mardi 19 novembre 2024 06:23

Récemment, une ville russe a décidé de simplement interdire l'immigration sur son territoire. Il s’agit de Novy Urengoi, la capitale russe du gaz, située dans l’oblast de Tioumen, dans l’extrême nord de la Russie.

La ville a été fondée en 1973, à la suite de l'ouverture du riche gisement gazier d'Ourengoï et est devenue une de ces « villes énergétiques » de la Russie d’aujourd’hui. Ce fort développement a entraine une croissance démographique importante, la population de la ville a été multipliée par 13 depuis 1979 pour atteindre 120.000 habitants en 2010 selon le dernier recensement. Mais la croissance démographique de la ville continuerait à augmenter puisque l’immigration vers la ville aurait en effet augmenté de 20% en 2012 selon les premiers chiffres officiels, pendant que le nombre de crimes et délits aurait lui augmenté de 64% en 2011 (sources).

Face a cet afflux important d’immigrants et au bouleversement de l’équilibre social lié, les autorités municipales ont réagi de façon radicale puisqu’elles viennent d’adopter des mesures qui réglementent drastiquement le droit de tout simplement émigrer à Novy Urengoi, mesures qui s’appliquent tant aux russes qu’aux étrangers. Désormais pour juste visiter la ville, il faut obtenir un permis spécial, par le biais d’une invitation émise par une compagnie locale ou un résident de la ville. Ce processus prend quatre semaines pour un citoyen russe et huit semaines pour un étranger. Quand à aller travailler dans la ville, il faut impérativement obtenir une invitation professionnelle d’une société installée dans la ville, il n’est donc plus possible de rentrer dans la ville et d’y chercher un travail sur place.

Les autorités de la ville affirment que ces mesures sont destinées à protéger la ville d’une immigration totalement incontrôlée, de la criminalité croissante et du trafic de drogues liés, mais aussi de protéger la ville du risque islamo-terroriste croissant. En clair de la situation ou des islamistes radicaux émigreraient dans la ville pour y développer des activités terroristes. La région est en effet menacée par le développement de l’Islamisme radical, puisque des groupes tels que Hizb ut-Tahrir ou encore l’émirat du Caucase y seraient implantés de façon sérieuse, émirat du Caucase dont des membres combattent en Syrie actuellement contre le régime de Bashar-El-Assad. Est-ce que la Sibérie pourrait être la prochaine cible des terroristes?

Cette nouvelle fait suite à une série de fait divers mettant en exergue le problème de l’immigration en Russie, notamment dans le sud du pays. De nombreux incidents dans le Caucase ont entrainé que le gouverneur du Territoire de Krasnodar Alexandre Tkatchev provoque un mini-scandale en proposant de mettre en place des patrouilles cosaques chargées de limiter l'afflux de migrants caucasiens dans cette région du sud du pays. Selon lui ces patrouilles (composées d'un millier d'hommes et financées avec de l'argent public) accompagneront les policiers et procèderont à des contrôles, avec pour objectif principal d’empêcher les conflits ethniques et de maintenir la paix dans la région, soumise a une pression migratoire croissante de populations caucasiennes de nationalité russe. Seraient ce certains cosaques du Semiretchie qui rentrent d’Asie centrale pour s’installer dans le sud de la Russie? Cette police d’un nouveau genre a aussi fait son apparition à Moscou puisque depuis cet automne, des cosaques patrouillent aussi dans la capitale russe pour contribuer à maintenir l’ordre entre les communautés présentes dans la ville. Prés de 600.000 russes se déclarent cosaques et l’état russe envisage la création d’un corps de cosaques de 400.000 hommes dans les prochains mois, qui se verra confier les mêmes fonctions que leurs ancêtres occupaient sous la période de l'armée impériale Russe, notamment celui de gouverner leur propre village.

Bien sur, hormis la lutte contre les délits, les migrations internes russes (de citoyens russes du Caucase hors du Caucase) sont tout à fait légales. Pour maitriser la situation, dans la capitale, un second niveau de patrouilles vont été créé: Des brigades multiethniques, composées de citoyens russes et de ressortissants du Caucase du Nord. C’est l’organisation de la jeunesse caucasienne de Russie « Deti Gor » (enfants des montagnes) qui a lancé cette idée. Les brigades seront composées de Tchétchènes, de Daghestanais, d’Ingouches, de Russes, d’Ossètes ou encore d’Azerbaïdjanais, Ses représentants estiment que les jeunes russes et caucasiens sont les mieux placés pour éviter les conflits interethniques parce qu’ils connaissent la mentalité de leurs concitoyens et qu’ils trouveront plus facilement les mots justes pour expliquer à leurs compatriotes comment ils doivent se comporter dans les lieux publics.

Certes la Russie a une très longue tradition migratoire et est même aujourd’hui le second pays au monde pour le nombre d’immigrés en pourcentage de la population totale, après les Etats-Unis. Selon les données officielles du FMS, en 2011 sont entrés en Russie pour travailler 13,6 millions d’étrangers.

Parmi eux et a titre informatif 22% d’Ukrainiens, 14% d’Uzbeks, 11% de Kazaques, 7% de Tadjiks, 4% de Kirghizes, 3,6% de Chinois et 3% d’Arméniens. La grande majorité de ces étrangers (prés de 10 millions) travaillent de façon plus ou moins illégale. Sur les quelques 30.000 spécialistes qualifiés qui sont entres dans le pays en 2011, 1.100 allemands, 888 anglais, 856 américains, 805 français, 534 Turcs. Enfin entre 4 et 5 millions de clandestins se trouveraient également sur le territoire russe, dont une grande majorité a Moscou et banlieue.

