vendredi 18 octobre 2024 19:19

Les républicains veulent faire de la lutte contre les clandestins leur cheval de bataille aux élections…Suite

Une convention relative à la promotion des activités culturelles et sociales de la communauté marocaine établie dans la ville danoise de Hoje Taastrup a été signée, lundi à Rabat, entre le ministère chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger et cette localité.

Signée par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur et le maire de la ville de Hoje Taastrup, M. Michael Ziegler, cette convention vise à renforcer l'intégration des Marocains établis dans cette ville en particulier, et dans la société danoise en général et à faire connaître davantage le patrimoine culturel et civilisationel marocain auprès des Danois.

L'accord stipule l'organisation de journées culturelles marocaines au profit des jeunes Danois et Marocains, l'appui aux actions associatives dans les domaines culturel, éducatif et sportif et le renforcement de la coordination à même de mobiliser les compétences marocaines établies à Hoje Taastrup et de les impliquer dans la politique des grands chantiers lancés au Maroc.

S'exprimant à cette occasion, M. Ameur a mis en exergue l'importance de cette convention, qui répond aux ambitions des Marocains résidant à Hoje Taastrup, saluant, à cet égard, leur apport au processus de développement de leur pays d'origine.

Après avoir souligné l'importance de la coopération avec les collectivités locales en matière d'amélioration de la situation des MRE, M. Ameur a appelé au développement des relations de coordination dans ce domaine avec le Danemark, sur la base d'une approche axée sur la concertation et l'entente mutuelle.

De son côté, M. Ziegler s'est félicité du fait que la ville de Hoje Taastrup soit la première cité à signer un tel accord avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, soulignant que cette convention contribuera au raffermissement des relations de coopération entre les deux pays.

Et d'ajouter que cette convention permettra aux jeunes danois de visiter, en compagnie, de leurs amis Marocains, le Royaume pour découvrir la richesse et la diversité de son patrimoine culturel et civilisationnel.

Source : MAP

Le commerce des services du Maroc avec le reste du monde a dégagé un excédent estimé à 16,34 milliards de dirhams (MMDH) au premier semestre 2010, contre 18,3 MMDH une année auparavant, selon l'Office des changes.

Les recettes au titre de ces services portant sur les voyages, le transport, les communications et les centres d'appels, ont atteint quelque 46,18 MMDH en hausse de 6,1 pc, alors que les dépenses se sont élevées à 29,8 MMDH en hausse de 18,3 pc, précise l'Office, qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc.

Les recettes MRE se sont élevées à 25,13 MMDH au terme du 1er semestre 2010, contre 22,55 MMDH une année auparavant, soit une hausse de 11,5 pc en comparaison avec la moyenne des recettes MRE des années 2005 à 2009, selon la même source.

Pour leur part, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers ont accusé une baisse de 18,6 pc, passant de 13,3 MMDH à fin juin 2009 à 10,84 MMDH au terme du premier semestre de l'année en cours.

Par nature d'opération, les investissements directs ont participé à hauteur de 78,7 pc dans le total de ces recettes. Les investissements de portefeuille et les prêts privés étrangers ont participé respectivement pour 12,4 pc et 8,9 pc.

Source : MAP

Le Consulat général du Royaume à Barcelone a commencé à programmer des déplacements à l'Ile d'Ibiza (Archipel des Baléares) dans le but de répondre aux besoins administratifs des Marocains établis dans cette région d'Espagne.

Le premier de ces voyages, effectué les 28 et 29 juillet dernier, a permis à près de 200 ressortissants marocains résidant dans l'Ile d'Ibiza et celle de Formentera d'effectuer différentes démarches administratives, sans avoir à se déplacer jusqu'à Barcelone (Nord-est), a-t-on appris lundi auprès du Consulat général du Maroc dans la capitale catalane.

Ce voyage, à l'instar de ceux effectués auparavant à l'île de Majorque, s'inscrit dans le cadre des efforts du Consulat pour le rapprochement de l'administration de la communauté marocaine aux Iles Baléares et la simplification de l'obtention des documents administratifs.

Cette initiative, appelée à se reproduire dans l'avenir, a été fortement appréciée par les membres de la communauté marocaine établie à Ibiza et Formentera.

La programmation de la part du Consulat général du Maroc à Barcelone de déplacements à Ibza a été, justement, l'un des points abordés lors d'une rencontre tenue récemment dans cette île entre le consul général du Maroc à Barcelone, Ghoulam Maichane, et des représentants de la communauté marocaine.

Cette rencontre a été une occasion également de s'enquérir de près de la situation des Marocains résidant aux îles Baléares, d'examiner les moyens à même d'aider à résoudre leurs problèmes et de débattre de différentes questions les intéressant.

Les préoccupations de la communauté marocaine des îles Baléares, notamment celles relatives à l'enseignement de la langue arabe aux enfants des immigrés marocains nés aux îles Baléares, ainsi que d'autres questions relatives aux domaines social et religieux, ont été également au centre de cette rencontre.

Source : MAP

Le Maroc a exprimé lundi sa forte indignation suite au recours une fois de plus à la violence physique par la police espagnole contre des citoyens marocains au point d'accès à la ville occupée de Melilla, a indiqué le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération dans un communiqué.

Recevant ce jour à Rabat l'ambassadeur d'Espagne, M. Luis Planas Puchades, M. Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a exprimé au diplomate espagnol "la forte indignation du gouvernement de Sa Majesté le Roi suite au recours une-fois de plus, à l'inacceptable violence physique contre des citoyens marocains au point d'accès à la ville occupée de Melilla".

En effet, le citoyen marocain Mostapha Bellahcen, étudiant âgé de trente ans, a été physiquement agressé, ce lundi par des éléments de la police espagnole. A la suite des coups et blessures subis, il a été transporté à l'hôpital de Melilla, a rappelé le communiqué.

Selon les premières indications, il aurait été reproché à l'intéressé de détenir un sac de plastique contenant un Kilogramme et demi de sardines fraiches, qui ne rempliraient pas les conditions d'hygiène requises, a expliqué la même source.

"Mais au lieu d'assurer leur mission conformément à la pratique en la matière, les éléments de police ont eu recours à la force et ont procédé au passage à tabac du citoyen marocain ", a précisé le communiqué.

"Le gouvernement de Sa Majesté le Roi dénonce vigoureusement de tels agissements, irrespectueux de la dignité humaine, contraires à toutes les règles déontologiques et aux fondements incontestablement racistes ", souligne la même source.

