vendredi 18 octobre 2024 09:31

Le président de la Chambre des Députés mexicaine, Francisco Javier Ramirez Acuna, qui entame mercredi une visite officielle au Maroc, s'est félicité de ''la communication constante et des contacts permanents'' qui existent entre les gouvernements et les parlements mexicain et marocain.

Les 47 années de relations diplomatiques entre le Maroc et le Mexique ''nous ont offert l'opportunité d'échanger divers points de vue (...) et pour les Mexicains, il est d'une extrême importance d'entretenir ces relations et maintenir une communication constante et un contact permanent entre nos gouvernements et nos parlements'', a souligné M. Ramirez Acuna.

Dans un entretien à la MAP à la veille de sa visite au Maroc, le président de la chambre basse du parlement mexicain a ajouté que l'un des aspects les plus saillants de cette relation étroite réside dans ''les groupes d'amitié parlementaire que le Mexique a eu tout au long de l'histoire avec le Maroc. Ces groupes se sont renforcés et cela m'enchante énormément".

A l'image du Maroc, le Mexique se trouve dans un processus de croissance en vue de réaliser des indices d'un grand développement économique, ''ce qui nous offre l'opportunité de pouvoir intensifier encore plus les relations bilatérales'', a-t-il poursuivi.

Et le député mexicain de préciser : ''Nous sommes appelés à résoudre des problèmes communs, tels que ceux de la migration et du développement économique, ce qui constitue, de toute évidence, une occasion pour échanger de manière précise'' les points de vue aussi bien dans les domaines législatif, qu'économique et social.

A ce propos, le législateur mexicain a évoqué la récente visite au Maroc de la ministre mexicaine des Affaires étrangères, Mme Patricia Espinosa, en décembre dernier, soulignant que La similitude des difficultés auxquelles sont confrontés les deux pays, constitue une excellente occasion pour adopter des positions claires sur la ''manière de résoudre conjointement ce genre de problèmes''.

Revenant, par ailleurs, sur l'épineux problème de la migration au Mexique, pays d'origine d'émigrés, mais aussi de transit et de destination des migrants originaire d'Amérique centrale et du sud, M. Ramirez Acuna a indiqué que la migration mexicaine vers les Etats Unis remonte à plus de 100 ans, alors que celle des centraméricains et sud-américains vers les Etats Unis est beaucoup plus récente.

Toutefois, de nombreux migrants originaires d'Amérique centrale et du sud finissent par s'établir définitivement sur le territoire mexicain où les autorités s'efforcent à leur assurer un ''meilleur traitement et une meilleure attention'', à l'image de ce que le Mexique exigent pour ses émigrés aux Etats Unis, a-t-il souligné.

De même, une nouvelle loi migratoire et des réfugiés vient d'être adoptée par le parlement mexicain afin que les droits humains de ces migrants latins soient respectés.

Par ailleurs, le Mexique est engagé dans des discussions avec les autres pays latino-américains pour faciliter le transfert de ces migrants vers leurs pays d'origine dans les meilleures conditions.

Toutefois, a regretté le responsable mexicain, il est évident que le Mexique ne dispose pas de moyens financiers pour assumer, à lui seul, le renvoi de ces migrants vers leurs lieux d'origine, ni pour impulser des projets de développement qui permettent de les fixer dans leurs pays.

Abordant les relations du Mexique avec le continent africain, M. Ramirez Acuna a indiqué que les responsables mexicains, au gouvernement et au parlement, sont unanimes sur la nécessité de renforcer ''de manière adéquate'' les liens de coopération avec l'Afrique.

Le parlement et le ministère des AE mexicains sont engagés, depuis le début de l'administration du président Felipe Calderon, dans un processus de renforcement des relations avec les pays africains, qui ont été quelque peu délaissées, a conclu le parlementaire mexicain.

Source : MAP

A fin avril 2010, le déficit de la balance commerciale se creuse davantage de 15% par rapport à la même période de l'année dernière.
Cette évolution s'impute à la progression de 12,6% des importations, plus importante que celle de 9,7% des exportations. Le taux de couverture, lui, s'est ainsi dégradé à 43,2% contre 44,4% une année plutôt.

L'accroissement des exportations établies à 40.451,9MDH est essentiellement le fait des demi-produits (+83%) et produits bruts qui ont enregistré des expansions tandis que les autres groupements d'utilisation se sont inscrits en recul.
Plus en détail, cette amélioration a pour origine l'expansion des ventes de dérivés de phosphates tant en poids qu'en valeur. Les exportations de l'acide phosphorique ont grimpé de 78,6% pour un volume en hausse de 413,8mt (771,9mt contre 358,1mt). Le prix moyen à l'exportation s'est situé à 4.939DH/T contre 5.960DH/T. Quant aux exportations des engrais naturels et chimiques, elles ont gagné 1.667,1MDH sur une année pour un volume en hausse de 553,7mt (884,4mt contre 330,7mt). Ainsi, le prix moyen à l'exportation a reculé à 3.094DH/T contre 3.233DH/T. Reste à souligner que les demi-produits se hissent au premier rang parmi les groupes de produits à l'exportation avec une part de 33,2% contre 19,9% à fin avril 2009.
Les ventes de phosphates ont enregistré une légère baisse de 2,2%.

Comparées à fin avril 2008, les ventes de phosphates ont baissé de 49,8% et se sont accrues de 28,2% par rapport à fin avril 2007. Idem pour les ventes des vêtements confectionnés et des articles de bonneterie, qui situées à respectivement 4.900MDH et 1.686,9MDH, elles ont régressé de 25% et de 24,3%. S'agissant de la hausse des importations à fin avril 2010, elle est essentiellement attribuable à hauteur de 40,5% à l'accroissement de la facture énergétique.

Le prix moyen de la tonne importée du pétrole brut a atteint 4.676DH/T contre 2.740DH/T il y a une année, soit +70,7%.
La part des produits énergétiques dans le total des importations s'est établie à 22,6% contre 16,8% à fin avril 2009.
D'ailleurs, même les importations hors pétrole se sont accrues de 7,9% à 85.482MDH. Il s'agit notamment de la hausse des importations des voitures de tourisme (+10,5%) et de médicaments (+9,2%).

Quant à l'acquisition des produits finis d'équipement, elle a reculé de1%.

Ce groupe concerne les achats d'avions (-58,9%) de tracteurs agricoles (-43,3%), de fours industriels (-79%) et de chariots de manutention (-75,6%). Il en est de même pour les importations des produits alimentaires qui ont chuté de 2,1%. Un recul qui est à attribuer aux approvisionnements en blé (-33%) et en sucre (-38,9%). A l'inverse, les achats de maïs ont connu une hausse de 34,3% ou +338,7MDH.

