vendredi 18 octobre 2024 06:19

Le ministre de la communication porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri a mis en exergue, jeudi à Dubaï, les efforts déployés afin de promouvoir le secteur médiatique national, toutes composantes confondues, et lui permettre de jouer pleinement le rôle qui lui échoit.

Lors d'une rencontre avec une délégation représentant les journalistes marocains résidant aux Emirats Arabes Unis, en marge du 9è forum des médias arabes, M. Naciri a indiqué que ces efforts tendent à l'amélioration de la pratique journalistique libre et professionnelle, à même de permettre à ce secteur de contribuer à la consolidation de l'édifice démocratique.

Dans ce cadre, il a souligné que le dialogue national "Médias et sociétés", lancé récemment au Maroc, ambitionne de fournir les réponses adéquates aux problématiques entravant l'exercice médiatique au Maroc.

Le Maroc qui avance à pas sûrs sur la voie de la consécration de la démocratie, est fermement attaché au principe de la liberté de la presse, à condition de s'en tenir aux règles déontologiques de la profession, a-t-il dit.

Par ailleurs, M. Naciri a invité les journalistes marocains oeuvrant dans les pays d'accueil à corriger les stéréotypes véhiculés par certains médias étrangers qui traitent les questions de notre pays avec une sélectivité systématique obéissant à la logique des deux poids deux mesures.

Il a, à ce propos, qualifié de "décisif et fondamental" le rôle de ces journalistes dans la défense des causes nationales dans les pays d'accueil.

De leur côté, des professionnels de médias exerçant dans des chaînes satellitaires arabes et dans la presse écrite, ont évoqué plusieurs questions liées au secteur de l'information, rappelant les différentes préoccupations et entraves auxquelles ils font face au cours de l'exercice de leur métier dans les pays d'accueil.

Dans cette perspective, le journaliste Anas Bouslamti a donné au ministre un bref aperçu du forum des journalistes marocains à l'étranger, qui compte dans ses rangs plus de 80 membres à travers le monde, en tant que cadre professionnel visant la création de ponts de communication entre les différents journalistes marocains exerçant à l'étranger.

M. Naciri avait participé au forum des médias arabes en tant qu'intervenant principal lors de la séance ayant abordé le thème "La censure s'étendra-t-elle aux transmissions satellitaires?".

Le forum avait abordé les principaux sujets qui émergent sur les scènes médiatiques arabe et mondiale, notamment ceux qui focalisent l'intérêt des décideurs et des responsables des différents établissements médiatiques, comme il a examiné les mutations rapides que connaît les paysages médiatiques arabe et mondial, à la suite des répercussions de la crise financière et économique internationale.

Source : MAP

 

L'acquisition par les enfants marocains à l'étranger d'une personnalité équilibrée en harmonie avec leur situation à mi-chemin entre différents cultures requiert davantage de soutien de la part des pays d'accueil mais surtout du Maroc, ont estimé les participants à un colloque international, qui s'est ouvert mercredi à Fès.

Il est du devoir du Maroc (gouvernement, institutions et ONG) d'œuvrer au renforcement des instruments d'enseignement aux enfants d'origine marocaine à l'étranger de leur langue maternelle (arabe ou berbère), sans laquelle il leur sera difficile d'apprendre comme il se doit la langue du pays d'accueil, a indiqué l'universitaire Fatima Sadiqi dans une communication sur " la dimension amazighe dans l'identité de l'enfant marocain dans les pays d'émigration".

L'absence d'un tel soutien à la langue maternelle signifie que l'enfant sera livré à un vide dont les conséquences sont imprévisibles, a-t-elle noté, rappelant que la stratégie linguistique mise en œuvre au Maroc repose sur une nouvelle approche fondée sur la diversité dans le cadre de l'unité et sur une identité nationale à pluridimensionnelle.

Abondant dans le même ordre d'idées, M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) a tenu à préciser qu'il s'agit d'enfants d'origine marocaine vivant à l'étranger ayant les mêmes droits et obligations que les ressortissants des pays d'accueil.

L'éducation de cet enfant en conformité avec les valeurs nationales de son pays d'origine et dans le respect des principes de son pays d'accueil nécessite, à son avis, un effort supplémentaire dans le but d'améliorer les méthodes et le contenu de l'enseignement de la langue arabe dont il bénéficie, a-t-il dit.

En général, l'enfant d'origine marocaine vit dans un environnement hostile où tout est déployé pour qu'il renie ses origines, a-t-il noté.

S'il ne réussit ni intégration, ni retour à ses origines pour se ressourcer, il risque de subir un cheminement chaotique entre unité apparente et illusoire d'une personnalité déchirée et déséquilibrée, a estimé pour sa part, l'universitaire algérien (Sétif), Said Ouachria.

Pour ce qui est des remèdes proposés par les pays d'origine relatifs à l'enseignement de la langue arabe et des préceptes de l'Islam, leurs résultats ne sont pas acquis d'avance, d'autant plus que les méthodes et les moyens humains et matériels engagés sont en deçà des aspirations, a-t-il ajouté.