Il s'agit du troisième cas de ce type relevé en quelques semaines, "le gouvernement de Sa Majesté le Roi ayant publiquement exprimé le 16 juillet dernier, son énergique protestation à la suite d'actes de violence physique commis contre cinq jeunes marocains, résidant en Belgique, lors de leur passage par Melilla", rappelle le communiqué.

De même, le citoyen Karim Lagdaf, qui était accompagné de sa mère, avait subi un sort similaire, le 29 juillet dernier, au même point de passage à la ville occupée de Melilla, ajoute la même source.

Source : MAP

Du 13 août au 12 septembre 2010, la capitale allemande verra la troisième édition de ses Nuits du Ramadan animer la ville avec une programmation variée comprenant concerts, performances artistiques, danse, films, et, pour clore le mois sacré de manière conviviale, une après-midi pour toute la famille au cœur du quartier turc de Berlin.

A l'instar de Madrid, Paris ou encore Londres, une programmation culturelle dédiée au mois sacré du ramadan a vu le jour à Berlin, où la communauté musulmane est importante. Trois lieux culturels dans trois quartiers différents abriteront une programmation variée pour tous publics.

Au cœur même de la capitale et en face de l'appartement privé de la chancelière allemande Angela Merkel, une scène plein air sera montée sur la « Museumsinsel », l'île des musées, où se fêtera le concert d'ouverture des « Nuits du Ramadan », le 13 août 2010. A l'affiche notamment la « Syrian Big Band », « le seul big band musulman au monde » selon le magazine allemand Gazelle.

Autre moment fort de la programmation : La musique ouïghoure, en provenance du Xinjiang, cette province autonome majoritairement musulmane en Chine qui a fait parler d'elle en 2009 lors de violents affrontements entre ouïghours et forces de l'ordre chinois. Aujourd'hui, elle veut faire parler d'elle en termes musicaux. Aussi bien un film (« UYGHUR ROCK », 26.8.2010 à 21h00 au Saalbau Neukölln) que le groupe dont il est question (« Qetiq », 27.8.2010 à 21h00 sur la Museumsinsel) feront découvrir au public un blues-rock mélangé aux couleurs des déserts du Xinjiang et aux tonalités aiguës casaques. « Tradition et modernité, culture occidentale et orientale en fusion époustouflante », c'est ce que nous promettent les organisateurs.

Des tonalités marocaines et algériennes se mélangeront à la chanson à texte allemande influencée reggae le 3 septembre prochain à 21h00 au musée d'art musulman (Museum für islamische Kunst). Le groupe « Mellow Maroc » est composé de Momo Djender, multi-instrumentaliste et chanteur algérien, Mellow Mark, chanteur à texte allemand récemment converti à l'islam, et Rhani Krija, percussionniste exceptionnel d'Essaouira qui a joué avec les plus grands musiciens de nos temps, tous styles confondus, allant de Sting à Xavier Naidoo en passant par Herbie Hancock.

Le 10 septembre, la « Kulturbrauerei », ancienne brasserie reconvertie en complexe culturel accueille la « Nuit après Ramadan » et des sons turques, maliens, somaliens, français et algériens pour clore de manière festive le mois de ramadan. Deux jours plus tard, la fête familiale au Heimathafen Neukölln donnera à tous la possibilité de se retrouver dans l'après-midi, autour de spécialités culinaires de différents pays musulmans, d'ateliers de henné, mais aussi de différents artistes et musiciens, pour un moment de convivialité au cœur du quartier turc de Berlin.

Produit par Piranha Kultur, les partenaires sont notamment la Kulturbrauerei, le musée d'art islamique et l'association des amis du musée, l'ambassade des Etats-Unis, et le Heimathafen Neukölln. Les financements proviennent de la fondation de la loterie allemande à Berlin (Stiftung Deutsche Klassenlotterie Berlin) et le ministère allemand des affaires étrangères.

La plupart du programme est à entrée libre. Les concerts au musée d'art islamique, au Heimathafen Neukölln et à la Kulturbauerei couteront entre 5 et 9 euros.

Source : Yabiladi

L'actualité foot a été plutôt garnie ce weekend pour nos internationaux. Entre une nouvelle arrivée enregistrée, une adaptation réussie dans sa nouvelle équipe, et un début de saison tonitruant, les mauvaises nouvelles n'ont pas eu beaucoup de place...

Commençons pas les Pays-Bas, où un international marocain a créé le buzz ce vendredi dans un mercato plutôt tranquille. Mounir El Hamdaoui, 26 ans, a en effet rejoint le mythique club de l'Ajax Amsterdam, après trois saisons passées à l'AZ Alkmaar. Auteur de 67 buts durant son passage à Alkmaar, El Hamdaoui avait fini meilleur buteur et meilleur joueur du championnat néerlandais lors de la saison 2008-2009, qui avait notamment vu son club décrocher le titre national.

Malgré son bilan correct, le staff d'Alkmaar avait décidé de l'écarter du stage de pré-saison, le poussant ainsi vers la sortie. Annoncé du côté de Valence où encore du FC Séville, c'est finalement à l'Ajax que le Marocain évoluera la saison prochaine. Il a paraphé ce vendredi un contrat de 4 ans, le montant de la transaction étant estimé à 6 millions d'euros, d'après le quotidien français Le Figaro.

Lors de sa première interview, El Hamdaoui avait déclaré réaliser un rêve de gamin en signant à l'Ajax. Il rejoint aussi une ancienne connaissance, en la personne de l'entraîneur Martin Jol, qui l'a dirigé en 2005, lorsque le Marocain évoluait à Tottenham.

Changement de cap, et direction l'Angleterre, où Marouane Chamakh a réussi ses débuts dans son nouveau stade. Arsenal était opposé samedi dernier au Milan AC dans le cadre de l'Emirates Cup, et pour son premier match à domicile, Chamakh a marqué l'unique but des siens pour un score final de 1 partout. Le Marocain, qui a débuté la rencontre en tant que titulaire, profite à la 36e minute, d'un excellent service du Russe Arshavine dans le dos de la défense, pour tromper le portier milanais de l'intérieur du pied droit, quelque jours après avoir ouvert son compteur buts sous ses nouvelles couleurs.

Très à l'aise avec ses nouveaux coéquipiers, on retrouve l'ancien bordelais à l'heure de jeu, à l'initiative d'un joli mouvement avec Arshavine, dont la frappe à bout portant est repoussée par le gardien adverse. Arsenal, qui a largement dominé cette rencontre aurait mérité de s'imposer, mais le jeune brésilien Pato égalise à la 77e minute, sur un centre du vétéran Seedorf.

