Fès, dont la dimension spirituelle et culturelle a toujours captivé l'imaginaire, a eu mercredi soir droit à un hommage digne de son statut de fleuron de la civilisation marocaine, et ce à l'occasion d'une soirée haute en couleur, organisée au siège du prestigieux musée londonien de Leighton House.
Plusieurs intervenants se sont succédés lors de cette rencontre, tenue en présence de l'ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne Chrifa Lalla Joumala, pour exposer devant un parterre de responsables gouvernementaux, de parlementaires, d'ambassadeurs de pays frères et amis et d'intellectuels de divers horizons, les multiples dimensions qui font de la ville impériale marocaine un véritable havre de paix et un symbole de la cohabitation entre différentes cultures, civilisations et religions.
"L'histoire des villes impériales du Maroc est fascinantes", a fait observer le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, soulignant que Fès, tout comme Marrakech, a marqué de son empreinte la culture millénaire du Royaume.
Les intervenants se sont accordés à dire que le choix de Londres pour rendre hommage à Fès est judicieux d'autant plus que les deux cités symbolisent, de par leur histoire ancienne et leur culture riche, un parfait exemple de ce que doit être le dialogue entre l'Occident et l'Orient.
La rencontre, axée sur la présentation du livre +Fez in World History+ (Fès dans l'Histoire du Monde) publié par l'université Al-Akhawayn, a permis de présenter la capitale spirituelle du Royaume dans ses dimensions culturelles, humaines et spirituelles.
Pour M. Haddad, le Maroc, grâce à ses valeurs civilisationnelles, s'impose comme un modèle dans un monde en proie au déchirement, aux replis identitaires et à l'extrémisme.
L'exemple de Fès, qui représente l'apogée de la civilisation marocaine dans toutes ses expressions, est très édifiant, a noté le ministre, soulignant que la rencontre s'inscrit dans le cadre des efforts consentis par l'ambassadeur du Maroc à Londres pour mieux faire connaitre les atouts du Royaume dans tous les domaines.
De son côté, Mme Susan Gilson Miller, professeur d'histoire à l'université de Californie (Etats-Unis), a mis en avant la vocation de Fès en tant que modèle de cohabitation entre les différentes religions.
"C'est cette cohabitation, cette ouverture et cette diversité qui font la force du Maroc", a-t-elle dit, notant que le Royaume "représente bel et bien une exception dans un environnement régional et international déchiré par les malentendus et les préjugés".
Plusieurs personnalités britanniques présentes lors de cette grandiose rencontre ont salué l'initiative de l'ambassade du Maroc, en soulignant que cette manifestation culturelle a traduit fidèlement l'image du Royaume en tant que pays dépositaire d'une extraordinaire civilisation.
La rencontre est venue témoigner des affinités culturelles qui existent entre le Royaume-Uni et le Maroc, deux pays liés par des relations d'amitié fondées sur le respect mutuel, a indiqué Andrew Murrison, membre conservateur de la chambre des Communes (chambre basse du parlement britannique).
Il a souligné que 2013 sera une année spéciale pour les deux pays d'autant plus qu'elle marquera le 800ème anniversaire des relations diplomatiques entre les deux Royaumes.
La rencontre s'est achevée en apothéose avec une performance magistrale de l'orchestre de Fès de la musique andalouse, conduit par Mohamed Briouel, une icône de cet art ancestral, qui a émerveillé l'assistance par des partitions interprétées dans la pure tradition propre de l'école fassie.
17 jan 2013
Source : MAP
Une conférence-débat sur le thème "carrefour des idées", consacrée à l'examen de la situation des Marocains résident à l'étranger (MRE), leurs compétences et les difficultés qu'ils rencontrent, a été organisée mercredi à Rabat par la Fondation diplomatique.
Cette rencontre a pour objectif de sensibiliser les ambassadeurs des pays de résidence sur le capital humain que constitue la communauté marocaine pour le développement des relations bilatérales, de mettre en exergue les problèmes liés à la crise économique et son impact sur les MRE, et de trouver des pistes de solutions par le biais du dialogue, a déclaré à la MAP le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Mâazouz.
"C'est la raison pour laquelle nous avons lancé une stratégie spécifique pour la mobilité de compétences marocaines à l'étranger, qui permettrait de mettre à profit leurs expertises en faveur du développement initié par SM le Roi Mohammed VI dans différents domaines", a -t-il expliqué.
Lors de cette conférence, le ministre a décliné le bilan, le plan d'action et la vision stratégique du ministère, soulignant que la communauté marocaine établie à l'étranger prend de plus en plus d'ampleur dans la mesure où elle a atteint 5 millions en 2012.
