lundi 21 octobre 2024 02:26

Le rideau est tombé, lundi soir, sur le Salon de l'immobilier et de l'art de vivre marocains "SMAP Expo Milan" sur un ton de satisfaction des organisateurs eu égard à l'affluence qu'a connue cet évènement de trois jours.

 Bien que les statistiques définitives n'aient pas été encore établies, les organisateurs estiment d'ores et déjà le nombre de visiteurs, marocains et étrangers, entre 55 et 60 mille.

Ouvert samedi en présence du ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, Ahmed Taoufiq Hjira, et du ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, le Salon proposait une offre riche et diversifiée à même de répondre aux attentes des visiteurs intéressés.

Lors de cette première édition du "SMAP Expo Milan", M. Hjira a réaffirmé la possibilité pour les Marocains résidant à l'étranger (MRE) de bénéficier, au même titre que leurs concitoyens au pays, de l'offre de logement social lancée conformément aux hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI.

Pour répondre aux différentes sollicitations, les initiateurs du Salon ont compté avec une importante participation et une imposante logistique: 50 exposants, un grand village de l'artisanat marocain, plus de 48 villes marocaines représentées...

"SMAP Expo", qui a concentré dans un espace unique l'intégralité de l'information nécessaire et spécifique pour la concrétisation de tout type de projet d'achat et d'investissement immobilier au Maroc, a mis à la disposition des visiteurs tout un éventail de prestations pour les aider à faire le meilleur choix et les orienter grâce à l'appui d'organismes bancaires et la présence d'agences immobilières et de notaires.

Des agences de voyages et de tourisme, des compagnies aériennes, maritimes et routières ont été également à pied d'œuvre durant toute la durée du Salon pour répondre à leurs attentes.

Le Salon a accordé une place de choix à la région de Tadla-Azilal dont les atouts et opportunités d'investissements ont été présentés, de manière exhaustive, lors de la cérémonie d'ouverture.

Pour concilier affaires et culture, le programme du Salon a fait la part belle aux conférences-débats, soirées artistiques, ateliers de cuisine et dégustations de mets typiques de l'art culinaire marocain.

Des expositions relatant la grande diversité régionale du Royaume, la richesse de sa culture et de son artisanat et le mode de vie marocains ont été également inscrites au programme du Salon outre des séances de Beauté et bien-être, avec notamment des démonstrations de tatouages corporels au henné.

La musique marocaine a été aussi à l'honneur avec, chaque après-midi, un méga-concert gratuit, avec à l'affiche une pléiade d'artistes marocains et italiens.

De même, un programme de conférences a concocté en partenariat avec des notaires du Maroc et la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers.

Le Salon de Milan, qui s'inscrit dans le sillage du "SMAP Expo Bruxelles" tenu, du 4 au 6 février dernier, sera suivi du SMAP Immo Paris (2 au 5 juin), du SMAP Expo Marseille (11 au 13 novembre) et du SMAP Expo Barcelone (2 au 4 décembre).

26/4/2011

MAP

Les chantiers structurants mis en œuvre au Maroc et les efforts consentis au service des Marocains du monde ont été à l'ordre du jour d'une rencontre tenue, lundi, par le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, avec les membres de cette communauté établis dans la région de Turin, au nord-ouest de l'Italie.

L'exposé exhaustif fait par M. Ameur a offert l'occasion à l'assistance, composée notamment de responsables et membres d'associations marocaines au Piémont, en Val D'Aoste et en Ligurie, de soulever diverses questions d'ordre tant social et juridique qu'administratif et culturel.

La question de la scolarisation des enfants des membres de la communauté marocaine a particulièrement retenu l'attention aux côtés de problématiques liées à la sécurité sociale et à la reconnaissance mutuelle des permis de conduire.

Au terme de l'échange fructueux engagé à propos de toutes ces questions, des membres de la communauté marocaine se sont félicités du souci des pouvoirs publics de les associer à l'œuvre en cours dans le Royaume et à l'édification du Maroc de demain, dont les contours ont été tracés par SM le Roi dans Son discours du 9 mars.