A la fin du match, l'international marocain a déclaré au quotidien sportif français L'Equipe : « J'ai eu une sensation magnifique avec le public. Je me doutais que l'ambiance serait superbe et je n'ai pas été déçu. Je suis content d'avoir marqué mon premier but ici. Cela fait beaucoup de bien au niveau de la confiance. » Pourvu que ça dure!

Notons que ce weekend a permis à un autre international de faire des débuts tonitruants avec son club. Et il s'agit de... Mbark Boussoufa. Très convoité sur le marché des transferts, le Marocain avait récemment décidé de continuer l'aventure avec son club d'Anderlecht, champion l'an passé de la Jupiler Pro League. Aligné ce samedi lors de la reprise du championnat belge, le Marocain a activement participé au succès des siens 4-1 face aux promus d'Eupen, qui avaient pourtant ouvert le score. « Bouss », meilleur passeur du championnat la saison dernière, a d'abord servi son coéquipier Legear, qui conclue de la tête à la 68e minute, avant d'inscrire lui même le dernier but de la rencontre, après un petit numéro dans la surface adverse. Une passe décisive, et un but, match plein en somme, et une saison qui démarre bien.

Source : Yabiladi

Le gouvernement britannique envisage d'initier une "évaluation globale" du système d'octroi des visas étudiant afin de barrer la route aux "abus" en la matière, a indiqué lundi la BBC…Suite

Un sondage Réalisé par l’institut français BVA, présenté lundi 26 juillet 2010 à Casablanca, conclut que 94% des jeunes sondés continuent à se sentir Marocains, 82% pensent qu'ils sont vus comme des Marocains dans le pays de résidence, et seuls 28% estiment qu'il faut oublier ses origines pour être accepté dans leur pays d'accueil. Par ailleurs, 93% des sondés déclarent pouvoir pratiquer plus ou moins bien la langue arabe, dont 50% savent la parler, la lire et l’écrire…

Source: Maroc Hebdo International

Ce ne sont ni des stars ni des racailles, mais ils se battent pour s'intégrer dans des pays qui ne leur mènent pas toujours la vie facile et pour aider un pays qu'ils aiment et qui le leur rend parfois bien mal…Suite

Le gouvernement israélien a voté dimanche 1er août 2010, en faveur de l'expulsion de près de 400 enfants d'immigrés illégaux, tout en autorisant plus de 800 autres à rester dans le pays, selon des sources officielles. La majorité des ministres a soutenu les recommandations d'une commission interministérielle qui avait été créée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu en novembre 2009, pour régler le sort de 1 200 enfants de familles d'immigrés illégaux qui étaient menacés d'expulsion.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

Le sort de ces enfants a provoqué l'émotion en Israël. Ils parlent hébreu, sont scolarisés dans des écoles israéliennes et considèrent Israël comme leur patrie, mais leurs parents sont des immigrés et sont dans l'illégalité. Parmi ces enfants, 400 vont être expulsés d'Israël. C'est ce qu'a voté ce dimanche le gouvernement de l'Etat hébreu.

Selon la décision gouvernementale, les enfants d’immigrés qui ont vécu cinq en Israël et parlent l’hébreux auront le droit de rester dans le pays.

Les autres, notamment les enfants en bas âges, seront expulsés avec leurs familles vers leurs pays d’origine dans les prochaines semaines. Il s’agit de près de 400 enfants d’immigrés illégaux, 800 autres seront en ce qui les concerne, autorisés à rester en Israël auprès de leur parents.

Contrer le phénomène des bébés visas

Selon les estimations, quelques 220 000 travailleurs étrangers sont installés en Israël, dont plus de 100 000 employés illégalement. Un ministre travailliste, qui s’est opposé à la décision, a affirmé que c’était la dernière chose dont Israël avait besoin en ce moment : « des images de l’expulsion d’enfants ».

Mais pour le Premier ministre Benjamin Netanyahou, c’est la seule façon de contrer le phénomène des bébés visas, c’est à dire l’obtention automatique des permis de séjour aux enfants d’immigrés nés en Israël.

Les organisations des droits de l’homme et la gauche israélienne qualifient la décision de brutale et arbitraire, et entendent bien tout faire pour empêcher son application.

Source : RFI

Deux films marocains seront projetés au premier Festival international du film arabe d'Argentine, qui se tient du 29 juillet au 14 août à Buenos Aires.

Il s'agit du court métrage de fiction "Poupiya" de Samia Charkioui et du documentaire "Les damnés de la mer" du réalisateur Jaouad Rhalib, qui seront projetés dans le cadre des cycles "Cinéma et genre: femmes arabes, Société et Migrants" de cette manifestation cinématographique.

Une trentaine de films et de documentaires sélectionnés par la programmation du Festival du film euro-arabe Amal (Espagne) seront également projetés lors de ce festival aux côtés de productions européennes et sud-américaines.

Selon les organisateurs, le festival vise à mettre en avant l'importance de la connaissance mutuelle entre les peuples et à promouvoir le dialogue et la coopération entre les différentes cultures.

Au programme du festival figure également une table ronde sur la thématique "Cinéma et genre : femmes arabes".

Source : MAP

Jeunes Marocains résidant à l’étranger, académiciens, acteurs politiques et associatifs ont essayé de voir plus clair dans ce qu’on a appelé « crise identitaire » des ressortissants marocains à l’étranger, entre appartenance à leur pays d’origine et identification à la culture de leurs pays de résidence. Renforcer le lien entre le Maroc et ses jeunes MRE, tel était le principal enjeu de ce forum premier de son genre qui a mis à contribution plus de 450 jeunes marocains du monde venus de13 pays différents.
Ultime objectif : mettre le doigt sur les besoins et les attentes de ces jeunes vis-à-vis des instances politiques et économiques du Maroc, afin de pouvoir y adapter les politiques publiques en matière d’immigration. «A partir de ce moment, c’est à nous de nous mettre au travail et d’être à la hauteur de vos ambitions», déclare Driss El Yazami, Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’étranger à la cérémonie de clôture du forum.

De sa part, Mohammed Ameur annonce un tournant majeur dans les politiques publiques en matière d’émigration qui « ne ressemble en rien à celles d’hier ». D’après lui, ces politiques sont basées sur deux piliers: d’une part, le respect du besoin des MRE de s’intégrer dans leurs pays de résidence et, d’autre part, et la promotion de la culture et de la civilisation marocaines auprès d’eux.