Face à la crise économique qui sévit en Europe et aux exigences de mobilité qui en découlent pour les immigrés, le Maroc a entrepris une série de mesures visant à accompagner et à réinsérer les MRE qui ont choisi de retourner dans leur pays d'origine, en les assistant à mettre en oeuvre des projets d'auto-emploi.
Dans la même optique, un portail interactif sera lancé le 31 janvier pour servir de cadre de rencontres pour les Marocains du monde, et permettre aux différentes entreprises et aux acteurs concernés de s'enquérir in situ des compétences marocaines, a-t-il annoncé.
Pour sa part, Noureddine Erray, chargé d'affaires près l'ambassade de Tunisie au Maroc, a souligné l'impératif de fédérer les efforts des pays maghrébins, dans le but de surmonter les difficultés auxquelles font face les membres de la communauté maghrébine résident à l'étranger et de promouvoir la coopération intermaghrébine en la matière.
Cette rencontre qui a réuni une quarantaine d'ambassadeurs étrangers accrédités au Maroc a été l'occasion de débattre des rôles que pourraient jouer les Marocains du monde et les étrangers établis au Maroc dans l'échange de compétences et l'impulsion de la dynamique du développement.
La Fondation diplomatique est une organisation non gouvernementale à but non lucratif basée au Maroc avec des bureaux à Paris. Elle joue un rôle important dans un certain nombre de réseaux nationaux, régionaux et globaux.
17 jan 2013
Source : MAP
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a affirmé mardi qu'un nombre record de 107.500 réfugiés et migrants africains ont effectué la périlleuse traversée depuis la corne de l'Afrique vers le Yémen en 2012 pour rejoindre les pays du Golfe.
Selon l'ONU, c'est l'afflux le plus important vers le Yémen depuis 2006, année où le HCR a commencé à établir ces statistiques.
Sur l'année 2012, un nombre de 100 personnes se sont noyées ou ont été portées disparues dans le golfe d'Aden et dans la mer Rouge.
''En 2012, 8 arrivants sur 10 étaient des Ethiopiens, soit plus de 84.000 personnes, les autres des réfugiés somaliens. De nombreux migrants se servent du Yémen comme point de transit en route vers d'autres pays du Golfe'', a expliqué le porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'une conférence de presse.
''Malgré des difficultés économiques et sécuritaires, le Yémen a continué de recevoir et d'accueillir un nombre tristement record de personnes ayant fui la corne de l'Afrique en quête de sécurité, de protection et de meilleures conditions économiques'', a-t-il ajouté.
Tous les arrivants somaliens sont automatiquement reconnus en tant que réfugiés par les autorités yéménites. Le HCR mène des procédures de détermination du statut de réfugié pour les Ethiopiens et d'autres nationalités qui déposent une demande d'asile au Yémen.
Cependant, des difficultés importantes sont rencontrées pour répondre aux différents risques en matière de protection auxquels les arrivants sont confrontés durant leur voyage et à leur arrivée au Yémen, a-t-il rappelé.
Les bateaux effectuant la traversée vers le Yémen sont souvent surpeuplés, bien au-delà de leurs capacités, et les passeurs, pour éviter les garde-côtes yéménites, forcent les passagers à sauter par-dessus bord, souvent loin des côtes.
Certains passagers épuisés, qui n'ont pas la force de nager, se noient, selon le HCR.
Les nouveaux arrivants sont également exposés à l'exploitation, aux violences et aux abus sexuels.
La situation est particulièrement difficile le long de la côte de la mer Rouge, où un puissant réseau de passeurs et de trafiquants d'êtres humains limite la capacité du HCR à accéder aux nouveaux arrivants.
15 jan 2013
Source : APS
L'Union européenne finalise le lancement d'une mission civile destinée à aider la Libye à mieux contrôler ses frontières, une tache extrêmement difficile pour la nouvelle administration libyenne, a-t-on appris mercredi de source européenne.
Envisagée depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi, cette mission civile pourrait être formellement approuvée dans les prochaines semaines afin d'être lancée à la mi-2013, a-t-on précisé de même source.
Les autorités de Tripoli peinent à surveiller les frontières terrestres qui s'étendent sur 4.000 km, souvent dans des zones désertiques, et maritimes (2.000 km), points de passage de trafics en tous genres.
En décembre, le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique du pays, avait ordonné la fermeture des frontières avec l'Algérie, le Niger, le Soudan et le Tchad, décrétant le sud du pays zone militaire fermée.