M. Ameur, qui était accompagné de l'ambassadeur du Maroc à Rome et des autorités consulaires, avait entamé, samedi, une tournée d'une dizaine de jours en Italie par des rencontres à Milan (nord) avec les compétences marocaines dans la Péninsule ainsi qu'avec les associations marocaines actives dans diverses régions du pays.

Au cours de ces rencontres, le ministre a souligné notamment que la nouvelle vision devant orienter la politique gouvernementale en matière de gestion des affaires de la communauté marocaine à l'étranger sera bâtie sur un partenariat participatif, la responsabilité, l'engagement et la confiance.

Après Turin, M. Ameur se rendra à Bologne (centre), Vérone (nord), Palerme (Sicile) et Rome (centre).

Outre des rencontres avec les membres de la communauté marocaine, le ministre aura lors de cette tournée, qui prendra fin le 1er mai, une série d'entretiens avec les autorités locales italiennes.

Samedi, M. Ameur avait assisté, en compagnie de M. Ahmed Taoufiq Hejira, ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, à l'ouverture de la première édition du Salon de l'immobilier et de l'art de vivre marocains "SMAP Expo Milan" qui a pris fin lundi.

26/4/2011

MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) lance un vaste programme de consultation auprès des Marocain(e)s résidents à l'étranger afin d'impliquer cette communauté dans le grand débat national en cours à propos des réformes constitutionnelles et politiques que vit le Maroc.

Le CCME explique, dans un communiqué, qu' "au regard des enjeux pour notre pays et de l'importance historique des événements en cours, il est primordial que cette communauté exprime, dans le pluralisme et la sérénité, ses avis sur des réformes qui engagent l'avenir du Maroc".

Ainsi, le CCME annonce qu'il a mis en place un questionnaire et un forum de discussion à travers une page dédiée sur son site internet www.ccme.org.ma/debat-reformes.

Ce questionnaire sera également envoyé par mail à un large échantillon de Marocain(e)s du monde, indique ce communiqué qui ajoute que cet organisme soutiendra les initiatives ou actions des associations et acteurs marocains qui, dans les pays d'accueil, souhaitent contribuer à ce débat.

Cette campagne de consultation sera clôturée par l'organisation, en mai prochain d'un colloque international au Maroc autour du thème "la migration marocaine et les réformes constitutionnelles et politiques", avec la présence d'acteurs associatifs de l'émigration, experts et acteurs politiques, syndicaux et associatifs du Maroc.

MAP

L'Alliance Méditerranéenne des amis du Maroc (ALMAMA) participe pour la septième fois consécutive à la Grande Foire Culturelle de Catalogne (Nord Est de l'Espagne) qui ouvrira ses portes le 29 courant à Barcelone, apprend-on mardi auprès de cette ONG.

Cette traditionnelle manifestation culturelle organisée par la Fédération des entités culturelles andalouses en Catalogne (FECAC), sera marquée par l'installation, en collaboration avec la Wilaya et le Conseil Préfectoral de Guelmim, d'une authentique " Khaima des provinces du Sud du Maroc en vue de faire connaître la diversité et la richesse de la culture marocaine depuis Tanger jusqu'à Lagouira ", souligne-t-on de même source.

Par ailleurs, une table ronde sous le thème " les immigrés, la régionalisation élargie et les réformes Constitutionnelles " sera organisée, le 1er mai prochain, dans le cadre de cette même " Khaima Sahraouie ".

Animée par des professeurs et des spécialistes en matière d'immigration, cette rencontre se fixe pour objectif d'expliquer à la communauté immigrée, les réformes annoncées le 9 mars dernier par SM le Roi Mohammed VI.

Grand événement Culturel annuel dans cette région autonome du Nord-est de l'Espagne, qui accueille une forte communauté Marocaine, la Grande Foire Culturelle de Catalogne draine chaque année des dizaines de milliers de visiteurs.

