mardi 19 novembre 2024 06:19

«Est-il opportun en période de crise de réduire les pensions des retraités marocains de retour au pays?». Ces derniers ont été parfois traités avec une certaine ingratitude pour des raisons politiciennes voire économiques. Les gouvernements des pays hôtes, sous prétexte de crise, ont fait le choix de réduire le budget affecté aux retraités, ce qui constitue une drôle façon de les remercier. C’est ce qui ressort des propos tenus par Abdellatif Mâzouz, ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger dans son intervention lors du séminaire international «Les liens intergénérationnels chez les Marocains en situation migratoire» organisé par la Fondation Hassan II pour les MRE. Sans avoir précisé de quels gouvernements il s’agit, il semblerait bien qu’il ait fait référence à la dernière décision du gouvernement néerlandais visant à réduire voire annuler les pensions des Marocains installés dans leur pays d’origine. Ce qui rejoint ce dont souffrent les Marocains d’Italie, pays qui n’a toujours pas ratifié la convention sur la sécurité sociale empêchant ainsi tout transfert de prestations pour les Marocains qui décident de rentrer dans leur pays. Ce thème est un sujet d’actualité au vu des réalités auxquelles sont confrontés les MRE. Les premières générations sont arrivées à la retraite. Cette situation demande une prise en charge complète (sociale, psychologique…). D’ailleurs, le nombre de seniors approche un million de personnes comme l’a encore précisé le ministre. Certains choisissent de rester dans le pays d’accueil, d’autres, nombreux, préfèrent un retour à la mère patrie pour retrouver «la chaleur familiale», ou tout simplement pour des raisons économiques. Cela d’ailleurs ne se limite pas aux MRE, des Occidentaux s’installent également au Maroc.
La communauté marocaine résidant à l’étranger a connu de profondes mutations au cours de ces dernières années et ce à plusieurs niveaux : démographie, genre, niveau d’éducation, etc. C’est la raison pour laquelle la Fondation essaie de mieux connaître les MRE et de mettre le doigt sur leurs difficultés qui sont d’une extrême diversité. Cette dernière est liée à la rapidité des changements, à la situation géographique et aux langues pratiquées dans les pays d’accueil. Mais elle constitue en même temps une richesse, comme l’a expliqué Abderrahmane Zahi, secrétaire général de la Fondation Hassan II pour les MRE et d’ajouter : «Nous nous devons de construire des passerelles entre les Marocains et leur pays d’origine».
Dans ce sens, la Fondation a mis en place un observatoire constitué d’un réseau de partenaires qui vise à instaurer une politique de proximité.
«La migration n’est pas une histoire d’aller-retour, elle n’est pas non plus un passage à vide; c’est l’histoire de toute une vie» a affirmé pour sa part Omar Samaoli, anthropologue gérontologue, lors de son intervention. Aujourd’hui, il nous est indispensable de bien connaître nos migrants afin d’adapter notre aide aux besoins de tout un chacun. Ces migrants sont des Marocains comme les autres. Par ailleurs, M. Samaoli a tenu à clarifier la différence entre relation et lien s’agissant d’intergénération. Alors que la relation évoque un échange qui se tisse dans une extériorité, le lien quant à lui évoque des interactions plus intimes liées notamment à la famille. Enfin, après avoir présenté une typologie détaillée du lien en situation migratoire, il a conclu sur le fait que loin de le détruire, la migration semble renforcer le lien intergénérationnel. «Les immigrés ne peuvent être des surfaces vierges sur lesquelles on pourrait tout inscrire». Une invitation à méditer qu’il n’a pas manqué d’adresser aux pays d’accueil.
4 Janvier 2013, Nezha Mounir
Source : Libération

Le ministre de l'Intérieur a demandé au député PS Matthias Fekl de travailler sur quatre points relatifs à l'accueil des étrangers. Le rapport servira de base à la prochaine loi "immigration".
Le député PS du Lot-et-Garonne Matthias Fekl vient de se voir confier par le gouvernement une mission sur l'accueil des immigrés en France, un sujet ô combien sensible. Le parlementaire devra rendre un rapport au ministre de l'Intérieur Manuel Valls avant la mi-avril 2013. Son travail servira de base au projet de loi sur l'immigration, prévu au deuxième trimestre 2013.
La lettre de mission signée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, que L'Express a consulté, fixe quatre objectifs:
1) Réfléchir à l'introduction d'un "titre de séjour pluriannuel" pour les immigrés en situation régulière (vraisemblablement valable pour une durée de trois ans).
2) Veiller à la "simplification" et la "meilleure lisibilité" du droit d'asile.
3) Mieux définir l'"articulation des rôles respectifs des juges administratifs et judiciaires dans le contrôle des droits des étrangers". Un point pas seulement technique, puisqu'il influe considérablement sur le délai de traitement des demandes. Pendant la présidentielle, on s'en souvient, Nicolas Sarkozy avait plaidé pour que la juridiction administrative soit la seule compétente en matière d'immigration.
4) Enfin, il s'agira de se pencher sur les conditions d'accueil des étrangers en préfecture. But: assurer "un traitement plus homogène des dossiers sur l'ensemble du territoire".
L'immigration est un sujet que connaît bien Matthias Fekl. Il était le responsable pour le groupe PS du texte sur la suppression du délit de solidarité, adopté en décembre à l'Assemblée nationale. Auparavant, il avait conseillé, avec Eduardo Rihan-Cypel, le candidat François Hollande sur l'immigration pendant la primaire socialiste.
04/01/2013, Marcelo Wesfreid,
Source : L’Express