Revenant sur la problématique de l'intégration, l'universitaire algérien Mohamed Sini a reproché à la presse occidentale d'adopter un double langage en affirmant que les émigrés refusent l'intégration et en menant auprès de la majorité gouvernante une campagne pour rendre cette intégration presque impossible.

En fait, a-t-il dit, la presse occidentale ne cherche qu'à salir et dénigrer tous les éléments constitutifs de l'identité d'origine de l'enfant marocain y compris sa religion musulmane.

Selon cette presse, si l'enfant marocain ou maghrébin veut "réussir" son intégration il doit renoncer à sa religion et à tous les éléments qui rappellent ses origines, a-t-il expliqué.

De son côté, l'universitaire marocain Mohamed Bakkouchi (Sorbonne) a estimé que plusieurs profils d'émigrés se dégagent à la lecture du panorama actuel. C'est ainsi qu'il y a parmi les émigrés, les prétendants à une place dans le pays d'accueil (10 à 15 pc), les vulnérables qui représentent les banlieues (35 à 40 pc), les radicaux qui s'accrochent à leur culture d'origine (15 pc) alors que le reste sont à la recherche d'opportunités.

Dans certains pays occidentaux, a-t-il noté, l'on est même à la 7ème génération d'émigrés dont seule une infime minorité est acceptée pour tenter son intégration. Il n'est pas du tout évident d'obtenir dans ces pays un emploi, même avec une formation de haut niveau, a-t-il expliqué, précisant que l'ouverture et les progrès que connait le Maroc en matière de démocratie et de liberté sont à même de faciliter le retour de nombreux cadres marocains pour contribuer à l'oeuvre de développement du Royaume.

Selon Mme Hakima El Hatri, présidente du groupe de recherches sur les questions du genre et de l'enfant relevant de la faculté de la Chariâ de Fès, organisatrice de cet événement, l'objectif de cette rencontre est de rechercher les moyens d'aider non seulement les enfants marocains mais également tous les membres de leur famille à rester attachés à leur identité marocaine en veillant à la protection de leurs droits.

Les travaux de ce colloque de trois jours, placé sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration entre les enseignements de la chariâ, les législations nationales et les conventions internationales", traitent de plusieurs thèmes ayant trait au statut juridique de l'enfant dans les pays d'émigration, à l'éducation et l'enseignement religieux qui lui est dispensé ainsi qu'à son environnement socio- culturel.

Source : MAP

Une loi de lutte contre l’immigration clandestine entre en vigueur en Libye. Les étrangers en infraction ont deux mois pour régulariser leur situation.

Confrontée depuis près de vingt ans à l’immigration clandestine, la Libye a décidé de s’y attaquer de manière radicale en se dotant d’une «loi sur la lutte contre l’immigration illégale». Ces dispositions visent à la fois à régler le problème en interne et à faire en sorte que la Libye cesse d’être un pays émetteur d’immigrés clandestins, conformément à des accords conclus en février 2009 avec l’Italie et l’Union européenne.

L'accord avec l’Italie porte sur l'organisation de patrouilles maritimes mixtes opérant dans les eaux territoriales libyennes et italiennes, ainsi que dans les zones internationales; la formation et l'échange d'expertises, afin de lutter contrer l'immigration clandestine, le terrorisme et le crime organisé. Avec l’Union européenne, la Libye s’est engagée à renforcer les contrôles à ses frontières dans le cadre d’un programme financé par Bruxelles à hauteur de 20 millions d’euros.

Récemment adoptée par le Congrès Général du Peuple et depuis promulguée, cette loi est d’une extrême sévérité, puisqu’elle met en place le cadre juridique permettant aux autorités de sévir contre tous les maillons de la chaîne : les passeurs et leurs complices, les immigrés clandestins et leurs employeurs, et quel que soit le degré de leur implication dans l’opération.

Concrètement, encoure une amende et/ou une peine de prison toute personne contribuant ou aidant de près ou de loin, beaucoup ou un peu, à un des actes constituant une opération d’immigration clandestine : l’entrée ou la sortie, le transport ou l’aide au transport, l’hébergement ou l’aide à se cacher, l’occultation d’informations pour permettre à des immigrés clandestins de résider dans le pays ou d’en sortir, la préparation, la mise à disposition ou l’acquisition de faux documents d’identité et de voyages à cette fin.

Toute personne commettant l’un de ces actes afin d’en tirer profit, directement ou indirectement, pour lui ou pour autrui, encoure une condamnation à un an de prison et à une amende de 5.000 à 10.000 dinars libyens. La sanction est plus lourde pour les bandes organisées (5 ans de prison et une amende de 15.000 à 30.000 dinars libyens) et doublée encore lorsque le coupable appartient à un corps chargé de contrôler directement ou indirectement les points d’accès dans les ports et aux frontières.

Lorsque des immigrés clandestins subissent un handicap permanent, leurs transporteurs écopent d’une peine de prison –non précisée- et d’une amende de 30.000 à 50.000 dinars libyens, et d’une condamnation à la prison à perpétuité en cas de décès.

L’immigré clandestin est lui condamné à un an de prison –avec travaux-, à une amende de 1.000 dinars et à l’expulsion une fois qu’il a purgé sa peine.

