vendredi 18 octobre 2024 06:19

"Football et immigration, histoires croisées"

Le football est au centre d’une exposition temporaire baptisée « Allez la France ! Football et immigration, histoires croisées » et programmée à la Cité de l’Immigration. Jusqu’en octobre 2010, le musée se propose d’analyser l’influence des flux migratoire sur la pratique du ballon rond dans l’Hexagone. L’expo est organisée autour de trois temps forts : la diffusion du football en France, l’organisation d’une immigration à logique sportive et, pour finir, un focus sur « les générations » de l’équipe de France entre 1938 et 1998.

A l’aube la Coupe du monde de football 2010, la Cité de l’Immigration a souhaité ainsi revenir sur les origines d’un sport et sur son impact sur la société française, à travers le prisme de l’immigration et la notion d’identité nationale, thème très en vogue depuis quelques temps.

D’autant que le ballon rond attise les passions d’un pays capable de sacraliser une génération « black-blanc-beur » mais où les stades laissent échapper des actes racistes. Le football n’est finalement que le reflet d’une société française, où union des communautés et racisme ambiant se côtoient dans un même paysage.

En marge de l’exposition, plusieurs manifestations ont été prévues pour animer l’exposition (tournois de babyfoot, débats, séances de cinéma, etc.). La Cité de l’Immigration a d’ailleurs prévu de diffuser les matchs du Mondial dans son Auditorium.

Source : Afrique foot


Du 19 au 24 mai prochain, la mise en commun de compétences marocaines et celles de la diaspora germano-marocaine est au programme de rencontres organisées en faveur de la région de l'Oriental. 21 experts allemands d’origine marocaine viendront apporter leur savoir-faire à des acteurs et entreprises locaux.

Du tourisme écologique aux technologies de pointe en matière d'énergies renouvelables ou de l'automobile: le réseau de compétences germano-marocain (DMK) arrive à mobiliser des experts de secteurs très variés. Des experts qui, de plus, sont intéressés à faire valoir leurs compétences dans leur pays d'origine, le Maroc. Pour ce faire, un évènement intitulé « Ensemble pour le Développement de la Région » (de l'Oriental) a été organisé en partenariat avec le programme MIDEO (migration et développement économique dans la région de l'Oriental) de la coopération technique allemande (GTZ) et avec l'appui du Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger.

Après une journée et une conférence inaugurales le mercredi, les trois jours suivants seront consacrés à des ateliers où des experts germano-marocains proposeront conseils et formations à des acteurs locaux spécialement sélectionnés. Comme le prévoit le programme, en matière scientifique, l’Université Mohamed I d’Oujda et la Faculté Pluridisciplinaire de Nador, bénéficieront du programme. En médecine, la Délégation Provinciale de la Santé de Nador et plusieurs cliniques de la région s'entretiendront avec des experts venus d'Allemagne.

Coté tourisme, plusieurs agences de voyage et propriétaires de gîtes tout comme la Délégation du Tourisme seront conseillés sur ce qui est tourisme écologique.

Les énergies renouvelables, les conseils business-to-business, l'agriculture et l'aide aux non-voyants feront l'objet d'autres ateliers auxquels la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de Nador, la Direction Provinciale de l’Agriculture de Nador, l'ONG CECODEL et l’organisation Alaouite pour la protection des non voyants seront invités.

A l'issue de la rencontre, des conventions sur des coopérations précises devront être signées, lundi 24 mai, entre différents partenaires, et le DMK tentera d'identifier d'avantage de secteurs et acteurs qui pourraient bénéficier d'une coopération avec des experts germano-marocains. Le tout vise à améliorer la compétitivité économique de la région de l'Oriental.

Source : Yabiladi

Villepinte, Sevran, Clichy-sous-Bois et Stains, quatre villes de la banlieue nord de Paris se sont associées pour mettre le Maroc à l'honneur à travers une semaine culturelle (14 au 22 mai) dédiée à l'art, la musique, la gastronomie et au riche patrimoine marocains.

Intitulée "Inspiration marocaine", cette manifestation se veut un voyage historique, artistique et littéraire dans un pays plein de contrastes géographiques, mais aussi culturels puisque des héritages ancestraux y côtoient des créations modernes foisonnantes, expliquent ses initiateurs.

L'ouverture officielle de cet événement s'est déroulée vendredi à Villepinte, en présence des maires des villes concernées, des Consuls généraux du Maroc à Villemomble, Abdellatif Mourtabit, et de Tunisie à Pantin, Abderrazek Ben Fraj, ainsi que d'un parterre d'élus et de représentants des associations partenaires.

Intervenant à cette occasion Mme Nelly Rolland Iriberry, Conseillère générale et maire de Villepinte, s'est réjouie que cette semaine culturelle très intense et très riche puisse être organisée dans la banlieue nord de Paris où elle était tant attendue par les habitants des villes concernées, en particulier ceux qui connaissent bien l'Afrique du Nord ou qui en sont issus.

"Le peuple marocain a fourni un apport très important aux cultures de l'humanité, et notamment à l'Europe", a-t-elle souligné, rappelant que le Maroc, "un pays qui mêle harmonieusement tradition et modernité", est "à l'origine directe de la civilisation arabo-andalouse d'Espagne" que cette semaine propose de retracer.

