vendredi 18 octobre 2024 09:31

Un concert offert par l'orchestre Chekara et le célèbre chanteur de flamenco espagnol, Enrique Morente, a ouvert, mardi soir à Séville (Sud de l'Espagne), le cycle "Maroc en trois cultures" initié par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée.

Cette soirée musicale, qui a été suivie par un grand public marocain et espagnol, marque le début de ce cycle d'activités culturelles initié en collaboration avec le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et qui ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc".

Pour ce faire, les organisateurs ont mis en place une riche programmation s'étalant jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique et des concours gastronomiques.

Un séminaire international sur "Dynamiques migratoires des Marocains dans le contexte de l'Union Européenne et l'Espagne", sera organisé, les 14 et 15 juin prochain, dans le cadre de ce cycle, avec la participation d'experts des deux rives du Détroit.

Cette manifestation consacrée au Maroc propose également des projections, de juin à juillet et des films marocains dans le cadre des "Mardi du ciné" de la Fondation.

La femme marocaine et les acquis qu'elle a réalisés ne sont pas du reste. La Fondation a programmé plusieurs rencontres et journées qui vont aborder les différents aspects de la question féminine du Maroc contemporain, l'évolution et la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique du Royaume.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures et des trois religions de la Méditerranée, est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir les rencontres entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

Une délégation de responsables politiques franco-marocains effectuera dès jeudi une visite de trois jours au Maroc, au cours de laquelle elle aura notamment des entretiens avec des élus et des leaders de partis politiques marocains, a-t-on appris mercredi auprès de la délégation.

A Rabat, les membres de la délégation rencontreront MM. Fouad Ali El Himma et Habib Belkouch, membres du bureau national du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Abdelwahed Radi, Premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces populaires (USFP) et Président de la Chambre de Représentants.

La délégation aura également des entretiens avec le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, et le Wali Directeur général des Collectivités locales au ministère de l'Intérieur, M. Allal Sekrouhi, a précisé à la MAP Mme Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation.

La délégation aura également plusieurs activités à Fès où elle aura une réunion de travail avec le Président du Conseil de la Ville, M. Hamid Chabat.

L'objectif de cette visite au Maroc "est également de donner une impulsion pour faire évoluer l'image et la perception par les forces vives marocaines de ces franco-marocains", a souligné Mme Gamraoui.

Outre Mme Khadija Gamraoui, chargée de mission auprès du Préfet de la Région Ile-de-France, Préfet de Paris, la délégation compte plusieurs élus et responsables appartenant à divers partis politiques français.

Elle est composée aussi de Mme Malika Dati, adjointe au Maire de Nancy (Parti Radical Valoisien), M. Salah Bourdi, adjoint au Maire d'Epinay (Nouveau Centre), Mlle Fatiha El Massaoudi, conseillère municipale à Poissy (UMP), M. M'jid El Guerrab, conseiller du Président du Groupe Socialiste du Sénat (PS), M. Mehdi Guadi, consultant développement durable (Parti des Verts) et M. Mostafa Segrhir, acteurs associatif membre du Parti communiste.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a indiqué mercredi que l'opération transit 2010 connaîtra un saut qualitatif au plan de la modernisation et du renforcement des infrastructures portuaires avec l'ouverture du port Tanger-Med.

M. Ameur, qui répondait à une question à la Chambre des représentants sur les préparatifs de l'opération transit 2010, a expliqué que l'ouverture du port Tanger-Med offrira des services de haute qualité aux Marocains du monde grâce aux moyens logistiques et aux nombreux quais qui permettront d'augmenter la capacité d'accueil, réduire la durée du transit et faciliter l'accès des Marocains résidant à l'étranger (MRE) aux grands axes routiers.

Il a relevé que la Commission mixte maroco-espagnole chargée de l'opération Transit 2010 a tenu lundi dernier une réunion au cours de laquelle il a été convenu de garantir la sécurité des MRE au cours de leur transit par le territoire espagnol.

M. Ameur a, d'autre part, fait état des grandes lignes du programme d'accompagnement estival des MRE élaboré cette année par son département et qui constitue un pilier pour la consolidation des liens de cette communauté avec le pays d'origine, le renforcement de l'attachement identitaire des générations montantes et la consécration de leur rôle dans le processus de développement.

Il a expliqué que ce programme se décline en quatre axes: administratif, culturel et de divertissement, d'investissement et de développement et dans le domaine de la communication.

Sur le plan administratif, ce programme vise à valoriser les acquis et à développer les méthodes de traitement et de suivi des plaintes des MRE avec la célérité requise.

Au niveau culturel et de divertissement, le programme prévoit une série d'activités d'animation culturelle et éducative qui seront mises en place en coordination avec d'autres administrations et établissements, outre l'organisation de l'Université d'été et de la 7ème édition du raid des Marocains du monde.

Le programme prévoit, en outre, un plan pour encourager les MRE à investir dans leur pays d'origine et contribuer ainsi au processus de développement local.

Concernant la communication, le programme ambitionne la mise en place d'une offre médiatique intégrée et l'adoption d'une politique de communication efficiente, outre la diffusion d'émissions-débat sur des thèmes relatifs aux attentes et préoccupations des MRE.

Un sondage sera également effectué pour identifier les besoins des MRE dans plusieurs domaines, notamment celui du tourisme intérieur.

L'opération transit 2010 est organisée par une Commission nationale spécialisée, sous la présidence du ministère de l'Intérieur. Elle est composée de 30 instances représentant les ministères, les autorités en charge de la sécurité et les établissements concernés.

Source : MAP

Les Marocains arrivent toujours en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, à fin avril dernier, selon des statistiques officielles.

Dans la catégorie des pays extra-communautaires, les travailleurs marocains arrivent en tête avec 226.869 inscrits à fin avril dernier contre 223.259 en mars et 221.682 en février derniers, relève-t-on dans le rapport mensuel sur les affiliés à la sécurité sociale en Espagne rendu public par le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration.