La Russie est en effet face a un double problème tant d’immigration que d’un besoin de main d’œuvre pour les deux décennies a venir, besoin de main d’œuvres destiné a permettre au pays de maintenir sa croissance économique malgré le déficit humain créé par l’effondrement démographique de la période 1995-2005. Il est estimé que le pays devrait avoir besoin de 10 millions de migrants professionnels d’ici 2025 soit 770.000 / an. Dans le même temps, l’état s’est fixe de créer 25 millions d’emplois d’ici a 2020. Cette politique migratoire se fait dans un contexte politique tendu puisque prés de 70% de la population souhaite que l’immigration en Russie soit ralentie.

Cet été, le président russe Vladimir Poutine a donc dévoilé le gigantesque plan migratoire pour la Russie d’ici à 202. Les chiffres sont assez intéressants à étudier. Sur les trois prochaines années (jusqu'à 2015) l’état russe souhaite annuellement organiser et faciliter le retour de 200.000 russes de l’étranger en Russie, 30.000 spécialistes qualifiés, 200.000 étudiants étrangers, et de faire baisser l’immigration illégale de 30%. Les étudiants étrangers pourraient recevoir des permis de résidences automatiquement après l’obtention de leurs diplômes. De 2016 à 2020 il s’agira d’augmenter les entrées annuelles à 250.000 personnes, dont 40.000 spécialistes étrangers et de commencer à rediriger l’immigration vers la Sibérie et l’extrême orient. Enfin de 2021 a 2025 300.000 entrées / an et organiser activement le repeuplement de la Sibérie et l’extrême orient.

Bien sur le challenge russe repose sur plusieurs équations distinctes : organiser le retour des russes de l’étranger, maitriser l’immigration à bas cout d’Asie centrale, contenir les migrations internes et repeupler l’est de son territoire. A ce titre, le développement économique de l’extrême orient envisagé pour les prochaines années (125 millions d’euros d’investissements) va dans le sens de cette volonté de revivifier et repeupler l’immense territoire qui se trouve derrière l’Oural et fait face à une Chine affichant un insolent dynamisme démographique. Récemment du reste le Mufti de Tioumen a alerté sur l’invasion chinoise en cours selon lui, les ressortissants de l’empire du milieu étant 10 fois plus nombreux que les centrasiatiques dans la ville, et sans doute entre 30 et 50.000, soit 8 a 10% de la population de la ville. Quand au Mufti du Krai de transbaikalie, il s’inquiète lui du nombre croissant de mariage entre des ressortissantes russes et des travailleurs chinois saisonniers.

La Russie qui souhaite d’avantage se tourner vers l’Asie pour des raisons économiques dans les prochaines années, mais dont les leaders ne cherchent de rappeler l’appartenance a l’Europe, pourra t-elle finalement rester un pays plutôt Européen si sa population s’asiatise sensiblement? Une chose est certaine, comme tous les grands pays occidentaux, la Russie fait face au problème de l’immigration. Sa position économique régionale dominante fait en outre d’elle le pôle d’attraction économique de l’Eurasie. La maitrise des flux migratoires est un enjeu crucial pour le pays, alors que le président Poutine vient de rappeler le 12 décembre dernier que le pays devait garder son identité culturelle et nationale, et n'admettra pas l'apparition sur son territoire d'enclaves ethniques fermées, vivant en dehors du cadre juridique et culturel commun.

26/12/2012

Source : La voix de la Russie

 

Décidément, l’Espagne et le Maroc sont déterminés à concrétiser tous les projets en suspens entre les deux pays… Suite sur « les échos quotidien »

Le gouvernement hébreu a autorisé l'immigration en Israël de cinquante membres d'une tribu oubliée. La fin d'un exil de près de 3 000 ans.

Par Avner Nahum

On les appelle les Bnei Menashe, "enfants de Manassé" en hébreu. Ils habitent le nord-est de l'Inde, dans les États de Mizoram et du Manipur, et appartiennent à un groupe de langues mizo. Pour la première fois depuis 2007, une cinquantaine de ces Indiens ont effectué lundi leur alya (littéralement "montée") en Israël. Cette discrète vague d'immigration devrait entraîner des milliers d'autres Bnei Menashe à les suivre dans les mois qui viennent, rapporte le quotidien israélien Jerusalem Post.

Le ministère de l'Intérieur de l'État hébreu a autorisé environ 250 immigrés à s'installer en Israël en juillet. L'association Shavei Israel (retour en Israël) a déclaré qu'avec l'aide du ministère de l'Immigration ces familles poseront leurs valises en Galilée (nord du pays).

Les Bnei Menashe seraient descendants d'une des "dix tribus perdues d'Israël", dispersées après la chute du royaume d'Israël, lorsque les Assyriens s'emparèrent du trône en - 722. Durant leur exil, les populations juives s'établirent en Europe et en Asie, notamment à Babylone. Un petit groupe se serait installé à la frontière birmane, en Inde, conservant durant presque 3 000 ans leurs coutumes juives, mais oubliant peu à peu leurs origines.