"Trait d'union entre l'Europe et l'Afrique, le Maroc est un grand pays, qui a partagé une histoire commune forte avec la France", a-t-elle affirmé, plaidant pour que cette histoire soit "connue dans toutes ses dimensions et mise à profit pour construire un avenir commun".

Pour sa part, le Consul général du Maroc a salué la persévérance dont les différents intervenants ont su faire montre pour lancer cette belle manifestation autour du Maroc.

Cet événement est "une opportunité d'exprimer l'attachement de mon pays aux valeurs universelles de dialogue et de tolérance, et de réaffirmer que la diversité culturelle au Maroc reflète la vivacité de la société marocaine et l'engagement résolu du Royaume sur la voie de la modernité", a souligné M. Mourabit.

Il a, d'autre part, estimé que les rencontres suscitées autour de la programmation de cette semaine culturelle "viennent, encore une fois, démontrer que les liens entre le Maroc et la France sont d'une réconfortante densité et que les opportunités de coopération entre les deux pays sont loin d'être épuisées".

Au programme de cette semaine figurent des conférences et échanges sur l'art culinaire marocain animées par Choumicha, des spectacles de musique avec Nass El Ghiwane, Hoba Hoba Spirit, et des groupes de Dakka Marrakchia, Gnawa, Abidat R'ma, ainsi que des rencontres autour du conte avec Halima Hamdane, Hamed Bouzzine, Amid Beriouni et Nezha.

L'art n'est pas en reste, puisque les organisateurs prévoient des expositions de peinture, de calligraphie, d'artisanat et de photographies sur l'histoire du Maroc et sur les combattants marocains pendant la deuxième guerre mondiale, ainsi qu'un défilé de caftan et des tatouages au henné.

Au menu également, des conférences et débats notamment sur le Code de la famille et sur l'expertise marocaine en matière de techniques économes en eau.

La ville de Figuig sera particulièrement mise à l'honneur, à travers la présentation des différentes us et coutumes d'un mariage traditionnel de cette ancienne cité de l'Oriental.

Cette semaine culturelle est organisée en partenariat avec l'ambassade du Maroc à Paris, le Consulat général du Royaume à Villemomble, l'Agence de l'Oriental et les associations Le Palmier de Sevran, Hassaniya de France pour la culture et le développement, des Ghoujdamas et des Glouas en France et plusieurs associations de ressortissants de Figuig en France.

Source : MAP

Une rencontre a réuni, vendredi 14 mai à Bruxelles, le haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, M. El Mostafa El Ktiri, et les membres de la communauté marocaine établie en Belgique, autour des référents historiques du Royaume et de la mémoire partagée en tant que valeur ajoutée dans la connaissance, la culture et l'éducation des jeunes générations marocaines résidant à l'étranger.

Cette rencontre de dialogue et de communication, qui se poursuit deux jours durant dans les villes de Liège et d'Anvers, s'inscrit dans le cadre de la commémoration du 70ème anniversaire de la bataille de Gembloux (12-16 mai 1940) à laquelle ont participé quelque 100.000 combattants marocains ayant répondu à l'appel de feu SM Mohammed V, le 3 septembre 1939 pour la libération des pays européens de l'occupation nazie.

Donnant un aperçu des étapes historiques de cet important épisode de la 2ème guerre mondiale auquel ont participé les bataillons marocains en Europe, notamment en Belgique et aux Pays Bas, M. El Ktiri a rendu un vibrant hommage à ces combattants marocains, qui se sont illustrés par ailleurs comme anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération.

M. El Ktiri a dans ce cadre mis en lumière la haute sollicitude royale et les initiatives louables du Souverain en faveur à l'égard de la famille des anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, soulignant par la même la riche contribution de cette famille aux valeurs de civisme, de citoyenneté, de loyalisme et de patriotisme.

Il a ainsi exprimé la nécessité de sauvegarder cette mémoire historique en évoquant également l'importance accordée à la "mémoire partagée" à travers la supervision par le Haut commissariat, de recherches et de publications pour servir de fonds documentaire et source de savoir à transmettre aux jeunes générations.

Dans une déclaration à la Map, M. El Ktiri a indiqué que l'objectif de cette rencontre est de focaliser l'attention de la communauté marocaine établie en Belgique sur la mémoire historique partagée, qui constitue un fonds patrimonial riche d'actes et de comportements consacrant des valeurs humaines et universelles, qu'il appartient à tout un chacun de préserver.

Ces valeurs constituent un référentiel à communiquer aux jeunes des troisième et quatrième générations, afin qu'ils puissent s'en inspirer et s'enorgueillir de leur appartenance à leur pays, a dit M. El Ktiri.

" En rappelant l'histoire glorieuse du Maroc, nous montrons au pays d'accueil que les Marocains ont toujours été porteurs de messages d'humanisme, de civisme et de patriotisme ".

" La communauté marocaine est aussi une valeur ajoutée pour le rapprochement des peuples", a dit le Haut Commissaire.

