lundi 21 octobre 2024 04:25

Grâce à un arrêt rendu par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) le 28 avril, il n'est désormais plus possible pour la France d'emprisonner un étranger pour le seul motif qu'il s'est maintenu en situation irrégulière sur le territoire. La France campe sur ses positions.

Dans le monde associatif, la nouvelle est accueillie comme une petite révolution. A la Cimade, Alexandre Le Clev, responsable national des actions de l'organisation, explique :

« C'est une décision très importante : en considérant qu'une personne illégale ne peut être poursuivie pénalement pour cette seule raison, la CJUE établit clairement que ce n'est pas parce qu'on est sans-papiers qu'on est forcément délinquant. »

L'Italie rappelée à l'ordre, la France aussi concernée

Le premier pays visé par cet arrêt n'est pas la France mais l'Italie. Hassan el-Dridi, un ressortissant algérien arrivé illégalement dans la péninsule et passible de prison, a saisi la cour d'appel, laquelle a ensuite sollicité la CJUE.

L'Italie n'est cependant pas le seul pays à être dans la ligne de mire de la cour. En France, l'article L621-1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile rend aussi possible l'incarcération d'un individu au seul titre de l'irrégularité de sa présence dans le pays.

Le L624-1, encore plus sévère, punit de trois ans de prison ceux qui se sont maintenus sur le territoire français après avoir reçu une injonction de quitter le pays. Selon Alexandre Leclev, ils seraient en France entre 3 000 et 4 000 derrière les barreaux pour cette raison.

C'est d'abord ce dernier article qui est remis en cause par la CJUE. La cour a cependant précisé que sa décision s'aplique à tous les Etats membres, et non seulement à l'Italie.

Le cas français, vraiment « suffisamment différent » ?

La France n'aura d'autre choix que de modifier son code pénal. Pourtant, le ministère de l'Intérieur et de l'Immigration n'est pour le moment pas décidé. Selon lui, le dispositif existant en droit français est « suffisamment différent ».

Jointe par téléphone, une employée du ministère déclare :

« En Italie, tout étranger en situation irrégulière est passible d'une peine d'emprisonnement, ce qui n'est pas le cas en France. Il peut y avoir incarcération seulement quand la personne doit quitter le territoire français mais s'y maintient. »

Le ministère a dû oublier de relire le code pénal puisque que l'article L621-1 prévoit bien un an de prison pour toute personne sans-papiers présente en France.

En ce qui concerne l'article français qui condamne, au même titre que l'Italie, une personne qui reste sur le territoire alors qu'elle a déjà été enjointe à le quitter, la réponse du ministère est tout aussi surprenante :

« La soustraction à une mesure d'éloignement constitue un comportement délibéré de fuite, de rébellion. »

C'est cette rébellion qui serait punie, selon le ministère.

Le projet de loi Besson, une chance de faire bouger les choses ?

L'examen du projet de loi Besson sur l'immigration, qui débute vendredi en commission mixte paritaire (CMP), pourrait cependant changer la donne. L'emprisonnement des étrangers illégaux ayant déjà eu une injonction de quitter la France est en effet réaffirmé dans le projet de loi. Joint par Rue89, François-Noël Buffet, rapporteur du texte au Sénat, souligne :

« Une analyse juridique doit être effectuée mais à mon avis, il est possible que cet article soit retiré du projet de loi. L'arrêt de la CJUE aura incontestablement des conséquences.

La CMP a en tout cas la possibilité de retirer l'article, il faut à présent en discuter pour savoir si cela doit être fait. »

Prisonniers libérés, étrangers privés de centres de rétention ?

Dès à présent, l'arrêt doit être appliqué. La CJUE demande aux juridictions de s'abstenir de prononcer des peines d'emprisonnement pour les étrangers illégaux pour ce motif.

Comme le qualifie Patrick Henriot, cet arrêt est un vrai « boulet de canon ». Selon le secrétaire national du Syndicat de la magistrature, la CJUE a déclaré que son arrêt était rétroactif :

« Au même titre qu'Hassan el-Dridi, dont la cour a exigé la libération, les personnes emprisonnées pour ce motif devraient être remises en liberté. »

Un autre problème de taille risque de se poser. La cour exige que les Etats ne placent les illégaux en centre de rétention qu'en cas extrême. Mais pour placer un individu en ce lieu, il faut avant tout le mettre en garde à vue.