Pour dissuader les Libyens de s’impliquer dans des opérations d’immigration clandestine ou de les faciliter et, au contraire, les encourager à faciliter la tâche des autorités, la nouvelle loi punit (1.000 à 5.000 dinars libyens, et 1 an de prison) toute personne s’abstient d’agir dès qu’il est informé à ce sujet de par sa fonction, ou omet de le faire par inadvertance (une amende de 500 à 3.000 dinars libyens).

Enfin, l’employeur est lui aussi exposé à seulement une amende (1.000 à 3.000 dinars libyens) en cas d’engagement d’un immigré clandestin.

Source : Webmanager.com

L’éventualité d’une interdiction du niqab – improprement appelé burqa – dans l’espace public ne fait pas l’unanimité parmi les femmes politiques et les féministes. La conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf s’est prononcée le dimanche 9 mai en faveur d’une telle interdiction dans l’hebdomadaire Sonntag pour des raisons de sécurité publique, mais peu de femmes politiques sont disposées à la suivre sur ce terrain.

Elle a derrière elle les femmes du PDC. Rosemarie Zapfl, ancienne conseillère nationale zurichoise PDC et actuelle présidente de la fédération faîtière d’organisations féminines «Alliance F», soutient également la décision du parlement argovien de demander une interdiction du niqab dans l’espace public helvétique.

Mais d’autres femmes politiques ne l’entendent pas de cette oreille. Ni les radicales, ni les socialistes, ni les Vertes, ni les femmes du Parti chrétien-social ne veulent d’une interdiction du niqab. Selon elles, le bannissement du voile intégral n’améliorera pas l’égalité entre les sexes, ni les droits des femmes. Au contraire, «les femmes concernées n’en seront que plus fortement isolées», affirment-elles dans un communiqué commun. Elles préfèrent invoquer «le dialogue», «l’intégration», la nécessité de ne pas stigmatiser ni discriminer. Les femmes UDC ne se sont pas associées à cette déclaration. Mais, dans la Neue Zürcher Zei­tung, Rita Gygax, leur présidente, déclare qu’une interdiction ne résoudra aucun problème. A l’instar des représentantes des autres partis, elle craint l’isolement des femmes concernées en cas de prohibition du voile intégral.

Dans une tribune publiée par la NZZ mercredi, deux historiennes alémaniques, Katrin Rieder et Elisabeth Joris, abondaient dans ce sens au nom des droits humains, invoquant le droit des femmes à l’autodétermination et celui du libre choix des vêtements. Elles dénonçaient l’instrumentalisation politique du débat à des fins anti-islamiques et racistes, et cela dans le but d’engranger des électeurs. Enfin, elles s’en prenaient à un «féminisme post-colonial», qui prétend libérer les musulmanes de leur oppression.

Curieusement, le débat porte peu, du moins chez les femmes, sur la signification et la symbolique de cette tenue, qui n’est exigée ni par le Coran, ni par la tradition islamique, et qui ne laisse entrevoir qu’une paire d’yeux à travers une fente minuscule. Seuls quelques hommes politiques de droite ont osé dire haut et fort que le niqab était «une prison pour les femmes», comme le président du PDC, Christophe Darbellay.

Qu’en pensent les féministes romandes? La Genevoise Mireille Vallette, auteure d’un livre sur les dangers de l’intégrisme islamique*, est «totalement favorable» à une législation interdisant le niqab. «C’est un vêtement indécent, qui signe la mort sociale des femmes, dit-elle. C’est un symbole au mieux extrêmement discriminatoire comme dans les Etats du Golfe, et au pire inhumain comme en Arabie saoudite et en Afghanistan. Il représente la volonté d’installer un apartheid des sexes dans tous les domaines. Dans la vision intégriste, les femmes doivent se couvrir – qu’il s’agisse d’ailleurs du foulard ou du niqab – afin de permettre aux hommes de maîtriser leurs pulsions sexuelles.»

Stéphanie Apothéloz, membre fondatrice de l’association Feminista basée à Lausanne, n’a pas encore d’avis tranché sur la question d’une interdiction. Mais, à l’instar de Mireille Vallette, elle remarque que les «seuls pays musulmans qui imposent le voile intégral sont des pays totalitaires qui ne laissent pas le choix aux femmes. Je doute qu’on puisse choisir de porter librement un tel vêtement, qui est le symbole de l’oppression des hommes sur les femmes.»

Tel est aussi l’avis de la féministe vaudoise Silvia Ricci Lempen, écrivaine et docteure en philosophie. «Je ne me fais aucune illusion sur la liberté de choix des femmes qui portent cette prison ambulante. Le niqab est une barbarie, une atteinte à l’intégrité physique et morale des femmes. C’est un mal qui doit être éradiqué. Cela dit, je suis contre une législation répressive, car je doute qu’un tel instrument soit le meilleur moyen d’éliminer le niqab. Je crois davantage aux vertus du dialogue, de l’éducation et du contact multiculturel. Mais je suis prête à changer d’avis si le dialogue ne donne pas de résultat, et si l’on me démontre l’efficacité d’une législation répressive.»

