mardi 19 novembre 2024 06:14

Le FC Chabab Amsterdam, unique club de football formé strictement de Marocains du monde, effectuera une tournée au Maroc… Suite sur « Le Soir échos »

 

A 25 ans, elle crève l’écran dans le nouveau film de Jacques Bral… Suite sur « Femmes du Maroc »

La Grande mosquée de Paris a renoué avec sa campagne hivernale en faveur des démunis auxquels des repas chauds seront distribués de décembre 2012 à fin mars 2013, avec une moyenne de 250 couverts offerts quotidiennement à des personnes dans le besoin, a-t-on appris samedi auprès du responsable des moyens généraux de la Mosquée, Zoubir Salhi.

Même si la rigueur de l'hiver n'a pas encore commencé à se faire sentir dans la capitale française, une chaîne humaine interminable se forme dès 16 heures au fond de la cour principale de la Mosquée, attendant l'ouverture du service assuré quotidiennement sauf le mercredi, dès 17h30 par deux bénévoles, cinq agents pris en charge par des pensions de l'Etat et deux cuisinières dont une supportée financièrement par la GMP.

Emmitouflé dans un couvre-vent, Mohand (73 ans) se présente comme un habitué des lieux. "En pareille période, je me restaure le soir à la Mosquée de Paris, un lieu sûr pour moi où j'ai même fini par former un groupe d'amis", a confié le septuagénaire dont la vie est partagée entre la France et l'Algérie.

Retraité des travaux publics, il dit mettre à profit sa présence périodique à Paris pour "vivre à moindre frais" dans un pays où il a immigré, en quittant sa ville natale en Kabylie, depuis quarante ans.

Abdellah, un jeune tunisien de 49 ans, ne tarit pas d'éloges sur l'action caritative de la GMP. "Je travaillais depuis 1984 comme agent de manutention dans un aéroport italien avant d'être licencié pour indiscipline. Sans ressource, j'ai rejoint la France il y a une année sans y trouver un job", a-t-il dit, se félicitant de "l'ambiance conviviale" qui singularise l'initiative de la Mosquée.

Salah a, lui aussi, fui l'Espagne où, a-t-il dit, la crise a botté hors de son territoire des centaines de jeunes algériens de sa génération.

"J'y est passé onze ans de ma vie. Mes papiers sont en règle, mais le chômage est tel que la plupart des gens comme moi se roulent les pouces", a indiqué le quadragénaire qui a rallié Paris il y a un mois en quête de travail.

Même avec un léger retard dans le démarrage de la campagne, le 3 décembre (date initiale fixée au 1er décembre), la GMP a renoué avec cette campagne, désormais ancrée dans ses traditions.

Pourcette 26eme édition, M. Salhi se réjouit qu'elle ait été entamée dans "l'aisance financière".

29/12/2012

Source : MAP

La « Nouvelle-France » attire pour la facilité d’y trouver un emploi ou la qualité de ses universités… Suite sur « Le Figaro »

L’avant-première au Maroc du film-documentaire « Tagnawittude » de la réalisatrice Rahma Benhamou El Madani aura lieu le 4 janvier… Suite sur « Les échos quotidien »

En Rhénanie-Du-Nord-Westphalie, un land où habitent 1.5 millions de musulmans, un accord a été signé entre le gouvernement régional et des représentants de la communauté musulmane… Suite sur « Le Soir échos »

Le gouvernement marocain a pris une série de mesures suite à la décision des autorités néerlandaises d'annuler les pensions des retraités marocains établis dans la mère patrie, a indiqué, lundi, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.

Répondant à une question du groupe Authenticité et modernité à la Chambre des représentants sur cette affaire, M. El Otmani a souligné que dès que le gouvernement hollandais a exprimé son intention d'aller dans ce sens, des visites ont été effectuées dans ce pays, tandis que l'ambassade du Maroc est restée mobilisée pour suivre ce dossier, en plus de la mise en place d'une cellule de veille qui se réunit chaque semaine et qui se compose de ce département, du ministre chargé des MRE et de la Caisse nationale de la sécurité sociale.

Il a fait savoir que le gouvernement a coordonné avec d'autres pays, dont les citoyens sont victimes de la même mesure, en particulier l'Egypte, la Tunisie et la Turquie, pour définir les contours juridiques et diplomatiques, ajoutant que son département a pris contact avec l'Organisation internationale du travail pour coordonner les positions et demander des conseils juridiques à cet effet.