Or, cela est possible seulement pour un motif qui est passible d'une peine d'emprisonnement – ce que la CJUE vient d'interdire.

La « directive retour » rappelle le droit des étrangers

Il se trouve que pour rendre cet arrêt, la cour se base sur le texte de la « directive retour », adoptée par le Parlement européen en 2008 et très décriée à l'époque. Dans sa lettre, la CJUE précise en effet que l'emprisonnement « risque de compromettre […] l'objectif poursuivi par la directive […] : l'instauration d'une politique efficace d'éloignement et de rapatriement des ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier. »

Opposé depuis longtemps à la pénalisation de l'irrégularité des étrangers, Patrick Henriot remarque :

« C'est en effet la position volontariste et ferme de l'UE en matière d'éloignement des étrangers illégaux qui fait obstacle à la détention des étrangers en situation irrégulière pour ce motif ! »

Nuancé, le magistrat rappelle tout de même que l'arrêt met aussi en lumière les aspects protecteurs de la directive :

« Elle rappelle que les mesures prises envers les étrangers sans-papiers doivent être graduelles et leurs droits fondamentaux respectés. »

5/5/2011, Marie Kostrz 

Source : Rue89 

 

 Tout est parti d'une "envie un peu folle et généreuse", comme le résume Marie Rennes. "Un petit groupe de femmes a voulu essayer de changer le regard que l'on pouvait porter sur l'immigration, en démontrant que celle-ci a enrichi notre patrimoine culturel commun", poursuit la présidente de la Maison des Potes de Narbonne. L'idée a donné naissance au "Mois des richesses de l'immigration et de la diversité", dont la 7e édition débute aujourd'hui et se poursuivra jusqu'au 29 mai.

"Le rendez-vous est monté en puissance au fil des ans", précise la responsable. Un rapide coup d'oeil au programme de ce cru 2011 suffit pour s'en convaincre. Expos, visites, conférences, cinéma, spectacles, concerts, soirées (lire ci-contre)… Autant d'initiatives pour découvrir l'autre, et cultiver le vivre ensemble. "C'est un principe que nous défendons avec force", insiste Marie Rennes. "Le vivre ensemble ne se décrète pas : il se construit au quotidien, au fil des rencontres, des échanges et des actions en commun". En la matière, deux temps forts sont à mettre en exergue. Le premier est une conférence programmée le 27 mai à la Maison des Services : "Comment vivre ensemble avec nos différences dans une République laïque et démocratique ?" Le rendez-vous sera animé par Rachid Benzine, chargé de cours au Master "religions et société" de l'IEP d'Aix.

Mais d'abord et surtout, les Narbonnais sont invités à participer à la Fête de la Diversité qui se déroulera dimanche 22 mai sur la place de l'Hôtel-de-Ville. "Il s'agit ici encore de favoriser la rencontre de personnes d'origines culturelles et sociales différentes", indique Yann Rudent, le directeur de la Maison des Potes. "Nous voulons mettre en place un moment privilégié, ouvert à toutes les différences". Après six éditions au succès grandissant, peut-on dire aujourd'hui que ce "Mois" pas comme les autres commence à porter ses fruits ? "C'est difficile à quantifier", tempère Marie Rennes. « On ne va pas dire que l'on vit mieux dans les quartiers depuis que ce rendez-vous existe ! La paupérisation et les gens en difficulté sont toujours là ! En revanche, cette manifestation prouve que l'envie de s'ouvrir à l'autre est bien réelle. C'est sur ce créneau que l'on gagne et qu'on progresse !" Yann Rudent confirme : "L'autre objectif de l'événement, c'est de fédérer les diverses associations narbonnaises sensibles à la diversité, et de montrer que plein de monde se mobilise sur ce thème". A ce jour, les partenaires de la Maison des Potes ont toujours rempilé. C'est forcément bon signe.

9 mai 2011 , Lionel Ormières

Source : L’Indépendant

 

L’Europe est-elle condamnée à ouvrir ses portes aux flux migratoires en provenance de la rive sud de la Méditerranée à long terme ? La réalité économique et les défis futurs qui guettent l’Union européenne sont loin de démentir cette tendance. Le consensus sur la gestion des flux migratoires est plus qu’une nécessité pour les deux parties afin de sauvegarder la pérennité des domaines où la coopération est sur le point de se renforcer, comme les volets économique et commercial.