La deuxième force de travail immigrée en Espagne est équatorienne avec 175.953 inscrits contre 175.964 en mars et 177.339 en février derniers. Les Equatoriens sont talonnés par les Colombiens avec 113.645 affiliés en avril dernier contre 112.751 et 112.091 respectivement en mars et févriers derniers.

Selon la même source, le marché espagnol a enregistré, à fin avril dernier une hausse du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale, et ce pour le troisième mois consécutif après plus de six mois de baisse.

Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne a augmenté de 1,2 pc en avril pour atteindre quelque 1.850.369 travailleurs légaux contre 1.828.230 un mois auparavant.

Sur le total des affiliés étrangers à fin avril dernier, 673.880 sont originaires de l'Union Européenne (UE) contre 665.884 en mars dernier et 1.176.489 de pays extra-communautaires contre 1.162.346 affiliés un mois auparavant.

La région autonome de Catalogne (Nord est) et la communauté autonome de Madrid continuent de concentrer le plus grand nombre de travailleurs étrangers légaux.

Les deux territoires accueillent plus de 43 pc du nombre total de cette main d'oeuvre, avec respectivement 408.191 travailleurs pour la Catalogne et 395.149 pour Madrid.

Source : MAP

La Suisse a renoncé à limiter les autorisations de séjour pour les ressortissants de l'Union européenne des 15, en raison d'une détente sur le marché du travail helvétique et une baisse de l'immigration, a indiqué mercredi le ministère de la Justice. "Le Conseil fédéral (gouvernement) a décidé aujourd'hui de s'abstenir d'invoquer la clause spéciale de l'accord sur la libre circulation des personnes vis-à-vis des ressortissants des anciens Etats de l'Union européenne", a indiqué le Département fédéral de la Justice dans un communiqué. Alors que les contingents ont été levés pour l'UE des 15 (pays membres avant les élargissements de 2004 et 2007, ndlr) depuis juin 2007, la Suisse peut faire appel à une clause spéciale pour limiter le nombre d'immigrants et ainsi protéger son marché du travail lors de périodes économiques difficiles. Cette clause spéciale de sauvegarde entre temporairement en vigueur lorsque le nombre d'autorisations de séjour délivrées sur un an à des ressortissants de l'UE dépasse d'au moins 10% le seuil des autorisations émises en moyenne au cours des trois années précédentes. Cette clause spéciale doit cependant disparaître en 2014, a précisé un porte-parole du ministère. La raison invoquée pour la non activation de cette clause est principalement la chute de 21,4% des autorisations de séjour sur près d'un an. "Cette année, ce seuil (des 10%) n'a été atteint ni pour les autorisations de séjour de courte durée ni pour les autorisations de séjour" plus longues, a précisé le ministère. "La situation sur le marché du travail a (...) évolué plus favorablement qu'escompté. Aussi ne s'impose-t-il pas, au vu de la situation actuelle, de limiter l'immigration", a-t-il poursuivi

Source : Le Monde

Le conseil municipal de Lerida, en Catalogne (nord-est), devrait interdire vendredi la burqa dans les bâtiments municipaux, a déclaré mercredi une porte-parole du cabinet du maire socialiste. Différents groupes municipaux sont en train de mettre sur pied une motion commune, et le groupe socialiste, majoritaire, veut "interdire le port de la burqa dans tous les édifices municipaux", a déclaré la porte-parole.

La ville avait demandé aux services juridiques de se pencher sur la possibilité d'interdire le port de la burqa dans les espaces publics, après une proposition d'un groupe municipal minoritaire en ce sens au nom des droits fondamentaux des femmes. "Nous ne pouvons pas réguler l'usage de la burqa dans la rue, mais nous pouvons le faire dans les édifices municipaux", a déclaré la porte-parole, ajoutant que les groupes municipaux étaient à la recherche d'un consensus.

La motion devrait être votée vendredi, et devrait encourager les instances parlementaires régionales ou nationales à légiférer. Lerida est une ville d'environ 140.000 personnes, qui compte environ 20 % d'immigrés, latino-américains, roumains et maghrébins, à parts égales. Des femmes y portent la burqa, mais elles ne sont pas très nombreuses, selon plusieurs groupes municipaux.

L'interdiction de la burqa est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et la Belgique. Le gouvernement socialiste espagnol s'est opposé jusqu'à présent à légiférer sur son port, qui demeure ultra-minoritaire.

Source : Le Point/AFP

Le programme "Langue et Culture d'origine" créé par le Royaume du Maroc au profit des enfants de la communauté marocaine établie en Belgique a été mis en exergue, mercredi à Bruxelles, lors d'une cérémonie au cours de laquelle un hommage particulier a été rendu par l'assistance au corps enseignant marocain contribuant à la réussite de ce noble projet.

La cérémonie, présidée par l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addhare, a été une occasion de faire une évaluation annuelle de ce programme dont les résultats probants ont été salués par tous les intervenants, de même qu'elle a permis à la Fondation Hassan II pour les marocains résidents à l'étranger d'offrir des séjours culturels aux enfants qui se sont distingués au cours de l'année 2009/2010 dans l'apprentissage de la langue arabe et la culture de leur pays d'origine.

Intervenant à cette occasion, M. Addhare, a mis l'accent sur l'importance de la charte de partenariat entre le ministère de l'éducation nationale et le ministère de l'enseignement obligatoire de la Communauté française de Belgique qui permet aux élèves d'origine marocaine d'apprendre dans leur pays d'accueil, la langue et la culture de leur pays d'origine.

Le programme langue et culture d'origine (LCO), lancé dans le cadre de cette charte, est une opportunité qui donne accès à la richesse de la double culture et un gage de réussite, a souligné M. Addhare.

Ce programme est d'un apport essentiel pour l'ancrage aux racines, a indiqué l'ambassadeur, mettant ainsi en lumière l'importance de l'appartenance, de l'identité et des repères culturels pour inviter les familles à encourager leurs enfants à poursuivre cet apprentissage de la langue arabe et de la culture d'origine.