Dans le même temps, la balance Voyages a dégagé un excédent de 11.865,2MDH contre +10.535,2MDH à fin avril 2009. A noter que les recettes voyages ont pris 10,8% à 14.347,2MDH, tandis que les dépenses voyages se sont accrues de 3% à 2.482MDH.

Parallèlement les recettes MRE ont progressé de 11,9% à 16.306,6MDH. Par rapport à la moyenne des quatre premiers mois des années 2005 à 2009, soit 14.627,6MDH, ces recettes ont enregistré une hausse de 11,5% ou +1.679MDH.
Quant aux recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers, ils se sont établis à 6.444,2MDH, en chute de 40,2% sur une année.

Les échanges avec la France déficitaires

A fin avril 2010, les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger se sont adjugés 11,7% à 134.121,1MDH. L'Europe, avec 80.021MDH, participe pour 59,7% dans le total des échanges, suivie de l'Asie (22,3%), de l'Amérique (11,1%), de l'Afrique (6,5%) et de l'Océanie (0,4%).

La France occupe le premier rang avec 17,3% du total des transactions commerciales du Maroc avec l'étranger : premier client avec 21,9% et premier fournisseur avec 15,3%.

Les échanges commerciaux avec la France font ressortir un déficit de 5.464,6MDH et un taux de couverture des importations par les exportations de 61,8%.ww

L'Espagne se place au deuxième rang avec 12,3% des transactions commerciales : deuxième client avec 15,3% et deuxième fournisseur avec 11%. Les échanges commerciaux avec ce pays dégagent un déficit de 4.165,7MDH et un taux de couverture de 59,8%.

La Chine vient au troisième rang avec 6,5%, suivie des Etats-Unis avec 6,1% et de l'Italie avec 5,5 %.

Source : Le Matin

Plus de 10.000 Marocains résidant au Canada seront attendus à la deuxième édition du salon de l'immobilier marocain à Montréal prévue les 26 et 27 juin 2010. Cet événement ambitionne de devenir la vitrine de l'immobilier marocain dans l'Amérique du Nord. Zoom sur cette manifestation.

Le Matin : Doubler le nombre de visiteurs est très ambitieux. Comment comptez-vous vous y prendre ?

Hamza Idrissi : Pour cette deuxième édition, nous comptons doubler le nombre de visiteurs et en drainer un nombre important de la région du Québec et Toronto ainsi que des zones limitrophes des Etats-Unis comme New York et Boston où il y a une forte concentration de Marocains originaires de l'axe Kénitra-El Jadida.

Notre plan de communication ambitieux consiste à promouvoir l'événement aussi bien auprès de la communauté marocaine au Canada qu' aux Etats-Unis à travers plusieurs actions de communication incluant un spot publicitaire diffusé actuellement sur 2M et le réseau de métro de Montréal, la distribution de flyers dans les plus grandes mosquées de la région de Montréal, Québec, Boston et New York ainsi que les boucheries et les commerces marocains sur place, la diffusion sur les ondes de la radio magrébine à Montréal et également à travers nos partenaires associatifs qui seront d'ailleurs présents à l'événement, journaux communautaires ainsi que les consulats marocains sur place.

Nous misons également sur une forte présence de la communauté sépharade qui reste très attachés au Maroc et qui a un très bon potentiel d'achat surtout pour les projets haut de gamme. Finalement, nous sommes très présents cette année sur les médias canadiens afin d'attirer un nombre plus important de Canadiens et Québécois.

Concernant les exposants, nous pensons que les différents promoteurs marocains et internationaux prennent conscience du potentiel de la communauté marocaine au Canada en terme d'investissement immobilier et souhaitent conquérir ce nouveau marché MRE. Dans cette perspective, de prestigieux promoteurs et banques seront présents cette année tel que le groupe CGI, Al Omrane, Alliances Darna, AM immobilier, Attijariwafa Bank et bien d'autres.

Est-ce que les Marocains du Canada sont intéressés par l'achat d'un bien immobilier au Maroc, malgré la distance et la crise économique ?

Comme vous le savez la communauté marocaine au Canada reste également très attachée au Maroc malgré la distance et la cherté des billets d'avion surtout durant la haute saison.

Cet intérêt s'est traduit l'année dernière par une forte affluence de Marocains souhaitant s'informer sur les prix et l'offre immobilière au Royaume.

Effectivement, le profil des MRE au Canada est différent de celui qu'on retrouve souvent en Europe, ce sont plus des cadres supérieurs, des avocats et des familles.

L'année dernière, nous avons remarqué un grand succès pour les projets touristiques et aussi pour le logement économique et moyen standing.

Quelles sont les nouveautés de cette deuxième édition ?

Le salon marocain de l'immobilier de Montréal qui se tiendra du 26 au 27 juin, mettra à l'honneur les provinces de l'Oriental cette année, une région qui connaît une expansion économique et qui offre de grandes opportunités aux investisseurs nationaux et étrangers.

Le choix de cette période pour le salon n'est pas fortuit. Comme vous savez la plupart des MRE rentrent en été et ça sera une très bonne occasion pour les visiteurs de s'informer sur les différentes offres juste avant leur retour au Maroc et permettre également aux promoteurs présents d'optimiser leur cycle de ventes.

Durant ces deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain.
Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.

Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées. Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc.

Par ailleurs, des rencontres B to B avec les opérateurs immobiliers Québécois et Canadiens figurent au programme de cette édition qui sera marquée aussi par la présence du Maire de Montréal.

Quel a été le bilan de la première édition ? Et quel a été le taux de satisfaction des exposants ?

L'édition 2009, qui s'est déroulée du 2 au 4 octobre 2009 au Palais des Congrès de Montréal, a rencontré un très grand succès grâce à la participation de plus de 4.000 visiteurs MRE et Canadiens. Cette première édition a été marquée également par la présence de Ahmed Taoufik Hejira, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, Nouzha Chekrouni,

ambassadeur du Royaume à Ottawa et Souriya Otmani, consule générale du Maroc à Montréal.

Cette initiative a confirmé l'engouement des MRE en Amérique du Nord et des Canadiens pour l'acquisition d'un bien immobilier au Maroc et de nombreuses ventes ont été finalisées lors de ces événements. D'ailleurs, c'est pour cette raison que nous allons recevoir cette année une dizaine de promoteurs qui sont venus l'année dernière.

Source : Le Matin

Les programmes de cinq partis néerlandais candidats aux élections législatives du 9 juin sont en contradiction avec les règles européennes sur l'immigration et l'intégration. Telle est la conclusion de deux universitaires auxquels les programmes des différents partis été soumis. La question de l'islam, et plus généralement du rapport de la société néerlandaise avec les étrangers, est au cœur de la vie publique depuis plusieurs années aux Pays-Bas.

