vendredi 18 octobre 2024 21:24

La France était appelée, mercredi 11 et jeudi 12 août, à rendre des comptes devant le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale de l'ONU (CERD). Cet examen intervient quinze jours après le discours de Nicolas Sarkozy sur le possible

retrait de la nationalité française à « toute personne d'origine étrangère » qui aurait assassiné un fonctionnaire de police et sur la nécessité de démanteler 300 campements illégaux de Roms. Quelques mois, aussi, après le « débat sur l'identité nationale »…Suite

Priorité est donnée à la chasse aux clandestins délinquants, mais 700.000 étudiants pourraient être régularisés.

Dans la perspective des législatives du premier mardi de novembre (renouvellement de la totalité de la Chambre des représentants et du tiers du Sénat), le Parti républicain a entrepris d'attaquer l'Administration Obama sur le thème de l'immigration, lui reprochant d'être trop «laxiste» envers les clandestins. À la faveur d'une poignée de crimes horribles commis récemment par des immigrés illégaux dans les États frontaliers du Mexique - amplement médiatisés par la grande chaîne conservatrice d'information en continu Fox News, ce thème est revenu en force dans la campagne électorale.

Pourtant, lorsqu'on examine les statistiques officielles, l'on s'aperçoit qu'il est injuste d'accuser de laxisme l'Administration Obama. Au cours de l'année 2009, cette dernière a en effet procédé à l'expulsion (les Américains utilisent le terme de «déportation») de quelque 390 000 immigrés illégaux, soit 20 000 de plus que l'Administration Bush au cours de l'année 2008.

Qui plus est, depuis l'arrivée du démocrate Barack Obama à la tête de l'exécutif, l'agence fédérale ICE (Immigration and Customs Enforcement), l'organisme chargé de faire respecter les lois sur l'immigration, a très clairement adopté une stratégie de chasse prioritaire aux délinquants, au sein de la masse des immigrés clandestins. Au cours des dix derniers mois, l'ICE a capturé puis expulsé quelque 143 000 immigrés illégaux convaincus d'avoir commis des délits sur le territoire des États-Unis. Un chiffre record dans toute l'histoire du pays. Preuve supplémentaire de cette stratégie sélective, les expulsions d'immigrés n'ayant commis que des «civil violations» (l'équivalent de nos contraventions) ont chuté de 24 % au cours de la même période. Le fait de franchir illégalement la frontière internationale des États-Unis, ou d'y rester après l'expiration de son visa, ne constitue pas ici un «crime» (délit), mais seulement une «civil violation».

L'économie américaine constitue un extraordinaire appel d'air pour les masses misérables à la démographie galopante d'Amérique latine. Les jeunes latinos viennent aux États-Unis dans le but d'y travailler (car il est facile de s'y faire embaucher, même sans papier), mais pas dans le but d'y percevoir des prestations sociales (très difficiles à obtenir dans un pays qui réprouve moralement l'assistanat). Il n'y a pas que les ranchs du Texas pour faire travailler les clandestins. Dans les magnifiques fermes de l'aristocratique «horse country» du nord de la Virginie, le fourrage des pur-sang et la tonte des pelouses sont très souvent l'affaire de lads péruviens, salvadoriens ou boliviens. Dans les restaurants de Washington, les garçons de cuisine sont très souvent des clandestins. Même les PME installées dans la périphérie de la capitale fédérale embauchent des illégaux. Une situation inenvisageable dans les grandes entreprises, soumises au double contrôle de leurs syndicats et de leurs conseils d'administration. La raison est qu'ici l'embauche d'un clandestin par un entrepreneur ne constitue pas un délit. Tout au plus un péché véniel. Il est par ailleurs rarissime que les autorités étatiques ou fédérales viennent dresser procès-verbal (en vue du paiement d'une faible amende) pour l'embauche d'un clandestin. En pratique, l'embauche des immigrés illégaux ne pose socialement problème qu'aux personnes ayant des ambitions politiques. Car, lors des processus de confirmation, on fouille toujours le passé des candidats. Nombreux sont les exemples de ministres qui ont dû renoncer au portefeuille que le président leur avait offert, après qu'on eut découvert qu'ils avaient employé au noir une nanny ou une femme de ménage.

Comment l'Administration Obama compte-t-elle mener sa contre-offensive politico-médiatique face aux accusations des républicains ? La Maison-Blanche ne se contentera pas de rappeler ses bons chiffres en matière de chasse aux délinquants. L'exécutif espère bientôt régler le problème des quelque 720 000 jeunes clandestins qui pourraient bénéficier d'une actuelle proposition de loi (à initiative démocrate, mais avec le soutien de plusieurs élus républicains), appelée Dream Act. Cette loi régulariserait tous les jeunes immigrés illégaux (enfants ayant naguère traversé clandestinement la frontière avec leurs parents) offrant les caractéristiques suivantes : cinq ans de présence minimum sur le territoire américain, casier judiciaire vierge, diplôme de fin d'études secondaires, validation de deux années d'études supérieures ou enrôlement dans l'armée. Dans les guerres d'Irak et d'Afghanistan, on remarque, sur le terrain, une forte proportion de latinos parmi les soldats de deuxième classe. Le plus souvent, ce sont des jeunes qui se sont engagés afin d'acquérir, à la fin de leur contrat et de leur «tour of duty» sur les théâtres les plus dangereux, la nationalité américaine.

Jusqu'à présent, l'ICE s'abstenait d'expulser les étudiants en situation irrégulière au regard des lois sur l'immigration. Mais il y a toujours, bien sûr, des excès de zèle. Le plus connu ici fut l'arrestation, au mois de juin dernier, du jeune Eric Balderas, natif du Mexique. Cet étudiant en biologie de 19 ans à l'Université de Harvard (la meilleure du pays) fut appréhendé à l'aéroport de San Antonio, alors qu'il s'apprêtait à prendre un vol de retour pour Cambridge (Massachusetts), après avoir rendu visite à sa mère. Après intervention des dirigeants de Harvard et d'un sénateur, l'ICE décida de suspendre indéfiniment son expulsion.