Il a expliqué également que les résidents marocains en Belgique sont appelés à s'inscrire dans ce chantier ouvert de la mémoire historique et de "la valorisation de notre histoire commune partagée, dans laquelle sont impliquées toutes les composantes nationales du pays".

M. El Ktiri a proposé la création d'un réseau associatif de jeunes pour la diffusion de ce patrimoine partagé, afin de combler le déficit culturel et de connaissances sur ce pan de l'histoire. Il s'agit, d'un travail qui nécessite une cogestion et une coopération exemplaire de la part de tous, a-t-il ajouté.

Etaient présents à cette rencontre notamment, les représentants de la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales des anciens militaires et anciens combattants, l'association nationale des anciens combattants, le consul général du Maroc à Bruxelles, M. Omar Kenaan, les élus d'origine marocaine ainsi que d'autres personnalités.

Source : MAP

Une réunion constitutive du jury du Prix international "Asharif Al-Idrissi" pour le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée a eu lieu, vendredi, à Palerme (Sicile-sud de l'Italie).

Ce prix, du nom du célèbre géographe marocain qui, dès 1138 avait conduit une expédition à destination de Palerme, récompense chaque année deux personnalités, l'une de la rive nord et l'autre de la rive sud de la Méditerranée, qui auront le mieux contribué au dialogue interculturel et inter-religieux dans le pourtour méditerranéen.

La présidence de ce jury, composé d'éminentes personnalités du monde de la culture et des sciences, dont Othman Altwaijri, Directeur général de l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a été confiée au Tunisien Mohamed Aziza, directeur de l'Observatoire de la Méditerranée dont le siège est à Rome.

Cette réunion constitutive coïncide avec le 64ème anniversaire de l'octroi du statut d'autonomie régionale à la Sicile.

Source : MAP

Les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères ont commencé, à compter du 7 janvier courant, à délivrer le passeport biométrique au niveau de 14 préfectures et provinces et six nouveaux consulats.

La délivrance de passeports biométriques a eu lieu dans les provinces et préfectures de Rabat, Kénitra, Mohammedia, Sidi Kacem, Khémisset, Mediouna, Nouaceur, Benslimane, Sidi Bernoussi, Ben M'ssik, Ain Sebaa, Hay Mohammadi, Moulay Rachid, Chichaoua et Fahs Anjra ainsi qu'au niveau des consulats généraux du Royaume à Paris, Toulouse, Utrecht, Liège, Palerme et Bilbao.

Cette action s'inscrit dans le cadre d'une stratégie visant à généraliser, progressivement et jusqu'à fin mars prochain, le passeport biométrique au niveau de l'ensemble de préfectures et provinces, ambassades et consulats du Royaume.

Le ministère de l'Intérieur avait annoncé le 15 décembre dernier le début de délivrance des passeports biométriques au niveau de Salé, Skhirat et Témara et du consulat général du Maroc à Colombes (France).

Source : MAP

Les représentants de plus de 50 institutions régionales représentant 21 pays du pourtour méditerranéen, réunis samedi à Palerme (Sicile-sud de l'Italie), ont appelé à la création, dans les plus proches délais, d'une "macrorégion méditerranéenne".
Cette macrorégion permettra "la gouvernance d'une stratégie commune, de par la coordination et la valorisation de tous les réseaux et les articulations déjà existants ou qui peuvent être mis en place entre les institutions, les collectivités locales et les formes organisées de la société civile", peut-on lire dans la déclaration adoptée au terme de cette conférence placée sous le thème "Unis pour la Méditerranée".

Les participants à cette conférence, organisée dans le cadre des festivités marquant le 64ème anniversaire de l'octroi du statut d'autonomie régionale à la Sicile, ont exprimé leur volonté d'œuvrer, de façon concrète et efficace, pour consolider le processus de paix et de stabilité dans cette zone, sortir définitivement de la crise, renforcer et mener au succès l'Union pour la Méditerranée et les instruments mis en place à cet effet.

Ils ont proposé plusieurs pistes prioritaires pour la réalisation de stratégies et programmes communs "fonctionnels à la constitution de la macrorégion Méditerranée", telles la préservation et la valorisation de l'habitat terrestre et maritime, la coordination de la protection civile intégrée, l'intensification des transports terrestre (de fer et routier), maritime et aérien et la promotion du rôle des instituts déjà existant, comme EMUNI ou ERASMUS.

Les participants à la conférence ont également appelé à la promotion d'un meilleur équilibre entre globalisation et développement local, l'intégration de la dimension supranationale de gouvernance des flux migratoires, la valorisation du rôle croissant des villes pour le développement durable et la relance du rôle des îles dans les relations interméditerranéennes.

La partie marocaine à cette conférence était représentée par MM. Bouamor Taghouan, président du Conseil de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et Mohamed Boudra, président de la région Taza-Al Hoceima-Taounate.

Joint par téléphone par la MAP, M. Taghouan s'est félicité de la participation marocaine à cette importante conférence ainsi qu'à la réunion instituant le Prix "Asharif Al Idrissi" en hommage à ce grand géographe marocain qui a été le premier à avoir mis au point une carte de la méditerranée.