Cette décision avait été justifiée par une détérioration de la sécurité, notamment en raison de la crise au Mali, liée en partie au passage d'armes et de combattants qui transitent par les pays frontaliers comme le Niger ou l'Algérie.
La Libye est par ailleurs confrontée à un afflux d'immigrants clandestins venus d'Afrique sub-saharienne et souhaitant rallier l'Europe.
Les nouvelles autorités ont échoué jusqu'ici à mettre en place une véritable armée et une police nationale à même de rétablir la sécurité dans le pays.
16 jan 2013
Source : AFP
Les premiers passeports biométriques ont été délivrés mercredi à des membres de la communauté algérienne établie à Paris et sa région, à la faveur de la visite de travail qu'effectue en France le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, M. Belkacem Sahli.
Le secrétaire d'Etat, qui s'est rendu au consulat général d'Algérie à Paris et à celui de Bobigny (Seine Saint-Denis), s'est enquis sur place des différentes étapes d'élaboration du passeport biométrique, s'intéressant particulièrement au délai de traitement des dossiers (enrôlement, saisie des données, certification).
Plus de 180 documents de voyage biométriques ont été délivrés aux membres de la communauté algérienne, à travers sept postes consulaires pilotes en France, a indiqué à la presse le secrétaire d'Etat, qui se trouve depuis lundi en France où il a procédé à la délivrance de passeports biométriques à des ressortissants algériens à Marseille et Lyon.
"Cette opération sera élargie, dans deux mois maximum, à l'ensemble des postes consulaires dans l'Hexagone, avant de concerner, dans une seconde étape, les représentations algériennes en Europe, aux Amériques et dans les pays arabes", a-t-il annoncé lors d'un point presse.
M. Sahli s'est félicité, à cette occasion, du fait que les consulats algériens soient "à même de délivrer de tels documents". "Nous avons instruit les responsables de postes consulaires de mener une compagne pour vulgariser ce genre de passeports via leurs sites Internet et les radios communautaires, et inciter nos ressortissants à constituer leurs dossiers pour se voir délivrer ces documents dans les délais", a-t-il préconisé, signalant qu'une action similaire impliquant les médias lourds sera lancée prochainement par ses services en Algérie.
Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger a, par ailleurs, insisté sur "l'importance" accordée par les autorités algériennes à la représentation de la communauté nationale, en France ou ailleurs. "Mes prochaines visites en France notamment, mais aussi dans d'autres pays, seront mises à profit pour voire avec les représentants associatifs la manière qu'ils jugeront idoine pour constituer, le plutôt possible, le Conseil consultatif de l'immigration", a-t-il affirmé.
Il a rappelé, à ce sujet, que le décret présidentiel instituant cet organe a été signé il y a quatre ans.
Selon M.Sahli, ce Conseil devrait être une "force de proposition" émanant des représentants de la communauté nationale à l'étranger, pour prendre d'abord en charge leurs préoccupations, et suggérer des "alternatives" permettant leur implication dans le projet de développent national.
L'Algérie doit se conformer, d'ici au 24 novembre 2015, aux normes internationales de délivrance et de contrôle des documents de voyage, notamment celle recommandée par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
Le passeport électronique et biométrique est un document sécurisé lisible à la machine, qui comprend notamment une photo numérisée et une puce électronique.
16 jan 2013
Source : APS
Le département de la secrétaire d'Etat Maggie De Block a déclaré, mardi 15 janvier 2013, que 2.907 permis de séjour ont été retirés à des Européens depuis un an et demi. Il s’agit pour la plus part des cas de bénéficiaires d’aides illégales des services sociaux belges.
Cela a été possible grâce au croisement des bases de données des Centres publics d'action sociale (CPAS) et des autorités fédérales depuis la mi-2011.
Il s'agit principalement de Roumains, d'Espagnols et de Bulgares qui «profitaient illégalement de l'allocation de subsistance ». Suite à des contrôles plus stricts, 989 citoyens de l'Union européenne ont dû quitter la Belgique en 2011. Tandis que les permis de séjour de 1918 bénéficiaires irréguliers de l'aide sociale ont été retirés en 2012.
D’après les conclusions des services de Mme De Block, il s’agissait dans la plus part des cas de faux indépendants, « des gens qui se sont inscrits comme indépendants, mais qui en réalité travaillent pour le compte de quelqu'un d'autre ».