De plus en plus, les étudiants illégaux se mobilisent pour obtenir l'adoption du Dream Act par le Congrès, qui leur ouvrirait la voie de la régularisation, et, dans une seconde phase, celle de la naturalisation (qui reste bien sûr une initiative individuelle). Certains sont même allés manifester au Congrès, à Washington. Arrêtés par la police spéciale du Capitole après avoir investi les bureaux de certains sénateurs et y avoir organisé, vêtus de robes et de toques noires, des parodies de cérémonies de remise de diplômes universitaires, ils ont ensuite été relâchés par l'ICE. Aujourd'hui, les étudiants américains issus de l'immigration illégale n'ont plus peur de faire leur «outing»…

L'Administration Obama réussira-t-elle à faire passer cette législation avant novembre ? Rien n'est moins sûr, car le Parti républicain y est, dans son ensemble, encore farouchement opposé…

Source : Le Figaro


Policiers effectuant un recensement dans un camp illégal de Roms à Saint-André-lez-Lille, dans le Nord. Des experts du Comité de l'Onu pour l'élimination de la discrimination raciale (Cerd), réunis mercredi et jeudi à Genève, ont épinglé la politique de la France envers les étrangers, considérée comme discriminante, évoquant notamment le débat sur l'identité nationale, l'idée du président Nicolas Sarkozy de déchoir des personnes d'origine étrangère de la nationalité française dans certains cas et les récentes mesures prises contre les Roms. (Reuters/Pascal Rossignol)

Le débat sur l'identité nationale, l'idée du président Nicolas Sarkozy de déchoir des personnes d'origine étrangère de la nationalité française dans certains cas et les récentes mesures prises contre les Roms ont choqué les experts, qui rendront leurs conclusions le 27 août.

Réfutant leurs critiques, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, a déclaré que la France était "un Etat de droit rigoureusement respectueux des droits de l'homme".

Les 18 membres de la Cerd sont chargés de vérifier les efforts des 173 pays signataires de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale pour se conformer à ce texte.

L'expert togolais Ewomsan Kokou, cité par Le Monde, a pointé une "recrudescence notable du racisme et de la xénophobie" en France.

Selon un compte rendu de la réunion que s'est procuré Reuters, le discours de Nicolas Sarkozy qui suggérait fin juillet à Grenoble de déchoir de la nationalité française "toute personne d'origine étrangère" portant atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police est "non seulement discriminant contre les Français d'origine étrangère" mais il "constitue également une incitation à la haine", a déclaré un membre non identifié.

Ce dernier a aussi qualifié de fait "grave" l'adhésion de la majorité de la population française à ce discours, comme l'a montré un récent sondage.

STIGMATISATION

"La politique sécuritaire de la France est marquée par la stigmatisation de l'immigration comme cause de tous les maux", a déploré un autre membre du Comité.

"De nombreux experts ont évoqué la situation des Roms et gens du voyage en France, l'un d'entre eux se demandant pourquoi, alors que la liberté de circulation est garantie en France, des Français appartenant à des minorités sont obligés de se munir de carnets de circulation", lit-on dans le compte rendu.

Le rapporteur du Comité, Pierre-Richard Prosper, a estimé pour sa part qu'il était "temps pour la France de faire vivre les rêves de liberté, d'égalité et de fraternité".

Pierre Lellouche a réagi dans un communiqué en indiquant que "la France est un Etat de droit rigoureusement respectueux des Droits de l'Homme dont elle a été la première inspiratrice depuis deux siècles".

"Les polémiques entretenues ici ou là au sujet de décisions prises par le gouvernement français n'ont par conséquent pas lieu d'être", a ajouté le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes.

"Qu'il s'agisse de notre politique de sécurité, de la lutte contre l'immigration clandestine et les trafics d'êtres humains, ou de l'interdiction du port du voile intégral dans l'espace public, toutes ces politiques actuellement menées par le gouvernement français ne visent précisément qu'à garantir les libertés publiques, et notamment l'égalité des droits des femmes, à protéger les plus vulnérables contre les trafics d'êtres humains et à préserver le premier des droits de l'homme, qui est le droit à la sécurité", souligne-t-il.

Dans leurs conclusions, qui n'ont aucun caractère contraignant, les experts du Cerd pourraient demander à la France d'apporter des améliorations sur certains points et de venir leur en rendre compte dans un délai défini.

Source : L’Express.fr

La journée nationale est marquée cette année par plusieurs réalisations, mais aussi des revendications et des attentes de la part des Marocains d'ailleurs.

La journée nationale est marquée cette année par plusieurs réalisations, mais aussi des revendications et des attentes de la part des Marocains d'ailleurs.

Dans le cadre de la Journée nationale de l'immigré, la Wilaya de la région du Grand Casablanca a organisé une rencontre avec les Marocains résidant à l'étranger mardi dernier. Un rendez-vous qui a pour but de renforcer davantage les liens avec les Marocains du monde et leur rendre hommage pour leur participation au développement du pays, mais également pour faire le point de leurs attentes et leurs aspirations. Cette rencontre s'est tenue sous la présidence du ministre chargé de la Communauté marocaine, Mohamed Ameur, et du Wali de la région du Grand Casablanca, Mohamed Halab, et aussi en présence des autorités locales et des élus locaux ainsi que les chefs des services extérieurs. Elle a également été une occasion pour résumer toutes les réalisations accomplies à l'adresse de cette communauté restée attachée à son pays, le Maroc, en adhérant notamment aux chantiers de développement socio-économique et en se mobilisant constamment pour la défense des valeurs et des intérêts suprêmes de la Nation.

M. Ameur a souligné tous les efforts fournis pour satisfaire nos MRE et assuré que son département planche avec sérieux et accorde toute l'attention nécessaire aux problèmes que rencontrent les MRE dans les pays d'accueil et lors de leur séjour dans le Royaume. Une batterie de mesures a été prise durant l'année en cours pour répondre aux besoins des Marocains du monde dans divers domaines. Ainsi, le programme du gouvernement se résume en quatre grands volets. Premièrement, le domaine culturel. Ce volet vise surtout les générations qui ont grandi à l'étranger et ceux qui sont nés là-bas ou encore ceux qui vont naître, puisque chaque année on a 70.000 nouveau-nés marocains ailleurs.

Le but est donc de renforcer les liens entre ces générations et leur pays qu'ils n'ont pas eu l'occasion de connaître. Une série de décisions et des conventions pour inciter ces jeunes générations à venir visiter leur patrie mère. Par exemple, la mise en place de centres culturels partout dans le monde pour montrer la beauté du Maroc et la richesse de sa culture. «La concentration sur les jeunes = l'Investissement dans le futur», a précisé M. Ameur lors de son intervention. Ensuite vient le volet de la vie sociale des MRE. Cette rencontre a été également une occasion pour faire un état des lieux des problèmes de droit qu'affronte cette communauté, en mettant l'accent notamment sur les conditions de protection juridique des groupes les plus vulnérables, particulièrement les femmes, les enfants et les retraités. Le gouvernement prévoit de faire des partenariats avec des associations sociales à l'étranger pour venir en aide à ces personnes. Le ministre a également annoncé l'organisation dans les prochains jours d'une caravane de sensibilisation sur les dispositions du Code de la famille au profit de la femme marocaine émigrée.
En matière d'investissements (le troisième volet), plusieurs actions importantes ont été initiées par le gouvernement pour inciter les Marocains résidant à l'étranger à investir au Maroc.

