vendredi 18 octobre 2024 09:31
Le Maroc est disposé à initier des actions de partenariat avec des institutions au Brésil au profit des Marocains établis dans ce pays, a affirmé, lundi, le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant a l'étranger, M. Mohamed Ameur.

M. Ameur, qui s'exprimait lors d'une rencontre à Rabat avec une délégation de Marocains membres de l'Association d'amitié et de coopération Brésil-Maroc, en visite au Maroc, a indiqué avoir examiné avec ces derniers les moyens susceptibles de renforcer les liens avec les Marocains du monde, notamment ceux installés au Brésil, en vue de "renforcer leur lien et leur attachement à la mère-patrie".

Dans une déclaration à la MAP, M. Ameur a souligné que cette rencontre a pour objectif "d'enclencher un processus de partenariat et de coopération entre les Marocains de l'intérieur et ceux qui résident au Brésil", pays qu'il a qualifié de "grand ami du Maroc".

"Nous avons tout à gagner pour approfondir, préparer l'avenir et construire un partenariat solide et fructueux", a-t-il ajouté.

M. Ameur a, dans ce sens, relevé que son département est disposé à entreprendre des actions communes avec les Brésiliens en faveur des Marocains résidant dans ce pays, notamment sur le plan culturel.

"Le Maroc est disposé à accueillir les jeunes brésiliens d'origine marocaine dans le cadre de l'Université d'Eté", a souligné M. Ameur, ajoutant que cette action, qui vise la préservation de l'identité nationale des nouvelles générations issues de l'immigration, s''inscrit également dans le cadre du programme d'accompagnement de la communauté marocaine.

Et de rappeler que le nombre des Marocains établis au Brésil est estimé à plus de 10.000 personnes, dont 7.000 à Rio de Janeiro.

L'Association d'amitié et de coopération Brésil-Maroc, fondée récemment à Rio de Janeiro, a élaboré un programme de coopération dans le but de développer et de consolider les relations entre Rabat et Brasilia.

Source : MAP

La ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli, a salué "l'esprit de citoyenneté et le grand cœur" des Marocains résidant à l'étranger (MRE) dont l'apport est "très précieux" pour le Maroc dans tous les domaines.

"Les Marocains résidant à l'étranger sont toujours à l'affût des actions, notamment celle de lutte contre la précarité et la pauvreté dans leur pays d'origine", a affirmé, dimanche, la ministre devant un parterre de visiteurs du salon de l'immobilier marocain "SMAP Immo", qui se tient du 21 au 24 mai à Paris.

Mme Skalli a indiqué que son département reçoit "une multitude d'offres de projets sociaux", émanant des associations d'émigrés marocains désireux de contribuer au chantier de développement en cours au Maroc.

Elle a également mis l'accent sur les talents et les compétences des personnes issues de cette communauté, dans les domaines des sciences, des arts et de la mode, entre autres.

La ministre, qui exposait les grandes réformes entreprises par le Maroc, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI dans le domaine social, a d'emblée souligné l'esprit et la portée de cette politique qui vise en premier lieu à réhabiliter la famille marocaine et a ériger un projet sociétal moderniste et démocratique.

Evoquant les réformes du Code de la famille et de celui de la nationalité ainsi que les différents actions visant la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la consécration de l'égalité des sexes, Mme Skalli a affirmé qu'elles ne sont pas destinées contre les hommes.

Au contraire, a-t-elle poursuivi, "l'égalité est une condition indispensable pour construire un monde plus juste et solidaire". C'est "une valeur enracinée dans le peuple marocain et même une source d'équilibre et un ingrédient du bonheur", a-t-elle soutenu.

La ministre a également passé en revue les différentes étapes de l'évolution de la situation de la femme au Maroc depuis 1993, l'année où on a commencé à passer du discours à l'action, en passant par 1997, l'année qui a vu l'entrée de quatre femmes au gouvernement.
Mais, selon la ministre, c'est durant la dernière décennie que les développements les plus importants se sont produits, avec en premier lieu la promulgation du Code de la famille, en octobre 2003.

C'est aussi cette décennie qui a vu croitre considérablement le nombre de femmes élues dans les instances représentatives et celles nommées au gouvernement, a-t-elle ajouté.

Elle a, cet égard, souligné que "la participation des femmes à la gestion locale est un véritable levier pour le développement", car, explique-t-elle, "les femmes ont besoin de la politique et celle-ci a besoin des femmes".

Le débat, qui s'en est suivi, a donné lieu à un échange franc et passionnant entre la ministre et l'assistance qui a montré un fort engouement à s'informer davantage sur le chantier de réformes entreprises au Maroc.

Autant de femmes que d'hommes ont sollicité Mme Skalli sur des questions ayant trait à l'application du Code de la famille, au mode d'accession à la nationalité marocaine pour les personnes nées de mariage mixte ou aux modalités de transfert au Maroc d'aides ou équipements à buts humanitaire et social, entre autres.

Evoquant le Code de la famille, la ministre a souligné que beaucoup de gens ne s'intéressent à cette loi que lorsqu'elles font face à un problème, précisant que les messages de sensibilisation tiennent plus sur les valeurs apportées par ce Code, d'où la nécessité pour chacun de s'informer sur les différentes dispositions de cette loi avant de fonder une famille.

Dans une déclaration à la MAP à l'issue de cet exposé, Mme Skalli n'a pas manqué de saluer le succès extraordinaire du SMAP Immo, en tant qu'événement qui contribue à la promotion du rayonnement de ce Maroc qui bouge, en faisant connaître ses multiples ressources économiques, littéraires, artistiques et culinaires à l'étranger.

Ce salon a aussi le mérite de "rapprocher la diaspora marocaine et tous ceux qui aiment le Royaume" et de "renforcer l'attractivité de la destination Maroc auprès des Marocains du Monde mais aussi des étrangers", a-t-elle souligné.

Source : La Vie éco/MAP

Le Conseil de gouvernement se tiendra, jeudi à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi.

Le Conseil suivra, au début de ses travaux, un exposé du ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger sur le projet du programme national pour accompagner l'estivage des MRE sur le territoire national durant cette année, indique lundi un communiqué de la Primature.

Source : MAP


L'hebdomadaire international +Jeune Afrique+ s'intéresse, dans sa dernière livraison, au phénomène des jeunes diplômés issus de l'immigration maghrébine qui tentent leur chance au Maroc, soulignant que pour ces compétences "le Royaume reste le pays de tous les possibles".

"Panne de l'ascenseur social français oblige, un nombre grandissant de jeunes diplômés issus de l'immigration maghrébine vont tenter leur chance au Royaume, plus souvent avec succès", écrit le magazine panafricain dans un article sous le titre "le Maroc, un eldorado pour les beurs".

S'il est difficile d'avoir un chiffre exact de leur nombre en l'absence de statistiques, Jeune Afrique relève que "le phénomène a pris de l'ampleur depuis l'avènement de SM le Roi Mohammed VI".

En effet, poursuit-il, "ces personnes représentent une opportunité pour le Maroc, tout comme le Maroc est plein d'opportunités pour elles".

Le magazine cite plusieurs exemples de success stories, particulièrement dans les domaines artistique et des médias.

Source : MAP

Les travaux d'une réunion de la Commission mixte maroco-espagnole chargée de l'Opération Transit 2010 se sont ouverts, lundi à Séville (Sud de l'Espagne), sous la coprésidence de Khalid Zerouali, gouverneur, directeur de la migration et de la surveillance des frontières et Justo Zambrana Pineda, sous-secrétaire d'Etat espagnol à l'Intérieur.

