vendredi 18 octobre 2024 09:29

Des imams et cadres religieux de l’islam vont participer ce weekend à un colloque organisé par le Rassemblement des musulmans de France (RMF) sur le thème “Etre imam aujourd’hui en France - devoirs et défis”, annoncent les organisateurs.

Plusieurs débats et conférences sont au programme, notamment “l’imam héritier du Prophète”, “le fanatisme religieux; causes
et solutions”, “l’imam en France, de la fonction sociale au dialogue inter-religieux”, “laïcité et liberté de culte”.

Outre les quelque 200 imams formés en France, le colloque réunira des imams détachés en France par le ministère des Habous et des Affaires islamiques du royaume du Maroc, des membres du conseil européen des Oulémas marocains, des représentants du RMF en région, a indiqué le président du RMF Anouar Kbibech.

Il s’agit du deuxième colloque national des imams de France.

Le RMF est la principale composante du CFCM (Conseil français du culte musulman) avec 43,2% des voix aux élections de 2008.
L’actuel président du CFCM Mohammed Moussaoui est vice-président du RMF.

L’imam est celui qui guide la prière et prononce le prêche. Il y a actuellement en France environ 600 imams permanents, selon le ministère de l’Intérieur, chargé des cultes.

Source : La Croix/AFP

La préfecture du Nord/Pas-de-Calais a justifié cette décision soulignant que l'article R412-6 du code de la route dit que "tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent".

Une conductrice a été verbalisée mercredi par la police parce qu'elle portait un niqab au volant, dans la région de Maubeuge (Nord), a-t-on appris jeudi 3 juin. Confirmant une information de la Voix du Nord, la préfecture a expliqué que la verbalisation est survenue alors que les policiers effectuaient des contrôles d'alcoolémie.

L'automobiliste a été verbalisée en raison de l'article R412-6 du code de la route qui dit que "tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent", a également indiqué la préfecture. Elle a ainsi reçu une amende de 22 euros (deuxième classe).

"L'affaire Lies Hebbadj"

Cette affaire survient quelques semaines après la verbalisation d'une femme pour le même motif, qui avait par la suite déclenché une vive polémique.

Le 2 avril dernier, alors qu'elle circule dans les rues de Nantes au volant de sa voiture, Anne (prénom d'emprunt), qui porte un niqab ne laissant voir que ses yeux, est arrêtée par la police dans le cadre d'un contrôle routier. Elle écope d'une amende de 22 euros pour "circulation dans des conditions non aisées" (article 412-6 du Code la route).

La femme dénonce les faits quelques jours plus tard à la presse. On apprend qu'elle est de nationalité française, qu'elle est âgée de 31 ans et qu'elle porte le niqab depuis neuf ans.

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux demande alors à son collègue de l'Immigration, Eric Besson, de se pencher sur la situation du conjoint de la jeune femme. Selon le ministre de l'Intérieur, cet homme, Lies Hebbadj , "né à Alger et ayant acquis la nationalité française par mariage en 1999", appartiendrait à la mouvance "radicale" du "Tabligh" et "vivrait en situation de polygamie, avec quatre femmes dont il aurait eu douze enfants". Ces quatre femmes, ajoute Brice Hortefeux dans une lettre à son collègue "bénéficieraient de l'allocation de parent isolé [et] porteraient le voile intégral".

"Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir faire étudier les conditions dans lesquelles, si ces faits étaient confirmés, l'intéressé pourrait être déchu de la nationalité française", demande enfin Brice Hortefeux à Eric Besson.
Lors d'une conférence de presse, Lies Hebbadj, répond au ministre de l'Intérieur, affirmant "à ce que je sache, les maîtresses ne sont pas interdites en France, ni par l'islam."

La polémique enfle. Les mosquées de Nantes s'indignent d'une "stigmatisation systématique", dénonçant dans un communiqué "l'islamisation de l'événement", alors que l'UMP et le Front national font bloc derrière le ministre de l'Intérieur. La gauche, elle, est outrée.

Brice Hortefeux, assure, lui, que l'affaire Lies Hebbadj ira "jusqu'à son terme"

Source : Le Nouvel Observateur

Avons-nous une vision trop communautariste de notre société, les groupes nationaux, ethniques ou religieux n’ont-ils pas remplacé les personnes, faussant notre compréhension de l’immigration? C’est ce que pourrait laisser à penser le traitement par la presse de la récente rixe de Martigny. Réflexions d’Etienne Piguet, professeur à l’Institut de géographie de l’Université de Neuchâtel

«La haine qui s’est installée entre les Albanais et les Capverdiens à Martigny ne semble pas avoir d’origine matérielle (trafic de drogue, d’armes ou prostitution) mais plutôt des causes ethniques profondes», telle est l’explication proposée le 26 mai par un quotidien gratuit suite à une fusillade survenue quelques jours plus tôt. Ce diagnostic est symptomatique d’une tendance – pas nouvelle mais en croissance – à imaginer la société comme formée d’une mosaïque de groupes culturels clairement identifiables. Les débats relatifs à l’interdiction des minarets en Suisse ont été marqués par cette même dérive: une supposée communauté musulmane a été constituée, dénombrée et jugée suffisamment menaçante pour être traitée différemment des autres. La réalité des affiliations religieuses, culturelles et identitaires extraordinairement diverses des personnes ayant à un titre ou un autre un rattachement à l’islam en Suisse fut gommée par cette vision communautariste ou «groupiste» du monde – pour reprendre un terme du sociologue Rogers Brubaker.

Cette vision s’avère dangereuse pour la cohésion sociale car les défis posés par la cohabitation de populations de plus en plus diverses sont, eux, bien réels. En premier lieu, elle tend à présenter les clivages entre groupes comme naturels, primordiaux et donc insurmontables. Les groupes étant toujours formés par les «autres», elle reproduit au sein même des sociétés occidentales la distinction coloniale entre civilisés, capables d’agir de manière individuelle et rationnelle, et primitifs obéissant à des comportements claniques ou tribaux. En second lieu, elle oublie que les groupes sociaux ou ethniques ne sont pas issus tels quels d’un lointain passé mais sont des entités en constante transformation dont le profil est dans une large mesure produit par le contexte socio-économique des sociétés d’accueil.

Ainsi, si une référence à l’islam prend sens pour certains jeunes des banlieues ou si un groupe de migrants tend à vivre en vase clos, l’explication est à chercher dans les difficultés du marché du travail ou du parcours scolaire, dans une quête de distinction sociale ou dans le sentiment d’être rejeté par la société, tout autant que dans une confrontation de cultures ou de religions.

Enfin, la lecture groupiste a la particularité d’être performative dans le sens où elle contribue précisément à construire ce qu’elle redoute: à force d’être décrits comme appartenant à un groupe différent des autres, les individus tendent précisément à se démarquer des autres et à valider cette assignation identitaire. Il devient par ailleurs facile pour des activistes de s’autoproclamer porte-parole des communautés ainsi créées en jouant le jeu de la surenchère identitaire et en utilisant stratégiquement l’argument culturel ou religieux à des fins politiques.

