record de 30 000 reconduites à la frontière en 2011. La politique du chiffre peut-elle s'appliquer aussi à l'immigration?

Il ne s'agit pas d'une politique du chiffre. Il s'agit simplement d'appliquer la loi de la République. Dans toute organisation, il faut se fixer des règles de fonctionnement et des objectifs. Sinon, on est complètement soumis à l'aléa.

De combien voulez-vous réduire l'immigration légale?

L'immigration légale se monte à environ 200 000 personnes chaque année. J'ai fixé l'objectif de la réduire de 20 000 en un an.

Il s'agit d'un tournant dans la politique menée par la France...

Précisément au nom d'une vision politique de ce que doit être la France. Elle ne peut se résumer à une addition de communautés. Si nous voulons privilégier une France vivant dans l'harmonie, une France fidèle aux valeurs auxquelles nous sommes tous attachés, une France qui intègre, il faut que nous ayons la capacité d'accueillir les étrangers désireux de s'installer sur notre sol. J'observe d'ailleurs que beaucoup de pays européens, de la Grande-Bretagne à l'Espagne, réfléchissent à des évolutions allant dans ce sens.

Y aurait-il, selon vous, trop d'étrangers en France?

Le gouvernement n'a jamais prôné l'immigration zéro. Je dis simplement que, pour que l'intégration soit une réussite, il faut avoir la capacité d'accueillir, c'est-à-dire de former, de donner du travail, de faire partager nos valeurs. J'insiste sur un autre point: la maîtrise de la langue française. Je veux que les connaissances exigées se situent au niveau de celles d'un élève en fin de scolarité obligatoire. Je viens de signer une circulaire destinée aux préfets pour les guider dans l'instruction des demandes de naturalisation: les conditions de l'assimilation -c'est le mot utilisé par le Code civil- doivent être étroitement vérifiées. Un étranger qui souhaite s'installer durablement en France doit épouser notre communauté de destin et donc en accepter les principes les plus élémentaires, comme l'égalité hommes-femmes et la laïcité.

Les atteintes aux personnes sont en augmentation. C'est même le principal échec de Nicolas Sarkozy. Comment comptez-vous endiguer le phénomène?

Je récuse de façon catégorique cette idée d'échec. Il ne s'agit pas de nier la réalité: les atteintes aux personnes ont augmenté de 20 % depuis 2002. Mais, sous la gauche, c'était 12% par an! La délinquance générale a baissé de 17%, ce qui fait qu'il y a eu l'an dernier 500 000 victimes de moins qu'en 2001. Le nombre d'homicides a très nettement diminué depuis 2002, tout comme les agressions sexuelles. J'observe avec satisfaction que, depuis deux mois, le nombre d'atteintes aux personnes baisse, notamment parce que nous avons réussi à mettre en place une parade efficace pour lutter contre les vols de téléphones mobiles: un portable peut être désactivé dès lors qu'une plainte est déposée par son propriétaire. Son vol ne présente plus d'intérêt.

La France réussirait-elle à faire face à des émeutes similaires à celles qu'a connues la Grande-Bretagne, alors que le nombre de policiers et de gendarmes diminue?

C'est toujours difficile de faire face à de telles situations. Mais nous avons une capacité de réaction supérieure, pour des raisons structurelles. Nous disposons de forces mobiles et notre organisation est nationale. En l'espace de quarante-huit heures, nous pourrions rassembler au moins 20 000 hommes. Quant aux effectifs, la police nationale et la gendarmerie appliquent la règle du non-remplacement de 1 fonctionnaire sur 2 partant à la retraite. Je m'y plie en essayant de valoriser les moyens dont je dispose. La priorité reste de rétablir les finances publiques de notre pays. L'actualité est là pour nous le rappeler.

Le taux d'élucidation des affaires est en nette baisse depuis l'entrée en vigueur des nouvelles dispositions sur la garde à vue. Faut-il revoir le dispositif?

Depuis deux mois, nous constatons en effet une baisse, limitée mais bien réelle, du taux d'élucidation. Une évaluation est en cours. Tous les officiers de police judiciaire se plaignent du surcroît de formalisme. Je suis à leur écoute. Les relations avec les avocats se révèlent compliquées et -pourquoi le nier?- parfois conflictuelles. Avec le garde des Sceaux, nous ferons des propositions pour améliorer un certain nombre de dispositions législatives, clarifiant notamment le rôle de l'avocat. Le renforcement légitime des droits de la défense ne doit pas conduire à une moindre protection des victimes.

Le 11 septembre 2001, s'ouvrait une ère nouvelle du terrorisme. En mai dernier, Ben Laden était tué. La France est-elle plus en sécurité?

