vendredi 18 octobre 2024 21:24

Toute l’Amérique ultra, qui prétend que Barack Obama est un musulman caché et l’appelle toujours Barack Hussein Obama - en mettant l’accent sur son deuxième prénom -, exulte une fois de plus. En intervenant ce week-end dans la polémique sur la mosquée de Ground Zero, et de façon un peu confuse, le Président a donné une nouvelle ampleur à cette controverse, et de nouvelles munitions à ses détracteurs. Vendredi, lors d’une réception à la Maison Blanche en l’honneur du début du ramadan, Obama s’est mêlé pour la première fois de cette dispute en soulignant que «les musulmans ont le même droit de pratiquer leur religion que n’importe qui d’autre dans ce pays».«Cela inclut le droit de construire un lieu de culte et un centre communautaire sur une propriété privée dans le sud de Manhattan, dans le respect des lois locales», a-t-il souligné.

Samedi, après que ces premiers propos ont soulevé un tollé, le Président a semblé rétropédaler, précisant qu’il n’avait «pas commenté et ne commentera pas» la «sagesse» de ce projet de mosquée près du site des attentats du 11 septembre 2001. Sarah Palin, qui fait de plus en plus figure de leader de l’opposition, a pu railler : «Nous savons tous qu’ils ont le droit de le faire, mais le doivent-ils ? Ce n’est pas une question au-dessus de votre niveau de salaire», a-t-elle lancé, s’adressant ainsi familièrement à Obama sur Twitter.

Cette mosquée de la discorde est un projet de l’imam Feisal Abdul Rauf qui voudrait construire un centre islamique non pas directement à Ground Zero mais à deux pâtés de maisons de là. Ce serait une tour appelée «Cordoba House», en référence au riche passé musulman de la ville espagnole de Cordoue, qui comprendrait une salle de prière ainsi qu’une piscine, un terrain de basket, un restaurant, une école de cuisine et une bibliothèque… Son promoteur, l’imam Rauf, est apprécié des autorités américaines qui l’ont plusieurs fois envoyé (sous Bush puis sous Obama) en mission dans les pays musulmans pour y faire la démonstration que l’islam est bienvenu et bien traité aux Etats-Unis… Mais l’imam est controversé pour avoir déclaré, au sujet du 11 Septembre, que les Etats-Unis étaient «complices du crime».

Barack Obama a choqué nombre de ses partisans en s’engageant sur ce terrain glissant. Plusieurs élus démocrates jouaient ce week-end les vierges effarouchées, reprochant au Président de dévier une fois de plus de son «message principal», qui devrait être ses efforts pour redresser l’économie américaine. «Même si sa position est défendable, cela ne passera pas bien dans les parties du pays où les démocrates ont le plus besoin d’aide» à l’approche des élections de mi-mandat, au mois de novembre, redoute aussi Martin Frost, ancien représentant démocrate du Texas. Plus cyniquement, il est pourtant évident que tout ce qui détourne l’attention des problèmes économiques du pays est bienvenu pour Barack Obama. La promotion d’une Amérique diverse et tolérante est aussi ce qu’il fait de mieux, ou de façon la plus convaincante, selon les sondages.

«Construire cet établissement renforcera le combat de l’Amérique contre Al-Qaeda», assure de son côté le Center for American Progress, un think tank libéral qui a volé au secours du Président ce week-end. «Oussama ben Laden veut que les musulmans croient que l’Amérique et l’Occident sont en guerre contre l’islam», argumente ce cercle de réflexion qui, pour prouver le contraire, soutient le projet de la tour Cordoba.

A l’inverse, conservateurs et républicains hurlent à «l’outrage» pour la mémoire des victimes du 11 Septembre et multiplient les comparaisons offensées. «Aucun Allemand de bonne volonté ne songerait même à proposer un centre culturel allemand à, disons, Treblinka», a osé le chroniqueur Charles Krauthammer. Sarah Palin compare ce projet à la «construction d’une église orthodoxe serbe à Srebrenica, sur les champs de la mort où des musulmans ont été massacrés». Mais elle renvoie aussi à une position plus argumentée de deux intellectuels canadiens, Raheel Raza et Tarek Fatah qui, «en tant que musulmans», se disent «consternés que [leurs] coreligionnaires aient si peu de considération pour leurs concitoyens et cherchent à mettre du sel dans leurs plaies en prétendant appliquer un baume». Du côté des défenseurs de la mosquée, Joe Klein, éditorialiste du magazine Time, souligne que le quartier où doit être érigée cette Maison de Cordoue n’est pas si «sacré» que certains le prétendent puisqu’il accueille déjà des fast-foods, des magasins de fripes ou même - «si je me souviens bien», avoue Klein - des bars topless… «Serait-ce seulement la présence de musulmans qui souille l’endroit ?» demande-t-il. Renchérissant dans la provocation, un humoriste de Fox News, Greg Gutfeld, a suggéré d’ouvrir un bar gay à côté du futur centre islamique. Pour que la tolérance ne soit pas à sens unique.

Source : Libération.fr

L'opération retour de la campagne «Marhaba 2010» a débuté il y a exactement un mois, témoignant d'une rentrée au bercail précoce des MRE, et pour cause...  le mois de Ramadan et ses préparatifs.

Comme chacun le sait, les investissements et les dépenses des Marocains résidant à l'étranger (MRE) contribuent directement à la dynamique économique du Royaume. Outre les transferts d'argent durant l'année et qui ont dépassé les 50 milliards de dirhams en 2009 (notons au passage que ce chiffre, qui représente environ 9 % du Produit intérieur brut (PIB) du Maroc, couvre une grande partie de son déficit commercial et constitue la première source de devises), les MRE stimulent l'économie nationale et surtout en été. En effet, à chaque saison estivale, de juin à fin août, ce sont plus de 2 millions de « visiteurs » qui entrent dans le pays laissant sur leur passage quelque 30 milliards de dirhams injectés directement dans la sphère économique nationale. Beaucoup de secteurs comme l'immobilier, le tourisme, la téléphonie mobile, le commerce et même celui de l'informel en tirent énormément de bénéfices. Le hic cette année, c'est que les différents points de passage indiquent un retour avant l'heure des MRE, même la campagne «Marhaba 2010» est entrée prématurément le 15 juillet dans sa phase retour à cause de l'approche du mois sacré du Ramadan.