Après avoir rappelé que la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër est liée à celle de la Sicile par des accords de partenariat embrassant divers domaines, M. Taghouan s'est réjoui de la prise de conscience relevée auprès des participants quant à la nécessité de promouvoir le rapprochement entre les deux rives de la méditerranée et de renforcer le dialogue interculturel et interreligieux.
Cette prise de conscience augure une nouvelle phase dans les rapports entre les partenaires méditerranéens marquée par le démantèlement des barrières et le renforcement des échanges dans divers domaines, a-t-il affirmé, estimant nécessaire de créer des groupements à l'intérieur de l'espace méditerranéen sur la voie de la réalisation de l'intégration et de la complémentarité.
M. Taghouan a mis l'accent, à cet égard, sur l'importance de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et son insertion pleine et entière dans le processus d'édification auquel aspire la région méditerranéenne.

Source : Casafree/MAP

Une délégation du Centre Régional d'Investissement (CRI) de Tadla-Azilal entame, ce samedi, une visite de six jours dans le Piémont (nord-ouest de l'Italie) pour sensibiliser les membres de la communauté marocaine et les partenaires économiques italiens sur les potentialités d'investissements offertes par cette région du Maroc.

L'objectif de cette visite est le soutien des MRE pour la création d'entreprises au Maroc, le développement de partenariats économiques et commerciaux entre les organisations privées/publiques piémontaises et la région de Tadla Azilal et la promotion des potentialités et opportunités d'investissement dans la province de Béni-Mellal, indique un communiqué du consulat général du Royaume à Turin (chef lieu du Piémont), parvenu à la MAP.

Les membres de la délégation auront ainsi une série de rencontres à Turin avec des responsables de la chambre de commerce extérieur du Piémont, de la confédération nationale de l'artisanat et avec les résidents marocains intéressés par l'investissement au Maroc.

Ils se rendront également dans les villes de Mondovi, Cuneo, Alba et Bra où ils rencontreront des responsables locaux, des associations et des coopératives et animeront des débats sur le thème "investir au Maroc : opportunités et instruments".

Source : MAP

La Grèce et la Turquie ont signé vendredi à Athènes un "accord bilatéral" pour le renvoi en Turquie des migrants irréguliers affluant par milliers sur les côtes grecques, a annoncé le ministère grec de la Protection du citoyen.

La Grèce et la Turquie ont signé vendredi à Athènes un "accord bilatéral" pour le renvoi en Turquie des migrants irréguliers affluant par milliers sur les côtes grecques, a annoncé le ministère grec de la Protection du citoyen.

L'accord prévoit notamment "l'application efficace" d'un protocole de réadmission conclu il y a dix ans, qu'Athènes reprochait à Ankara de ne pas respecter. Il a été signé par le ministre grec, Michalis Chryssohoïdis, et son homologue turc, Besir Atalay, dans le cadre de la visite à Athènes du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, selon un communiqué du ministère.

"Dans une décision commune co-signée" par les deux ministres, la Turquie s'engage "à prendre toutes les mesures nécessaires" pour la mise en oeuvre de ce protocole, a relevé le ministère grec.

"La Turquie doit désigner un port à Izmir ou proche de cette ville pour y ouvrir sous trois mois un poste-frontière qui sera utilisé pour la réadmission des immigrés illégaux", ajoute le communiqué grec. La partie turque s'est aussi engagée à accepter "au moins 1.000 demandes de réadmission par an".

La Grèce, proche des côtes turques et avec des frontières montagneuses avec ses voisins balkaniques, arrive en tête des entrées irrégulières dans l'Union Européenne, avec pour les six premiers mois de 2009 70% du total des interceptions, 51.600 personnes, recensées par l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

L'afflux de ces migrants, notamment afghans et irakiens, était devenue une nouvelle pomme de discorde entre Athènes et Ankara.

Source : Le Matin.ch

Les participants à un colloque international sur la situation des enfants marocains dans les pays d'accueil ont appelé à l'issue de leurs travaux, vendredi à Fès, à une meilleure prise en charge de l'éducation de cette catégorie sociale.

Pour ce faire, ont-ils estimé, il est nécessaire de mettre en place une série de supports médiatiques et d'outils pédagogiques pour aider cette catégorie sociale à faire face à la crise de confiance qu'ils vivent dans ces pays.

Ils ont souligné aussi l'impératif pour les pays arabes et musulmans d'agir pour la mise en œuvre de la convention internationale sur la diversité culturelle et de conclure des accords avec les pays occidentaux pour l'insertion de la langue arabe dans leurs programmes d'enseignement.

Il est également nécessaire de créer des écoles arabes et islamiques dans les pays d'accueil, dont les diplômes seront reconnus par ces pays, ont-ils noté, ajoutant qu'il est du devoir des pays européens de mettre en place un centre européen spécialisé dans les affaires des enfants issus de l'émigration.

Côté médiatique, les participants à ce colloque ont été unanimes à souligner que la situation critique due aux campagnes hostiles à ces enfants menées en permanence par les organes de presse dans les pays d'accueil requiert une réaction appropriée de la part des pays arabes et musulmans pour créer des chaînes de télévision et radio et des journaux pour enfants musulmans en général et marocains en particulier.