La première de ces initiatives est le fonds appelé "MDM Invest", une formule combinant soutien de l'Etat et concours des banques qui a été mise en place depuis l'été 2009. Le fonds "MDM Invest" est ouvert aux Marocains du monde présentant un nouveau projet d'investissement ou un projet d'extension d'un montant égal ou supérieur à un million de dirhams et ne dépassant pas 50 MDH. Pour chaque projet, selon le ministre, l'investisseur expatrié doit assurer 25% du coût global pour bénéficier d'une aide de l'Etat de 10% et d'un financement bancaire de 65% du coût du projet. S'ajoute à cela, le renforcement de l'accès à la propriété par la garantie "Damane Assakane" qui a été étendue aux MRE aux mêmes conditions que les locaux, l'objectif étant de permettre à cette catégorie de la population d'acquérir ou de construire un logement avec des facilités de crédit. Et enfin le quatrième volet qui a pour but de résoudre les problèmes juridiques et administratifs des Marocains dans leur pays d'accueil.

Dans le cadre de sa démarche de proximité, le ministère des MRE a mis en place, au sein de ses structures, un dispositif de veille juridique et administrative qui a pour principale mission l'écoute, l'orientation et l'instruction des requêtes des Marocains du monde. Il s'agit d'un système dédié au traitement personnalisé des requêtes des MRE avec la coordination de Diwan Al Madhalim pour le suivi. Sans oublier le dispositif qui est de plus en plus renforcé pour faciliter l'opération Transit, laquelle a connu cette année l'entrée en service du port de Tanger-Med.

Hamid Belfadil, directeur du Centre régional d'investissement (CRI) de Casablanca, également présent lors de la rencontre a, pour sa part, donné des éclairages sur les opportunités offertes aux MRE au niveau de la métropole, rappelant que des mesures d'incitation ont été prises pour drainer les investissements nationaux, arabes et étrangers.

Les MRE sont donc appelés à prendre part à cette dynamique propice à l'investissement, tout en les assurant de la disposition du CRI à fournir toutes les facilités et conseils nécessaires.

Lors de cette rencontre-débat, les MRE ont unanimement salué les efforts déployés par le gouvernement en leur faveur, tout en appelant les pays d'accueil à protéger et à préserver les droits des émigrés, en cette conjoncture difficile. «Je reconnais que le gouvernement marocain a beaucoup travaillé pour nous rendre la vie plus facile. Mais après la crise, nous avons beaucoup souffert, cela nous a beaucoup affectés. Malheureusement, nous avons besoin de plus d'efforts, mais nous restons optimistes», souligne Nadia, une Marocaine établie en France depuis quinze ans.

En effet, après la crise financière, beaucoup de données ont changé pour nos Marocains du monde, mais chaque pays a un problème différent de l'autre d'après les MRE présents lors de la rencontre. En France par exemple, ce sont les politiques du gouvernement qui inquiètent les immigrés. «Les responsables gouvernementaux français nous surprennent à chaque fois par une nouvelle loi.

Maintenant, les choses deviennent encore plus difficiles après la récente proposition sur la destitution de la nationalité française», affirme Mustapha la soixantaine dépassée. En Italie, c'est surtout le coût de la vie cher qui inquiète. Après la crise, certains sont au chômage, d'autres ont des salaires plus bas et les factures de chaque mois sont toujours là et toujours aussi chères. Et il n'est pas très rare de faire face à cette situation. Pour ceux qui vivent aux Etats-Unis, le seul véritable problème est le coût très élevé des billets d'avion. Si une famille de 5 ou 6 personnes veut venir visiter son pays natal, cela peut revenir à 80.000 dirhams, de quoi se payer de superbes vacances dans leurs pays d'accueil. Du coup plusieurs préfèrent ne pas venir. Un risque d'effacement des liens est très probable dans ce cas.

Source : Le Matin

Marocains résidant à l'étranger, Marocains du Monde ou Marocains sans frontières, comme le proclament les affiches marketing des banques. Si en cette période, les autorités, les acteurs économiques (immobilier), les banques ou les sociétés de transfert rapide d'argent font la danse du ventre à la communauté marocaine installée à l'étranger, c'est parce que son poids économique est énorme…Suite

Le récent essoufflement des transferts de Marocains résidant à l’étrange devrait pousser le Maroc à revoir ses actions en faveur de cette communauté. C'est la thèse défendue par Rachid Chaabita, fondateur et responsable du Centre des études et de  recherche sur les migrations internationales et le développement durable (CERMID) basé à Casablanca lors d'une conférence qui s'est tenue avant hier à la wilaya de Casablanca, à l'occasion de la journée nationale des Marocains résidant à l’étrange…Suite

En Alsace, on estime que la communauté musulmane, majoritairement turque et maghrébine, compte 120 000 fidèles et une soixantaine de lieux de culte. A ceux-ci devrait s'ajouter en février ou mars 2011, la Grande mosquée de Strasbourg.

Le chantier de la Grande Mosquée de Strasbourg a connu une succession de rebondissements et d'interruptions dus à des soucis financiers, ou, cet hiver, à des intempéries. Elle devrait néanmoins voir le jour en février ou mars 2011, estime Fouad Douai, gérant de la SCI Grande Mosquée de Strasbourg. Dans les jours à venir les travaux devraient commencer à l'intérieur de l'édifice, marquant un tournant très attendu.

« Théoriquement, on a bouclé le projet financier », affirme le gérant. Le coût est estimé à 8,7 millions d'euros. Mais la prudence reste de mise car certaines promesses de dons « avec engagement ferme » n'ont pas encore été suivies d'effet. Ces dons encore conditionnels, à hauteur de 1,2 million d'euros, proviennent de différents pays musulmans.
Si Fouad Douai reste confiant dans le versement de cette somme, il compte toujours sur les dons des fidèles locaux. « Le ramadan est un mois de générosité. Dès que les échafaudages auront été retirés, les fidèles seront contents de voir la coupole qui brille de loin », espère-t-il.