La Foire, qui offre l'occasion aux différentes composantes de la société Catalane de se rencontrer et de partager leurs différences, se veut un haut lieu d'intégration et d'échanges.

26/4/2011

MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise un séminaire sur le thème : « Les réformes constitutionnelles, immigration et citoyenneté» les 18 et 19 juin 2011 à Casablanca.

Le message dit «urbi et Qrbi», à la «villé et au monde», est lancé à la veille du sommet qui réunit MM. Berlusconi et Sarkozy…Suite

 

Les Marocains qui constituent le collectif étranger non communautaire le plus nombreux en Espagne sont en même temps les grandes victimes de la récession économique. En mars dernier, 95 .058 d'entre eux étaient inscrits aux bureaux de recrutement de l'institut de l'emploi et touchaient des prestations de chômage…Suite

A l'occasion du rassemblement de l'UOIF, des musulmans témoignent des difficultés qu'ils rencontrent…Suite

Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi veulent une remise à plat des accords de libre circulation des personnes…Suite

Pour Dominique Paillé, président de l'Office français de l'immigration, l'intégration n'est pas un échec…Suite

Après Londres, Careers in Morocco part à la recherche des compétences marocaines de France. Cet événement qui vise à mettre en relation les entreprises marocaines et les cadres marocains travaillant à l’étranger, sera à Paris le 18 juin 2011.

La prochaine étape du Forum des compétences marocaines est la France. Après un passage à Londres, le 22 janvier dernier, Careers in Morocco se tiendra à Paris, au Palais des congrès, le 18 juin prochain, de 9h à 18h. Les organisateurs prévoient d’accueillir plus de 3000 cadres marocains. Plus d’une trentaine d’entreprises marocaines devraient participer à ce forum qui « se positionne comme une plate-forme incontournable de rapprochement du milieu professionnel, acteurs économiques marocains et compétences marocaines du monde ».

L’objectif est de mettre en relation les entreprises issues du Maroc et les professionnels marocains résidant à l’étranger. Le forum Careers in Morocco vise particulièrement à détecter les cadres marocains talentueux, disposant de 2 à 10 ans d’expérience, qui sont à la recherche d’opportunités de carrière au Maroc. Prés de 25 entreprises marocaines font le déplacement à chaque édition. En moyenne, 4 à 5 recrutements par entreprise participante sont réalisés après chaque édition, précise le responsable communication de l’événement, soit près de 125 embauches et autant de retour au pays : entre 5 et 10% des visiteurs.

Les entreprises participantes opèrent dans différents domaines d’activités dont le secteur banquier, la chimie, la comptabilité, l’audit, énergies, hydrocarbures, Informatique, Métallurgie, nearshoring et l’offshoring, le transport, le tourisme et l’immobilier. Les éditions précédentes ont connu la participation des plus grandes entreprises du Maroc dont le groupe ONA, Dell, Sonasid, Renault, CID, Poste Maroc, TMSA, Agence du Nord, Meditel, Maroc Telecom.

Des conférences et débats portant sur des sujets de l’actualité économique, de l’insertion professionnelle et des opportunités de carrière accompagneront l’événement pendant toute la journée. Des personnalités de référence interviendront pendant des rencontres. Les organisateurs ont également fait appel aux candidats recrutés lors des éditions précédentes, afin qu'ils fassent part de leurs témoignages aux visiteurs. Le Careers in Morocco fera le déplacement ensuite à Montréal, le 22 octobre 2011.

Lieu : Palais des Congrès

Adresse : 2 Place de la Porte Maillot, 75017 Paris

Tarif : Accès gratuit

Plus d’infos : www.careersinmorocco.com

25/4/11

Yabiladi

 “La nouvelle vision qui orientera la politique gouvernementale en matière de gestion des affaires de la communauté marocaine à l'étranger sera bâtie sur un partenariat participatif, la responsabilité, l'engagement et la confiance mutuelle”, a affirmé dimanche à Milan (Italie), le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur.

