vendredi 18 octobre 2024 09:31

Réclamé depuis des décennies, l'alignement des retraites des anciens combattants issus des troupes coloniales et résidant à l'étranger sur celles de leurs homologues français sera prochainement une réalité, grâce à une décision du Conseil constitutionnel rendue vendredi.

Les neuf sages ont estimé constitutionnel et non contraire au principe d'égalité que les pensions soient différentes, selon que l'ancien combattant réside en France ou à l'étranger.

Mais, répondant pour la première fois à une "Question prioritaire de constitutionnalité" (QPC), ils ont censuré les dispositions législatives qui réservaient un sort différent aux bénéficiaires résidant à l'étranger, selon qu'ils sont aujourd'hui de nationalité française ou étrangère.

Compte tenu de l'enchevêtrement des textes législatifs, trois articles de trois lois ont été censurés.
Mais afin de permettre au législateur "de prendre de nouvelles dispositions, et d'en étendre le bénéfice à tous ceux dont le recours est en cours", le Conseil a fixé au 1er janvier 2011 la date d'abrogation de ces articles.

"Prenant acte" de cette décision, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, s'est engagé "à rédiger de nouvelles dispositions législatives".

"Nous considérons que quelque 30.000 personnes pourraient être concernées", a-t-on indiqué vendredi dans son entourage.
Pour la sénatrice verte Alima Boumedien-Thiery, "cette décision met un terme à une injustice scandaleuse", un "traitement discriminatoire" dénoncé "depuis plusieurs décennies".

En novembre 2006, l'Assemblée nationale avait entériné la revalorisation des pensions des anciens combattants des ex-colonies, un dossier en souffrance depuis 45 ans et débloqué par Jacques Chirac lors de la sortie du film "Indigènes".

Les députés avaient alors adopté à l'unanimité dans le cadre du budget 2007 des Anciens combattants un amendement du gouvernement en ce sens.

Il concrétisait l'engagement pris par le président de la République d'alors à la sortie du film de Rachid Bouchareb qui avait remis au premier plan le sort des anciens combattants d'Afrique, de Madagascar et d'Indochine.

A l'époque, 84.000 anciens combattants coloniaux de 23 nationalités devaient en bénéficier, s'ils en faisaient la demande (57.000 au titre des retraites du combattant et 27.000 à celui des pensions d'invalidité).

Mais cette "décristallisation" ne portait que sur "la retraite du combattant", distincte de la pension de retraite et versée au titre de la détention d'une "carte de combattant", et les pensions militaires d'invalidité.

Les pensions de retraites, versées aux anciens militaires en fonction du grade ou de la durée d'engagement sous les drapeaux et concernées par la décision du Conseil constitutionnel de vendredi, n'avaient en revanche été que partiellement alignées.
Cette situation avait encore été pointée par la Cour des comptes dans son rapport 2010 qui parlait d'une "égalité de traitement trop longtemps retardée".

Le gel, ou "cristallisation" des pensions au moment de l'indépendance des colonies françaises, était vécu comme une injustice infligée par la France à l'égard de combattants qui s'étaient battus pour elle pendant les deux guerres mondiales, en Algérie ou Indochine, au prix de la vie de dizaines de milliers d'entre eux.

Source : Le Point/AFP

Jusqu'à 50.000 manifestants étaient attendus samedi à Phoenix, en Arizona, par les organisateurs du boycott d'une loi de lute contre l'immigration clandestine qui doit entrer en vigueur le 29 juillet dans cet Etat frontalier du Mexique. Une contre-manifestation de soutien au texte devait également attirer des milliers de personnes.

Les détracteurs du projet de loi affirment qu'il vise injustement les Hispaniques et pourrait mener à des interpellations motivées par la couleur de peau. Ses partisans affirment que l'Arizona doit agir parce que le gouvernement fédéral ne le fait pas, alors que cela relève de ses prérogatives.

Source : Nouvel Observateur/AP

Le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, a proposé vendredi à ses homologues du G6 et des Etats-Unis la création d'une "task force antifilières" euro-américaine pour lutter contre l'immigration clandestine, selon un communiqué de ses services reçu samedi.

Lors d'une réunion du G6 (Allemagne, Espagne, Italie, France, Pologne, Royaume-Uni) plus les Etats-Unis, à Varese (Italie) vendredi, M. Besson a "demandé aux ministres chargés de l'immigration des six principaux pays de l'Union Européenne et des Etats-Unis, de renforcer ensemble la lutte contre les filières d'immigration clandestine dans les principaux pays tiers d'origine et de transit".

Il a proposé la création d'une "task force antifilières" euro-américaine qui serait notamment chargée "de définir des zones géographiques d'action prioritaire", "de mutualiser le renseignement des différents services de police et "d'élaborer un programme conjoint de coopération technique et opérationnelle avec les principaux pays tiers d'origine et de transit", selon ce texte.

Une première séance de travail sur ce thème se tiendra à Paris d'ici à fin juillet, annonce le cabinet du ministre.

En marge de la réunion internationale, M. Besson et Theresa May, nouvelle ministre britannique de l'Intérieur, "ont notamment réitéré l'engagement de la France et du Royaume-Uni à poursuivre avec détermination la lutte contre l'immigration irrégulière le long du littoral de la Manche et de la mer du Nord", poursuit le communiqué.

Par ailleurs, M. Besson et David Heyman, ministre délégué pour la sécurité intérieure des Etats-Unis, "sont également convenus d'engager de nouvelles coopérations opérationnelles contre le trafic d'êtres humains et dans le domaine de l'intégration".

Ils ont paraphé les bases d'un accord sur la lutte contre l'immigration irrégulière aux frontières aériennes, qui doit être signé à Washington en août prochain, selon la même source.

Source : AFP

La diaspora marocaine trouve progressivement sa place au cœur des partis politiques français. Cela peut donner un nouvel élan aux relations franco-marocaines, car ces hommes et ces femmes gardent des liens étroits avec leur pays d'origine. En témoigne une visite de responsables politiques franco-marocains pour une mission de trois jours au Maroc. Au programme, rencontres, réunions de travail et échanges de bonnes pratiques avec des élus locaux.

L’un des principaux objectifs de la mission est « de donner une impulsion pour faire évoluer l'image et la perception par les forces vives marocaines de ces Franco-marocains », a déclaré à la MAP Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation.