Trois partis importants sont concernés. A savoir le Parti de la liberté (PVV) du député populiste Geert Wilders, le parti libéral VVD, annoncé comme le possible vainqueur du scrutin, et le parti populiste de gauche Socialistische Partij (SP). Ce dernier plaide, par exemple, pour la réintroduction du permis de travail pour les travailleurs d'Europe de l'Est, ce qui enfreindrait les règles sur la libre-circulation.

Les Pays-Bas avaient levé, en mai 2007, les restrictions à l'emploi de travailleurs d'Europe centrale et orientale. Le gouvernement avait, à l'époque, devancé le calendrier européen pour répondre à la carence de main d'œuvre dans divers secteurs. La mesure devait, en théorie, être étendue aux Bulgares et aux Roumains en 2011.

Le PVV de Geert Wilders entend fixer un quota maximal de 1 000 demandeurs d'asile admis annuellement dans le pays. C'est également contraire aux dispositions européennes. Le VVD prône, de son côté, la suppression du titre de séjour accordé aux étrangers s'ils ne réussissent pas un examen de langue néerlandaise. Un projet contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.

Le VVD entend également durcir les conditions de la naturalisation – 23 000 dossiers en 2009. Tout demandeur devrait avoir pourvu seul à ses besoins pendant cinq ans ou démontrer son aptitude à s'insérer rapidement sur le marché du travail. Avoir été en séjour illégal (ce qui deviendrait un délit) ou avoir commis un délit grave empêcherait tout accès à la nationalité.

A l'heure actuelle, le demandeur doit simplement prouver qu'il n'a pas été condamné dans les quatre années précédant sa demande et aucune exigence de revenu n'est formulée. Le parti libéral entend, en fait, empêcher qu'un étranger puisse bénéficier d'une quelconque allocation durant les cinq années suivant son arrivée dans le pays.

S'il n'obtient pas une adaptation des directives européennes, le VVD entend faire en sorte que les Pays-Bas bénéficient d'un "opt-out", une dérogation aux règles et traités des Vingt-Sept. Le président de ce parti, Mark Rutte, est présenté comme l'un des candidats les plus sérieux au poste de premier ministre avec le chrétien démocrate Jan PeterJob Cohen, le nouveau leader du parti travailliste. Balkenende, chef du gouvernement sortant, et

Source : Le Monde

Le film ’’Les larmes de l’émigration’’ du réalisateur sénégalais Alassane Djago a remporté le Prix du Griot d’Ebène du meilleur documentaire à la 7-ème édition du Festival du cinéma africain de Tarifa (Espagne) qui s’est achevée dimanche soir.

Le lauréat a reçu un prix offert par Casa Africa, composé de 10.000 euros (6,5 millions de francs CFA) et d’un trophée, précise un communiqué transmis à l’APS.

Le jury a choisi ’’Les larmes de l’émigration’’ pour ’’sa réflexion intime sur un problème universel dans un contexte local africain, porté par une direction superbe et hautement cinématographique’’, selon Nane Cisneros, directrice du Festival du cinéma africain de Tarifa (FCAT).

‘’+Les Larmes de l’émigration+, c’est l’histoire de la mère d’Alassane qui attend son mari parti il y a plus de 20 ans. C’est aussi l’histoire de sa sœur qui, aujourd’hui, attend, elle aussi, son mari parti il y a cinq ans et celle de sa nièce qui ne connaît pas son père’’, souligne le communiqué.

Avec sa caméra, Alassane Djago est retourné après deux ans d’absence dans sa communauté à Agnam Lidoubé, un village du Fouta sénégalais pour comprendre comment et pourquoi sa mère a passé toutes ces années à attendre.

Le Festival du cinéma africain de Tarifa, l’un des plus grands festivals de cinéma africain en Europe, a célébré sa 7e édition du 21 au 29 mai à Tarifa, la ville espagnole la plus proche de l’Afrique.

Cette année, indique le communiqué, le FCAT a projeté 113 films de 36 pays qui concouraient pour 48.500 euros répartis en huit prix.

Source : APS

Le sommet entre l'Union européenne (UE) et le Maroc, qui s'est tenu les 6 et 7 mars dernier à Grenade (Espagne), a marqué "le début d'un nouveau chapitre dans les relations" entre les deux parties, a écrit lundi l'agence portugaise de presse Lusa.

Organisé sous la présidence espagnole de l'UE, le sommet de Grenade "a confirmé le statut avancé du Maroc au sein de l'UE", accordé au Royaume en octobre 2008, a ajouté Lusa dans un article publié à l'occasion de la 11ème réunion de la Haute commission mixte maroco-portugaise, qui aura lieu mardi et mercredi à Marrakech, sous la coprésidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi et son homologue portugais, M. José Socrates.

Dans une déclaration conjointe, le Maroc et l'UE ont réitéré leur volonté de poursuivre leur action conjointe pour la mise en place d'un "espace économique commun", rappelle Lusa.

De son coté, le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, a mis notamment en exergue "les progrès économiques, politiques et sociaux enregistrés ces dernières années par le Maroc", ajoute l'agence de presse portugaise.

Les deux parties ont, par ailleurs, souligné l'importance de l'Union pour la Méditerranée (UpM), mettant l'accent sur la nécessite de renforcer la lutte contre l'immigration illégale, de promouvoir les droits des immigrés légaux et de conclure un accord en matière de réadmission, indique la même source. Elles ont également considéré que le Sahel représente une zone prioritaire de la lutte contre le terrorisme et la radicalisation, soulignant la nécessité de renforcer la collaboration afin de contrer efficacement les menaces à la sécurité qui pèsent sur la région, rappelle Lusa.

Source : MAP

La semaine du film africain, organisée par la Fondation "ONA" et le Centre Cinématographique Marocain (CCM) s'est ouverte lundi à Rabat.

Cette manifestation, qui a été inaugurée par la projection du film "Une couleur café" du réalisateur ivoirien Henri Duparc, constitue une occasion pour sensibiliser le grand public aux films africains dont certains sont réalisés par des cinéastes de renom.

Au programme de cette manifestation, qui s'inscrit dans le cadre du partage des cultures et la contribution à la promotion des films africains auprès des cinéphiles, selon un communiqué de la Fondation ONA, figure la projection de films marocains, maliens, sénégalais, tchadiens, tunisiens et palestiniens.

Le directeur général du CCM, Noureddine Sail, animera le 4 juin une rencontre sur le cinéma africain et le rôle du CCM dans sa promotion.

Henri Duparc, décédé en 2006, a réalisé plusieurs films dont "Rue Princesse" en 1993 et "Une couleur café" en 1997.

La semaine du film africain se poursuivra jusqu'au 6 juin prochain

Source : MAP

Présenté lundi 31 mai, le rapport 2009 de la Commission nationale consultative des droits de l’homme fait apparaître une évolution préoccupante, liée en partie à la crise.

Pour la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’année 2009 se sera caractérisée par une véritable « flambée » des actes racistes et xénophobes. Cette instance, qui présentait lundi 31 mai des données collectées auprès de différents ministères, en recensait l’an dernier 1 026.