Cette approche qui devient “incontournable”, a été élaborée sur la base de quatre éléments essentiels:

• le nombre en constante progression des Marocains du monde qui a plus que triplé en un laps de temps assez réduit notamment en Italie et en Espagne,

• le choix fait par nombre de ces derniers de s'établir de manière permanente dans leur pays d'accueil,

• la vulnérabilité sociale et économique de certaines catégories de la communauté du fait de la crise économique mondiale et ses incidences,

• et la composition même de cette communauté, qui recèle désormais un nombre important de compétences.

“Le défi consiste pour l'heure à trouver l'équilibre pour accompagner l'enracinement de ces ressortissants marocains à l'étranger sans déracinement. La migration est un facteur de développement qui doit être profitable aussi bien aux pays d'origine qu'aux pays d'accueil, à condition qu'elle soit encadrée par de véritables accords de co-développement et de partenariat.” Mohamed Ameur.

26/4/2011

Au fait

Le rôle de la jeunesse dans la nouvelle dynamique enclenchée par la révision constitutionnelle annoncée par SM le Roi Mohammed VI a été au centre des débats lors d'une rencontre organisée ce week-end à Paris par l'Association des Etudiants marocains en France (AEMF), avec la participation de plusieurs responsables et universitaires marocains et français.

L'objectif de cette journée d'étude, sous le thème "Nouvelle génération des réformes : Pour un Maroc tourné vers sa jeunesse", a été de permettre aux jeunes marocains établis en France de rester en contact avec les réalités du pays et de leur offrir les éléments de décryptage des évolutions actuelles et des tendances futures, a précisé le président de l'AEMF, Ahmed Lahlou.

Intervenant à l'ouverture de la rencontre, le Pr. Charles Saint-Prot, directeur de l'Observatoire d'Etudes géostratégiques (OEG-Paris), a passé en revue les réformes annoncées dans le discours royal du 9 mars dernier, qui "s'inscrivent, a-t-il dit, dans la poursuite d'un processus réformiste et de transformations fondamentales dans tous les domaines, lancé depuis une quinzaine d'années.

"La révision constitutionnelle annoncée est le prolongement du grand chantier de la régionalisation ouvert par le Roi en janvier 2010" et dont le rapport a été rendu au Souverain en janvier de l'année en cours par la commission consultative de la régionalisation, a-t-il précisé.

Le géo-politologue français a, à cet égard, salué la manière dont le Souverain a choisi pour mettre en œuvre ce chantier. "Plutôt que de le réaliser par la voie ordinaire de la loi, le Roi a voulu donner à la décentralisation une consécration constitutionnelle", en "associant le peuple à la réorganisation fondamentale de l'Etat" par voie de référendum.

Outre la régionalisation, SM le Roi a lancé deux autres chantiers majeurs : la constitutionnalisation des droits et libertés publiques, et surtout, des organes chargés de les garantir, ainsi que le rééquilibrage et la séparation des pouvoirs dans le respect des principes intangibles de la nation marocaine, a-t-il ajouté.

Il s'agit au total, a-t-il estimé, d'"une évolution significative dans le sens d'un approfondissement démocratique dans le cadre de la spécificité marocaine".

Evoquant le chantier de la révision constitutionnelle, M. Saint-Prot a mis en garde contre "l'imitation aveugle" des modèles étrangers, souhaitant que le Maroc puisse "éviter les débats stériles" sur cette question et "continuer à évoluer sur un modèle maroco-marocain", pour la simple raison qu'"il n'existe pas un prêt-à-gouverner comme il peut y avoir un prêt-à-porter".

Pour lui, cette évolution constitutionnelle "ne peut que prendre en considération les grandes constantes de la nation marocaine" ou, ce qu'il appelle "les lois fondamentales de la politique marocaine".

Ces lois consistent en un islam malékite, combinant harmonieusement tradition et progrès, où le Souverain et Commandeur des croyants est le meilleur garant face à toute les déviations ou interprétations extrémistes, ainsi que la préservation de l'indépendance du pays et de son intégrité territoriale, et le rôle spécifique du Maroc comme espace de transmission entre l'Afrique et le monde européen.