Non. Malgré le symbole puissant que représente la mort de Ben Laden, la menace terroriste reste à un niveau élevé, aussi bien pour nos compatriotes à l'étranger qu'en France. Nous sommes plus vigilants que jamais, notamment face aux filières de formation au djihad à destination du Pakistan et de l'Afghanistan. Depuis 2001, 914 interpellations ont été réalisées dans le domaine de la lutte contre l'islam radical et 224 personnes ont été incarcérées.

Le conflit en Afghanistan attire de plus en plus de jeunes djihadistes, y compris européens. Combien de Français combattent dans les rangs des insurgés?

Quelques dizaines.

Depuis 2007, le recours à des émissaires pour dénouer des crises internationales a pu laisser penser que le gouvernement menait une diplomatie parallèle. Quels services l'homme d'affaires Ziad Takieddine a-t-il rendus à la France?

Avant la libération des infirmières bulgares détenues en Libye, il m'a fait passer des messages sur l'ambiance à Tripoli. Mais il n'a joué aucun rôle dans le dénouement de cette affaire, qui s'est réglée entre votre serviteur, Cécilia Sarkozy et le gouvernement libyen.

Le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale a disparu, mais vous multipliez les polémiques sur le sujet. S'agit-il de ramener vers l'UMP ces électeurs oscillant entre droite et extrême droite?

J'essaie de faire mon travail avec une certaine vision de mon pays. Je veux que l'identité de la France et les choix de vie des Français soient respectés. Il est important de ne pas se cacher les réalités. Il existe une bien-pensance générale: on ne peut plus poser certaines questions sans être accusé de racisme. Un sondage effectué dans plusieurs pays européens indique que l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique. On a le droit de dire cela sans être raciste! Les élites ne se soucient pas suffisamment des préoccupations de nos compatriotes au quotidien.

Nicolas Sarkozy a réussi, en 2007, à faire baisser le FN. Le voilà de nouveau fort. N'est-ce pas la preuve d'un vrai échec?

Le FN séduit des gens déçus par les partis républicains, y compris de droite. A nous de nous montrer à l'écoute et de retrouver la confiance de ceux qui se tournent vers le Front national.

Marine Le Pen fait-elle évoluer le FN?

Le FN n'a pas fondamentalement changé. Mme Le Pen a voulu se montrer comme la championne de toutes les vertus républicaines, mais on déchante assez vite lorsque l'on voit qu'elle a été obligée de faire évacuer tous les skinheads de la fête de Jeanne d'Arc ou que l'on entend les propos de Jean-Marie Le Pen sur la tuerie en Norvège. Mme Le Pen a donné l'impression de vouloir faire évoluer le FN, mais cette évolution est factice. Et la crédibilité de ses propositions est plus que contestable. Sur l'immigration, elle n'apporte aucune idée nouvelle. En économie, elle devient carrément socialiste, elle veut nationaliser des banques ou l'électricité. Et son programme conduirait la France à la ruine.

Vous aviez exprimé des doutes sur le déroulement démocratique de la primaire du PS. Etes-vous maintenant rassuré?

Contrairement à ce qu'il affirme, le PS n'avait fait part d'aucune précaution au ministère de l'Intérieur sur le déroulement de la primaire. Nous aurons, de fait, une liste d'opinions politiques: ceux qui auront souscrit à une déclaration d'adhésion aux valeurs de la gauche et les autres. Cela reste gênant au regard du droit et de nos principes. Je rappelle que les opinions politiques sont sacrées et secrètes. Les socialistes ont maintenant pris des précautions, je demande à voir. Le risque demeure, par exemple dans les petites communes, où les scrutateurs sauront qui a voté et qui n'a pas voté.

Martine Aubry met en cause des fonctionnaires de la Place Beauvau dans la propagation de rumeurs la concernant. Que lui répondez-vous?

Ce genre d'accusations est particulièrement grave. Je n'ai pas de leçon à recevoir de Mme Aubry en ce qui concerne ma déontologie et ma fidélité à nos principes républicains. On a vu surgir beaucoup de rumeurs. Regardez celle propagée par Luc Ferry sur de supposés attentats sexuels d'un ancien ministre sur des mineurs au Maroc. La condamnation a été unanime: quand on sait de manière certaine quelque chose, on le déclare à la justice, sinon on se tait. Je dirai la même chose: si Mme Aubry a des soupçons de quelque chose de sérieux, qu'elle porte plainte. Sinon, qu'elle cesse de porter des accusations qui sont, à ma connaissance, complètement infondées.