Il est également du devoir des chaînes arabes et islamiques de télévision et radio émettant en direction des pays d'accueil des émigrés, de consacrer des programmes adaptés à la situation des enfants et de produire pour eux des films traitant des valeurs islamiques, des Droits de l'Homme et de la Citoyenneté, ont indiqué les participants à ce colloque, organisé à l'initiative du groupe de recherches sur les questions du genre et de l'enfant relevant de la faculté de la Chariâ de Fès, en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Université Sidi Mohamed ben Abdellah de Fès.

Les participants à ce colloque, placé sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration entre les enseignements de la Chariâ, les législations nationales et les conventions internationales", ont examiné plusieurs thèmes ayant trait au statut juridique de l'enfant dans les pays d'émigration, à l'éducation et l'enseignement religieux qui lui est dispensé ainsi qu'à son environnement socio-culturel.

Source : MAP

Le Conseil français du culte musulman a condamné dimanche les inscriptions racistes découvertes vendredi sur trois tombes du carré musulman du cimetière de Vienne dans l'Isère.

"Le CFCM condamne avec force cette nouvelle agression et fait part de son incompréhension totale face à cette série de profanations qui attriste et blesse la communauté musulmane de France", a déclaré Mohammed Moussaoui , président du Conseil français du culte musulman (CFCM), dimanche 16 mai.

Ces déclarations font suite à la découverte, vendredi 14 mai, d'inscriptions racistes sur trois tombes du carré musulman du cimetière de Vienne en Isère. Selon la préfecture, ces inscriptions visaient la communauté harkie.

Le président a appelé " les autorités publiques à tout mettre en œuvre pour que cessent ces indignes atteintes à l'honneur et à la mémoire de nos morts".

Vandalisme dans d'autres régions

Début mai, sept stèles musulmanes du cimetière de Tarascon dans les Bouches-du-Rhône avaient déjà été profanées. Un garçon de 14 ans avait ensuite été interpellé pour les avoir profanées "par jeu", selon les termes du procureur.

Fin janvier, des inscriptions islamophobes avaient également été peintes sur le mur de l'enceinte de la mosquée de Crépy-en-Valois (Oise).

Source : Le Nouvel Observateur


Le consul général du Maroc à Düsseldorf, Ahmed Meskid, s'est entretenu mercredi avec le ministre des Affaires européennes et fédérales du land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Nord ouest d'Allemagne), Andreas Krautscheid, des moyens de promouvoir l'intégration de la communauté marocaine établie dans cette région.

Selon un communiqué du consulat général à Düsseldorf, les discussions entre les deux parties ont notamment porté sur la nécessité de faire bénéficier les membres de la communauté marocaine, des opportunités de formation professionnelle et de l'emploi, en plus des possibilités d'apprentissage de la langue allemande.

Les deux parties ont également évoqué les difficultés qui entravent la construction de mosquées et de centres culturels et sociaux au profit de 55.000 Marocains résidant dans le Land.

M. Meskid a, par ailleurs, donné un aperçu sur la politique suivie au Maroc en matière de gestion de la chose religieuse, basée notamment sur la formation des Imams et des Mourchidates, le développement des programmes d'études à Dar Al Hadith Al Hassania, outre la création des chaînes Mohammed VI du Saint Coran (télévision et radio).

Le diplomate marocain a, également, exposé au responsable allemand les grandes réformes initiées dans le Royaume, relatives notamment à la consécration de la démocratie et de l'Etat de droit et à la promotion des conditions de la femme à travers le nouveau code de la famille.

Les deux parties ont également examiné les moyens de promouvoir la coopération entre le Maroc et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie notamment dans les domaines économique et commercial.

La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui est le land le plus peuplé d'Allemagne avec 18 millions d'habitants, compte des villes des plus prestigieuses du pays, telles que Cologne, Düsseldorf, Bonn (ancienne capitale), Agen et Dortmund.

Source : Le Matin/MAP

L’assemblée Eurolat, qui s’est réunit vendredi et samedi des députés européens et latino-américains à Séville, a manifesté son soutien au projet d’Observatoire de la migration, visant à garantir les droits de l’homme et la gestion ordonnée des flux migratoires entre les deux continents.

Eurolat a également soutenu l’adoption d’une Charte euro-latino-américaine pour la paix et la sécurité qui définisse des stratégies et des lignes d'action politique et de sécurité conjointes permettant de faire face à des menaces communes.

Cette réunion a de plus donné lieu à une proposition de création d’une zone euro-latino-américaine de partenariat global interrégional dans les domaines politique, économique, social et culturel, en vue d’assurer le développement durable des deux régions.
Les conclusions de cette rencontre seront présentées au Sommet Union européenne - Amérique latine et Caraïbes qui se tiendra le 18 mai prochain à Madrid. Celui-ci donnera par ailleurs naissance à la fondation Europe-Amérique latine et Caraïbes, qui supervisera les initiatives susmentionnées.