Cette chargée de mission auprès du Préfet de la région Ile-de-France, conduira une délégation mixte, composée de six autres responsables politiques franco-marocains, représentant de divers partis politiques, à l’instar de Malika Dati, adjointe au Maire de Nancy (Parti Radical Valoisien), Salah Bourdi, adjoint au Maire d'Epinay (Parti  Nouveau Centre), Fatiha El Massaoudi, conseillère municipale à Poissy (UMP), M'jid El Guerrab, conseiller du Président du Groupe Socialiste du Sénat (PS), Mehdi Guadi, consultant développement durable (Parti des Verts) et M. Mostafa Segrhir (Parti communiste).

L’agenda de la délégation qui a atterri mercredi dans la soirée, la conduira à rencontrer des responsables politiques locaux à Rabat et à Fès. Dans la capitale, la délégation rencontrera notamment Fouad Ali El Himma, leader du Parti Authenticité et Modernité, Abdelwahed Radi (USFP). Une rencontre est également prévue avec Mohamed Ameur, responsable de la Communauté des Marocains résidents à l’étranger.

La délégation aura également plusieurs activités à Fès où elle aura une réunion de travail avec le Président du Conseil de la Ville, Hamid Chabat, avant de s’envoler depuis l’aéroport de la capitale spirituelle du Royaume le Samedi 29 mai, dans la journée.

Source : Yabiladi

La majorité à l'Assemblée nationale à Paris s'apprête à punir le port de la burqa ou du niqab dans tous les lieux publics. Sans la crise politique qui secoue le pays et le report du débat à une date postérieure aux élections, le Parlement belge aurait déjà adopté un texte semblable prévoyant même des peines de prison.

Dans le nord de l'Italie, certaines collectivités locales appliquent déjà des sanctions contre les femmes qui portent le voile intégral. Ainsi, en prenant appui sur d'anciennes lois antiterroristes, la police municipale de Novara a récemment infligé une amende de 500 euros à une femme musulmane à cause de sa tenue vestimentaire.

Le débat sur l'interdiction de la burqa agite également la Suisse, l'Allemagne et plusieurs autres pays européens. Bien qu'un sentiment d'islamophobie soit parfois sous-jacent, l'un des arguments, qui revient, le plus souvent est qu'il y va de l'intérêt même des femmes. On considère en effet que l'interdiction du voile les aiderait à se libérer.

Cette hypothèse n'est corroborée par aucun fait, aucune étude. L'adoption de lois d'interdiction risque plutôt, en ciblant si ostensiblement les fidèles d'une religion spécifique, de stigmatiser les quelques femmes concernées et de les exclure encore davantage de la société.

Pour aborder le problème sérieusement, il faut évaluer les véritables conséquences des décisions prises dans ce domaine. Par exemple, la proposition d'interdire la présence de femmes portant la burqa ou le niqab dans des établissements publics tels que des hôpitaux ou des administrations peut avoir pour seul résultat de dissuader ces femmes de s'y rendre. Ce n'est pas une libération.

En réalité, l'interdiction pourrait aller à l'encontre des normes établies en matière de droits de l'homme, en particulier le droit au respect de la vie privée et à l'identité personnelle, et la liberté de manifester sa religion ou sa conviction. La Convention européenne des droits de l'homme précise que ces droits ne peuvent faire l'objet d'autres restrictions que celles qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publics, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.

Nul n'a réussi à démontrer que le port de la burqa et du niqab représente un quelconque danger pour la démocratie et la sûreté publique ni même qu'il pose un problème de société majeur. Pourtant, on a projeté cette pratique vestimentaire sur le devant de la scène en insistant sur la nécessité d'en débattre et de légiférer d'urgence. Délibérément ou non, d'autres problèmes relatifs aux inégalités et aux tensions interculturelles beaucoup plus graves ont ainsi été mis de côté. Nous nous trompons de débat.

En principe, l'Etat devrait éviter de légiférer sur l'habillement. Néanmoins, dans certains cas, l'intérêt général exige que les gens montrent leur visage pour des raisons de sécurité ou à des fins d'identification. Cela ne prête pas à controverse. D'ailleurs, aucun incident sérieux concernant les quelques femmes qui portent la burqa ou le niqab n'a été signalé à cet égard.

Il ne fait pas de doute que le statut de la femme dans certains groupes religieux est un problème grave qu'il ne faut pas éluder. Toutefois, ce n'est pas en interdisant les vêtements, qui ne sont qu'un symptôme, qu'on s'y attaquera efficacement.

A juste raison, nous réagissons fortement contre les régimes qui imposent aux femmes le port du voile intégral. C'est une mesure foncièrement répressive et inacceptable, mais on ne la combattra pas en interdisant cette tenue en Europe.

Source : Le Monde

Le Maroc représente un modèle en matière de droit de la famille, ont estimé jeudi les participants à un séminaire international, ouvert jeudi à Rome sous le thème "Genre et citoyenneté entre les deux rives de la Méditerranée: quel dialogue?".

Ce séminaire de deux jours vient couronner le projet "Tempus Drive" soutenu par la Commission européenne qui a été à l'origine du lancement, en 2008, à l'Université Abdelmalek Essaadi de Tanger, d'un Master de second niveau destiné à former les professionnels de la justice, particulièrement sur le nouveau Code de la famille et sa mise en oeuvre.

Les participants, dont des professeurs italiens, marocains et français, outre des représentants de l'Institut pour la Méditerranée (IMED-Rome) et de l'Association d'études et de recherches sur les migrations (AMERM-Rabat), ont mis l'accent sur l'importance du nouveau Code de la famille pour le renforcement de l'égalité des sexes et de la démocratie au Maroc.

Les intervenants ont, par ailleurs, émis l'espoir de voir la Méditerranée devenir un lieu de rencontres et de brassage culturel, estimant que les changements de l'univers mondialisé doivent être appréhendées, non seulement sous l'angle économique et marchande, mais doivent favoriser l'échange entre les peuples de la région en matière de compétences et du savoir.

Pour le Pr Malika Benradi, de l'Université Mohammed V de Rabat et membre de l'AMERM, qui analysait la question du genre et la participation politique dans le sud de la Méditerranée, le système des quotas, adopté par le Maroc lors des dernières élections communales, a donné des résultats positifs quant à la représentativité des femmes qui s'élève actuellement à 12 pc.

Le nouveau Code de la famille, a-t-elle noté, a permis de lancer un véritable débat de société sur la situation des femmes et sur la question de l'égalité.

Les autres interventions ont porté sur le statut des femmes, la citoyenneté et la diversité, les droits familiaux de la femme en migration, les aspects culturels des droits des femmes dans le sud de la Méditerranée ou encore les droits des citoyens extracommunautaires en Europe dans la récente jurisprudence.