Tandis que Silvia Ricci Lempen et Stéphanie Apothéloz déplorent la récupération du débat par des partis «qui ne se souviennent de la nécessité de défendre les droits des femmes que lorsque c’est un argument électoral», comme le dit la première, Mireille Vallette place la cause des femmes au-dessus des manœuvres politiciennes. «Si la cause est juste, il m’est indifférent de savoir que la droite en tire des bénéfices. Le voile intégral est le symbole d’un radicalisme islamique qui menace la démocratie. Même s’il est minoritaire, il se développe. On n’entend que lui dans l’espace public. Et tant pis si une interdiction du niqab devait enfermer chez elles la petite minorité de femmes qui portent ce vêtement en Suisse.»

Source : Le Temps.ch

Le ministre de la Justice de Floride Bill McCollum, qui brigue le poste de gouverneur de cet Etat du sud-est des Etats-Unis, a déclaré jeudi qu'il était favorable à l'adoption d'une loi sur l'immigration semblable à celle, très décriée, récemment adoptée en Arizona.

«Je soutiens la loi d'Arizona telle qu'elle a été amendée, et si le gouvernement fédéral est incapable de rendre nos frontières sûres et de résoudre le problème de l'immigration illégale, je soutiendrai une loi similaire pour la Floride», écrit ce responsable républicain dans un communiqué.

M. McCollum estime que l'administration Obama, «par manque de vision, est incapable de répondre aux graves problèmes de sécurité aux frontières», ce qui fait que les Etats américains «supportent un plus lourd fardeau dans la lutte pour que nos villes, nos rues et nos citoyens soient en sécurité».

Il «applaudit» la décision de Jan Brewer, la gouverneur républicaine de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, qui a promulgué le 23 avril une loi controversée autorisant notamment la police à contrôler le statut migratoire des personnes en cas de «doute raisonnable».

Les opposants au texte y voient une légalisation du délit de faciès. Bien qu'il ait provoqué une levée de boucliers, il est populaire en Arizona, devenu l'un des principaux points d'entrée des immigrés illégaux aux Etats-Unis.

Source : Cyberpresse.ca

Le Maroc abritera le troisième congrès de la Fédération internationale des coalitions pour la diversité culturelle (FICDC), a annoncé M. Diego Gradis, membre du Comité de liaison Ongs-UNESCO.

Lors d'un entretien mardi avec M. Bensallem Himmich, ministre de la Culture, M. Gradis a affirmé que ce congrès bénéficie du soutien de l'UNESCO qui oeuvre à inciter les pays à ratifier la convention relative à la diversité culturelle, indique un communiqué du ministère de la Culture.

M. Gradis a également appelé le ministère de la culture à apporter son appui pour garantir la réussite de cette manifestation, poursuit le communiqué, ajoutant que M. Himmich a exprimé la disposition de son département à contribuer aux efforts des organisateurs pour la tenue du congrès de la FICDC.

Cette réunion s'est déroulée en présence de M. Abdelhay Mellakh, vice-président de la Coalition marocaine pour la culture et l'art, également membre du bureau fédéral international.

Le premier congrès de la FICDC a été organisé à Séville en Espagne et le deuxième à Bahia au Brésil.

Source : MAP

Le Conseil des ministres français, réuni mercredi au Palais de l'Elysée sous la présidence de M. Nicolas Sarkozy, a examiné un projet de loi autorisant l'approbation de l'avenant à la convention entre la France et le Maroc sur l'assistance aux personnes détenues et leur transfèrement.

L'objectif de ce projet de loi est d'élargir le champ de l'entraide judiciaire entre les deux pays et "d'assouplir la mise en oeuvre d'un instrument qui permet aux condamnés de purger leur peine dans le pays dont ils sont ressortissants afin de faciliter leur réinsertion sociale", indique le compte-rendu du Conseil publié par la Présidence de la république française.

Cet avenant à la convention du 10 août 1981 entre la France et le Maroc sur l'assistance aux personnes détenues et sur le transfèrement des condamnés a été signé à Marrakech le 22 octobre 2007, à la suite de l'engagement en novembre 2005 de négociations bilatérales portant sur l'ensemble du champ de l'entraide judiciaire en matière pénale, rappelle-t-on de même source.

Source : MAP

Trois portes géantes ocres, symbolisant la fascinante ville de Marrakech et la dextérité de ses artisans, ont été implantées depuis quelques jours dans des places stratégiques de la ville de Milan (nord de l'Italie), une manière d'inviter subtilement le public italien à venir découvrir la magie de cette cité impériale.

L'évènement "Red By Marrakech", promu par la délégation de l'Office national marocain du tourisme (ONMT) de Milan, à sa tête, Mme Jazia Santissi, se propose de décliner le meilleur de Marrakech, une cité mythique où se côtoient, dans une harmonie parfaite, traditionnel et contemporain.

L'un des challenges des organisateurs est de faire découvrir la ville ocre dans sa dimension de gardienne des traditions et du patrimoine culturel et architectural marocain, mais également de ville cosmopolite et moderne, aspects qui font d'elle un des hauts lieux du tourisme international.

Une Soirée de promotion a été organisée dans ce cadre mardi en présence de l'ambassadeur du Maroc en Italie, M. Hassan Abouyoub, de nombreux officiels, promoteurs touristiques, tours opérateurs, hôteliers et journalistes.