Jean-Louis Borloo s'est aussi inquiété d'une campagne présidentielle placée sous le signe des "boules puantes". Comment le rassurer?

Le combat de Nicolas Sarkozy portera sur les idées, et sur rien d'autre. Lui-même a suffisamment souffert de ce type de pratiques pour ne pas y adhérer.

Faut-il convoquer le Congrès pour adopter la règle d'or budgétaire?

La décision appartient au président. Ce dont les acteurs économiques et financiers ont besoin, c'est d'un signe immédiat. François Hollande renvoie cela à la campagne de 2012, mais la loi-cadre permettra, en son temps, de débattre des moyens. Il faut tout de suite que la France unie dise qu'elle est d'accord sur un principe. Ces acteurs sauront ainsi que, quel que soit le résultat des élections, les déficits seront combattus. Je suis confiant dans le maintien de la note française. Il n'empêche que ce serait un grand service rendu à notre pays d'obtenir cette modification de la Constitution.

Depuis votre départ de l'Elysée, certains ministres ou conseillers de Nicolas Sarkozy vous reprochent, pour protéger le président, de l'avoir trop isolé. Avez-vous été trop zélé?

L'organisation des rapports avec le président était celle qu'il me demandait. En quatre ans, j'ai bloqué deux notes -pour protéger, non pas le président, mais leur auteur !

Quelle différence voyez-vous entre le Sarkozy de 2011 et celui de 2007?

L'exercice du pouvoir l'a rendu plus grave.

24/8/2011

Source : L’Express.fr

Damian Green, le ministre britannique pour les Frontières et l'Immigration, était en visite à Calais et Coquelles, hier. Arrivé en début de matinée à la gare TGV de Calais-Fréthun, Damian Green a été accueilli par le sous-préfet de Calais Alain Gérard. Les deux hommes ont ensuite été escortés par des gendarmes jusqu'au port de Calais, où le ministre d'État a rendu visite aux salariés britanniques travaillant sur le port. Il s'agissait pour lui d'observer les agents dans l'exercice de leur fonction aux différents points de contrôle avant l'embarquement, dans une période d'activité très chargée avec les retours de vacances. Les contrôles frontaliers sont en effet conjointement réalisés par la police aux frontières, les douanes et l'United Kingdom Border Agency. Après trente minutes passées au terminal car ferry, le ministre britannique a pris le chemin de Coquelles, où il devait faire une halte dans les locaux de la police aux frontières. Il devait ensuite se rendre sur le site d'Eurotunnel pour une nouvelle visite éclair.

L'année dernière, en juillet 2010, Damian Green avait rencontré à Paris l'ancien ministre de l'Immigration Éric Besson. Les deux ministres avaient alors dressé un bilan des actions engagées pour renforcer la frontière commune à la suite du sommet franco-britannique d'Evian du 6 juillet 2009. Il s'agissait alors de faire le point sur le démantèlement de la « jungle » et des campements illicites le long du littoral de la Manche et de la Mer du Nord. Le centre conjoint de renseignements dédié à la lutte contre les filières d'immigration irrégulière figurait également à l'ordre du jour de cette rencontre en 2010. •

 24.08.2011

Source : La Voix du Nord

Albinfo.ch a adressé trois questions aux Présidents des principales formations politiques suisses sur la publication d’affiches publicitaires de l’UDC intitulée « Des Kosovars poignardent un Suisse! Stopper l’immigration massive », parues dans la presse dominicale.

Sur fond de climat politique électoral fédéral, notre démarche consistait à faire connaître à nos lecteurs le point de vue des formations politiques sur l’annonce en question, mais aussi sur le récent sondage réalisé par « SonntagsBlick » au sujet des étrangers en Suisse.

Nos questions :

- Comment jugez-vous ce lien établi dans cette annonce payante de l’UDC entre les derniers évènements violents commis la semaine dernière par des individus de citoyenneté kosovare à Pfäffikon et à Interlaken et l’initiative de l’UDC « Stopper l’immigration massive » ?

- N’y a-t’il pas dans l’annonce en question un amalgame direct entre la nationalité des auteurs de ces actes violents, alors que les faits en question ont été dénoncés avec force par les associations albanaises de Suisse, par les médias albanophones, par les instances religieuses kosovares, mais aussi les institutions kosovares au Kosovo et celles présentes en Suisse ?

- Que pensez-vous du sondage réalisé pour le «SonntagsBlick» qui dit notamment que 80% des personnes interrogées pensent que l’économie suisse ne serait pas si saine sans étrangers ?