Après l'histoire tragique d'immigrés italiens assassinés en Camargue, débat sur les migrations successives en Corse... A voir mardi 8 janvier à 20h30, vendredi 18 à 16h40 et lundi 21 à 15h10
Depuis toujours la main d’oeuvre issue des migrants a en majorité fait souche sur sa terre d’accueil.
L’histoire de ces migrations est souvent jalonnée de conflits et de drames.
Le 17 août 1893, dans les marais salants de Camargue, 9 travailleurs italiens étaient massacrés. C’est cette tragique histoire que nous raconte le documentaire «Eaux Mortes» de Jean-Christophe Gaudry. Après la diffusion, Thomas Brunelli reçoit le réalisateur et l’historien Sylvain Gregori pour évoquer les migrations successives en Corse.
04/01/2013,Christophe Leuck
Source : Horizon

Un volumineux livre couronnant l’exposition sur les Algériens de France et intitulé Algériens de France, 1954-1962 : la guerre, l’exil, la vie vient de paraître aux éditions Autrement, avec la collaboration de la Cité nationale de l’histoire et de l’immigration.
Dirigé par les historiens
Benjamin Stora et Linda Amiri, il se veut être un résumé compact de la vie des Algériens en France durant la guerre de Libération nationale et un fidèle reflet du contenu de l’exposition, qui a débuté depuis octobre 2012 et durera jusqu’au mois de mai 2013.
Truffé de témoignages de première main et de photos inédites, le livre est comme un gardien vigilant de la mémoire des Algériens en France.
Il s’ouvre sur deux témoignages, l’un de Mohamed Séfir, l’autre de Chérif Némiche, arrivés en France dans les années 1950.
Les deux hommes décrivent le travail dans les mines du Pas-de-Calais (nord de la France), les conditions abominables dans les baraquements où ils vivaient, mais aussi l’amitié et la fraternité qui régnaient entre l’ensemble des mineurs algériens, mais aussi avec ceux venus d’Italie, du Portugal ou d’Espagne. Cependant, malgré les difficultés à s’intégrer au sein de la société française, les discriminations et les lois répressives soumises aux Algériens de France, il est utile de considérer que cette période fut faste à cause de l’abondance du travail.
Ainsi, selon les statistiques de l’Institut national de démographie (INED), le recensement fait en 1954 évalue le nombre des Algériens en France entre 250 000 et 300 000 personnes. Il s’agit principalement d’une migration de travailleurs, avec une présence moyenne de femmes et d’enfants.
Ce chiffre va connaître des fluctuations à cause notamment de la guerre en Algérie et des violentes répressions dont sont victimes les immigrés algériens, en particulier lors des fameuses manifestations du 17 Octobre 1961 à Paris. Le livre raconte aussi la vie culturelle, sociale et artistique des Algériens de France.
Rivalités entre le MNA, le MTLD et le FLN
Ces retrouvailles hebdomadaires dans le cabaret «Al Djazaïr», où la star algérienne de l’époque,
Shahrazade, dansait toute la nuit au son du luth et de la derbouka, pour les travailleurs, Saoudiens fortunés et juifs du Maghreb, tous amoureux d’elle.
Un simple monde oriental se retrouvait dans cet endroit pour écouter les chansons d’Oum Kalthoum et voir Shahrazade danser. Le théâtre aussi était vivant, avec notamment Kateb Yacine et le comédien Mahieddine Bachtarzi, sans oublier la musique algérienne qu’on entendait dans les troquets kabyles.
Et tout ce beau monde travaillait en cachette pour le FLN, ramassait de l’argent pour financer la révolution avec tous les risques qu’il encourait.
L’histoire des Algériens de France est très riche en révélations.
Elle fait désormais partie du quotidien des Français eux-mêmes avec qui des relations se sont nouées depuis leur arrivée.
D’abord, avec bon nombre de communistes qui n’ont pas hésité à soutenir la guerre d’Algérie, puis avec des chrétiens humanistes qui dénonçaient déjà à l’époque le système colonial. Ensuite, avec les mariages mixtes et qui ont donné naissance par la suite à la première génération d’enfants d’immigrés. Mais l’histoire des immigrés algériens en France a été aussi marquée par les combats politiques et les rivalités entre, par exemple, le Mouvement national algérien (MNA) de Messali Hadj, le MTLD mais aussi le FLN pour le contrôle et le monopole de la représentation du peuple algérien en France.
Des signes avant-coureurs des règlements de comptes politiques auxquels on allait assister après l’indépendance, où les espoirs d’une Algérie libre et démocratique ont été douchés par la crise qui a eu lieu au sein du FLN en France et la prise du pouvoir violente par l’armée des frontières en Algérie.
Si l’après 1962 n’a été que désillusions, voire même regrets chez certains, il n’en demeure pas moins que l’histoire de l’immigration algérienne fait désormais partie de l’histoire de la France elle-même et des Français.
 05.01.13, Yacine Farah
Source : El Watane