L'islam jouit en Alsace, sous l'influence du Concordat, de conditions propres à son épanouissement au sein de la République. Les collectivités territoriales prennent part au quotidien de la communauté musulmane alsacienne. Municipalité de Strasbourg, conseil général du Bas-Rhin et conseil régional auront participé à plus d'un quart du budget de construction de la Grande Mosquée de Strasbourg.

Il a en outre été décidé, le 7 juin dernier, que Strasbourg verrait pour la première fois en France la construction sur initiative publique d'un cimetière musulman. Avec les carrés confessionnels déjà existants, ce cimetière, qui devrait être achevé en 2011, permettra aux citoyens musulmans d'être enterrés là où ils ont vécu, comme un signe fort d'intégration, tout en respectant l'orientation des corps inhumés en direction de La Mecque.

A l'avenir, les musulmans d'Alsace espèrent que ces particularismes régionaux devraient permettre -comme c'est le cas pour le catholicisme, le protestantisme ou le judaïsme en Alsace et en Moselle-, l'enseignement de l'islam dans les écoles publiques, voire dans une faculté de théologie musulmane.

Source : DNA

L'Etat américain de Floride (sud-est) a annoncé mercredi son intention de durcir sa législation contre les immigrés sans-papiers en permettant notamment aux juges d'infliger des peines plus lourdes aux personnes résidant illégalement dans le pays en cas d'infraction.

Ce durcissement, qui doit se faire sous la forme d'un projet de loi, emboîte le pas à des mesures similaires prises par l'Arizona (sud-ouest) au printemps. Le texte, présenté par le ministre de la Justice de Floride Bill McCollum, irait même plus loin que son pendant d'Arizona. Il permettrait par exemple aux juges d'alourdir le montant de la caution d'un prévenu si ce dernier n'a pas de statut légal aux Etats-Unis. De même, un sans-papier jugé pour un crime ou un délit pourra s'attendre à être condamné plus lourdement qu'un citoyen en règle avec les services d'immigration ayant commis la même infraction. "Cette législation va fournir de nouveaux outils pour protéger nos concitoyens et va aider à combattre les problèmes nés de l'immigration illégale", a expliqué M. McCollum, un républicain, qui souhaite devenir gouverneur de Floride à la faveur des élections de novembre.

La nouvelle législation permettra également à la police de vérifier le statut légal de toute personne interpellée pour, par exemple, une simple infraction au code de la route, ce qui était jusqu'alors réservé aux autorités chargées de l'immigration. Mais M. McCollum a assuré que le texte n'instituait pas de délit de faciès. En Arizona, une polémique a éclaté autour d'une loi promulguée en avril par la gouverneure républicaine et qui prévoyait d'autoriser les forces de police à vérifier le statut migratoire de toute personne interpellée. Cette disposition a toutefois été suspendue par la Justice juste avant l'entrée en application de la loi fin juillet. Les organisations d'aide et de défense des sans-papiers estiment que 11 millions de personnes résident illégalement aux Etats-Unis. La plupart d'entre elles viennent d'Amérique centrale.

Source : France-Amérique/AFP

11 août 2010

Près des quatre cinquièmes des enfants d'immigrés sans papiers vivant aux États-Unis ont la nationalité américaine, selon une étude du Pew Hispanic Center publiée mercredi.

«Environ les quatre cinquièmes (79%) des 5,1 millions d'enfants (de moins de 18 ans) d'immigrés sans papiers sont nés dans ce pays et sont donc des citoyens américains», selon Pew, qui se fonde sur les données du recensement de 2009.

«Au total, 4 millions d'enfants nés aux États-Unis de parents immigrés illégaux vivaient dans le pays en 2009, aux côtés de 1,1 million d'enfants nés à l'étranger de parents immigrés illégaux», résume Pew.

Dans le cadre du débat sur l'immigration aux États-Unis, qui constitue un des thèmes importants de la campagne pour les élections législatives de novembre, des parlementaires républicains ont évoqué la possibilité de réviser un amendement constitutionnel qui garantit la citoyenneté américaine à toute personne née sur le sol des États-Unis.

Ces parlementaires affirment que cette disposition constitutionnelle, qui existe depuis 1864, incite des personnes sans papiers à se rendre aux États-Unis pour y donner naissance à leurs enfants.

Selon l'étude du centre Pew, la grande majorité des familles d'immigrés sans papiers aux États-Unis, soit un total évalué à 11 millions de personnes, ont un «statut mixte», c'est-à-dire que l'un de leurs membres au moins n'a pas de papiers, tandis qu'un autre de leurs membres au moins est citoyen américain.

Le centre Pew a réalisé en juin un sondage selon lequel 56% des Américains étaient contre la remise en cause du droit du sol.

L'administration Obama a lancé une vaste réforme du système migratoire ouvrant la voie à l'octroi de papiers aux immigrés illégaux, mais cette réforme est bloquée au Congrès, où deux autres réformes comparables avaient échoué en 2006 et 2007.

Source : Cyberpresse.ca

Nicolas Sarkozy est dans son rôle quand il fait de la sécurité une priorité mais une nouvelle loi n'est pas nécessaire sur la déchéance de nationalité, envisagée par le chef de l'Etat contre certains délinquants, estime le président du Sénat, Gérard Larcher.
Dans un entretien publié par Le Figaro et sur Europe 1, il a laissé entendre que la législation actuelle suffisait.
L'article 25 du Code civil prévoit plusieurs cas de déchéance pour une personne ayant acquis la nationalité française depuis moins de dix ans, notamment en cas d'activités terroristes ou pour un crime "constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation".

Dans un discours prononcé à Grenoble en juillet, dans lequel il a fait un lien direct entre immigration et délinquance, le chef de l'Etat a évoqué la possibilité de déchoir de leur nationalité les Français d'origine étrangère qui attenteraient à la vie d'un policier.
"Le président de la République est pleinement dans sa fonction quand il fait de la sécurité une de ses priorités", a déclaré Gérard Larcher sur Europe 1. "La sécurité et le respect de la loi concernent tous les citoyens, Français ou accueillis sur le sol de notre pays", a ajouté le président du Sénat. "Acquérir une nationalité, c'est un contrat, un ensemble de devoirs".
"Il n'est pas illégitime que le président de la République demande au Parlement les conditions dans lesquelles (l'article 25) devrait demain s'appliquer", a-t-il dit. "Il va falloir que nous explorions dans notre Code civil".
Dans Le Figaro, Gérard Larcher se demande si on "applique réellement le droit déjà en vigueur".
"L'article 25 ne fournit-il pas déjà la réponse à la plupart des questions posées? C'est ce que nous devrons vérifier", explique-t-il.