Le Master, lancé à l'Université Abdelmalek Essaadi, avait bénéficié à 30 étudiants et à cinq auditeurs libres. Il visait à contribuer à améliorer l'offre formative de l'Université et à renforcer la qualification des étudiants en relation avec les besoins d'insertion professionnelle.

Le cursus dispensé a privilégié la méthodologie pluridisciplinaire, liant le thème du droit de la famille et de son application à des thèmes plus généraux, tels les droits de l'Homme et de citoyenneté, les sciences sociales, la philosophie et les langues, outre des thématiques spécifiques comme le phénomène de la migration.

Ce master s'est articulé autour du nouveau Code de la famille au Maroc et approche genre, du droit des femmes entre l'universel et le spécifique et de mise en oeuvre du Code de la famille pour les Marocains de l'étranger, outre un stage de qualification.

Il a réuni, outre l'Université Roma Tre (chef de file) et l'Université Abdelmalek Essaâdi (Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger qui a abrité cette formation), l'Université la Sorbonne, l'Université Toulon-Var (France) et l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (Fès).

Le Pr Abdellah Ounnir, de l'Université Abdelmalek Essaadi, coordonateur de ce master, a qualifié de "très courageuse" la décision de lancer cette formation par le département chargé de l'Enseignement supérieur dans la mesure où elle a intégré plusieurs matières qui ne figurent pas dans le cursus de la faculté de droit.

Il s'agit d'une formation multidisciplinaire qui a été bien accueillie par les juristes, a-t-il indiqué, précisant que des professeurs marocains et étrangers y ont participé.

M. Ounnir a émis le souhait de voir cette expérience de partenariat et d'échange à l'échelle méditerranéenne reconduite.

 Source : MAP

Le livre marocain est représenté par plusieurs Maisons d'édition à la BookExpo America (BEA) 2010 de New York qui s'est ouverte mercredi au Palais des Congrès de Javits, avec la participation de quelque 1.500 éditeurs, imprimeurs et libraires du monde entier.

"Croisées des chemins", "Yanboue Al Kitab", "Aini Bennai", "Afrique Orient", "Marsam", "Malika édition" et "Tarik édition" prennent part, à l'initiative du ministère de la Culture, à ce carrefour de rencontres entre les professionnels du livre, avec des nouveautés et une sélection variée de livres et d'ouvrages dédiés à la jeunesse, aux sciences humaines, à l'art berbère, à la calligraphie, à l'architecture et à la sociologie.

Tous ces ouvrages "reflètent notre culture et notre créativité et ce Salon nous donne l'opportunité d'exposer l'image plurielle du Maroc", a déclaré à la MAP le directeur du livre, des bibliothèques et des archives, Hassan Nejmi, à l'ouverture de cette exposition de deux jours sous le signe "Matière et Murmure.

Encouragé par une première participation, lors de l'édition 2009, où le monde arabe était l'invité d'honneur, le ministère de la Culture a décidé d'inscrire cet évènement international sur son agenda.

"Faire voyager le livre marocain est essentiel pour véhiculer le patrimoine culturel multiséculaire" de notre pays et "séduire un lectorat à la fois différent, exigeant et curieux de l'autre", a souligné M. Nejmi.

"Notre richesse, c'est notre diversité et elle s'illustre parfaitement dans notre stand", a-t-il fait observer, en présentant un livre sur l'architecture marocaine à un imprimeur américain très intéressé par une approche urbanistique comparée entre Tanger et Casablanca et un ouvrage sur la "Tarika Tijania" réclamé par un éditeur canadien.

Il s'agit pour M. Nejmi de "faire découvrir aux participants le marché de l'édition marocaine et les opportunités qu'il offre, mais également de trouver des débouchés" pour les éditeurs nationaux.

Mais la promotion du livre marocain se fait également "intra-muros" et le Salon international du livre de Casablanca (SIEL) lui semble être un lieu tout indiqué et il le fait savoir.

Le SIEL a "mûri et devenu l'expression de l'innovation féconde locale. Mais, il est également une fenêtre ouverte sur les autres cultures" a-t-il expliqué à l'adresse des nombreux visiteurs qui s'attardent longuement devant le stand.

"Tout le monde peut y trouver sa place", a ajouté M. Nejmi, insistant sur la position du Royaume, carrefour entre l'Europe et l'Afrique, le Machrek et le Maghreb.

D'ailleurs, a-t-il fait savoir, c'est grâce à la dynamique créée par le SIEL que plusieurs Salons régionaux ont d'ores et déjà vu le jour.

Aujourd'hui, justement le stand marocain se veut être l'interprète de ce foisonnement culturel. Une aubaine pour les éditeurs représentés à ce Salon par Yacine Retnani, jeune diplômé dans les métiers du livre, pour qui l'objectif est de mieux faire connaître le livre marocain tout en permettant aux professionnels de nouer des contacts avec leurs homologues étrangers et éventuellement de conclure des contrats.

Il a, en outre, insisté sur l'"offre très diversifiée qui aborde différentes thématiques et se décline en plusieurs langues".

Principale Foire du livre aux Etats-Unis et seconde au niveau mondial après celle de Francfort (Allemagne), BookExpo America est la plus importante en langue anglaise. "Ici, toute la chaîne du livre se côtoie", a-t-il confié à la MAP.

De fait, la foire est le rendez-vous d'un très large public mêlant auteurs et éditeurs, venant négocier droit et licence d'édition, libraires, illustrateurs, journalistes, lecteurs avertis ou simples visiteurs qui sillonnent les quelque 25.000 m2 et neuf pavillons du Javits Center, où l'Espagne est l'invitée d'honneur du Salon.

"Nous sommes présents dans la plupart des Salons de renom, aussi bien en Europe, en Asie qu'en Amérique", a-t-il précisé.

Même si les livres marocains ne s'exportent pas encore en nombre, il se montre optimiste. Le marché de l'édition au Maroc est jeune, pas plus de quarante Maisons d'édition, et saura par conséquent s'adapter rapidement aux exigences du marché pour donner naissance à une véritable industrie du livre, a-t-il estimé.

Source : MAP

 

D'anciens militaires espagnols ont exprimé, jeudi à Rabat, leur soutien à la proposition d'autonomie marocaine, qualifiant le projet marocain du "plus valable" pour le règlement de la question du Sahara.

Lors d'un entretien avec le Secrétaire Général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, les membres de la délégation, dont la majorité est issue des Iles Canaries, ont estimé que l'autonomie est la meilleure solution qui pourrait garantir la stabilité, précisant que les Iles Canaries n'ont aucun intérêt à voir un micro Etat se constituer dans la région.