Au cours de cette soirée, digne des mille et une nuits, les invités, parmi lesquels des vedettes du show-biz italiennes et des personnalités de la haute société milanaise, ont fait une entrée solennelle sous l'arcade majestueuse de l'une de ces portes, avant d'être accueillis par Mohamed Bariz, l'un des personnages mythiques de la célèbre place Jamaa Lafna.

Leur émerveillement a été à son summum lorsqu'ils ont pu découvrir ensuite cette ville, à l'histoire chargée, rejaillir d'un spectacle scénographique d'une extrême beauté où se sont mêlés luxe, bien-être et magie de l'artisanat marocain, sur fond de musique Ahidous.

Durant le dîner, conçue par Zakia Aït Aboulahcen, chef cuisinier de renommée internationale, connue pour ses plats traditionnels marocains revisités, Bariz s'est livré à cÂœur joie à son exercice favori: raconter Marrakech à travers l'histoire et la tradition, pendant que des documents vidéos donnent à l'assistance la mesure de la beauté relatée par le propos du narrateur.

La soirée s'est conclue par un spectacle de danse magnifiquement interprété par deux chorégraphes, d'abord sur une musique traditionnelle Ahidous puis sur des morceaux plus contemporains.

Source : MAP

Le gouvernement a mis en place une vision multidimensionnelle pour la mise en œuvre des priorités stratégiques, institutionnelles, politiques, économiques et humaines, prévues dans le cadre du Statut Avancé accordé au Maroc dans ses relations avec l'Union Européenne, a affirmé mercredi Mme Latifa Akharbache, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération.

Le ministère n'a raté aucune occasion avec la partie européenne pour rappeler la nécessité de renforcer et faciliter le déplacement des citoyens marocains vers les pays de l'Union européenne, a dit Mme Akharbache en réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur la mise à profit du Statut Avancé pour la promotion des conditions de vie des membres de la communauté marocaine à l'étranger.

Ces efforts ont abouti à des résultats positifs en ce sens que les deux parties, marocaine et européenne, avaient exprimé, lors du premier sommet tenu en mars dernier à Grenade, leur satisfaction de la concordance de vues au niveau international sur l'impératif du traitement des questions de l'immigration suivant une approche globale reposant sur la responsabilité commune et l'action collective coordonnée, a-t-elle expliqué.

Le Statut Avancé, a ajouté Mme Akharbache, permettra inéluctablement de consolider la coopération judiciaire, particulièrement au niveau de l'adaptation et l'actualisation du cadre juridique des accords de coopération conclus dans ce domaine, dans l'optique de transcender les obstacles qui entravent les Marocains résidant à l'étranger en ce qui a trait à l'état civil, à la famille, à l'application des jugements judiciaires et des procédures, outre la réinsertion des détenus.

La Secrétaire d'Etat a, par ailleurs, souligné que la création d'une Commission parlementaire mixte entre l'institution législative marocaine et son homologue européenne, qui a tenu sa réunion constitutive le 05 mai courant à Bruxelles, constitue indubitablement un cadre idoine à même de permettre aux parlements des deux parties d'examiner régulièrement les questions relatives à l'immigration et à la communauté marocaine résidant dans les pays européens.

Les deux parties marocaine et européenne oeuvreront à l'amélioration et au développement de la coopération et du dialogue concernant des questions ayant trait à la lutte contre le racisme et la xénophobie, dont les MRE pourraient être des victimes, a encore souligné Mme Akharbache.

Elle a de même fait savoir qu'il sera procédé à la création d'une plateforme de coopération entre l'Agence européenne des droits fondamentaux relevant de l'Union européenne et le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), visant principalement à préserver les droits et les libertés fondamentales de la communauté marocaine en Europe.

Source : MAP

La ville néerlandaise de Rotterdam abrite, du 20 au 24 mai, la 6-ème édition du festival du film marocain "Cinémar" qui rendra hommage cette année à une pléiade d'artistes marocains.

Selon les organisateurs, cette édition se distinguera, à l'instar des précédentes, par la qualité des films en compétition officielle qui traitent de sujets importants.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur artistique du festival, M. Mahjoub Benmoussa, a indiqué que cinq films sont en compétition. Il s'agit de "Moussem lemchaoucha" de Mohamed Ahd Bensouda, "Kharboucha" de Hamid Zoughi, "Zamane Rifaq" de Mohamed Chrif Tribeq, "Ouled Leblad" de Mohamed Ismail et "les oubliés de l'histoire" de Hassan Benjelloun.

Ces films sont en compétition pour le Grand prix et les prix de la meilleure réalisation, du meilleur acteur, meilleure actrice ainsi que le prix du public, a-t-il précisé.

Présidé par le critique cinématographique, Omar Khammar, le jury comprend le réalisateur algérien, Karim Traida, la réalisatrice marocaine, Bouchra Ijourk, l'homme de théâtre, Mustapha Ramdani et Bernarde Lemanse, professeur en cinéma international, a ajouté M. Benmoussa.