M. Addhare a loué par la suite, l'accord de partenariat entre les deux départements d'enseignement du Maroc et de la communauté française, qui, a-t-il dit, se développe et s'enrichit au fil des années.

Représentant la ministre de l'enseignement obligatoire de la communauté française, Mme Marianne Tilot, a affirmé que le programme langue et culture d'origine "est un très beau projet qui relève le défi de l'interculturalité".

Remerciant, au nom de la ministre, le Maroc pour le dialogue entamé depuis plusieurs années dans le cadre de ce programme, elle a indiqué que "la charte de partenariat langue et culture d'origine est un projet pédagogique interculturel en constante évolution".

"Notre intention est de poursuivre ce dialogue ouvert et riche", a-t-elle précisé.

Mme Tilot a salué, par la suite, le dynamisme et le professionnalisme du corps enseignant marocain.

Par ailleurs, dans une déclaration à la Map, M. Ben Abdelkader Mohammed, directeur de la coopération et de l'enseignement privé au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, a expliqué que cette rencontre a fait l'objet auparavant d'une réunion de travail pour l'évaluation et le suivi de la charte de partenariat entre les deux départements.

L'examen des besoin et la mobilisation des moyens pour consolider les acquis et améliorer ce type d'enseignement ont été au centre de cette réunion, a-t-il notamment souligné.

La charte de partenariat entre le Maroc et la communauté française de Belgique a été signée en 2006.

Renouvelable tous les trois ans, cette charte a permis le lancement du programme "Langue et Culture d'Origine" initié avec le soutien de la fondation Hassan II et encadré par l'ambassade du Royaume en Belgique.

Quelque 82 enseignants du ministère de l'éducation nationale dispensent des cours à 7600 enfants marocains âgés de 5 à 14 ans dans les écoles de la communauté française en Belgique.

Source : MAP

Le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, a mis en avant l'efficacité de l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex) et a souligné l'importance pour les pays membres de mettre à la disposition de cet organisme les ressources humaines et matérielles nécessaires afin que cette dernière dispose, à l'avenir, de ses propres moyens et équipes.

M. Pérez Rubalcaba s'est ainsi exprimé lors de son intervention à la conférence sur l'"Avenir de la gestion des frontières en Europe et du rôle de Frontex", tenue hier à Varsovie et à laquelle ont également participé la commissaire européenne aux affaires intérieures, Cecilia Malmström, et le directeur exécutif de Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures), Ilkka Laitinen.

Lors de son discours, M. Pérez Rubalcaba a mis en avant le rôle de Frontex dans la protection des frontières extérieures de l'UE et a pris comme exemple de son efficacité la diminution des arrivées en Espagne d'immigrants en situation irrégulière. Entre 2006 et 2009, une baisse de 32 % des arrivées à la Péninsule a été enregistrée, et dans le cas des îles Canaries une baisse de 92 %.

La conférence, qui s'est tenue pour la première fois cette année, a été organisée par Frontex à l'occasion de la Journée européenne des gardes-frontières et a coïncidé avec le cinquième anniversaire de la création de cet organisme.

L'objectif de cette initiative est de renforcer et d'améliorer la gestion commune des frontières extérieures, de créer un forum de discussion et d'échange des expériences, et de faire connaître aux citoyens le travail mené par les quelque 400 000 gardes-frontières qui forment les différents corps affectés à cette tâche au sein de l'Union européenne.

Cette rencontre a permis, de plus, de lancer un débat sur l'avenir des gardes-frontières à travers un processus de consultations auquel participent les gouvernements, les agences, les organisations internationales, l'industrie et la communauté universitaire.

Source : Fenêtre sur l’Europe

Les travaux de la 1ère rencontre éducative et interculturelle Maroc-Pays Bas se sont ouverts mardi à Marrakech, à l'initiative de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) de Marrakech-Tensift-Al Haouz.

Initié conjointement avec le Centre pédagogique régional et le Centre de formation des institutrices et instituteurs de Marrakech et en partenariat avec la Faculté d'éducation et le Centre de formation des professeurs de l'Université de Han à Nimègue (Pays-Bas), ce conclave de deux jours se propose de contribuer au raffermissement des relations de coopération et de partenariat culturel et éducatif entre les deux pays à travers l'échange d'expériences et d'expertises.

S'exprimant à cette occasion, le directeur de l'AREF, M. Mohamed Khalid Choulli a souligné que son établissement, dans le cadre de la promotion de son projet pédagogique, ne peut se focaliser uniquement sur le dialogue interne pour la gestion d'un dossier complexe comme celui de l'enseignement, estimant nécessaire pour l'ensemble des acteurs pédagogiques et cadres administratifs de s'ouvrir sur les expériences internationales.

M. Choulli s'est félicité, dans ce sens, de l'organisation de cette rencontre à même de permettre de s'ouvrir sur l'expérience néerlandaise dans le domaine éducatif et pédagogique, notant que l'ouverture de l'AREF au niveau international ne peut être que salutaire. "Une telle démarche constitue un élément clé dans notre stratégie de promotion et de développement de notre système éducatif", a-t-il ajouté.

M. Jan Hoogland, attaché de l'enseignement et directeur de l'Institut néerlandais au Maroc a, quant à lui, indiqué que cette rencontre se veut une plateforme pour l'échange d'expériences et d'expertises en matière de formation d'instituteurs, relevant que l'enseignement est l'une des bases essentielles de toute société et un levier de développement.

Cette réunion, a-t-il signalé, constitue une opportunité idoine pour les responsables néerlandais en charge des questions éducatives et pédagogiques de connaître davantage le système éducatif marocain en vue de développer des programmes pédagogiques appropriés en faveur des enfants de la communauté marocaine établie en Hollande.

Mme Titia Bredee, directrice de la Faculté d'éducation de l'Université Han à Nimègue a souligné, quant à elle, que ce genre de rencontres demeure important dans la mesure où elles permettent aux pays d'examiner les moyens de développer leurs relations de coopération et de partenariat.