En d’autres termes, le but est de les aider à bien gérer et à bien assumer leur double identité. Pour Rajaa, fille de 27 ans résidant en France, le « métissage culturel » n’est pas toujours facile à vivre. « On se trouve à la charnière de deux cultures, voire de deux mondes totalement différents, je dirais même contradictoires.

A titre d’exemple, les traditions qui sont jalousement maintenues dans la société marocaine le sont beaucoup moins en France», avoue cette jeune fille native de Marrakech et travaillant actuellement en tant que conseillère bancaire à Lille, à côte de ses activités associatives. Mais Rajaa n’est pas catégorique dans son jugement. « En même temps, cette mixité culturelle est un gros bagage pour nous marocains du monde, et ne constitue aucunement, à mon sens, un frein devant notre ascension sociale et professionnelle », relativise-t-elle. Même son de cloche chez Ilyass, étudiant marocain au Sénégal qui dit se sentir lui et ses compatriotes parfaitement chez eux et être traités sur le même pied d’égalité que les autochtones.

Satisfait de son séjour, Ilyass, fraîchement diplômé en tant qu’ingénieur informatique, envisage sérieusement de travailler au Sénégal.

A l’opposé de cet état de choses, Hakima, journaliste dans un mensuel belge s’intéressant aux questions de l’immigration, relate son parcours jalonné de discriminations. « Etant voilée, j’ai dû remuer ciel et terre pour décrocher un emploi décent. Il est vrai qu’en Belgique, la question du voile suscite moins de polémiques qu’en France ou en Espagne par exemple, mais il n’empêche que les mentalités sont encore bien dures à changer », estime cette jeune femme trentenaire originaire de Taroudant. Ceci étant, Hakima est aujourd’hui décidée à revenir s’installer définitivement au Maroc à la première occasion qui se présente. Autant de regards et de parcours croisés qui aident quelque peu à appréhender la problématique de la double appartenance et des contraintes qui s’y rattachent.

Pour y voir encore plus clair, le ministère chargé de la Communauté Marocaine à l’Etranger et le CCME ont commandé à l’institut français de sondage d’opinion BVA, une enquête auprès de la population marocaine résidant dans les grands pays d’immigration européens. Première de son genre, cette enquête menée en juin 2009 porte sur un échantillon de 2819 marocains du monde résidant en France, Belgique, Espagne, Italie, Allemagne et Pays-Bas et âgés entre 18 et 34 ans. Ses résultats, présentés le 27 juillet à l’ouverture du forum, sont vraiment édifiants. De prime abord, l’enquête
s’intéresse à la problématique de la langue, considérée comme principal marqueur de l’identité. Ainsi, à la maison, la langue la plus en usage est celle du pays de résidence, comme l’affirment 64% des interviewés.

Concernant les pratiques religieuses qui sont un autre élément important d’identification, il ressort de l’enquête que 47% des personnes interrogées fréquentent des lieux de culte plus ou moins régulièrement, alors que 38% ne s’y sont jamais rendus. Constat rassurant, la totalité des interviewés préservent encore un lien organique avec le Maroc par le biais de voyages dont la durée et la fréquence sont très variantes. Ainsi, 73% envisagent d’y aller pour des visites ou des vacances, contre
23% qui aspirent à y vivre provisoirement pour une période de plus de 6 mois, et autant de personnes qui projettent de s’y installer définitivement. S’agissant de la fréquence des voyages au Maroc, la moitié des MRE interrogés disent y aller une fois par an, tandis que 18% y vont plusieurs fois par an et 26% s’y rendent moins souvent. Mais leur séjour au Maroc n’est pas toujours ce qu’on peut appeler un pur moment de bonheur. Bon nombre parmi eux souligne différentes difficultés rencontrées qui rendent leur présence dans leur pays d’origine moins agréable. De prime abord, 75% des MRE sondés dénoncent les tracas occasionnés durant le voyage même (temps d’attente trop long à la douane, complexité des démarches administratives, corruption, manque de sécurité).

En deuxième lieu, 42% se plaignent de conditions de séjour peu confortables. En cause, des arrestations fréquentes par la gendarmerie, des fouilles répétitives, des problèmes de circulation et des prix trop élevés, mais pas seulement. 10% déplorent le traitement peu chaleureux qui leur est réservé par leurs concitoyens au Maroc et disent, dès lors, se sentir comme des étrangers dans leur propre pays. Par voie de conséquence, leurs attentes vis-à-vis du Maroc portent grosso modo sur leur reconnaissance en tant que citoyens à part entière (31%), l’assouplissement des procédures administratives (27%) et la mise en place d’actions au profit des jeunes MRE, notamment pour leur apprendre l’arabe et leur donner envie de revenir s’installer au Maroc (17%). Ce n’est pas seulement le lien avec le Maroc que les MRE tiennent à sauvegarder. Les relations communautaires elles aussi se soudent au béton armé. L’on relève, en effet, une tendance chez la majorité des MRE à se lier par amitié ou par mariage à des personnes d’origine marocaine. 62% d’entre eux déclarent avoir des connaissances marocaines
ou d’origine marocaine.

Pour ce qui est de la situation maritale, la quasi-totalité parmi eux disent être mariés ou vivant en couple avec une personne d’origine marocaine. Ceci dit, l’attachement indéfectible de ces MRE au Maroc ne les empêche pas de s’impliquer dans la vie citoyenne de leurs pays de résidence respectifs. Il ressort en effet de l’enquête que 55% des marocains résidant en Europe
s’intéressent à l’actualité politique, que 40% sont inscrits sur les listes électorales de leurs pays de résidence et que 13% sont engagés dans le travail associatif. Mais cette belle image d’intégration et de réussite sociale. Vraisemblablement, être ressortissant marocain en Europe n’est pas de bon aloi par les temps qui courent. La majorité des interrogés s’accorde à dire que les MRE en Europe sont en proie à diverses formes de discrimination, que ce soit dans leur recherche d’emploi (72%), d’un logement (61%), leur reconnaissance dans leur travail (45%), la pratique de leur religion (34%), la scolarité et la formation (26%) ou pour accéder aux soins sanitaires (17%). Ce sont là autant de jets de lumière sur le vécu des ressortissants marocains à l’étranger qui devront servir à dessiner les politiques publiques en la matière pour les années à venir, d’après Mohammed Ameur.

Une diaspora marocaine en pleine mutation

Le constat s’impose : la migration marocaine aujourd’hui n’a rien de celle d’il y a 15 ou 20 ans. A tous les niveaux, de profondes mutations se sont opérées, modifiant même l’essence et le concept de migration. Le vent de changement a touché à la fois l’effectif et le profil des migrants marocains. « En peu d’années, le nombre des MRE est passé d’un million 300.000 à 3 millions 400.000 immigrés », informe Driss El Yazami, Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger.