Dans une déclaration à la MAP, M. Miguel Otriz Asin, qui conduit cette délégation représentant les derniers espagnols chargés de la direction des affaires du Sahara à l'époque coloniale, a indiqué que cette visite au Maroc, constitue une occasion pour constater de visu les progrès réalisés dans les provinces du sud du Royaume.

M. Otriz Asin a mis en exergue "l'essor économique et social" que connait la région, notamment en matière d'habitat et des infrastructures.

Et d'ajouter que les conditions de vie dans les provinces du Sud se sont beaucoup améliorées et les habitants ont pu tirer profit de ce progrès afin de développer leurs affaires et leur situation économique.

Réunir toutes les familles sahraouies est tributaire du retour de leurs frères à Tindouf à leur patrie, le Maroc, où ils peuvent vivre dans un climat de paix, de liberté et de progrès et bénéficier de ces énormes possibilités d'autonomie offertes par leur pays, a-t-il noté.

Pour sa part, M. Boussouf, a mis l'accent sur la nécessité de maintenir la paix et la stabilité en Afrique du nord, soulignant à cet égard l'importance de l'initiative marocaine.

Cette rencontre, a-t-il indiqué, constitue l'occasion d'encourager l'initiative de ce groupe qui a vécu la période coloniale et celle de l'indépendance du Sahara marocain.

Ce groupe d'anciens militaires espagnols rassemblé dans le cadre d'une ligue de défense du projet d'autonomie proposé par le Maroc, jouera un rôle important dans le cadre de l'action de la société civile en sensibilisant l'opinion publique espagnole sur la réalité et les progrès réalisés dans les provinces du Sud, a-t-il ajouté.

Source : MAP

Les programmes de cinq partis néerlandais candidats aux élections législatives du 9 juin sont en contradiction avec les règles européennes sur l'immigration et l'intégration. Telle est la conclusion de deux universitaires auxquels les programmes des différents partis été soumis. La question de l'islam, et plus généralement du rapport de la société néerlandaise avec les étrangers, est au cœur de la vie publique depuis plusieurs années aux Pays-Bas.

Trois partis importants sont concernés. A savoir le Parti de la liberté (PVV) du député populiste Geert Wilders, le parti libéral VVD, annoncé comme le possible vainqueur du scrutin, et le parti populiste de gauche Socialistische Partij (SP). Ce dernier plaide, par exemple, pour la réintroduction du permis de travail pour les travailleurs d'Europe de l'Est, ce qui enfreindrait les règles sur la libre-circulation.

Les Pays-Bas avaient levé, en mai 2007, les restrictions à l'emploi de travailleurs d'Europe centrale et orientale. Le gouvernement avait, à l'époque, devancé le calendrier européen pour répondre à la carence de main d'œuvre dans divers secteurs. La mesure devait, en théorie, être étendue aux Bulgares et aux Roumains en 2011.

LE VVD VEUT UN "OPT-OUT"

Le PVV de Geert Wilders entend fixer un quota maximal de 1 000 demandeurs d'asile admis annuellement dans le pays. C'est également contraire aux dispositions européennes. Le VVD prône, de son côté, la suppression du titre de séjour accordé aux étrangers s'ils ne réussissent pas un examen de langue néerlandaise. Un projet contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.

Le VVD entend également durcir les conditions de la naturalisation – 23 000 dossiers en 2009. Tout demandeur devrait avoir pourvu seul à ses besoins pendant cinq ans ou démontrer son aptitude à s'insérer rapidement sur le marché du travail. Avoir été en séjour illégal (ce qui deviendrait un délit) ou avoir commis un délit grave empêcherait tout accès à la nationalité.

A l'heure actuelle, le demandeur doit simplement prouver qu'il n'a pas été condamné dans les quatre années précédant sa demande et aucune exigence de revenu n'est formulée. Le parti libéral entend, en fait, empêcher qu'un étranger puisse bénéficier d'une quelconque allocation durant les cinq années suivant son arrivée dans le pays.

S'il n'obtient pas une adaptation des directives européennes, le VVD entend faire en sorte que les Pays-Bas bénéficient d'un "opt-out", une dérogation aux règles et traités des Vingt-Sept. Le président de ce parti, Mark Rutte, est présenté comme l'un des candidats les plus sérieux au poste de premier ministre avec le chrétien démocrate Jan Peter Balkenende, chef du gouvernement sortant, et Job Cohen, le nouveau leader du parti travailliste.

Source : MAP

Le projet du programme national d'accompagnement de l'estivage des Marocains résidant à l’étranger sur le territoire national durant cette année a été au centre d'un exposé du ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, lors du Conseil de gouvernement réuni, jeudi à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de la réunion du Conseil, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, a indiqué que M. Ameur a précisé que ce projet comprend les quatre volets "administratif et juridique", "culturel et récréatif", "économique et développement" et "information et communication".

Le volet administratif et juridique consiste notamment à assurer une permanence efficace, à renforcer les services d'accueil, à créer "Dar Al Maghariba" (maisons des marocains) dans les villes de Casablanca, Agadir, Tanger et Oujda, à dynamiser le comité central pour le traitement des doléances et organiser des ateliers de sensibilisation et de formation en matière de droit de la famille, a dit M. Ameur.

S'agissant du volet culturel et récréatif, le ministre a indiqué qu'il concerne notamment l'organisation d'universités d'été au profit de 600 jeunes marocains du monde dans 11 villes marocaines, la participation de 160 enfants issus de familles démunies aux programmes des colonies de vacances, outre la participation de 230 jeunes marocains résidant à l'étranger à la célébration du 11-ème anniversaire de la Fête du Trône.

Ce volet porte également sur l'organisation du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l'étranger et d'autres du Maroc, ainsi que du 7-ème Raid des Marocains du Monde, avec la participation d'une centaine de participants.

L'aspect économique et de développement du programme national d'accompagnement consiste quant à lui, au suivi de la dynamisation du Fonds "MDM Invest", à la création de 1.000 PME des MRE en partenariat avec l'Agence française de développement (AFD) et au suivi de l'exécution des projets de la communauté marocaine à l'étranger, dans le cadre du programme du développement territorial durable des oasis du Sud, a ajouté M. Ameur.

Le volet "information et communication" porte essentiellement sur le lancement de la nouvelle version du portail électronique du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et la présentation du guide des MRE (2010) en plusieurs langues.

Il concerne aussi plusieurs supports sur les questions des Marocains du monde et l'organisation de rencontres d'information avec cette catégorie sociale dans les préfectures et provinces du Royaume.