16/1/2013
Source : CCME
Le parti nationaliste flamand, N-VA, a désigné Nabilla Aït Daoud échevine de la jeunesse et de l'environnement à la ville d’Anvers, principale métropole du Nord du pays (région flamande). Le parti confirme ainsi sa volonté d’intégrer des élus issus de la diversité dans la gestion politique locale. Elle devient ainsi la deuxième élue d’origine marocaine à qui le parti confie un fauteuil au sein d’un collège communal. Avant elle, Nadia Sminate qui a été annoncée première bourgmestre d’origine marocaine, occupera ses fonctions à mi-mandat, dans trois ans.
Mme Aït Daoud dirigeait jusqu’au jour de sa prestation de serment, en début janvier 2013, une entreprise de sandwiches. Elle constitue aux yeux de son parti un « exemple d'intégration réussie». Avant elle, une autre marocaine avait été désignée échevine, au lendemain des élections de 2000, la socialiste Mimount Bousakla, qui avait siégé jusqu’en 2003, date de son entrée au Sénat belge.
A noter que deux districts de la ville d’Anvers ont connu par le passé deux échevines d’origine marocaine : Fatika Azzaoui à Berchem (2006-2012) et Fatima Bali à Borgerhout (2006-2010). Cette dernière étant la première femme d’origine marocaine à être élue à Anvers, dès 1988.
16/1/2013
Source : CCME
Une « réforme migratoire» est entrée en vigueur à Cuba, lundi 14 janvier. Le permis de sortie nécessaire pour se rendre à l'étranger, appelé familièrement « carte blanche,), a été supprimé.
Eu égard la forte représentaôon de l’élément /féminin au sein du collectif marocain et sa croissante visibilité dans l’environnement socioprofessionnel des travaux de terrain se sont déyeloppés dans les communautés autonomes (région) à forte concentration de la main-d’oeuure marocaine...Suite
Le projet Face Maroc, cofinancé par l’Union européenne, vise à faciliter la création d’entreprises au Maroc par les MRE installés en Europe. Le projet a dépassé ses objectifs : 236 entreprises créées, 85,12 millions de DH investis et 844 emplois directs créés en l’espace de 4 ans dans divers secteurs et dans différentes régions du Royaume.
Le projet Face-Maroc (faciliter la création d'entreprises au royaume par la mobilisation des RME) a permis la création de 236 entreprises, avec un investissement total de 85.126.220 DH , ayant généré 844 emplois directs, a-t-on annoncé mardi à Casablanca.
C'est une expérience exemplaire ayant donné des résultats "tangibles", "concrets" et "plus qu'honorables", commenteront MM. Eneko Landaburu, ambassadeur de l'UE, Jacques Kemp, président de la fondation néerlandaise +IntEnt+ et Abdelfettah Sahibi, directeur au ministère chargé des RME lors de la présentation du bilan de cette expérience lancée en 2009 pour encourager la diaspora à transférer son savoir acquis et à appuyer le montage de projets économiques au Maroc.
Ce satisfécit s'explique par le bilan plutôt positif de ce projet dont les initiateurs se sont fixés pour objectifs de créer en 4 ans, 225 entreprises et générer 1350 emplois.
Les RME d'Italie ont créé le plus d'entreprises (28 pc), suivis par ceux de France (25 pc), des Pays-Bas (16 pc), d'Espagne (15 pc), d'Allemagne (7 pc) de Belgique( 4 pc), d'Angleterre (3 pc) et par ceux d'autres pays européens qui ne totalisent qu'1 pc des création d'entreprises.
Côté genre, les hommes ont été à l'origine de la quasi-totalité des entreprises créées avec 58 pc alors que les femmes n'ont en créé que 15 pc.
Par secteurs, le tertiaire et le BTP arrivent en pole position avec 16 pc chacun, suivis de la restauration et l'hôtellerie (15 pc), l'import et la distribution (12 pc) les transports (11 pc) et l'industrie (3 pc).
Ce bilan fait également ressortir que 89 pc des entreprises créées en 2009, étaient encore actives en 2012.
"Les résultats sont probants et il faut que cette expérience se poursuive", dira M. Landaburu, également chef de la délégation de l'UE, qui a cofinancé ce projet, avec un apport de 1.497.305 euros sur les 2.230.098 investis au total.
La diaspora qui a participé au développement des moult pays européens d'accueil a démontré, à travers cette expérience, qu'elle peut être un facteur de croissance et de création de richesses et d'emplois dans le pays d'origine, a-t-il ajouté.
Cela passe, entre autre, par la promotion des investissements des RME qui ne représentent que 3 pc des transferts (quelque 52milliards de DH), renchérira M. Sahibi qui a rappelé que son département est en passe de mettre un dispositif d'appui à l'investissement de la diaspora marocaine.
Il est également question de mobiliser la richesse immatérielle des RME qui comptent de nombreuses compétences dans divers domaines, a-t-il ajouté.