Mis en place en 2010 par la Commission européenne pour se pencher sur les perspectives géopolitiques euro-méditerranéennes à l’horizon 2030, un groupe d’experts, spécialisés dans divers domaines, (économie, politique), vient de mettre au point un rapport détaillé qui fait ressortir de nombreux éléments qui concourent à un rapprochement inévitable entre le nord et le sud de la Méditerranée.    
Au volet relatif à l’évolution démographique dans la région, le rapport souligne : «La population des pays actuellement membres de l’Union européenne restera en 2030 pratiquement à son niveau actuel (500 millions d’habitants). Cependant, du fait de son vieillissement, elle perdra 20 millions d’actifs dans les tranches d’âge de 15 à 65 ans, ce qui posera des problèmes aigus notamment pour le financement des systèmes sociaux.

Celle des pays du sud et de l’est de la Méditerranée, particulièrement jeune aujourd’hui, passera dans le même temps de près de 300 millions à 370 millions. La tranche d’âge de 15 à 65 ans croîtra d’environ 55 millions».

Pour compenser le déficit en main-d’œuvre qu’induira le ralentissement de la croissance démographique au niveau local, les pays européens devront s’ouvrir à l’émigration, déduit ce groupe d’experts qui suggère, au chapitre des propositions qui ont été formulées pour la transition, la mise en place d’«une politique d’immigration visant à un meilleur accueil et à une meilleure intégration des immigrés – tout en reconnaissant les préoccupations légitimes des pays hôtes.

Cela serait de nature à réduire l’impact des pratiques politiques essentiellement électoralistes et démagogiques». Les flux migratoires sont appelés en tout cas à s’accentuer vers le Nord à la faveur de la croissance démographique dans les pays du sud méditerranéens où, estiment ces experts, «le développement économique des pays du sud et de l’est de la Méditerranée ne suffira pas à créer des emplois dans la même proportion – alors même que le taux de participation au marché du travail y est déjà faible et que le besoin d’emploi devrait être accentué par un désir accru de participation des femmes».

Pour une meilleure régulation de transfert de la main-d’œuvre des pays du Sud vers le Nord, le même document suggère une sorte de solution pratique en soulignant qu’ «il y a là un facteur de complémentarité entre le besoin européen de travailleurs actifs et le besoin d’emploi du sud et de l’est de la Méditerranée, pour peu qu’on renonce à la peur de l’immigration et que des efforts soient mis en oeuvre pour résoudre les problèmes objectifs qu’elle peut poser».

Le consensus sur la gestion des flux migratoires est plus qu’une nécessité pour les deux parties afin de sauvegarder la pérennité des domaines où la coopération est sur le point de se renforcer, comme les volets économique et commercial où, souligne le rapport sur l’Euromed 2030, «les intérêts mutuels sont à l’évidence forts : l’Union européenne est, de loin, le premier partenaire commercial de nombreux pays méditerranéens et le restera malgré la montée en puissance d’autres acteurs du commerce mondial.

Appuyer la transition démocratique

L’un des objectifs majeurs du Processus de Barcelone était de constituer une zone euro-méditerranéenne de libre-échange et de développer les échanges commerciaux – les résultats observés actuellement sont modestes, mais le potentiel est bien réel». Les vulnérabilités auxquelles sont confrontées les économies des deux rives, elles aussi, nécessitent le rapprochement entre le Nord et le Sud.Pour relever le défi énergétique, le document requiert la nécessité de «renforcer les réseaux d’approvisionnement à travers la Méditerranée, pétrole, gaz et électricité par des réseaux interconnectés, d’améliorer l’usage efficace de l’énergie, (jusqu’à présent cela n’a pas constitué une priorité sur les rives méridionale et orientale, où des politiques d’énergie subventionnée ont des effets pervers à la fois sur le développement économique et sur le plan social, les subventions profitant en réalité davantage aux plus riches qu’aux plus pauvres) et d’exploiter le potentiel considérable d’énergies renouvelables, notamment solaire, des pays de la région ».