Plus de deux mois après le dépôt de plainte du Conseil français du culte musulman (CFCM) contre Jean-François Copé pour son histoire de pain au chocolat, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Draguignan (Var), vendredi 4 janvier, la ville où les propos ont été formulés dans un meeting de l’UMP.
Le CFCM avaient alors jugé qu'ils alimentaient l'islamophobie et qu'ils « portent nécessairement atteinte à l'honneur et à la dignité de la communauté musulmane ».
« Les musulmans de France ont été choqués de voir le jeûne du Ramadan, pratique religieuse musulmane très respectée, associé d’une manière caricaturale, comme vous l’avez malheureusement fait, à un acte dont la véracité reste à vérifier », s’est encore expliqué Mohammed Moussaoui.
L'enquête a été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris. Aucune précision n'a été donnée quant à une éventuelle audition de Jean-François Copé.
5/1/2013
Source : Saphir News

Umayya Abu-Hanna, immigrée d’origine palestinienne, a vécu trente ans en Finlande. Ne supportant plus les vexations racistes, elle s’est installée avec sa fille âgée de 3 ans à Amsterdam.

Umayya Abu-Hanna, 51 ans, a l’habitude de secouer la société finlandaise. En 1995, elle est devenue la première personne issue de l’immigration à présenter une émission télévisée en Finlande. Elle s’est ensuite engagée en politique, aux côtés des Verts. Elue au conseil municipal d’Helsinki, elle a également été candidate à des élections législatives et européennes.

Bien intégrée dans la vie politique et médiatique finlandaise, elle a pourtant décidé, en 2010, de quitter son pays d’accueil pour s’installer à Amsterdam.

Dans une chronique publiée dimanche dernier dans le quotidien de référence finlandais Helsingin Sanomat, elle explique les raisons de ce départ. Mère adoptive d’une fillette à la peau noire, elle assure qu’elle ne pouvait plus supporter la xénophobie des Finlandais.

« Regardez, une putain de nègre »

Elle raconte son expérience :

   « En Finlande, on m’a toujours crié dessus. Pendant trente ans, j’ai eu droit à tout : “bougnoule”, “terroriste”, “Ali Baba”, “musulmane”... Et pourtant, je ne savais pas encore que la peau noire pouvait attirer autant de haine.

   Ma fille adoptive est une Zoulou, née à Johannesburg, en Afrique du Sud. Une fois, alors qu’elle était âgée d’1 an et que nous attendions tranquillement le métro à Helsinki, une grand-mère de 80 ans s’est postée en face d’elle et s’est mise à lui crier : “ Sale nègre !”

Elle a regardé autour d’elle, agitant ses bras pour montrer aux autres ce qu’elle avait trouvé : “ Regardez, une putain de nègre ” !

La grand-mère n’était ni folle, ni saoule, juste un être humain normal.

Environ trois fois par mois, un Finlandais ordinaire s’en prenait à ma fille, en ma présence. Des ados par exemple, lui répétaient : “ Nègre, nègre !”

Une autre fois, lorsque ma fille était âgée de 2 ans, nous nous trouvions dans un vol Finnair en direction de Paris. Un couple d’une quarantaine d’années s’est approché de ma fille, qui se tenait devant un emplacement pour des valises. J’ai souri, car je pensais qu’ils allaient dire quelque chose de mignon. L’homme a approché son visage de celui de ma fille et a grogné : “ Sale nègre, vire tes mains des valises !”

Devant la répétition de telles scènes, je ne savais pas comment faire comprendre à ma fille qu’elle était quelqu’un d’important, quelqu’un de valeur. Nous avons donc déménagé à Amsterdam. »

« Le lot n’a jamais été réclamé »

La tribune d’Abu-Hanna s’intitule « Le lot n’a jamais été réclamé », par référence à un proverbe finlandais, selon lequel toute personne née en Finlande a gagné la loterie.