L'objectif de cette rencontre est de cordonner les mesures prises de part et d'autre pour le bon déroulement, la fluidité et la sécurité de l'Opération Transit 2010, dont la phase départ est prévue entre le 15 juin et le 15 août, alors que celle retour démarrera le 15 juillet pour s'achever le 15 septembre.

Le dispositif mis en place cette année par les autorités et administrations des deux pays concernées par l'Opération Transit prévoit de faire face à près de 2,5 millions de passagers et 650.000 véhicules, qui devraient transiter par les ports du sud de l'Espagne et du nord du Royaume.

La nouveauté cette année est que le port de Tanger-Med accueille, pour la première fois, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) qui viendront passer leurs vacances au Royaume.

L'Opération Transit des MRE au titre de 2010 a été au centre également d'une séance de travail tenue, en avril dernier à Algésiras (Sud de l'Espagne), entre des responsables marocains et espagnols.

Source : Le Matin/MAP

Le célèbre comédien franco-marocain, Roschdy Zem portera au grand écran l'Affaire Omar Reddad, le jeune jardinier marocain condamné en France pour le meurtre, en 1991, de sa patronne et qui continue de clamer son innocence, a annoncé samedi à la MAP le producteur du film, Rachid Bouchareb.

"Omar m'a tuer" sera le titre de cette adaptation du livre du même titre de Omar Reddad, a précisé, dans un entretien à la MAP, Bouchareb dont le film "Hors-la-loi" est en compétition officielle au Festival international du cinéma de Cannes (12-23 mai).

Le tournage a déjà commencé dans la région niçoise, lieu du drame, et devra se poursuivre à Paris, a indiqué ce cinéaste fervent défenseur "d'un cinéma maghrébin fort et uni".

Le rôle d'Omar Reddad sera interprété par l'acteur d'origine tunisienne Sami Bouajila, connu pour sa prestation dans le film "Indigènes" du même Bouchareb, aux côtés de Roschdy Zem et de Jamel Debbouz.

Avec l'affaire Reddad, Roschdy Zem signe son deuxième film en tant que réalisateur après son premier long métrage "Mauvaise Foi" (2006).

Ce fils d'immigrés marocains originaires de Skoura, près de Ouarzazate a joué sous la direction d'illustres noms du cinéma français tels André Téchiné ou Patrice Chéreau et donné la réplique à de non moins célèbres acteurs tels que Gérard Depardieu ou son compatriote Gad El Maleh.

Sa notoriété en tant que comédien est acquise depuis sa double nomination aux Césars (les Oscars du cinéma français) et sa consécration au Festival de Cannes remonte à 2006 où il a décroché le prix d'interprétation masculine avec les autres acteurs du film "Indigènes".

Il retrouve d'ailleurs ses compères d'Indigènes, Sami Bouajila et Jamel Debbouze dans le nouveau film de Bouchareb "Hors-la-loi", en compétition officielle à Cannes sous les couleurs de l'Algérie.

Le film a suscité de violentes réactions avant sa sortie et sa projection vendredi à Cannes a amplifié la controverse en France sur sa version des massacres de Sétif qui ont coûté la vie à de milliers d'algériens, le 8 mai 1945, après la répression d'une manifestation par l'armée française.

Ses détracteurs, des vétérans de la guerre d'Algérie (1954-1962) et des Harkis (supplétifs algériens de l'armée française) ainsi que des élus de la droite ont manifesté contre ce film qui est, selon eux, "pro FLN et assimile l'armée française aux SS et la police française à la Gestapo".

Rachid Bouchareb n'a pas cessé d'expliquer que son film n'était ni partial, ni complaisant avec le FLN algérien du temps de la guerre. "Le film est destiné à ouvrir un débat, ce n'est pas un champ de bataille. Le spectateur verra bien que mon film n'a aucune animosité contre la France".

Le film s'ouvre sur les massacres de Sétif dont le nombre de tués divise les historiens, mais raconte surtout l'histoire de trois frères algériens chassés de chez eux et déterminés à reconquérir un jour leur pays.

Installés près de Paris, deux rejoindront la branche armée du FLN en région parisienne tandis que le troisième tombe dans le milieu des voyous. Les liquidations d'algériens par le FLN en France y est évoqué ainsi que ses méthodes violentes.

"Je montre mon personnage principal sous un aspect violent et monstrueux. Il n'y a pas de complaisance", s'est encore défendu Bouchareb devant la presse.

Après "Indigènes" qui a ému le président français de l'époque Jacques Chirac et l'a poussé à valoriser les pensions des anciens combattants maghrébins pour la libération de la France, Bouchareb s'attaque à l'histoire coloniale de son pays d'origine.

Le troisième et dernier volet de sa trilogie sera consacré cette fois à "50 années d'émigration africaine en France", avec "toujours la même équipe".

Source : MAP

L'Islam requiert, au même titre que les autres religions, une organisation respectant le cadre, les principes et les fondements des sociétés d'accueil, a affirmé le Secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf.

"La présence de l'Islam en Amérique du nord interpelle instamment les membres et les élites de la communauté marocaine établis au Canada à développer des approches répondant aux impératifs d'interaction avec les sociétés d'accueil", a souligné le secrétaire général du CCME, lors d'une série de rencontres, vendredi et samedi, avec des membres de la communauté marocaine établie à Montréal.

A cette occasion, M. Boussouf a mis l'accent sur la capacité des Musulmans à vivre leur foi en harmonie avec le cadre référentiel propre au pays d'accueil, appelant le Musulman à vivre en harmonie avec les gens du livre tout en manifestant un intérêt pour le dialogue entre les religions.

Lors de ces rencontres avec des responsables chargés des lieux de culte musulmans ainsi qu'avec des acteurs culturels et cultuels à Montréal, le débat s'est focalisé notamment sur les différentes expériences d'exercice du culte, d'enseignement de l'Islam dans le pays d'accueil et de la gestion des affaires du culte musulman.

L'apprentissage religieux et la formation des cadres religieux requièrent, à ses yeux, une attention toute particulière si l'on aspire à une bonne organisation du domaine cultuel, à l'amélioration de l'encadrement de ses adeptes et à une meilleure connaissance de ses fondements et de ses valeurs.

Les Musulmans sont capables de gérer la question de l'unité confessionnelle de façon indépendante, a estimé M. Boussouf, ajoutant que le pays d'accueil doit jouer un rôle pour aider à l'organisation du champ cultuel sans intervenir dans les questions de fond.

"Nous avons un devoir d'explication de l'Islam et de la pratique religieuse, comme nous devons approfondir nos contacts avec la société d'accueil et améliorer l'éducation des générations à venir", a-t-il dit, insistant sur la nécessité de s'impliquer réellement dans la vie active "en assumant nos devoirs et en défendant nos droits".

Il a, à cet égard, plaidé pour un discours adapté aux questions posées par le monde d'aujourd'hui, invitant les membres de la communauté marocaine à défendre l'image de leur pays d'origine, qui a "entrepris des réformes audacieuses dans plusieurs domaines".

Source : MAP

Beaucoup ont applaudi, d'autres ont même pleuré. “Illegal”, film belge présenté à la Quinzaine des réalisateurs, raconte l'histoire d'une clandestine russe vivant en Belgique avec son fils depuis huit ans et qui, du jour au lendemain, se retrouve incarcérée dans un centre pour sans-papiers et menacée d'expulsion. Une fiction crue et réaliste, très documentée, que son réalisateur Olivier Masset-Depasse commente pour nous à travers trois extraits.

Source : Telerama

Qui va gérer l’islam, en Belgique ? Et comment ?… L’Exécutif des musulmans (EMB), qui « représente » les intérêts de quelque 400.000 fidèles, dépose, ce jeudi soir, une proposition de renouvellement des instances islamiques au ministre fédéral des Cultes, Stefaan De Clerck (CD&V). Un projet déjà contesté, avant même d’être officialisé.