Outre l’Observatoire de la migration, il est prévu de mettre en place un Centre civil birégional de prévention des conflits et un Centre birégional de prévention des catastrophes, eux aussi intégrés à la fondation.

Les 75 représentants des parlements européens et les 75 députés d’Amérique latine, ainsi que les hauts fonctionnaires du Parlement européen et de la Commission européenne participants, ont par ailleurs souhaité que le débat sur la réforme de l’Organisation mondial du commerce (OMC) soit relancé pour que celle-ci « constitue un véritable outil de développement pour tous les pays ».

Dans le domaine social, les parlementaires ont proposé un marché mondial intégré pour le commerce des émissions de carbone. Dans un premier temps, il s’agirait d’instaurer un système de commerce des droits d’émission de l’UE et de l’Amérique latine incluant également, si possible, les États-Unis.

Parmi les autres initiatives abordées lors de la réunion figurent la promotion des biocarburants, l’inclusion de l’aviation et du transport maritime dans les accords visant à réduire les émissions de polluants, ainsi qu’un « transfert adéquat des ressources financières des pays industrialisés et émergents vers les pays les moins développés en matière de lutte contre le changement climatique ».

Source : eu2010

 

Les gouvernements devraient mettre en œuvre des politiques qui aideraient les migrants "à s’adapter et prospérer" dans leur pays d’accueil pour tirer le meilleur parti de la migration, a plaidé le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

"J’encourage donc les Etats qui ne l’ont pas encore fait à ratifier et à appliquer la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille", a dit le SG de l’ONU, cité vendredi dans un communiqué.

Dans ce texte dont copie a été transmise le même jour à l’APS, en perspective de la célébration de la Journée internationale des familles, Ban Ki-moon estime que les gouvernements doivent renouveler leur engagement en faveur d’initiatives qui aident et soutiennent les familles migrantes à travers le monde.

La Journée internationale des familles sera cette année consacrée aux conséquences des migrations sur les familles à travers le monde.

"Malgré ses nombreux avantages, la migration fait peser un lourd fardeau sur les membres de la famille. Les migrants connaissent parfois des conditions de vie très difficiles et ils se heurtent à la discrimination et aux bas salaires", a-t-il relevé.

Le secrétaire général de l’ONU a indiqué que les migrants ne bénéficient "pas toujours de sécurité et ils sont plus durement touchés en période de difficultés économiques".

Source : APS

Les autorités marocaines ont donné mercredi dernier, un ordre verbal d'expulsion à Francisco Patón Millán, un sexagénaire Espagnol, selon le quotidien espagnol El Pais, qui cite une source dans la capitale Rabat. Les raisons justifiant l’expulsion n’ont cependant pas été rapportées.

L’homme aurait reçu le lendemain, l’ordre écrit de quitter le Maroc. Mais il aurait  eu recourts à un avocat et repousser son départ pour la fin de semaine. Selon lui, l’ordre d’expulsion ne précise pas les motifs, même s’il est persuadé qu’il est indésirable à cause de sa confession chrétienne. Aucune information officielle n’est encore disponible pour confirmer ou infirmer la situation de Francisco Patón Millán.

Patron d’une petite entreprise d'énergie photovoltaïque, Francisco Patón Millán est né au Maroc et a vécu de nombreuses années à Rabat, d’après El Pais.  C’est la première fois qu’un Espagnol, est déclaré persona non grata à cause de sa religion, poursuit la même source.

Depuis le début de l’année, de nombreux étrangers ont été expulsés du Maroc pour cause de prosélytisme chrétien. Parmi eux, un Américain en février, d’autres nationalités dont des Latino-Américains et des Néerlandais en début mars. Néerlandais et Américains avaient respectivement dénoncé et exprimé leurs inquiétudes face à ces expulsions.

Source : Yabiladi

A quelques mois des élections législatives, l’Australie durcit le ton sur l’immigration. Le gouvernement travailliste de Kevin Rudd a décidé de suspendre temporairement le traitement des demandes d'asile et de rouvrir le centre de rétention de Curtin. Une manière de répondre à l’arrivée massive des ‘’boat people’’ sur le sol australien.

Source : France 24

SOS Racisme a demandé l'ouverture d'une enquête sur le décès, jeudi, d'un immigré marocain de 22 ans dans un centre de rétention des immigrés clandestins, à Barcelone, apprend-on auprès de SOS Racisme de Catalogne.

Le jeune Marocain, en situation irrégulière en Espagne, se trouvait enfermé dans le centre de rétention des étrangers illégaux de la zone franche de Barcelone, depuis le 19 avril dernier, dans l'attente de son expulsion vers son pays d'origine.

Conformément à la nouvelle loi espagnole sur l'immigration, un immigré en situation irrégulière peut être retenu jusqu'à 60 jours, contre 40 jours selon l'ancienne loi, dans un centre de rétention, jusqu'à son expulsion vers son pays d'origine.

Une fois achevés les 60 jours alors que l'immigré n'est toujours pas expulsé, il doit être aussitôt remis en liberté.

Des sources policières, citées par les médias espagnols, ont indiqué que le corps sans vie de la victime avait été retrouvé vers 6h45 par des fonctionnaires du centre qui venaient d'entamer leur tour de garde.