Cette expérience satisfaisante et qui a donné de bons résultats malgré les faibles moyens financiers mobilisés, doit trouver un nouveau prolongement, soutiendra pour sa part M. Kemp dont la fondation IntEnt figure parmi les quatre partenaires stratégiques de ce projet aux côtés de l'Agence française de Développement (AFD), le Centre allemand pour la migration internationale (CIM) et IntEnt-Maroc.
La fondation IntEnt, créée en 1996 pour encourager les migrants à la création d'entreprises dans leur pays, est opérationnelle dans 16 pays dont le Maroc où une antenne a été montée en 2007.
15 janv. 2013
Source : MAP
L'avocat Arno Klarsfeld, proche de Nicolas Sarkozy, a été évincé mardi de la présidence de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).
Il est remplacé par Rémy Schwartz, conseiller d'Etat, qui fut rapporteur général du Haut conseil à l'intégration de 1995 à 1997, précise un décret publié au Journal officiel.
Arno Klarsfeld, 47 ans, est le fils des "chasseurs de nazis" Serge et Beate Klarsfeld.
Il avait représenté l'Association des fils et filles de déportés juifs de France fondée par son père au procès de Maurice Papon, condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'humanité pour la déportation de juifs entre 1942 et 1944.
Arno Klarsfeld, qui avait soutenu la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007, avait été nommé à la tête de l'Ofii, chargé de l'accueil et de l'intégration des migrants, en septembre 2011.
Il avait alors remplacé Dominique Paillé, un centriste qui avait critiqué la "droitisation" de l'UMP sur les questions d'immigration.
Le fils des époux Klarsfeld n'est pas le premier proche de l'ancien chef de l'Etat à faire les frais de l'alternance. Plusieurs responsables policiers et dirigeants d'établissements publics ou d'autorités indépendantes ont été ainsi appelés à d'autres fonctions.
15 janvier 2013 ; Gérard Bon
Source : Reuters
Immigration en Belgique : la misère politiquement assistée
« C’est formidable la Belgique, c’est le pays où l’argent sort des murs » s’exclamait devant un distributeur de billets, en 1992, la grand-mère d’une amie immigrée en visite dans ce pays pour la première fois. 20 ans après, l’Euro est arrivé et tout a empiré.
Les récentes publications relatives au chômage dans l’Union européenne nous démontrent que si l’argent sort toujours du mur, les files de demandeurs d’emploi s’allongent sur les trottoirs. De record en record, de tristesse en détresse, la population s’interroge sur son avenir et nul besoin d’être Maya pour prédire une explosion sociale du pays. Prenons l’exemple de ce que beaucoup de Belges pensent et parfois disent : « c’est la faute aux immigrés, ils nous volent notre boulot». Regardons-y de plus près.
La Belgique est, en Europe, la tête de gondole des systèmes sociaux (de l’assistanat diront certains) et du multiculturalisme. Une étude de 2010 (Centre d’égalité des Chances) nous informe que les étrangers (y compris les naturalisés et la deuxième génération) représentent 24,22 % de la population. Sachant que la Belgique est au cœur de l’Europe, nous prendrons le cas plus spécifique des étrangers hors Union européenne fraîchement arrivés dans la Belgique, ce plat pays !
Tout le monde connaît ses problèmes : dette nationale (à plus de 100 % du PNB), taux de chômage affolant particulièrement à Bruxelles et dans les grandes villes francophones, crise identitaire… Le système social paradisiaque financé par des emprunts depuis 30 ans et plombé par les intérêts titanesques de la dette se fissure de partout. A cela vient s’ajouter un choc des cultures inédit jusqu’alors : le communautarisme. Chacun ne prêchant plus que pour sa paroisse ou sa mosquée, l’Etat laïc est mis de facto entre de lourdes parenthèses.
Que se passe-t-il au Royaume des Belges ?