Le document tient en 14 pages. Il émane d’un groupe de travail composé de membres de l’EMB, mais aussi de personnalités extérieures, parfois très proches des officines diplomatiques…

Alors que l’EMB en place est issu d’une consultation électorale de la communauté musulmane, les instances proposées sont plutôt envisagées comme une émanation directe des mosquées… L’organe de base serait un « Conseil général » composé des représentants des 308 communautés islamiques locales (un délégué par mosquée). A l’étage supérieur : une assemblée générale de 57 membres (51 issus du Conseil général et six cooptés). Au sommet : un Exécutif de 17 membres (15 issus de l’assemblée générale et deux cooptés).

Les sièges seront répartis en tenant compte du poids respectif des trois régions du pays. Les nouvelles structures renonceraient, en revanche, aux catégories ethniques en vigueur (Marocains, Turcs, etc.)… « Ce système a posé trop de problèmes dans le passé », avance le rapport adressé au ministre.

Les mosquées ou les urnes ?

Les dirigeants sortants de l’EMB espèrent ainsi « permettre aux musulmans de Belgique de disposer d’un organe digne de ce nom », pour « servir les intérêts de la communauté musulmane » et être « un interlocuteur valable pour les autorités publiques »

Une noble ambition que conteste le courant rénovateur de l’EMB, appuyé par des représentants du secteur associatif. Réunis au sein de l’Alternative démocratique pour un islam de Belgique, ils prônent le retour aux urnes… « L’occasion de prendre le pouls de la communauté musulmane, qui n’a pas été consultée. Les pays d’origine et les grandes fédérations religieuses, comme la Diyanet, veulent s’approprier la gestion du culte, mais la communauté ne peut être réduite aux mosquées, fréquentées par à peine 10 % des musulmans. »

Les « contestataires » dénoncent tour à tour l’ingérence de la Turquie et du Maroc, le culte du secret autour des propositions de renouvellement des instances, la négation des courants minoritaires, le mépris des jeunes et des femmes… De fait, la seule représentante féminine, au sein de la Commission de renouvellement des instances, a été exclue des débats, largement pris en main par des intervenants extérieurs à l’EMB, comme l’imam Coskun Beyazgül (Diyanet), et l’inspecteur des cours de religion islamique Salah Echallaoui.

Voici un an, au Sénat, le ministre des Cultes se déclarait « partisan de l’organisation d’élections, car ce serait une méthode démocratique… Les élections sont la condition essentielle d’une intervention publique au profit de cette communauté ».

De Clerck sera confronté, ce jeudi, à un rapport qui plaide exactement l’option contraire : « Le modèle électoral, tel qu’appliqué en 1998 et 2005, ne convenait plus pour instaurer un organe représentatif de la communauté musulman de Belgique », assène l’EMB sortant. Sans davantage de justifications.

Repères

Que fait l’Exécutif ?

L’islam est un culte reconnu, en Belgique, depuis 1974. Sa gestion temporelle est assurée par l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), dont les quinze membres sont issus d’une assemblée générale de 68 représentants, élus au terme des élections confessionnelles de 2005. Concrètement, l’EMB encadre le processus de reconnaissance des mosquées et des imams (rémunérés par l’Etat, une fois reconnus), ainsi que la désignation des professeurs de religion islamique et des conseillers islamiques qui officient dans les prisons.

Les controverses internes et les démissions en cascade ont altéré la légitimité de l’EMB, incitant le ministre des Cultes à exiger, dès mars 2008, une proposition de refonte de l’institution, qui doit lui être communiquée ce jeudi 20 mai.

Le projet de renouvellement des instances musulmanes est prêt, mais il est déjà largement contesté.

Source : Le Soir.be

Le Secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, a souligné, vendredi soir à Montréal, "l'harmonie qui a toujours marqué la coexistence entre Juifs et Musulmans dans le Royaume".

Intervenant lors d'une rencontre avec des représentants de la communauté marocaine de confession juive à Montréal, le secrétaire général du CCME a mis l'accent sur "l'harmonie qui a toujours marqué la coexistence entre Juifs et Musulmans dans le Royaume, fort de son modèle religieux prônant la tolérance et le respect de l'autre".

Il a aussi rappelé les efforts de feu SM Mohammed V pour la protection des juifs, le rôle de feu SM Hassan II dans le processus de paix au Proche Orient et les actions menées par SM le Roi Mohammed VI, président du comité Al-Qods, pour instaurer un dialogue sain et serein entre Palestiniens et Israéliens.

Tout en plaidant pour un rapprochement entre les communautés, peuples et croyances, M. Boussouf a mis l'accent notamment sur les impératifs de coexistence et d'interaction entre les membres et les élites de la communauté marocaine établis au Canada, dans le cadre d'une dynamique de dialogue judéo musulman et d'échanges interculturels, en harmonie avec le système de valeurs des sociétés modernes.

Dans le même ordre d'idées, il a appelé à développer les valeurs de coexistence, d'ouverture, de compréhension mutuelle et de tolérance, pour une meilleure continuation vers l'avenir.

Par ailleurs, M. Boussouf, qui avait défendu il y a une dizaine d'années le projet de la Grande mosquée de Strasbourg, a mis l'accent sur le grand besoin ressenti par les Musulmans au Canada, notamment à Montréal, de disposer de lieux convenable pour la pratique du culte musulman.

Source : MAP

La chanteuse marocaine Hindi Zahra, qui ouvrait vendredi la 35e édition des Musiques Métisses d'Angoulême, n'est jamais aussi à l'aise que sur scène, la raison d'être de cette nomade au répertoire mêlant le folk et le blues d'Amérique aux influences berbères de son enfance.

"Sur scène, tu peux être libre, tu peux improviser, tu peux t'exprimer", sourit la trentenaire aux cheveux noirs, dont tous les accessoires de scène -- chapeau de cow-boy en feutre vert, chaussures hautes achetées au Japon, bagues venant du Maroc, du Mexique et des Antilles, bracelets du Sénégal et d'Angleterre -- illustrent un goût prononcé pour l'ailleurs et le métissage.

"La définition du nomadisme, c'est d'être partout chez soi, mais son vrai chez soi, c'est son corps", ajoute la jeune femme pour qui les voyages sont avant tout "une chance".

Hindi Zahra avait une dizaine d'années quand elle a quitté, avec sa famille, le Maroc pour s'installer en France. Elle a découvert la scène à 17 ans et n'en est, depuis, que rarement descendue. Elle a joué dans des festivals, fait des premières parties, mais a mis plusieurs années à peaufiner un premier album paru en janvier.

"Le disque, c'est une photo, un instantané, alors que moi je ne conçois la musique que comme évolutive, peut-être que j'avais un peu peur de figer mes chansons", justifie-t-elle.

Le bien-nommé "Handmade" ("Fait main") a été en quasi-totalité écrit, arrangé et produit par la Parisienne d'adoption qui, également peintre, a en outre réalisé les illustrations du livret.

L'album, ouvert par le délicat single "Beautiful Tango" (dont le clip a été réalisé par Tony Gatlif), est à l'image de la trentenaire: inclassable et bigarré. Oscillant entre blues, folk et rock à la veine américaine et des sonorités plus inspirées de la musique orientale, sur des textes principalement en anglais mais aussi pour certains en langue berbère.

Un disque que l'intéressée voit comme "un mille-feuilles, un couscous, une paella", visant toujours la "multiplicité".

Depuis la sortie d'un album salué par la critique, Hindi Zahra a -- évidemment -- repris la route et enchaîne les concerts en France et en Europe. Son programme comporte une trentaine de dates d'ici à la mi-août avec des passages à Paris (31 mai et 1er juin au Bataclan) et dans divers festivals tels que Solidays, les Francofolies de La Rochelle ou les Eurockéennes de Belfort.