Cette exception marocaine a été également relevée par l'économiste Henri-Louis Védie, professeur à HEC-Paris, qui a souligné que le Maroc "n'aurait pas songé à lancer le chantier de la régionalisation s'il n'y a pas eu un effort considérable en matière d'infrastructures".

Auteur des livres "Une volonté plus forte que le sable" (2008) et "Maroc: L'épreuve des faits et des réalisations" (2010), M. Védie a mis en exergue l'effort sans précédent, constant depuis 30 ans, déployé par les autorités marocaines pour mettre en valeur les provinces du Sud.

Il a rappelé que pour réussir ce challenge difficile du fait que les provinces sahariennes étaient "désertiques", une "mobilisation financière considérable" a été nécessaire, précisant au passage que dans cet effort de construction des infrastructures de communication (routes, ports, aéroports) d'installation des réseaux de distribution d'eau et d'électricité, d'urbanisation, d'éducation et de santé, le Maroc n'a compté que sur ses "propres ressources".

Pour sa part, la juriste Naïma Korchi, ancienne cadre du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), a mis en avant l'évolution de la démarche marocaine dans le dossier du Sahara, en tant qu'indice "très révélateur de la dynamique du changement opérée dans les dix dernières années au Maroc".

Après l'avènement de SM le Roi Mohammed VI, on est passé d'une diplomatie traditionnelle à une diplomatie pro-active, axée sur une visibilité diplomatique dans des capitales stratégiques, notamment dans les pays d'Amérique latine qui étaient négligés jusque-là.

Tous ces efforts diplomatiques ont abouti à l'élaboration du plan d'autonomie en 2007 qui a été accueilli comme proposition crédible et sérieuse par la communauté internationale et permis au dossier de sortir du blocage, une dynamique qui a ouvert la voie à l'entame des négociations sur ce conflit qui a trop duré, a-t-elle estimé.

De son côté, l'économiste marocain Camille Sari, a axé son intervention sur l'impératif de l'intégration Maghrébine, seule solution à même de booster la croissance économique des pays de l'UMA.

Auteur d'un récent ouvrage sur le sujet : "L'Algérie et le Maroc : Quelles convergences économiques" (2011), M. Sari a présenté les réalités et perspectives de l'Algérie et du Maroc, avant de proposer une série de mesures pour juguler le chômage et relever le niveau de vie des populations, notamment les couches les plus défavorisées.

Selon lui, trois pistes sont à même de permettre chacune un gain de 2 points de PIB à chacun des deux pays : une lutte implacable contre la corruption et une grande transparence dans le fonctionnement des organisations publiques et privées, une intégration économique maghrébine et enfin une réduction drastique des dépenses militaires.

L'audience a, par ailleurs, pris connaissance de la stratégie nationale de la Jeunesse, présentée par M. Younes El Jaouhari, responsable au ministère de la Jeunesse et des Sports, qui les a incités à s'impliquer davantage dans les chantiers ouverts.

25/4/2011

MAP

Le délai pour l’obtention de la carte d’identité nationale électronique est fixé pour le 31 décembre 2011. Toutefois les autorités prévoient plusieurs solutions pour les MRE qui n’ont pas pu se procurer la nouvelle carte avant l'échéance. Celle-ci pourrait même être repoussée en raison du retard pris dans la livraison des nouvelles cartes.

 Au delà du 31 décembre 2011, les anciennes cartes d’identité nationale seront révolues, a annoncé le ministre de l’intérieur Taieb Cherqaoui, mercredi 20 avril, devant la chambre des représentants. Il a affirmé que les services de son ministère sont en train de mettre en place des mesures pour faciliter l’accès et la généralisation de la carte électronique à l’ensemble des Marocains y compris ceux résidant à l’étranger.

Pour l’acquisition de la carte nationale d’identité électronique, les ressortissants marocains devront se présenter à leurs consulats munis de documents tels que le livret de famille marocain, la carte d’immatriculation consulaire sans oublier les photos. Ils peuvent aussi consulter le site conusulat.ma pour connaitre plus en détail les procédures relatives au renouvellement.