Répétons-le, il ne s’agit pas ici de nier que les appartenances ethniques ou les référentiels culturels et religieux constituent des dimensions importantes des sociétés contemporaines, mais de rejeter la prééminence qui leur est trop souvent donnée. De nombreuses recherches portant sur la formation des groupes sociaux montrent en effet que l’appartenance est le plus souvent une notion à dimension multiple (je suis à la fois ceci et cela…) et que les frontières entre les groupes sont floues et instables (la corde nationaliste d’un individu peut vibrer devant un match de foot tandis qu’une solidarité liée à son identité professionnelle et à sa classe sociale le soudera à ses collègues face à une vague de licenciements). Il n’est dès lors pas étonnant que des facteurs socio-économiques sans rapport avec l’appartenance ethnique ou l’origine nationale s’avèrent souvent bien plus pertinents lorsqu’il s’agit de décrypter les faits sociaux. Les études sur la criminalité montrent ainsi que la fréquence plus élevée de délits constatée chez certains groupes nationaux est une apparence qui se dissipe souvent si on prend en compte leur niveau de formation moyen largement inférieur et la surreprésentation des hommes en leur sein. Ils ne se distinguent plus des autochtones de niveau de formation égal et de même sexe.

On peut dès lors s’interroger sur les raisons qui rendent cette clé de lecture communautariste si présente. Une première explication tient à la diversification croissante des origines liée aux migrations, à la méconnaissance qui en découle et aux stéréotypes qu’elle génère. Une autre tient à la promptitude des autorités gouvernementales, en Suisse comme ailleurs, à reprendre à leur compte des regroupements discutables. Ainsi la campagne sur l’interdiction des minarets a-t-elle vu le Conseil fédéral utiliser jusque dans la brochure explicative des votations le terme «la communauté musulmane» au singulier… Enfin, force est de constater que si les mouvements nationalistes et populistes portent une écrasante responsabilité en attisant les divisions entre groupes, les chantres de l’ouverture font parfois aussi fausse route en appelant au «dialogue interculturel» et au «multiculturalisme». Ces termes sont loin d’être ­innocents car ils véhiculent eux aussi l’idée de la différence ­culturelle comme dimension fondamentale des sociétés ­contemporaines.

On ne peut que suivre le Prix Nobel Amartya Sen lorsqu’il relève dans un récent et lumineux ouvrage (Identité et Violence, Odile Jacob, 2007): «Lorsque les bonnes relations entre individus sont définies par les termes très vagues d’amitié entre les civilisations ou de dialogue entre les religions […], les individus se trouvent exagérément miniaturisés et, pour ainsi dire, rangés dans autant de petites boîtes.»

Source : Le Temps.ch

Le cycle d'activités culturelles "Maroc en trois cultures", organisé depuis fin mai à Séville (Sud de l'Espagne) par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, s'ouvre aux enfants à partir de ce mercredi et pendant toute une semaine.

"Le tour du monde musical" est l'intitulé d'une manifestation qui sera inaugurée aujourd'hui dans le cadre de ce cycle et qui se propose de faire découvrir aux enfants de cette ville, le Maroc à travers sa musique, ses chants, ses danses et son folklore, apprend-on auprès des organisateurs.

Agés entre 5 et 12 ans, une centaine d'enfants poursuivant leurs études dans les établissements scolaires de Séville ont été sélectionnés pour vivre cette expérience ayant pour objet de les rapprocher de la culture et la civilisation marocaines à travers ses différentes facettes artistiques.

Ces enfants auront l'occasion de découvrir des chansons et des rythmes marocains, ainsi que la possibilité même de faire partie de certains spectacles programmés.

Organisé en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le cycle "Maroc en trois cultures" a été ouvert le 26 mai dernier à Séville par un concert donné par l'orchestre Chekara et le célèbre chanteur de flamenco espagnol, Enrique Morente.

Cette soirée musicale, qui a été suivie par un grand public marocain et espagnol, a marqué le début de ce cycle d'activités culturelles qui ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc".

Pour ce faire, les organisateurs ont mis en place une riche programmation étalée jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique et des concours gastronomique.

Un séminaire international sur "Dynamiques migratoires des Marocains dans le contexte de l'Union Européenne et l'Espagne" sera organisé, les 14 et 15 juin, dans le cadre de ce cycle, avec la participation d'experts des deux rives du Détroit.

Cette manifestation consacrée au Maroc propose également des projections, de juin à juillet, de films marocains dans le cadre des "Mardi du ciné" de la Fondation.

La femme marocaine et les acquis qu'elle a réalisés ne sont pas du reste. La Fondation a programmé plusieurs rencontres et journées qui vont aborder les différents aspects de la question féminine du Maroc contemporain, l'évolution et la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et son rôle dans l'essor artistique du Royaume.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro- méditerranéen.

Source : MAP

En dépit des déboires de la Bourse de Casablanca en 2009, les investisseurs étrangers et les MRE n’ont pas pour autant déserté la cote. Leur nombre a dépassé 9.500 au terme de l’année, en progression de 10%. Le poids de cette catégorie d’investisseurs dans la capitalisation boursière est chiffré à 145 milliards de DH (28,5%) en stagnation par rapport à 2008. Selon le gendarme de la Bourse, l’effet prix tient un rôle important dans ces niveaux de capitalisation. A prix constant par rapport à 2008, la part des investissements étrangers et des MRE dans la capitalisation boursière s’établirait à 157 milliards de DH soit un taux de détention de 29,6%. L’explication tient également à la contre-performance des actions Crédit du Maroc, IAM, Ciments du Maroc et Samir qui représentent près de 60% des participations détenues par les étrangers.

Globalement les investissements étrangers restent à des niveaux relativement bas sur la place casablancaise. On pourrait reprocher à celle-ci son manque d’attractivité et la rareté d’opportunités d’investissements pour l’ensemble des investisseurs. Excepté ce désavantage, les investissements étrangers à la Bourse relèvent de l’ordre stratégique, autrement dit, la détention de plus de 4% du capital ou d’un poste de titulaire au conseil d’administration. Au-delà, la participation des étrangers et des MRE dans le capital des sociétés cotées est en majorité inférieure à 5%. Et cela est vrai pour 2/3 des investisseurs étrangers.
A fin 2009, les orientations sectorielles des investisseurs n’ont pas connu de grands bouleversements, et ce, malgré les difficultés de certains secteurs à exister. Les principales baisses sont enregistrées dans le secteur ingénieries et biens et celui des banques. Le repli constaté dans les bancaires est principalement imputable à la cession de 10% de Attijariwafa bank détenus par Santusa Holding à la SNI.

L’année dernière, l’intérêt des investisseurs s’est principalement porté sur les secteurs des équipements électroniques et électriques, suivi de la branche ingénieries et biens d’équipements industriels. Les télécommunications ont enregistré un bond significatif pour se hisser en troisième position. En revanche, les mines, l’immobilier notamment n’ont pas vraiment la cote dans le portefeuille des étrangers.