M. Ameur a passé en revue les nouveautés de l'opération du transit au titre de cette année, particulièrement le début de fonctionnement du port Tanger Med, l'accueil des croisières aller-retour entre Tanger et Algésiras et la réduction d'une heure de l'opération de transit.

Il s'agit aussi de l'amélioration de la qualité des services d'accueil, la coïncidence de l'opération de transit avec le mois sacré du Ramadan, le lancement officiel de l'opération "Marhaba" le 5 juin au lieu du 10 juin et l'entrée en vigueur du passeport biométrique.

L'opération de transit 2010, explique le ministre, vise à assurer la fluidité des déplacements à travers les postes frontières, ainsi que l'ordre public, la sécurité et la prévention, à garantir l'assistance sociale et la proximité administrative et à développer la communication et la sensibilisation.

Pour sa part, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat a présenté un exposé sur sa participation, les 23 et 24 mai à Ryad, à la première conférence internationale du patrimoine architectural dans les pays islamiques.

Cette conférence a été une occasion pour souligner la richesse et la diversité culturelle du Maroc et mettre en valeur son patrimoine architectural, a-t-il dit.

Source : MAP

Sept personnalités politiques françaises (de gauche comme de droite) d’origine marocaine sont actuellement en visite de trois jours au Maroc.

Des entretiens sont prévus avec les représentants du PAM, PI, USFP et RNI.

Une demi-douzaine de militants, responsables et élus des partis politiques français, toutes tendances confondues, sont actuellement en visite au Maroc. Leur point commun : ils sont tous d’origine marocaine. La délégation conduite par Khadija Gamraoui, chargée de mission auprès du Préfet de la Région Ile-de-France, devrait s’entretenir, durant les trois jours de la visite entamée jeudi, avec l’élite politique du pays.

Au programme, des entretiens avec Fouad Ali El Himma et Habib Belkouch pour le PAM, Abdelwahed Radi pour l’USFP, Anis Birou pour RNI et …Hamid Chabat pour le PI auquel cette délégation rend visite dans la ville de Fès. Soit avec des représentants des principaux partis politiques du pays. L’objectif de ce déplacement de ces MRE représentant un éventail des partis politiques français (UMP, PS, Verts, PC, Nouveau centre et le Parti radical valoisien) : «instaurer un échange avec la classe politique marocaine», explique une source du CCME, également partie prenante de cette initiative. «La classe politique marocaine ignore souvent le degré d’implication des MRE dans la société politique française et surtout l’apport et l’expérience que peuvent lui apporter ces Marocains de France», ajoute la même source. Pour Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation, «l’objectif consiste également à donner une impulsion pour faire évoluer l’image et la «perception par les forces vives marocaines de ces Franco-marocains».

«La diaspora marocaine est en mouvement, elle se distingue par de nombreux  talents. En effet, très engagés dans la vie politique française et citoyens à part entière, ces femmes et ces hommes ont également à cœur  de hisser des passerelles entre le Maroc et la France», affirme-t-on auprès de cette délégation. Et de préciser que «leur engagement  au sein des partis politiques est une réalité : certains ont été soutenus par la communauté franco-marocaine dans de nombreuses villes.D’autres ont été séduits ou approchés par les grands partis en France. Ils ont tous en commun la volonté d’accompagner et de s’inscrire dans la dynamique de développement du Maroc avec pour levier la coopération décentralisée». Et c’est, entre autres, pour cette raison que la délégation, qui compte sept personnes, a également prévu des entretiens avec le wali directeur des collectivités locales, Allal Sekrouhi. Le déplacement à Fès, la ville de Hamid Chabat, entre également dans ce registre. Le député maire de la ville est d’ailleurs l’un des instigateurs de cette initiative.

Sept personnalités politiques françaises (de gauche comme de droite) d’origine marocaine sont actuellement en visite de trois jours au Maroc.

Des entretiens sont prévus avec les représentants du PAM, PI, USFP et RNI.

Source : Le Soir Echos

Le tribunal du travail d'Anvers a estimé dernièrement que la loi contre les discriminations n'autorise pas le port de signes extérieurs d'appartenance religieuse sur les lieux de travail.

La firme G4S, spécialisée dans les questions de sécurité, avait donc le droit de faire état du principe de neutralité de l'entreprise pour interdire le port du foulard à un membre de son personnel. Ce jugement fait l'objet d'une analyse de la revue spécialisée "De Juristenkrant". L'intéressée avait commencé à travailler sans porter le foulard et était en contact avec divers clients de G4S.

En avril 2006, elle a fait savoir à son employeur qu'elle avait l'intention dorénavant de porter le foulard durant ses heures de travail. G4S a immédiatement fait connaître son refus, pour préserver la neutralité de l'entreprise.

A son retour d'une période d'incapacité de travail, la travailleuse a également appris qu'elle devrait désormais porter un uniforme. Une tentative de conciliation ayant échoué, l'intéressée a été licenciée.

Par ailleurs, le conseil d'entreprise de G4S a modifié le règlement de travail, interdisant désormais aux travailleurs de porter des signes faisant état de leurs convictions politiques, philosophiques ou religieuses. Devant le tribunal du travail, la femme a défendu la thèse selon laquelle elle avait été licenciée illégalement à cause de ses convictions religieuses.

Selon le tribunal, il y aurait eu une discrimination directe si elle avait été licenciée parce qu'elle était une adepte de l'Islam, écrit le Juristenkrant.

Katayoun Alidadi, collaborateur scientifique à la KULeuven, estime que ce jugement du tribunal du travail supprime en grande partie la protection mise en place pour éviter les licenciements discriminatoires.

Source : Lalibre.be

Les Œuvres de l'artiste-peintre marocain Abdellatif Zeraïdi ornent la Maison des Associations à Mulhouse (Est de la France) jusqu’aux 29 courants.

L'exposition compte une vingtaine de tableaux à l'huile et à l'aquarelle représentant des paysages typiquement marocains inspirés plus particulièrement des villes d'Ouezzane, Salé, Rabat, Chefchaouen et Fès.

Elle s'inscrit dans le cadre de la manifestation culturelle initiée à Mulhouse, sous le thème: "Sur le chemin de l'artisanat du Maghreb".

Au programme de cette manifestation, figurent notamment une exposition d'objets artisanaux, un défilé d'habits traditionnels et des dégustations de mets maghrébins.

Né en 1960 à Ouezzane, Abdellatif Zeraïdi a poursuivi ses études à l'Ecole nationale des Beaux Arts de Tétouan avant de gagner l'Ecole nationale des Beaux-Arts à Dijon en France.