Plusieurs questions seront débattues lors de cette rencontre, notamment la diversité linguistique et l'enseignement au Maroc, l'intégration de la dimension internationale dans les projets d'éducation et de formation, l'interculturel et l'arrêt prématuré des études chez les jeunes des quartiers défavorisés.

L'image de l'autre et la didactique de l'enseignement des langues (cas de l'amazigh) seront également discutées lors de cette rencontre.

Source : MAP

L’Université internationale de Rabat (UIR), première université privée marocaine sous contrat avec l’Etat, ouvrira ses portes en septembre prochain.

Créée par des universitaires et chercheurs marocains résidant à l’étranger, l’UIR proposera un vaste éventail de formations toutes tournées vers l’international. Elles sont regroupées en 7 pôles d’enseignement et de recherche : business, management, finance et fiscalité ; langues, cultures et civilisations ; architecture et design ; sciences politiques et relations internationales ; technologies de l’information et de la communication ; aéronautique, automobile, naval, spatial et ferroviaire ; énergies renouvelables, études pétrolières.

«Pour le démarrage, l’UIR propose quelques cursus aboutissant au master dans les pôles Business-management et TIC, ainsi que des classes préparatoires MPSI (maths, physique et science de l’information)», annonce Cyril Perez, directeur de la communication et des relations publiques à l’Université internationale de Rabat. Les cours seront dispensés provisoirement dans des locaux du Technopolis de Rabat et au lycée André Malraux de la même ville.

En construction sur un terrain de 20 ha, dans ce centre offshore de la capitale administrative, les premiers bâtiments de l’université seront prêts en 2011. L’UIR disposera d’espaces réservés à l’enseignement mais aussi d’un campus résidentiel (400 studios au départ), d’équipements et terrains sportifs et de bien d’autres espaces. A terme, ce sont environ 6 000 étudiants qui pourront étudier et résider en même temps au  campus.

Le projet a nécessité un investissement global de 1,2 milliard de DH.

Des possibilités de bourse pour 20% des étudiants

Les cycles de formation seront ouverts aux bacheliers, élèves des classes préparatoires ainsi qu’aux étudiants ayant des diplômes de l’enseignement supérieur. Quelle que soit la filière choisie, les étudiants auront la possibilité de suivre un ou deux semestres d’études à l’étranger chez un partenaire académique. Ainsi, les filières sont toutes en double diplomation avec des universités prestigieuses, notamment l’Ecole supérieure de commerce de Rennes, l’Ecole spéciale d’architecture de Paris, l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace, l’Université Henri Poincaré de Nancy et Yale University. Coût de la formation : 68 000 DH par an, plus 18 000 DH pour le logement. Près de 20% des étudiants pourront toutefois bénéficier d’une bourse selon des critères précis.

Source : La Vie éco

Le transporteur national Royal Air Maroc (RAM) ouvrira une ligne régulière entre Casablanca et Moscou en hiver prochain. Les vols de cette future liaison devraient débuter le 2 novembre 2010.

D’après le site d’informations russe www.russia-ic.com, la RAM effectuera deux vols par semaine, les mardis et vendredis. Les billets ne sont pas encore disponibles en vente, mais les réservations en Russie sont possibles, et le prix d'un aller-retour serait d'approximativement 14.800 Rubles (4.200 Dirhams), indique la même source.

La RAM avait déjà annoncé en mars dernier dans un communiqué, le développement de son réseau international avec l’ouverture pour la première fois d’une ligne régulière entre Moscou, Casablanca et Agadir, qui sera mise en service dès la fin de cette année. Mais la compagnie n’avait donné aucune précision sur les jours des vols.

Elle avait déclaré en revanche que ses représentants ont visité l’aéroport international de Vnukovo situé au sud-ouest du centre de Moscou. Cette plateforme devrait traiter les futures liaisons entre Casablanca et la capitale russe. Rappelons que Vnukovo est le plus petit des trois aéroports internationaux de Moscou, après les aéroports internationaux Domodiedovo et Cheremetievo.

Source : Yabiladi

 

Lima - Une fillette du Maryland, d'origine péruvienne, qui a avoué à Michelle Obama que sa mère est clandestine, est devenue malgré elle une star au Pérou, présentée par les médias, les politiciens et l'Eglise comme le visage d'une immigration latino qui réclame un droit d'accès au rêve américain.

"Ma mère dit que Barack Obama expulse tous ceux qui n'ont pas de papiers",  confia timidement Daisy Cuevas à la First Lady, en visite mercredi dernier dans une école de Silver Spring (Maryland, est). "C'est quelque chose sur quoi nous devons travailler, pour être sûrs que les gens puissent être ici avec les bons papiers", lui répondit Mme Obama.

"Mais ma maman n'a pas de papiers", insista l'enfant. Depuis cet échange capté par les caméras, la frimousse de Daisy, 7 ans, est apparue à la Une de la presse de Lima qui a relaté l'itinéraire somme toute banal, fait d'espoirs et de sacrifices, de sa famille émigrant depuis le faubourg populaire de San Juan de Lurigancho jusqu'à la Terre promise.

Ses parents Natalia et Angel sont partis il y a huit ans, laissant derrière eux un bébé d'un an, July, qu'élèvent les grands-parents. "Ils sont partis travailler là-bas parce qu'il n'y a rien à faire ici", explique le grand-père Genaro Julca.

Angel a trouvé du travail comme charpentier, Natalia est employée de maison, et ils envoient de l'argent au Pérou chaque mois. "Ma fille a un foyer honorable, travailleur", explique le grand-père qui voudrait juste que les Usa "permettent aux petites soeurs d'être réunies». Hormis via la webcam, July et Daisy, née aux Etats-Unis, ne se sont vues qu'une fois.

Source : Angop

L'ingénieur agronome marocain, Hrou Abouchrif, a été sélectionné parmi les quatre vainqueurs des prix des “Meilleurs gardiens de la biodiversité” en Méditerranée, lors d'une cérémonie organisée samedi dernier à Rome, à l'occasion de la Journée Mondiale de la Biodiversité, par “Biodiversity international”, une organisation œuvrant pour la protection de l'environnement dans près de cent pays.