Retards

Cependant, selon Khalid Zouheir, ingénieur en charge de la modernisation des affaires consulaires au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, « pour l’instant, seules 60% des cartes nationales d’identité électroniques sont disponibles ». L'échéance du 31 décembre pourrait même être repoussée pour tous les Marocains. Il n'est pas sûr, dans ce cas, que les services administratifs qui demandent la présentation de la carte d'identité seront-ils mis au courant à temps : cafouilages en vue?

Pour es MRE désireux de retourner au Maroc et qui n’ont pas pu renouveler leur ancienne carte d’identité avant le 31 décembre - pour peu que l'échéance soit maintenue - plusieurs alterrnatives existent. Soit ils se rendent au consulat de leur pays d’accueil, soit ils présentent leur attestation d’immatriculation une fois arrivée au Maroc. Le cas échéant, ils pourront se rendre à la Direction des affaires consulaires du Royaume pour obtenir un certificat d’immatriculation et une nouvelle carte d’identité électronique.

Le ministère des Affaires étrangères prévoit de lancer prochainement une campagne de communication et de sensibilisation destinée aux ressortissants marocains, pour les informer sur les modalités d’acquisition de la carte d’identité électronique et du passeport, indique Khalid Zouheir, avant de rappeler que « le délai pour l’acquisition du passeport biométrique est fixé à avril 2015, conformément à la décision de l’Organisation de l’aviation civile internationale ».

La loi instituant la carte d’identité nationale électronique a été adoptée, en 2007, à l’unanimité par la chambre des conseillers. Avec la mise en circulation de cette carte, la Direction générale de la sécurité nationale veut réduire davantage les risques de fraudes liées aux cartes d’identité. Cette pièce va aussi dispenser les Marocains de certains documents administratifs tels que l’acte de naissance, le certificat de résidence, le certificat de vie ou encore le certificat de nationalité.

25/4/2011

Yabiladi

Plus de trois-cents ressortissants marocains établis dans la province de l'Ontario (Centre du Canada, 600 Kms de Montréal) ont bénéficié des "prestations consulaires délocalisées" se rapportant notamment à la nouvelle Carte Nationale d'Identité électronique (CNIE) et au Passeport biométrique.

Cette opération évitant à ces ressortissants marocains de se déplacer jusqu'à Montréal s'est déroulée, samedi et dimanche à Toronto, sous la supervision de la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani.

A l'instar des années précédentes et dans le souci de répondre aux sollicitations des ressortissants marocains établis dans diverses provinces canadiennes, d'autres opérations similaires sont prévues au Québec (7-8 mai) et à Vancouver (21-22 mai), a confié à la MAP Mme Souriya Otmani.

Cette opération permet aux membres de la communauté marocaine établis dans la province de l'Ontario, dans la ville de Québec et région, et dans la Colombie Britannique et autres de bénéficier ainsi des prestations et services du "Consulat mobile".

"Outre les formalités administratives, nous organisons des rencontres avec la diaspora marocaine et de nombreuses activités culturelles avec le concours des associations locales", a ajouté la Consule générale du Maroc à Montréal.

Deux jours durant, ce "consulat mobile" a fourni plus de 500 prestations (Carte Nationale d'Identité électronique, passeports, Etat Civil, légalisations et attestations diverses, Immatriculations) aux membres de la communauté marocaine établis en Ontario, une des provinces du Canada anglophone dans laquelle résident environ 15.000 ressortissants marocains.

"Les gens de l'Ontario ont vraiment apprécié le service offert et sont reconnaissants de l'effort déployé par le consulat", a témoigné M. Abdellah Messaoudi, président de l'Association Marocaine de Toronto (AMDT), qui a grandement contribué au succès de ces journées.

Par ailleurs, plusieurs responsables associatifs ont insisté, dans des déclarations à la MAP, sur la nécessité et le besoin pressent de l'ouverture d'un consulat à Toronto, en vue de desservir l'ensemble des provinces de l'ouest canadien.