Il compte à son actif plusieurs expositions tant individuelles que collectives, notamment en France, en Belgique, en Italie, au Luxembourg, en Suisse et au Maroc.

Source : MAP

La Société Académique d'éducation et d'encouragement, "Arts-Sciences-Lettres", a décidé d'honorer cette année quatre Marocains, dont M. Mohamed Berrada, écrivain, journaliste et éditeur, qui se sont distingués par leurs itinéraires, leurs talents ou leurs réalisations dans différents domaines d'activité.

Outre M. Berrada, également ancien Président de l'Union des éditeurs et distributeurs arabes, seront honorés MM. Mohamed Guedira, ancien Ambassadeur du Maroc auprès de l'Union Européenne, Abderrahman Rahoule, artiste-peintre et sculpteur, Directeur de l'Ecole des Beaux Arts de Casablanca et Charafeddine Ouazzani Taibi, professeur en Gynécologie obstétrique, précise jeudi un communiqué de l'Académie.

Ces personnalités marocaines, choisies parmi les nombreuses candidatures examinées par une Commission de l'Académie, se verront décerner les Diplômes de Médailles, lors de la cérémonie solennelle d'hommage, prévue le 5 juin prochain à Paris.

"Cette distinction, amplement méritée, vient couronner des carrières remarquablement réussies et des itinéraires exemplaires dans le domaine propre à chacun conformément à la devise de cette société : Honneur et reconnaissance aux hommes de valeurs", souligne l'Académie.

La Société académique "Arts Sciences Lettres", fondée en 1915 et parrainée par l'Académie Française, occupe une place privilégiée dans les domaines de la défense, l'encouragement et la promotion de la science, la culture et les arts. Elle honore, chaque année, des personnalités qui se sont distinguées dans leur domaine d'activité.

D'autres personnalités marocaines avaient auparavant été honorées par l'Académie dont l'intérêt pour le Royaume, se justifie par le développement socioculturel que connaît le Maroc et l'évolution qui marque les domaines scientifique, artistique, culturel et médiatique.

Source : MAP

L'expérience du Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine et la traite humaine ont été au centre d'une rencontre, tenue jeudi au Caire, avec la participation de responsables judiciaires marocains et égyptiens.

Intervenant lors de cette rencontre, initiée sous le thème "les défis des engagements internationaux en matière de lutte contre la traite humaine et l'immigration clandestine", le premier président de la Cour suprême, M. Mustapha Farès a fait état d'une recrudescence, au cours des dernières années, des crimes liés à ces phénomènes.

Il a souligné l'impact négatif du phénomène qui s'est propagé au cours des dernières décennies et qui commence à susciter des interrogations sur ses motifs et les mesures pour y faire face.

Revenant sur la question de l'immigration illégale, M. Farès a noté qu'il s'agit d'un phénomène qui commence à se répercuter négativement aussi bien sur les pays d'accueil, émetteurs que de transit.

Tout en faisant état de l'émergence de réseaux organisés d'immigration irrégulière, le premier président de la Cour suprême a rappelé les efforts déployés par les pays de transit, comme le Maroc, pour lutter contre ce phénomène.

Lors de cette rencontre, organisée conjointement par la Cour suprême et la Cour de cassation égyptienne, le responsable marocain a souligné que le succès de ces actions est tributaire de la mise en place d'un cadre juridique plus approprié permettant la régularisation de la situation de ces migrants qui vivent dans des conditions difficiles en raison de leur séjour illégal.

Il a mis l'accent sur l'importance de ce genre de rencontres dans le renforcement de la coopération entre les institutions judiciaires marocaines et égyptiennes à travers notamment la promotion de l'échange d'informations et de recherche en matière de protection des droits de l'Homme, de respect des garanties d'investissements, ainsi que les jurisprudences sur le blanchiment d'argent, la protection judiciaire, la lutte contre la cybercriminalité et la protection juridique et judiciaire de l'environnement.

Passant en revue les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine, le procureur général du Roi près la Cour suprême, M. Mostafa Maddah a, quant à lui, fait savoir que, de par sa position stratégique en tant que passerelle vers l'Europe, le Maroc est devenu une destination privilégiée comme pays d'accueil ou de transit vers la rive nord de la Méditerranée pour les flux migratoires illégaux.

Dans le même ordre d'idées, il a mis l'accent sur "l'arsenal juridique moderne" et les mesures administratives et judicaires mis en place par le Royaume pour lutter contre ce phénomène tout en veillant au respect des droits de l'Homme et à la garantie du droit à un procès équitable.

Dans le cadre de la participation de la société civile dans les efforts de lutte contre l'immigration clandestine et la traite humaine, le responsable a rappelé l'approbation et l'adhésion du Maroc à plusieurs accords et protocoles internationaux, dont les dispositions sont devenues une partie intégrante de l'arsenal juridique national.

Dans ce sens, M. Maddah a appelé à la conjugaison des efforts de tous les Etats et organisations internationales et à une coordination accrue en vue de sensibiliser l'opinion publique nationale aux dangers que représentent ces réseaux illégaux.

Pour sa part, le ministre d'Etat égyptien pour les Affaires juridiques et les conseils législatifs, Moufid Chéhab, a indiqué que les bénéfices réalisés de l'exploitation des enfants et des femmes sont estimés à 28 milliards de dollars annuellement.

Le responsable égyptien a ajouté que la crise économique mondiale a conduit également à l'augmentation des activités de traite humaine à travers le monde, faisant état de 12,3 millions de victimes chaque année de travail forcé, d'exploitation sexuelle, de mariage forcé et de mendicité.

Lors de ce colloque, organisé dans le cadre de la mise en oeuvre de l'accord de jumelage signé entre la Cour suprême et la Cour de cassation égyptienne, les autres intervenants ont mis l'accent sur la recrudescence des phénomènes d'immigration clandestine et de traite humaine, classés, selon l'ONU, au troisième rang des commerces illicites dans le monde après le trafic d'armes et le trafic de drogue.

Cette rencontre, à laquelle ont assisté l'ambassadeur du Maroc au Caire, M. Mohamed Faraj Doukkali, le Président du conseil du peuple égyptien, M. Fathi Sorour et le président de la Cour de cassation, Adel Abdul Hamid, a été l'occasion aussi pour MM. Abderrahmane Mesbahi, Hassan Marchan et Hassan Kadiri, présidents de chambres à la Cour suprême de mettre l'accent sur les efforts du Maroc en matière notamment de lutte contre l'immigration clandestine et de protection juridique des victimes des crimes de traite humaine et d'immigration illégale.