S’agissant des investissements en titres OPCVM, ceux des étrangers ont enregistré une hausse de près de 18% pour s’établir à 1,3 milliard de DH. Cela reste, cependant, très marginal dans l’actif total des OPCVM qui s’est établi à plus de 193 milliards de DH fin 2009. En dehors des MRE qui constituent le gros du contingent des investisseurs étrangers (71%), la nationnalité des autres acteurs se limite aux Français (12,1%) et aux Américains (6,6%). Autant dire que la Bourse ne ratisse pas large. Le taux de détention des investisseurs du continent dans la capitalisation boursière n’atteint pas 1%.

La Bourse de Casablanca a signé des accords avec ses homologues de Tunis et du Caire pour la double cotation des valeurs. Le moment est peut être venu de les sortir du placard et de les activer.

Source : Marocains du Monde/L’Economiste

En juillet 2009, deux Marocains s’étaient mariés à Loudéac (Côtes d'Armor) au nord-ouest de la France, sur fond de controverse. En effet, le maire qui soupçonnait un mariage blanc, s’était opposé à l’union alors que la justice l’avait validé. Célébrée par la suite l’adjointe au maire, le couple séparée depuis des mois, est aujourd’hui en instance de divorce.

Kamar Doubi, née Kamar El Hajji Safadi, est sortie abattue d’une audience de conciliation au tribunal de grande instance de Saint-Brieuc, mardi après-midi. « Je suis très mal, je souffre beaucoup, et j'ai peur », a déclaré Kamar Doubi, jointe au téléphone à l'AFP. « Le maire avait raison », a-t-elle au quotidien régional, Le Télégramme, à l’issue de la même audience, a laquelle son mari ne s’est pas rendu.

Le maire sans étiquette de Loudéac, Gérard Huet, avait refusé de marier Kamar et Adil, prétextant que le couple voulait bénéficier d’avantages sociaux. Seule Kamar travaillait dans une usine agroalimentaire alors qu’Adil était sans emploi avec un titre de séjour restrictif. Après leur mariage, il avait obtenu un nouveau titre de séjour en octobre 2009, et ceci a changé le comportement du mari, selon l’épouse qui a désormais demandé le divorce.

« Pour moi, il s'agissait bien d'un mariage d'amour. Ce n'était pas un mariage blanc, mais gris. Car, en Espagne, tout allait bien. En France, aussi, jusqu'à notre mariage et jusqu'à ce qu'il obtienne son titre de séjour, en octobre. Après, son attitude a radicalement changé », a-t-elle confié au Télégramme.

Des changements que Kamar, de nationalité hispano-marocaine, n’a jamais acceptés, pas plus que les « violences morales » de son mari. Elle a déposé deux plaintes pour injures et violences psychologiques. Elle dit aussi avoir été soutenue par le maire. D’ailleurs, ce dernier « espère être réhabilité aux yeux de l'opinion publique ».

Interrogé par l'AFP sur cette affaire, le procureur de la République de Saint-Brieuc, Gérard Zaug, a répondu que « le mariage n'était pas blanc ». « Il était valable, la preuve en est qu'il faut divorcer, et non l'annuler, pour en sortir. Des mariages où il y a des divorces au bout d'un an, il y en a », a-t-il insisté.

Les plaintes de la jeune femme ont été classées sans suite, mais elle continue les démarches pour obtenir le divorce. Pendant ce temps, Adil coulerait des heures paisibles chez un cousin au sud de la France, dans la région de Montpellier.

Source : Yabiladi

La banque Western Union a annoncé la baisse dans ses agences de la Banque Postale, de ses tarifs de transfert de l'argent des migrants, indique l’AFP. Cette annonce a été faite ce mercredi lors d’une cérémonie dans ue quartier parisien de Barbès en présence du ministre de l'immigration Eric Besson.

Le ministre ambitionne depuis longtemps de faire baisser le coût des transferts d’argent des immigrés, et il avait réuni à cet effet, des organismes bancaires le mois dernier, afin de parvenir à un accord. Ce mercredi, Eric Besson n’a pas caché sa satisfaction, après avoir essayé le système, en envoyant sa « cotisation » à l'association des anciens élèves du pensionnat où il était scolarisé au Maroc jusqu'à l'âge de 17 ans.

« Je me félicite que le principal opérateur des transferts de fonds des migrants, Western Union, ait pris l'engagement d'une baisse très importante de ses tarifs qui entre en vigueur dès aujourd'hui dans toutes les agences de la Banque Postale de France », a-t-il dit. La réduction appliquée, a poursuivi Besson, « est de l'ordre de 15% à 20% pour le envois jusqu'à 300 euros et au delà de 1 000 euros et de l'ordre de 5% pour les envois entre 300 et 1 000 euros ».

Eric Besson a profité de l’occasion pour déclarer avoir trouvé un accord avec Maroc Telecom (détenu majoritairement par Vivendi Universal), à l'occasion du récent sommet France-Afrique à Nice (sud-est de la France). Cet accord porte sur la mise en œuvre par l’opérateur téléphonique national, d'une première solution de transfert d'argent par téléphonie mobile entre la France et des pays africains, et ce, d'ici le 1er juin prochain. L’objectif est surtout de pallier à une faible bancarisation dans les pays d’origine des immigrés.

Selon l’AFP, la société américaine financière et de communication, spécialisée dans le transfert d'argent, Western Union, détient 18% du marché mondial des transferts d’argent. Elle est fortement représentée en Afrique.

Source : Yabiladi

En marge du lancement de l'opération Marhaba 2010, ce samedi 5 juin, ce sont surtout les tarifs de la traversée du détroit qui intéressent les MRE qui veulent venir au Maroc. Après une forte inflation en 2009, certains trajets sont devenus moins chers cette année, d'autres ont encore augmenté. Enquête et réactions.

Comparer les prix pour trouver le meilleur moyen de passer de l'Europe au Maroc, déjà réputé pour être un des détroits les plus cher à passer en bateau, est un véritable casse-tête. Quel trajet, port de départ et d'arrivée choisir? Quelle compagnie? Vaut-il la peine de passer par une agence de voyage?

En règle générale, une agence de voyage sera toujours plus chère que si l'on prend les billets directement auprès des compagnies navales, mais parfois, en connaissant bien le marché par ailleurs plutôt opaque, elles peuvent faire bénéficier leurs clients d'offres intéressantes. Sur notre forum, une petite agence de Los Barrios Cadiz, pas loin de Algeciras, a ainsi été citée en exemple.

Un véritable comparateur en ligne qui prendrait en compte les prix des trois grands opérateurs – Acciona, Comarit et FRS – pour les différents trajets n'existe pas. De plus, ces compagnies ne facilitent pas la chose en ne dévoilant leurs tarifs qu'à la dernière minute, ce qui est particulièrement flagrant cette année. Ainsi, même si la mise en service du port de Tanger Med a été annoncé comme la grande nouvelle de cette année, les réservations sur ce trajets ne sont possibles seulement à moins de deux semaines avant le départ. Les prix pour la période de pointe qui débute en mi-juillet restent incertains.