Source : Le Point/AFP

Le ministre français de l’Immigration, Eric Besson, a lancé, jeudi, un site de comparaison des coûts de transferts de devises par les immigrés impliquant 12 établissements et couvrant 21 pays, essentiellement en Afrique.

Le site envoidargent.fr, mis en ligne à titre expérimental, en 2007, avec seulement cinq pays, vise en priorité à diminuer le coût des transferts de fonds évalués à huit milliards d’euros en France, sur un montant global de 300 milliards dans le monde. « Ces transferts de fonds constituent notre principal outil de développement solidaire»  et « illustrent l’intimité du lien entre immigration et développement» , a déclaré le ministre selon lequel ces transferts représentent jusqu’à 7% du Produit Intérieur Brut (PIB) de pays comme le Sénégal ou le Togo. Le dispositif actuel de transfert n’est pas « attractif» , a jugé M. Besson devant les ambassadeurs des pays impliqués. Pour lui, le coût « reste trop élevé, dépassant bien souvent de 8 à 10% des sommes transférées, et approchant quelquefois les 20%» . A titre d’illustration, il a indiqué que pour transférer 100 euros en espèces en Algérie il fallait payer des commissions de 8 à 19 euros. Pour transférer 500 euros de compte à compte vers le Cameroun, le montant varie entre 10 et 17 euros. « A l’utilisateur de jouer le jeu de la concurrence» , a-t-il recommandé lors de la réunion à laquelle participaient les représentants des établissements partenaires dont la Western Union qui détient 18% du marché de transferts de fonds dans le monde. L’objectif fixé par le ministre est de faire baisser de moitié le niveau de ces commissions d’ici à cinq ans. Pour y parvenir, pas de mesures contraignante. Eric Besson préfère parier sur les vertus de la transparence et de la concurrence en mettant en ligne, en partenariat avec l’Agence française du développement (AFD), un tableau comparatif des différents tarifs pratiqués par les banques vers 21 pays de destination. »  Ce tableau sera mis à jour en permanence,»  assure-t-on au cabinet du ministre, « et il permettra de distinguer les bons élèves et les mauvais.»  Une mise au ban que certains experts nuancent toutefois car le montant des commissions est très variable selon le service rendu. Si le migrant accepte que son transfert soit différé de vingt-quatre ou quarante-huit heures, le coût peut être divisé par deux.

De même, les transferts de compte à compte sont beaucoup moins onéreux que d’espèce à espèce. Certains organismes bancaires font enfin valoir l’important maillage territorial de leur réseau qui représente un service supplémentaire, et donc un coût. En faisant baisser le coût des transferts, les autorités publiques espèrent aussi rapatrier une partie des flux informels vers les réseaux bancaires. Selon un spécialiste des migrations à l’AFD, »  la plupart des transferts se font de manière informelle « . D’où la difficulté d’évaluer la contribution des capitaux envoyés par les émigrés au développement de leur pays d’origine. Autre objectif assigné aux banques par le ministre : mieux valoriser l’épargne dite de »  codéveloppement. »  Depuis la création du compte épargne codéveloppement en 2007, on en dénombre une vingtaine à peine. Un chiffre dérisoire au regard des enjeux, qui s’explique notamment par le faible taux de rémunération proposé par les banques. Notons que la Banque africaine de développement le gouvernement français et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont lancé, le 23 octobre dernier, à Paris un fonds fiduciaire multilatéral dédié aux transferts de fonds des migrants. Administré et géré par la BAD, ce fonds, avec une dotation initiale de plus de 6 millions d’euros, est ouvert à d’autres donateurs (Etats ou institutions). Il vise à fournir des financements pour l’amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique, par la réalisation d’études thématiques et sectorielles ; l’amélioration des cadres règlementaires et des conditions de transfert, visant une réduction des coûts de transfert, offrir des produits financiers répondant mieux aux besoins des migrants et de leurs familles ; encourager les diasporas à investir dans les projets productifs individuels et dans le développement local des pays d’origine des migrants. L’Afrique reçoit chaque année près de 40 milliards de dollars de fonds en provenance du monde entier, transférés par ses migrants. Un récent rapport du fonds international de développement, agricole, publié récemment, estime toutefois que ces montants pourraient être nettement supérieurs si certains obstacles venaient à être levés. Le principal concerne le coût élevé des transferts facturés par les sociétés de transfert. Les plus importantes sont western union et Money Gram. Selon le rapport, elles contrôlent près de 65% des points de paiement où les envois de fonds sont encaissés. Ce qui est énorme. Mais le plus grave est qu’elles imposent des coûts de transfert très élevés. Dans certains pays d’Afrique, les montants des commissions peuvent atteindre jusqu’à 25% du montant transféré. Il est également utile de relever que selon la Banque Mondiale, près de 9 milliards d’euros ont été envoyés par des travailleurs immigrés en France vers leurs pays d’origine en 2007.

Les flux partants de France sont principalement destinés à l’Algérie, au Mali, au Maroc, au Sénégal, à la Tunisie et aux Comores.

Une somme que la crise est cependant venue affecter. Les transferts de fonds ont baissé de 6,1% en 2009.

Source : La VieMarocaine

Pour bon nombre de Marocains résidant à l’étranger, l’éducation des enfants n’est nullement une tâche aisée. les parents sont appelés à sauvegarder les valeurs du pays tout en s’ouvrant sur la culture du pays d’accueil pour une meilleure intégration de leur progéniture. Un véritable dilemme pour les familles !

Souad T., 32 ans, en est un exemple concret. Elle s’est installée à Nantes depuis deux ans avec son mari et leur fils de trois ans et demi.

"Mon fils est venu en France à l’âge d’un an et demi. Il connaissait parfaitement l’arabe", dit-elle. "Aujourd’hui, il parle très bien le français et il a tendance à oublier sa langue maternelle car il va régulièrement à l’école. J’ai peur, quand il grandira, qu’il reniera ses origines. Mais, je veux en même temps qu’il s’intègre complètement dans sa nouvelle société."

Souad n’était pas préparée à vivre cette situation car elle n’a jamais pensé avant son mariage à fonder un foyer dans un autre pays que le Maroc. Pour elle, la tâche est d’autant plus difficile car elle aussi doit s’intégrer en France.

Pour traiter ce problème que doivent affronter les marocains expatriés (Marocains résidant à l'étranger, ou MRE), Abdellah Boussouf, secrétaire-général du conseil de la communauté marocaine à l’étranger a convoqué un colloque sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration".

Boussouf a déclaré à l'occasion de cette conférence qui s'est conclue le 14 mai à Fez que l'éducation des enfants marocains expatriés " nécessite un effort supplémentaire dans le but d'améliorer les méthodes et le contenu de l'enseignement de la langue arabe dont il bénéficie".

L'universitaire algérien Said Ouachria, invité lors de ce colloque, pense que la situation est complexe et nécessite une grande réflexion.

"Si l’enfant résidant à l’étranger ne réussit pas à s’intégrer et se sent en même temps loin de ses origines où il peut se ressourcer, il vivra dans l’ombre d’une personnalité déchirée et déséquilibrée", déclare-t-il.

Pour le sociologue Touhami Benadir, un grand effort incombe à la société civile pour créer des forums de rencontres et de réflexions afin que les familles résidant à l’étranger puissent y trouver conseil et orienter leurs vies.

"Il faut rechercher les moyens d’accompagnement des familles dans l’éducation de leurs enfants pour que ces derniers vivent avec sérénité leur double culture et soient de bons citoyens tant pour le pays d’accueil que d’origine", a-t-il dit lors de son intervention à Fez.