Depuis le début de cette phase, 478.904 personnes (à la date du 9 août) ont déjà emprunté le chemin du retour, alors qu'à la même période un an auparavant, elles n'étaient que 343.213, soit une augmentation de 40%. Rien que la journée du 9 août a enregistré 6.442 véhicules et 24.814 personnes qui ont quitté le territoire contre 2.925 véhicules et 10.622 individus arrivés.
Il est donc certain que l'été 2010 a été raccourci pour les émigrés marocains dans leur pays d'origine, ce qui n'est pas sans conséquences sur les retombées économiques de cet exode temporaire.

Si on considère et c'est logiquement le cas, que le manque à gagner est proportionnel à cet écart, on pourra penser qu'il se situera entre 20 % et 40 %, ce qui présentera (si on prend une moyenne de dépense par individus durant le séjour de 1500 euros) 3 milliards de dirhams qui n'iront pas rejoindre le tissu économique du Royaume en 2010 par rapport à 2009.
Certes, beaucoup diront que ce sont des prévisions faites approximativement, mais ce qui est indéniable, c'est que la moisson en devises qu'apporteront les MRE en 2010 sera nettement moins bonne qu'en 2009 (crise financière mondiale mise à part).
D'autre part, ce phénomène va être récurent pendant encore 3 ou 4 ans d'après le calendrier de l'Hégire.

De ce pas, le doute n'est plus permis et la visibilité est présente pour commencer à prendre une batterie de mesures dans le domaine du marketing touristique en créant par exemple des formules voyages incluant le ''f'tour'' et les pratiques spécifiques du mois sacré. Du reste, Les responsables gouvernementaux de ce secteur doivent redoubler d'efforts pour maintenir les liens entre les MRE et leur pays surtout que des études européennes ont fait savoir que, de génération en génération le cordon ombilical qui relie les émigrés au pays de leurs grands parents se fragilise et tombe en désuétude.

Les secteurs qui profitent du séjour des MRE...

Des secteurs comme l'immobilier, le tourisme, le commerce, les biens de grande consommation ou la téléphonie mobile profitent largement de l'arrivée des MRE pendant la période estivale et de la manne monétaire qu'elle draine.
En effet, certaines petites entreprises voient leur chiffre d'affaires grimper jusqu'à 200 % par rapport à la saison normale, plus que cela, la survie de l'activité de quelques unes d'entre elles dépend de cette clientèle, Cependant certains secteurs en profitent plus que d'autres. C'est notamment le cas de l'immobilier qui, selon l'Office des changes, accapare plus de 80 % des investissements des MRE, la majorité de ces achats se déroule pendant la période de l'été.

L'autre secteur qui bénéficie majoritairement de cette aubaine est le tourisme, car pendant longtemps, (et jusqu'à 2006) les MRE étaient les premiers clients du tourisme au Maroc (60 % des arrivées entre juillet et août), de plus, la durée moyenne de leur séjour est nettement supérieure à celle des autres touristes. 'autre part, l'été connaît une forte augmentation de la vente des cartes prépayées (en 2006, 1,3 million de cartes prépayées ont été vendues, sachant que les opérateurs n'en vendent pas plus de 13 millions par an.), et ce grâce aux MRE. Il est donc clair que pour beaucoup de sociétés, la saison du retour des RME est considérée comme la haute saison.

Source : Le Matin

Le projet du gouvernement d'expulser 400 enfants d'immigrés clandestins suscite un débat douloureux en Israël et l'épouse du Premier ministre Benjamin Netanyahu n'a pas hésité à écrire au ministre de l'Intérieur pour lui demander de renoncer à cette idée.

Manifestation à Tel Aviv contre un projet du ministère de l'Intérieur israélien d'expulser des enfants d'immigrés clandestins. Le projet du gouvernement d'expulser 400 enfants suscite un débat douloureux en Israël et l'épouse du Premier ministre Benjamin Netanyahu n'a pas hésité à écrire au ministre de l'Intérieur pour lui demander de renoncer à cette idée. (Reuters/Nir Elias)

"En tant que psychologue (...) et mère de deux enfants, je vous prie d'user de votre autorité pour que la majorité de ces 400 enfants puisse rester en Israël", a écrit Sara Netanyahu au ministre Eli Yishai, du parti ultra-religieux Shas.

Ce dernier a accepté de la recevoir jeudi prochain mais a souligné qu'il ne pouvait revenir sur une décision approuvée par le conseil des ministres.

Pour le ministre de l'Intérieur, l'immigration en Israël de clandestins non-juifs fait peser une menace sur "l'entreprise sioniste". "Les vacances sont finies", a-t-il dit à la radio de l'armée. "Quiconque est ici illégalement doit rentrer dans son pays."

Le gouvernement Netanyahu, saisi du cas de 1.200 enfants de travailleurs clandestins, a décidé le 1er août que seuls pourraient rester les enfants qui vivent dans l'Etat juif depuis plus de cinq ans, qui parlent hébreu et vont à l'école. Cela représente environ 800 enfants.

Les 400 autres doivent quitter le pays avec leurs parents d'ici quelques semaines.

Les partisans de cette décision soulignent la nécessité pour Israël de juguler l'immigration clandestine en provenance de la frontière égyptienne.

Ses adversaires, parmi lesquels le ministre de l'Industrie et du Commerce Binyamin Ben-Eliezer, jugent immoral de chasser des enfants qui n'ont pas connu d'autre pays. Plusieurs opposants au projet ont manifesté samedi à Tel Aviv.

Selon les chiffres officiels, il y a environ 200.000 travailleurs immigrés en Israël, la plupart venant d'Afrique, de Chine et des Philippines. La moitié d'entre eux sont restés dans le pays malgré l'expiration de leur visa. Au total, 7,4 millions de personnes vivent en Israël, pour les trois quarts de religion juive.

Source : L’Express.fr


Le site de l'annexe de la commune urbaine de Meknès a été choisi pour la célébration de la Journée nationale de l'immigré, fêtée le 10 août de chaque année.

La cité ismaïlienne, à l'instar des autres villes du Royaume, a célébré comme il se doit en pareille circonstance la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger, placée cette année sous le thème "protection des droits des MRE face à la crise économique".

Le site de l'annexe de la commune urbaine de Meknes a été choisi pour la célébration de l'heureux événement, fêté le 10 août de chaque année.

A cette occasion, Mohamed Faouzi, wali de la région de Meknès-Tafilalet et gouverneur de la préfecture de Meknès, accompagné des autorités locales, des élus et des chefs de services, a présidé les différentes phases de cette journée organisée, rappelons-le, par la wilaya, en collaboration avec le conseil régional, le conseil municipal, l'INDH, le CRI, l'agence urbaine, la chambre de commerce, la chambre d'agriculture, la chambre d'artisanat, la conservation foncière, les services des douanes et des impôts, le secteur bancaire et les promoteurs immobiliers.