La mère de famille décrit sa nouvelle vie à Amsterdam, qu’elle compare à son passé finlandais. Pour elle, les Néerlandais sont plus accueillants. Elle sourit de leur caractère sociable, compare leur attitude d’ouverture à ses propres réflexes de méfiance à l’égard d’une personne étrangère, des réflexes acquis en Finlande.

Abu-Hanna admet que le racisme n’est pas absent aux Pays-Bas, mais qu’au moins, il est désigné comme tel. Elle s’en prend ainsi aux médias finlandais, qui n’osent pas qualifier de « racistes » les partis anti-immigration.

Publiée au matin du dimanche 30 décembre, la chronique d’Umayya Abu-Hanna est devenue, avec 410 000 visites, l’article le plus lu de l’année 2012 sur le site du Helsingin Sanomat.

Les internautes finlandais ont partagé le texte plusieurs dizaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux, à renforts de commentaires insultants ou encourageants.

Laura Saarikoski, rédactrice en chef au sein d’Helsingin Sanomat, a pris la décision de publier les mots d’Umayya Abu-Hanna. Elle se dit surprise par les réactions provoquées par cette chronique :

« Lorsqu’Umayya a proposé d’écrire une tribune sur le racisme en Finlande, j’ai tout de suite accepté, car je savais que ce serait intéressant. Mais je ne m’attendais pas à une telle controverse.

Beaucoup de Finlandais ont pris cet article personnellement, comme s’ils portaient la réputation de la Finlande sur leurs épaules ! »

Ingratitude d’Umayya

Sur les réseaux sociaux, de nombreux commentaires s’en prennent à Umayya Abu-Hanna, lui rappelant que la Finlande lui a fourni son éducation et son niveau de vie. Elle devrait donc se sentir redevable.

« Umayya a été la cible de beaucoup d’insultes... Comme si les gens ne se rendaient pas compte qu’en l’insultant, ils confirmaient justement ce qu’elle dénonce », sourit Laura Saarikoski.

En quatre jours, Helsingin Sanomat a publié cinq tribunes portant sur ce sujet, certaines soutenant les propos d’Abu-Hanna, d’autres les dénonçant.

Plusieurs politiciens en ont également profité pour s’exprimer sur l’immigration. Pour Laura Saarikoski, ces nombreuses réactions sont surtout dues au fait que les immigrés ne s’expriment presque jamais publiquement en Finlande.

« Umayya est l’une des premières personnes d’origine immigrée à pouvoir expliquer, dans un finnois parfait, quels sont ses problèmes. Certaines personnes la critiquent car elle a quitté la Finlande. Mais ne devrait-on pas, plutôt, nous regarder dans le miroir et nous demander pourquoi elle a décidé de partir ? »

Se regarder dans le miroir. Un exercice difficile pour les Finlandais lorsqu’il s’agit de traiter du racisme. Dans le pays, seule 3% de la population est née à l’étranger, contre 14% chez son voisin suédois. Les raisons climatiques (un froid très intense en hiver), la barrière de la langue, le finnois étant très difficile à apprendre, et la relative neutralité de la Finlande sur la scène internationale expliquent ce faible chiffre.

Ainsi, pendant plusieurs décennies, l’immigration ne figurait même pas dans les thèmes abordés par les partis politiques.

Mais, lors des élections législatives de 2011, les Vrais Finlandais, parti d’extrême droite, remportent 19% des suffrages et deviennent la troisième force politique du parlement finlandais. Le tout, en axant leur campagne sur une forte opposition à l’Europe et à l’immigration. Une première dans la vie politique finlandaise, habituée à un quasi-consensus entre partis.

« Après les élections, le climat était détestable. On sentait une hostilité contre les personnes colorées. Aujourd’hui, cela va mieux, mais tout n’est pas parfait », constate Anna Rastas, professeur d’anthropologie sociale à l’université de Tampere, mère adoptive d’une jeune fille d’origine africaine.

Dans un sondage publié en octobre 2011, 60% des Finlandais affirmaient que d’après eux, leur pays était « un peu » raciste. Pourtant, seuls 12% d’entre eux admettaient s’être comportés, dans leur vie quotidienne, de manière raciste.

En Finlande, égalité signifie similarité

Pour Anna Rastas :

« Personne ne veut être raciste. Les Finlandais se voient comme des gens innocents, qui veulent seulement protéger une certaine image de leur pays. »

Une image paisible, à l’écart du monde, qu’ils craignent d’écorner en permettant l’émergence d’une société multiculturelle.

En octobre dernier, trois militants de gauche ont publié un livre, intitulé « L’Extrême droite finlandaise ». D’après eux, les opinions racistes reçoivent de plus en plus de place dans les médias finlandais. Ils se saisissent de l’exemple du mouvement nationaliste Suomen Sisu, qui dénonce le multiculturalisme et milite pour un traitement « séparé mais égal » des races.