Parmi eux, 220 actes violents et 806 menaces ou tentatives d’intimidation. C’est beaucoup plus qu’en 2008 (467 actes recensés), une année déjà caractérisée par un renversement de tendance, après une phase d’accalmie. Ce qui, en revanche, ne change pas, c’est que les Maghrébins restent les principales victimes de ce racisme. Ils subissent ainsi 33 % des violences et 29 % des menaces ou actes d’intimidation.

Pour Marc Leyenberger, rapporteur de la CNCDH, cette détérioration de la situation est liée en partie à la crise sociale, « facteur catalyseur des phénomènes racistes ». Plus que jamais, on a tendance, dit-il, à « considérer l’étranger comme une menace pour sa place de travail ».

Le débat sur l’identité nationale a «vraisemblablement joué»

Mais d’autres paramètres entrent en ligne de compte. Comme le souligne Marc Leyenberger, le débat sur l’identité nationale a, lui aussi, « vraisemblablement joué », de même que les « dérives verbales» auxquelles se sont laissés aller certains politiques.

« Certains dossiers, comme le port du voile intégral, nécessiteraient des solutions locales, plutôt que de conduire le débat à l’échelon national, à coups de petites phrases dans les médias », fait valoir Martine Brousse, vice-présidente de la CNCDH, en référence à un avis rendu fin janvier par son institution. La commission s’y disait défavorable à une loi prohibant de manière générale et absolue le port de la burqa.

Selon la CNCDH, la détérioration du climat est aussi à mettre en rapport avec des événements internationaux. Parallèlement au racisme, l’antisémitisme a, lui aussi, beaucoup augmenté, en particulier en janvier 2009, après le déclenchement de l’offensive israélienne sur Gaza.

La violence antisémite a fait un bond de 77 %

Avec 172 actions et 643 menaces, la violence antisémite a, sur l’ensemble de l’année dernière, fait un bond de 77 % par rapport à 2008. Et, comme le dit Martine Brousse, « la situation actuelle au Proche-Orient n’incite guère à l’optimisme ».

Ce regain de racisme et d’antisémitisme, auquel sont confrontés aussi d’autres pays d’Europe (Pays-Bas, Hongrie, etc.), est particulièrement perceptible sur la Toile. D’ailleurs, dans son rapport annuel, la CNCDH recommande de nouveau la création d’un observatoire pour traquer ces dérives sur l’Internet.

Ses recommandations seront-elles suivies d’effets ? Rien n’est moins sûr. D’après la loi, la CNCDH doit, lors de la Journée internationale contre le racisme organisée tous les 21 mars, remettre son rapport en main propre au premier ministre. Cette année, c’est son directeur de cabinet qui s’est chargé de le récupérer, avec deux mois de retard…

Source : La Croix

Une exposition collective de tableaux d'artistes marocains est organisée depuis le 29 mai courant dans la ville de Villanueva de la Conception (Malaga-Sud de l'Espagne) à l'initiative d'une association culturelle locale.

Baptisée "Al sur del sur" (Au sud du sud), cette exposition regroupe une quarantaine d'oeuvre de dix jeunes artistes-peintres marocains, apprend-on auprès des organisateurs.

Cette exposition, organisée en collaboration avec la municipalité de Villanueva de la Conception, est une sorte de regard sur le Maroc, ses villes ses paysages et ses traditions, souligne la même source.

Elle a pour vocation la promotion d'un panel d'artistes marocains et de la peinture contemporaine marocaine auprès du public espagnol, ainsi que de mettre en exergue toute leurs dimensions moderne et créative.

Les artistes marocains prenant part à cette exposition sont Karim Kharbaoui, Abdellah Ahaddaf, Amina Daghmouni, Amine Bakhti, Abdelkarim Bentato, El Haski Ahmed, Youssef El Hadad, Mahasin Kardoud, Mohamed Benyaich et Samira Amezghar.

Source : MAP

Najlae Benmbarek, journaliste au magazine “Grand Angle” de la chaine de télévision 2M, a remporté le prix “CNN Afrique” pour le meilleur reportage de télévision dans la catégorie francophone.

Pour cette 15ème édition du Prix CNN Afrique, plus de 2000 journalistes africains ont concouru. Seule journaliste-reporter marocaine en compétition, Najlae Benmbarek a été sélectionnée parmi les 27 finalistes de cette édition pour son reportage Les Oubliés de San Nicola, qui relate le quotidien douloureux d’ouvriers agricoles marocains dans les exploitations tenues par des familles mafieuses du sud de l’Italie.

Depuis sa création en janvier 2002 le magazine a été plusieurs fois primé: Grand Prix National de la Presse (2003, 2004, 2005, 2006 et 2008), Prix CNN-Afrique (2006), Prix "Spécial du Jury" Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris (2007) et le Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen Marseille (2009).

Le parcours de Najlae Benmbarek

Najlae Benmbarek est une journaliste marocaine de 28 ans. Elle travaille pour l’émission “Grand Angle”, émission de grands reportages de la seconde chaîne de télévision, 2M. Avant, elle a résidé aux Etats-Unis, en Belgique et en France où elle a obtenu respectivement un master en journalisme (spécialité grands reportages) et un master en journalisme des affaires européennes. Son travail est apparu sur ABC News, PBS et CNN.

Source : aufait

L'engagement des femmes dans le développement durable a été au centre d'une rencontre organisée, vendredi à Sherbrooke, par l'Association des Femmes Marocaines du Canada.

Cet événement, qui marque la cinquième édition du "Carrefour d'Affaires au Féminin" vise la création d'une plate-forme de réunions, d'échanges d'informations et de partenariats stratégiques entre plusieurs institutions et entreprises de femmes marocaines et canadiennes, a indiqué Mme Malika Ezzine, présidente de l'Association, dans une déclaration à la MAP.

Pour consolider ce partenariat gagnant-gagnant entre les deux parties, a expliqué Mme Ezzine, l'Association a invité plusieurs "femmes en affaires d'ici et d'ailleurs", ainsi que des participants des différents milieux politique, social et culturels du Maroc, du Québec et du Canada pour prendre part à ce Carrefour 2010.

L'Association vise, à travers ce forum, à promouvoir les investissements, renforcer des contacts d'affaires et de partenariats et développer le réseau des opérateurs féminins dans divers secteurs, a-t-elle ajouté.

Pour elle, il s'agit aussi de multiplier les possibilités de réseautage, de nouer et d'approfondir des relations professionnelles et de partager des expériences.

A l'occasion de cette rencontre, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, a salué les "efforts considérables " des organisatrices de cette manifestation " pour rassembler ce parterre remarquable de femmes venues d'horizon différents pour manifester clairement leur engagement et leur implication réelle et soutenue dans les initiatives visant le développement durable de leurs pays respectif".