Après avoir effectué une tournée à travers les différents stands dressés pour la circonstance et qui reflètent les activités, les réalisations et les projets en cours de réalisation ou à l'étude des services cités précédemment, le wali s'est rendu dans la salle de réunion où il est intervenu, en présence d'une assistance nombreuse composée essentiellement des membres de la communauté marocaine résidant dans les pays Outre-Méditerranée, sur l'importance de la Journée nationale des MRE et la haute signification qu'elle revêt car, a-t-il dit, outre le sens profond des retrouvailles, la journée reflète l'intérêt que S.M. Le Roi accorde à la communauté marocaine installée à l'étranger. Ensuite, il a rappelé la nouvelle stratégie des grands projets lancés par S.M. le Roi pour assurer le développement économique et social du Maroc et a donné un aperçu sur les projets de développement réalisés ou en cours de réalisation dans la région de Meknes Tafilalet, invitant les MRE à s'impliquer dans le développement de la région en investissant dans les projets.

Après quoi, une conférence a été donnée sur les droits des MRE. Puis, compte tenu de la présence de plusieurs services extérieurs, les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger ont été invités à exposer les problèmes administratifs, fonciers ou autres qui les préoccupent et ce afin de leur trouver, dans les meilleurs délais, les solutions adéquates. Le soir, une soirée musicale variée a été organisée sur l'esplanade d'El Hadim au profit de la communauté et du public en général.

Une rencontre a été organisée, mardi à Meknès, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale des Marocains résidant à l'étranger (MRE) initiée cette année sous le thème «La protection des droits des MRE en temps de crise». S'exprimant à cette occasion, le wali de la région de Meknès-Tafilalet, Mohamed Fawzi, a souligné que le Maroc qui a réalisé d'importants acquis durant la dernière décennie dans le cadre de la politique des grands chantiers visant l'accélération et la mise en oeuvre des politiques sectorielles compte sur la contribution effective des MRE à cette dynamique. L'administration territoriale a mobilisé tous ses services extérieurs afin de répondre aux besoins des MRE, à travers la garantie des conditions d'accueil favorables, a-t-il indiqué, ajoutant que la ville de Meknès et conformément aux Orientations Royales visant à consacrer un nouveau concept de l'autorité a mis en place un site web et un cahier de doléances.

M. Fawzi a mis l'accent sur le potentiel économique et touristique dont regorge cette région qui offre des conditions favorables à l'investissement dans plusieurs domaines. Les participants à cette rencontre se sont penchés sur divers thèmes, notamment les répercussions de la crise financière sur les MRE et les efforts déployés par le Maroc afin de résoudre leurs problèmes.

Source : Le Matin

Plus de 120 jeunes représentant les 16 régions du Maroc et des résidents en France et aux Etats Unis, ont tenu leur congrès constitutif pour l'inauguration de la Coalition des jeunes marocains (CJM) le 6, 7 et 8 août à El Hoceima sous le thème "Jeunes Actifs pour un Maroc Fort".

Une réunion s'est tenue mercredi 11 août et avec comme ordre du jour l'évaluation du Congrès constitutif et la finalisation de la composition de Bureau Exécutif de la Coalition. La réunion s'est déroulée dans une ambiance d'écoute et de compréhension. Aucune des décisions qui ont été prises n'ont eu recours au vote, le consensus et l'accord mutuel étaient maîtres. Ainsi, M. Jiaf Mustapha a été nommé coordonnateur général «Il a été nommé coordonnateur et non secrétaire général ou président parce que les décisions de la Coalition vont être prises de façon collective et non individuelle», souligne Abdelwahid Moujahid, le porte parole de CJM.

Le Bureau Exécutif a également été composé et des coordonnateurs régionaux sont disponibles à présent dans toutes les régions du Royaume à l'exception des régions Laayoune Sakia Lahmra, Dakhla et Tadla Azilal qui sont toujours en discussions. Quant au bureau de Rabat, il est composé de 17 conseillers, à chacun sa propre responsabilité.

«Lors de l'assemblée générale constitutive du CJM, un réel saut qualitatif dans la mise en place des structures associatives, un vrai débat démocratique de fond qui eut lieu, faisant apparaître une mobilisation intense des jeunes, une volonté de fer, et un espoir de plus en plus grand en un Maroc jeune et fort», affirme Yassine, un jeune homme ayant assisté au congrès constitutif. Cette coalition encore toute fraîche se dit être une organisation sans but lucratif. «Le premier sujet auquel nous pensons est le sujet du moment et de tous les moments, le sujet du Sahara Marocain et du plan de l'autonomie», lance Moujahid, le porte parole de la Coalition. «Au début ce sera au niveau du sud du Royaume et par la suite ce sera au niveau international, mais je ne peux pas m'avancer sur plus de détails pour le moment», ajoute-t-il. CJM compte devenir très bientôt une force de proposition pour contribuer au développement humain.

Pour cela l'association veut tout d'abord regrouper les jeunes marocains d'ici et d'ailleurs pour travailler ensemble sur les grands chantiers de développement et inciter en parallèle les jeunes à prendre l'initiative et à renforcer leur adhésion à la vie publique et productive pour participer activement aux différents projets socioculturels du pays.

Afin d'impliquer les jeunes dans le processus de prise de décision et par là agir autant qu'acteurs du changement démocratique.

Source : Le Matin

C'est avec quatre ans de retard que le Maroc vient de soumettre son rapport au Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale.

Un document qui a la qualité d'être double puisqu'il contient les dix-septièmei2006) et dix-huitième (2010) rapports périodiques présentés en application de l'article 9 de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formés de discrimination , raciale et conformément aux observations formulées 'par le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale au sujet des quatorzième, quinzième et selzlème rapports du 'Royaume. Cinq autres rapports parallèles émanant d'ONG marocaines ont été également soumis à cette instance 'internationale ,qui planchera sur le cas du Maroc aujourd'hui et demain  au Palais de Wilson à Genève...Suite

Après avoir vécu  huit ans à New York, où  elle a été constamment mêlée à des photographes, des journalistes et des cinéastes, elle a automatiquement cherché à fréquenter le monde de l'art et du cinéma marocain…Suite

Le troisième Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord ouvrira ses portes le 30 octobre prochain au Palais des Congrès à Montréal, apprend-on samedi auprès des organisateurs.