Almeria-Melilla, moitié moins cher que Almeria-Nador en fauteuil touriste

A titre indicatif, nous avons pu comparer les tarifs qui devraient intéresser les Marocains originaires de la région de l'Oriental: les trajets Almeria-Nador et Almeria-Melilla, proposés sur internet par Acciona (qui regroupe FerriMaroc, Trasmeditteranea et EuroFerrys). En 2009, les prix pour les passages en fauteuil touriste entre Almeria-Nador et Almeria-Melilla étaient au même prix, à 50€ chacun. En 2010, ces tarifs ont beaucoup évolués – et en sens inverses. Pour la date du 14 juillet, Almeria-Nador serait à 65 euros, soit une augmentation de 30%. En choisissant Melilla comme destination, une personne devrait seulement payer 33,70 euros ce même jour, ce qui représente un baisse de 33% sur le prix de l'année dernière, et presque moitié prix par rapport aux trajet Almeria-Nador! Pourtant, les deux ports ne sont situés qu'à quelques kilomètres l'un de l'autre.

Par contre, en voiture les prix varient moins, si ce n'est en comparaison à l'année dernière. Un passager en fauteuil touriste avec son véhicule de moins de 1,80m fois 4,5m payera 249 euros le trajet Almeria-Melilla et 259 euros le trajet Almeria-Nador. Mais selon les grilles de 2009, les usagers ne payaient que 144 euros pour ces trajets dans les même conditions l'année dernière. La dessus, Acciona se serait donc permis une augmentation de 73% et de 80% respectivement!

Les Marocains résidants à l’étranger demandent l'intervention des autorités

Les réactions à ces augmentations ne se sont pas faites attendre. De nombreuses discussions sur les forums ainsi que des commentaires sur les articles correspondant en témoignent. Les associations réagissent. Ainsi, l'association pour l'amitié Europe Maroc (AAEM), basée à Creil, a déploré dans un récent communiqué de presse « cette augmentation insupportable et l’opportunisme et la rapacité des compagnies maritimes. » Dans un contexte où, selon l'association, les Marocains d'Europe étaient les premiers à être touchés par la crise, et qu'en même temps, le Maroc a besoin de ses concitoyens à l'étranger pour participer à l'économie nationale, l'AAEM se pose des questions quant aux autorités marocaines.

« Le Ministre des MRE va-t-il intervenir cette fois-ci? », demande Amar el Farissi, président de l'AAEM, dans son communiqué du 30 mai. « Le haut Conseil des MRE va-t-il répondre présent par la prise en charge de cette question et trouver une solution rapide? » continue-t-il, et se pose finalement la question si, « comme toujours », les MRE resteront les « vaches à lait » des sociétés maritimes? A entendre cela, l'opération marhaba risque de ne pas suffir pour atténuer la colère des Marocains résidants à l’étranger.

Source : Yabiladi

Plusieurs villes de Catalogne (nord-est), région d'Espagne avec une population immigrée importante, envisagent d'interdire le voile intégral à l'image de la décision prise cette semaine par Lérida, indiquent mercredi plusieurs journaux.

"La croisade des partis politiques contre la Burqa s'étend en Catalogne face à la perplexité des musulmans", écrit le quotidien El Pais indiquant que six municipalités de cette riche région autonome vont débattre d'un arrêté pour interdire le voile intégral dans des lieux publics.

Le journal catalan La Vanguardia relève la préparation de textes en ce sens à Reus, El Vendrell, Tarragone, Tarrega et Cervera par le parti d'opposition Parti populaire (PP, droite), par les nationalistes catalans de CiU (centre-droit) ou bien par le petit parti d'extrême droite Partit per Cataluna.

La maire socialiste de la municipalité de Cunit, Judith Alberich, devait parallèlement présenter mercredi une motion devant son conseil pour interdire le port du voile intégral dans les édifices municipaux.

Cunit devrait ainsi être la deuxième ville espagnole à interdire le voile intégral dans les espaces municipaux après l'adoption d'un arrêté en ce sens par la ville de Lérida, dirigée par les socialistes.

Mme Alberich qui est également sénatrice, prévoit de présenter une motion au Sénat afin de "poser le problème de l'interdiction du voile intégral en Espagne", selon La Vanguardia qui cite l'édile. "Cette question doit s'étendre à toute la Catalogne et au reste de l'Etat", a affirmé l'élue socialiste.

La secrétaire d'Etat à l'Immigration Anna Terron a écarté l'engagement d'un débat national sur le thème indiquant que "ce gouvernement cherche à se concentrer sur les problèmes réels" alors que les interdictions en Catalogne relève d'une "peur diffuse face à la différence".

L'Espagne est un pays où l'immigration explose depuis les années 1990. La population issue de pays musulmans, notamment du Maroc, a fortement augmenté. Une importante communauté pakistanaise réside en Catalogne.

Une interdiction du voile intégral islamique fait débat dans plusieurs pays européens, comme la France et la Belgique.

Source : AFP

Quelques semaines après la nomination médiatisée de sa nouvelle présidente, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), est enterrée. Brutalement, au détour d'un amendement de la commission des lois du Sénat. Sans consultation, la voici cannibalisée par ce nouveau défenseur des droits qui avait déjà englouti la défenseure des enfants, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) et le médiateur.

La réforme constitutionnelle de 2008 avait donné naissance à un fantôme au nom séducteur, le défenseur des droits, mais sans chair ni os, sans contenu ni périmètre. Depuis, cette créature bureaucratique a vampirisé quatre autorités indépendantes, qui avaient en commun d'avoir irrité le pouvoir. La CNDS a stigmatisé les abus de gardes à vue ou la pratique systématique de la fouille à nu ; la défenseure des enfants a émis de vives critiques sur le traitement des mineurs dans les centres de rétention.

La Halde, créée en 2004 pour satisfaire une exigence européenne, a elle aussi souvent déplu à l'exécutif. Ses avis sur les statistiques ethniques et sur l'introduction de tests ADN dans les procédures de regroupement familial ont contrecarré les projets gouvernementaux. Et la Halde a franchi les frontières de l'acceptable en publiant les résultats accablants d'un testing réalisé sur les entreprises du CAC 40. La lutte contre les discriminations s'arrête aux amis du Fouquet's...

De 2005 à 2009, le nombre de réclamations adressées à la Halde a été décuplé pour dépasser 10 000. Connue par 40 % des Français, elle s'est affirmée comme l'une des autorités administratives indépendantes les plus dynamiques. La Halde a-t-elle failli ? Ou bien, au contraire, trop connue, trop efficace, est-elle devenue si gênante qu'elle devait rentrer dans le rang ?