Dans le domaine politique, les experts qui ont élaboré le rapport Euromed 2030, suggèrent à la Commission européenne plus d’implication dans la promotion de la démocratie dans les pays du sud. Il y est noté, à cet effet : «Du côté du Sud et Est, où certains régimes autoritaires en place peuvent constituer en eux-mêmes un frein, il faut soutenir l’évolution profonde des sociétés orientées vers l’ouverture. L’Union européenne ne peut pas et ne doit pas chercher à pousser elle-même hors du pouvoir ceux qui le détiennent, mais elle peut accompagner les mouvements sociétaux endogènes qui le permettront un jour».

En conséquence, Bruxelles tiendra-t-elle compte de cette recommandation en s’impliquant davantage dans les mutations profondes que traverse actuellement la rive sud avec les mouvements révolutionnaires qui ont tendance à n’épargner aucun régime despotique ?        

9/5/2011, Mohamed Naili

Source : El Watane

Ce lundi, l’assemblée nationale discutera d’un texte sur l’immigration - un de plus. Il s’agit cette fois de réduire le nombre d’étrangers venant se faire soigner en France, et de rendre plus efficaces les procédures d’expulsion des illégaux.

Depuis des mois, le débat politique français est dominé par les questions de l’immigration, de l’identité nationale et de l’islam. Les Français «ne se sentent plus chez eux», a expliqué le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, qui veut limiter l’immigration légale par un système de quotas ne disant pas son nom.

L’Europe est au diapason. Jeudi, les ministres de l’Intérieur se réunissent à Bruxelles pour discuter du sort à réserver aux Tunisiens débarquant en Italie depuis la Révolution de Jasmin. La tendance est à une redécouverte des frontières intérieures à l’Union, à rebours de l’ouverture imposée par le traité de Schengen.

C’est la conséquence d’une poussée de populisme en Europe, qui se traduit d’ailleurs dans les urnes, expliquent les politologues: le Front national aux dernières cantonales en France, les Vrais Finlandais qui entrent dans le gouvernement de leur pays, sans parler de la Belgique, du Danemark, etc.

Et pas qu’en Europe, rectifie Nicolas Sarkozy, citant dans un entretien récent à «L’Express» les «Tea parties» aux Etats-Unis et Chavez au Venezuela: «La mondialisation a renforcé le besoin d’enracinement», commente le Président.

C’est dans ce contexte très lourd qu’intervient l’affaire des quotas du football. Et comment pouvait-il en être autrement, dans le sport qui est à la fois le plus mondialisé et le plus identitaire ?

8/5/2011, Francis Brochet

Source : Le Progrès

Le dernier plat concocté par Fatema Hal est plus littéraire que culinaire. L'ambassadrice de l'art culinaire marocain en France vient d'éditer «Fille des frontières» chez Philippe Rey…Suite

 

Les Etats devront débattre d'un projet qui met à mal un pilier de la construction européenne…Suite

Les demandes d'asile présentées par des immigrés en provenance d'Afrique du Nord ont enregistré une hausse de 40 pc au cours des mois de janvier et février derniers par rapport à la même période de l'année dernière, rapporte jeudi The Telegraph.

Cette augmentation est principalement due aux mouvements populaires enclenchés dans la région arabe.

Les responsables britanniques craignent que cette hausse ne reflète que la partie visible de l'iceberg, les personnes fuyant les troubles principalement en Libye n'ayant pu encore arriver au Royaume-Uni.

La publication rappelle à ce titre que des centaines de Tunisiens et de Libyens campaient le mois dernier à proximité du terminal Eurostar à Paris, dans le but gagner la Grande-Bretagne. Des dizaines de milliers de migrants Maghrébins avaient fui vers l'Europe, principalement l'Italie, relève le journal.

La ministre britannique de l'Intérieur, Theresa May, a auparavant prévenu ses homologues européens que le Royaume-Uni n'est pas disposé à accueillir une partie des migrants arrivés dans les pays de l'UE.

L'Italie avait provoqué la colère de ses voisins par la remise d'autorisations provisoires de séjour à plus de 25.000 Tunisiens, leur conférant ainsi le droit de voyager à travers tous les pays de l'Union européenne après que d'autres pays de l'UE aient refusé de les accueillir.

Contrairement aux dispositions de l'accord Shengen autorisant la libre circulation à travers les pays de l'UE, la Commission européenne a proposé mercredi un rétablissement temporaire des contrôles aux frontières nationales dans l'espace Shengen, en cas de défaillance d'un Etat dont les confins sont les frontières extérieures de l'Union européenne (UE) ainsi que lorsqu'une partie de la frontière extérieure de l'UE est soumise à une pression migratoire "forte" et "inattendue".