Evénement phare de rapprochement entre la sphère économique marocaine et les compétences marocaines de l'Amérique du Nord, le forum Careers in Morocco-Montréal 2010 sera l'occasion d'échanges "riches et conviviaux" entre les entreprises marocaines, qui pourront communiquer sur leurs métiers et faire valoir leurs spécificités, et la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, qui pourra s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.

Plus de 3000 compétences marocaines sont attendues à cette troisième édition avec la participation de plus d'une vingtaine de sociétés et organismes marocains couvrant différents secteur d'activité, ajoute-t-on de même source, soulignant que le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.

Parallèlement à l'événement, des conférences et des débats seront organisés autour de thèmes traitant de l'actualité économique, de l'insertion professionnelle et des possibilités de carrière au Maroc avec des témoignages de candidats recrutés lors des éditions précédentes, selon les organisateurs.

Source : aufait/MAP

Si la journée du migrant organisée, mardi dernier à Rabat, a permis d'enclencher le débat sur les droits des MRE en période de crises et sur les moyens de les protéger, elle a permis aussi et surtout d'insister sur la nécessité pour la communauté marocaine établie à l'étranger de resserrer les rangs et de coordonner leurs efforts pour faire face éventuellement aux abus dans les pays d'accueil. Car, comme cela a été souligné par certains intervenants, la désunion et le manque de coordination ne peuvent que miner l'action des MRE et en limiter l'efficacité. Le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Abdallah Boussouf, ne mâchait pas ses mots quand il demandait aux MRE d'assumer leurs responsabilités dans la défense de leurs droits. Pour lui, le combat pour la protection des droits des Marocains du monde ne peut se livrer sur le seul sol marocain ou par les seuls pouvoirs publics.

C'est un défi qui ne peut être relevé que par des structures solides, solidaires et performantes, « ce qui n'est pas le cas aujourd'hui », a-t-il déploré. «On ne peut pas défendre les droits des migrants à partir du Maroc seulement. Les ressortissants marocains à l'étranger doivent s'impliquer davantage dans ce combat là où ils se trouvent. Mais pour qu'ils soient mieux à même de remplir cette mission, ils doivent se mettre à niveau et développer leurs capacités, coordonner leurs actions et restructurer leurs réseaux», a expliqué le secrétaire général du CCME, précisant que «le tissu associatif se trouve dans un état tel qu'il est incapable de défendre les droits des MRE». M. Boussouf a insisté dans la même optique sur l'importance pour les Marocains établis à l'étranger de prendre leur destin en main et de faciliter le travail que l'Etat fait pour leur venir en aide sur le plan juridique. «Il est difficile pour un Etat comme le Maroc d'aller défendre les droits des migrants dans les pays d'accueil. Beaucoup de pays verraient ça mal et le considéreraient comme une immixtion dans leurs affaires internes, notamment en ce qui concerne les questions religieuses», a-t-il souligné.

Et d'ajouter que «le Maroc ne peut pas donc aider directement ses ressortissants, mais il peut les accompagner et les encadrer pour peu qu'ils soient organisés et qu'ils veuillent mettre à profit les positions qu'ils occupent dans les pays d'accueil».

Il est primordial selon lui, de trouver une élite capable d'adopter et de défendre la cause des MRE dont les droits sont bafoués, devant l'opinion publique européenne.

M. Boussouf estime en effet que quel que soit l'arsenal juridique mis en place dans les pays d'accueil, les MRE ne seront pas à l'abri de certaines injustices. « Il n'y a pas de garantie si les Marocains ne sont pas mobilisés, vigilants et unis », a-t-il dit, insistant sur la nécessité de promouvoir et développer la culture de « l'action commune et concertée » dans les rangs des MRE. « Actuellement, l'action de nos MRE est désordonnée et incohérente. Il faut cordonner les efforts, fixer les priorités et les objectifs et travailler ensemble pour les atteindre ».

Le SG du CCME a appelé en fin les MRE à lutter contre les stéréotypes et les idées reçues en évitant d'adopter les comportements qui alimentent la suspicion et la peur chez l'autre. « Vous n'êtes pas sans savoir les appréhensions que les citoyens des pays d'accueil éprouvent pour les immigrés. Et qui poussent leurs politiques à prendre des mesures qui vont parfois à l'encontre de la loi », a-t-il lancé. « Il faut que les MRE constituent une valeur ajoutée aux sociétés européennes. Faute de quoi, tout discours sur les droits des MRE ne trouvera aucun écho en dépit des bonnes intentions ».

Source : Le Matin

En matière de sécurité, les sondages se suivent mais ne se ressemblent pas. En l'espace de dix jours, les enquêtes d'opinion ont tiré «à hue et à dia», clamant d'abord l'assentiment puis le rejet des Français concernant les mesures sécuritaires menées par Nicolas Sarkozy.

Un sondage CSA*, publié dans les colonnes de Marianne, vient tempérer les chiffres avancés par d'autres enquêtes ce mois-ci.

Selon l'hebdomadaire, près de sept Français sur dix jugent inefficace la politique menée depuis huit ans en matière de sécurité. On apprend même que 53 % des sympathisants de droite dénoncent son inefficacité. Interrogés sur les causes de l'augmentation de la délinquance, 73% l'attribuent aux inégalités sociales contre 47 % à l'immigration.

Contrairement à la forte approbation montrée par deux enquêtes du 6 août (Ifop pour le Figaro, CSA pour L'Humanité), le projet de dénaturaliser des personnes d'origine étrangère après certains crimes est lui aussi rejeté par une majorité.

Interrogés sur ce projet, 51% choisissent la réponse : «plutôt défavorable car tous les Français doivent être égaux devant la loi quelle que soit leur origine». Parmi ces critiques : 63% des sympathisants de gauche, 28% des sympathisants de droite.

Le 6 août dernier, dans un sondage Ifop paru dans le Figaro, la politique sécuritaire du gouvernement remportait une large adhésion auprès des Français, tous bords confondus. Ils étaient 70% à être favorables au projet de dénaturaliser des personnes d'origine étrangère qui ont commis certains crimes. Le gouvernement avait eu alors son heure de gloire...

«Tout dépend de la formulation des questions»

Pour Jean-Daniel Lévy (CSA) et Jérôme Fourquet (Ifop), de tels écarts entre sondages ne signifient pas pour autant qu'ils sont contradictoires. «Tout dépend de la formulation des questions», répondent les deux politologues, qui jugent ces différentes enquêtes «complémentaires». «Il faut être précis, le sujet est complexe», rappellent-ils.

