samedi 27 avril 2024 02:40
Un enfant de 11 ans a parcouru seul 2.700 km à travers le Mexique, avec seulement 15 dollars en poche, pour tenter d'aller voir sa mère qui vit aux Etats-Unis, selon la presse locale.

Jose Enrique Sanchez affirme être parti de Veracruz, dans l'est du Mexique, et a été retrouvé lundi à Nuevo Laredo, dans le nord-est du pays, par une équipe de sécurité d'une compagnie ferroviaire au moment où il tentait de franchir la frontière dans un train.

"Mon papa m'a dit que ma maman habitait à Laredo, au Texas, et donc je suis venu jusqu'ici pour la retrouver", a expliqué le garçon, qui n'a pas vu sa mère depuis un an et demi.

"L'enfant dit qu'il est venu de Veracruz, que son papa lui a payé le billet et lui a donné 200 pesos (15 dollars) pour qu'il s'achète quelque chose", a expliqué Ernesto Rivera Gomez, membre de la protection civile à Nuevo Laredo.

Le garçon aurait traversé plus de la moitié du territoire mexicain du nord au sud. Il a été confié à un centre pour mineurs, en attendant que les autorités entrent en contact avec ses proches.

Environ 11,5 millions de Mexicains vivent aux Etats-Unis, dont la moitié sont sans papiers.

AFP

Le championnat national de football d'élite reprendra ses droits le week-end prochain dans un contexte de profonds changements dans la gestion des clubs, à une année de l'introduction du professionnalisme.

La nouvelle saison 2009-2010, dont le compte à rebours a déjà commencé pour un départ le 28 août, verra plusieurs changements notamment au niveau des entraîneurs.

Alors que certains d'entre eux ont pu garder leurs sièges à la faveur d'une saison réussie avec leurs équipes, d'autres ont été obligés, bon gré mal gré, de changer de club.

Plusieurs transferts de joueurs et entraîneurs ont marqué la période de trêve avec surtout des offres alléchantes pour les meilleurs éléments qui devraient combler les déficits de différentes lignes.

Face au défi de la compétition pour la conquête du titre, ou autrement l'occupation des places qualificatives pour les tournois africains, tous les clubs devaient procéder à la restructuration de leurs directions techniques, en vue de faire éviter à leurs équipes de sortir bredouille de la course.

Avec la reprise de la nouvelle saison, marquée par de grands chantiers de restructuration technique et financière des clubs, les responsables du football marocain se retrouvent confrontés à plusieurs contraintes, dont la réforme des méthodes de travail et de gestion.

En plus des chantiers de construction de nouveaux stades et la réfection d'autres terrains, lancés dans le cadre du projet de mise à niveau du football national, le nouveau bureau fédéral et son président Ali Fassi Fihri, élu en avril, aspire faire progresser le football marocain de l'amateurisme au professionnalisme, à travers la restructuration et la révision des statuts de la fédération.

Ainsi, et parmi les mesures engagées, la mise en place d'une commission chargée de gérer et de suivre le championnat national en attendant une modification des statuts et règlements de la fédération devant résoudre la problématique de la relégation et de la montée des clubs de et vers l'élite.

Soucieuse de permettre au football marocain de retrouver sa place de choix dans les échiquiers international et africain, la FRMF a mis en place un programme de mise à niveau de football et de renforcement des ressources financières, en mettant l'accent en particulier sur les jeunes.

La violence dans les stades est l'un des grands défis que la fédération et la commission provisoire, chargée de la gestion du championnat national, doivent relever pour assurer la sécurité du public.

La commission sera en effet appelée à prendre les mesures nécessaires pour enrayer ce phénomène, en évitant les décisions contre-productives comme l'interdiction d'accès aux stades qui priverait les clubs de leurs principales ressources.

Certes, les clubs nationaux sont conscients de l'ampleur de leur responsabilité pour redorer son blason au football national sur la scène internationale, encouragés en cela par les orientations de SM le Roi Mohammed VI visant à allouer aux clubs 75 millions de dhs, une somme qui sera prise en charge par la Banque du Maroc, la Caisse de Dépôt et de gestion et l'Office chérifienne de phosphate.