La diplomate a également saisi cette occasion pour rappeler que "le Maroc est engagé, depuis quelques années, dans un processus de mutations rapides et de transformations profondes qui ont touché tous les domaines".

Ce processus, a-t-elle expliqué, nécessite la conjugaison des efforts de tous, Etat, collectivités locales, secteur privé et la société civile en vue de relever les défis d'un développement équitable et durable.

L'ambassadeur a aussi appelé les femmes d'affaires marocaines du Canada à consentir davantage d'efforts et à s'impliquer pleinement dans le processus du développement qui s'opère au Maroc dans tous les domaines.

En marge de ce forum, une entente de partenariat a été signée entre la Chambre de commerce de Sherbrooke, présidée par M. Serge Audet, et le Réseau des Femmes d'Affaires marocaines du Canada, représenté par Mme Ezzine et la présidente régionale Mme Malika Bajjaje.

Les parties signataires ont convenu de monter des projets conjoints de développement de services, de technologie ou d'infrastructures, et d'établir une structure de partenariat permettant de bénéficier des avantages mutuels d'un développement d'une collaboration institutionnelle, scientifique et technologique entre le Maroc et le Canada.

Elles ont aussi affirmé leur volonté d'élaborer et de mettre en œuvre des actions de collaboration à même de contribuer à l'enrichissement des connaissances et au renforcement des échanges.

Dans le même sens, la présidente de l'Union des femmes investisseurs arabes, Mme Hoda Galal Yassa et la présidente du Carrefour d'Affaires au féminin, Mme Malika Ezzine, ont conclu une entente de partenariat visant en particulier la promotion des investissements au Canada et dans le monde arabe, le développement de partenariats entre les entreprises et la mise en place de mécanisme d'échanges d'expertises, en particulier dans le commerce, l'industrie et la technologie.

Etablie en Egypte, l'Union des femmes investisseurs arabes a été créée en 2005 et compte à ce jour 16 pays : Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Egypte, Emirats Arabes Unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Qatar, Soudan, Syrie, Tunisie et le Yémen.

Fondée en 2004 à Montréal, à l'initiative des femmes marocaines, l'Association des Femmes Marocaines du Canada (section Québec), est une structure à but non lucratif, avec comme missions de promouvoir et encourager le développement et le perfectionnement des femmes marocaines du Canada tant au niveau personnel que professionnel.

Elle se fixe comme objectifs notamment de promouvoir l'image et l'expertise des femmes marocaines au Québec, de consolider les valeurs de rapprochement intellectuel entre les québécoises de différentes origines, de favoriser les liens entre les femmes issues des communautés culturelles et des minorités visibles et les femmes du groupe majoritaire et de créer un espace de concertation entre les différentes instances pour aider la femme à mieux s'intégrer dans la société d'accueil outre l'appui à l'entrepreneuriat des femmes immigrantes.

Source : MAP

Les membres de la communauté marocaine établie en Europe ont salué, samedi à Amsterdam, l'Initiative Royale concernant la régionalisation avancée, affichant leur volonté à apporter leur pierre à l'édifice pour réussir cet ambitieux projet qui traduit la volonté de SM le Roi Mohammed VI pour la rénovation et la modernisation des structures de l'Etat.

Des membres de cette communauté représentant notamment les Pays-Bas, la Belgique, la France, l'Espagne et le Danemark ont également mis en exergue l'installation de la Commission Consultative de la Régionalisation (CCR), qualifiant cette initiative Royale de "tournant majeur" en matière de gouvernance territoriale au Maroc.

Intervenant lors cette rencontre organisée sous le thème "Processus de régionalisation avancée au Maroc et rôle des Marocains résidant à l'étranger : citoyenneté, démocratie, développement et appartenance au pays d'origine", le président du Centre euro-méditerranéen de migration et développement (EMCEMO), M. Abdou Menebhi a exprimé la disposition de la communauté marocaine d'Europe à poursuivre son apport pour le développement de son pays d'origine qui a enregistré d'énormes progrès et ouvert de grands chantiers tous azimuts aux niveaux politique, socio-économique et culturel.

Le président du Centre, organisateur de cette manifestation avec le soutien de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger et du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, a, en outre, appelé au renforcement des mécanismes de coordination entre les associations marocaines de la société civile dans le Royaume et à l'étranger en rapport avec les projets liés à la régionalisation élargie.

M. Menebhi a de même appelé à l'organisation de campagnes de communication pour informer davantage sur ce grand projet de société auprès des jeunes marocains issus de l'immigration.

"Les Marocains partout dans le monde gardent un fort attachement à leur pays d'origine et sont disposés, comme ils l'ont toujours été, à contribuer au développement du Maroc. Il est donc nécessaire de les impliquer dans tout projet intéressant ce beau et grand pays", a-t-il dit.

M. Menebhi n'a pas manqué, à cette occasion, de réitérer l'attachement des membres de la communauté marocaine d'Europe à la marocanité du Sahara et leur mobilisation constante et inconditionnelle derrière SM le Roi Mohammed VI.

Pour sa part, l'universitaire et chercheur spécialiste en migrations, M. Abdelkrim Belguendouz a mis en avant la contribution de cette communauté établie dans le Vieux continent dans les projets de développement au Maroc, soulignant l'intérêt qu'accorde SM le Roi Mohammed VI aux ressortissants marocains partout dans le monde.

Il a rappelé, à cet égard, la décision de SM le Roi Mohammed VI prise, le 6 novembre 2005, relative à l'octroi aux MRE du droit de vote et d'éligibilité aux élections nationales, affirmant qu'une telle décision dénote le "courage" du Maroc qui préserve et protège ses citoyens où ils se trouvent en dépit des pressions de certains gouvernements étrangers.

M. Belguendouz a expliqué que cette décision permettra aux jeunes générations nées dans les pays d'accueil de s'acquitter de leur droit de citoyenneté et de participer à la vie politique et active au Maroc tout en étant à l'étranger.

L'universitaire a, par ailleurs, appelé à l'organisation de campagnes de communication pour encourager et fédérer ces compétences autour de cet ambitieux projet de régionalisation.

Quant au coordinateur du réseau euro-marocain de migration et développement, M. Abdelfettah Ezzine, il a mis en relief l'apport et l'action de cette communauté dans le développement du Maroc, appelant à tirer profit de leur expérience et savoir-faire.

M. Ezzine a souligné la nécessité d'impliquer dans ce grand chantier sociétal l'ensemble des membres de la communauté marocaine partout dans le monde notamment ceux établis en Asie, aux Amériques et en Afrique.

Il a, par ailleurs, invité les Marocains d'Europe et d'ailleurs à faire bénéficier leur pays d'origine de leur expérience acquise dans des domaines encore inexplorés au Maroc.