Dans le livre, le créateur de cette organisation se félicite d’être entendu dans les médias, et d’avoir réussi à ériger l’immigration comme un sujet de débat public.

Dan Koivulaakso, l’un des auteurs de l’enquête, s’en inquiète :

« Je ne crains pas les opinions racistes. Ce qui m’inquiète, c’est comment elles sont reçues. Ces opinions pourraient cesser d’appartenir à une frange limitée de la population, et devenir populaires. »

Dans sa chronique, Umayya Abu-Hanna insiste sur le fait qu’en Finlande, égalité signifie similarité. Que d’après certains Finlandais, il faut se ressembler pour perpétuer l’unité du pays.

Cet état d’esprit serait le résultat du retard qu’a pris la Finlande à s’ouvrir au monde.

Laura Saarikoski espère que cela va changer :

« Les réactions négatives à la chronique d’Umayya montrent que pour être approuvé comme immigrant en Finlande, il faut être gentil et se taire. Mais le fait qu’elle se soit exprimée est déjà un progrès, car d’autres immigrés pourront avoir envie d’en faire de même. Peut-être même qu’ils déclareront avoir eu une expérience totalement différente de celle d’Umayya ! »

3/1/13

Source : Le Nouvel Observateur

 

La solution permet aux réfugiés d’éviter la rue pendant la durée de leurs démarches… Suite sur « Le Monde »

Séminaire sur les liens intergénérationnels chez les Marocains en situation migratoire… Suite sur « Libération »

Marta Khadija, présidente de l’Association musulmane d’Amérique latine, s’est convertie à l’Islam en 1983… Suite sur « Le Soir échos »

Le nageur tunisien Oussama El Mellouli a été désigné meilleur sportif arabe, pour la deuxième année consécutive, par le magazine égyptien “Al Ahram Al Arabi”, tandis que le footballeur marocain de Montpellier (1ère div.française) Younès Belhanda a été élu meilleur joueur arabe professionnel évoluant en Europe.

El Mellouli a pris la première place de ce sondage, qui a connu la participation d’experts et journalistes arabes, après ses exploits lors des Jeux olympiques-2012 de Londres lors desquels il a remporté deux médailles (or et bronze), après le titre de champion olympique à Pékin.

Belhanda a pris la première place ex-aequo avec l’attaquant de Valence (1ère div.espagnole) l’Algérien Soufiane Faghouli, alors que l’international égyptien du club suisse du FC Bâle Mohamed Salah a été désigné meilleur joueur arabe.

D’autres distinctions honorifiques ont été attribuées à plusieurs autres sportifs arabes, comme le Marocain Abdelaâti Iguider, médaillé de bronze (1.500m) aux Jeux olympiques de Londres 2012 et l’Algérien Taoufik Makhloufi, médaillé d’or sur la même distance.

3/1/13

Source : Libe.ma

Un programme visant à permettre aux étrangers "en situation irrégulière et sans ressources suffisantes" d'accéder au système de santé dans l'Archipel a été présentée mercredi par la ministre canarienne de la Santé Brigida Mendoza, rapporte la presse locale.

Cette initiative a pour objectif de répondre aux besoins des personnes étrangères non inscrites comme résidents et sans ressources économiques suffisantes, qui se sont vues affectées par les deux Décrets royaux du gouvernement espagnol qui restreignent le caractère universel de la santé publique et régissent les conditions de l'assurance, selon la même source.

Le programme vise à permettre aux étrangers se trouvant dans cette situation et résidant aux Canaries de bénéficier des soins médicaux de base et des soins d'urgence, à condition de prouver qu'ils ne perçoivent pas un revenu mensuel supérieur à 532 euros et qu'ils résident depuis un an, au minimum, dans la communauté autonome des Iles Canaries.

"Nous devons poser des limites pour que le programme soit équitable et logique vis-à-vis du reste des citoyens canariens et étrangers vivant dans notre communauté", a expliqué la responsable canarienne lors de la présentation dudit programme qui sera publié au bulletin officiel des Canaries (BOC) dans les prochains jours.

Le ministère canarien de la Santé continuera ainsi "à répondre à une situation nouvelle et exceptionnelle, créée avec l'entrée en vigueur du Décret royal sur les mesures urgentes pour garantir la durabilité du Système national de santé et améliorer la qualité et la sécurité de ses prestations, et du Décret royal régissant la condition de l'assuré et du bénéficiaire à la charge de fonds publics, à travers le Système national de santé, qui conditionnent l'accès à l'assistance médicale publique des personnes ayant la condition d'assurées ou bénéficiaires", souligne-t-on de même source.

3/1/13

Source : MAP

Les demandeurs d'asile titulaires d'un permis de résidence aux Pays-Bas peuvent obtenir une subvention pouvant atteindre 10.000 euros pour payer leurs cours d'intégration obligatoires, a affirmé le ministre néerlandais des affaires sociales Lodewijk Asscher.