Cette distinction, attribuée également à trois autres lauréats européens en présence des représentants des Nations unies, vient récompenser les efforts de  M. Hrou en matière de protection de l'environnement et de préservation de la biodiversité.

Originaire d’Imilchil, bourgade située dans le Haut Atlas, où il dirige les projets de l’association Adrar - une association œuvrant pour un développement durable - Hrou Abouchrif a pu, par une approche participative, réaliser plusieurs projets visant la protection de l'environnement à travers des actions d'éducation environnementale, de conservation de la biodiversité agricole et de valorisation des plantes aromatiques et médicinales du Haut Atlas.

Source : Aufait

La troisième édition des Journées de la jeunesse marocaine (JJM) s’est achevée le 16 mai à Paris. Démarrées le 14 mai à la Maison du Maroc, la manifestation a connu un flux important de visiteurs.

Initié par l’Association des Marocains aux grandes écoles (AMGE-Caravane), l’événement est en effet entièrement dédié aux étudiants marocains en France. Il permet chaque année d’aborder différents thèmes allant de «la volonté du Maroc de devenir un modèle de référence sur le continent africain en termes d’avancées environnementales» à «la dynamique du paysage audiovisuel marocain». Lors des différents débats et conférences, les intervenants se sont tour à tour évertués à sensibiliser la jeunesse marocaine présente dans la salle en l’invitant à réfléchir aux conditions de son retour au Maroc et au meilleur moyen de contribuer au développement du Royaume. Parmi ces intervenants, Tarik Sijilmassi, président du directoire du Crédit agricole du Maroc et président de la Fédération nationale des associations de microcrédit au Maroc (FNAM) et Aïcha Ech Chenna, présidente de l’association Solidarité féminine et prix «Opus» 2009. La question du développement durable est également revenue à plusieurs reprises lors des débats menés par tout un panel d’acteurs dans ce secteur. Ces derniers se sont tous accordés à donner à l’année 2010 la couleur verte. Selon eux, le Maroc continue à surfer sur la vague du «green business». Ainsi, selon Saïd Mouline, directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables, le Maroc reste «très sensible aux problèmes environnementaux». Ainsi, outre sa dépendance énergétique, la question de l’eau reste pour le Maroc un enjeu primordial à la fois pour l’économie (agriculture, tourisme, industrie, etc.), mais aussi pour une population de plus en plus croissante. «Cette question de changement de comportement environnemental n’est plus une question de mécénat mais plutôt une histoire de bon sens», indique Moundir Zniber, président de l’association Pour un Maroc Vert.

En effet, la récupération d’eau et d’énergie perdues dans les unités industrielles permet d’une part de réduire la facture énergétique en réduisant les coûts et d’autre part de véhiculer l’image d’un acteur propre dans toute la région. Pour Taha Balafrej, directeur du pôle «Environnement et développement durable du Groupe OCP», et représentant du projet «Clean Technology Center», «ce sont les grands groupes industriels qui se doivent de jouer le rôle de locomotive en ce sens». Pour sa part, Bruno Rebelle, ancien directeur de Greenpeace International, n’a pas manqué de souligner que le Maroc est un pays qui a toutes les capacités à changer sa stratégie énergétique en la rendant plus respectueuse de l’environnement. Tous les intervenants semblent d’accord sur le fait que le Maroc est prêt à relever ce défi, mais qu’un manque cruel de compétences et de moyens humains se fait d’ores et déjà ressentir aujourd’hui. Enfin, les tables rondes ont également touché à des questions liées aussi bien à l’audiovisuel qu’au développement rural, les droits de l’homme, l’amélioration des conditions des plus démunis, l’intégration des zones et des populations les plus marginalisées, ou encore les associations marocaines œuvrant activement pour apporter des solutions à ces problèmes.Pour autant, leur tâche n’a pas toujours été facile: les pouvoirs publics, après avoir longtemps réprimé puis concurrencé l’action des associations, s’appuient aujourd’hui sur celles-ci comme des partenaires locaux, bénéficiant de leur proximité avec la population et de leur expérience de terrain.

Enfin, les JJM ont également proposé un programme culturel mettant en avant plusieurs jeunes artistes marocains. Et tout au long de la manifestation, l’auditoire avait la possibilité de visionner des projections cinématographiques marocaines telles que «The man who sold the world» des frères Noury, et «De Casa au paradis» de Hind Medded, ainsi qu’un concert mettant en vedette Tarik Halil du groupe Numydia et Nabila Maân.

Mission

Constituée de plus de 5.000 membres, l’AMGE-Caravane est une association qui regroupe nombre d’élèves marocains issus de grandes écoles françaises d’ingénieurs, de commerce et universités. Elle a pour objectif de faciliter l’installation de l’étudiant marocain en France. Elle vise également à servir les étudiants marocains avant, pendant et après leur passage dans les grandes écoles ou universités. Elle participe aussi au rayonnement du Maroc en France.

L’AMGE compte actuellement un bureau principal à Paris et des antennes à Lyon, Toulouse, Lille et Rouen.

Source : Yawatani

Le ministère de la Culture participe, pour la deuxième fois consécutive, au salon international du livre de new York qui se tient du 25 au 27 mai courant , indique mardi un communiqué du ministère.

La participation marocaine à ce rendez-vous incontournable de l'édition et du livre revêt une importance particulière dans la mesure où ce salon compte parmi les manifestations culturelles les plus importantes au monde, indique le même source.

Le Salon du livre de New York offre également l'opportunité de conclure des conventions entre les maisons d'édition, indique le ministère, précisant que plusieurs rencontres à caractère culturel sont programmées à cette occasion, ce qui permettra de renforcer les liens entre les civilisations et les peuples.

Le ministère de la Culture est représenté à ce Salon par le directeur du livre, des bibliothèques et des archives, M. Hassan Nejmi. Les éditeurs, quant à eux, sont représentés par M. Yassine Retnani, de la maison "Moultaqa Atorok".