Selon eux, «quand on interroge les Français sur leur rapport à l'immigration, ils sont perpétuellement tiraillés entre deux regards : celui qu'ils portent sur la France, pays des droits de l'Homme, et celui qu'ils portent sur le comportement des immigrés. Ils ont le sentiment que la situation économique est plus difficile pour les immigrés, mais que ceux-ci ne font pas toujours ce qu'il faut pour s'intégrer».

Sondage réalisé par téléphone le 11 août auprès d'un échantillon de 1.021 personnes de 18 ans et plus, méthode des quotas.

Source : Le Parisien

 

Sans eau, sans nourriture, le travail est beaucoup plus pénible durant ce mois de Ramadan, qui cette année se déroule en plein été. Les risques de malaises duent à une non hydratation ou à une baisse du taux de sucre  dans le sang sont très présents. C'est pour cela que deux syndicats espagnols ont réuni leur voix pour demander un ajustement des horaires de travail pour les musulmans pratiquant le jeûne.

Le point de départ de cette demande est l'intention exprimée par l'Association des Entrepreneurs Agricoles de Lérida et l'Association des Jeunes Agriculteurs (AEALL-ASAJA), basées en Catalogne, de faire signer aux travailleurs musulmans un document. Ce dernier les exempterait de toutes responsabilités dans le cas  où ces ouvriers agricoles souffriraient de malaise, d'accident ou tout autre problème de santé durant la période de jeûne.

La seconde raison est le fait que certains agriculteurs refuseraient durant ce mois sacré d'embaucher des travailleurs saisonniers, notamment marocains. Ils auraient eux aussi peurs des accidents mais aussi, même si cela n'a pas été clairement exposé, d'une baisse du rythme de travail. Le coordinateur du Centre d'information pour les travailleurs étrangers (CITE), Carles Bertrand, a déclaré selon Europa Press, qu'« il est illégal de restreindre l'embauche des ouvriers saisonniers musulmans par crainte qu'ils ne supportent pas les conditions de travail pendant le Ramadan ». Il a ajouté qu'« il est aussi illégal de demander à connaître la religion d'un travailleur ou refuser de l'embaucher en raison de ses traits de musulman »

L'année dernière ce sont les travailleurs de confession musulmane eux-mêmes qui ont pris l'initiative de la demande auprès de leurs patrons. Cette année comme pour éviter que cela vienne une fois de plus des ouvriers , l'initiative vient de deux syndicats: CC.OO et UGT.

La porte parole D'UGT, Janette Vallejo, a indiqué que son service avait reçu beaucoup d'interrogations sur la manière d'aborder le jeûne pendant le travail. Selon elle, il faudrait aménager les horaires de travail. C'est à dire que les personnes devraient commencer plus tôt, pour éviter les heures de pleine canicule. Mais toujours selon elle, cela ne pourra être possible qu'en élaborant des conventions collectives qui fixeraient sur papier ces changement exceptionnels. Elle demande aussi aux patrons réticents d'observer les « bons exemples » se trouvant notamment dans la ville de Melilla. Cinq conventions avec des entreprises catalanes de construction, de propreté et de l'hôtellerie ont déjà été signées.

Source : Yabiladi

Comment passe-t-on le jeûne du mois de Ramadan quand on est loin de chez soi ? Dans un pays où il y a très peu de de musulmans et encore moins de Marocains ? Dans notre série d'interviews de MRE, nous partons pour une destination peu commune : les pays baltes. Houda S., 24 ans, effectue actuellement un stage à Riga, la capitale de la Lettonie, dans le cadre de ses études supérieures en marketing du tourisme.

- Yabiladi : Comment appréhendez-vous ce Ramadan en plein mois d'août ? Craigniez-vous la chaleur, la soif, les journées très longues ?

- Houda : Je dois avouer que je redoute beaucoup ce Ramadan, car le mois d'août ici en Lettonie est très chaud (jusqu'à 35°c quelquefois). Les journées durent 15 heures environ. Lors des Ramadan précédents, mon point faible a toujours été la soif, et avec cette chaleur il va falloir être endurant...

- Quel rythme allez-vous adopter ? Lever pour le Shour ? Sieste en milieu de journée ?

- J'effectue actuellement un stage dans une agence d'events, de ce fait mes journées ne seront pas rythmées par le Ramadan mais par mon stage.

Je me réveille tous les jours à 6 heures pour rentrer à 20 heures le soir. En ce qui concerne le Shour, je ne me lève que pour boire un verre d'eau puis je retourne me coucher.

- Comment vivez-vous le Ramadan loin du Maroc ?

- Ce Ramadan est très particulier pour moi, c'est le 1er que je passe toute seule et dans un pays étranger où la communauté musulmane est très réduite.

De plus, le Ramadan est lié à certaines choses qu'on ne fait pas le reste de l'année, telles que regarder les séries comiques sur Canal Algérie, 2M et d'autres. On est en famille, on va se coucher plus tard que d'habitude et on se relaxe.

Tandis que cette année, tout est un peu moins facile; je n'ai pas trouvé les horaires du Ramadan pour la Lettonie, il n'y a aucun produit Hallal, je vais devoir préparer mes repas et manger seule, et aucune réjouissance prévue après le repas.

Heureusement que ma mère m'envoie des colis alimentaires jusqu'à 3 fois par mois, je pourrai manger des dattes, halwa (ndlr gâteaux marocains) et plein d'autres choses. Mais il est sûr que rien ne remplace la nourriture de chez soi et un bon Ramadan en famille.

Source : Yabiladi

Le président américain, Barack Obama, a soutenu, vendredi soir, le projet de construction d'une Mosquée à New York, à quelques pas du site des attentats du 11 septembre (Ground Zero), affirmant que les Musulmans ont le "même droit de pratiquer leur religion comme quiconque" aux Etats-Unis.

S'exprimant lors d'un dîner-Iftar à la Maison Blanche, le président Obama a souligné que ceci "comprend le droit de construire un lieu de culte et un centre communautaire dans une propriété privée dans le sud de Manhattan", question qui soulève actuellement une vive polémique aux Etats-Unis, notamment de la part des opposants à ce projet.

M. Obama a reconnu, à cet égard, la "sensibilité" entourant ce projet, notamment en ce qui concerne les familles des victimes des attentats perpétrés contre les tours jumelles du World Trade Center, qui avaient fait quelque 3.000 morts.