C'est dans les années 1950 que certains d'entre eux prennent conscience de leur judéité. À partir des années 70, de plus en plus de Mizo se mettent à pratiquer le judaïsme, apprenant les bases des rites orthodoxes. Au début des années 90, quelques rabbins donnent leur accord à la conversion des membres du groupe, et les premières immigrations sur la terre trois fois sainte commencent en 1994. Les Bnei Menashe sont en 2005 officiellement reconnus comme faisant partie de l'une des tribus perdues d'Israël par le grand rabbin Shlomo Amar. Deux ans après, ce ne sont pas moins de 1 700 Mizo qui quittent l'Inde pour la Judée.

Des origines controversées

Au fil des années, des doutes sont apparus quant à l'authenticité du judaïsme de ces Indiens. Pendant cinq ans, le gouvernement israélien n'a donné aucun visa aux Bnei Menashe. Leurs origines n'ont jamais été authentifiées, et un grand nombre d'Israéliens sont d'avis qu'ils ne sont pas juifs. On accuse une immigration économique, dont le but serait d'augmenter la démographie juive face à la population arabe israélienne grandissante. L'ancien ministre de l'Intérieur de l'État hébreu Avraham Poraz affirme même qu'ils ne seraient que des "villageois qui cherchent à fuir la pauvreté".

Bien qu'il ait admis l'origine juive des Mizo, le rabbin Shlomo Amar a tout de même tenu à ce qu'ils se convertissent au judaïsme avant d'émigrer. Cette décision a suffi à alimenter les contestations des Israéliens et a été mal acceptée par le gouvernement indien, qui a mis un terme à ces conversions. L'affaire resta au point mort durant cinq ans. Jusqu'à maintenant, car Israël a désormais donné son accord pour qu'à long terme les 7 200 habitants qui composent l'ensemble des Bnei Menashe soient accueillis en Terre promise.

Michael Freund, l'ancien assistant de l'actuel Premier ministre Benyamin Netanyahou et président de Shavei Israël, a déclaré que "le retour à Sion de cette tribu perdue [...] n'est rien de moins qu'un miracle". Enjeu politico-religieux ou véritable retour aux sources, ce "miracle" a de quoi faire resurgir de nombreux débats sur l'identité d'un peuple en mal d'une terre ancestrale.

26/12/2012

Source : Le Point

L’association se bat pour le retour d’un Kosovar hémiplégique de 11 ans qui doit être opéré. Une situation déjà vécue sous Sarkozy ou Guéant.

Par FABRICE TASSEL

Réseau Education sans frontières (RESF) finit l’année sur le pied de guerre. Plutôt discrète médiatiquement depuis l’élection de François Hollande, l’association mobilise autour du cas de Blendon Gashi, un Kosovar âgé de 11 ans, handicapé, expulsé en janvier peu avant l’intervention chirurgicale qui était programmée au centre hospitalier universitaire de Reims (Marne).

«Ce cas fait partie des héritages de l’époque Sarkozy», souligne Richard Moyon, une des figures emblématiques de RESF. En évoquant cette histoire, le militant dresse aussitôt un parallèle avec celle d’Ardi Vrenezi, un polyhandicapé de 15 ans qui avait lui aussi été expulsé, en mai 2010, vers le Kosovo avec ses parents. Après une longue mobilisation, Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur, avait cédé et autorisé le retour de l’adolescent qui a été opéré en France. Il y vit toujours, à Metz (Moselle), avec son père maçon, sa sœur salariée d’un centre aéré, et son jeune frère collégien.

«Il serait quand même triste que nous obtenions moins sous Valls que sous Guéant», souligne Richard Moyon. A l’époque, Réseau Education sans frontières avait obtenu la signature de plusieurs personnalités de gauche, comme Christiane Taubira, Cécile Duflot, Martine Aubry, Jean-Paul Huchon ou Bertrand Delanoë. Cette fois, les signataires dans les rangs du Parti socialiste sont beaucoup plus rares, à l’exception de nombreux élus du conseil régional de Champagne-Ardenne, où vivait la famille Gashi.

Arrivés clandestinement en avril 2011, les Gashi ont vu leur demande d’asile rejetée. Pendant que leur requête était examinée, la famille kosovare s’est intégrée : Blendon et son frère jumeau, Blendi, sont allés à l’école, y ont appris le français, tandis que, grâce à un réseau d’entraide, la santé de Blendon était prise en charge. Hémiplégique après un accident vasculaire survenu dans ses premières années, il ne peut pas utiliser sa main droite et claudique.

Incident. Depuis le 18 janvier et le placement au centre de rétention de Metz, puis l’expulsion vers Pristina, RESF se bat pour que l’intervention programmée en France puisse avoir lieu. Pour l’heure, la demande de visa déposée par la mère de Blendon a été rejetée par le consulat de France au Kosovo, qui argue de la possibilité pour l’enfant d’être soigné dans de bonnes conditions à Pristina. C’est aussi l’argument donné par le cabinet de Manuel Valls aux membres de RESF. Une pétition a déjà recueilli plusieurs dizaines de signatures, dont celles des comédiennes Jeanne Balibar et Josiane Balasko, le cinéaste Laurent Cantet, la chanteuse Emily Loizeau et, pour la sphère politique, Jean-Luc Bennahmias, Olivier Besancenot et Daniel Cohn-Bendit.