Par ailleurs, l’on constate un rajeunissement de la diaspora marocaine dont les jeunes représentent plus des deux tiers. Bon nombre d’entre eux sont nés dans des pays étrangers et portent, dès lors, un regard beaucoup plus différent sur le Maroc. D’où la nécessité pour les autorités publiques marocaines d’adopter une nouvelle approche permettant à ces jeunes de la nouvelle génération de bâtir des liens avec leur patrie. De même, la féminisation accrue de la diaspora marocaine rend indispensable d’intégrer l’approche genre dans toute politique publique s’intéressant à la migration.

«S’engager, créer, entreprendre»

Deux jours durant, les préoccupations, les besoins et les attentes des jeunes marocains du monde étaient au centre des débats. Ceux-ci se sont organisés autour de trois ateliers thématiques : « s’engager », un atelier à l’honneur des jeunes MRE militants associatifs ou politiques, « créer » un autre atelier dédié aux MRE talentueux dans les domaines de la création artistique et, finalement, un troisième atelier ayant pour devise « entreprendre » et destiné aux jeunes entrepreneurs issus de l’immigration.

Dans chaque espace thématique, il était question d’élucider les contraintes qui pèsent sur l’action des jeunes dans chacun des domaines susmentionnés, de déterminer leurs besoins et de recueillir leurs propositions pour qu’on puisse améliorer leurs conditions d’exercice. L’échange fut intense et les jeunes participants ont eu, peut être pour la première fois, voix au chapitre  pour présenter leurs réalisations en terre d’immigration et discuter des moyens de les capitaliser et d’en élargir le champ.

Source : Marocainsdumonde (LE MATIN DU SAHARA)

Chaque fois que des marocains du monde se réunissent autour de tables rondes, la question de l'identité revient au-devant de la scène. C'est cette question d'ailleurs qui a été au centre des débats les 27 et 28 juillet à l'Université Al Akhawayn Ifrane, lors du 1er forum international des jeunes marocains du monde.

Jeunes MRE, académiciens, acteurs politiques et associatifs ont essayé de voir plus clair dans ce qu'on a appelé « crise identitaire » des ressortissants marocains à l'étranger, entre appartenance à leur pays d'origine et identification à la culture de leurs pays de résidence. Renforcer le lien entre le Maroc et ses jeunes MRE, tel était le principal enjeu de ce forum premier de son genre qui a mis à contribution plus de 450 jeunes marocains du monde venus de13 pays différents.

Ultime objectif : mettre le doigt sur les besoins et les attentes de ces jeunes vis-à-vis des instances politiques et économiques du Maroc, afin de pouvoir y adapter les politiques publiques en matière d'immigration. «A partir de ce moment, c'est à nous de nous mettre au travail et d'être à la hauteur de vos ambitions», déclare Driss El Yazami, Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger à la cérémonie de clôture du forum.

De sa part, Mohammed Ameur annonce un tournant majeur dans les politiques publiques en matière d'émigration qui « ne ressemble en rien à celles d'hier ». D'après lui, ces politiques sont basées sur deux piliers: d'une part, le respect du besoin des MRE de s'intégrer dans leurs pays de résidence et, d'autre part, et la promotion de la culture et de la civilisation marocaines auprès d'eux.

En d'autres termes, le but est de les aider à bien gérer et à bien assumer leur double identité. Pour Rajaa, fille de 27 ans résidant en France, le « métissage culturel » n'est pas toujours facile à vivre. « On se trouve à la charnière de deux cultures, voire de deux mondes totalement différents, je dirais même contradictoires.

A titre d'exemple, les traditions qui sont jalousement maintenues dans la société marocaine le sont beaucoup moins en France», avoue cette jeune fille native de Marrakech et travaillant actuellement en tant que conseillère bancaire à Lille, à côte de ses activités associatives. Mais Rajaa n'est pas catégorique dans son jugement. « En même temps, cette mixité culturelle est un gros bagage pour nous marocains du monde, et ne constitue aucunement, à mon sens, un frein devant notre ascension sociale et professionnelle », relativise-t-elle. Même son de cloche chez Ilyass, étudiant marocain au Sénégal qui dit se sentir lui et ses compatriotes parfaitement chez eux et être traités sur le même pied d'égalité que les autochtones. Satisfait de son séjour, Ilyass, fraîchement diplômé en tant qu'ingénieur informatique, envisage sérieusement de travailler au Sénégal.

A l'opposé de cet état de choses, Hakima, journaliste dans un mensuel belge s'intéressant aux questions de l'immigration, relate son parcours jalonné de discriminations. « Etant voilée, j'ai dû remuer ciel et terre pour décrocher un emploi décent. Il est vrai qu'en Belgique, la question du voile suscite moins de polémiques qu'en France ou en Espagne par exemple, mais il n'empêche que les mentalités sont encore bien dures à changer », estime cette jeune femme trentenaire originaire de Taroudant. Ceci étant, Hakima est aujourd'hui décidée à revenir s'installer définitivement au Maroc à la première occasion qui se présente. Autant de regards et de parcours croisés qui aident quelque peu à appréhender la problématique de la double appartenance et des contraintes qui s'y rattachent.

Pour y voir encore plus clair, le ministère chargé de la Communauté Marocaine à l'Etranger et le CCME ont commandé à l'institut français de sondage d'opinion BVA, une enquête auprès de la population marocaine résidant dans les grands pays d'immigration européens. Première de son genre, cette enquête menée en juin 2009 porte sur un échantillon de 2819 marocains du monde résidant en France, Belgique, Espagne, Italie, Allemagne et Pays-Bas et âgés entre 18 et 34 ans. Ses résultats, présentés le 27 juillet à l'ouverture du forum, sont vraiment édifiants. De prime abord, l'enquête s'intéresse à la problématique de la langue, considérée comme principal marqueur de l'identité. Ainsi, à la maison, la langue la plus en usage est celle du pays de résidence, comme l'affirment 64% des interviewés.