5/5/2011

MAP

Une antenne consulaire relevant du Consulat général du Maroc à Barcelone sera ouverte prochainement à Gérone, en Catalogne (nord-est de l'Espagne), apprend-on jeudi de source consulaire marocaine à Barcelone.

Cette initiative procède de la volonté du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération de rapprocher les services consulaires de la communauté marocaine établie dans cette province catalane (100 km au nord de Barcelone), a déclaré à la MAP le consul général du Royaume à Barcelone, Ghoulam Maichan.

Selon M. Maichan, toutes les dispositions nécessaires seront prises pour l'ouverture de cette antenne dans les plus brefs délais possibles. Les membres de la communauté marocaine établis à Gérone, dont le nombre s'élève à près de 60.000 personnes, sont obligés de se déplacer jusqu'à Barcelone pour effectuer les démarches administratives auprès du Consulat du Royaume.

M. Maichan a précisé à cet égard qu'il a eu récemment une rencontre à Gérone avec les représentants d'une quarantaine d'associations marocaines au cours de laquelle ils ont été informés de cette décision et des modalités de sa mise en oeuvre.

Les représentants de ces ONG ont accueilli avec satisfaction l'annonce de l'ouverture de cette antenne consulaire qui permettra aux membres de la communauté marocaine d'éviter les désagréments du déplacement jusqu'à Barcelone, selon le responsable consulaire marocain.

Cette antenne consulaire s'ajoutera à celle de Palma de Majorque, chef-lieu de la communauté autonome des Baléares. Elle sera opérationnelle "très prochainement", avait déclaré le consul général du Maroc.

5/5/2011

MAP

Jacqueline Costa-Lascoux animera une conférence, le mercredi 11 mai de 16h30 à 17h30 à salle de conférence de l'IFE ENS-Lyon, intitulée « Parcours de migration et processus d'intégration des enfants de migrants : le rôle de l'école »...Suite

Plusieurs films de cinéastes maghrébins sont programmés dans le cadre de la 27e édition du Festival international de cinéma Vues d'Afrique (FICVA) à Montréal (29 avril au 8 mai).

Sur les 120 films qui seront diffusés, dont une quinzaine de films maghrébins, la grande majorité portera sur des fictions (longs et courts métrages) et films-chocs dans la section documentaire.

Les festivaliers pourront ainsi voir des oeuvres de cinéastes marocains comme "Courte vie", de Adil El Fadili, "Les tortues ne meurent pas de vieillesse" réalisé par Hind Benchekroun et Sami Mermer, "Les Barons" de Nabil Ben Yadir, et la "Marche des crabes" de Hafid Aboulahyane.

D'autres films maghrébins sont aussi à l'affiche dont "Les Palmiers blessés", "Un Ange passe", "Vers le Nord", "Linge sale", "Obsession" (Tunisie), "Le Voyage à Alger", "Garagouz", "Z'har", "Le chant des invisibles", "Little Sénégal" (Algérie).

Les cinéphiles ont été invités, mercredi soir, pour voir le film de Nabil Ben Yadir "Les Barons", en présence de plusieurs personnalités africaines et maghrébines, dont la Consule générale du Maroc à Montréal, Souriya Otmani, ainsi que des membres de l'équipe du film.

"Les Barons", sorti en Belgique en novembre 2009, raconte l'histoire de quatre amis qui trainent leur ennui à travers les rues de Molenbeek, quartier populaire de l'ouest de Bruxelles. Leur quotidien est fait de chômage et de petites combines, sous l'Âœil désabusé de leurs ainés terminant une vie de travail, ou de la belle Malika, journaliste vedette de la télévision, issue du quartier. A défaut d'une identité forte, ils créent la leur : ils sont les Barons, revendiquant leur oisiveté et prenant le bon côté de la vie. Mais cette identité s'oppose aux aspirations professionnelles ou affectives des uns et des autres, voire des réalités de la vie.

Vues d'Afrique 2011 c'est également des activités, de la musique, des arts visuels et un programme jeunesse. De plus, les festivaliers pourront voir, hors compétition, deux courts métrages d'animation réalisés par des enfants du Burkina Faso dans le cadre du projet Mopaya de Radio Canada International : Fatimata au Canada et Lorita, une fille pas comme les autres.