Etant donné l'importance du sport dans l'émancipation des jeunes et le développement des nations, SM le Roi a donné ses Hautes instructions au Fonds Hassan II pour le développement économique et social de consacrer à cet effet un don exceptionnel de 25 millions de dhs devant porter l'aide global à 250 millions de dhs.

MAP
Le 1er Symposium des arabistes luso-brésiliens se tiendra à l'Université Fédérale de Rio de Janeiro, du 31 août au 2 septembre, avec la participation de chercheurs et linguistes des deux pays, rapporte lundi l'agence "ANBA".

Le séminaire se penchera sur l'enseignement de l'arabe dans les pays lusophones et du portugais dans les pays arabes, les études de la pensée arabe et les traductions de l'arabe au portugais et du portugais à l'arabe, précise la même source, qui cite le président du comité organisateur, Joao Baptista Vargens.

L'objectif de cette rencontre est de dresser un bilan et d'examiner les perspectives des études arabes, indique la même source, ajoutant que les participants saisiront l'occasion pour plaider en faveur de la promotion de l'enseignement de la langue arabe au Portugal et au Brésil et de la langue portugaise dans le monde arabe.

Le séminaire est organisé conjointement par les départements des études arabes des Universités brésiliennes de Rio de Janeiro et Sao Paulo.

MAP
Le festival "La Mar de Arte" (Une mer d'Art), qui fait partie intégrante de la 15ème édition du Festival "La Mar de Musicas" (Une mer de musiques), a fermé ses portes lundi à Cartagena (sud-est de l'Espagne).

Le Festival "La Mar de Musicas" s'était tenu du 4 au 25 juillet dernier, avec le Maroc comme pays d'honneur, alors que le festival "La Mar de Arte" a donné à voir durant un mois supplémentaire les œuvres d'art de plasticiens marocains et espagnols.

Le festival d'Art a été l'occasion pour faire découvrir aux visiteurs la vision d'artistes marocains comme Hicham Benohoud, Khalid El Bekay, Mohamed Fariji, Monia Touiss et Said Messari, ainsi que les vidéo créations du Festival International des Arts Visuels de Casablanca, selon les organisateurs.

La manifestation artistique a été également marquée par les expositions d'œuvres de peintres espagnols inspirés par le Maroc, comme Rogelio Lopez Cuenca, Luis Claramunt, ainsi que les photographies de Alfredo Caliz et de Joaquin Perez.

La 15ème édition de "La Mar de Musicas", qui entend "rapprocher le public espagnol d'une culture proche mais en même temps éloignée", a été marquée par une participation relevée d'artistes, musiciens, cinéastes et écrivains du Maroc, rappelle-t-on.

MAP
La 3ème édition des nuits culturelles "Ramadaniat Al Baida" se tiendra du 2 au 15 septembre prochain à Casablanca, annoncent dans un communiqué les organisateurs.

Organisée par la Coalition marocaine de la culture et des arts, en partenariat avec le ministère de la Culture et le Théâtre national Mohammed V à Rabat, cette manifestation culturelle et artistique investira plusieurs espaces à Casablanca en l'occurrence l'Ecole des Beaux-Arts, le siège de la région du grand Casablanca, la Skala, la Cathédrale Sacré-Cœur, la salle Abdesamad Kanfaoui, Arssat Zerktouni ainsi que la salle des fêtes du complexe Larbi Ben M'barek.

Au menu des soirées poétiques et musicales, des projections de films et des expositions picturales, outre une série de rencontres-débats sur différentes thématiques de l'art et de la culture qui seront animés notamment par des romanciers (Ahmed Bouzfour et Rabiâa Rayhane), des poètes (Ahmed Sabri et Mohamed Sarghini), ainsi que des comédiens (Salaheddine Benmoussa et Naïma Ilyass) et des cinéastes (Latif Lahlou).

Une kyrielle d'artistes et de formations de musique populaire et soufie animeront les soirées, entre autres Abdelhadi Belkhyat, Atika Amar, Bnat Al Ghiwane, Issawa ou encore Mesnoua.

MAP
Le conseil des théologiens de l'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) a désigné récemment onze imams dans les mosquées de la Région Wallonne, a indiqué cette institution.

Ces imams sont nommés et rémunérés par le ministère belge de la justice suite à la reconnaissance officielle de 43 mosquées en Wallonie, précise la même source.