Des chiffres, des statistiques : la bulle démographique créée après la guerre a éclatée. Le pays ne fait plus d’enfants. Or, un pays qui ne se reproduit pas est naturellement en voie d’extinction. Plus pragmatiquement qui va payer les pensions des enfants du baby-boom…
La solution a été vite trouvée : comme il avait été importé de la main d’œuvre lorsqu’il y avait trop de travail, et bien c’est simple la Belgique a importé de la démographie. De plus, cela est porteur à travers la multi-culturalité, l’égalité des chances pour la planète entière, la croisade démocratique : « Venez des quatre coins du monde repeupler ce petit pays si riche ; ici c’est le paradis social »… Effectivement les élites politico-économiques ne s’étaient pas trompées sur le potentiel des invités : si les Belges ne font que 1,67 enfants par ménage, ce qui est à terme une disparition, les étrangers (toujours hors U.E.) font plus de 4 enfants. Oui mais…
Avant la crise (chiffres de 2008 : Belgique. Terre d’immigration : statistiques et évolutions Itinera Institute) nous observions un taux de chômage de 6,34 % chez les Belges (qui, bien qu’élevé correspondait plus à un chômage conjoncturel conjugué avec les conséquences des crises des années antérieures). Dans la catégorie des étrangers hors U.E. : le taux passe à … 27, 30 %. Si nous allons plus loin, le taux d’inactivité est pour eux de 61 % soit 6 personnes sur dix qui n’ont pas d’emploi ! Et chaque jour, de nouveaux arrivants viennent grossir le nombre des chômeurs et des assistés sans que les autorités ne tirent les conséquences de ce chiffre.
Pourquoi ? L’Economie belge, comme la majorité des économies occidentales, est tertiaire (les services, la valeur ajoutée) et ne dispose pas d’emplois suffisants pour les personnes sous-qualifiées, sans diplôme, sans formation. Alors, le paradis social change vite d’aspect : les primo-arrivants (nom officiel des immigrés en Belgique mais aussi en France) sont parqués dans des périphéries urbaines ou au milieu des villes qui dépérissent : sans formation, sans travail et sans horizon professionnel, les nouveaux habitants sont laissés à l’abandon dans des « chancre-villes ». Il n’en faut pas plus pour que se développent tous les maux de la terre : désespoir, drogue, délinquance. Dès lors les primo-arrivants sont une génération perdue.
Et leurs enfants ? Elevés dans un pays et une culture différente avec 60 % de chance de naître dans une famille assistée (et même pour ceux qui trouvent un travail il s’agit souvent de contrats éphémères et du travail précaire), ils passent ainsi du tiers au quart-monde avec plus d’aisance que de poursuivre des études supérieures (pour mémoire : en Belgique ou en France, seuls 10 à 12 % d’enfants d’ouvriers arrivent à l’université). Pour les classes sociales assistées et précarisées, ayant bien souvent un niveau de français ou de flamand insuffisant, je vous laisse imaginer le taux. Un jeune universitaire issu de ces milieux, c’est « le brin d’herbe » qui ne peut cacher la forêt.
Pour ajouter encore une touche de pessimisme, voilà que survient la crise et l’austérité. Plus de chômage, plus d’impôts, moins de sécurité sociale, moins d’encadrement.
Et la politique d’immigration montre alors son vrai visage : repli nationaliste ou religieux, marasme et perte des valeurs. La criminalité au coin de la rue. De dessous les pavés naît la rage. La démocratie veut s’exporter alors qu’elle s’effondre sur ses propres bases. Nous pourrions citer l’histoire d’un jeune immigré tchétchène nommé Issa et arrivé en Belgique il y a dix ans. Après avoir envoyé, au cours de ses années de séjour de l’argent à sa famille restée au pays, il a pu se faire construire une petite maison là-bas. M’étonnant d’apprendre son départ de cette Belgique si confortable, je l’interrogeais : « Pourquoi pars-tu ? » il répondit très justement : « Ici, c’est fini le paradis…».
16.01.2013, Olivier Berlanda
Source : Voix de la Russie
La fondation IntEnt aux Pays-Bas, l’Agence française de Développement, le CIM en Allemagne et IntEnt Maroc, ont organisé mardi, la cérémonie de clôture du projet "Faciliter la Création d’Entreprises au Maroc grâce à la mobilisation de la diaspora marocaine installée en Europe" (FACE Maroc), lancé depuis 2009. Le projet est cofinancé par l'Union européenne.
La Thaïlande va permettre aux Nations unies de rencontrer des centaines de réfugiés arrêtés ces derniers jours, parmi lesquels figurent probablement des membres de la minorité musulmane apatride des Rohingyas venus de Birmanie, a-t-on appris de sources officielles.
Les autorités thaïlandaises ont accepté le principe de nous donner l'accès à ce groupe. Nous poussons pour que cela arrive le plus vite possible, a indiqué à l'AFP Vivian Tan, porte-parole du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).
Ces quelque 850 personnes ont été interpellées lors de trois raids différents, a-t-elle précisé. Nous ne pouvons confirmer leur identité sans avoir parlé avec eux au préalable et avoir fait une première estimation.
Les autorités thaïlandaises ont confirmé autoriser l'accès du HCR.