A l'issue du Festival, Radio-Canada remettra des prix pour le meilleur long métrage dans les catégories fiction et documentaire, le meilleur court métrage dans les catégories fiction et documentaire et le prix du public Espace monde/MusicAfrica dans la catégorie films musicaux.

Le Festival international de cinéma Vues d'Afrique est le plus grand rendez-vous, hors d'Afrique, du cinéma africain et créole. Présent depuis 27 ans, il propose plus de 120 films internationaux à Montréal, à Québec et à Ottawa.

5/4/2011

MAP

18 226 citoyens marocains résidents en Libye, Egypte, Tunisie, Côte d’Ivoire, Bahreïn et Japon, ont dû regagner le Maroc, à cause de la situation difficile dans ces pays. 14 926 d’entre eux, auraient été rapatriés avec l’aide du gouvernement marocain, selon le ministère en charge de la Communauté marocaine à l’étranger (MCCME), contacté par nos soins. 200 ressortissants d'autres pays auraient également pu bénéficier de ce soutien.

D'après les statistiques du ministère, c’est de la Libye qu’a afflué le plus grand nombre de ces citoyens marocains. Dans le climat actuel d’agitation qui règne depuis de nombreuses semaines, 11 975 MRE de Libye ont été évacués par le MCCME, nous a-t-on confié.

Pour ce qui est des autres pays, 1230 ressortissants marocains ont été évacués d’Egypte, 937 de Côte d’Ivoire, 600 de Tunisie, 165 du Japon, et 19 du Bahreïn. En tout, le ministère aurait donc contribué à évacuer 14 926 MRE de ces pays en crise, une opération estimée à 126 millions de dirhams, selon la MAP. Rappelons par ailleurs que 3300 citoyens marocains de ces pays en crise ont pu regagner le Royaume par leurs propres moyens.

Le gouvernement marocain aurait également pris en charge l’évacuation de 200 ressortissants du Sénégal, du Mali, de la Gambie, de la Mauritanie, d'Egypte, de Tunisie, du Soudan et d'Algérie, rapporte la MAP.

Auditionné ce mercredi à la Chambre des représentants, sur les mesures prises par le gouvernement pour accompagner la réinsertion des MRE obligés de quitter leurs pays d’accueil, Mohamed Ameur, ministre en charge de la Communauté marocaine à l’étranger, a annoncé qu’une cellule spéciale avait été mise en place au sein même du ministère.

Le MCCME prévoirait également des aides pour des logements sociaux pour ces personnes, ainsi que des places au sein d’établissements publiques pour leurs enfants. Une réunion est prévue le lundi 9 mai prochain sous la présidence du Premier ministre, afin d’étudier les différents dossiers reçus, précise la MAP.

5/4/2011

Yabiladi

Le Centre Euro-méditerranéen de Migration et Développement (EMCMO) tiendra, dans le cadre du Réseau Marocain transnational Migration & Développement (RMTMD), une rencontre intitulée « Les réformes constitutionnelles et les marocains du monde » le 21 Mai 2011 à Amsterdam, Pays-Bas.

Cette rencontre, à laquelle sont invités les cadres les acteurs marocains du monde et les associations issues de la migration marocaine, ainsi que les partis politiques et syndicats marocains sans oublier les chercheurs et les experts marocains, permettra de débattre les conditions de la révision de la constitution, son processus et les possibles répercussions de ces réformes constitutionnelles sur la condition du migrant et le rôle de celui-ci dans ces réformes. Cet évènement est organisé pour que  l’ensemble des personnes et organisations participantes puissent s’accorder autour de suggestions et recommandations à soumettre à la Commission Consultative de la Révision de la Constitution.

Cette rencontre fait partie des nombreuses initiatives dynamiques en Europe et ailleurs.

Cet événement incontournable a été initié par le franco marocain Fouad Ezbiri, quadruple champion de France, champion d'Europe et du Monde de kick boxing, champion du monde de freefight qui présente ce samedi 7 mai le le grand show sportif de la région : FIGHT ZONE 5. Le FightZone est un concept unique en Europe, inspiré des show à l'américaine, qui propose aux lyonnais des combats explosifs de boxe thaï lors d'un véritable festival son et lumière: feux d'artifices, explosions...