Les partisans de cette absorption assurent faire disparaître la Halde pour mieux la fortifier. Cet amour du paradoxe cache mal une manoeuvre que nous devons dénoncer. Comme les autres autorités administratives indépendantes qui seront fusionnées, la Halde sortira dénaturée de cette opération. Aujourd'hui, elle dispose d'un président inamovible, nommé pour cinq ans, d'un pouvoir de recommandation générale, d'un rapport annuel, autant d'éléments qui ont contribué à son indépendance et à son influence.

A la différence des autres autorités, la Halde disposait également, en plus de son collège, d'un comité consultatif. Cette instance, qui participe à l'élaboration des délibérations, constituait un véritable lien avec la société civile, et a largement contribué à faire connaître la Halde et affirmer sa légitimité auprès des associations et du public.

Demain, l'autorité indépendante deviendra un rouage parmi d'autres dans une grande machine qui décidera de son orientation, de ses publications, de ses recommandations. Son délégué sera révocable à tout moment, son collège n'aura qu'une voix consultative, ses délégations régionales ne sont pas assurées de continuer d'exister, et le dialogue continu avec les acteurs sociaux sera définitivement rompu.

La création de la Halde procédait d'une prise de conscience des discriminations dans notre société. Enfin, elles étaient considérées comme de nouvelles inégalités à combattre. Enfin, les victimes pouvaient espérer que leur sexe, leur origine, leur orientation sexuelle ou leur handicap cessent de les exposer à une mort sociale. La Halde démontrait que l'égalité républicaine pouvait être un droit réel, et non un simple slogan de campagne électorale.

La dilution de la Halde s'inscrit dans une longue liste de renoncements et de reculades du gouvernement en matière d'égalité et de cohésion sociale. Le fameux plan Marshall des banlieues a fait long feu ; le CV anonyme, adopté par le Parlement, n'a jamais été appliqué. Que reste-t-il des promesses faites par le candidat Sarkozy aux jeunes des quartiers populaires ? Rien. D'autres chantiers ont été jugés prioritaires : le funeste débat sur l'identité nationale et l'obsession de la burqa...

Source : Le Monde

Il aura fallu plus de 40 ans pour que les autorités françaises se décident à supprimer les discriminations au détriment des anciens combattants étrangers. Toutefois, pour la militante d’origine marocaine Naïma Charaï, il est trop tôt pour crier victoire.

Les anciens combattants étrangers attendaient une telle décision depuis plusieurs décennies: l’égalité des pensions entre anciens combattants français et ceux issus des anciennes colonies.

Le Conseil constitutionnel français a en effet décidé d’abroger plusieurs lois passées en 1981, 2002 et 2006, qui maintenaient l’inégalité de traitement décidée dans les années 1950. A l’époque, il avait été décidé de “cristalliser” les pensions des anciens combattants dépourvus de la nationalité française sous prétexte de prendre en compte les différences de coût de la vie dans chaque pays. Résultat: des écarts de pensions de un à dix entre un ancien combattant marocain et son collègue français. L’émotion suscitée par le film Indigènes avec Djamel Debbouze avait provoqué une réforme permettant une amélioration limitée des revenus, mais sans jamais atteindre l’égalité complète.

Or c’est ce que recommande le Conseil constitutionnel français dans sa décision rendue publique la semaine dernière. Saisis dans le cadre d’une nouvelle procédure –la question prioritaire de constitutionnalité-, permettant à n’importe quel citoyen s’estimant lésé par une loi qu’il ne jugerait pas en conformité avec la constitution, les sages ont demandé au gouvernement de présenter aux députés un nouveau texte permettant l’égalité entre tous les anciens combattants.

Cette décision pourrait concerner plusieurs dizaines de milliers de personnes.

Naïma Charaï, conseillère régionale socialiste et présidente de l’association “Les Oubliés de la république”, reconnaît qu’il s’agit d’une “décision historique” qui vient clore une bataille de 40 ans menée par les associations et les victimes de cette injustice, notamment devant les tribunaux. Mais elle tient à rester vigilante:

Selon Naïma Charaï, “La décision du Conseil constitutionnel indique la date butoir du 1er janvier 2011, mais nous ignorons si le gouvernement sera prêt à cette date. Peut-être sera-t-il tenté de traîner les pieds, car après la loi, il faut publier les décrets d’application, ce qui peut parfois ne jamais se produire.”

Mais ce qui l’inquiète le plus est l’ambiguïté qui réside dans le texte des sages où il est question de rétablir une égalité de traitement entre anciens combattants sur la base du lieu de résidence et non pas de la nationalité.

Ce qui pourrait aboutir à une égalité entre résidents français, mais pas entre résidents marocains et résidents français par exemple. Naïma Charaï, dont le père est un ancien combattant marocain, entend bien rappeler au gouvernement qu’une proposition de loi a été déposée dès 2008 par le député et président de la région Aquitaine Alain Rousset visant à rétablir l’égalité complète…

Source : Aufait

Les dispositions du code de la famille dénotent l'intérêt pour la promotion de la situation notamment de la femme et de l'enfant marocains en général aussi bien dans le Royaume que dans les pays d'accueil, a indiqué, mardi à Hasselt en Belgique, Anas Loukili, juge attaché à l'ambassade du Maroc en Belgique et au Luxembourg.

Animant une rencontre-débat avec des membres de la Communauté marocaine de la province flamande du Limbourg, M. Loukili a souligné que ce code s'inscrit dans le processus de développement global que connaît le Royaume et contribue à la consolidation des bases de la société marocaine démocratique et moderne et au renforcement des liens des MRE avec leur pays d'origine.
Le magistrat a dans ce sens indiqué que des campagnes de sensibilisation ainsi qu'une série de mesures ont été prises pour l'application des dispositions du Code de la famille, mettant en relief les mécanismes d'accompagnement juridique pour son application à la communauté marocaine dans les pays d'accueil.

Rappelant les différentes étapes qui ont précédé l'adoption de ce code, M. Loukili a donné un aperçu sur les nouveautés apportées, entre autres, le droit du divorce par consentement mutuel, le mariage de la femme sans l'autorisation préalable de son père ou de son tuteur, et la protection du droit des enfants, tout en intégrant les accords internationaux relatifs aux droits de l'enfant auxquels a souscrit le Maroc.

A l'issue de cette présentation, le magistrat a animé un débat avec l'assistance et explicité plusieurs questions relatives au mariage, au divorce, à la nationalité de l'enfant issu de mère marocaine et à l'héritage.

Intervenant à cette occasion, l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, Samir Addahre a mis l'accent sur les spécificités culturelles, sociales, politiques et économiques des pays d'accueil et les questions qui en découlent en matière d'application de ce code, soulignant l'intérêt particulier accordé par S.M. le Roi Mohammed VI à la situation de la femme et de la famille marocaine notamment à l'étranger.

Le diplomate a rappelé que ce texte s'inscrit dans la droite ligne d'un processus de modernisation voulu par S.M. le Roi à plusieurs niveaux tant économique, politique, culturel que social.

Qualifiant de «révolution majeur» ce code de la famille, M. Addahre a souligné que le Maroc est désormais «en avant-garde» des pays arabo-musulmans.