Richard Moyon est déterminé à se battre. «Si nous sommes un peu moins visibles médiatiquement, cela ne veut pas dire que nous avons changé depuis l’arrivée de la gauche», souligne-t-il. Et de raconter comment, moins d’un mois après l’arrivée de François Hollande à l’Elysée, il avait passé, un soir vers 22 heures, un long moment au téléphone avec deux membres du cabinet de Manuel Valls pour tenter d’empêcher l’expulsion d’un Géorgien qui venait de sortir de prison. En vain. «Ce soir-là, nous avons compris que le paradis n’était pas advenu, et nous avons décidé d’agir comme avec leurs prédécesseurs», se souvient Richard Moyon qui, à la fin de l’été, a frôlé l’incident avec le ministre de l’Intérieur en l’interpellant un peu vivement sur un cas d’expulsion lors de l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle. Compte tenu du poids de l’immigration familiale en France, RESF est depuis des années un interlocuteur crucial pour les familles avec enfants scolarisés. Ce sera encore le cas dans les prochains mois, avec l’application de la récente circulaire Valls définissant les nouveaux critères de régularisation, dont celui posant cinq ans de présence sur le territoire et trois ans de scolarisation pour les enfants ( Libération du 28 novembre).

«Pression». Richard Moyon salue «le caractère pérenne du dispositif alors qu’en 2006, on savait que la régularisation Sarkozy serait limitée dans le temps. D’ailleurs, l’afflux dans les préfectures est moins massif qu’en 2006, des familles savent que c’est trop tôt pour qu’elles se manifestent». Le militant reconnaît aussi «qu’avec Valls le discours xénophobe de Sarkozy et Guéant a disparu, et la pression du chiffre sur les policiers a diminué. Mais, en même temps, Valls, en expliquant que le nombre de régularisations et celui des expulsions seront proches de celles sous la droite, valide d’une certaine façon leur politique. Et c’est aussi vrai concernant les Roms: il ne reprend pas les éléments du discours de Grenoble, mais la pratique est la même».

26/12/2012

Source : Libération


Une forte montée du sentiment eurosceptique au Royaume-Uni, sous l'effet notamment de la crise économique et de l'immigration, a été mise en évidence par les sondages publiés ces dernières semaines au Royaume-Uni.

La question de l'adhésion de la Grande Bretagne à l'UE suscite actuellement un véritable débat, notamment sur la place du Royaume-Uni au sein de l'Europe, entre le rapatriement de certains droits de Bruxelles et le retrait carrément de l'espace européen.

Les Britanniques érodés par un plan de réduction des dépenses draconien sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter l'Europe.

Selon les derniers sondages, 56% d'entre eux, soit près de six électeurs sur dix, sont aujourd'hui en faveur du retrait de la Grande Bretagne de l'UE, alors que ce taux était de 44% au début de l'année.

Les enquêtes menées par différents Instituts montrent également qu'un quart des électeurs conservateurs envisagent de rallier le parti nationaliste britannique (UKIP) à la prochaine élection de 2015. Ils révèlent un soutien croissant des Britanniques pour le parti UKIP, crédité aujourd'hui de 14% des intentions de vote, devenant ainsi la troisième force au Royaume Uni devant les libéraux démocrates.

Les militants conservateurs se ruent vers le parti pour l'UKIP pour des raisons autres que sa position sur l'Union européenne, à l'instar de la politique de ce parti en matière d'immigration, de protection sociale et d'économie.

Alors que le Parti conservateur de M. Cameron se débat avec la crise et d'impopulaires mesures d'austérité, le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni gagne du terrain remportant victoire sur victoire au niveau local.

26/12/2012

Source : MAP

Le Premier ministre tunisien, l'islamiste Hamadi Jebali, a affirmé mercredi la volonté de son gouvernement d'enrayer les migrations clandestines, moyennant un appui de l'Union européenne (UE) pour organiser les flux réguliers.

"Nous devons éradiquer l'immigration illégale au profit d'une migration organisée pour garantir les droits des Tunisiens dans les pays d'accueil", a déclaré M. Jebali lors d'une conférence sur la politique migratoire.

Cette éradication "ne sera possible qu'à travers un appui aux flux migratoires organisés", en particulier avec l'UE, qui "a besoin de main-d’œuvre malgré les difficultés économiques qu'elle connaît", a-t-il ajouté.

Selon les dernières statistiques, le nombre d'expatriés tunisiens est passé de 600.000 en 2000 à 1,2 million en 2010, dont la moitié en France, premier partenaire économique de la Tunisie.

Et selon le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), 40.000 Tunisiens ont émigré clandestinement depuis la révolution de janvier 2011, tandis que 2.080 ont disparu en mer.

"Il est primordial de fonder les bases d'une nouvelle politique respectant les droits à la mobilité, au travail et à une vie décente des Tunisiens émigrés", a affirmé Omaya Seddiq, dirigeant d'une association de défense des immigres en Europe, lors de cette conférence sur la politique migratoire.

Le chef l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt, centrale syndicale), Houcine Abbassi, a pour sa part évoqué "la fuite des cerveaux" des diplômés partant chercher du travail à l'étranger faute d'en trouver en Tunisie.

La Tunisie, qui a signé des accords migratoires avec l'Italie et la France, a été secouée en septembre par le naufrage dans lequel des dizaines de migrants clandestins ont péri, un drame dans lequel l'opposition a vu un "échec de la politique du gouvernement" dirigé par le parti islamiste Ennahda.