Source : MAP

Le Musée national du sport, à Paris, présente une toute nouvelle exposition au titre évocateur : « Allez la France ! Les footballeurs africains sont là ». Ouverte du 26 mai 2010 au 2 janvier 2011, elle s’attache à projeter un nouvel éclairage sur les relations entre la France et l’Afrique en valorisant la migration des footballeurs africains en Hexagone depuis les années 1950. Rendre hommage à l’Afrique est le seul mot d’ordre de Claude Boli, commissaire de l’exposition.

Une exposition à vivre et à ressentir. Tels sont les mots employés par Claude Boli, commissaire de l’exposition « Allez la France ! Les footballeurs africains sont là ». A l’aube de la première Coupe du Monde en Afrique, le Musée national du sport se « footballise » avec une exposition entièrement tournée vers le ballon rond et le continent africain. Consacrée à la migration des footballeurs africains en France depuis les années 1950, elle propose « un parcours qui se découvre comme autant d’histoires de rencontres entre la France et l’Afrique », relate Claude Boli. Des chroniques sportives mais aussi des bribes de vies avec la possibilité d’observer certains objets personnels appartenant aux joueurs. Du maillot au gri-gri, en passant par la babouche et le boubou brodé, tout y est. Et pour les amateurs, la scénographie est directement inspirée des mythiques albums Panini, avec une galerie de 23 portraits de joueurs emblématiques africains ayant évolué ou évoluant en France.

Organisée en deux « mi-temps », l’exposition s’est fixée un triple objectif. Rendre hommage à l’Afrique, à travers les nombreux footballeurs qui ont contribué à édifier le succès de certains clubs hexagonaux est primordial selon les instigateurs de cet évènement. Faire découvrir, à travers les footballeurs venus d’Afrique, que le fait migratoire existe aussi sur la « planète du sport », fait également partie des desseins de Claude Boli. Mais enfin et surtout l’exposition se doit de projeter un nouvel éclairage sur les relations entre la France et l’Afrique par le biais d’une passion partagée.

« L’idée de gagner ensemble est belle »

La première salle retrace l’influence française dans l’histoire et le développement du football en Afrique. Hommes d’églises, enseignants, commerçants et militaires participèrent à l’importation de la passion du football. « Pendant la colonisation, nous sommes arrivés en Afrique avec notre bible et notre ballon et, aujourd’hui, les joueurs africains nous le rendent bien », indique Zeev Gourarier, directeur général du Musée national du sport. La visite se prolonge avec l’influence que ces joueurs ont eu sur la France. Pour n’en citer qu’un, le légendaire Didier Drogba est « autant un patrimoine marseillais qu’un patrimoine ivoirien. C’est un jeu d’influence et de rencontre et l’idée de gagner ensemble est belle », affirme Zeev Gourarier.

De Larbi Ben Barek à Georges Weah, les joueurs africains ont marqué le football hexagonal et consolidé les liens historiques entre la France et les pays d’Afrique. Depuis 1950, nombre de jeunes footballeurs optent pour la France pour poursuivre leur rêve de carrière sportive. « En parlant de foot dans cette exposition, on parle de l’homme, du petit garçon qui rêvait d’être un grand footballeur et qui y est parvenu », explique Claude Boli. Des joueurs tels que Mamadou Niang, Rachid Mekloufi, Salif Keita ou Mustapha Dahleb ont laissé, grâce à leurs exploits, une trace inoubliable dans le cœur de nombreux supporters des clubs français.

Source : Afrikfoot

Le conseil national égyptien des droits de l'Homme organise, les 7 et 8 juin au Caire, une conférence internationale sur les questions liées à l'immigration avec la participation d'une pléiade d'experts arabes et internationaux dans le domaine.

La conférence, qui verra la présence de spécialistes représentant les Nations unies, l'Union européenne et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), traite des défis de l'immigration et le rôle des autorités locales dans l'organisation de l'immigration, ainsi que du cadre législatif régissant ce phénomène.

Le droit des immigrés de transit aux soins de santé et le trafic des êtres humains seront également au menu de cette rencontre.

Les procédures légales de détention des immigrés clandestins et les garanties juridiques, ainsi que la coopération internationale en matière de lutte contre l'immigration illégale seront en outre débattues lors de cette conférence, initiée en collaboration avec l'OIM.

Source : Casafree

Le projet a été approuvé par le conseil municipal de New York, mardi soir. Ses partisans voit dans ce futur bâtiment un symbole de tolérance. Ses détracteurs dénoncent une insulte faite aux victimes du 11 septembre 2001.

Après quatre heures d'âpres débats, mardi soir, le conseil municipal de New York a fini par approuver la construction d'un centre culturel islamique à deux "blocs" de "Ground Zero", lieu des attentats du 11 septembre 2001.

Le complexe de verre et d'acier comprendra une salle de sport, un théâtre et une mosquée, répartis sur plusieurs niveaux, dans une rue laissée relativement à l'abandon actuellement. L'imam Feisal Abdul Rauf, qui dirige l'organisation musulmane à l'origine du projet, parle même d'une crèche.

Ce vote a été acquis par une forte majorité de 29 voix pour, une contre et dix abstentions. Purement consultatif, il a cependant permis de prendre le pouls de la communauté, estime le New York Times. Car ce projet ne fait guère l'unanimité chez les New Yorkais.

Ses partisans soutiennent que la "Maison Cordoba" aidera à surmonter les stéréotypes négatifs dont continue à souffrir la communauté musulmane de la ville depuis les attaques contre les gratte-ciel du World Trade Center, qui avaient fait quelque 3000 morts.

"Je pense que nous avons atteint un moment où certaines émotions commencent à être évacuées", a estimé Daisy Khan, une des responsables du projet. "Il n'y a rien de semblable au Etats-Unis", s'enthousiasme l'imam Rauf. "Cela sera un centre pour tous, pas seulement pour les musulmans".

Les musulmans américains sont de plus en plus pointés du doigt, tant par l'opinion publique que par les services de sécurité comme pouvant être à l'origine d'actes de terrorisme. Un sentiment que n'a pas estompé la récente tentative d'attentat à la voiture piégée à Time Square, dont l'auteur présumé est un Américain musulman d'origine pakistanaise.

Mais en raison du choix du lieu, à deux pas de "Ground Zero", le projet est davantage vu comme une provocation. Un "crachat au visage de tous ceux qui sont morts le 11-Septembre", écrit Blitz, un journal qui se décrit comme "antijihadiste". Les opposants ont même lancé leur site Nomosquesatgroundzero.