M. El Otmani a indiqué que le Parlement hollandais a adopté une loi abrogeant unilatéralement la convention encadrant les pensions des retraités et de leurs ayants droit, à compter de janvier 2013.

31/12/12

Source : MAP

Chaque année, c’est le même scénario. Les habitants des villages enclavés des montagnes de l’Atlas doivent affronter un hiver glacial. Un hiver particulièrement difficile à supporter surtout pour les bébés et les plus jeunes enfants. Pour aider ces populations à surmonter ce froid, des centaines de bénévoles marocains s'activent en ce moment pour récolter le plus de dons possibles, des denrées alimentaires, vêtements et couvertures qui seront distribués aux villageois dans une dizaine de jours.

Les 12 et 13 janvier prochain est prévue une opération humanitaire destinée à distribuer des colis de nourriture, des vêtements et des couvertures aux habitants du village enclavé d’Angfou perché à 1600 mètres d’altitude dans l'Atlas. Des centaines de bénévoles au Maroc et partout dans le monde se sont mobilisés et s’activent à l’heure actuelle pour récolter le plus de dons possibles. Une opération qui intervient quelques jours après la mort d'un bébé dans le village d'Angfou. Alors que les parents affirmaient que leur bébé était décédé après avoir attrapé froid, le ministère de l’Intérieur démentait, lui de son côté, la raison de sa mort. Il avançait que "ce décès était naturel consécutivement à une maladie de courte durée". D’après les militants des droits de l'Homme sur place, 4 autres bébés seraient également morts de froid. Une information démentie également par le ministère de l’Intérieur.

Des MRE des quatre coins du monde mobilisés

C’est Allae Hammioui, un Marocain Résident à l'étranger qui est derrière cette initiative. « Tout a commencé l’année dernière lorsque j’ai lu un article sur la mort d’un bébé dans le village d’Angfou, une mort qui avait été démentie par le ministère de l’Intérieur. » explique-t-il à Yabiladi. « Cela m’a touché et je me suis dit que c’est tout de même inacceptable de voir des gens mourir de froid au Maroc en 2012. C’est donc sans réfléchir que j’ai décidé de lancer cet évènement. », poursuit-il.

Après avoir créé une simple page sur Facebook pour sensibiliser et projeter de lancer une opération en soutien aux populations du village, l’initiative a très vite pris. La page a circulé sur le net et les gens ont très vite fait part de leur envie à participer à cette opération. En moins de 24 heures, des Marocains de partout dans le monde, du Japon au Canada en passant par l’Europe, ont contacté Allae pour lui dire qu’ils avaient envie de participer à l’opération. Certains de ces MRE n’ont pas hésité à envoyer de l’argent qui a permis d’acheter des vivres. D’autres Marocains se sont mobilisés dans leur pays d’accueil pour récolter de la nourriture et des vêtements qu’ils ont envoyé par containers ou par bus au Maroc.

10 tonnes de nourritures collectées

Au royaume, des dizaines de bénévoles se démènent pour récolter de leur côté le plus de dons possibles. « Nous avons également un Marocain qui a souhaité conserver l’anonymat et qui va mettre à notre disposition un camion de transport de 40 tonnes pour acheminer les colis et les dons au village à Angfou », précise Allae. Aujourd’hui près de 10 tonnes de nourriture, comme des légumes secs, du sucre, de la farine ou de l’huile ont été récoltés ainsi que près de 3 tonnes de vêtements. Toute cette marchandise est entreposée actuellement dans le garage de la maison de Selwa Zine à Rabat, la directrice du projet sur le Maroc. C’est cette dernière qui a réussi à décrocher les autorisations auprès de la préfecture de Midelt pour acheminer ces dons aux populations du village. Cependant, pour éviter que les villages voisins d’Angfou se sentent frustrés de ne rien recevoir, l’équipe de bénévoles prévoit de se rendre également dans les villages voisins pour distribuer une partie de ces dons.