Après le franc succès de ses quatre éditions précédentes, 3000 personnes étaient venues « vivre» ce méga show sportif, le FightZone s'impose peu à peu comme un évènement incontournable à Lyon.

Pour cette 5ème édition, les organisateurs proposent un plateau riche avec les meilleurs combattants de la discipline qui  participeront à ce Gala de boxe Thaïlandaise et K-One. La team EZBIRI comprendra le maroco-néerlandais Ait said Abderahmane qui sera opposé à Kamel MEZATNI et le franco marocain Hicham Chaaibi. La ceinture d'Europe WKN en K1 sera également mise en jeu entre un autre franco marocain Abdellah EZBIRI et Vatore ZAPPULLA en règle du K1.

L'aventure de la Team EZBIRI commence en 2000 dans les hauteurs de St-Rambert (Lyon 9ème) sous le nom de Kickboxing 69 avec une trentaine d'adhérents. Très rapidement le nombre augmentera jusqu'à ne plus pouvoir accueillir de nouveaux élèves. Fouad EZBIRI décide alors de créer un autre club sportif du nom de Fighters'69, situé dans le 8ème de Lyon.

Le club avait démarré la saison avec 50 adhérents en 2004 et passe à environ 200 adhérents en 2010. On vient alors des 4 coins de Lyon pour suivre les cours. Devenu l'un des meilleurs clubs français, il forme chaque années des champions de France dans diverse disciplines de boxe pieds poings comme le kickboxing, le K-1 ou la boxe thaïlandaise.

FIGHT ZONE 5

Samedi 07 mai 2011 Dès 18h

Salle Raphaël De Barros  253 COURS EMILE ZOLA  69100 VILLEURBANNE

4/5/2011

Synergies

L'association Keepsmiling organise un «concert des solidarités» au profit des enfants de la rue de Marrakech, vendredi 6 mai à Paris…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger lance un programme de consultations auprès des Marocains résidant à l'étranger. Objectif : les faire participer aux réformes entamées dans leur pays d'origine…Suite

A l'avenir, le Parti social démocrate allemand devrait avoir au moins 15 % d'immigrés dans ses instances dirigeantes…Suite

La communauté marocaine installée à l'étranger cherche à avoir sa place dans la prochaine constitution…Suite

EN MOYENNE, les policiers ont verbalisé chaque jour une ou deux femmes portant le niqab depuis l'entrée en vigueur de la loi prohibant le port du voile intégral, le 11 avril dernier…Suite

Et c'est reparti pour un tour: depuis 6 ans maintenant, Jarnel Abdenassar organise Festimode, sorte de festival de la mode, lors duquel de nombreux talents ont été découverts, dont Amine Bendriouich et Amina Agueznay…Suite

Le projet de loi sur l'immigration menace de nombreux étrangers...

Ils sont 28.000 malades étrangers atteints d'affections de longue durée, désormais en sursis. Mercredi, sénateurs et députés réunis en commission mixte paritaire ont adopté l'intégralité du projet de loi sur l'immigration, dont l'une des mesures vise à encadrer plus strictement le droit au séjour des étrangers atteints de pathologies graves. Le texte devrait être adopté définitivement le 11 mai.

Il restera ici «jusqu'au désespoir»

Bernard, 51 ans, est l'un d'eux. Ingénieur au Cameroun, installé en France depuis huit ans, il a frôlé la mort dans son pays, un an seulement après avoir été diagnostiqué séropositif. Et pour cause, les antirétroviraux fournis par son médecin n'étaient que des placebos. Son salut viendra du programme Esther de coopération entre la France et les pays d'Afrique qui lui permet, cette fois, de suivre une véritable trithérapie.

Désormais intégré en France, celui qui se qualifie volontiers de «miraculé» vit dans l'expectative. La nouvelle disposition de la loi menace en effet d'expulsion les ressortissants dont le traitement existe chez eux. Bernard voit dans ces expulsions vers une mort prématurée «des bombes que l'on envoie en Afrique». Sans autre choix, lui affirme qu'il restera ici «jusqu'au désespoir», avant de lâcher: «Ce ne sont pas les malades qu'il faut combattre, c'est la maladie. Il ne faut pas se tromper d'ennemi.»

5/4/2011

20 minutes

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