De son point de vue, l’objectif est d’arriver à construire des personnalités à l'aise avec leur double identité et riches en expériences. Il affirme que beaucoup de MRE nés à l’étranger n’arrivent pas à vivre en paix et à concilier entre les deux cultures.

C’est le cas de Rachida, âgée de 39 ans, qui est revenue à Casablanca il y a 4 ans après avoir vécu en France.

"Je vis seule alors que j’ai toujours rêvé de fonder une famille", dit-elle. "Mais je ne pouvais pas me marier avec en Français car de par ma religion, il est interdit d’épouser un non-musulman".

" Je suis rentrée au Maroc pour trouver l’âme sœur. Mais cette quête est très difficile", déclare-t-elle à Magharebia. "Je ne me retrouve pas totalement dans la culture marocaine et les hommes que j’ai rencontrés ne m’acceptent pas telle que je suis. Je vis difficilement ma double culture."

Source : Almagharibia

De plus en plus, l’envie d’acquérir un bien immobilier au Maroc se répand. Le souhait sans doute pour beaucoup de Marocains résidant à l’étranger d’être aux premières loges des transformations en cours dans le pays d’origine et pour certains Français (sans origine marocaine) de s’assurer une retraite au soleil avec tout le confort que l’on connait. Tout cela pour dire qu’il n’y a pas de visiteur type du SMAP Immo Paris qui a accueilli près de 48 500 personnes l’an dernier, dont un tiers (32 %) envisageait un achat dans l’année. Cette année le SMAP est placé cette année sous le signe de l’excellence et de la performance. Fini le temps où le Salon du Maroc à Paris, encore dans ses balbutiements, se tenait au Parc des expositions du Bourget situé en périphérie de Paris, moins bien desservi que le prestigieux Parc des expositions de la Porte de Versailles, conçu pour des salons de cette envergure. Sur 15.000 m2 de surface, 140 exposants de toutes les régions du Maroc mettent en vitrine l’offre immobilière la plus complète et la plus diversifiée du marché. Un rendez-vous incontournable, une aubaine pour la diaspora marocaine et les amis du Maroc.

Il réunit en effet les Marocains résidant à l’étranger de génération et de catégories socioprofessionnelles diverses. On observe depuis deux ans un rajeunissement des visiteurs et un nombre de plus en plus croissant d’Européens, près de 8.000 investisseurs français lors de l’édition 2009.

Une autre tendance se fait jour, la fidélisation à long terme des investisseurs. Ceux qui ont investi au Maroc dans le passé n’hésitent pas à acquérir un nouveau bien

Toute la variété des activités du royaume y est présentée: l’économie, l’immobilier, le tourisme, la culture, l’art de vivre etc…. Les acheteurs potentiels sont conseillés par des promoteurs, des constructeurs, des agents immobiliers, des financiers. Le secteur bancaire est représenté par 11 banques , dont 4 françaises. Un dialogue direct et clair visant à simplifier les procédures. C’est l’un des salons de l’immobilier les plus fréquentés de France et même au-delà. Il s’exporte dans les grandes villes européennes, Barcelone, Milan et Bruxelles avec les mêmes priorités, l’information et le confort du public.

Pour satisfaire ce dernier, les opérateurs ont considérablement élargi leur offre. La diversité géographique et le large éventail des prix en matière immobilière n’a jamais été aussi important. La quasi-totalité du territoire marocain est couverte, les villes impériales, balnéaires, la région Nord, le Souss, l’oriental et la demande du marché toujours en hausse.

Le SMAP Immo Paris qui répond incontestablement à un besoin constitue également une plate-forme d’échanges. C’est aussi un cycle de conférences permettant aux professionnels de l’immobilier et aux visiteurs de s’exprimer et de s’informer. Les intervenants ne sont pas des moindres.

Six ministres sont conviés pour cette édition 2010. Parmi eux Mohamed Ameur Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté Marocaine résidant à l’étranger. Il a détaillé la stratégie du gouvernement pour  accompagner et servir la CMRE avant d’aborder les moyens d’action de cette stratégie s'articulant autour de trois grands axes :

« l'accompagnement des nouvelles générations dans la préservation de leurs liens avec leur pays d'origine
la défense des intérêts des « Marocains du Monde » et la promotion de leur situation juridique, sociale et humaine, aussi bien au Maroc que dans les pays d'accueil  l'optimisation de leur contribution au développement économique, social et humain du Maroc et leur implication dans la gestion de la chose publique et dans les chantiers du développement humain ».

L'action s’effectue sur le plan culturel d'abord. M. Mohammed Ameur a évoqué la création de centres culturels marocains à l'étranger (Bruxelles, Barcelone, Mantes-la-jolie, Montréal, Tunis, Tripoli) ainsi que l'encouragement des partenaires culturels avec les municipalités (Séville Valence Algésiras). Le ministre chargé de la Communauté Marocaine résidant à l’étranger mentionne  d'autres initiatives comme les Universités des jeunes chaque été ou l'organisation de voyages au Maroc au profit de jeunes MRE et de leurs camarades de classe.

Sur le plan social, il met en avant un point crucial de leurs préoccupations : la prise en charge du transfert des dépouilles. L’octoi d'un millier de bourses annuellement pour les étudiants démunis, la baisse des taxes de dédouanement des voitures des retraités, le renforcement des capacités humaines et financières des associations des MRE consacrées au domaine du social.

Dans le volet économique M. Mohammed Ameur rappelle la mise en place du fonds « MDM Invest », un système sur la base d’ un apport en fonds propres et en devise de 25% , bénéficiant d’une subvention de l'Etat de 10% ,et d’un crédit bancaire de 65%.Ajouter à cela un partenariat maroco-français pour l'accompagnement financier de la création de 1.000 PME de MRE au Maroc pendant trois ans,  ainsi qu'une extension de la garantie « Damane Assakane ».

Le volet juridique n'est pas en reste. « Le cadre conventionnel liant le Maroc aux pays d'accueil pour la préservation des droits des MRE  a été mis à jour et le dispositif de veille juridique renforcé de deux magistrats permanents pour l'écoute et l'orientation des Marocains résidant à l’étranger» a précisé le ministre, qui a mis en exergue le traitement personnalisé des requêtes des MRE et la convention avec « Diwan Al Madalim pour leur suivi.

Quand aux progrès sur le plan administratif, on note la mise à niveau du ministère chargé de la communauté ainsi que la création d’une nouvelle structure : « la maison du MRE », pour une gestion de proximité des intérêts des expatriés et de leurs familles. Deux sont déjà opérationnelles à Beni Mellal et Nador et quatre autres en projet.

Pour M.Ameur il faut en conclure que « les mutations de la communauté exigent une politique rénovée. Les enjeux appellent une approche pérenne, dépassant le traitement saisonnier ». Il met l’accent sur la nécessité d'un partenariat Maroc/ Pays d'accueil et sur la participation de la jeunesse au processus d'intégration des pays de résidence, tout en gardant des liens avec le Maroc.

Source : Atlas.info

Le projet du premier Centre Culturel Marocain en France vient de franchir une première étape vers sa concrétisation après la signature, vendredi à Paris, d'une convention relative à la cession au Maroc d'un terrain à Mantes-la-Jolie, dans la banlieue sud-ouest de Paris.

En vertu de cet accord, signé par MM. El Mostafa Sahel, ambassadeur du Maroc en France, et Michel Vialay, maire de Mantes-la-Jolie, la ville française cède pour un euro symbolique un terrain d'une superficie de 755 m2 devant servir à l'édification du futur Centre. Le Maroc prendra en charge les travaux de construction.