Ces personnes pourraient désormais organiser leurs cours et sont en mesure d'emprunter des fonds de financement auprès de l'organisme compétent, a précisé le ministre, ajoutant que le montant est suffisant pour permettre à un demandeur d'asile d'accéder aux cours.

L'argent sera payé directement aux organisateurs du cours, précise-t-on de même source, qui souligne qu'en cas d'échec, les bénéficiaires seront contraints de rembourser le prêt sur une période de dix ans à un faible taux d'intérêt.

En décembre dernier, le ministre néerlandais de la justice Fred Teeven avait, par ailleurs, affirmé que 800 enfants réfugiés et leurs familles pourraient bénéficier des nouvelles règles d'asile destinés aux enfants nés et grandis aux Pays-Bas.

Le gouvernement néerlandais a convenu de nouvelles règles pour mettre fin au problème des enfants menacés d'expulsion après avoir passé des années aux Pays-Bas. Les personnes concernées par cette mesure devraient avoir vécu aux Pays-Bas pendant au moins cinq ans et être âgés de moins de 21 ans, entre autres. Le ministre de la justice va user de ses pouvoirs discrétionnaires pour décider des cas particuliers, précise-t-on.

Les jeunes qui ont un permis de résidence temporaire pour études ou pour soins, pourraient également demander une résidence permanente.

Par ailleurs, le ministre de la justice a publié le détail d'une mesure controversée visant l'incrimination de l'immigration clandestine.

Le gouvernement néerlandais a examiné dernièrement un plan visant à ériger en infraction pénale le délit de "l'immigration clandestine". Si la mesure est adoptée, l'immigration clandestine aux Pays-Bas serait passible d'une amende près de 4.000 euro suivie de la déportation éventuelle des prévenus. Cette action fait partie de l'accord de la coalition libérale-travailliste au pouvoir.

Le soutien des immigrés clandestins à travers l'octroi du logement ou du travail sera puni en vertu du nouveau plan.

3/1/13

Source : MAP

Une trentaine de personnes ont manifesté jeudi en face du siège du Parti socialiste à Paris pour réclamer la régularisation de tous les sans-papiers et protester contre la politique du gouvernement en matière d'immigration.

Cette action était organisée en soutien à 60 sans-papiers de Lille, en grève de la faim depuis deux mois pour demander leur régularisation. Deux d'entre eux ont été expulsés vers l'Algérie.

Quelques manifestants se sont enchaînés jeudi aux grilles du siège du PS, pendant que les autres manifestaient sur le trottoir d'en face. Monseigneur Jacques Gaillot, soutien de longue date des travailleurs sans papiers, les a rejoints.

Aux cris de "c'est pas les sans-papiers, c'est pas les immigrés, c'est la loi qu'il faut changer", les manifestants demandaient la résolution de la situation des grévistes de Lille, le retour des deux Algériens expulsés, et la régularisation de tous les sans-papiers en France.

Ils ont expliqué pourquoi ils avaient choisi le siège du PS pour exprimer leurs revendications.

"Le président de la République, c'est sa famille politique, le ministre de l'Intérieur, c'est sa famille politique, donc c'est pour dénoncer cette langue de bois, c'est pour dénoncer cette politique mi-figue mi-raisin que le PS est en train d'appliquer dans le pays", a dit à Reuters Mocles Chateigne.

Une délégation de manifestants a été reçue par des collaborateurs du Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, qui n'était pas dans les murs.

Son cabinet n'a pas souhaité faire de commentaire sur les réclamations des manifestants, mais s'est engagé à faire remonter les informations qui lui ont été transmises au ministère de l'Intérieur.

3/1/13

Source : Le Point-Reuters

Le président Vladimir Poutine a accordé, jeudi, la citoyenneté russe à l'acteur français Gérard Depardieu, a annoncé le Kremlin dans un communiqué.

"Vladimir Poutine a signé un décret accordant la citoyenneté russe au Français Gérard Depardieu", a précisé la même source.

La star du cinéma français, Gérard Depardieu, avait annoncé dimanche dernier que la décision du Conseil constitutionnel français de censurer la taxation à 75 pc des contribuables les plus aisés "ne changeait rien" à son installation en Belgique.

Le président russe avait annoncé à la fin de l'année qu'il était prêt à accorder un passeport à Gérard Depardieu si celui-ci le souhaitait. "Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c'est une affaire réglée, et de manière positive", avait-il avancé lors d'une conférence de presse.

Agé de 64 ans, l'acteur français avait annoncé auparavant vouloir "rendre" son passeport français et envisager de prendre la nationalité belge.

Une vive polémique a été soulevée en France après l'installation de Gérard Depardieu à Néchin, un village proche de la frontière française connu pour abriter de riches expatriés français.

3/1/13

Source : MAP

Les salariés d'un prestataire de service protestent contre des licenciements abusifs doublés d'un "climat de terreur".