26/12/2012

Source : AFP

Le secteur du bâtiment est celui qui emploie le plus d'étrangers en Italie avec un taux de 19,2 pc de l'ensemble des travailleurs de cette filière, soit un sur cinq, révèle un récent rapport de l'Institut italien des recherches économiques et sociales (IRES).

Près de 90 pc des travailleurs étrangers dans ce secteur sont employés en tant que manœuvriers en construction, en travaux de finition, de peinture et d'installations diverses (contre 60 pc des Italiens).

Un pour cent seulement des étrangers occupent des fonctions techniques comme celles d'ingénieur ou d'électricien (contre 15 pc pour les Italiens), indique le rapport, précisant que les travailleurs étrangers sont rémunérés mensuellement en moyenne de 133 à 195 euros en moins que leurs collègues italiens.

Selon un rapport sur l'immigration, publié fin octobre dernier à Milan (nord), le nombre de travailleurs étrangers établis légalement en Italie a atteint 5.043.000 en 2011, soit 43.000 de plus qu'en 2010.

Ces travailleurs se concentrent surtout dans les échelles les plus basses du marché du travail : 83 à 90 pc parmi eux sont ouvriers contre un taux de 40 pc chez les Italiens.

26/12/2012

Source : MAP

La France accueillera dans les prochaines semaines "quelques dizaines" d'Afghans ayant travaillé auprès de ses soldats en Afghanistan depuis onze ans et dont la sécurité est désormais considérée comme menacée dans leur pays, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de la Défense.

Ces Afghans qui ont notamment travaillé comme interprètes seront accueillis avec leurs familles sur le sol français. Un arbitrage gouvernemental doit encore déterminer leur nombre exact.

Selon Le Monde, "160 à 170 Afghans, dont 60 à 70 interprètes ayant travaillé avec les troupes françaises depuis 2008 en Afghanistan, seront autorisés à venir sur le territoire français à partir de janvier pour démarrer une nouvelle vie".

Initialement quelque 80 personnes au total devaient bénéficier de visas, a confirmé à l'AFP le ministère de l'Intérieur.

Leur expatriation est conditionnée par deux éléments: le fait de savoir si leur sécurité est désormais réellement mise en péril en Afghanistan, et leur capacité à s'intégrer dans le pays d'accueil.

L'accueil en France concerne "une infime minorité" de l'ensemble des personnels civils recrutés localement depuis le début du déploiement français dans le cadre de la force internationale de l'Otan fin 2001, a-t-on ajouté au ministère de la Défense.

D'autres dispositifs de fin de contrat ont été prévus, allant du versement d'indemnités à des aides à la reconversion et à la réinsertion en Afghanistan, a-t-encore indiqué de même source.

Après le retrait des dernières troupes combattantes en décembre, il reste 1.500 soldats français en Afghanistan qui sont des formateurs, logisticiens et médecins.

Plus de 100.000 soldats, dont deux tiers d'Américains, sont encore stationnés en Afghanistan dans le cadre de la coalition internationale de l'Otan. La très grande majorité de ces effectifs aura quitté le pays d'ici à la fin 2014.

26/12/2012

Source : MAP

Les participants à la troisième édition du colloque « Vivre ensemble la diversité-dialogue des peuples et des cultures » ont mis en avant la coexistence exemplaire entre juifs et musulmans… Suite sur « Libération »

La jeune pianiste marocaine Rita Saher a fait « ses débuts » new yorkais samedi soir à guichet fermé… Suite sur « Al Bayane »

« L’interdiction du travail fait que beaucoup d’immigrés subsahariens établis au Maroc ne peuvent pas accéder à certaines fonctions »… Suite sur « Les échos quotidien »

Djamila Sahraoui signe un cinéma poignant et tragique dans son dernier film « Yema »… Suite sur « Le Soir échos »

Un total de 32 candidats à l'émigration clandestine, dont 25 Algériens, ont été secourus ces dernières heures alors qu'ils tentaient de gagner à bord de trois embarcations de fortune les côtes espagnoles, ont indiqué mardi les services de sauvetage maritime.

Un groupe de 25 clandestins algériens a été secouru, lundi soir, au large de la côte de Murcie, dans le sud de l'Espagne, alors qu'il tentait d'atteindre le territoire espagnol à bord de deux embarcations qui ont été repérées vers 19h30 (HL) par les radars du système intégral de surveillance extérieure (SIVE), à 11 miles de Cabo de Palos, selon les mêmes sources.

Les migrants trouvés en "bon état de santé" ont été ensuite conduits au port de Carthagène, ou ils ont été pris en charge par les volontaires de la Croix-Rouge.

D'autre part, sept subsahariens ont été secourus, mardi matin, dans le détroit de Gibraltar, alors qu'ils tentaient de rejoindre les côtes espagnoles à bord d'un bateau gonflable.

Selon des sources de la Croix-Rouge, les secours ont reçu un appel téléphonique alertant qu'une embarcation se trouvait à la dérive dans les eaux du détroit, en raison des mauvaises conditions météorologiques qui sévissaient dans la zone.

L'embarcation a été retrouvée "complètement inondée", selon les mêmes sources, qui ajoutent que les sept occupants, qui présentaient des symptômes d'hypothermie, ont été conduits par un bateau de sauvetage vers le port de Tarifa (sud).