Mohamed. A, originaire de Tanger, était en régime d'isolement depuis plusieurs jours. Il se serait suicidé en se pendant à l'aide d'un drap qu'il aurait suspendu au dispositif anti-incendie de sa "cellule", selon les premiers éléments de l'enquête avancés par la police.

Dans un communiqué rendu public suite à cette affaire, SOS Racisme a dénoncé l'existence de ce genre de centre, "une réalité incompatible avec un Etat démocratique et de Droit", où "les personnes sont retenues dans une situation de non défense totale" et "où les droits fondamentaux sont violés".

Dans ce sens, plusieurs organisations et institutions de défense des Droits de l'Homme et des immigrés, notamment SOS Racisme, Nouveaux Collectifs et l'Observatoire du Système Pénale des Droits Humains (OSPDH), ont demandé, vendredi, la fermeture du centre de rétention des immigrés illégaux de Barcelone, ainsi que les autres 11 centres en fonction en Espagne.

Elles ont également demandé de garantir le droit à la libre circulation des personnes immigrées en situation irrégulière, des personnes qui n'ont commis aucun délit, mais seule "une faute administrative".

Source : MAP

Le Conseil d'État a émis un «avis défavorable» au projet de loi du gouvernement visant à interdire complètement le port du voile intégral. Selon nos informations, les Sages réunis en assemblée mercredi, en présence du secrétaire général du gouvernement, ont une nouvelle fois expliqué, comme dans leur étude remise il y a un mois à Matignon, qu'«une interdiction absolue et générale du port du voile intégral en tant que telle ne pourrait trouver aucun fondement juridique incontestable» et qu'elle serait «exposée à de fortes incertitudes constitutionnelles et conventionnelles».

«Pas une surprise»

La Cour européenne des droits de l'homme a consacré le «principe d'autonomie personnelle» selon lequel chacun peut mener sa vie selon ses convictions, y compris en se mettant physiquement ou moralement en danger. Dès qu'il y a consentement, il devient donc difficile d'invoquer la dignité de la femme pour fonder une interdiction générale, avaient analysé les Sages dans leur étude. De la même façon, la restriction des libertés au nom du «Vivre ensemble» «serait sans précédent». Un pari juridique qu'ils n'avaient pas voulu prendre, préférant des interdictions sectorisées. «La sécurité publique et la lutte contre la fraude, renforcées par les exigences propres à certains services publics, seraient de nature à justifier des obligations de maintenir son visage à découvert, soit dans certains lieux, soit pour effectuer certaines démarches», avait alors expliqué le rapporteur, Olivier Schrameck, l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin. Cette fois, c'est la section de l'Intérieur qui a examiné le projet de loi, pour parvenir aux mêmes conclusions.

«Ce n'est pas une surprise», fait-on savoir à Matignon. «Cela n'entame en rien la détermination du gouvernement à faire évoluer la législation sur ce sujet.» Le gouvernement va passer outre l'avis du Conseil d'État, qui n'est que consultatif. «Il faut assumer les risques juridiques de nos convictions», avait anticipé François Fillon .

La loi au Parlement début juillet

Dans l'exposé des motifs de son projet de loi, que Le Figaro s'est procuré, le gouvernement justifie ainsi son choix d'une interdiction globale : «L'édiction de mesures ponctuelles, se traduisant par des interdictions partielles limitées à certains lieux ou à l'usage de certains services, n'aurait constitué qu'une réponse affaiblie, indirecte et détournée au vrai problème que pose, à notre société, une telle pratique.» Pour bannir le port du voile intégral, les rédacteurs du texte évoquent la notion de dignité de la personne humaine - quand bien même certaines femmes seraient consentantes -, celle de l'ordre public dans son acception large, celle du vivre ensemble, et enfin les questions de sécurité. En somme, ils cumulent les motifs pour interdire le voile intégral.

Ce projet de loi sera présenté mercredi en conseil des ministres. Et devrait être examiné début juillet par les députés et début septembre par les sénateurs, l'objectif étant de le voir adopté définitivement à l'automne. Mais si les députés ont voté à l'unanimité mardi la proposition de résolution du groupe UMP condamnant le voile intégral, comme «attentatoire à la dignité» et «contraire aux valeurs de la République» le consensus s'arrête là. Les socialistes ont déposé leur propre proposition de loi qui préconise une interdiction du port du voile intégral limitée à certains lieux publics. «L'interdire sur l'ensemble de l'espace public ne sera pas opérant, risque d'être stigmatisant et surtout d'être totalement inefficace car inappliqué», a déclaré Martine Aubry.

Si elle est adoptée, la loi devrait entrer en vigueur six mois après sa promulgation, soit au printemps 2011. Car le gouvernement veut croire qu'il n'y aura pas soixante députés pour s'exposer sur la burqa en saisissant le Conseil Constitutionnel. Les premiers contentieux et une éventuelle question préalable de constitutionnalité ne devraient surgir que plus tard. «Ce sera juste avant les élections présidentielles et je pense que le Conseil constitutionnel portera une vision juridique et politique sur ce sujet», pronostique un ministre. En clair, qu'il ne retoquera pas une loi qui invoque la dignité des femmes et le vivre ensemble.