Concernant les pratiques religieuses qui sont un autre élément important d'identification, il ressort de l'enquête que 47% des personnes interrogées fréquentent des lieux de culte plus ou moins régulièrement, alors que 38% ne s'y sont jamais rendus. Constat rassurant, la totalité des interviewés préservent encore un lien organique avec le Maroc par le biais de voyages dont la durée et la fréquence sont très variantes. Ainsi, 73% envisagent d'y aller pour des visites ou des vacances, contre 23% qui aspirent à y vivre provisoirement pour une période de plus de 6 mois, et autant de personnes qui projettent de s'y installer définitivement. S'agissant de la fréquence des voyages au Maroc, la moitié des MRE interrogés disent y aller une fois par an, tandis que 18% y vont plusieurs fois par an et 26% s'y rendent moins souvent. Mais leur séjour au Maroc n'est pas toujours ce qu'on peut appeler un pur moment de bonheur. Bon nombre parmi eux souligne différentes difficultés rencontrées qui rendent leur présence dans leur pays d'origine moins agréable. De prime abord, 75% des MRE sondés dénoncent les tracas occasionnés durant le voyage même (temps d'attente trop long à la douane, complexité des démarches administratives, corruption, manque de sécurité).

En deuxième lieu, 42% se plaignent de conditions de séjour peu confortables. En cause, des arrestations fréquentes par la gendarmerie, des fouilles répétitives, des problèmes de circulation et des prix trop élevés, mais pas seulement. 10% déplorent le traitement peu chaleureux qui leur est réservé par leurs concitoyens au Maroc et disent, dès lors, se sentir comme des étrangers dans leur propre pays. Par voie de conséquence, leurs attentes vis-à-vis du Maroc portent grosso modo sur leur reconnaissance en tant que citoyens à part entière (31%), l'assouplissement des procédures administratives (27%) et la mise en place d'actions au profit des jeunes MRE, notamment pour leur apprendre l'arabe et leur donner envie de revenir s'installer au Maroc (17%). Ce n'est pas seulement le lien avec le Maroc que les MRE tiennent à sauvegarder. Les relations communautaires elles aussi se soudent au béton armé. L'on relève, en effet, une tendance chez la majorité des MRE à se lier par amitié ou par mariage à des personnes d'origine marocaine. 62% d'entre eux déclarent avoir des connaissances marocaines ou d'origine marocaine.

Pour ce qui est de la situation maritale, la quasi-totalité parmi eux disent être mariés ou vivant en couple avec une personne d'origine marocaine. Ceci dit, l'attachement indéfectible de ces MRE au Maroc ne les empêche pas de s'impliquer dans la vie citoyenne de leurs pays de résidence respectifs. Il ressort en effet de l'enquête que 55% des marocains résidant en Europe s'intéressent à l'actualité politique, que 40% sont inscrits sur les listes électorales de leurs pays de résidence et que 13% sont engagés dans le travail associatif. Mais cette belle image d'intégration et de

Source : Le Matin

La communauté marocaine de la région de Volendam est sous tension. La construction d'une mosquée, entamée en janvier 2010, devait initialement se terminer en juin. Mais il n'en est rien, est aujourd’hui, des volontaires tentent de terminer les travaux avant le ramadan.

Edam, cette ville hollandaise est plutôt connue pour son fromage que pour ses lieux de cultes, sans même parler de mosquées. Mais pourtant, la communauté de quelques 400 Marocains, installée dans la région d'Edam-Volendam du temps où il y avait encore de l'industrie à grande échelle, s'est montrée déterminée à amasser les moyens pour s'offrir un lieu de culte.

En janvier 2010, avec le feu vert de la municipalité, les travaux ont pu être lancés. Le maire de la ville qui tire son nom de la rivière « E » ne s'était alors pas privé d'assister à la pose de la première pierre. Une mosquée qui dès le départ était prévue de garder une taille modeste, selon le Nordhollands Dagblad du 11 janvier 2010.

Le quotidien citait alors Mohammed Elouardiji, président de la fondation « Sur le chemin de l'avenir », qui précisait que la ville allait avoir « une des plus petites mosquées des Pays-Bas ». Toujours d'après Elouariji, les fonds auraient été entièrement assemblés par les membres de la communauté.

Mais la petite taille n'a pas empêché les travaux de prendre du retard. La date butoir en juin a été largement dépassée, et aujourd'hui, les croyants redoutent surtout une chose : que leur lieu de prière ne soit pas achevé au début du mois de ramadan, prévu vers le 11 août.

Tout est cependant mis en œuvre pour que le jour venu, la mosquée soit terminée. Des volontaires travaillent de 7 heures du matin à 23 heures du soir sur le chantier, rapporte le Nordhollands Dablad ce mercredi, 28 juillet. Qui intitule par ailleurs son article « Les musulmans construisent une mini-mosquée ». Cela signifierait-il que pour terminer à temps, les architectes auraient encore revu la taille de la mosquée à la baisse?

Source : Yabiladi

Nouvelle arrivée mouvementée pour le Bni Nsar au port de Sète (sud de la France), trois jours seulement après avoir acosté en France dans des conditions similaires. Les conditions de voyage et les prix de la traversée sont une fois de plus décriées. Les passagers en colère ont d'ailleurs fait circuler une pétition.

Pour la deuxième fois en l'espace d'une semaine, le Bni Nsar, ferry de la compagnie maritime marocaine Comanav, s'est attiré les foudres de sa clientèle. Pour rappel, dimanche dernier, ce ferry, qui assure d'ordinaire la liaison entre Nador (nord du Maroc) et Sète, a été victime d'une avarie en pleine mer, et était arrivé en France avec 12 heures de retard. À l'arrivée, les passagers ont manifesté leur mécontentement, dénonçant au passage la vétusté du bateau, et les conditions d'inconfort dans lesquelles s'était effectuée la traversée.

Trois jours plus tard, les acteurs sont presque les mêmes, et le scénario n'a pas changé. Le Bni Nsar arrive à Sète dans la même ambiance de mutinerie. D'après le quotidien régional français Midi Libre, le Bni Nsar serait arrivé mercredi à 17h15, avec une fois de plus, près de 12 heures de retard. Le ferry aurait eu une nouvelle panne, celle de trop pour ses passagers, qui ne supportent plus de voyager dans ce qu'ils décrivent comme une épave.

En plus de la vétusté du bateau, les clients se plaignent surtout du mauvais rapport qualité-prix: les prix de la traversée sont élevés, et le confort n'est pas au rendez-vous. Dans le Midi Libre, Anouar, l'un des passagers, exprime son mécontentement : « La nourriture était exécrable, des ascenseurs ne fonctionnaient pas, il y avait des cafards dans notre cabine, la douche fonctionnait mal (…) Et dire que pour deux autos, trois adultes et deux enfants, ce voyage m’a coûté 2 900 € ! C’est scandaleux ! ». Un autre de ces malheureux passagers, Karim résidant à Montpellier (sud de la France), déclare avoir payé 1000 € pour un aller retour sur la ligne Nador-Sète, et n'a même pas eu droit à une cabine.