12/08/10

Source : Les Echos/Reuters

Face aux dénis de droits dont sont victimes nos compatriotes marocains à l'étranger, le ministère chargé des MRE a appelé à une journée de réflexion sur les actions à entreprendre pour la protection de ces droits.

La situation de migration n'est pas une sinécure à fortiori en période de crise. Fort de ce constat, le ministère chargé de la communauté des marocains résidant à l'étranger a organisé à Rabat une journée sur le thème de «la protection des droits des MRE en temps de crise».Compte tenu des menaces persistantes de récession économique et par là même, du recul des droits des migrants, ces travaux s'imposent de toute évidence comme une priorité absolue pour la défense et l'accès aux droits sociaux et juridiques des migrants, conformément aux résolutions onusiennes des droits de l'homme.

Il apparaît, en effet, que les migrants, moins informés de leurs droits, sont ipso facto plus vulnérables et sujets à tous les types d'exploitation, de marginalisation et de discrimination à la faveur de la crise économique. Ils sont notamment les premiers à perdre leur emploi, même si tous les pays et toutes les régions ne sont pas touchés dans les mêmes proportions par ces phénomènes discriminants. Selon Philippe Boncour, Chef de la Division du Bureau International du travail (BIT), l'Espagne est un exemple éclairant à ce titre dans la mesure où en 2008, la population migrante touchée par le chômage était de 20, 8% par opposition aux nationaux touchés à hauteur de 12, 5%. Ces droits des migrants trop longtemps bafoués ou ignorés, en l'absence d'une véritable politique de protection à l'échelle internationale ne doivent plus être à l'ordre du jour a déclaré Khadija El Madmad, titulaire de la Chaire Unesco « Migration et Droits humains et auteur d' «un rapport général des droits des migrants » devant faire l'objet d'une publication prochaine.

«Le Maroc s'est résolument engagé sur la voie des réformes du développement humain, et la protection des droits de la diaspora en fait indubitablement partie », a-t-elle rappelé en substance. A cet égard, le discours du roi Mohammed VI, notamment le discours de Casablanca est particulièrement éloquent en matière de protection des droits des migrants mais aussi en faveur de ceux des immigrés, le Maroc étant devenu un pays de destination pour les réfugiés subsahariens.
Par ailleurs, au plan international, le Maroc est particulièrement actif et affiche une réelle volonté de relever les défis des questions de politique migratoire dans l'optique d'une responsabilité partagée entre pays d'origine, de transit et de destination, a-t-il été relevé d'une même voix.

Toutefois, les disparités caractéristiques de la communauté marocaine du monde et ses différentes facettes autant au plan social, économique que juridique rend ce travail de réflexion et d'action en faveur des migrants, particulièrement malaisé, plaide Khadija El Madmad. Qu'importe ! « Nombre d'instruments juridiques internationaux des droits humains existent et pourraient être appliqués aux MRE», témoigne Abdelhamid El Jamri, président du comité ONU-CMW. La Déclaration Universelle des droits de l'homme de 1948 et notamment la Convention des Nations unies sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille adoptée en 1990, pour ne citer que ces dispositifs, devraient suffire à protéger indistinctement les MRE et à faire respecter leurs droits. Un bémol, néanmoins, cette charte n'a, pour l'heure, été ratifiée que par les pays du sud. Or, l'adhésion par la communauté internationale est plus qu'une nécessité car la protection des migrants garantit aussi leur productivité.
Il ne faut pas perdre de vue que «le flux de migration répond à un besoin de main d'œuvre permanent et à la problématique des populations locales vieillissantes», insiste Philippe Boncour. Il faudra donc conserver des couloirs de migration ouverts et continuer à promouvoir les liens et les partenariats entre les populations migrantes et les différents acteurs institutionnels ou issus de la société civile. Les nombreuses conventions bilatérales conclues par le Maroc avec plusieurs pays européens notamment en matière de sécurité sociale est une amorce dans ce sens. Cette journée nationale des migrants permettra donc d'effectuer un état des lieux de droits de nos compatriotes à l'étranger, à la lumière de la crise économique internationale et d'y répondre de façon empirique.

Un rapport sera établi, qui présentera une nomenclature de mesures de protection sociales et juridiques à même de garantir les droits des étrangers marocains en leur double qualité de migrant et de travailleur.

La convention des Nations unies

Cette convention garantit la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Elle a été adoptée en 90 mais n'est entrée en vigueur qu'en 2003. Cette convention couvre les obligations et les responsabilités des pays d'origine d'accueil et de transit quel que soit le statut du migrant. Si les Etats sont souverains en matière d'accueil des migrants, par cette convention, ils doivent veiller à ce que les travailleurs migrants et leur famille voient leurs droits reconnus et respectés en matière d'accès à l'emploi, de justice et de sécurité sociale.

12.08.2010

Source : Le Soir

La journée nationale de l'immigré, initiée cette année sous le signe « Protection des droits de la communauté marocaine établie à l'étranger dans le contexte de la crise économique», a été célébrée mardi à Al Haouz.

Cette rencontre, qui s'est déroulée en présence notamment du gouverneur, Bouchaïb El Moutaouakil, des élus locaux, des chefs des services extérieurs, des acteurs de la société civile ainsi que des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, a été l'occasion pour mettre l'accent sur nombre de problèmes dont souffrent les MRE, et prendre connaissance de leurs aspirations et leurs attentes. S'exprimant à cette occasion, M. El Moutaouakil a fait observer que la célébration de cette journée qui se veut l'illustration de la Haute sollicitude dont S.M. le Roi Mohammed VI ne cesse d'entourer ses sujets établis à l'étranger, constitue également une opportunité pour donner une nouvelle impulsion et consolider les liens de communication avec les MRE, tout en oeuvrant ensemble dans le cadre d'un esprit de coordination en vue d'atténuer l'impact de la crise économique internationale.

Après avoir mis en lumière le rôle de taille du ministère délégué chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger ainsi que les efforts inlassables déployés par le gouvernement de S.M. le Roi pour la défense des droits et des intérêts des MRE et l'amélioration de leur conditions de travail et de séjour dans les pays d'accueil, le gouverneur a passé en revue une série de mesures incitatives prises en leur faveur dans nombre de secteurs notamment fiscal, bancaire ou encore celui du logement.