Cette édition rendra hommage à trois artistes nationaux, a annoncé le directeur du festival, ajoutant qu'il s'agit de Mohamed Hassan El Joundi, Thourya Jabrane et Naima El Mcherqui.

Le festival sera marqué par une conférence sur le cinéma marocain, qui célèbre son cinquantenaire, outre la projection du film "wachma" du réalisateur Hamid Bennani.

Source : MAP

Les élus des villes californiennes de San Francisco et Los Angeles se sont prononcés à une forte majorité pour le boycott économique de l'Arizona (sud-ouest), après l'adoption dans cet Etat d'une loi controversée sur l'immigration qui introduit selon eux des contrôles au faciès.

A San Francisco, la résolution non-contraignante adoptée mardi à 10 voix contre 1 appelle la ville à s'abstenir de signer de nouveaux contrats avec des entreprises basées en Arizona et à revoir ceux déjà en vigueur, ainsi qu'à éviter d'envoyer des responsables municipaux à des conférences dans l'Etat.

"Il s'agit d'envoyer un message très clair pour dire que quand un Etat adopte une loi aussi injuste que celle-ci, les personnes de conscience dans d'autres endroits du pays ont l'obligation, la responsabilité de réagir et de ne pas rester silencieux", a dit l'élu municipal David Campos, à l'origine de la mesure, précisant que d'autres villes américaines envisageaient des actions similaires.

Jan Brewer, la gouverneur républicaine de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, a promulgué le 23 avril cette loi controversée, qui autorise notamment la police à contrôler le statut migratoire en cas de "doute raisonnable". Les opposants au texte y voient une légalisation du délit de faciès.

A Los Angeles, le conseil municipal a adopté par 13 voix contre 1 un boycott similaire, gelant tous les déplacements pour affaires en Arizona, et demandant aux chefs des services municipaux de ne plus faire travailler d'entreprises basées en Arizona, lorsque c'est légalement possible.

Le conseil a également ordonné un examen de tous les contrats existants, afin de déterminer ceux qui pourraient être résiliés sans délai.

Selon le contrôleur financier de la ville, Los Angeles a actuellement quinze contrats en cours avec des entreprises basées en Arizona, pour un budget de 7,7 millions de dollars.

Deux concessions de la ville -- les services de l'eau et de l'électricité, et l'aéroport de Los Angeles -- font également affaires avec l'Arizona, pour 51,8 millions de dollars, mais la ville ne les contrôle pas directement et ne peut que leur recommander d'appliquer le boycott.

L'un des conseillers municipaux, Ed Reyes, a affirmé lors du débat sur le vote: "Je ne peux plus aller en Arizona sans passeport. Si je croise un policier dans un mauvais jour, qui trouve que la photo sur ma carte d'identité ne me ressemble pas, il peut sommairement m'expulser, sans que je puisse rien faire. Ce n'est pas (un comportement) américain".

Le texte, qui a provoqué une levée de boucliers, est populaire en Arizona, devenu l'un des principaux points d'entrée des immigrés illégaux aux Etats-Unis. Au niveau national, elle a le soutien de 59% de la population, selon un sondage publié mercredi par le Pew Research Center.

Source : AFP

La gouverneure de l’Arizona Jan Brewer a promulgué mardi 11 mai une loi interdisant aux écoles publiques de l’État d’offrir des programmes d’études destinés à un groupe d’élèves appartenant à un groupe ethnique particulier. Selon cet article, cette mesure a été rédigée en réponse aux programmes d’études ethniques des écoles publiques de Tucson, qui portent sur la culture, l’histoire et la sociologie des Chicanos (América, ins d’origine mexicaine).

L’instigateur de cette loi, Tom Horne, a notamment dénoncé un livre d’histoire au programme des écoles de Tucson intitulé Occupied America: A History of Chicanos. Coïncidence : Horne tente de se faire élire au poste d’Attorney General (ministre de la Justice) de l’Arizona. La commissionaire scolaire de Tucson a indiqué qu’elle n’avait pas l’intention de se plier à la nouvelle mesure, qui survient 20 jours après la promulgation de la très controversée loi migratoire de l’État.

L’Arizona, destination touristique importante, est évidemment en train de se créer une image rétrograde qui pourrait finir par lui nuire sur le plan économique. Après l’annulation de quatre événements devant avoir lieu à Phoenix, les autorités de cette ville ont estimé à 90 millions de dollars le coût au cours des cinq prochaines années du boycott de l’État déclenché par plusieurs groupes depuis la promulgation de la loi migratoire. Aux termes de cette loi, la police doit demander les papiers d’un individu dont elle soupçonne qu’il est un immigrant illégal.

À noter que tous les États ayant une frontière commune avec le Mexique ne partagent pas l’attitude de l’Arizona vis-à-vis des clandestins ou des Chicanos. Les parlementaires du Nouveau-Mexique, l’État du gouverneur démocrate Bill Richardson, ont ainsi adopté récemment à l’unanimité une résolution reconnaissant l’apport économique des sans-papiers.

Source : Cyberpresse.ca

Les Etats-Unis ont commencé mardi à émettre de nouvelles cartes de séjour sécurisées, afin de lutter contre les fraudes à l'immigration, a annoncé le service national de la citoyenneté et de l'immigration (USCIS).