Source : Le Figaro

Le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Maroc, Eneko Landaburu, a organisé une conférence de presse à Rabat le mercredi 12 mai, à l’occasion de la publication à Bruxelles du rapport de suivi de la Politique Européenne de Voisinage (PEV). Le diplomate a présenté le rapport sur les progrès du Maroc en 2009 et ses relations avec l'Union. Il est notamment intervenu sur des questions migratoires entre Marocains et Européens.

Si le Maroc parvient à conclure un accord avec l’UE pour la réadmission de ses ressortissants illégaux, il pourrait bénéficier en retour, des facilités pour l’obtention davantage de visas pour les Marocains (les professionnels et étudiants surtout) qui veulent voyager vers l’Europe. Cette déclaration, rapportée par El Mundo, a été faite par Eneko Landaburu, à l’issue de son exposé sur les progrès du Maroc en 2009, le mercredi après-midi à Rabat.

Selon l’ambassadeur européen, il y avait une discussion sur l'accord de réadmission des immigrés (illégaux) entre les deux parties, le lundi dans la capitale belge.  Le "lien" entre les deux négociations (réadmission et visas) est "évident", a-t-il dit, soulignant au passage que le résultat de la rencontre de Bruxelles a été "très positif".

Le Maroc accepterait-il le retour de ses ressortissants clandestins contre plus de visas ? De l’avis d’Eneko Landaburu, "je pense que nous avons débloqué certaines questions qui nous permettent de penser qu'il y aura un consensus dans quelques semaines". Toutefois, rien n’est encore acquis et des difficultés à surmonter existent encore. Le Maroc exige notamment d’un immigré illégal, "une preuve formelle de son origine marocaine" avant de l’accepter. Ce qui est tout de même normal.

En outre, la partie marocaine réclamerait d’après Eneko Landaburu, un financement "important", en échange d’un accord de réadmission. Ce financement lui permettrait d’assurer une formation des personnes à la lutte et le contrôle de l’immigration clandestine, ainsi que la construction et l’entretien des centres d’accueil pour les rapatriés. Des exigences "légitimes" pour le représentant européen, mais dont les Européens "n'ont pas encore discutés" a-t-il reconnu.

Source : Yabiladi

A quelques semaines du début des vacances d’été pour les Marocains de l’étranger, le comité étatique espagnol de coordination de l’opération de traversée du Détroit de Gibraltar (Operación Paso del Estrecho – OPE –), s’est réuni mardi 11 mai. Au menu des discussions, des échanges d’informations et d’évaluation du dispositif spécial d’assistance et de protection civile des centaines de milliers de personnes en transit ou venant d’Espagne.

A l’instar des années précédentes, la traversée du Détroit par les vacanciers marocains se déroulera en deux phases, la phase de départ entre le 15 juin et le 15 août, et retour entre le 15 juillet et le 15 septembre 2010.

Cette année, le dispositif est conçu pour faire face à près de 2,5 millions de passagers et 650 000 véhicules, qui utiliseront les ports d'Alicante, d’Almeria, de Malaga, d’Algésiras, de Tarifa, de Sebta et Melilla. Les Espagnols prévoient également une stagnation du nombre de voyageurs dans les ports d'Algésiras et d’Almeria alors que Tarifa devrait connaître une augmentation du nombre de vacanciers. Les moyens mis à disposition de cette plateforme seront donc renforcés.

Pour assurer la sécurité des milliers de voyageurs, la directrice générale de la protection civile et des situations d’urgence, Pilar Gallego, a affirmé que près de 13 000 éléments des forces de sécurité seront déployés. Une unité militaire d’urgence avec un effectif de 4000 personnes et des moyens importants est disponible en cas de besoin. De même, le plan établi comportera une flotte de 36 navires, un système sanitaire avec 43 médecins et infirmiers ainsi que 6 centres médicaux. Le tout épaulé par une équipe de 147 assistants sociaux repartis entre les différents ports et les zones de soins. La Croix-Rouge espagnole sera également mise à contribution avec un total de 419 volontaires et des ambulances.

Le plan de l’OPE 2010 vise à offrir aux voyageurs, les services sociaux et sanitaires nécessaires aussi bien dans les ports que les aires de repos. Il cherche en outre à diminuer le temps d’attente dans les ports, assurer une fluidité de la circulation sur les routes principales et offrir un système d'information aux voyageurs.

Pour le développement et le suivi de l'OPE, une réunion de la commission mixte hispano-marocaine de planification est prévue le 24 mai prochain à Séville.

La réunion était présidée par le sous-secrétaire du ministère espagnol de l’Intérieur, Justo Zambrano. Autour de lui, il y avait la directrice générale de la protection civile et des situations d’urgence, des cadres de la Présidence du gouvernement et de tous les départements ministériels impliqués, ainsi que des délégués gouvernementaux d’Andalousie, de Sebta, de Melilla, et des représentants d’Almeria, de Cadix, de Malaga et d’Alicante.

Source : Yabiladi

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