Ces attentats, a-t-il estimé, ont représenté "un événement profondément traumatisant pour notre pays, et la douleur et la souffrance de ceux qui ont perdu leurs proches est tout simplement inimaginable", affirmant comprendre les "émotions" soulevées par cette question.

"Mais ceci dit, notre engagement pour la liberté de culte doit être inébranlable", a encore affirmé le chef de l'exécutif américain, lors de cet Iftar auquel ont été conviés des représentants d'organisations islamiques, plusieurs diplomates et ambassadeurs de pays musulmans accrédités à Washington, ainsi que des membres de l'administration américaine.

Mercredi, le président Obama avait souligné, dans un message à l'occasion de l'avènement du mois sacré du Ramadan, que l'Islam "a toujours fait partie de l'Amérique".

Le mois du Ramadan "nous rappelle que l'Islam a toujours fait partie de l'Amérique et que les musulmans américains ont apporté une extraordinaire contribution à notre pays", avait-il souligné en substance dans ce message.

Source : MAP

L’administration du président Barack Obama a catégoriquement rejeté hier l’idée de renoncer au droit du sol inscrit dans la Constitution américaine, comme proposé par certains républicains comme moyen de lutter contre l’immigration illégale.

"Je suis pour le moins surprise qu’il existe une discussion sur un amendement de la Constitution des Etats-Unis avant même que nous nous mettions à discuter d’une modification de la politique d’immigration", a déclaré la secrétaire à la Sécurité intérieure Janet Napolitano.

"Je pense que c’est là qu’il faut agir. Le simple fait de parler d’amender la Constitution est une mauvaise chose", a ajouté Mme Napolitano lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, où elle venait d’assister à la promulgation par le président Barack Obama d’un plan visant à renforcer la sécurité à la frontière avec le Mexique, doté de 600 millions de dollars.

Plusieurs élus républicains au Congrès ont évoqué ces dernières semaines la possibilité, pour lutter contre l’immigration illégale, de revenir sur un aspect du 14e amendement de la Constitution qui dispose que tout enfant né sur le sol des Etats-Unis est automatiquement citoyen américain.

Après que le chef de la minorité au Sénat Mitch McConnell eut mentionné la possibilité d’organiser un débat sur le droit du sol, un autre sénateur républicain, Lindsey Graham, avait déclaré qu’il pourrait "proposer un amendement constitutionnel pour changer les règles" présidant à l’acquisition de la nationalité.

"Le droit du sol, je pense, est une erreur. Je pense que nous devrions changer notre Constitution et dire que si vous venez ici clandestinement pour avoir un enfant, cet enfant ne sera pas un ressortissant américain", avait précisé M. Graham le 28 juillet à la chaîne Fox News.

"Les gens viennent ici pour avoir des bébés (...) ils traversent la frontière, vont aux urgences, ont un enfant et cet enfant est automatiquement Américain. Ce ne devrait pas être le cas. Cela attire les gens ici pour de mauvaises raisons", avait dénoncé M. Graham.

Amender la Constitution américaine constitue une entreprise longue et difficile, qui a du reste peu de chances d’aboutir. Le 14e amendement est lourd de signification pour les Noirs puisqu’il avait été adopté en 1868, après la fin de la Guerre de Sécession, pour conférer la nationalité américaine aux anciens esclaves.

Source : Le Soleil.be/AFP

Les sans-papiers peuvent occuper une partie des 14.000 emplois vacants pour lesquels il n'y a pas de candidats à l'Office flamand pour l'Emploi (VDAB), estime jeudi l'Organisation pour les travailleurs immigrés clandestins (OR.C.A). L'organisation flamande des entrepreneurs indépendants Unizo soutient également cette proposition.

Les personnes sans papiers pouvaient obtenir une régularisation durant la période entre septembre et décembre 2009 via une promesse d'embauche. Le problème réside dans le fait que cette procédure peut prendre plusieurs mois. Durant ce délai, le job peut déjà avoir été octroyé à un autre candidat. C'est pourquoi ces personnes cherchent un employeur pour ne pas perdre leur chance d'être régularisés. "Ces candidats ne peuvent pas faire appel aux services de l'agence pour l'Emploi, alors qu'il y a 14.000 jobs vacants au VDAB", explique le coordinateur de l'OR.C.A., Jan Knockaert. Les employeurs devraient donc être incités à engager ces personnes. "Contrairement à ce que beaucoup d'entre eux croient, la procédure est simple." L'Unizo soutient cette initiative. "Il y a 14.000 emplois que personne ne veut occuper. Donnons aux sans-papiers la possibilité d'occuper ces emplois en attendant leur régularisation", indique l'organisation. (WDM)

Source : RTL.info.be

Critiqué à l'ONU pour le lien établi entre immigration et insécurité, accusé en France de promouvoir un "racisme d'Etat", le président Nicolas Sarkozy et ses lieutenants défendent fermement cette ligne droitière, véritable premier acte de la nouvelle campagne présidentielle…Suite

Sherbrooke (Canada), 12/08/10 -Des artistes marocains de la musique gnaouie ont été en vedette, mercredi, à l'ouverture de la 13ème édition du Festival des Traditions du Monde de Sherbrooke (FTMS), avec un concert haut en couleurs animé avec brio par les maâlams Abdeslam Alikane et Mohammed Kouyou.

Entourés des groupes "Tyour gnaoua" et "dima gnaoua de Montréal", les maâlams ont pu charmer et ébahir le public présent et le transporter dans l'univers magique de la transe, à travers des spectacles d'une grande intensité musicale, rythmée, répétitive, avec une instrumentation très simple.

Dès leur entrée en scène, en ce premier jour de Ramadan, les artistes marocains ont su gagner l'interactivité des spectateurs en se mêlant à la foule, l'invitant à danser et à chanter avec eux. Les maâlams et des jeunes talents Gnaoua ont ainsi fait preuve d'une rare maîtrise des instruments qui leur ont valu les acclamations du public, envoûté par la danse et le son enchantant de leur musique.

Accompagnés de chanteurs, qui effectuaient quelques chorégraphies de la tradition des Gnaoua, les maâlams Alikane et Kouyou ont fait découvrir ou redécouvrir au public québécois une prestation qui puise son inspiration dans plusieurs styles musicaux (airs d'Afrique noire, musique populaire marocaine, blues,...).

L'intensité est allée in crescendo tout au long de l'après-midi et de la soirée sous le son des "krakebs" (crotales) et des "tbel " (tambours) et l'événement s'est enrichi par les percussions qui résonneront cinq jours durant aux oreilles des festivaliers.