La première réponse nous est parvenue du Parti Socialiste Suisse (PSS), par l’intermédiaire du porte-parole adjoint et secrétaire central romand, M. Jean-Yves Gentil.

S’agissant des réactions des autres formations politiques suisses sollicitées, à savoir, le Parti Libéral-Radical, le Parti Démocratique-Chrétien, le Parti des Verts, l’Union Démocratique du Centre et le Parti Bourgeois Démocratique, nous les publierons au fur et à mesure de leur réception.

Le PS exprime un sentiment d’indignation et met en garde contre le risque de surréaction

« S'agissant de vos questions, nous considérons particulièrement déplorable la récupération opportuniste, par l'UDC, de tragiques faits divers pour nourrir sa nauséabonde propagande en faveur de son initiative contre l'immigration. C'est toutefois loin d'être une première puisque cette formation a déjà employé le même procédé douteux à de multiples reprises. En soutien, par exemple, à une autre de ses initiatives visant plus précisément les délinquant-e-s d'origine étrangère, la provocation xénophobe faisant - quoi qu'il en soit et plus généralement - partie intégrante du fonds de commerce de l'UDC.

Reste que l'existence de précédents ne saurait constituer un quelconque brevet d'autorisation à continuer à creuser dans la même veine, condamnable sur le fond comme sur la forme. D'ailleurs et au delà, justement, de la condamnation sans équivoque du racisme latent de cette annonce, il convient également - dans un contexte purement économique - de rappeler que les étrangers sont des contributeurs nets pour toutes les assurances sociales en Suisse. Mieux, l'afflux de cotisants supplémentaires ces 5 dernières années n'a pas que dopé la croissance et amorti la récession: il a donné un puissant coup de fouet aux finances de l'AVS. Le retour à des contingents de travailleuses et travailleurs étrangers serait ainsi - outre son caractère arbitraire et discriminatoire - tout simplement nuisible à notre pays. Pire encore, il remettrait en cause l'ensemble des bilatérales.

Ceci posé, il ne faut pas pour autant perdre de vue que tout ce qui alimente la polémique autour de telles annonces est exactement le but recherché par l'UDC. Toute discussion supplémentaire revient - aux yeux de ses promoteurs - à en renforcer l'impact, s'apparentant dès lors à un regain de publicité gratuite pour les thèses qu'ils défendent. Un surcroît de prudence s'impose donc dans le calibrage de réactions qui pourraient - in fine - avoir un effet totalement inverse à celui recherché par des personnes ou associations légitimement indignées.

23/08/2011, Bashkim Iseni

Source : Albainfo.ch

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant souhaite que les étrangers voulant s'installer en France aient une "maîtrise de la langue française" comparable à celle "d'un élève en fin de scolarité obligatoire", a-t-il dit dans un entretien à l'Express à paraître mercredi.

"Je veux que les connaissances exigées se situent au niveau de celles d'un élève en fin de scolarité obligatoire", soit un niveau de fin de collège, affirme-t-il dans l'hebdomadaire.

La scolarité en France est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans.

Concernant les naturalisations, "je viens de signer une circulaire destinée aux préfets pour les guider dans l'instruction des demandes", annonce-t-il, en soulignant que "les conditions de l'assimilation -- c'est le mot utilisé par le Code Civil - doivent être étroitement vérifiées".

"Un étranger qui souhaite s'installer durablement en France doit épouser notre communauté de destin et donc en accepter les principes les plus élémentaires, comme l'égalité hommes-femmes et la laïcité", poursuit-il.

Evoquant le taux d'élucidation des affaires, le ministre admet que le pourcentage a reculé depuis l'entrée en vigueur le 1er juin de la loi renforçant la présence de l'avocat en garde à vue.

"Depuis deux mois nous constatons en effet une baisse limitée mais bien réelle du taux d'élucidation. Une évaluation est en cours", dit-il. "Tous les officiers de police judiciaire se plaignent du surcroît de formalisme", ajoute M Guéant.

"Avec le garde des Sceaux, nous ferons des propositions pour améliorer un certain nombre de disposition législatives, clarifiant notamment le rôle de l'avocat", dit-il encore.

La garde à vue nouvelle formule permet à l'avocat, en plus de l'entretien d'une demi-heure, d'assister à tous les interrogatoires (auditions et confrontations) menés par les enquêteurs, les déclarations hors de cette présence ne pouvant être utilisées en justice. Une réforme critiquée par les syndicats de police.

23/8/2011

Source : AFP

Le gouvernement québécois se rétracte. Il décide d’abandonner sa nouvelle politique d’immigration basée sur le quota…Suite 

Google+ Google+