La police se concentre sur les entrées illégales, la détention illégale et l'accueil des migrants illégaux, a déclaré le général Paradorn Pattanatabut, secrétaire général du Conseil national de sécurité sans se prononcer sur la possibilité d'un trafic d'êtres humains.
Alors que les ONG s'inquiètent du fait que les enfants sont de plus en plus nombreux parmi les boat-people rohingyas, il a aussi précisé que 160 mineurs avaient été séparés des adultes, qui sont gardés dans deux centres de rétention et quatre commissariats.
Tous ont été arrêtés dans la province de Songkhla, proche de la frontière avec la Malaisie. Des sources policières thaïlandaises avaient initialement déclaré qu'ils seraient traités comme des immigrés illégaux et expulsés.
Quelque 800.000 Rohingyas, considérés par l'ONU comme une des minorités les plus persécutées de la planète, vivent confinés dans l'Etat Rakhine, dans l'ouest birman, où des violences entre musulmans et bouddhistes ont fait au moins 180 morts et plus de 115.000 déplacés en 2012.
Des centaines de milliers d'entre eux vivent déjà en exil mais ces violences ont provoqué des départs encore plus nombreux ces derniers mois. Seule la Malaisie les accepte pour le moment, même si l'ONU a plusieurs fois demandé aux pays de la région de leur ouvrir leurs frontières.
Selon l'ONG The Arakan Project, qui milite pour les droits de cette minorité, plus de 10.000 personnes ont pris la mer depuis octobre, fin de la mousson et début traditionnel de la saison des boat-people entre le golfe du Bengale et la Malaisie.
Soit déjà plus que les plus de 8.000 de la saison dernière, qui était déjà un record.
16 janvier 2013
Source : AFP
Le programme de formation de 120 ingénieurs tunisiens par l’Allemagne a été lancé aujourd’hui 15 janvier 2013, et en marge de ce lancement, le ministre de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Abdelwahab Maâter a fait part de sa crainte quant à une probable « fuite des cerveaux » tunisiens.
Il s’agit, en fait, d’un programme de formation accélérée contenant des cours de langue allemande au profit des 120 ingénieurs et seulement 100 d’entre eux auront la chance de travailler en Allemagne jusqu’en décembre 2013.
Au regard de l’incapacité du marché de travail national à absorber les ingénieurs, le programme en question traduit une solution provisoire surtout que, comme le souligne le ministre, le modèle économique tunisien actuel n’est pas en mesure de retenir les compétences.
Par ailleurs, et en dépit de sa crainte, Abdelwahab Maâter promet que son ministère gardera le contact avec les ingénieurs partis en Allemagne et s’assurera qu’ils retourneront au pays une fois leur formation terminée afin d’en faire profiter d’autres compétences n’ayant pas pu partir.
15/1/2013
Source : Businessnews
Le ministère du Bâtiment de la région de Moscou construira quatre centres de rétention pour des immigrés illégaux qui doivent être déportés. Les autorités prévoient la possibilité de réaménager à ces fins des casernes et foyers des anciennes cités militaires. Leur emplacement prendra en considération la proximité d'un aéroport d'où les immigrés seront déportés. Les centres en question seront construits dans le nord, le sud, l'est et l'ouest de la région. A l'heure actuelle Moscou compte un seul centre de rétention pour 450 immigrés illégaux. Il y a un autre centre de déportation, pour 30 places seulement, dans la région de Moscou. En moyenne, les immigrés sont rétenus dans des centres pendant plus d'un mois. Mais il y a des cas où un immigré y reste beaucoup plus longtemps, parfois jusqu'à un an, car les organes de l'ordre ne s'empressent pas de remplir tous les papiers indispensables. Les experts ne croient pas que dans les casernes de la région de Moscou les immigrés illégaux attendront leur déportation avec davantage de confort. 15/1/2013
Source : Voix de la Russie
Dans sa réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur "la régression des dépôts en devises", présentée par le groupe du Parti socialiste, le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka a indiqué lundi 14 janvier 2013, que la régression des réserves en devises résulte de la hausse des prix des matières premières, notamment de la facture des produits énergétiques qui a atteint en 2012 le niveau record de 103 milliards de dirhams (MMDH).
Il a ajouté que le recul des transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE) de 4 pc et des recettes touristiques de 1,6 pc a également entrainé une baisse des réserves de change.
15/1/2013
Source : CCME
Dans un communiqué publié à l'occasion de la tenue récemment du Conseil de surveillance de l'agence, l'Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), indique que l'activité du port Tanger Med a enregistré au deuxième semestre 2012 une croissance de +14 pc par rapport à la même période de l'année précédente.