"C'est le mauvais quartier pour construire la mosquée", fait valoir Scott Rachelson, 59 ans, qui travaille avec des personnes réclamant des indemnisations pour des dégâts liés aux attentats. Même argument dans la bouche de C. Lee Hanson, 77 ans, dont le fils Peter est mort le 11 septembre 2001. Interrogé par le New York Times, il explique que "la douleur ne s'estompe pas. Si je lève les yeux à cet endroit et que je vois une mosquée, cela me fera mal."

Comme beaucoup de riverains ou de proches de victimes, il ne refuse pas un tel bâtiment à Manhattan. Simplement, il n'en veut pas si près d'un lieu si symbolique. Et redoute qu'un centre musulman n'attire les manifestants, là où ne devrait régner que sérénité et recueillement.

Source : L’Express.fr

Fermé pour cause de jackpot: c'est le panneau qu'Elhadi et Madjouba Bidi pourront mettre sur leur camion de vente de sandwichs quand ils partiront en voilier, un rêve rendu accessible par leur gain record de 5,5 millions d'euros (environ 60,5 millions de dhs) dans un casino français.

En insérant trois pièces de 50 centimes, ce couple d'origine marocaine de 39 ans a battu lundi le record français de gains sur une machine à sous dans le casino de Bagnères-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, où ils étaient venus célébrer leurs 13 ans de mariage.

Leur fortune pourrait leur donner la folie des grandeurs mais ils envisagent au contraire de continuer de vivre paisiblement à Pierrefitte-Nestalas, un village de montagne de 1.000 habitants, où ils sont installés depuis 20 ans.

Jusqu'alors, acheter un voilier était le rêve le plus fou de Madjouba, amoureux de la mer depuis son enfance en Corse, un comble dans ce village perché à 1.500 mètres d'altitude où il tombe souvent un mètre de neige en hiver.

“Il aura son voilier, il en a toujours rêvé. Ce sera un très bon skippeur, mais il faut encore qu'il passe le permis”, plaisante la mère de famille.

En attendant l'odyssée, Madjouba Bidi n'a pas fait d'entorse à la règle et malgré sa fortune nouvelle, il s'est rendu mardi à l'usine de fabrication de stores de Pierrefitte-Nestalas, où il est chef d'atelier.

Elhadi a accompagné comme d'habitude les enfants à l'école mais elle n'a pas ouvert le camion où elle vend kebabs et barquettes de frites.

A part le voilier, la famille envisage d'améliorer les extérieurs de la maison et de mettre à l'ordre du jour les achats différés de meubles, d'électroménager et de billets pour le Maroc.

“Ca va nous permettre de nous mettre à l'abri du besoin, d'assurer l'avenir des enfants, de nous faire moins de souci car on roulait pas sur l'or. Il fallait économiser pour tout”, raconte la commerçante.

A leur fille de 6 ans ainsi qu'à leurs deux garçons de 8 et 10 ans, ils ont expliqué que le jackpot allait les “aider à réaliser plus rapidement les projets”.

La famille Bidi a pu empocher une cagnotte constituée à partir des mises enregistrées progressivement dans 100 casinos français, le “Magic Casinos Jackpot”, créé fin 2009.

Source : Aufait/AFP

Le programme "Langue et Culture d'origine" créé par le Royaume du Maroc au profit des enfants de la communauté marocaine établie en Belgique a été mis en exergue, mercredi à Bruxelles, lors d'une cérémonie au cours de laquelle un hommage particulier a été rendu par l'assistance au corps enseignant marocain contribuant à la réussite de ce noble projet.

La cérémonie, présidée par l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addhare, a été une occasion de faire une évaluation annuelle de ce programme dont les résultats probants ont été salués par tous les intervenants, de même qu'elle a permis à la Fondation Hassan II pour les marocains résidents à l'étranger d'offrir des séjours culturels aux enfants qui se sont distingués au cours de l'année 2009/2010 dans l'apprentissage de la langue arabe et la culture de leur pays d'origine.

Intervenant à cette occasion, M. Addhare, a mis l'accent sur l'importance de la charte de partenariat entre le ministère de l'éducation nationale et le ministère de l'enseignement obligatoire de la Communauté française de Belgique qui permet aux élèves d'origine marocaine d'apprendre dans leur pays d'accueil, la langue et la culture de leur pays d'origine.

Le programme langue et culture d'origine (LCO), lancé dans le cadre de cette charte, est une opportunité qui donne accès à la richesse de la double culture et un gage de réussite, a souligné M. Addhare.

Ce programme est d'un apport essentiel pour l'ancrage aux racines, a indiqué l'ambassadeur, mettant ainsi en lumière l'importance de l'appartenance, de l'identité et des repères culturels pour inviter les familles à encourager leurs enfants à poursuivre cet apprentissage de la langue arabe et de la culture d'origine.

M. Addhare a loué par la suite, l'accord de partenariat entre les deux départements d'enseignement du Maroc et de la communauté française, qui, a-t-il dit, se développe et s'enrichit au fil des années.

Représentant la ministre de l'enseignement obligatoire de la communauté française, Mme Marianne Tilot, a affirmé que le programme langue et culture d'origine "est un très beau projet qui relève le défi de l'interculturalité".

Remerciant, au nom de la ministre, le Maroc pour le dialogue entamé depuis plusieurs années dans le cadre de ce programme, elle a indiqué que "la charte de partenariat langue et culture d'origine est un projet pédagogique interculturel en constante évolution".

"Notre intention est de poursuivre ce dialogue ouvert et riche", a-t-elle précisé.

Mme Tilot a salué, par la suite, le dynamisme et le professionnalisme du corps enseignant marocain.

Par ailleurs, dans une déclaration à la Map, M. Ben Abdelkader Mohammed, directeur de la coopération et de l'enseignement privé au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, a expliqué que cette rencontre a fait l'objet auparavant d'une réunion de travail pour l'évaluation et le suivi de la charte de partenariat entre les deux départements.

L'examen des besoin et la mobilisation des moyens pour consolider les acquis et améliorer ce type d'enseignement ont été au centre de cette réunion, a-t-il notamment souligné.

La charte de partenariat entre le Maroc et la communauté française de Belgique a été signée en 2006.

Renouvelable tous les trois ans, cette charte a permis le lancement du programme "Langue et Culture d'Origine" initié avec le soutien de la fondation Hassan II et encadré par l'ambassade du Royaume en Belgique.

Quelque 82 enseignants du ministère de l'éducation nationale dispensent des cours à 7600 enfants marocains âgés de 5 à 14 ans dans les écoles de la communauté française en Belgique.

Source : MAP

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