De son côté, le président du Forum des ONG du Nord du Maroc (FONORD), M. Abdelmoumen Sbihi s'est félicité de l'Initiative Royale concernant la régionalisation, soulignant que l'ouverture d'un tel grand chantier de société s'inscrit dans le droit fil d'une série de réformes entamées par le Maroc.

Il a rappelé notamment la mise en place de l'Instance équité et réconciliation et le nouveau Code de la famille, affirmant que le projet de régionalisation reflète une initiative stratégique importante et courageuse.

Cette rencontre a été marquée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc aux Pays Bas, M. Jawad Himdi et 150 représentants d'associations de la communauté marocaine établie en Europe.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a eu une série de rencontres lors du 3-ème Forum de l'Alliance des civilisations qui s'est tenu du 27 au 29 mai à Rio de Janeiro, au Brésil.

Le CCME été représenté aux travaux de ce Forum par M. Younès Ajarraï, président du Groupe de travail "Cultures, Education, Identités".

Membre de la délégation marocaine, conduite par Mme Akharbach, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Ajarraï a eu des rencontres fructueuses avec les responsables de différentes organisations s'activant dans le domaine de la migration, notamment le directeur général de l'Organisation internationale des migrations, M. Lacy Swing.

"La participation du CCME au forum de Rio est naturelle tant l'immigration est au centre des questions de diversité culturelle et du dialogue entre les cultures abordées par cette rencontre mondiale", a-t-il affirmé.

M. Ajarraï a souligné l'engagement important pris par le Maroc dans le cadre de l'Alliance des civilisations, que le CCME a enrichi par son implication dans la rédaction du Plan d'action national.

Il a signalé que les migrants, de par leur appartenance à leur pays d'origine et à leurs liens avec celui de résidence, sont porteurs d'un message de dialogue entre la culture de la mère patrie et les cultures du monde.

Il a de même insisté dans son intervention devant la session sur les migrations, sur le fait que le respect de cette double appartenance doit s'imposer à tous, aux pays de résidence, certes, mais aussi au pays d'origine et aux organisations internationales".

De ce fait, a-t-il poursuivi, les migrants sont appelés à agir de sorte à faire respecter leur culture, leurs traditions et croyances dans le respect des cultures et des lois en vigueur dans les pays de résidence.

Les migrants peuvent aussi s'avérer des piliers de changement des perceptions et des clichés sur les cultures d'origine dans les pays d'accueil, a-t-il noté, soulignant que le CCME oeuvre à accompagner les millions de Marocains du monde à vivre leur identité dans la quiétude, attachés à leur culture, tout en étant adaptés aux conditions de vie dans les pays de résidence.

M. Ajarraï a, par ailleurs, rappelé que les migrants peuvent être de grands acteurs de développement économique dans les pays d'accueil, ainsi que dans les pays d'origine à travers les transferts financiers, le soutien à la famille restée au pays et l'apport de compétences désormais avérées aux plans économique, scientifique et technique.

Source : MAP

A partir du 1er janvier 2011, les anciens combattants issus des troupes coloniales verront leurs pensions réhaussées pour atteindre celles de leurs homologues français. La différence de traitement remontait à la fin des années 50. Le Maroc a salué samedi cette « bonne nouvelle» .

L’égalité est rétablie. Les anciens combattants originaires des ex-colonies de la France, doivent recevoir les mêmes pensions d’invalidité ou de retraite que les ressortissants français ayant également servi dans l’armée, a décrété le Conseil constitutionnel.

Saisi pour la première fois par de simples citoyens, des Algériens, grâce à la réforme constitutionnelle de 2008, les « sages»  ont décidé de contraindre le gouvernement à procéder à cette réforme au plus tard en janvier 2011 selon la décision publiée vendredi. Elle tranche un litige remontant à l’indépendance des colonies.

Le Conseil constitutionnel ne conteste pas totalement que les ressortissants de différents pays ne perçoivent pas tous le même montant, en raison des divergences de pouvoir d’achat, mais juge illégale une discrimination fondée sur la seule nationalité.

En effet, souligne-t-il, un Français résidant en Algérie est par exemple privilégié par rapport aux Algériens. La décision du Conseil entrera en vigueur au 1er janvier 2011, et le gouvernement devra donc d’ici là réformer le système. Des dizaines de milliers de personnes sont concernées.

Les ressortissants des anciennes colonies françaises ont été intégrés en nombre dans les troupes qui ont combattu pour la France durant les deux guerres mondiales mais aussi dans les corps expéditionnaires envoyés dans certains conflits coloniaux, comme celui d’Indochine, de 1945 à 1954.

Leurs pensions avaient été gelées en 1958 et 1959 et elles étaient donc souvent symboliques dans les années 2000. En 1981, sous François Mitterrand, le système avait été rendu moins injuste avec une première augmentation. Puis, sur initiative du gouvernement de gauche de Lionel Jospin et de celui de droite de Jean-Pierre Raffarin, une deuxième réforme avait augmenté les pensions des étrangers, maintenant cependant une inégalité avec celles des Français.

Une troisième réforme avait été menée sous la présidence de Jacques Chirac en 2006, mais elle maintenait toujours une inégalité entre Algériens, ressortissants d’autres anciennes colonies et Français, souligne le Conseil. C’est cette réforme qui est jugée inconstitutionnelle.

C’est une bonne nouvelle» , a déclaré Mohamed Ameur ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger. « Cette décision répond à une injustice criante et elle tombe au bon moment car ces anciens combattants sont malades et vivent des conditions difficiles» .

Source : La VieMarocaine/Europe1 

Le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni a indiqué que cette institution adhère pleinement aux actions des réseaux internationaux et régionaux des instances nationales des droits de l'Homme.

S'exprimant à l'ouverture d'une rencontre initiée à l'occasion du 20ème anniversaire de la création du CCDH, M. Herzenni a souligné que cette institution a pu renforcer sa position au niveau international et consolider ses relations avec les grandes instances internationales des droits humains.

M. Herzenni a souligné que le parcours du CCDH s'est caractérisé, depuis sa création en 1990 et jusqu'à la restructuration en 2001, par l'accompagnement des réformes et initiatives visant à garantir la confiance en l'Etat des institutions et le dépassement des points négatifs du passé.

Cette étape s'est également caractérisée par la mise en place de l'instance indépendante pour la réparation des préjudices causés et des violations passées des droits de l'Homme.

Il a également mis l'accent sur le lancement d'une nouvelle dynamique des droits de l'Homme et des processus de réforme dans le cadre de la dynamisation des recommandations de l'Instance Equité et réconciliation (IER) et l'élaboration de rapports annuels sur les droits de l'Homme, rappelant la publication de rapports sur les prisons et la migration ainsi que l'observation des élections 2007.

M. Herzenni a indiqué que l'action du CCDH a porté sur deux axes relatifs à la culture des droits de l'Homme et le plan national sur la démocratie et les droits de l'homme.