Après enquête et procédures d'usage, les immigrants seront placés dans des centres d'internement des étrangers en situation irrégulière en prévision de leur rapatriement dans leurs pays d'origine.

25/12/2012

Source : MAP

A l’approche du mercato hivernal, Adel Taarabt multiplie les sorties médiatiques. Dans une interview accordée lundi au journal italien la Gazzetta dello Sport, l’international marocain, pensionnaire du club londonien des Queens Park Rangers, a fait savoir que son agent était en discussion avec le Milan AC. « Je refuserais des offres des grands clubs anglais si le Milan AC me faisait une proposition. Mon agent discute d’ailleurs avec Galliani (ndlr: vice-président du Milan AC), mais tout dépend des cas Robinho et Pastore, qui a d’ailleurs fait que je ne suis pas au PSG », a indiqué l’ancien lensois.

Adel Taarabt n’a pas manqué de souligner, au passage, son avis sur le club rossonero, qui occupe actuellement la 7e place du championnat italien. Pour lui, « le Milan AC n’est pas dans une grande période, et ne fait plus partie des tops clubs ». Et de poursuivre : « Mais, si je rejoignais le Milan, ça m’ouvrirait les portes vers les plus grands clubs que sont le Real Madrid et le Barça ».

Taarabt est, par ailleurs, au cœur d’une polémique au Maroc. Le milieu de terrain des QPR a annoncé ne pas vouloir disputer la Coupe d’Afrique des Nations 2013, prévue du 19 janvier au 10 février, en Afrique du Sud.

25/12/2012

Source : Yabiladi

Depuis leur arrivée aux Pays-Bas, trois ou quatre décennies plus tôt, Lhaj Radi, Znati et Zyani suivaient, via la télévision, les séances de débat au Parlement néerlandais, dont ils étaient l'objet à maintes reprises. Mais ils n'avaient pas l'occasion, à l'instar des natifs, de s'y rendre, leur premier souci étant un gagne-pain pour garantir à leurs descendants "la vie digne" qu'ils n'ont pas eue.

Vendredi 21 décembre 2012. Elle était 13h15 (heure néerlandaise) lorsque des doyens des émigrés maroco-néerlandais débarquent à La Haye en provenance d'Amsterdam pour découvrir, pour la première fois, la Tweede Kamer (2-ème chambre) à l'invitation de "la maison de démocratie et de l'Etat de droit" (ProDemos - Huis voor democratie en rechtsstaat) et l'association des Marocains âgés (Marokkaanse Ouderen Salon), présidée par Lahcen Farah.

Mais avant de mettre les pieds dedans, une leçon sur la politique des Pays-Bas, ses partis et le mode d'élection semble indispensable.

Dans une salle de classe au sein de la Maison pour la démocratie et de l'Etat de droit, un centre pédagogique de politique, les vieux apprentis ont été accueillis par Brahim Fettah, un encadrant du centre d'origine marocaine. Tout a été mis en place : des stylos, des fiches d'informations, des badges mais aussi du café noir pour mettre à l'aise le groupe dont beaucoup n'ont jamais connu les bancs de l'école.

Des affiches et des photos de tous les leaders des partis de gauche, de droite et de centre meublent les murs de la salle aux couleurs vives et sombres qui reçoit à longueur de journée des visiteurs de différents âges pour les initier aux méandres de la politique et aux principes de citoyenneté et de démocratie, surtout. "C'est lui, c'est Wilders", s'écrient des membres du groupe en s'arrêtant sur l'affiche du chef de file d'extrême-droite, Geert Wilders dont la notoriété a été forgée au préjudice des immigrés et de leurs intérêts.

Avant la première leçon, place à quelques questions pour tester la connaissance de ces personnes âgés entre 70 et 80 ans, pour qui la politique ne dit pas grand chose, à tort ou à raison, alors qu'ils ont vécu dans ce pays trois ou quatre décennies. Mais, la politique, ils la vivent à travers leurs fils et petits-fils qui sont désormais Néerlandais, ayant des droits et des obligations.

Qu'est-ce que vous attendiez de cette visite au Sénat? Les réponses étaient semblables les unes aux autres, voire les mêmes. Si tous les membres du groupe veulent découvrir dans la réalité et pour la première fois le parlement, ils espèrent aussi "qu'on s'arrête de s'en prendre aux immigrés et à leur gagne-pain parce qu'ils ont travaillé dur, autant ou plus que les autres !!". Ces réponses aussi naïves soient-elles dénotent d'une conviction chez ces gens-là que les Pays-Bas ne sont plus ce qu'ils étaient pour les immigrés qu'on a désormais tendance à sacrifier sur l'autel de la crise économique.

Combien de sièges faut-il pour former la majorité au parlement ? Combien de partis aux Pays-Bas ? Qui sont les membres du gouvernement ? Qui est le premier ministre néerlandais? La princesse Maxima a-t-elle le droit de voter ? Quel est votre média préféré ? Autant de questions auxquelles les élèves-vétérans ont été invités à répondre. Ils ne connaissent pas tout, mais n'ignorent pas tout non plus. Pour la plupart, ils ont la moyenne aux yeux de Brahim Fettah, un connaisseur de la chose politique aux Pays-Bas.