25/4/2011

MAP

Ils aiment Yohji Yamamoto et recyclent des matières insolites. « Ils », ce sont ces créateurs découverts par Festimode et qui ont juré de révolutionner nos dress codes…Suite

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a condamné "avec la plus grande fermeté", vendredi, la profanation, dans la nuit de mercredi à jeudi, d'une mosquée à Reims (Nord-est), et s'est dit inquiet de la recrudescence de la xénophobie en France…Suite

La rencontre Photo Chili Maroc se poursuit jusqu'au 12 mai à Santiago et Coquimbo. Onze photographes marocains ont été invités à cette rencontre par luJ.it photographes chiliens, un an après que la photo chilienne ait été mise à l'honneur pendant le 14e Salon national d'art photographique (SNAP) en avril dernier…Suite

Reportage de Dario THUBURN

Armés de leur précieux permis de séjour temporaire délivré par l'Italie, des centaines d'immigrés tunisiens transitent ces derniers jours par la gare centrale de Rome, d'où ils espèrent gagner la France grâce aux billets de train gratuits remis par les autorités locales.

Après un voyage périlleux des côtes tunisiennes jusqu'à l'île de Lampedusa, ces Tunisiens fuyant la pauvreté affluent chaque jour à la gare de Termini en provenance de centres d'accueil du sud de l'Italie et en repartent avant le soir.

"Chaque jour, il y en a des centaines qui arrivent", raconte Dorsaf Yacoubi, une jeune Italienne d'origine tunisienne qui aide comme volontaire les immigrés en leur distribuant des repas préparés qu'elle retire d'une petite camionnette sous le regard des touristes et des policiers.

Un peu plus loin, des membres de la protection civile italienne distribuent des billets de train gratuits pour permettre aux Tunisiens d'arriver jusqu'à Vintimille, dernière ville italienne avant la frontière française.

"Il est nécessaire que la protection civile intervienne rapidement, avec notre aide naturellement, pour éviter les regroupements d'immigrés à Termini", a expliqué le maire de droite de la capitale, Gianni Alemanno.

Paris a d'ailleurs accusé Rome d'abuser de l'accord de Schengen sur la libre circulation des personnes en fournissant des documents de voyage et permis de séjour temporaires aux Tunisiens, accusant à mots couverts Rome de s'en débarrasser ainsi à bon compte vu que la plupart veulent aller en France.

Ce dossier est en tête des questions qui seront abordées mardi lors d'un sommet à Rome entre le président français Nicolas Sarkozy et le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.

"Nous ferons en sorte que Rome ne devienne pas la dernière étape d'une vague incontrôlée d'immigration", a affirmé M. Alemanno, un ex-néo-fasciste et ténor du parti de M. Berlusconi, s'attirant les critiques de la communauté catholique Sant'Egidio, qui a fait part de sa "stupéfaction, déception et préoccupation" face à l'attitude des autorités municipales.

"Nous sommes si accueillants quand des étrangers viennent dans notre pays, on veut juste un peu d'hospitalité et travailler. Nous sommes des gens honnêtes", se défend Nasser Seghaier, un informaticien de 26 ans qui espère pouvoir rejoindre son frère en banlieue parisienne.

"Sarkozy n'aime pas les Arabes, il y a beaucoup de problèmes", ajoute-t-il, tout en montrant fièrement ses papiers: "Regardez, c'est écrit que je peux aller n'importe où en Europe!"

Au total, plus de 20.000 migrants tunisiens ayant débarqué dans le sud de l'Italie entre janvier et le 5 avril, date d'un accord italo-tunisien de lutte contre l'immigration clandestine, ont bénéficié de ces permis temporaires délivrés pour raisons humanitaires.

En attendant, les Tunisiens présents à Termini sont surpris par le manque d'organisation des autorités italiennes: "l'organisation est complètement défaillante, honnêtement, je suis choqué", confie Mohammed Hammouda, un ingénieur électricien de 27 ans originaire de Sfax.