Le ras-le-bol général aurait toujours, selon le journal français, été à l'origine d'une pétition signée des passagers, qui réclament au transporteur marocain des « conditions décentes de transport ». Seront-ils entendus cette fois? La question mérite d'être posée surtout quand on sait que le Bni Nsar, avait remplacé le Mistral Express, de la compagnie Ferrimaroc. Le Mistral Express avait lui aussi été très critiqué pour sa vétusté. Le Bni Nsar n'a manifestement jamais su placer la barre plus haut, puis qu'en 2006 où il portait encore le nom de Marrakech Express, il aurait, selon Midi Libre, accumulé plusieurs semaines durant, retards, et problèmes d'hygiène et de sécurité.

Source : Yabiladi

Les mesures de restriction de la nationalité annoncées par le président français Nicolas Sarkozy ont suscité un tollé parmi les associations de défense des droits de l'Homme, alors que des experts s'interrogent sur leur pertinence juridique ou leur portée sociale.
Les dispositions permettant, comme l'a demandé vendredi Nicolas Sarkozy, de déchoir certains délinquants de la nationalité française pourraient être présentées au Parlement fin septembre, a-t-on indiqué samedi au ministère de l'Immigration.
Dans son discours vendredi à Grenoble (centre-est), théâtre récent d'émeutes urbaines avec des tirs à balles réelles visant la police, le chef de l'Etat a demandé que la nationalité française puisse "être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte" à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre "dépositaire de l'autorité publique".
Outre les partis de l'opposition de gauche, plusieurs associations ont réagi vivement aux annonces de M. Sarkozy.
Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples lui reproche de vouloir "mettre un peu plus à mal le principe fondamental d'égalité entre les citoyens" en s'alignant "sur les thèses du Front National (extrême droite) au risque de les légitimer".
La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme estime "qu'après les gens du voyage et les Roms, cette nouvelle mesure jette cette fois l'opprobre sur les personnes d'origine étrangère et instaure, par la voix de l'Etat, une citoyenneté de seconde zone".

La Ligue des Droits de l'Homme accuse le président d'agiter "les refrains des années 30 destinés à attiser la haine contre les étrangers".
Son président d'honneur, Michel Tubiana a dénoncé "l'assimilation des étrangers et des personnes d'origine étrangère à la délinquance, à ceux qui mangent le pain des Français".

Une "ère du soupçon à l'égard des Français d'origne étrangère" ? Pour l'historien Patrick Weil, auteur de "Qu'est-ce qu'un Français?", le doute n'est pas permis.

"On ne peut s'empêcher de remarquer que le choix de distinguer les Français d'origine étrangère de leurs compatriotes d'origine non étrangère, d'opposer immigration et identité nationale par la création d'un ministère portant ce nom est une marque de fabrique de la présidence de M. Sarkozy qui participe de l'ère du soupçon à l'égard des Français d'origine étrangère", a-t-il déclaré à l'AFP.

De son côté le constitutionnaliste Guy Carcassonne "doute" que la déchéance de la nationalité française pour des crimes de droit commun, soit légale au regard de la Constitution de la Ve République.

"L'article 1 de la Constitution dit que la République +assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion+", a-t-il observé.

M. Carcassonne a rappelé que le Conseil constitutionnel a validé en 1996 une loi selon laquelle "peuvent être déchues de la nationalité française, les personnes ayant acquis la qualité de français qui ont été condamnées pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme".

Mais il doute que cette entorse au principe d'égalité des citoyens devant la loi puisse être étendue à des crimes de droit commun", la nationalité étant "une partie intégrante de notre identité".

Nicolas Sarkozy est lui-même le fils d'un Hongrois devenu Français par naturalisation, après avoir été déchu de sa nationalité et être devenu apatride.

La France va «renforcer ses défenses» au Sahel

La France veut avant tout «renforcer ses défenses»» au Sahel après la mort de l'otage Michel Germaneau, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'exécution, indique le ministre des Affaires étrangères Bernard Koucher dans un entretien à paraître samedi dans Le Parisien. «Ne vous attendez pas à ce que l'on envoie nos légionnaires ou nos soldats sauter dans le desert avec des parachutes bleu-blanc-rouge ! Il ne s'agit pas de ça», commente le ministre des Affaires étrangères alors qu'un nouveau Conseil de sécurité et de défense s'est tenu vendredi à l'Elysée. «Notre plan c'est d'abord de renforcer nos défenses : de dire aux Français qui résident en Mauritanie, au Niger et au Mali d'éviter les zones dangereuses bien répertoriées, d'être très prudents (...), de sécuriser nos ambassades et nos antennes diplomatiques mais aussi nos lycées et nos centres culturels», explique-t-il. «Ensuite nous allons poursuivre et renforcer notre lutte contre l'Aqmi.

Nos militaires forment déjà des forces d'intervention locales, mais cela ne peut se faire qu'avec le soutien - et a fortiori l'accord - des gouvernements locaux», ajoute-t-il.

Le ministre estime «qu'il n'y a pas aujourd'hui de menace directe pesant sur nos territoires (européens)».
«Mais le danger est réel, Al-Quaïda au Maghreb islamique se nourrit de la pauvreté, de la misère. Elle a recruté des gens qui viennent du monde entier, on dit qu'il y a des afghans dans ses rangs, des yéménites, des militants qui viennent d'Afrique noire. Et elle sous-traite à des criminels locaux certaines de ses actions, comme les enlèvements. Oui, c'est inquiétant», juge-t-il.

Source : Le Matin/AFP

Barack Obama a mis en garde samedi tous les responsables américains qui seraient tentés de se faire un nom ou d'accroître leur cote de popularité sur le dossier de l'immigration illégale. Cette déclaration intervient quelques jours après l'invalidation d'une loi visant à durcir l'immigration en Arizona.

Barack Obama, qui s'emploie depuis plusieurs mois à prendre le contrôle de ce dossier au niveau fédéral, a estimé que ce genre du sujet n'était pas propice à "faire de la démagogie", précisant qu'il s'agissait d'un problème national.

"Nous voulons travailler de concert avec l'Arizona. Je comprends la frustration des habitants de cet État. Mais on ne peut pas faire de la démagogie sur un tel sujet", a-t-il déclaré.