En Flandre et à Bruxelles, ce sont respectivement 16 et 5 mosquées qui ont été reconnues par les pouvoirs publics belges.

L'EMB est présidé par Cheikh Tahar Toujgani qui est également président du conseil marocain des Ouléma pour l'Europe.

MAP

Une forte surreprésentation des jeunes, une population plus urbaine et plus populaire, des pratiques religieuses plus régulières : l'analyse par l'IFOP de 135 enquêtes d'opinion conduites entre 1987 et 2009 dresse le portrait-robot des musulmans de France.

Le point le plus marquant, en comparaison notamment de l'étude similaire conduite par l'IFOP sur les catholiques (Le Monde du 17 août), est la nette surreprésentation des jeunes au sein de ce groupe. Parmi les personnes se déclarant musulmanes, 63 % sont âgées de 15 à 34 ans, alors que le poids de cette tranche d'âge dans l'ensemble de la population française n'est que de 32 %. Dans le groupe des personnes qui se déclarent catholiques, seuls 23 % ont moins de 35 ans.

Héritage de l'immigration, les musulmans sont également surreprésentés dans les catégories populaires et les départements les plus urbanisés. Leurs pratiques religieuses apparaissent "nettement plus vivantes" que celles des catholiques. 33 % des personnes d'origine musulmane se disent croyantes et pratiquantes, contre 16 % seulement des catholiques. L'IFOP note que la pratique de la prière et la fréquentation des mosquées le vendredi sont en progression. Sept personnes sur dix affirment ainsi jeûner pendant le ramadan, une proportion qui a fortement augmenté depuis 1989 (60 %). L'IFOP note, en revanche, que "l'expérience du pèlerinage de la Mecque reste minoritaire".

Luc Bronner et Claire Gatinois

Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/08/20/sept-musulmans-sur-dix-affirment-jeuner_1230239_3224.html

Les épiciers du coin de la rue pourraient être les premières victimes de l'offensive de la grande distribution, selon Mohammed Mraizika. Cet universitaire d'origine marocaine, fondateur d'un site Internet consacré à l'immigration, cite plusieurs magasins franciliens s'apprêtant à fermer. "La concurrence est rude. Les supérettes franchisées proposent désormais du pain rond et de la viande halal congelée", observe-t-il.

Pour Alexis Roux de Bézieux, consultant et auteur d'un ouvrage intitulé L'Arabe du coin"venus de Djerba ou de la région d'Agadir dans les années 1960", jouent un rôle de "lien social". Mais ils souffrent de lacunes en matière de marketing : "Ils ne construisent pas leur marge de manière scientifique, se contentant de revendre 2 euros toutes taxes comprises un produit acheté un euro hors taxes." (Ed. Dilecta, 144 p., 18 €), ces épiciers,

Philippe Pilliot, secrétaire général de la Fédération nationale de l'épicerie (FNDE) prédit lui aussi que les petits magasins tenus par des commerçants ayant tendance à "baisser les bras" seront "amenés à disparaître". Le syndicaliste insiste plus globalement sur le problème posé par "l'extension des heures d'ouverture" : les petites épicerie de quartier risquent de souffrir de cette concurrence.


Le développement est-il une réponse aux migrations internationales ?

Mercredi 23 septembre de 10h à 18h, Paris La Défense

L'objectif de ce colloque est d'affiner l'analyse et d'apporter des éléments à un débat qui est actuellement l'objet d'importantes controverses, sur le plan scientifique et politique, celui des relations entre migration et développement.