Dédiée à la musique gnaouie et à sa capacité fascinante d'aller à la rencontre des musiques du monde, la 13 ème édition du festival (11-15 août) "est une grande fête des cultures du monde entier, lieu de découvertes, de surprises et d'heureuses rencontres avec des maîtres de la musique gnaouie du Maroc", nous dit la présidente du FTMS, Mme Malika Bajjaje.

Le Palais de l'Orient se transforme en Ryad des maâlams Gnaoua, et par le truchement de créations artistiques et d'expositions artisanales, a-t-elle ajouté, les différentes communautés culturelles oeuvrent à faire connaître, lors de cet événement, toute la richesse de leurs créations et de leurs patrimoines culturels.

Source : MAP

Pour la rentrée littéraire en France, trois Marocains sont attendus et publiés dans les grandes maisons d’édition de l’Hexagone.

Le roman de Hmoudane arbore un titre original qui rassemble des entités décisives dans le parcours du protagoniste Mahmoud. «Le Ciel» auquel le héros est soumis malgré lui, une sorte de fatalité qu’accepte volontiers le personnage en suivant nonchalamment sa pente. «Hassan II», ou plus généralement

le Makhzen, est le symbole de toute une vie d’avant le Départ marquée par la violence et les injustices.

«Maman France» ou l’aigre-doux, une bouée de sauvetage et un système qui vous enfonce encore plus dans la dèche. Le Tout donne un mélange savoureux. Le titre prend d’autres connotations et résonances en fonction de la lecture que chacun peut faire du texte.

Vu sous un certain angle, ce récit aborde quelques thématiques déjà évoquées dans «French dream», premier récit de Hmoudane paru en 2005, notamment les questions de l’émigration, les difficultés de l’intégration et les malentendus culturels.

Placé sous le signe de la poésie par la mise en exergue de deux citations d’Arthur Rimbaud et par l’évocation de ce grand poète au sein même du récit, le texte baigne dans la poéticité par son mode narratif «instable» et non linéaire.

Hmoudane demeure fidèle à ses premières amours puisqu’il a d’abord publié plusieurs recueils de poésie avant le roman.

Le travail de l’écriture, les questions de littérature, les rapports entre le réel et la fiction… sont des interrogations que soulève Hmoudane, pour la première fois, au sein même de son récit. Par ailleurs, des figures littéraires traversent le texte.

On rencontre Rimbaud à plusieurs reprises mais aussi Jean Cocteau et tous ces Dieux par lesquels jure Mahmoud : «Par Hölderlin et Pessoa, Baudelaire et Saint-John Perse, Khaïr-Eddine et Tchikaya Utamssi, Paz et Cavafis, Césaire et Senghor, par les poètes de l’Antiquité et de la Modernité, les morts et les vivants, je vous jure, messieurs, par tous vos poètes vénérés, que je ne m’amuserai plus jamais à désaccorder, à casser, la précieuse Lyre d’Orphée !» (p. 117). Il a beau jurer, il ne faut surtout pas le croire. Un vibrant hommage est rendu à l’écrivain Mohamed Leftah placé parmi les «êtres incandescents, hors du commun» (p.121).

Sur un ton tantôt badin, tantôt grave, l’auteur saisit des moments décisifs du parcours de son personnage, des tournants dans des existences tourmentées. Ainsi l’arrivée de l’an 2000 coïncide pour le protagoniste avec ses 10 ans passés chez «Maman France», un anniversaire qu’il fête comme il se doit et qui devient «l’occasion pour [se] restituer quelques épisodes de [sa] vie, de dresser, une fois n’est pas coutume, un inventaire et, pourquoi pas, d’arrêter des résolutions et de [s’] efforcer de les tenir…» (p. 39).

Le prétexte est tout trouvé pour donner lieu au texte qui convie les autres composantes de la Trinité, le Ciel et Hassan II.

Humour et dérision à tout bout de page sur le compte, entre autres, de la France que Hmoudane dote de ce doux terme de Maman, une maman malgré elle ! Le pays natal n’est jamais loin et la langue du cru est appelée à la rescousse d’un texte qui n’hésite pas à balancer à la figure du lecteur les termes les plus crus. Le discours est incisif et souvent caustique.

C’est cette langue qui fait que les figures féminines qui ont marqué le parcours du protagoniste défilent et les malentendus se dévoilent.

La sexualité est un fil discret qui traverse tout le texte partant des conquêtes de Mahmoud et des amours homosexuelles de Walid pour déboucher sur la terreur semée à Marrakech par l’intégriste Abou Qodaïb après avoir fait un détour par la période de l’enfance à Salé marquée par la violence.Espace pivot du roman : La Fabrik. C’est un bar de la banlieue parisienne, lieu où l’on «fabrique» le récit, l’endroit où on défait et refait le monde. C’est là que Boualem se proclame Roi des «Khoroto» ; par «khoroto […] il faut entendre […] un blédard, fruste, naïf et gaffeur» (p.193).

Est-ce une autobiographie comme certains ont déjà qualifié ce texte ? Au beau milieu du récit, Hmoudane ou Mahmoud, peu importe, balance : «Je n’invente rien – Je ne manque pas pour autant d’imagination» (p. 116). Au lecteur de déceler sa vérité là-dedans.

Ce qui est sûr c’est qu’on sent l’auteur jubiler en édifiant son univers, il règle des comptes sans méchanceté et conduit son texte jusqu’à la jouissance.

In fine, c’est un récit iconoclaste qui, tout en sabrant les icônes, construit sa propre logique, sa langue particulière et, pour tout dire, encore une fois, un univers sauvageon fleurit entre les doigts de Mohamed Hmoudane.

Source : Le Soir Echos

13 août 2010

 

Les migrants sont les premiers à perdre leur emploi vu qu’ils travaillent dans des secteurs vulnérables à la crise.

L’Espagne exige aux migrants un contrat de travail pour pouvoir s’inscrire au registre municipal.

Le constat est alarmant. La crise n’a fait qu’accentuer la situation des Marocains résidents à l’étranger surtout ceux installés dans les pays européens. Les participants à une rencontre internationale, oragnisée mardi dernier, ont dressé un tableau noir en matière de protection des droits des migrants. «En cette période de crise, les migrants deviennent plus exploités et sont plus exposés au risque du chômage vu que la majorité d’entre eux travaille dans des secteurs vulnérables notamment l’industrie», indique Philippe Bancour, de l’Organisation internationale pour la migration lors de la rencontre, initiée par le ministère chargé de la Communauté marocaine à l’étranger. Et d’ajouter, «en 2008/2009, le taux de chômage est deux fois plus important chez les migrants que chez les autochtones. En cette situation de crise, les migrants font preuve d’une grande capacité d’adaptabilité. La preuve c’est que cette augmentation du chômage n’a pas été accompagnée d’un retour massif des migrants».