Des retards moyens d'environ 45 minutes ont affecté ce mercredi 2 janvier au matin les vols de trois compagnies au départ de l'aéroport d'Orly Sud après des débrayages au sein de prestataires de service.

Les compagnies touchées par ces retards sont Transvia (compagnie à bas coût d'Air France/KLM), RAM (Royal Air Maroc) et Aigle Azur (spécialisée dans les vols à destination du Maghreb), précise ADP (Aéroports de Paris).

Un premier débrayage a eu lieu dans la matinée par des salariés de la Société Orly Flight Service, qui dépend du groupe WFS (Worldwide Flight Services), spécialisé dans les services d'assistance aéroportuaire. Selon des sources aéroportuaires, une cinquantaine de personnes ont fait grève sur la vacation du matin.

Licenciements en cascade

Un deuxième débrayage est prévu dans l'après-midi alors que des négociations avec la direction de la société devaient avoir lieu en début d'après-midi. Les salariés "ont décidé de se mettre en grève (...) afin que la direction arrête sa politique de menaces, de harcèlements et licenciements quotidiens", indique un communiqué de l'intersyndicale CFDT-CGT-SUD-CFTC-CNT.

Selon Jamel Gadari, représentant de SUD, majoritaire, "plus de 25 personnes ont été licenciées depuis juin", des licenciements jugés pour la plupart "abusifs". "La direction veut partir dans une stratégie de baisse de la masse salariale" qui représente 540 personnes, indique le syndicaliste.

D'après lui, le groupe emploie chaque mois 180 à 200 salariés intérimaires.

Linda Feddoul, délégué CFDT, dénonce pour sa part un "climat de terreur dans l'entreprise" et fait état de six licenciements abusifs la semaine dernière et de mises à pied pour des retards.

2/1/13

Source : Le Nouvel Observateur

L'imam franco-marocain de la mosquée de Bordeaux s'est vu décerner la légion d'honneur. Il est l'auteur de deux ouvrages sur sa profession d'imam, dont le dernier, paru en 2012, s'intitule « Un imam en colère ».

L’imam de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, s’est vu décerner la légion d’honneur, lors de la traditionnelle promotion de la légion d’honneur, mardi 1er janvier. Homme de sciences et de religion, au sens le plus littéral qu’il soit, il a souvent été décrié pour ses prises de positions : trop peu musulmanes pour certains musulmans, et tout simplement islamistes pour l’extrême droite.

Souvent pris entre deux feux, il a plusieurs fois précisé ses positions dans des livres. En 2012, il a publié « Un imam en colère », avec Samuel Lieven, aux éditions Bayard. Il également l’auteur de « L'Unicité de Dieu. Des Noms et Attributs divins », « Loi d'Allah, loi des hommes. Liberté, égalités et femmes en islam » et « Profession imam ».

Tareq Oubrou est né au Maroc et n’est arrivé en France, pour poursuivre ses études de médecine, qu’à l’âge de 19 ans, alors même qu'il redécouvre sa foi. « Le voyage en France m’a posé beaucoup de problème. Je craignais pour ma foi, ma pratique. Il m’a été très difficile de concilier ma spiritualité et le monde d’aujourd’hui », explique-t-il. Il poursuit tout de même ses études de médecine, obtient un Deug de biologie, puis un diplôme en pharmacie industrielle.

« Profession imam »

Membre de l’UOIF, il devient finalement imam de la grande mosquée de Bordeaux et abandonne sa vocation scientifique pour sa vocation religieuse. « Dans ce domaine là je suis autodidacte, je n’ai pas eu de maître, je me suis formé tout seul. Je n’ai jamais été dans une école coranique », raconte-t-il. Il défend depuis son métier d’imam et explique la fatigue qui l’accompagne. « Un imam qui doit porter sa communauté vers un projet et un horizon et non être l’écho des aspirations souvent très limitées de sa communauté », regrette-il.

Pris entre son emploi d’imam au quotidien et les interpellations permanentes des hommes politiques sur le voile, l’islamisme ... il peine à réaliser ce qu’il considère comme sa vocation. « L’imam doit en permanence concilier ses convictions théologiques et la réalité d’une communauté qui vie une certaine réalité sociologique, économique et psychologique. C’est un exercice très difficile », explique-t-il. Pour lui un imam est une interface : « Il est la référence pour les musulmans mais aussi la référence pour toute la société française ».

3/1/13

Source : Yabiladi

Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) commence à accepter les demandes présentées au titre de la toute nouvelle catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral), a précisé le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney.