Le communiqué indique que le ministère tient à participer chaque année aux rencontres arabes et internationales du livre pour contribuer au rayonnement de la culture marocaine aux niveaux arabe et international.

Le Maroc a pris part aux salons internationaux du livre de Dakar, de Tunis, du Caire et de Paris.

Source : MAP

 

Les transferts d'argent par SMS ont le vent en poupe, en Afrique australe et orientale, à tel point que les banques et opérateurs de téléphonie cherchent aujourd'hui à capter la manne provenant des clients sans compte en banque, en diversifiant leurs services. Des millions d'Ougandais, de Sud-africains, de Kenyans et de Rwandais utilisent un téléphone portable pour envoyer de l'argent, le plus souvent à des proches vivants dans des régions rurales reculées, selon des chiffres compilés par l'AFP. Lancé en mars 2009, le service "MobileMoney" de l'opérateur de téléphonie ougandais MTN Uganda a permis à 890.000 clients d'effectuer 11,8 millions de transactions d'une valeur de 195 millions de dollars (155 millions d'euros), a annoncé le groupe lundi. "MobileMoney est l'un des services de transfert d'argent ayant la croissance la plus rapide au monde", a assuré à l'AFP le responsable du programme, Richard Mwami.

"Il y a des opportunités dans ce secteur" de clients sans compte en banque, "qui constituent la base de la pyramide", explique M. Mwami en soulignant que les usagers de ces services ont peu de ressources et n'ont donc pas les moyens pratiques ni financiers d'avoir un compte en banque. Un facteur qui explique aussi le succès de l'opérateur Safaricom, au Kenya. Lancé il y a deux ans, son programme de transfert d'argent et de paiement par téléphone portable est passé de 52.000 usagers en avril 2007 à 9,7 millions d'usagers en avril 2009. "Beaucoup de gens ont accès à la technologie du téléphone portable, mais pas à un compte en banque classique", rappelle pour sa part Franco Gresse, gestionnaire du service eWallet de la banque sud-africaine FNB. Quelque 130.000 dollars (103.300 euros) sont envoyés chaque jour par les usagers de ce service, en grande partie vers leurs familles restées à la campagne. FNB s'appuie sur son réseau de 4.300 distributeurs de billets en Afrique du sud. L'argent est envoyé vers un détenteur de téléphone, qui, en tapant son numéro sur le distributeur, peut retirer la somme sans utiliser ni carte ni code secret. Au Kenya et en Ouganda, où quelque 60% des sommes sont envoyées vers les zones rurales, les infrastructures bancaires sont moins développées, et la distribution se fait par le biais des petits commerces. Convaincre les petits commerçants de remettre de l'argent sur la base d'un SMS a d'abord été très difficile, reconnaît Richard Mwami, mais une fois leurs réticences vaincues, il a pu être mis en place "dans chaque petit recoin" de l'Ouganda. "Une fois qu'on a réussi à convaincre (nos vendeurs de cartes prépayées), on a pu se lancer", se souvient-il. Avec l'engouement, la concurrence aussi augmente. Outre le microcrédit, qui tente nombre d'opérateurs, Safaricom étudie également la possibilité de régler les primes d'assurance par SMS. Notons que la Banque africaine de développement le gouvernement français et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont lancé, le 23 octobre dernier, à Paris, un fonds fiduciaire multilatéral dédié aux transferts de fonds des migrants. Administré et géré par la BAD, ce fonds, avec une dotation initiale de plus de 6 millions d'euros, est ouvert à d'autres donateurs (Etats ou institutions).

Il vise à fournir des financements pour l'amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique, par la réalisation d'études thématiques et sectorielles ; l'amélioration des cadres règlementaires et des conditions de transfert, visant une réduction des coûts de transfert,  offrir des produits financiers répondant mieux aux besoins des migrants et de leurs familles, encourager les diasporas à investir dans les projets productifs individuels et dans le développement local des pays d'origine des migrants. L'Afrique reçoit chaque année près de 40 milliards de dollars de fonds en provenance du monde entier, transférés par ses migrants. Un récent rapport du fonds international de développement, agricole, publié récemment, estime toutefois que ces montants pourraient être nettement supérieurs si certains obstacles venaient à être levés. Le principal concerne le coût élevé des transferts facturés par les sociétés de transfert. Les plus importantes sont western union et Money Gram. Selon le rapport, elles contrôlent près de 65% des points de paiement où les envois de fonds sont encaissés. Ce qui est énorme. Mais le plus grave est qu'elles imposent des coûts de transfert très élevés. Dans certains pays d'Afrique, les montants des commissions peuvent atteindre jusqu'à 25% du montant transféré. Il est également utile de relever que selon la Banque Mondiale, près de 9 milliards d'euros ont été envoyés par des travailleurs immigrés en France vers leurs pays d'origine en 2007. Les flux partants de France sont principalement destinés à l'Algérie, au Mali, au Maroc, au Sénégal, à la Tunisie et aux Comores. Une somme que la crise est cependant venue affecter. Les transferts de fonds ont baissé  de 6,1% en 2009.

Source : Le Maghreb

La Banque mondiale et la BAD sont en train de finaliser une étude détaillée sur la migration et les  envois de fonds dans l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne (ASS) et dans les pays de  destination hors d’Afrique.

Cette étude est censée combler le déficit de connaissances sur l’impact des migrations et des envois de fonds sur le développement et renforcer la capacité des décideurs politiques, des chercheurs et  institutions locaux d’analyser les tendances pertinentes, les déterminants et les impacts. À travers la  recherche, des enquêtes et l’analyse et la concertation, le projet est en train de générer le premier  corpus détaillé d’informations sur les migrations et les envois de fonds en Afrique.

L’étude couvre un large éventail de questions, notamment la topologie des migrations en Afrique, les  envois de fonds en direction de l’Afrique, la mobilisation des autres ressources provenant de la  diaspora, les effets néfastes des migrations en Afrique et les recommandations en termes de politiques. L’analyse  s’appuie sur les informations existantes ainsi que les données primaires au niveau des ménages collectés dans six pays africains (Burkina Faso, Kenya, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud et Ouganda).