Il a précisé que les missions du CCDH ne se sont pas limités aux droits civils et politiques, elles ont touché aussi les questions économiques, sociales, culturelles et environnementales.

A cette occasion, le wali de Diwan Al Madalim, Moulay M'hamed Laraki, a indiqué que la commémoration de cette anniversaire constitue un moment fort de réflexion, soulignant que la création du CCDH est une étape historique dans le processus de consolidation de la démocratie et la consécration de l'Etat de droit.

De son coté, le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami a indiqué, dans une allocution lue en son nom, que la commémoration du 20ème anniversaire de la création du CCDH, est une étape pour passer en revue les réalisations accomplies, rappelant les concertations auxquelles le CCDH a pris part pour la création du CCME.

A cette occasion, le Conseil a organisé une exposition de ses publications ainsi qu'une exposition itinérante de timbres postaux dédiés aux droits de l'Homme, en partenariat avec Poste Maroc.

Le Conseil a également édité une nouvelle publication comprenant une série de documents qui jettent la lumière sur les étapes saillantes qui ont marqué le parcours du CCDH durant deux décennies.

Publiée sous le thème "vingt ans au service des droits de l'Homme", cette publication s'arrête sur les principales étapes qui ont marqué la vie du Conseil depuis sa création, le 8 mai 1990, à travers la présentation d'un certain nombre de documents (discours et lettres Royaux, recommandations, avis consultatifs, textes de lois et textes réglementaires, mémorandums, documents de références, etc.) qui témoignent du parcours d'une institution nationale indépendante et pluraliste ayant joué un rôle central dans le raffermissement du processus de réconciliation, de promotion et de protection des droits de l'Homme au Maroc.

Source : MAP

Le gouvernement américain tente d'empêcher l'Arizona de mettre en oeuvre sa loi qui punit les entreprises employant des immigrants en situation irrégulière. L'administration a encouragé vendredi la Cour suprême à faire obstacle à ce texte qui va à l'encontre des lois fédérales.

La position présentée à la Cour est la même que celle exprimée par Barack Obama à propos de ce texte discriminatoire envers les communautés hispaniques. Quand elle prendra effet fin juillet, la loi de l'Arizona obligera la police à contrôler le statut migratoire des personnes interpellées pour n'importe quel motif.

Le ministère de la Justice a rencontré l'équipe du gouverneur Jan Brewer pour tenter de dissiper le malentendu. L'administration considère que la question doit être réglée nationalement, et non pas au niveau des Etats. Comme dans le cas des lois sur les droits civiques, la règle fédérale devrait primer sur les dispositifs légaux locaux.

Dès lors, si les entreprises de l'Arizona utilisent sciemment des clandestins, elles peuvent se voir sanctionner en perdant leur licence dans les 49 autres Etats américains. Toutefois, les tribunaux locaux ont rendu des décisions en sens inverse.

Source : Chalenge/AP

La ville catalane de Lérida (nord-est) a été vendredi la première en Espagne à prendre un arrêté pour limiter le port du voile intégral, en interdisant son usage dans tous les édifices municipaux, a annoncé la municipalité. Le conseil municipal a voté à une large majorité un texte "limitant l'usage du voile intégral et autres vêtements et accessoires qui couvrent totalement le visage et empêchent l'identification dans les bâtiments et les installations de la municipalité". Cet arrêté municipal, dont le parti nationaliste catalan CiU a pris l'initiative, a reçu le soutien du Parti socialiste qui dirige la mairie et des conservateurs du Parti populaire (PP).

Le texte qui a été approuvé à une confortable majorité (23 voix pour, une contre et deux abstentions) est le premier du genre en Espagne où le voile intégral est relativement peu visible. L'arrêté s'accompagne de l'engagement pris par la municipalité de "sensibiliser" les habitants au "respect de la dignité des femmes et des valeurs d'égalité et de tolérance", selon un communiqué diffusé par la municipalité. CiU avait estimé en rédigeant sa proposition initiale que la présence dans cette ville de représentants salafistes, adeptes d'une doctrine rigoriste de l'islam, avait "facilité la diffusion de pratiques incompatibles avec les principes de l'égalité des sexes et du respect de la femme".

La France et la Belgique débattent

Le ministre du Travail du gouvernement socialiste espagnol, Celestino Corbacho, avait déclaré lundi être partisan d'une interdiction du voile intégral sur les lieux de travail et dans les locaux de l'administration. "Cacher complètement la femme au moyen d'un vêtement, quel que soit le symbolisme, heurte violemment notre société et empêche les progrès visant à l'égalité entre les hommes et les femmes", une valeur "qui ne doit pas régresser", avait-il expliqué.

L'Espagne est un pays où l'immigration explose depuis les années 1990. La population issue de pays musulmans, notamment du Maroc, a fortement augmenté. Une importante communauté pakistanaise réside en Catalogne. Une interdiction de ces vêtements islamiques est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et la Belgique.

Source : Le Point/AFP

M. Saad Eddine El Othmani, président du Conseil National et de la Commission centrale des relations extérieures du Parti Justice et Développement (PJD), s'est félicité, samedi à Rome, du caractère fructueux des contacts établis à divers niveaux par la délégation de son parti, en visite depuis mercredi en Italie.

Dans une déclaration à la MAP, M. El Othmani a souligné l'importance accordée par la partie italienne à l'ensemble des sujets abordés ainsi que l'intérêt tout à fait particulier que la délégation qu'il conduit a eu à s'enquérir de la situation de la communauté marocaine et de ses préoccupations.

La question de l'intégrité territoriale, la régionalisation, la gestion de la chose locale et la situation de la communauté marocaine immigrée sont, entre autres thèmes, à avoir été au menu des rencontres que la délégation a tenues, jusqu'à présent, à Gênes (nord) et à Rome (centre) avec des responsables régionaux, des élus locaux, des parlementaires, des dirigeants de partis politiques et des acteurs du tissu associatif et syndical.

Les responsables italiens se sont montrés attentifs aux exposés qui leur ont été faits sur tous ces thèmes, a affirmé M. El Othmani en faisant état également de leur compréhension en ce qui concerne les problèmes auxquels les ressortissants marocains sont confrontés en Italie.

Le responsable du PJD s'est réjoui de manière particulière de l'accueil réservé à la délégation par les membres de la commission des droits de l'Homme du Sénat italien qui se sont enquis des derniers développements de la question du Sahara marocain et du plan d'autonomie des provinces du sud.

La commission a été notamment renseignée sur la réalité de la situation dans les provinces du Sud et sur le caractère fallacieux des allégations des ennemis de l'intégrité territoriale qui tentent d'instrumentaliser la question des droits de l'homme pour induire en erreur la communauté internationale.