Le Conseil a décidé le lancement d'importants travaux d'aménagement pour l'amélioration des conditions de transit des passagers, en particulier pour le passage des Marocains résidant à l'étranger, et, pour le long terme.
15/1/2013
Source : CCME
Le président Vladimir Poutine a présenté des amendements à la Douma d’Etat à la loi « Sur le droit des citoyens russes à la liberté de mouvement et de choix de résidence au sein de la Fédération de Russie ». La principale innovation introduit une infraction pénale à la première violation de la loi sur l’immigration en Russie. En dépit de la qualification de loi « interne à la Russie », les modifications toucheront les ressortissants étrangers qui arrivent au pays. Cependant, les ressortissants étrangers ne seront pas mis en prison pour violation flagrante, mais c’est un risque encouru par les propriétaires des appartements dans lesquels les migrants vivent illégalement.
Les modifications vont apporter plusieurs changements concrets. Chaque Russe ou chaque étranger hautement qualifié, ayant changé pour telle ou telle raison d’endroit d’habitation, est obligé de s’enregistrer sous 90 jours, et un citoyen sans qualifications sous sept jours à partir de son arrivée. Tout d’abord ont été introduites des sanctions pour ceux qui vivent sans inscription, de 2 000 à 3 000 roubles dans tout le pays et de trois à cinq à Moscou et Saint-Pétersbourg. Ensuite, pour la première fois, la responsabilité du propriétaire de l’habitation dans laquelle les personnes vivent illégalement est introduite : les personnes physiques devraient avoir à payer jusqu’à 7000, les personnes morales jusqu’ à 8000 roubles. Et, troisièmement, en cas de violation flagrante des lois sur l’immigration, un propriétaire peut être tenu pénalement responsable et peut être emprisonné pour une période maximale de trois ans. En premier lieu, la dernière situation, comme l’expliquent les auteurs du projet de loi, concerne les propriétaires des « appartements caoutchoucs », dans lesquels on inscrit entre 20 et 40 personnes à la fois. Autrement dit, il s’agira d’une punition pour « inscription fictive », la fourniture d’enregistrement sans résidence effective.
Comme indiqué dans la note explicative, les amendements sont dirigés, tout d’abord, dans la « guerre contre les abus généralisés du droit des propriétaires immobiliers à l’enregistrement des citoyens ». Toutefois, le service de migration, qui soutient ces modifications, doute qu’elles puissent être réalisées pleinement. Le chef du Service fédéral des migrations, Konstantine Romodanovski, a déclaré au journal russe Kommersant qu’il attendait ce projet depuis longtemps, cependant « s’il est effectif à 50% ce serait déjà bien ». Selon lui, le système d’enregistrement ne nous permet pas aujourd’hui de « contrôler la situation » pleinement et, en conséquence, de pousser les contrevenants à répondre de leurs actes.
En effet, la plupart des dispositions des amendements à ce jour sont peu susceptibles de fonctionner, remarque le juriste senior de l’entreprise Yakovlev et partenaires, Anton Alekseev. Par exemple, la notion de résidence est entendue comme lieu de vie. Toutefois, si la personne est enregistrée dans une ville mais vit et travaille dans une autre, la question ne se pose pas. Mais s’il est enregistré, par exemple, à Moscou à une adresse mais vit à une autre, démontrer qu’il viole la loi est presque impossible. Cependant, les modifications proposent de considérer cela comme une violation passible d’une amende. Toutefois, M. Alekseev souligne que le « travailleur hautement qualifié » est un statut juridique spécial pour les étrangers résident temporairement ou de façon permanente en Russie. Le critère principal est tout à fait clair : c’est le niveau de salaires. Chaque année, une telle personne doit recevoir un minimum de deux millions de roubles. Il est alors considéré comme un « travailleur hautement qualifié » et il bénéficie d’une simplification maximale des règles migratoires. « Les derniers changements dans la législation migratoire indiquent clairement que nous recevons à bras ouverts des professionnels qualifiés mais pas vraiment les autres migrants. Par exemple, les étrangers vivant en dessous de deux millions d’euros par an à partir de 2012 doivent passer un examen de langue russe. Avec le statut de VKS, ce n’est pas nécessaire. Le processus d’obtention d’un permis de séjour est compliqué, et maintenant, même le processus d’enregistrement de résidence », remarque Alekseev.
Selon les données des auteurs du projet de loi, en 2011, 6 400 adresses ont étés révélées, pour lesquelles 300 000 citoyens ont été enregistrés, ce qui fait environ 47 personnes par appartement.
15 janvier, 2013, Alexandre Kiliakov
Source : La Russie aujourd’hui
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