Il est arrivé le 26 mars à Lampedusa, la petite île italienne proche des côtes tunisiennes, d'où il a ensuite été conduit dans un camp du sud de l'Italie.

Dorsaf Yacoubi, la jeune volontaire de 18 ans, confirme elle aussi "l'absence d'organisation". "Il n'y a personne d'autre que nous", explique-t-elle en sortant des plateaux-repas de sa camionnette avant d'ajouter: "Je les aide parce qu'ils sont tunisiens comme moi!"

25/4/2011

AFP

Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi vont proposer mardi un réexamen des accords.

 À Rome

«Nous avons trouvé l'accord», annonce le porte-parole du Palais Chigi (le Matignon italien) et secrétaire d'État, Paolo Bonaiuti, à la veille du sommet franco-italien qui se déroulera mardi à Rome. Les fortes dissensions qui ont divisé les deux pays ces derniers temps, aussi bien sur la conduite des opérations en Libye que sur la question des permis de séjour provisoires distribués par l'Italie aux quelque 20.000 clandestins tunisiens débarqués sur l'île de Lampedusa, seraient donc surmontées.

Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi devraient lancer un appel commun à l'Europe, pour l'inviter à revoir l'accord signé en 1985 à Schengen sur la frontière commune. «Une révision s'impose pour adapter cet accord à des temps et un monde qui changent rapidement», affirmait dimanche le chef de la diplomatie transalpine, Franco Frattini. «Personne, pas même la France, ne veut torpiller cet accord. Mais il faut faire ce qui a été fait pour adapter l'euro au pacte de stabilité et de croissance», ajoutait-il dans une interview donnée au quotidien d'affaires Il sole 24 Ore.

Parvenir à un tel accord implique d'avoir surmonté tant de «malentendus». Exercice difficile, tant reste vif le ressentiment du côté italien. Les griefs de Rome portent d'abord sur la gestion de la crise libyenne. Rome a reproché à Paris d'avoir pris la tête de la coalition anti-Kadhafi sans l'avoir suffisamment associée. Silvio Berlusconi, dont l'amitié avec le Guide était notoire, s'est offusqué d'avoir été informé tardivement du déclenchement des opérations, alors que les appareils français pilonnaient déjà la Libye. Franco Frattini s'est aussi indigné que la France, la première, reconnaisse le Conseil national de transition (CNT) le 10 mars, sans en référer à l'Europe. Avant d'en faire autant trois semaines plus tard et d'accueillir le président de ce même conseil provisoire, Mustapha Abdel Jalil, mardi dernier à Rome.

Un climat de sourde hostilité

Quant à la gestion des flux migratoires, elle a donné lieu à un échange d'invectives qui sont loin d'être résorbées. La France est accusée de «manquer de générosité» en n'accueillant pas les clandestins tunisiens. Un ministre s'est même écrié que si elle ne voulait pas appliquer l'accord de Schengen, elle n'avait «qu'à en sortir». Les entretiens du 8 avril à Milan entre Claude Guéant et son homologue italien Roberto Maroni n'ont pas suffi à désamorcer ces tensions. La fermeture temporaire par la France de sa frontière de Vintimille pendant six heures, le 17 avril, a suscité à Rome un tollé qui ne s'est dissipé que quand Bruxelles a donné raison à Paris.

Ce climat de sourde hostilité a été attisé de surcroît par les visées de plusieurs groupes français sur des joyaux du patrimoine italien: LVMH a fait main basse sur Bulgari. EDF veut prendre les commandes de l'électricien Montedison. Lactalis cherche à conquérir le laitier Parmalat que le Trésor italien estime «stratégique» à l'économie nationale et veut défendre à tout prix.

Aussi a-t-il été décidé d'anticiper le sommet qui aurait dû se tenir fin juin et d'en restreindre les délégations. François Fillon, Alain Juppé, Claude Guéant et Christine Lagarde accompagneront Nicolas Sarkozy.

Par Richard Heuzé

24/4/2011

Le Figaro

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