M. El Moutaouakil s'est félicité également de la poursuite des efforts déployés par le Royaume pour la concrétisation des réformes juridiques et économiques, et la réalisation d'infrastructures et de projets de grande envergure et ce, dans le sillage de la modernisation et du développement que connaît le Maroc, qui place l'élément humain au coeur de son grand projet démocratique et moderniste.

Le gouverneur a mis en avant également la contribution des MRE aux efforts de développement à travers la réalisation de projets importants au niveau de la province d'Al Haouz, qui se veut, a-t-il dit, «un chantier d'envergure à l'échelle nationale en matière de développement humain, en accumulant des expériences pilotes et modèles et ce, en dépit du poids des contraintes géographiques et économiques».

Il a, dans ce contexte, mis en lumière le rôle joué par l'Initiative National du Développement Humain (INDH) dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, et l'amélioration des conditions d'accès des populations aux services de base. Il a réitéré l'engagement et la disponibilité des autorités provinciales, des élus locaux, des différents services extérieurs et de la société civile à oeuvrer en vue d'offrir un climat serein à même de permettre d'apporter des solutions efficientes à tous les problèmes dont peut souffrir les MRE, de les encourager à investir au Maroc et de les faire bénéficier de touts les avantages et facilités possibles. Le représentant du ministère délégué chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger, M. Ala Ibrahim Khalil a tenu à rappeler que le nombre des Marocains du monde dépasse la barre des 4 millions, dont 60% en Europe, faisant observer que la question de l'immigration est toujours présente, et avec force, sur l'agenda des relations du Maroc avec l'étranger.

Il a passé en revue également une série de mesures adoptées par le département de tutelle pour venir en aide aux MRE et améliorer leurs conditions de séjour, citant à titre d'exemple l'intérêt accordé à la promotion de la culture marocaine à l'étranger, notamment à travers la création, à l'horizon 2011, de 14 Centres culturels marocains.

M. Ibrahim Khalil a mis en lumière également le rôle prépondérant que joue la communauté marocaine dans la défense des intérêts et des questions prioritaires pour le Royaume, et à leur tête la question de l'intégrité territoriale du Maroc, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI.

Quant aux représentants de la communauté marocaine établie à l'étranger, ils ont été unanimes à réitérer leur attachement indéfectible au Trône Alaouite et leur détermination à défendre les causes et fondamentaux du Royaume.
Ils ont fait part également de leur volonté et leur disposition à continuer à véhiculer l'image du Maroc prospère et développé, un pays de tolérance et de coexistence pacifique entre peuples et religions.

Célébration à Chichaoua de la journée nationale de l'immigré

A l'instar des autres villes et provinces du Royaume, la province de Chichaoua à célébré mardi, la journée nationale de l'immigré initiée, cette année, sous le thème: «la protection des droits de la communauté marocaine établie à l'étranger dans le contexte de la crise économique». Cette journée se veut l'occasion de se focaliser sur les préoccupations des Marocains résidant à l'étranger (MRE), de prendre connaissance de leurs aspirations et leurs attentes, et de réfléchir ensemble sur les solutions à apporter à leurs problèmes.

S'exprimant lors d'une rencontre tenue à cette occasion, l'enseignant-chercheur, Hassan Laghdech, a fait observer que cette communauté se veut la cheville ouvrière de toute stratégie de développement, relevant qu'il n'est plus d'actualité de penser que les MRE constitue uniquement une source de transfert d'argent purement et simplement.

Il a fait savoir, dans ce contexte, que la communauté marocaine établie à l'étranger contribue de manière remarquable aux investissements structurels, outre le fait qu'elle constitue une source indéniable de création des richesses.

Source : Le Matin/MAP

Les Marocains résidents à l’étranger  originaires de Doukkala célèbrent la Journée nationale de l’immigré.

La ville d’El Jadida a célébré, mardi dernier, la Journée nationale des Marocains résidents à l’étranger (MRE), notamment à travers l’organisation d’une rencontre-débat destinée à répondre aux interrogations des MRE et mettre la lumière sur leurs attentes. En effet, à l’instar des autres régions du royaume, les MRE, originaires de la région de Doukkala ont célébré la Journée nationale de la communauté marocaine à l’étranger. Intervenant à cette occasion, le gouverneur de la province, Ahmed El Ouazzani, a souligné la Haute sollicitude dont SM le roi Mohammed VI entoure les Marocains vivant à l’étranger, mettant l’accent sur l’importance de cette rencontre qui se tient dans une conjoncture internationale marquée par la crise économique et financière mondiale affectant les pays d’accueil. El Ouazzani a, par la même occasion, mis en relief les efforts déployés par le gouvernement pour la protection des droits des MRE, ainsi que les mesures d’incitation à l’investissement mises en leur faveur pour une meilleure participation au processus de développement socio-économique engagé dans le royaume sous la conduite éclairée du roi Mohammed VI. Le gouverneur a, par ailleurs, appelé les MRE à prendre les initiatives pour le lancement des projets dans la région qui offre des potentialités énormes dans plusieurs secteurs tels que l’agriculture, la pêche maritime, le tourisme et l’industrie. Il a, en outre, rassuré les MRE de l’appui et de la mobilisation des autorités locales pour leur apporter assistance pour la mise en œuvre de leurs projets conformément aux dispositions de la loi. De son côté, le président du Conseil provincial, a souligné l’attachement des MRE de la région de Doukkala à leur origine et loué leur contribution au développement local, en dépit de la conjoncture économique difficile des principaux pays d’accueil. La parole a été donnée, par la suite, aux membres de la communauté marocaine à l’étranger qui ont d’emblée relevé le grand progrès des services rendus par les autorités d’accueil au profit des MRE (Douane, Gendarmerie royale, Sûreté nationale, etc). Les intervenants ont aussi insisté sur la création au sein de la province d’une cellule chargée des MRE pour la réception des éventuelles doléances, la simplification des procédures administratives et le règlement des problèmes.

Source : Le Soir

Un vif débat sur l'immigration enfièvre aujourd'hui les Etats-Unis. L'État d'Arizona a récemment adopté une loi qui oblige les policiers à vérifier le statut de résident de personnes arrêtées pour d'autres motifs – et qui contraint les immigrés à produire sur demande une preuve de leur statut légal.

L'administration Obama a critiqué cette loi, des groupes religieux l'ont dénoncée comme étant discriminatoire et une Cour fédérale a suspendu temporairement certaines dispositions de la loi en précisant que l'immigration relève de la compétence de l'Etat fédéral. Quelle que soit l'issue juridique de l'affaire, cette loi a rencontré un écho favorable dans d'autres États et reflète la place croissante que prend la question de l'immigration au plan politique.