Cette rencontre, marquée par la présence d'une centaine de membres de la communauté marocaine, a été organisée par l'ambassade du Maroc en Belgique et au Luxembourg en partenariat avec la Province du Limbourg et l'association «Voem» des MRE active dans cette région flamande de la Belgique.

Source : MAP

La soprano marocaine Samira Kadiri sera à Paris le 5 juin prochain pour recevoir la médaille que lui décernera l'Académie des Arts-Sciences-Lettres, lors d'une cérémonie qui aura lieu au Salon “Opéra” de l'hôtel Intercontinental.

Cette distinction récompense les efforts déployés dans les divers domaines des Arts, des Sciences et des Lettres.

Outre Samira, quatre autres personnalités marocaines représentant des domaines aussi divers que la musique, la peinture et l’écriture seront primées à cette occasion. Il s'agit du plasticien Mohammed Sanoussi, du docteur Robert Chastel et de Me Saad Lahrichi.

La société académique des Arts-Sciences-Lettres occupe depuis 1915 - date de sa création - une place privilégiée dans le cadre de l’encouragement et de la promotion de l’art, de la culture et de la francophonie.

Source : Aufait

Le quotidien italien La Republicca a révélé que plusieurs assureurs italiens pratiquent un « tarif ethnique » pour l'assurance auto. Un « risque pays », c'est la formule qu'ils ont trouvé pour augmenter les primes des populations immigrées en Italie. Selon l'enquête, les ressortissants roumains et marocains sont les premières cibles de ces tarifs, qui peuvent être jusqu'à 20% plus cher que ceux appliqués aux Italiens.

Les ressortissant des États-Unis ne seraient pas considérés « à risque », ni les Allemands ou Français par exemple. Mais pour les Roumains et Marocains, c'est autre chose. En faisant des recherches auprès des centres d'appel des assurances et à travers des formulaires de devis d'assurance en ligne, le journaliste Vladimiro Polchi a pu constater des divergences importantes.

La multinationale Zurich Connest était l'une des assurances testées. Ainsi, toutes choses égales par ailleurs, un client masculin, célibataire, résidant à Rome, diplomate, né le 24.02.1973, qui veut assurer une Fiat 500 C1.2 Lounge (essence), neuve, immatriculée en janvier 2010 et assurée pour la première fois, payera 1040,76 euros s'il est Italien ou Étasunien. S'il est Roumain ou Marocain, il payera 1251,14 euros, soit 210 euros de plus. Pour l'assureur Carige Assicurazioni du groupe bancaire Carige, le journaliste en arrive à une différence de 295 euros par an pour une voiture d'occasion.

Tous les assureurs italiens ne pratiquent des « tarifs ethniques »; La Republicca cite Genialloyd et la Milano Assicurazioni. Mais ce genre de discrimination serait tout à fait légal, selon l'association des consommateurs Altroconsumo. Selon elle, depuis la libéralisation de 1994, toute entreprise a le droit d'appliquer ses propres tarifs, du moment qu'elle les dépose à l'ISVAP (Institut de vigilance sur les assurances privées et d'intérêt collectif). Si elle considère un groupe d'un certaine nationalité à plus haut risque, elle peut se baser là dessus pour augmenter le tarif. « Le client doit alors espérer sur la libre concurrence » pour que d'autres assureurs proposent des meilleurs tarifs.

Interrogé par le journaliste à ce sujet, l'ISVAP, chargé de veiller sur le marché des assurances en Italie, ne s'est pas exprimé.

Pourtant, l'avocat Maître Paggi estime que cette politique tarifaire est clairement contraire à la loi sur l'immigration en Italie, qui stipule à l'article 43 que l'accès différencié à un service, basé seulement sur la nationalité d'une personne, est discriminatoire et, par conséquent, interdit.

Ce traitement discriminatoire a poussé Anna, une Roumaine qui a vu sa prime d'assurance augmenter de 250 euros, à se poser des questions. « En somme, faisons nous plus d'accidents que les autres ou sommes nous considérés comme un peuple de voyous? ».

Source : Yabiladi

Pour sa 2ème édition, le « Festival Culturel Marocain de Toulouse» , porté par le consulat Général du Maroc à Toulouse, la mairie de Toulouse et un collectif d’associations, présente durant 3 jours, les 4, 5 et 6 juin à Toulouse sur les sites du musée d’Art Moderne et Contemporain des Abbatoirs, au jardin Raymond IV et au quai de la Viguerie sur la Garonne en plein coeur de la ville.

Le festival culturel marocain présente durant trois jours, la diversité des expressions artistiques de ce beau pays: le Maroc. Musique, arts plastiques, cinéma, gastronomie, calligraphie, ateliers, conférences, débats et forums, présentations de parures et costumes marocains sont au rendez-vous de cette deuxième édition.

« Ce festival se veut un grand rendez-vous de culture authentique, un intense moment de plaisir, de partage et d’amitié. Et, pourquoi pas un voyage au cœur d’une civilisation ancrée depuis plus de 6 000 ans dans l’histoire. Cette manifestation se veut l’expression d’une culture qui plaide la paix, la tolérance, la diversité, l’amitié, le respect des autres cultures et religions, toutes les autres, sans aucune discrimination » http://festivalmaroctoulouse.com

Source : LaVieMarocaine

Le nombre d'Espagnols demandant à aller travailler à l'étranger a fortement augmenté avec la crise économique et a été multiplié par deux entre avril 2008 et avril 2010, a affirmé mardi le groupe de travail intérimaire Adecco dans un communiqué.

"Le nombre de demandeurs d'emplois hors de notre pays a doublé au cours des deux dernières années, coïncidant (...) avec la récession (...), selon les données du département de mobilité internationale du groupe Adecco".

Le profil type du candidat à l'exil, selon Adecco: un homme jeune très qualifié, qui choisit une fois sur deux de rester sur le continent européen.

Le nombre d'Espagnols inscrits sur les listes électorales a l'étranger a augmenté de 118.145 entre avril 2008 et avril 2010. "Ce qui permettrait d'affirmer qu'ils se sont déplacés hors d'Espagne pour travailler ou accompagner un proche ayant traversé la frontière pour raisons professionnelles", selon le communiqué.

Le numéro un mondial du travail intérimaire explique ces migrations par "la situation du marché du travail espagnol (où les contrats précaires pullulent) et l'augmentation du chômage".

Par ailleurs, les Etats-Unis et la plus grande partie des pays de la zone euro offrent des possibilités "plus compétitives et attractives", selon Adecco.

L'Espagne, terre d'émigration a de multiples reprises de l'Histoire, est devenue une terre d'immigration depuis le milieu des années 1990, quand le pays a enregistré une forte croissance économique dopée par la construction.

Mais la bulle immobilière a éclaté et l'économie est rentrée en récession fin 2008. Le taux de chômage, qui avait atteint un plancher historique sous les 8% à l'été 2007 a connu une accélération vertigineuse et s'élève actuellement à plus de 20%, record de la zone euro.