Fort de ses 13 ans de travail dans la maison pour la démocratie, Brahim a donné un aperçu, via la projection d'une vidéo en néerlandais, sur la composition des deux chambres du parlement néerlandais Eerste Kammer (Première) et Tweede Kamer (deuxième), le mode d'élection des 150 membres du parlement, le rapport entre gouvernement et députés et d'autres aspects de la vie partisane et politique hollandaise qu'ils ont suivi, en élèves assidus.

Le moment attendu est venu. Le groupe va aussitôt voir la Tweede Kamer mais, par mesure de sécurité, ils doivent se débarrasser de certains de leurs objets et les laisser dans un casier, notamment les appareils électroniques (téléphones portables et appareils photo). "Mais on veut prendre des photos souvenir !", lancent nombre d'entre eux. "C'est interdit", a réagi non sans regret Brahim Fettah qui sera également leur guide.

Vers 14H30 et à quelques mètres de "la Maison pour la démocratie", les membres du groupe franchissent une porte secondaire menant vers la chambre basse où un écran fait défiler les différents gestes que les visiteurs doivent effectuer pour faciliter la tâche aux agents de sécurité. Il s'agit d'enlever leurs Kufis, manteaux, ceintures, écharpes, chaussures avec clous et se débarrasser de toute pièce en métal ou électronique pour pouvoir traverser le portique de sécurité sans le déclencher.

Dix minutes plus tard, munis d'une fiche technique sur la 2-ème chambre, Ils ont pris place dans la partie réservée aux visiteurs. Brahim revient, en maitre des lieux, sur l'histoire du bâtiment et la composition de la Tweede Kamer, un bâtiment moderne, œuvre de l'architecte éminent Pi Bruijn. Les sièges sont aménagés sous forme de Tulipe, l'un des symboles des Pays-Bas, sur fonds vert, bleu et gris clairs.

Brahim revient sur les fonctions du président de la chambre, du secrétaire général et des greffiers devant une assistance séduite par une architecture à la fois colorée, fascinante et sobre. Leur seul reproche est que la salle n'était pas animée, pas de députés, pas de ministres, pas de questions, pas de réponses, pas de discours non plus. Ils voulaient interpeler "leurs représentants" au sujet du chômage de leur fils et filles, de la réduction des allocations familiales, l'assurance maladie et leur poser plein de questions qui les taraudent mais auxquelles ils ne trouvaient pas de réponses.

Heureusement, ces doyens des Marocains des Pays-Bas ne rentreront pas bredouilles chez eux. Ahmed Markouch, député d'origine marocaine a été au rendez-vous à la fin de la visite au Sénat. Markouch qui s'est efforcé, tant bien que mal, de répondre à leurs questions, a vulgarisé du mieux qu'il peut pour expliquer les plans gouvernementaux. Pour lui, un chef de gouvernement est comme un père de famille, pour se mettre à l'abri de la crise, il se serre la ceinture.

Si on a l'habitude d'avoir sur la table du beur, huile d'olive, fromage, café, thé, pain, croissants etc, en temps de crise on devrait se limiter à deux ou trois mets, a-t-il lancé, louant les actions de son parti et du gouvernement qui ont fait en sorte que le pays reste à l'abri le plus longtemps possible de la crise, au moment où d'autres sont au bord de la dérive.

En retournant chez eux, ces hommes auraient réalisé leur rêve de voir de près la Tweede Kamer, où se forment -et chutent- les coalitions de gouvernement néerlandais, mais aussi ils seraient plus avisés et attentifs à la politique et aux politiciens.

Said Youssi

25/12/2012

Source : MAP

Des dizaines de jeunes maroco-sénégalais ont investi courant cette semaine, la maison de la culture Douta Seck à Dakar, pour célébrer leur identité métissée, fruit de couples mixtes ou issue d'arrières grands parents de Fès, ces pionniers de l'émigration marocaine qui se sont installés dans le pays de la Teranga depuis près de trois siècles.

Badr Diakhaté, débordant de dynamisme et dégageant la bonne humeur caractéristique des marrakchis, s'emploie sur le stand marocain des ''Journées Gastronomiques et culturelles'', organisées par différentes nationalités africaines pour décliner la richesse de leur culture et les facettes de leur patrimoine.

"La réforme du code de la famille, et particulièrement l'article 6 permettant l'octroi de la nationalité de la mère marocaine à ces enfants issus de mariages mixtes, a constitué un tournant dans ma vie", raconte Badr, en se rappelant le moment mémorable de la bonne nouvelle qu'il avait reçue de la part de ses cousins maternels depuis le Maroc.

"J'ai aussitôt procédé aux démarches pour obtenir le certificat de nationalité et depuis j'ai été pris par le désir de connaitre des jeunes comme moi, des maroco-sénégalais établis aussi bien au Maroc qu'au Sénégal", affirme-t-il. Une fois qu'on a constitué un petit groupe, l'initiative de créer notre association a été entreprise avec engouement, indique-t-il au sujet de l'Association des sénégalais d'origine marocaine (ASSOM), créée en 1998, et qui ne manque aucune occasion pour hisser fièrement le drapeau marocain à Dakar.

"On est actuellement près de 60 jeunes cotisants au sein de l'association à Dakar et grâce à la magie du Web l'on est entré en contact avec de nombreux jeunes maroco-sénégalais au Maroc et dans d'autres pays", souligne Badr qui est vice-président de l'ASSOM. "On a déjà des sections de l'association dans la capitale spirituelle du Royaume Fès, à Paris et même à Washington", dit-il.