Présidant la cérémonie de signature au siège de l'ambassade du Royaume à Paris, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, s'est réjoui du début de concrétisation de ce projet "original à la fois par sa démarche et son montage mais aussi par ses objectifs".

Conçu selon une approche "partenariale et solidaire", ce Centre, destiné à une population à la fois française et marocaine, constitue "un patrimoine partagé" entre les deux pays, a-t-il expliqué, soulignant la nécessité de fédérer les énergies et les intelligences, de part et d'autre, pour "accompagner cette population en quête d'origines et de racines".

Selon lui, le socle de la politique du Maroc vis-à-vis de ses ressortissants à l'étranger est d'"accompagner l'enracinement sans déracinement", car "les jeunes qui réussissent (à l'étranger) sont ceux qui vivent à l'aise avec leur origine".

Ce projet fait partie d'une série de programmes culturels initiés par le Maroc à travers le monde, avec l'objectif double d'"accompagner l'intégration des nouvelles générations originaires du Maroc, renforcer leurs liens avec le pays et assurer un rayonnement à la culture marocaine", a rappelé M. Ameur.

Le ministre a souhaité que les travaux de construction démarrent le plus tôt possible et que le futur centre soit à la hauteur des attentes des deux pays.

Pour sa part, M. Sahel s'est dit "heureux d'être associé au lancement de ce Centre", mettant l'accent sur son emplacement idéal, au centre ville de Mantes-la-Jolie, près d'un grand complexe cinématographique.

L'ambassadeur du Maroc a espéré que ce Centre culturel soit "un espace de convergence, de dialogue et de partage, ouvert sur toutes les communautés de la ville".

De son côté, M. Michel Vialay s'est dit honoré par le choix du Maroc, soulignant que le Centre Culturel marocain sera "une grande fierté et un très grand avantage" pour Mantes-la-Jolie et viendra répondre à une "forte attente que les Mantais partagent avec les Marocains".

"Le choix de Mantes-la-Jolie pour implanter le premier centre culturel marocain est très emblématique de ce que devraient être encore plus les relations entre la France et le Maroc", a estimé M. Vialay.

L'acte fondateur du projet du Centre culturel marocain de Mantes-la-Jolie a la convention de partenariat, signée en juillet 2009 à Rabat, entre le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et la Mairie de la ville française, rappelle-t-on.

Source : MAP

La communauté marocaine résidant à l'étranger, notamment celle établie en France, contribue "fortement au développement territorial" de son pays d'origine et constitue un élément générateur "de cohésion sociale, de solidarité et de lutte contre la précarité", a indiqué samedi à Paris le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Outre son rôle d'élément catalyseur dans le développement du secteur financier (banques, assurances, bourse), les Marocains établis en France, de par la richesse de leurs profils et de leurs expériences professionnelles, dégagent une dynamique positive et participative dans la marche de développement que connaît le Maroc, a ajouté M. Ameur lors d'une table-ronde tenue en marge de la 7ème édition du SMAP Immo.

Selon le ministre, l'optimisation de la contribution des "Marocains du Monde" au développement économique, social et humain du Maroc et leur implication dans la gestion de la chose publique et dans les chantiers du développement humain constituent une des priorités de son département.

La mise en place du fonds "MDM Invest", destiné à accompagner l'investissement des MRE et le partenariat maroco-français pour l'accompagnement financier de la création de 1.000 petites et moyennes entreprises (PME) par les MRE au Maroc, constituent des avancées concrètes dans ce sens, a-t-il poursuivi.

En plus, l'extension de la garantie "Damane Assakane" aux MRE sera certainement, en plus des facilités offertes par les professionnels du secteur immobilier, un élément encourageant et sécurisant pour les acheteurs de biens immobiliers au Maroc, a fait observer M. Ameur.

La 7ème édition du SMAP Immo, le plus grand Salon de l'immobilier marocain hors du Royaume, se poursuit jusqu'au 24 mai au Parc international d'exposition Porte de Versailles sur une superficie de 15.000 m2.

Ce Salon connait la participation de pas moins de 145 exposants de toutes les régions du Royaume qui ont fait le déplacement pour cette grande messe annuelle de l'immobilier marocain.

M. Ameur, qui a effectué une tournée dans le Nord, l'Est, l'Ouest et le Centre de l'Hexagone où il a rencontré les ressortissants marocains et les associations qui les représentent, a également visité le SMAP Immo.

Lors de ses réunions avec les compétences marocaines, le ministre avait souligné l'importance que le Maroc accorde à la mobilisation de ses élites expatriées, chantier qui constitue un axe prioritaire pour le pouvoir exécutif.

Suite à ces rencontres, il a été convenu de créer un réseau des compétences marocaines qui mettraient en oeuvre un programme de partenariat tripartite, autour de projets de développement économique et social, entre les opérateurs publics et privés marocains, les compétences porteuses de projets et des bailleurs de fonds et des entreprises du pays d'accueil.

A cette occasion, M. Ameur a mis l'accent sur l'importance du rôle de cette communauté dans l'essor économique de la France comme du Maroc et dans la consolidation des liens historiques et stratégiques entre les deux pays.

Le ministre a également exposé les principales actions gouvernementales entreprises pour préserver les droits et assurer le bien-être de la communauté marocaine résidant à l'étranger, soulignant que le programme ciblant cette catégorie comporte plusieurs volets, notamment économique, administratif, social, culturel et éducatif.

Ces rencontres ont permis aux représentants de la communauté marocaine de réitérer leur engagement inconditionnel dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et d'exposer les problèmes auxquels ils sont confrontés.

L'étape parisienne de la tournée de M. Ameur a été marquée par la signature, vendredi, d'une convention relative à la cession au Maroc d'un terrain à Mantes-la-Jolie, dans la banlieue sud-ouest de Paris, pour la réalisation du premier Centre Culturel Marocain en France.

En vertu de cet accord, la ville de Mantes-la-Jolie cède pour un euro symbolique un terrain d'une superficie de 755 m2 devant servir à l'édification du futur Centre dont le Maroc prendra en charge les travaux de construction.

Source : MAP

Une journée culturelle dédiée au Maroc a été organisée, vendredi soir à Madrid, pour faire connaître la réalité du Royaume, la richesse et la diversité de sa culture et particulièrement les compétences des femmes marocaines.

Organisée par l'association des femmes d'origine marocaine pour l'inter-culturalité (AMOMIC), une association créée à l'initiative de femmes marocaines résidant à Alcorcon (Madrid), en collaboration avec l'ambassade du Maroc à Madrid et la mairie de la ville d'Alcorcon, la manifestation se fixe pour objectif de faire connaître aux Espagnols et aux ressortissants de pays tiers la réalité socioculturelle du Maroc et les réalisations accomplies par le Royaume dans de nombreux domaines.

La manifestation, organisée avec le soutien du ministère espagnol du Travail et de l'Immigration et du fonds européen pour l'intégration, entend également contribuer à battre en brèche certains préjugés sur l'immigration souvent engendrés par une méconnaissance de l'autre et offrir à la femme immigrée d'origine marocaine l'opportunité de "s'épanouir dans une société d'accueil qui ne lui est pas entièrement acquise", selon les organisateurs.

Les ressortissants marocains établis à Alcorcon, mais également dans d'autres régions de Madrid ont afflué en grand nombre à cette journée culturelle organisée au centre civique de la ville d'Alcorcon, une journée qui leur a offert l'occasion de se retrouver entre Marocains dans le cadre d'une ambiance bon enfant au cachet typiquement Marocain.

La soirée a été marquée par la présence de plusieurs officiels d'Alcorcon, notamment le maire-sénateur de la ville Enrique Cascallana Gallestegui et les conseillères des Affaires sociales, de la Femme et de l 'Urbanisme.