M.Othmani a précisé, dans ce cadre, avoir lancé une invitation au président de la Commission, Pietro Marcinaro, à se rendre en visite dans les provinces sahariennes pour se rendre compte par lui-même de la réalité de la situation.

Cette rencontre a été également l'occasion pour la délégation du PJD, composée également des députés Nezha El Ouafi et Said Khairoun, de souligner le caractère remarquable des droits de l'homme au Maroc comparativement aux pays de la région et de réitérer sa volonté de renforcer la coopération avec cette importante commission du Sénat italien.

S'agissant des questions touchant à la communauté marocaine, les deux parties ont exprimé la nécessité d'oeuvrer de concert pour le traitement rationnel de ce dossier et d'initier des actions visant à lutter contre la marginalisation notamment des jeunes.

Au nombre des rendez-vous pris par la délégation du PJD, les rencontres tenues avec des responsables de deux des plus importants syndicats italiens, la confédération générale italienne des travailleurs (CGIL) et l'Union italienne du travail (UIL), ont constitué des occasions pour approfondir l'examen des problèmes de l'immigration.

M. El Othmani a souligné, a cet égard, l'importance du renforcement de la coopération avec pareilles organisations en tant qu'outils de pression sur les autorités gouvernementales pouvant mener à l'adoption de politiques favorables à l'immigration.

Le responsable du PJD a mis l'accent également sur les vertus du dialogue et de la coordination des efforts en tant que moyens de trouver des solutions aux problèmes posés, sachant que la communauté marocaine en Italie a, en l'espace de quelques année, connu un important accroissement, atteignant actuellement quelque 470 mille personnes.

Tous les intervenants nationaux dans les questions de l'immigration (gouvernement, parlement, société civile, ambassade et consulats généraux du Royaume) doivent tenir le même discours et avoir une vision claire et homogène pour pouvoir ensuite être persuasifs lors de leur dialogue avec les responsables italiens, a-t-il insisté.

La visite de la délégation marocaine a été marquée, par ailleurs, par la tenue d'une réunion avec des responsables de la fondation italo-européenne de culture politique, un espace de réflexion et de recherche, présidée par M. Massimo D'Alema, anciens président du Conseil Italie et ministre des affaires étrangères.

Lors de son séjour en Italie, qui se poursuivra jusqu'à lundi prochain, la délégation se rendra également à Brescia (nord) et à Turin (nord-ouest) où elle aura des entretiens avec des responsables locaux italiens et avec les représentants de la communauté marocaine.

Source : MAP

La 7ème édition du Salon de l'immobilier marocain "SMAP IMMO", qui s'est tenue du 21 au 24 mai à Paris, a attiré plus de 52.000 visiteurs, confirmant l'attractivité pour l'investissement immobilier au Maroc de la part des Marocains Résidant à l'Etranger, des Français et autres Européens, indiquent les organisateurs.

Durant l'édition 2009, rappelle-t-on, quelque 48.440 visiteurs, dont 20 pc européens, ont fréquenté les espaces du salon, selon des statistiques communiquées par le SMAP Group et certifiées par l'organisme "Expocert".

L'édition 2010, qui s'est déroulée pendant quatre jours pleins au Parc des Expositions de Porte de Versailles, a également connu la participation d'un nombre record d'exposants et de villes représentées, comme elle a constitué un forum où plusieurs ministres marocains ont exposé leur politique sectorielle et la dynamique de développement en cours au Maroc.

Plus de 140 exposants représentant 55 villes de toutes les régions du Royaume ont participé à cette édition, proposant une offre immobilière de plus en plus large et diversifiée, comme de tradition accessible à tous les budgets.

La grande satisfaction des promoteurs après la manifestation est le reflet de la concrétisation d'un nombre important de transactions et/ou de réservations fermes, effectuées par les Marocains mais aussi les nombreux Européens présents en France et jusque dans les pays frontaliers. Un succès qui montre une fois de plus le potentiel extraordinaire que recèle l'immobilier marocain en France et en Europe.

Inaugurée par M. Ahmed Taoufik Hejira, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace, accompagné de M. Mostafa El Sahel, Ambassadeur du Maroc en France, cette édition exceptionnelle a été rehaussée par une série de conférences/débats animés par les ministres sur divers thèmes.

S'exprimant sur le thème particulier "Le logement social, pour une stratégie de l'offre", M. Hejira a d'emblée souligné la bonne santé du secteur immobilier marocain, grâce au potentiel important que présente le logement social, mettant l'accent sur la politique déployée par le gouvernement, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI en vue de combler le déficit dans cette filière.

De son coté, M. Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, s'est associé à la conférence sur "Les Marocains du monde, des citoyens à part entière", dans laquelle il a souligné l'apport fort de la communauté marocaine résidant à l'étranger au développement territorial de son pays d'origine, à même de constituer un élément générateur "de cohésion sociale, de solidarité et de lutte contre la précarité".

Pour sa part, Mme Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité a contribué à la réunion autour du sujet "Femmes marocaines, les enjeux de l'égalité", au cours de laquelle elle a exposé les grandes réformes entreprises par le Maroc dans le domaine social, sous l'impulsion de SM le Roi, mettant l'accent sur l'esprit et la portée de cette politique qui vise en premier lieu à réhabiliter la famille marocaine et a ériger un projet sociétal moderniste et démocratique.

Outre la présence de membres du gouvernement, cette édition du SMAP Immo a été aussi marquée par l'organisation, dans l'espace "Media Lounge", de conférences/débats avec des notaires du Maroc, traitant de thèmes intéressant un public nombreux, désireux de s'enquérir des modalités d'investissements immobiliers et de l'environnement juridique en vigueur au Maroc.

Cette année encore, le Salon s'est déroulé sur une surface d'exposition de 15.000 m2 et a pu réunir promoteurs immobiliers, banquiers, agents immobiliers, notaires, conseillers juridiques, architectes, ainsi qu'une multitude de prestataires de services connexes au secteur de l'immobilier.

Enfin, SMAP Immo 2010 a bénéficié d'une large couverture par les médias écrits, électroniques et audiovisuels français, en particulier l'hebdomadaire +Le Nouvel Observateur+, les quotidiens économiques +La Tribune et Les Echos+, et généraliste +Le Figaro+ qui a consacré un spécial à l'immobilier marocain.

Source : MAP

Cette journée d'étude souhaite contribuer à sortir d'une perspective « franco-française » sur « l'identité nationale » , et ouvre un espace de discussion scientifique faisant place aux analyses de ces jeunes chercheurs étrangers - à la fois en tant que chercheurs, et en tant qu'étrangers, sur la France, et sur les différents pays qu'ils étudient. La journée d'études organisée à l'EHESS a ainsi vocation à faire entendre, après « le grand débat » , des voix autres et d'autres accents.

La Journée d'étude aura lieu le Vendredi 04 juin 2010 à Paris.

Source : Calenda

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