Les inégalités persistent même pour ceux qui ont pu décrocher un travail et qui sont estimés plus chanceux. «A chaque fois qu’on mène une étude auprès des migrants en France, on obtient un pourcentage de 25à 30% de personnes qui nous déclarent qu’ils ont été victimes de discriminations», affirme le délégué régional de la Confédération française démocratique du travail à l’île de France. Ce syndicaliste chargé du dossier «Emploi et discrimination» au sein de la confédération a indiqué que la discrimination envers les travailleurs migrants prend plusieurs formes. «Depuis 2004, le gouvernement français a instauré le droit des travailleurs illettrés à apprendre le français. On a relevé que de nombreuses entreprises s’abstiennent à assurer ce droit aux travailleurs migrants», explique-t-il tout en ajoutant que les migrants travailleurs sont privés également de leur droit à la formation continue.  La situation en Espagne est encore plus inquiétante. Selon Sakina Souleimani, présidente de l’Association des cadres de la médiation en Espagne, les migrants souffrent des restrictions du gouvernement espagnol pour l’accès à l’emploi. «L’Espagne a procédé à la réduction de 5% des salaires publics et à la diminution de l’offre d’emplois publics», indique-t-elle avant d’ajouter, «le plus alarmant c’est que l’Espagne exige aux migrants un contrat de travail pour pouvoir s’inscrire au registre municipal. Elle a procédé également à  l’endurcissement des  procédures du regroupement familial et de l’obtention du permis de séjour». Quant aux droits sociaux et culturels des migrants, Sakina Souleimani a indiqué que le gouvernement espagnol a privé les migrants des services d’attention primaires et a réduit les subventions pour les activités culturelles.

En Italie, la situation des migrants ne diffère pas beaucoup de celle des migrants en Espagne. Dans ce pays, un migrant irrégulier est considéré comme une personne criminelle. Le gouvernement italien a procédé lui aussi à la réduction de 10% des budgets des ministères et des organismes. Une décision qui touche directement les migrants résidant dans ce pays.

Cette rencontre a été l’occasion de présenter la situation des Marocains résidents en Afrique, souvent oubliés lors des débats sur les MRE. Sidi Mohammed Farssi, président du Conseil national des Marocains au Sénégal a affirmé que les Marocains résidents en Afrique sont plus touchés par la crise en raison de la fragilité de l’économie des pays où ils résident. «La grande majorité des Marocains travaille dans des secteurs informels subissant ainsi de mauvaises conditions de travail», ajoute ce membre du Conseil de la communauté marocaine résidente à l’étranger. précisant que le secteur formel est très réduit dans les pays africains. Ce qui oblige les Marocains à travailler dans le secteur informel.

A la fin de cette rencontre initiée à l’occasion de la Journée nationale des MRE, une longue liste de recommandations a été présentée au ministre chargée de la Communauté marocaine à l’étranger. telles que la création d’une caisse de solidarité pour la protection des droits des Marocains à l’étranger. Les participants ont appelé également à l’organisation d’activités d’information et de sensibilisation des MRE pour qu’ils soient mieux informés de leurs droits.

En Italie, un migrant irrégulier est considéré comme une personne criminelle.

Interview

Abdelhamid El Jamri, Président du comité sur les travailleurs migrants/Nations unies

«Une convention pour les travailleurs domestiques migrants est à l’étude»

Que stipule la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants, adoptée en 1990 par l’assemblée générale des Nations unies ?

La convention assure un ensemble de droits qui s’appliquent à tout le processus de migration des travailleurs migrants et des membres de leur famille. Dans le pays d’origine, elle stipule par exemple le contrôle des agences de recrutement. Elle protège le migrant tout au long de son parcours migratoire à savoir dans le pays de transit et d’accueil. Dans ce dernier, la convention assure aux migrants tous les droits civils et culturels dont jouissent les autochtones notamment le droit à la gratuité de l’école et au travail. Les entreprises ne doivent pas, par exemple, prévoir des contrats de travail pour les migrants différents de ceux adoptés pour les autochtones. La convention contient également des clauses protégeant les droits des personnes irrégulières.

Pensez-vous que cette convention est efficace pour la protection des droits des migrants sachant qu’à ce jour, elle n’a pas été ratifiée par aucun pays du Nord ?

Même si elle n’est toujours pas ratifiée par les pays du Nord, la convention constitue tout de même la référence au niveau international en matière de protection des droits des travailleurs migrants. On a réalisé plusieurs études pour montrer qu’il n’y a aucun argument juridique qui empêche les pays du Nord à ratifier cette convention. Les pays d’accueil ont peur de donner plus de droits aux migrants irréguliers en ratifiant cette convention. C’est une idée erronée car plus les pays ferment les voies pour la migration légale, plus elle augmente l’immigration illégale. La réticence des pays du Nord envers la ratification de cette convention est expliquée également par la dualité entre les courants qui sont pour la migration, pour apporter la main d’œuvre, et ceux qui sont contre.

Le comité des Nations unies sur les travailleurs migrants travaille actuellement sur une nouvelle convention qui vise la protection des travailleurs domestiques migrants. Que prévoit cette convention ?

 Cette convention est très importante car de nombreux migrants, essentiellement des femmes, travaillent dans des domiciles. Ils sont privés de plusieurs de leurs droits vu que les maisons ne sont pas accessibles aux inspecteurs de travail. On est toujours en cours de travail sur cette convention. On a eu récemment plusieurs discussions avec les gouvernements et les syndicats des travailleurs pour arriver à une convention qui protège au mieux les travailleurs domestiques.

Source : Le Soir Echos

13 août 2010

A chaque été, l'attention est focalisée sur le transit des Marocains résidant à l'étranger (MRE). Trafic fluide, temps de traversée réduit avec la mise en service de navettes rapides, l'installation de nouvelles infrastructures comme le nouveau tenninal passager de TangerMed, etc. Mais 1'essentiel des préoccupations des MRE et de leurs familles restent souvent les mêmes et n'ont pas varié depuis des années, selon les témoignages recueillis …Suite

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