Dans une allocution de circonstance le maire-sénateur de la ville a souligné l'excellente intégration de la communauté marocaine établie à Alcorcon, en mettant en relief le rôle fondamental joué par la femme immigrée marocaine dans l'effort de l'intégration et pour donner une bonne image du pays d'origine.

De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade du Maroc en Espagne, Farid Oulhaj, a indiqué que ce genre de manifestations contribue à faire connaître la culture marocaine et la réalité socioculturelle du Royaume.

Il s'est également félicité du rôle joué par la communauté immigrée marocaine dans le rapprochement entre le Maroc et l'Espagne, affirmant que les efforts déployés par la municipalité d'Alcorcon pour leur intégration est un exemple dont il faut s'inspirer.

Le point orgue de la soirée, marquée également par la présence des membres du corps diplomatique marocain à Madrid, des représentants d'associations d'immigrés marocains de la capitale Madrilène, fut l'organisation d'une fête traditionnelle de mariage marocain, ainsi qu'un défilé de Kaftans marocains, sur fond de musique Chaabi et Rai.

Source : MAP

Qu'est-ce qui compose l'identité nationale marocaine? Un mélange à la fois de cultures, de croyances, d'horizons, d'appartenances répondent les membres de "Marocains Pluriels", une association créée il y a un an. Pour eux, la diversité est le patrimoine de notre avenir et il est temps de faire de ce crédo un mouvement national. L'appel a été fait mercredi à Casablanca lors d'une conférence-débat.

“Identité et diversité”, tel était le thème d'une conférence-débat organisée mercredi par le Centre de recherches Links et l'Association “Marocains Pluriels”. Créé il y a tout juste un an, l'Association compte actuellement 15 membres pour la plupart d'anciens Marocains résidant à l'étranger devenus bi-nationaux mais aussi, des natifs du pays qui ne l'ont jamais quitté.

L'objectif de cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs personnalités dont André Azoulay, Conseiller du Roi et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, Rachid Ben Mokhtar, président de l'Observatoire national du développement humain ou encore Driss Yazami, président du Conseil de la communauté des Marocains de l'étranger (CCME), était de faire comprendre aux Marocains, qu'au fil des ans et de la construction de notre Histoire, le Maroc est devenu un métissage de populations, de cultures, de croyances religieuses ou pas, d'appartenances, de langues etc.

C'est de cette diversité, de cette ouverture et de ce pluralisme dont se portent garants les membres de “Marocains Pluriels”.

MRE de retour au bercail

Actuellement, près de 3 millions de Marocains résident à l'étranger. Certains choisissent de rentrer et d'autres pas. Mais une chose est sûre, nombre d'entre eux restent profondément attachés à leurs origines marocaines qu'ils aient grandi en France, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas ou aux Etats-Unis. Et le fait de ne pas parler couramment l'Arabe, la Darija ou l'Amazigh ne fait pas d'eux des non-Marocains.

À ce sujet, il est d'ailleurs intéressant de souligner que récemment, des scientifiques ont constaté que les personnes élevées dans un environnement bilingue étaient plus enclines à pouvoir s’adapter au changement, étaient plus tolérantes et plus ouvertes.

“Moi j’ai choisi de rester dans ce pays. Il y en a qui restent par dépit et d’autres qui restent en attendant de partir. Choisir de rester c’est être militant pour que ce pays s’améliore. Militer ce n’est pas seulement appartenir à un mouvement politique, c’est donner de son énergie pour permettre un meilleur vivre ensemble”.Driss Ksikes, économiste et acteur socio-culturel

“Le Maroc n'est ni arabe ni un pays occidentalisé mais c'est un melting-pot”, souligne t-il.

Être juif marocain au Maroc

La religion d'Etat est l'Islam, et à côté des millions de musulmans vit une minorité juive. Leur confession ne fait pas d'eux des non-Marocains; ce sont des citoyens à part entière qui contribuent autant que faire se peut au développement social, culturel et économique de notre pays et ceci est une “réalité sociale”.

“C'est un privilège, une richesse et une responsabilité d'être façonné par des valeurs fécondées par la civilisation berbère et le monde arabo-musulman au voisinage et au contact desquels ma marocanité et ma spiritualité juive se sont épanouies et confortées”.

Pour André Azoulay.

Les communautés étrangères dans tout cela?

Ne les appelons plus ainsi car lorsque l'on adhère aux principes du mouvement “Marocains Pluriels”, le Marocain n'est pas seulement celui qui est né d'un père ou d'une mère de “souche”, mais c'est toute personne qui porte le Maroc dans son coeur, qui veut faire partie de la société marocaine et qui, à travers ses actions, contribue au développement de notre pays. Le racisme, la discrimination, l'exclusion, l'ostracisme n'ont plus leur place dans cette société qui a décidé de s'ouvrir sur le monde.

Les participants à la conférence-débat de mercredi ont ainsi appelé à la construction d'une société ouverte, tolérante et plurielle. Pour étendre leur mouvement, les membres de l'Association ont décidé de confectionner des t-shirts et des pin's qui seront vendus sur les plages par exemple en été.

C'est quoi être Marocain pluriel? Témoignages.

Albert Benamou, acteur social: “Bonjour, assalam moualekoum, shalom. Je suis né ici à Casablanca d’une famille juive marocaine. A 14 ans, j’ai quitté le Maroc pour  aller étudier aux USA. Mais par la force des choses, et suite à l’immigration de mes parents, j’y deviens résident permanent. C’est alors que je fus appelé à servir ce pays dans l’armée et je me suis retrouvé sans le vouloir, en plein milieu d’une guerre qui ne me concernait pas du tout: celle du Vietnam. La guerre, c’est l’enfer et étant dans cette situation, je me demandais constamment qui suis-je et qu’est-ce que je fais ici? Heureusement, au plus profond de moi-même, j’avais la certitude et le sentiment indéfectible d’être Marocain avant tout; ce qui m’a permis de survivre à cet enfer. Le souvenir d’une enfance joyeuse et pleine d’amour ne me quittera plus durant toute cette période et même après la guerre, cette pensée me sauva du suicide. Je me suis donc agrippé à ma marocanité et personne ne pourra jamais m’ôter cela. Et aujourd’hui, je dois m’acquitter de ma dette de reconnaissance envers mon pays et c’est pour cela que je m’efforce de devenir un citoyen exemplaire. Et c’est pour cela que j’ai choisi d’être un Marocain pluriel”.

Myam Berrada, avocate: “Lorsqu’on souhaite opérer des changements dans la société au lieu de s’exaspérer et de subir passivement ce qu’on perçoit en elle de négatif, il me semble qu’il faut commencer à changer soi-même de comportement et faire de la résistance. Que cela semble utopique, prétentieux ou irréaliste aux yeux de certains, je me rattache à ce proverbe qui dit: “ un est la mère de 10.000”. Lorsque nos intentions visent à construire une société de paix, de sécurité où les personnes peuvent exprimer librement ce qu’il y a de meilleur en elles, c’est-à dire leur humanité, alors cela vaut la peine de se battre. L’humanisme n’est pas le fait d’une culture en particulier, ceux qui attestent que les valeurs et les libertés fondamentales sont le fait d’une culture occidentale ne connaissent pas à mon sens l’Histoire des civilisations qui ont servi à construire l’identité de notre pays. Égoïstement, je veux vivre en paix et en sécurité dans mon pays. Je souhaite pouvoir parler avec un arabophone, un berbérophone, un hispanophone ou un francophone de mon pays sans être jugée, ni exclue. Nous ne sommes pas plus ou moins Marocains que les autres. Etre Marocain, c’est avant tout aimer et servir les gens de ce pays. Je suis Marocaine, attachée à un pays qui a toujours su occuper une place particulière sur la scène internationale. Je suis donc citoyenne du monde, d’un monde que nous laisserons à nos enfants. Je suis Marocaine pluriel”.