Les immigrés arrivés en masse en Espagne depuis les années 1990 étaient eux plutôt des hommes non qualifiés travaillant dans le secteur de la construction ou les services touristiques.

L'Espagne comptait au 1er janvier 2010 près de 47 millions d'habitants, dont 5,7 millions d'étrangers, soit 12,2% du total contre 11,3% un an auparavant.

Source : Le Monde/AFP

Le thème choisi par le Conseil national des marocains de France (CNMF) était large et ambitieux, voulant balayer le champ de l’évolution des migrations et les effets déjà observés d’une des crises économiques majeures à laquelle l’Europe se trouve aujourd’hui confrontée.

Préparés au dernier trimestre 2009 pour des raisons d’organisation bien compréhensibles, les intervenants à ce colloque international n’étaient pas en mesure d’anticiper l’accélération de la dégradation de la situation économique qui a frappé les pays de la zone euro, et en particulier ceux du Sud de l’Europe.

Toutefois, il était vraisemblable que le ralentissement de l’activité économique mondiale observé à compter de la mi-2008 conduise tout droit à une crise de l’emploi. Avec pour constat, un recul observé des migrations de travail dans l’ensemble des pays de l’OCDE.

Les statistiques reflètent malheureusement la traduction d’un raidissement des autorités publiques des pays de l’OCDE à l’encontre des flux migratoires. Particulièrement en Espagne, où l’instauration du système de nomination par les employeurs provoque un net recul des nouvelles entrées de 200 000 personnes en 2007 à 137 000 demandeurs en 2008. Mais aussi en Australie, un des Etats qui ne connaît pourtant pas la crise, mais qui accuse une baisse annualisée de 11% des migrations temporaires de travailleurs qualifiés entre février 2009 et février 2008.

Le Royaume-Uni (chute de 54% des nouvelles demandes acceptées au 1er trimestre 2009 sur le 1er trimestre 2008) n’est pas en reste, de même que l’Irlande. Et que dire du contingent d’entrée de travailleurs non saisonniers, réduit drastiquement en Espagne de 15 000 en 2008 à 900 en 2009, et en Italie s’écroulant de 150 000 en 2008 à zéro en 2009 !

L’Espagne offre un bon exemple de la détérioration des conditions économiques et sociales de la situation des travailleurs immigrés. Car ils sont parmi les plus affectés par la détérioration du marché de l’emploi, exposés sur des secteurs sensibles aux fluctuations conjoncturelles (secteur du bâtiment et de la construction en Espagne), et demeurent pénalisés du fait de contrats de travail moins protecteurs que ceux des autochtones… ou des immigrés « privilégiés » (latino-américains, qui bénéficient automatiquement de la double nationalité). Surreprésentés dans les professions les moins qualifiées, les très petites entreprises (TPE) appartenant à des immigrés sont souvent davantage exposées au risque de faillite. Enfin, constatons que les immigrés tendent à faire l’objet d’une discrimination croissante à l’embauche et en cas de licenciement.

Dans son rapport 2009, intitulé « Perspectives des migrations internationales », l’OCDE relève que les immigrés sont parmi les plus touchés par la détérioration du marché du travail, pour les raisons exposées ci-dessus. Certes, l’emploi indépendant peut parfois constituer un refuge lorsque la situation du marché de l’emploi est défavorable, mais les entreprises contrôlées par les immigrés semblent être plus vulnérables aux chocs économiques, du fait de leur taille réduite et des difficultés à accéder au marché du crédit.

Notons aussi que la perception générale des populations, en période de crise économique et de chômage élevé, tend à considérer que les immigrés sont en concurrence ouverte sur le marché de l’emploi avec des autochtones au chômage. En conséquence, la pression des pouvoirs publics aux frontières se renforce pour dissuader les entrées, alors que, parallèlement, les immigrés au chômage sont plus ou moins « invités » à rentrer au pays.

Conséquence concrète de la crise économique en Occident : les transferts monétaires des marocains résidant à l’étranger (MRE) enregistrent un recul de 14,3% depuis le début de l’année 2009 par rapport à la même période 2008. Le montant total des transferts réalisés par les MRE en 2008 s’établit à 53,65 milliards de dirhams (5, 93 milliards d’euros) contre 57 milliards de dirhams (6,38 milliards d’euros) en 2007. Rappelons qu’avec une part de 16%, les transferts constituent pour le Maroc, après les biens et services, la principale source de devises pour le pays.

L’inquiétude des participants au colloque est manifeste : ils craignent que les immigrés, une fois de plus, ne soient pris en compte en tant que variable d’ajustement (de l’emploi) des pays de l’OCDE. L’exemple espagnol, certes influencé par des échéances électorales à venir et le poids des exécutifs régionaux, est symptomatique d’une situation de plus en plus dégradée.

Les invitations explicites au retour, la substitution autochtones/immigrés dans certains secteurs traditionnels (agricole par exemple) illustrent la pression croissante sur la population immigrée en même temps qu’augmente sa précarité (par exemple : délai de cotisation nécessaire à la sécurité sociale lors du renouvellement de la carte de séjour,…).

Confronté à cette crise sans précédent, le gouvernement marocain, via le Ministère chargé des marocains résidant à l’étranger, a développé une approche prospective innovante, souhaitant d’une part créer un espace de dialogue fructueux et positif entre Nord et Sud, et voulant d’autre part accompagner les immigrés retournant au pays grâce à un volet économique et social élargi, incluant des aides financières ciblées sur l’investissement productif (subventionnées à hauteur de 10% par l’Etat via un mécanisme financier de la Caisse des dépôts et de gestion marocaine) et un large portefeuille de mesures sociales.

Source : Atlas info

Le programme 2010 d’estivage destiné aux Marocains résidant à l’étranger pour cet été a été présenté jeudi 27 mai à Rabat par le ministre des Marocains résidant à l’étranger, Mohamed Ameur.

Le programme de cette année comprend quatre volets : "administration et juridique", "culture et récréation", "économie et développement" et "information et communication".

Détails du programme national d’estivage des MRE :

Administratif et juridique

Renforcement des services d’accueil

Création de "Dar Al Maghariba" (maisons des marocains) à Casablanca, Agadir, Tanger et Oujda

Meilleur traitement des doléances

Organisation d’ateliers de sensibilisation et de formation sur le droit de la famille

Culture et récréation

Organisation d’universités d’été au profit de 600 jeunes marocains du monde dans 11 villes marocaines

Participation de 160 enfants issus de familles démunies aux programmes des colonies de vacances

Participation de 230 jeunes MRE à la célébration du 11ème anniversaire de la Fête du Trône

Organisation du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l’étranger

Organisation du 7ème Raid des Marocains du Monde

Économie et développement

Suivi de la dynamisation du Fonds "MDM Invest" qui vise la création de 1000 PME des Marocains résidant à l’étranger

Information et communication

Lancement de la nouvelle version du site internet du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger

Présentation du guide des MRE 2010 en plusieurs langues

Mise en place de supports sur les questions des Marocains du monde

Organisation de rencontres d’information dans les préfectures et provinces du Royaume

Rrappeler qu’à l’occasion de l’Opération Transit 2010, prévue du 5 juin au 15 septembre 2010, le Maroc prévoit d’accueillir quelque 2,5 millions de Marocains résidant à l’étranger.