"Et ce que nous ne pouvons pas tolérer, c'est d'avoir un patchwork de 50 États différents, ou de villes ou de localités, où n'importe qui souhaitant se faire un nom se mette à dire 'Je vais devenir anti-immigrants et je vais essayer de voir si je peux résoudre le problème moi-même", a ajouté le président américain. "Il s'agit d'un problème national", a-t-il conclu.

Mercredi, la justice américaine a invalidé plusieurs articles essentiels d'une loi votée il y a trois mois par le Congrès de l'Arizona, à majorité républicaine.

Des projets similaires dans d'autres États

Parmi ces dispositions figurait notamment un article très controversé qui enjoint aux policiers d'enquêter sur le statut d'immigré de toute personne en état d'arrestation ou en garde à vue s'ils peuvent "raisonnablement" soupçonner cette personne d'être un sans-papiers.

Les élus républicains de l'Arizona veulent par cette loi réduire le nombre d'immigrants illégaux dans l'État, où leur nombre est estimé à un demi-million, et endiguer le flux de clandestins mexicains qui franchissent illégalement la frontière, ainsi que le trafic de drogue.

Soutenue par une majorité d'Américains à en croire les sondages, elle a inspiré des projets similaires dans une vingtaine d'autres États, alors que le nombre d'immigrés clandestins est estimé à 10,8 millions aux Etats-Unis.

Source : Le Temps.ch

Le premier Forum de la diaspora intellectuelle scientifique et technique, qui s'est tenu les 29, 30 et 31 juillet dernier au Centre international de Conférences de Bamako s'est penché sur les questions de la Migration et du développement.  Ce Forum en raison de sa spécificité a dévoilé toute la pertinence du Fonds africain de développement pour l'initiative "Migration et Développement", initié par la BAD. Adopté en avril dernier, cette nouvelle donne, saisi par les autorités de la BAD, est perçue comme un véritable instrument de développement. A la lumière des statistiques enregistrées par la BAD, les montants annuels des transferts des migrants vers l'Afrique s'estime entre 30 et 40 milliards de dollars américain. Mieux, une étude récente de la BAD sur les transferts vers le Maroc, le Mali, le Sénégal et les Comores, les transferts des migrants représentent entre 9% et 24% du PIB et entre 80% et 750% de l'aide publique au développement dans ces pays.

Du coup, les migrants ont été classés comme les premiers bailleurs de fonds dans bon nombre de pays africains. Face à cette réalité, il s'est avéré qu'il n'y avait aucune structure adéquate permettant de convertir ces fonds en investissements productifs. C'est ainsi que les autorités de la BAD ont perçu l'idée de structurer les transferts des migrants afin d'en assurer une meilleure gestion pour les travailleurs immigrés. Pour ce faire, 3 principaux défis se sont posés, à savoir: l'incertitude du volume des transferts, les couts élevés des transferts, et la concurrence limitée. Ainsi, la création d'un Fonds "Initiative Migration et Développement" procède de la volonté de financer les projets et activités visant à faciliter la mobilisation des compétences, l'épargne et les revenus des migrants au service du développement de l'Afrique. Le fonds fournira, entre autre, le financement pour l'amélioration des connaissances sur les transferts, l'appui aux reformes des cadres réglementaires et mise a niveau des société de transfert d'argent. Par ailleurs, le fonds financera toutes les initiatives de développement local et fera face au développement des produits financiers.

Il faut savoir que le continent noir reçoit annuellement près de 40 millions de dollars de ses migrants éparpillés à travers le monde.  Néanmoins, aucune structure adéquate n'existe pour convertir ces fonds en investissements productifs. Ces importants transferts de fonds représentent entre 9% et 24% des PIB des pays africains et entre 80% et 750% de l'aide publique au développement selon Séverine Deboos du projet BIT/Migrant basé à Dakar. Une récente étude du Bureau international du travail souligne que de facto, les migrants sont ainsi considérés comme premiers bailleurs de fonds de bon nombre de pays africains. Il y'a cependant un besoin réel de structurer ces transferts et d'en assurer une meilleure gestion pour les travailleurs immigrés, les expéditeurs et bénéficiaires de transferts ainsi que les pays d'origine. Le problème c'est que 80% des pays africains limitent le type d'institutions autorisées et capables d'offrir des services en matière de transferts aux banques. Du fait des coûts élevés des ,40 à 70% des transferts se font par voie informelle.

Source : Le Maghreb

Dans une Déclaration publiée à l'issue de la troisième rencontre du Réseau euro-méditerranéen Migration et Développement, les participants ont appelé à oeuvrer de concert en vue de ratifier les conventions pour la préservation des droits des travailleurs immigrés.

Le Réseau euro-méditerranéen Migration et Développement a appelé les gouvernements des pays à ratifier et à respecter les chartes internationales relatives aux droits des immigrés, ainsi que les conventions et accords y afférents.

Le réseau a insisté, dans sa Déclaration publiée à l'issue de sa troisième rencontre, organisée récemment à Larache, à oeuvrer de concert avec l'ensemble des potentialités et acteurs de la société civile à l'échelle mondiale en vue de ratifier ces conventions pour la préservation des droits des travailleurs immigrés, l'actualisation de l'arsenal juridique pour protéger l'immigré tant dans les pays d'accueil que de transit.

Dans un communiqué, les participants ont, par ailleurs, souligné la nécessité de mettre en place une bonne gouvernance concernant l'immigration basée sur la préservation de leurs droits et acquis. Ils ont appelé, lors de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre des préparatifs au Forum mondial Migration et Développement, prévu les 8 et 9 novembre au Mexique, les gouvernements des pays y participant à considérer la société civile en tant qu'acteur essentiel en la matière et à tisser des partenariats entre les gouvernements et celle-ci; des partenariats devant être fondés sur une conception de l'immigration dans ses multiples dimensions de développement. Le réseau a également mis en avant le rôle joué par l'Etat marocain pour faire face aux politiques des pays d'accueil, en défendant les droits de sa communauté et ses acquis dans les pays de résidence et appelant à mettre en place une charte relative à la communauté qui définit les droits et devoirs.

Le réseau a, en outre, plaidé pour la consécration de la pleine citoyenneté des immigrés à travers la participation politique et électorale et l'association de la société civile aux préparatifs du forum mondial Migration et Développement, prévu en 2012 au Maroc. Il a, en outre, appelé à simplifier les procédures en vue de faciliter le mouvement des immigrés, à respecter leurs spécificités et à mettre en place des politiques prenant en compte les services qu'ils ont rendus aux pays d'accueil.

Source : Le Matin/MAP

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