Mardi 25 mai 2010

Source : Groupe de la Banque africaine de développement

Des fonctionnaires du gouvernement chinois et des universitaires ont commencé à préparer le premier projet de loi sur l'immigration du pays afin de pouvoir mieux gérer le nombre croissant d'immigrés.

Les experts en immigration avaient déjà conseillé le gouvernement de retenir l'expérience des pays étrangers dans la gestion de l'immigration, a déclaré à Xinhua Zhang Jijiao, chercheur à l'Institut d'Ethnologie et d'Anthropologie, qui dépend de l'Académie Chinoise des Sciences Sociales (ACSS).

Une réunion de coordination s'était également tenue l'année dernière, avec des participants provenant du Ministère de la Sécurité Publique, la Société de Droit de Beijing, de l'Université Populaire de la sécurité Publique de Chine et de l'ACSS, a précisé M. Zhang.

Mais les discussions n'avaient jusqu'à ce jour abouti à aucune préparation concrète, a déclaré vendredi M. Zhang lors d'un forum global sur l'immigration..

A la différence des pays occidentaux, qui disposent de lois spéciales pour réguler la gestion des immigrés transnationaux, seuls quelques règlements sont apparus sporadiquement dans l'arsenal législatif chinois au sujet de l'administration des entrées et sorties ou l'utilisation et l'invitation des investissements étrangers.

« Cela reflète à quel point la gestion de l'immigration transnationale en Chine s'est longtemps concentrée sur la légitimité des entrées et des sorties, en dehors des considérations économiques », a dit M. Zhang.

« Sur le long terme, cependant, tout cela est bien loin d'être suffisant, les immigrés vivant en Chine ayant aussi d'autres demandes qu'il faut traiter, particulièrement celles relatives à leurs culture et leurs coutumes, le travail et l'éducation ».

L'expérience qui mérite avant toute chose d'être notée en Occident est la classification des immigrés transnationaux en différentes catégories, comme travailleurs qualifiés ou non qualifiés, immigré qualifié ou immigré investisseur, et ensuite d'adopter des règles de gestion pour chaque catégorie.

« A l'aune de l'histoire des pays occidentaux développés, les flux migratoires reflètent souvent l'attrait d'un pays. Mais afin d'avoir un attrait et une compétitivité plus forts sur le plan mondial, une Nation se doit de traiter correctement les problèmes économiques et sociaux liés à l'immigration ».

A l'ère de la mondialisation, la Chine a besoin d'attirer toute une variété de talents, d'investisseurs, de travailleurs qualifiés, et aussi en particulier de « mouettes », un terme chinois utilisé pour désigner les commerçants étrangers qui travaillent avec des multinationales et sont amenés à voyager dans le monde entier, afin de contribuer à son développement. Une politique migratoire digne de ce nom renforcerait à coup sûr l'attrait de la Chine, dit M. Zhang.

D'après le Bureau de l'Administration des Sorties et Entrées du Ministère de la Sécurité Publique, sur les 26,11 millions d'étrangers qui sont entrés en Chine en 2007, ce sont quelque 2,85 millions, soit plus de 10%, qui l'ont fait pour travailler.

Cette année, sur les 538 892 étrangers qui ont vécu en Chine plus de six mois, plus de la moitié étaient employés dans des co-entreprises ou des sociétés à capitaux entièrement étrangers, ou leurs familles.

Bien que les chiffres globaux doivent être actualisés, les statistiques locales montrent que la tendance est à davantage d'étrangers restant en Chine pour de plus longues périodes.

Le gouvernement de Shanghai a ainsi annoncé en décembre dernier que les étrangers vivant dans cette métropole de l'Est du pays pour plus de six mois étaient 152 100 en 2008, soit une augmentation de 14,1% d'une année sur l'autre.

A Beijing, le nombre était de 110 000 en 2008 alors que dans le Guangdong, dans le Sud, fer de lance de la réforme économique chinoise, le chiffre était de 57 793 lors du premier semestre de l'année dernière. Guangzhou compte même une communauté africaine émergente.

Pour la première fois, les résidents étrangers prendront part au recensement national qui débutera le 1er novembre prochain, donnant ainsi aux experts et aux décideurs politiques un socle statistique plus solide pour une réforme de la gestion de l'immigration.
Huang Xing, directeur adjoint de l'Institut d'Ethnologie et d'Anthropologie de l'ACSS, a déclaré jeudi lors de la Conférence internationale sur la « Migration en Chine et en Asie : expérience et politiques » que la Chine, avec des frontières avec de si nombeux pays, connaitrait une mobilité croissante de population active.

« La Chine doit s'adapter davantage aux changements dus au passage d'un statut de pays d'émigration à un statut de pays d'immigration, et saisir l'occasion pour optimiser son cadre légal de l'immigration », a-t-il déclaré.

Le pays s'étant ouvert au monde extérieur et adopté des réformes économiques à la fin des années 1970, les expatriés étrangers ont petit à petit pu jouir de davantage de liberté.

A Beijing, par exemple, jusqu'au milieu des années 1980, les étrangers étaient essentiellement concentrés dans un rayon de 20 km autour de la Place Tian'anmen.

Après l'ouverture complète au tourisme en 1995, Beijing a levé les restrictions sur le logement des étrangers en 2003, leur permettant de choisir librement leur logement et même de loger dans des foyers chinois. Depuis l'entrée en vigueur des Mesures pour l'administration de l'examen et de l'approbation de la résidence permanente des étrangers en Chine en 2004, le gouvernement central a octroyé la possibilité d'obtenir la résidence permanente aux étrangers dans une douzaine de provinces et municipalités, y compris le Qinghai, province éloignée du Nord-Ouest. A Beijing, 311 étrangers avaient obtenu le permis de résidence permanente à la date d'octobre 2009.

Du fait d'évènements de retentissement mondial comme les Jeux Olympiques de Beijing en 2008, de l'Exposition Universelle de Shanghai de cette année et d'une économie en plein développement, de plus en plus d'étrangers veulent tenter leur chance en Chine.