Si les Etats-Unis devaient se replier sur eux-mêmes et limiter fortement l'immigration, leur position dans le monde en pâtirait sérieusement. Grâce au taux actuel d'immigration, les Etats-Unis sont l'un des rares pays développés à ne pas connaître de déclin démographique et à maintenir leur part de la population mondiale. Cette situation risque de changer si la réaction à des actes terroristes ou une xénophobie croissante les poussent à fermer les frontières.

Les craintes liées aux conséquences de l'immigration sur les valeurs nationales et la cohérence de l'identité américaine existent depuis les premiers temps de la nation. Le parti «Know Nothing» du XIXe siècle s'est construit sur l'opposition aux immigrés, aux Irlandais en particulier. Les Asiatiques ont été la cible d'un rejet dès 1882 et à partir de l'adoption de la loi sur la restriction de l'immigration en 1924, l'afflux d'émigrants s'est ralenti pendant quarante ans.

Au cours du XXe siècle, le pourcentage le plus élevé d'habitants nés hors des Etats-Unis a été enregistré en 1910, avec 14,7% – contre 11,7% aujourd'hui.

Malgré le fait que les Etats-Unis soient une nation d'immigrés, une majorité d'Américains ont une opinion négative de l'immigration. Selon les sondages, soit une majorité, soit une proportion importante souhaite qu'il y ait moins d'immigrés. La récession a exacerbé ces sentiments et en 2009, la moitié des Américains était en faveur d'une réduction de l'immigration légale, alors qu'ils n'étaient que 39% en 2008.

Les préoccupations concernant les effets de l'immigration sur la culture américaine sont liées à la fois au nombre et à l'origine des nouveaux immigrés. Le recensement de 2000 montre une forte croissance de la population hispanique, due en grande partie à de nouvelles vagues d'immigration, légale et illégale. En fait, les démographes prévoient qu'à l'horizon 2050, les blancs non-hispaniques ne composeront plus qu'une faible majorité de la population qui comportera par ailleurs 25% d'Hispaniques, 14% d'Afro-Américains et 8% d'Asiatiques.

La plupart des données montrent que les derniers immigrés s'intègrent au moins aussi rapidement que leurs prédécesseurs. La nécessité de communiquer, combinée aux forces du marché, les encourage à maîtriser l'anglais et à accepter un certain niveau d'assimilation. Les médias modernes aident aussi les immigrés à mieux connaître à l'avance leur pays d'adoption, plus que ne le pouvaient les immigrés il y a un siècle.

Bien qu'un rythme trop rapide d'immigration puisse engendrer des troubles sociaux, ses partisans estiment qu'à long terme, l'immigration contribue à la puissance des Etats-Unis. Aujourd'hui, 83 pays et territoires, dont la plupart des pays développés, ont un taux de fertilité inférieur au taux nécessaire pour maintenir le niveau actuel de population. Pour maintenir sa population, le Japon devrait par exemple accueillir 350.000 personnes par an pendant 50 ans, une option qui paraît difficilement acceptable pour un pays historiquement hostile à l'immigration.

Les Etats-Unis, malgré l'ambivalence des Américains, restent au contraire un pays d'immigration. Le bureau du recensement estime que la population américaine croîtra de 49% au cours des quarante prochaines années.

Aujourd'hui, les Etats-Unis sont le troisième pays au monde le plus peuplé et le seront probablement toujours dans 50 ans (derrière la Chine et l'Inde). L'immigration n'est pas seulement un atout du point de vue de la puissance économique. Elle peut également contribuer à alléger le fardeau que sont le vieillissement de la population et les retraites dans presque tous les pays développés.

En outre, même si les études montrent que les bénéfices économiques directement mesurables et à court terme sont relativement faibles au niveau national et que les travailleurs non qualifiés subissent une forte concurrence, les immigrés qualifiés peuvent faire la différence dans certains secteurs économiques. Une augmentation de 1% du nombre d'étudiants universitaires immigrés se traduit par une augmentation de 6% des brevets déposés. En 1998, les ingénieurs nés en Chine et en Inde étaient à la tête d'un quart des entreprises de haute technologie de la Silicon Valley, avec un chiffre d'affaires de 17,8 milliards de dollars. Et en 2005, les immigrés nés à l'étranger avaient participé à la fondation d'une start-up de technologie sur quatre au cours de la décennie écoulée.

Les avantages de l'immigration pour le pouvoir attractif (soft power) des Etats-Unis sont tout aussi importants. Le fait que les gens ont envie d'immigrer aux Etats-Unis, couplé à la progression sociale des immigrés, contribuent à l'attrait du pays. Les Etats-Unis sont un aimant et les étrangers s'imaginent facilement être américain, parce que de nombreux Américains ayant réussi sont de la même origine qu'eux.

Les liens entre les immigrés et leurs familles et amis restés au pays permettent également de donner une image plus juste et positive des Etats-Unis. La coexistence de nombreuses cultures crée en outre des forums d'échange avec d'autres pays et, dans cette époque de mondialisation, ouvre de nouveaux horizons aux Américains. Au lieu d'amoindrir le pouvoir de contraindre et le pouvoir de convaincre des Etats-Unis, l'immigration les renforce.

Un homme d'État asiatique important, et observateur de longue date à la fois de la Chine et des Etats-Unis, est arrivé à la conclusion que la Chine ne supplantera pas les Etats-Unis dans les décennies à venir à cause de la capacité de ces derniers à attirer les meilleurs éléments du monde entier et à les intégrer dans une culture variée et créative. La Chine a une population plus importante dans laquelle puiser, mais d'après lui, sa culture centrée sur elle-même la rend moins créative que les Etats-Unis.

Bien que la résistance des Américains moyens face à la concurrence d'immigrés dans une période de chômage élevé soit compréhensible, il serait regrettable que le débat actuel sur l'immigration se traduise par des politiques qui privent le pays d'une de ses forces vives.

Source : Le Matin

"Il faut remettre des garde-côtes et des gardes aux frontières", estime Xavier Bertrand. La coopération européenne en matière de lutte contre l'immigration clandestine est pourtant en plein essor. 

C'est le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, qui a poursuivi mercredi 11 août l'offensive médiatique quotidienne de la droite sur la sécurité et l'immigration. Dans une interview au quotidien régional Nice-Matin, Xavier Bertrand demande un renforcement des contrôles aux frontières de l'Union européenne.