« La nouvelle catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) aidera à pallier de graves pénuries de main-d'œuvre dans certaines régions du pays et à stimuler la croissance économique du Canada, a affirmé le ministre Jason Kenney. Ces changements longuement attendus font partie du plan que le gouvernement a élaboré pour établir un système d'immigration rapide et souple qui répond aux exigences de l'économie du Canada. Les employeurs canadiens demandent depuis longtemps à obtenir les gens de métiers spécialisés dont ils ont besoin pour répondre à la demande au sein de nombreuses industries à l'échelle du pays. Nous les avons écouté et avons ainsi créé cette catégorie. »

Au cours de la première année d'activité de cette catégorie, CIC acceptera les demandes d'un maximum de 3 000 travailleurs de métiers désignés. La liste des métiers a été établie pour tenir compte du marché du travail actuel et veiller à ce que la catégorie puisse admettre un ensemble diversifié de travailleurs de métiers spécialisés, et ce, afin de stimuler l'économie canadienne. En ce qui concerne les 3 000 demandeurs, il n'y aura aucune limite à l'égard des 26 métiers en demande, alors que 17 métiers feront l'objet d'un sous-plafond de 100 demandes chacun. Au total, il existe 43 professions admissibles pour la CTMSF. On s'attend à ce que les demandes soient traitées en 12 mois.

En plus d'exercer un métier admissible, les demandeurs de la catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) doivent démontrer qu'ils possèdent une connaissance de base de l'anglais ou du français correspondant au niveau 5 des Niveaux de compétence linguistique canadiens (NCLC) pour l'expression orale et la compréhension de l'oral, et au niveau 4 des NCLC pour la compréhension de l'écrit et l'expression écrite. Cette exigence découle de l'importance de la maîtrise de la langue en tant que facteur déterminant du succès des immigrants, ainsi que pour des raisons de santé et sécurité. Le niveau 4 des NCLC est considéré comme un niveau de compétence de base, alors que les personnes dont les compétences correspondent au niveau 5 des NCLC sont en mesure de prendre part plus efficacement à des conversations sur des sujets de la vie courante.

Parmi les autres critères, mentionnons les suivants : une offre d'emploi au Canada valide ou un certificat de compétence décerné par une autorité provinciale ou territoriale dans un métier spécialisé admissible; au moins deux ans d'expérience de travail dans le métier au cours des cinq dernières années; la satisfaction des exigences relatives à l'emploi énoncées dans le système de la Classification nationale des professions (CNP), à l'exception des exigences relatives à la délivrance des permis, dont on traitera séparément.

« La catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) constitue un outil de plus à l'intention des employeurs canadiens, lequel les aidera à trouver les travailleurs dont ils ont besoin pour bâtir l'économie future du Canada, a fait savoir le ministre Kenney. Cette nouvelle catégorie, combinée à toutes les autres modifications que nous mettons en œuvre, nous permettra de nous doter d'un programme d'immigration qui appuie plus efficacement la croissance économique et la prospérité à long terme du Canada. »

2/1/13

Source : Marketwire

Suite à une loi adoptée par le Parlement hollandais, les retraités marocains établis au Pays-Bas ne percevront plus de pensions… Suite sur « Le Soir échos »

Le gouvernement américain va alléger les démarches des immigrants sans papiers ayant des liens familiaux directs avec des Américains, a annoncé mercredi le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Les immigrants qui sont mariés à un Américain ou qui sont parents d'un mineur né aux Etats-Unis doivent actuellement quitter le territoire des Etats-Unis pour faire leur demande de visa dans un consulat américain de leur pays d'origine.

Cette procédure peut durer plusieurs mois, voire un an, période pendant laquelle le demandeur ne peut pas rentrer aux Etats-Unis et reste séparé de sa famille.

Selon une nouvelle mesure prise par le département américain de la Sécurité intérieure (DHS en anglais) et publiée au Journal officiel, les demandeurs pourront désormais attendre aux Etats-Unis la confirmation d'un rendez-vous au consulat américain dans leur pays d'origine.

Si la demande est approuvée par les autorités migratoires, le clandestin pourra se rendre sans délai dans son pays d'origine pour un entretien au consulat américain.

"Cette réglementation facilite le processus légal d'immigration et réduit le temps pendant lequel des citoyens américains sont séparés de membres de leur famille qui ont entamé une démarche de demande de visa", explique le DHS dans un communiqué.

Parmi les quelque 11,6 millions d'immigrants vivant aux Etats-Unis, près de 9 millions ont de la famille américaine, selon le centre d'étude Pew Hispanic. Selon un rapport de Pew publié il y a un an, 4,7 millions d'immigrants sans papiers ont des enfants mineurs aux Etats-Unis.

Cette mesure s'ajoute à plusieurs décisions prises par le gouvernement de Barack Obama pour améliorer la situation de millions de personnes sans papiers, notamment des jeunes, alors que le gouvernement prépare un texte de loi plus général sur l'immigration.

2/1/13

Source : MAP

Le réseau éducation sans frontières s’inquiète du sort d’un jeune arrivé en France en 2004… Suite sur « Libération »

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