Lors de l'International Metropolis Conference, d'une durée de deux jours, la première de son genre en Chine et en Asie, plus de 90 experts venant de 24 pays et régions se sont rassemblés pour discuter d'immigration et de politiques mondiales concernant les sociétés multi-ethniques, l'identité et la cohésion sociale, les travailleurs qualifiés ou non qualifiés, les marchés du travail et le commerce ethnique, le mariage et l'identité sexuelle, l'éducation et les jeunes migrants.

Le Professeur David W. Haines, de l'Université George Mason, a décrit la Chine comme un contributeur « essentiel » à une compréhension globale de l'immigration, pas seulement à cause des flux concurrents de et vers la Chine, mais aussi du fait de son immigration intérieure, qui est limitée par le système d'enregistrement de résidence.

Les décideurs politiques chinois ayant lié l'enregistrement de la résidence à l'octroi de prestations sociales, comme les soins médicaux et l'éducation, l'immigration interne en Chine est considérée comme plus complexe et difficile que dans les pays occidentaux.
Le professeur Haines a pointé les ressemblances entre l'immigration interne en Chine et l'immigration transnationale en Amérique du Nord et en Europe, et le modérateur du panel de discussion Zhang Jijiao a dit qu'il espérait que les chercheurs chinois puiseraient dans les points communs et identifieraient les expériences utiles pour optimiser les politiques chinoises concernant l'immigration intérieure, dominée par les travailleurs migrants venant des zones rurales.

« La philosophie de la gestion de l'immigration mondiale, à ce que j'en ai compris, a évolué de l'assimilation des années 1960 au respect des différences et à la protection de la diversité. La Chine, une des dernières venues dans cette sphère, a à la fois beaucoup à faire et une belle opportunité à saisir », a dit M. Zhang.

Source : Le Quotidien du peuple en ligne

La reconnaissance mutuelle des différentes communautés linguistiques méditerranéennes et leur ouverture sur un monde sans frontières étaient au cœur des débats lors du 2ème festival des littératures minoritaires d'Europe et de la Méditerranée, tenu en fin de semaine à Pescara (centre-est de l'Italie), avec la participation du Maroc.

Organisée par le portail des Langues d'Europe et de la Méditerranée (LEM) sous le thème : "Art du voyage, art de la rencontre", cette manifestation a offert, trois jours durant, l'occasion d'échanges fructueux sur les langues minoritaires et de sublimes lectures poétiques.

Le festival, auquel a participé la poétesse et traductrice marocaine, Siham Bouhlal, a été marqué également par des expositions de livres, des rencontres avec des peintres et plasticiens de divers horizons et des projections de films et diaporamas en plein air.

Bouhlal, qui est établie en France, a donné lecture, à cette occasion, à quelques-uns de ses poèmes, en français et en italien, aux côtés d'autres poètes de renommée, notamment Aurélia Lassaque, Julie Baugnet et Francisco Juan Molero prior.

Le LEM se félicite, à cet égard, que le dialogue engagé à travers différentes expressions littéraires et artistiques dans la villa de Badesa, un ilot culturel de la province de Pescara, ait permis d'établir un réseau de communication et de connaissances fondé sur le désir de création partagée.

Siham Bouhlal est l'auteur de plusieurs recueils de poésie dont "poèmes bleus" (2005), "La tombe d'épines" (2007), "Corps lumière" (2008) et "Le sel de l'amour" (2009).

Elle est également l'auteur de plusieurs textes dont "Ecrivains en déplacement", "Au pays de Molières" et "Nostalgie des mots", et de plusieurs traductions dont "Le livre de brocart ou la société raffinée de Bagdad au Xe siècle" et "L'art du commensal ou boire dans la culture Arabe".

Source : MAP

Des experts en Immigration et professionnels des Médias du Maroc et d'Espagne se réunissent, de lundi à mercredi à Cadiz (Sud de l'Espagne), dans le cadre du premier séminaire International sur " femmes immigrantes et moyens de communication ", apprend-on auprès des organisateurs.

Au cours de ce séminaire, organisé dans le cadre du Congrès de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), par le syndicat des journalistes d'Andalousie et la Fédération des syndicats des journalistes, les participants devront analyser le phénomène migratoire du point de vue du genre, avec une attention particulière à l'immigration d'origine maghrébine.

A l'ouverture de ce séminaire, marqué par la participation notamment du président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami et de Hayat Zirari, professeur chercheur à l'université Hassan II de Casablanca et présidente de l'association Marocaine de Lutte contre la violence à l'égard des femmes (AMVEF), ainsi que celles de journalistes des deux pays, l'accent a été mis sur la nécessité de ne pas tomber dans le piège des stéréotypes lors du traitement de la question migratoire, particulièrement féminine, dans les Médias.

L'invisibilité des femmes immigrées conjuguée aux stéréotypes concernant la question migratoire véhiculés par les médias sont les principaux problèmes qui se posent dans le traitement de la question migratoire, a-t-on souligné.

L'objectif de cette rencontre scientifique est d'améliorer la formation dans le domaine du traitement de la question migratoire particulièrement celle féminine pour les professionnels des médias ainsi que pour les acteurs associatifs et des institutions qui travaillent en contact direct avec la population migrante.

Les participants à ce séminaire, organisé en collaboration notamment avec la Fondation Euro-Arabe, la Chaire de communication UNESCO de l'université de Malaga et l'association Marocaine de Lutte contre la violence à l'égard des femmes (AMVEF), auront également à analyser le phénomène migratoire en accordant une attention particulière à l'image de la femme immigrée dans les sociétés réceptrices et émettrices, la violence faite aux femmes et le traitement de ce phénomène dans les médias et faire des propositions pour le traitement adéquat du fait migratoire.

Les conclusions de la rencontre seront compilées dans un " manuel de bonnes pratiques journalistes "en matière de traitement du phénomène migratoire, en particulier l'immigration féminine.

Source : MAP

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