"On est dans une ambiance de retrouvailles à la maison de la culture pour présenter brillamment notre identité marocaine auprès des visiteurs sénégalais mais aussi des jeunes des autres pays participants à cette manifestation, dit-il en s'activant auprès du stand Maroc qui décline sa convivialité par les délices de la cuisine marocaine, des gâteaux traditionnels et l'emblématique ''berrad'' argenté (théière).

"Notre Journée a été honorée par la visite de l'ambassadeur du Royaume à Dakar, M. Taleb Berrada, et nous avons une surprise pour nos invités ce soir", confie-t-il. En effet deux vedettes de la chanson sénégalaise, Hadji Ndjay et Pap Diouf, ont promis de faire une apparition et de chanter un duo pour le plaisir des conviés à cette manifestation.

Loin de se cloitrer entre membres de la communauté uniquement, l'association s'implique dans son entourage au service du brassage culturel, à travers les activités culturelles, sportives, de loisirs et même du caritatif.

Badr précise, à ce sujet, que des projets sont en cours d'élaboration comme celui de l'apprentissage de l'arabe pour les enfants des couples mixtes initié en partenariat avec l'Association Hassan II des anciens étudiants sénégalais au Maroc. "Nous bataillons aussi pour obtenir plus de places aux colonies de vacances organisées au Maroc au profit des enfants de la communauté marocaine à l'étranger", ajoute-t-il.

L'association ASSOM s'est également impliquée dans le social au profit de jeunes handicapés sénégalais. "Nous nous sommes impliqués auprès de jeunes handicapés pour les aider à se prendre en charge à travers des initiatives leur permettant d'être rémunérés pour des petits travaux ou la vente d'articles d'artisanat qu'ils fabriquent", précise Badr, soulignant que l'essentiel de l'initiative c'est de sortir du cadre classique et peu productif de l'assistance.

Rencontrés dans le cadre de cette manifestation, les jeunes de l'association ne manquent pas de soulever des griefs quant à la question de la nationalité et les procédures administratives contraignantes pour l'obtention des papiers d'identité. Près de 25 pc seulement des jeunes en contact avec l'association ont pu obtenir le certificat de nationalité marocaine et peu d'entre ces privilégiés ont pu obtenir le passeport et la carte d'identité nationale marocaine en raison de certains documents demandés qui nécessitent le déplacement au Maroc, ce qui n'est pas dans les moyens de la plupart d'entre nous, déplore-t-il, formulant le souhait de pouvoir un jour réaliser ces documents au niveau du service consulaire de l'ambassade du Royaume à Dakar.

Pour les jeunes descendants des premiers marocains installés au Sénégal, dont la présence des pionniers remonte à près de trois siècles, la situation est encore plus compliquée. Même en portant des noms de familles connues au Maroc (Benjelloun, Bensouda), les fils des pionniers butent contre la nécessité de produire un document attestant leur nationalité. Après de nombreuses générations il serait impossible pour les petits fils des pionniers de décliner un quelconque document alors que les registres civils n'existaient même pas à une telle époque, s'exclame-t-il, affirmant qu'une décision politique est à même de régler le déchirement de ces marocains en quête de reconnaissance de leur identité.

Malgré ces difficultés, les jeunes maroco-sénégalais fruits d'un métissage entre deux pays aux relations ancestrales ne découragent point. Ils se disent bel et bien marocains, ils le manifestent, ils célèbrent leur riche identité, s'activent dans le culturel et se passionnent du patrimoine marocain pour garder et ancrer les précieux liens avec leur pays d'origine.

Driss Hidass

25/12/2012

Source : MAP

L’œuvre choc du plasticien d’origine kabyle fait l’objet d’une première grande rétrospective au centre Pompidou… Suite sur « Libération »

Inconditionnelle des biographies des grands hommes de l’histoire, Zakia Daoud signe aujourd’hui « Hannibal »… Suite sur « Le Soir échos »

L’avant- première au Maroc du film - documentaire « Tagnawittude » de la réalisatrice franco-marocaine Rahma Benhamou El Madani aura lieu le 4 janvier 2013 à 18h30 à la Cinémathèque de Tanger.

Le film découvre l’histoire de la musique Gnawa, présente au Maghreb depuis plusieurs siècles et transmise aux jeunes générations. A travers le personnage d’Amazigh Kateb, d’Aziz Maysour et tous les autres, le film montre comment les jeunes groupes de musique, tel que Gnawa diffusion, ont fusionné l’histoire de Gnawa à la musique occidentale et comment le rite Gnawa a gardé toute son authenticité.

Ce documentaire a été produit par la société « Pleins cadres » et tourné en France à Paris, Roubaix et Grenoble, en Algérie à Alger et Sidi Bel Abbes puis au Maroc à Essaouira, Marrakech et Tamaslouht.

Rahma Benhamou el-Madani est née en 1966 à Aïn Kihal en Algérie. En 1972, elle part vivre avec sa famille à Bordeaux, en France à l'âge de six. Elle a réalisé des reportages documentaires et des animations à la radio Clé des ondes de 1989 à 1992 et a suivi parallèlement des études de Communication et Sciences du Langage.

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger avait soutenu la diffusion en avant première de « Tagnawittude », le 29 septembre 2010, à la salle Studio Raspail à Paris.

25/12/2012

Source : CCME

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