Le colloque est organisé par le comité scientifique du SSAÉ (Soutien, solidarité et action en faveur des Émigrants). La journée sera animée par Laetitia Van Eeckout, journaliste au Monde.
Liste des intervenants (sous réserve de mofidications) :
- Abdoul Ba, Université d'Évry Val d'Essonne
- Guy Burgel, professeur de géographie et d'urbanisme, fondateur de la collection « Villes en parallèle » Paris X Nanterre
- David Camroux, professeur à Sciences-Po, chercheur au Centre d'études et des relations internationales (Céri)
- Guillaume Cruse, conseiller en charge des migrations à l'Agence française de développement
- Emmanuel Decaux, président du Secrétariat international permanent Droits de l'Homme et gouvernements locaux, professeur à Paris II
- Jean-Christophe Dumont, expert à l'OCDE des migrations internationales
- François Gemenne, Institut de développement durable et des relations internationales
- Patrick Gonin, géographe, membre de Migrinter, Université de Poitiers
- Charles Josselin, président de Cités Unies, vice-président du Conseil général des Côtes-d'Armor chargé des affaires européennes
- Yves Lacoste, géographe, géopoliticien, fondateur de la revue Hérodote
- Thomas Lacroix, géographe, International migration institute, Université d'Oxford
- Jean Baptiste Meyer, Institut de recherche pour le développement, Montpellier
- Anaïk Pian, Unité de recherches Migrations et société, Paris VII
- Isabelle Rigoni, chef d'équipe de Minoritymedia, membre de Migrinter
- Nelly Robin, géographe, chargé de recherche à l'Institut de recherche pour le développement, membre de Migrinter, Poitiers
- Frédéric Tiberghien, président du SSAÉ, conseiller d'État
- Vuddamalay Vasoodeven Université d'Évry Val de d'Essonne
- Catherine Wihtol de Wenden, présidente du Comité scientifique du SSAÉ, directrice de recherches au Céri-Sciences-Po. [mercredi 23 septembre 2009]

Repères

Mercredi 23 septembre 2009 10h-18h
Le Toit Citoyen - Toit de la Grande Arche
1, parvis de la Défense - Paroi Nord - 35ème étage
Paris La Défense (92)

Participation gratuite (hors frais de repas), sur inscription,
dans la limite des places disponibles
Inscription à l'adresse suivante :
SSAÉ,
10-18 rue des Terres au Curé
75013 Paris
ou par télécopie : 01 53 61 26 17
ou par Internet : www.ssae.net
La présidence suédoise de l'Union européenne a promis dimanche que de nouvelles propositions sur la politique migratoire de l'UE seraient présentées d'ici la fin du mois d'octobre, en réponse aux demandes de l'Italie.

Rome a appelé les pays de l'Union européenne à apporter une réponse commune aux problèmes de l'immigration clandestine, trois jours après la découverte au sud de la Sicile d'un canot à la dérive transportant cinq Erythréens.

"Nous aurons une première proposition concernant les critères de distribution des flux d'immigration parmi les 27", a déclaré le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt lors d'une réunion dans la ville balnéaire italienne de Rimini.

La Commission européenne présentera un document de travail avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à la fin octobre.

Il s'agira d'une première étape, a dit Bildt, "car un problème aussi vaste ne peut être résolu en une réunion".

Les cinq rescapés érythréens, qui avaient quitté la côte libyenne fin juillet, ont raconté avoir assisté impuissants à la mort de leurs 73 compagnons, qui auraient succombé à la faim et à la soif en trois semaines d'errance entre l'Afrique et l'Europe.

"Nous devons considérer cela comme un problème européen. L'UE a fait beaucoup de déclarations (...) mais elle n'a toujours pas dit ce qui doit se passer quand un groupe de migrants atteint les frontières de l'Europe", a dit le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini.

"Nous tous, Européens, tous les 27 pays, nous devons être responsables de ces gens", a-t-il ajouté.

Il a souligné la nécessité de poursuivre les discussions avec Malte, afin d'aider ce pays à contrôler ses eaux territoriales pour éviter de nouveaux drames.

"Nous continuons à penser que ces discussions qui durent depuis dix ans avec Malte sur cette zone maritime doivent se poursuivre car elles sont indispensables à la communauté internationale", a dit le chef de la diplomatie italienne.

Samedi, il avait déclaré au Corriere della Sera que Malte n'avait pas les moyens de surveiller efficacement la zone maritime sous sa compétence.

Son homologue maltais Tonio Borg lui a répondu que La Valette, même sous la pression, n'avait pas l'intention de signer un accord avec des pays étrangers sur la surveillance de ses eaux territoriales.

L'Italie a enregistré l'arrivée de quelque 36.900 immigrants clandestins l'an passé, soit une hausse de 75% par rapport à 2007, selon les chiffres du ministère italien de l'Intérieur.

Reuters

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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