"Une meilleure régulation est indispensable au niveau européen où il faut remettre des garde-côtes et des gardes aux frontières", estime-t-il. "J’ai déjà évoqué le sujet avec nos députés européens", ajoute-t-il, sans plus de précision.

Interrogé par Nice-Matin sur un possible amalgame entre immigration et délinquance, Xavier Bertrand répond que "ceux qui pensent que notre modèle d'intégration est une réussite ont tort". Xavier Bertrand souligne que la sécurité "est la première des libertés et on doit la garantir, contrairement à ce qu'estiment les bien-pensants du Quartier latin".

Des patrouilles maritimes en Méditerranée

Contrairement à ce que laisse entendre Xavier Bertrand, les contrôles aux frontières de l'UE n'ont pas été allégés. Si les frontières sont ouvertes à l'intérieur de l'espace Schengen (qui n'inclut pour l'instant ni la Bulgarie, ni la Roumanie), en revanche chaque Etat est responsable de sa frontière extérieure. Une agence, Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne, fondée il y a cinq ans et basée à Varsovie en Pologne, coordonne l'action des Etats.

Frontex a notamment mis en œuvre des patrouilles maritimes en Méditerranée afin de lutter contre l'immigration en provenance des côtes africaines. Ainsi, le nombre de réfugiés qui atteignent l'île de Malte a diminué de moitié entre 2008 et 2009, selon l'agence.

Priorité à la frontière grecque

C'est désormais la frontière grecque qui constitue le principal point d'entrée des clandestins en Europe, selon le directeur-adjoint de Frontex, Gil Arias Fernandez. 50% des clandestins étaient entrés par la Grèce en 2008, et 75% en 2009.

Cette immigration clandestine connaît cependant une diminution notable: 9.300 personnes de moins entre 2009 et 2008. En 2009, 48.000 migrants ont pénétré illégalement en Grèce par les frontières terrestres et 30.400 par les frontières maritimes, contre 56.000 et 31.700 respectivement en 2008, selon les chiffres de l'Agence européenne.

Le 3 août dernier, Frontex et les autorités grecques ont créé un premier centre régional pour le sud-est de l'Union européenne. Il sera chargé de la surveillance des frontières de Malte, de l'Italie, de la Grèce et de Chypre. Le centre sera établi dans le port du Pirée, près d'Athènes, et devrait être opérationnel le 1er octobre.

Source : Le Nouvel Observateur


Ils sont moldaves, macédoniens, serbes, ukrainiens ou turcs. Leurs pays n'appartiennent pas à l'UE. Mais 5 millions d'entre eux peuvent obtenir un passeport européen.

Soumise à une pression migratoire qui ne se dément pas et à des opinions publiques hantées par le syndrome de l'invasion, l'Union européenne se serait sans doute bien passée des initiatives de trois de ses nouveaux membres. La Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie, mandatées par Bruxelles pour sécuriser les frontières orientales de l'UE, ont quelque peu enfreint leur mission en décidant d'ouvrir les portes de la forteresse européenne. Quelque 5 millions de Moldaves, Macédoniens, Serbes, Ukrainiens et Turcs ont ou auront la possibilité d'acquérir un passeport européen en bonne et due forme. L'histoire et ses injustices leur permettent d'emprunter des chemins de traverse. Un cadeau inespéré dont les dirigeants hongrois, roumains et bulgares espèrent secrètement tirer les dividendes politiques. Quitte à faire grincer des dents dans les capitales de la vieille Europe.

Le texte adopté le 26 mai dernier par le Parlement hongrois, à l'instigation du premier ministre de droite Viktor Orban et avec le soutien de l'extrême droite, résonne comme une revanche. Ou comme une provocation. La Hongrie ne s'est jamais vraiment remise du traumatisme que lui a infligé le traité de Trianon. Signé le 4 juin 1920, il l'amputa des deux tiers de son territoire et de la moitié de sa population. La loi sur la double nationalité concerne 3,5 millions de personnes et entrera en vigueur en janvier prochain. Elle offrira les clés de l'eldorado aux quelque 300.000 Serbes d'origine hongroise établis dans la province autonome de Voïvodine et aux 150.000 Ukrainiens appartenant à la minorité hongroise. Elle contribue aussi à semer la zizanie avec deux autres pays membres de l'UE : 1,4 million de Magyars vivent en Roumanie et 520 000 Hongrois en Slovaquie (soit 10 % de la population). Les autorités slovaques n'ont pas du tout apprécié. En représailles, le Parlement de Bratislava a adopté une loi stipulant que quiconque optera pour la nationalité hongroise perdra du même coup la nationalité slovaque.

Source ; Le Figaro

L'attaquant marocain du club français du Stade Malherbe Caen, Youssef El-Arabi, auteur du but de la victoire pour son équipe face à l'Olympique de Marseille, samedi lors de la première journée du championnat de France de football, a affirmé qu'il préfère défendre les couleurs du Maroc que de porter le maillot des Bleus.

"Pour le moment, je pense déjà à faire une bonne saison pleine en L1. Mais si je devais un jour être appelé en équipe nationale, j'aurais une préférence pour le Maroc, ce sont mes racines", a confié El-Arabi au journal sportif L'Equipe dans son édition de mardi.

Youssef El-Arabi, 23 ans, natif de Caen de parents marocains, possède la double nationalité marocaine et française.

Source : MAP

Tirant prétexte de pratiques aussi marginales que condamnables comme la polygamie ou l'excision, le Président et sa garde rapprochée prennent le risque de stigmatiser l'ensemble des musulmans de France. Hasard du calendrier, cette offensive correspond au mois de ramadan, un pilier de l'islam, temps de jeûne mais aussi de fêtes. Ce mois de ramadan est de plus en plus suivi en France par la communauté musulmane. Un mélange de foi et d'affirmation identitaire, sans doute, en ces temps troublés où l'islam peine encore à trouver sa place…Suite

Si la musique Gnaoua traverse les corps pour habiter les âmes, elle traverse aujourd'hui les frontières pour se montrer au monde entier. Ce week-end, les rythmes de ses anciens esclaves ont parcouru la méditerranée pour se donner à voir et à écouter sous le ciel du Parc de la Villette, à Paris. Décidément, cette musique qui a fait son nid au cœur d'Essaouira a le vent en poupe…Suite

Les journées de communication et d'information au profit des Marocains résidant à l'étranger de la région se sont fixées comme objectif de donner corps au renforcement des capacités, des liens et des canaux de collaboration entre les Associations des Marocains des deux rives…Suite

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