Source : Aufait

Le port roulier TangerMed a entamé ses premiers tours de roue. Le port, encore en travaux, a démarré son activité «passagers» le 17 mai. Déjà, il avait entamé le transit du trafic roulier (camions Tir essentiellement). Mais c’est lundi dernier que les premiers passagers ont étrenné le marbre noir dont est pavé la nouvelle Gare maritime de TangerMed Port Roulier. Pour cette première journée, le flux reste minimal avec pas plus de 700 passagers et 580 camions. Mais pas de fausses illusions, ce n’est qu’une période de rodage en attendant le baptême de feu qu’est l’opération Retour MRE qui devrait démarrer le 15 juin prochain.

Mais déjà l’essentiel est là. Les travaux de finition du port et de la gare maritime avancent à une vitesse soutenue et il est prévu que le port soit inauguré au mois de juillet prochain. A cette date, tous les travaux seront achevés et l’ensemble des services prévus sera mis en place, selon Saïd El Hadi, président du directoire de l’Agence Spéciale TangerMed, TMSA.

Déjà les passagers ont eu à savourer un transit via le port de TangerMed. En période de pointe, le port devra assurer un départ toutes les heures avec huit quais d’accostage utilisables simultanément. Déjà, le port offre des services similaires à ceux des plateformes aéroportuaires. Il dispose de quatorze points de contrôle frontalier, qui peuvent être modulables pour gérer les entrées et les sorties en fonction du sens et de l’importance des flux. Le transit se fera par bateau et par ligne. Après contrôle, les passagers à pied seront appelés à embarquer dans leurs bateaux respectifs via une navette spéciale. En plus, des navettes spéciales devront les amener vers la gare ferroviaire de Ksar Sghir, en attendant la mise en place de la gare ferroviaire de TangerMed qui devrait voir le jour au courant de 2011, selon El Hadi.

La grande nouveauté par rapport au port de Tanger-ville c’est l’absence de pentes ou d’escaliers à monter, le circuit est épuré, assurant le plus grand confort de transit. Les passagers en autocar ou en voiture ont déjà vu leur transit amélioré avec une prise en charge en réduisant au minimum le dérangement. Déjà, TangerMed sera le premier port de la région à assurer un transit de passagers en autocar tout au long de leur passage par le port, une prouesse que même le port d’Algésiras n’a pas encore été capable de mettre en place. «Nous sommes actuellement en discussion avec le port d’Algésiras pour que la mesure soit généralisée sur tout le trajet, même de l’autre côté du détroit» note El Hadi. L’objectif est de fluidifier encore plus la traversée du détroit. Une fluidité que les passagers à bord de leurs véhicules ont pu relever dès ce lundi avec des passagers via des aubettes de contrôle dans un temps record ne dépassant pas les 10 minutes.

Les passagers à pied auront eux aussi droit à tous les égards. Actuellement, ils sont pris en charge via les agences de voyage du port de Tanger-ville et une navette gratuite, mise à leur disposition, les amène au port de TangerMed.

Les bateaux ont aussi eu droit à l’attention des concepteurs du projet. Chaque compagnie maritime s’est vue affecter un poste d’embarquement appuyé par une aire de pré-embarquement de 1,5 hectare. Cette aire sera gérée par la compagnie en toute indépendance. Ce qui devra aider à accélérer les mouvements d’embarquement et de débarquement car chaque compagnie sera obligée de laisser la place à un autre bateau de sa propre flotte. A noter que les risques d’engorgement sont minimes. En effet, le port dispose d’aires d’embarquement et de contrôle d’un total de 30 hectares et de 35 hectares au sein des aires de contrôle douanier et policier.

Le port de TangerMed s’est révelé être assez insensible aux vents d’Est qui balaient le détroit. En effet, malgré des vents assez forts, les bateaux ont pu accoster au port de TangerMed. Selon El Hadi, même si le vent semble souffler plus fort, la houle est en effet moins forte à ce niveau du détroit. A noter aussi que la conception du port et de sa digue font que le bateau au moment de sortir de la darse se retrouve pratiquement sur la principale voie maritime de traversée du détroit et n’a pas à faire de manœuvres supplémentaires, ce qui raccourcit d’autant plus le temps de la traversée. Cette dernière est actuellement d’une heure en ferry conventionnel, contre 2h30 au port de Tanger-ville, un argument qui risque de plaire aux voyageurs et de faire mal dans la bataille commerciale qui oppose depuis une dizaine d’années les ports de Tanger et de Sebta. Ces dernières années, ce dernier avait accaparé une partie du transit MRE, mais il est probable que cette fois-ci, ce sera le nouveau port de TangerMed qui raflera la mise.

Source : L’Economiste

La première pierre de la Grande mosquée de Marseille a été posée jeudi dans le nord de la ville, mais l'association en charge de la construction doit désormais résoudre la difficile équation du financement des travaux.

"Ce projet a été long à se mettre en route mais son aboutissement ne fait plus aucun doute", s'est félicité Nourredine Cheikh, président de l'association "La Mosquée de Marseille", lors d'une cérémonie à laquelle participaient notamment le maire de la ville, Jean-Claude Gaudin (UMP), et le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.

"Je suis confiant dans l'avenir, je demande à tous les musulmans, particulièrement ceux de Marseille, de bien mesurer l'enjeu fondamental que constitue notre mosquée pour se rassembler, accompagner jusqu'au bout sa construction et la défendre", a poursuivi M. Cheikh, donnant à l'assistance "rendez-vous le jour de l'inauguration, in cha' Allah !"

La pose de cette première ne constitue qu'une nouvelle étape avant le début effectif des travaux "en février 2011" pour une "livraison du bâtiment prévue en janvier 2012 et l'ouverture au public en octobre 2012", selon Maxime Repaux, l'un des architectes du projet.

"Cette pose de première pierre était symbolique pour réunir dans une grande cérémonie l'ensemble des pays musulmans et finaliser les engagements et la participation des différents Etats qui doit se faire, je pense, dans les prochains mois", a-t-il expliqué.

Au total, l'association doit trouver 22 millions d'euros.

Jeudi, les consuls généraux du Sénégal, d'Egypte, d'Indonésie, de Tunisie, du Maroc, de la Syrie, du Liban, de la Lybie et de la Turquie étaient présents.

Une réunion entre eux et les représentants de l'association devait se tenir dans l'après-midi pour dessiner les contours des engagements des Etats, selon Makhete Cissé, vice-président de l'association.

L'ambassadeur d'Algérie, Missoum Sbih, était également venu à Marseille.

"C'est pour montrer son attachement aux valeurs de l'Islam et témoigner de l'importance qu'elle accorde à la communauté algérienne qui vit à Marseille et sa région, que l'Algérie a décidé de s'associer à l'effort collégial pour que ce projet voie finalement le jour", a déclaré M. Sbih.

"La disponibilité de mon pays reste entière pour contribuer au succès de ce projet au plan moral, financier et matériel, mais aussi par la mise à disposition, le moment venu, des ressources humaines adéquates, en particulier des imams formés, maîtrisant aussi bien la langue arabe que la langue française", a-t-il ajouté, sans préciser le montant de l'enveloppe que pourrait verser son pays.

La Grande mosquée et sa salle de prière de 2.500 m2 doivent être érigées sur le site d'anciens abattoirs situés dans le 15e arrondissement de Marseille (nord), sur un terrain de 8.600 m2 que l'association loue à la ville pour 24.000 euros l'année.

Marseille compte une importante communauté musulmane estimée à 200.000 personnes, même si toutes ne sont pas pratiquantes.

Source : AFP

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