Source : Bladi.net

Une rencontre de communication a réuni récemment à Tarragone, à l'initiative du consulat du Maroc à Tarragone, différentes associations représentant les Marocains établis à Tarragone et Lérida (Catalogne) ainsi que dans la Communauté Autonome d'Aragon (Nord de l'Espagne).

La rencontre a été consacrée à l'examen des préoccupations sociales et des questions administratives intéressant cette communauté, ainsi qu'aux facilités accordées pour le renouvellement des documents administratifs surtout à l'approche des vacances d'été.

La rencontre, animée par le consul du Maroc à Tarragone, Abdelkader Moslih, et à laquelle ont pris part les représentants des associations de la communauté Marocaine à Reus, Tarragone, El Vendrell, Calafell, Roda de Bara, Lérida et Aragon, a été axée sur les procédures administratives et les facilités pour la délivrance de la nouvelle carte d'identité magnétique comme premier pas pour l'obtention du passeport biométrique, selon un communiqué du consulat du Maroc à Tarragone.

Dans ce contexte, le diplomate Marocain s'est attelé à donner d'amples explications sur les procédures pour la délivrance du nouveau passeport biométrique, une opération qui coïncide avec les vacances d'été des Marocains établis dans ces circonscriptions et dont les nombre avoisine les 100.000 personnes.

M. Moslih a également fourni des explications sur les facilités mise en place par le consulat pour la délivrance du nouveau passeport biométrique à travers un renforcement du personnel chargé de cette procédure.

Le consul Marocain a également invité les représentants des Marocains de Tarragone, Lérida et d'Aragon à adhérer à la campagne d'information visant à sensibiliser les Marocains de l'étranger à l'adoption du nouveau passeport biométrique et de la carte d'identité magnétique.

Concernant le volet social, le diplomate marocain a rappelé les dispositions prises notamment en matière de transfert des dépouilles des Marocains en situation économique difficile décédés en Espagne, dont les frais sont pris en charge par le ministère de la communauté Marocaine à l'étranger.

De leur côté, les représentants des associations, qui ont tenu à renouveler leur indéfectible attachement à SM le Roi Mohammed VI, au Trône Alaouite et à la Marocanité du Sahara, ont souligné la nécessité d'accorder une plus grande attention aux préoccupations sociales des Marocains établis dans cette région.

Ils ont dans ce contexte invité la représentation consulaire à effectuer des visites régulières aux Marocains incarcérés dans les centres pénitentiaires et de promouvoir des projets socio-culturels dans cette région au profit de la communauté Marocaine.

Par ailleurs, des lots de dépliants de l'opération " Marhaba 2010 ", édités par la Fondation Mohammed V pour la solidarité ont été remis aux représentants des associations pour leur distribution à la communauté Marocaine.

Source : MAP

 

L'opération d'accueil de la communauté marocaine à l'étranger (Marhaba) débutera cette année le samedi 5 juin, indique mardi un communiqué de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

Le démarrage avancé de l'opération d'accueil, explique la Fondation, répond aux besoins des voyageurs dont une bonne partie choisit de rentrer au pays pour passer les vacances plutôt que d'habitude, comme cela a été constaté en 2009, en prévision du mois sacré du ramadan attendu cette année vers la deuxième semaine du mois d'août.

A l'occasion du lancement de l'opération Marhaba 2010, la Fondation a mobilisé toutes les ressources nécessaires et appropriés pour assurer le bon accueil de nos concitoyens résidant à l'étranger et leur offrir l'assistance administrative et médicale attendue.

L'opération Marhaba, indique le communiqué, connaitra cette année la mise en service du port Tanger Med dont les installations de haut niveau, offriront aux voyageurs empruntant la ligne maritime Algésiras-Tanger, des conditions d'accueil de qualité.

Pour Marhaba 2010, il y a lieu de souligner que le déploiement du dispositif mis en place par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité couvre les sites d'Almeria et Algesiras, en Espagne, le port de Sète, en France et le Port de Gènes en Italie.

Au niveau national, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité a déployé un important dispositif au niveau des portes d'entrées et des ports de Tanger Med, de Tanger ville, de Nador, d'Al Hoceima et Bab Sebta, en plus des aéroports de Casablanca et d'Oujda.

De plus, la Fondation met à la disposition de la communauté marocaine 4 aires de repos équipées, au carrefour à la sortie de Taourirt, à Gzenaya - sortie de Tanger, à Ras El Ma (entre Al Hoceima et Nador) et à Tazarine (entre Nador et Saaïdia).

Plus de 400 assistantes sociales, médecins, cadres paramédicaux et volontaires sont une nouvelle fois au service et à l'écoute de la communauté marocaine à l'étranger, à travers tous les sites de la Fondation et les aires de repos dotées de divers équipements (salles de repos, espaces pour enfants, salles de consultation médicale, ambulances, sanitaires, fontaines, eau minérale) pour assurer des conditions de transit satisfaisantes à nos concitoyens résidant à l'étranger, pour les assister et leur fournir les secours nécessaires, ajoute la même source.

L'ensemble des opérations d'assistance sera coordonné par un Bureau central hébergeant également le centre d'appel opérationnel 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, aux numéros de téléphone : 0537 20 55 66 / 0537 20 66 66 et à travers le numéro vert accessible à partir du Royaume : 080000 23 23.

En plus de ces numéros, nos concitoyens peuvent contacter le Centre d'appel aux numéros suivants :

- Centre d'accueil en Espagne:.

Algesiras : 00 34 672 571 717.

Almeria : 00 34 672 571 718.

- Centre d'accueil en France :.

Sète : 00 33 634 681 741.

Centre d'accueil en Italie:.

Gênes : 00 39 320 303 80 57.

Ce bureau connecté à l'ensemble des sites de la Fondation peut ainsi et au besoin, agir dans l'urgence pour gérer toutes les situations qui pourraient survenir.

Dans le souci d'apporter toute l'information nécessaire à la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation, précise le communiqué, a réalisé un guide d'information, ainsi qu'un guide de poche présentant les sites de la Fondation, rédigés en 6 langues, en plus de l'Amazigh (Tifinagh) (arabe, français, espagnol, italien, néerlandais et allemand) que les intéressés peuvent obtenir gracieusement auprès des consulats, des agences bancaires en Europe, des agences de Royal Air Maroc et de ses partenaires, des agences des sociétés de transports et sur les bateaux assurant la liaison entre l'Europe et le Maroc, ainsi qu'au niveau de tous les sites de la Fondation.

"A l'occasion du lancement de l'opération Marhaba 2010, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité souhaite à la communauté marocaine à l'étranger un agréable séjour parmi les leurs", ajoute le communiqué.

Source : MAP

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