"La technologie de pointe incorporée à ces nouvelles cartes préviendra leur falsification, empêchera les altérations et facilitera une reconnaissance rapide et sûre" du détenteur de la carte, a expliqué l'USCIS dans un communiqué.

La nouvelle "carte verte", chère au coeur des candidats à l'installation aux Etats-Unis, conservera des données biométriques telles que les empreintes digitales relevées par laser et une photo du visage haute définition pratiquement impossible à falsifier.

Les actuels titulaires d'une carte verte pourront la conserver, la nouvelle carte ne concernant que les immigrés nouvellement arrivés.

Source : France-Amérique/AFP

Le CCME est partenaire pour l'organisation du colloque international "Le vécu de l'enfant marocain dans l'immigration entre les préceptes de la religion musulmane, les lois nationales et les conventions internationales". Pour en savoir plus, cliquez ici.

Un colloque scientifique international en partenariat avec le CCME et L'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, organisé par le groupe de recherche sur les questions de la femme et de l'enfant du point de vue de la jurisprudence musulmane et du droit (Université Al Qaraouiyine) : Le vécu de l'enfant marocain dans l'immigration entre les préceptes de la religion musulmane, les lois nationales et les conventions internationales. Les 12, 13 et 14 mai au palais des congrés de Fès. 

La ville espagnole d'Alicante accueillera, du 14 au 16 mai, le Forum de la société civile Euro Méditerranéenne avec la participation de représentants et d'acteurs de la société civile des pays du pourtour méditerranéen, dont le Maroc.

Le Forum, une initiative de la plate-forme non gouvernementale Euromed, sera marqué par la participation de pas moins de 250 acteurs de la société civile des pays du pourtour méditerranéen, désireux faire entendre leur voix et réclamer l'égalité dans la région, apprend-on mardi auprès de ses initiateurs.

Organisé dans le cadre de la présidence espagnole de l'Union européenne, en collaboration avec Casa Méditerranéa, le Forum Civil Euromed se tiendra sous le thème "l'égalité, une question commune à toutes les sociétés civiles euro-méditerranéennes".

La réunion, qui sera marquée par la tenue d'ateliers de réflexion, de tables rondes et de conférences, devra déboucher sur des recommandations et des propositions de la société civile de la Mare Nostrum qui seront soumises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union pour la Méditerranée, prévu en juin prochain à Barcelone.

Les aspects organisationnel et institutionnel de ce Forum avaient été au centre d'une réunion, en février dernier à Barcelone, du Conseil d'administration de la plate-forme non gouvernementale Euromed.

Le Forum civil Euromed se tiendra sous le thème de l'égalité entre le Sud et le Nord en matière de répartition des richesses, de droits, de paix, de stabilité et de développement, et ce dans le sillage des développements que connaît la scène méditerranéenne depuis le processus de Barcelone jusqu'à l'avènement de l'Union pour la Méditerranée (UPM) et le Traité de Lisbonne, avait alors confié à la MAP, le président du Conseil d'administration de la plate-forme Euromed des organisations non gouvernementales, le Marocain Abdelmaksoud Rachdi.

Créée en 2005 à Luxembourg, la plate-forme non gouvernementale Euromed des ONG, basée en France, a pour objectifs de réunir en réseau et renforcer les acteurs de la société civile des pays partenaires du processus de Barcelone, en s'enrichissant de leur pluralité et de leur diversité, aux niveaux local, national et régional, pour s'inscrire au mieux dans les enjeux régionaux.

L'association vise ainsi à favoriser l'implication active de ces acteurs dans le processus de Barcelone et, plus généralement, dans toutes les politiques mises en œuvre pour développer les relations entre l'Union européenne et les pays de la Méditerranée, notamment à travers le Partenariat euro-méditerranéen (PEM).

Source : MAP

 

Une rencontre internationale sur la réglementation et la certification halal aux Etats-Unis et en Europe aura lieu le 15 mai à Barcelone, a-t-on appris, mardi, auprès des organisateurs.

Cette rencontre verra la participation de spécialistes et d'experts dans les domaines de l'agriculture, la pêche, l'industrie alimentaire, les agences de tourisme, ainsi que les représentants des fédérations et communautés musulmanes en Espagne.

Les participants à cette rencontre, venant également de France et de Belgique, se pencheront, notamment, sur la réglementation du halal dans la loi islamique, ainsi que la certification halal dans plusieurs pays européens, dont l'Espagne et les Etats-Unis, à travers des exposés et des tables rondes sur ce sujet.

Le président de l'Union des centres culturels islamiques en Catalogne, le Marocain Noureddine Ziani, a indiqué qu'il s'agit de la première rencontre de ce genre en Espagne pour évoquer le sujet de la certification halal eu égard à la présence d'une forte communauté musulmane dans ce pays.

Lors de cette rencontre, les participants examineront également ce sujet d'un point de vue religieux, juridique et industriel, a souligné Ziani dans une déclaration à la MAP.

Cette rencontre est initiée par la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI) et l'Union des centres culturels islamiques en Catalogne, en collaboration avec le Consulat général des Etats-Unis à Barcelone.

Les ventes annuelles de produits halal sont estimées à 580 milliards de dollars et l'augmentation des revenus et de la consommation dans les principaux marchés entraîne une croissance supplémentaire. (MAP)

Source : aufait/MAP

Conseil National des Marocains de France,  organise le 31 mai prochain, un colloque international sur l’impact de la crise économique sur les immigrés au FIAP Jean Monet, centre de séjour international à Paris.

Le thème retenu est "Conséquence de la crise économique sur les immigrés en général et les marocains en particulier dans certains pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ".

Le programme des échanges s’étalera sur trois parties, entre 14h et 18h. La première partie portera sur les impacts de la crise économique sur les migrations internationales. Il s’agira d’évaluer les effets (à moyen et long terme) de la crise sur les flux et les politiques migratoires. La seconde partie s’intéressera à la gestion des mouvements migratoires, autrement dit, l’adaptation des politiques aux besoins des migrants. Quant à la troisième, elle concernera la mise en œuvre des politiques dans les pays d’accueil pour favoriser l’intégration des immigrés.

Afin d’avoir des précisions et informations sur ce colloque, les personnes souhaitant participer sont priées de remplir le formulaire à télécharger et le renvoyer.

Source : Yabiladi

Le programme national d'accompagnement estival des Marocains résidant à l'étranger  constitue un pilier essentiel pour la consolidation des liens de cette catégorie avec la mère-patrie, de renforcer l'attachement des générations montantes à la nation et de consacrer leur rôle dans le processus de développement, a affirmé le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

S'exprimant mardi lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, M. Ameur a souligné que ce programme, élaboré par son département pour l'année en cours, se répartit en quatre axes: administratif, culturel et récréatif, ainsi qu'un axe réservé à l'investissement et au développement et un autre à la communication.

Sur le plan administratif, le programme vise à préserver les acquis et à développer les méthodes de traitement des demandes et doléances des MRE avec la rapidité requise.

Au niveau culturel et récréatif, le programme prévoit une série d'activités d'animation culturelle et éducative qui seront mises en place en coordination avec d'autres administrations et établissements, outre l'organisation de l'université d'été et de la 7-ème édition du raid des Marocains du monde.

Le programme prévoit en outre un plan pour encourager les MRE à investir dans le pays d'origine et contribuer ainsi au processus de développement local.

Concernant la communication, le programme ambitionne la mise en place d'une offre médiatique intégrée et l'adoption d'une politique de communication efficiente, outre l'organisation d'émissions débat sur des thèmes relatifs aux attentes et préoccupations des MRE.

Un sondage d'opinion sera également mené pour déterminer les besoins des MRE dans plusieurs domaines notamment celui du tourisme national.

M. Ameur a également rappelé les efforts déployés et mis en avant les ressources humaines et matérielles mobilisées durant les dernières années pour faire face à certaines difficultés et problèmes rencontrés par les MRE lors de l'opération transit, qui a connu une amélioration remarquable.

Source : MAP

La pièce théâtrale "Laliyati.com" de la troupe marocaine "Founoun", actuellement en tournée en Espagne, a rencontré un franc succès lors de sa présentation lundi soir à Madrid.

La troupe "Founoun" effectue actuellement une tournée en Espagne, organisée avec le soutien du ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, les consulats et l'ambassade du Maroc en Espagne.

Après l'étape Espagnole, la troupe "Founoun" se rendra en France, en Belgique et aux Pays Bas.

Lundi soir à Madrid, un grand nombre de spectateurs principalement des ressortissants marocains installés dans la capitale espagnole et banlieue, dont le nombre dépassait 500, ont afflué au théâtre Buero Vallejo dans la Localité Madrilène d'Al-Corcon, pour apprécier cette pièce théâtrale et renouer avec le théâtre marocain.

Des représentants du corps diplomatique marocain accrédité à Madrid, des conseillers de la municipalité d'Al-Corcon et des représentants d'associations locales figurent également parmi les spectateurs venus admirer la pièce de la troupe Founoun.

Ecrite par Hajar Al-Joundi et réalisée par Anouar Al-Joundi, la pièce théâtrale réunit de célèbres et talentueux acteurs nationaux tels Abdelkader Moutaa, Fatima Benmeziane, Hassan Mikiyate, Fadela Benmoussa, Habiba Medkouri, Najat Khatib, Souad Routhbi, Fatema-Zahra Bourass et Hania Ghachi.

La troupe "Founoun" avait entamé à Algesiras sa tournée en Espagne, en se produisant dans l'école polytechnique de la ville, devant un public marocain venu nombreux. La pièce a été également présentée jeudi à Grenade et vendredi dans la localité d'Adra (près d'Almeria).

La troupe "Founoun" entreprend une tournée européenne jusqu'au 5 juin pour présenter sa nouvelle pièce aux catégories démunies parmi les Marocains résidant à l'étranger.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme d'action culturelle mis en place par le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, en vue de promouvoir le dialogue des cultures, faire connaître aux nouvelles générations des Marocains de l'étranger et aux Européens l'identité culturelle marocaine et resserrer les liens d'appartenance avec le pays d'origine.

Source : MAP

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