31/12/12

Source : Yabiladi

Plusieurs dizaines de membres d'un collectif de soutien aux sans-papiers ont occupé, lundi matin 31 décembre, la nonciature apostolique à Paris pour réclamer la régularisation de sans-papiers en grève de la faim depuis deux mois à Lille. Selon une représentante de l'ambassade du Vatican, une quarantaine de manifestants ont pénétré dans les lieux après avoir forcé le sas de sécurité, mais l'occupation se déroulait sans incident. Les forces de l'ordre ont rapidement pris position devant l'immeuble, situé avenue du Président-Wilson, dans le 8e arrondissement. La nonciature apostolique est la représentation du Saint-Siège à l'étranger, l'équivalent d'une ambassade.

Un porte-parole du 9e Collectif des sans-papiers a indiqué qu'il demandait que l'Eglise catholique soutienne les revendications des grévistes de la faim : "Nous sommes venus pour que la papauté se prononce en faveur d'une plus grande humanité et de la nécesaire prise en compte des revendications des grévistes de la faim et leur régularisation immédiate et sans conditions."

CIRCULAIRE CRITIQUÉE

Environ 200 personnes avaient déjà manifesté vendredi à Paris pour les mêmes raisons. Les sans-papiers de Lille avaient brièvement occupé le 22 décembre une église du centre de la préfecture du Nord avant d'en être expulsés par la police, qui était intervenue à la demande de l'évêché.

Le 28 novembre, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, avait publié une nouvelle circulaire pour redéfinir les critères de régularisation des immigrés en situation irrégulière – dont le nombre est estimé entre 200 000 et 400 000 – jusque-là décidés arbitrairement par les préfectures. Ces nouvelles règles ont été critiquées par les associations de défense des sans-papiers.

31/12/2012

Source : Le Monde

Le nombre de réfugiés syriens en Suède a été multiplié par dix en 2012 jusqu'à constituer le premier groupe de demandeurs d'asile, une tendance qui devrait se confirmer en 2013, a rapporté lundi la radio publique suédoise.

"La situation est telle (en Syrie) qu'il est impossible de retourner dans le pays. Ceux qui viennent en Suède obtiendront un permis de séjour", a dit à la radio le directeur juridique de l'Agence des migrations, Mikael Ribbenvik.

Selon les derniers chiffres de l'Agence, de janvier à novembre 2012, 6.667 Syriens ont demandé l'asile en Suède. En 2011, 640 l'avaient réclamé.

"Nous ne voyons pas de signes positifs (en Syrie), mais plutôt que les combats continuent", a déploré un porte-parole de la Croix-Rouge, Tomas Síderman, au micro de SR.

Le royaume scandinave se prépare à accueillir jusqu'à 18.000 réfugiés syriens en 2013, selon une estimation de l'Agence des migrations.

Depuis 21 mois, les violences en Syrie ont fait quelque 45.000 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une organisation non-gouvernementale proche de l'opposition.

La Suède, réputée terre d'accueil pour les réfugiés, a durci sa politique depuis 2006.

Pendant les onze premiers mois de l'année, près de 40.000 demandes d'asile ont été déposées. L'asile a été accordé dans 33% des cas.

31/12/2012

 

Un total de 54.912 Espagnols ont quitté le pays au cours des neuf premiers mois de 2012, soit une augmentation de 21,6 pc par rapport à la même période de l'année dernière, selon des chiffres officiels.

Selon les dernières données de l'Institut national de la statistique (INE), un total de 420.150 résidents en Espagne ont choisi de quitter le pays, qui traverse actuellement une grave crise économique.

Pour le seul mois de septembre, 6.924 personnes ont dû quitter l'Espagne, contre 6.428 en février, et 6.398 en mars de cette année, selon l'INE.

Depuis janvier 2011, le nombre de personnes qui ont été contraintes de quitter l'Espagne à cause de la crise économique, s'est élevé à 927.890 dont 117.523 sont des Espagnols et 810.367 des étrangers de différentes nationalités.

La majorité des migrants sont des hommes avec 542.724 cas, contre 385. 166 de femmes qui ont abandonné l'Espagne depuis janvier 2011, indique-t-on de même source.

La crise qui frappe l'Espagne et la hausse du taux de chômage ont poussé les Espagnols et aussi les émigrés à explorer d'autres horizons dans des pays où la situation économique est prospère.

Plongée depuis 2008 dans une récession économique dont elle n'arrive pas encore à s'en sortir, l'Espagne souffre d'un taux de chômage de près de 25 pc de la population active, le plus haut dans les pays de la zone euro.

31/12/12

Source : MAP

De violents affrontements entre diverses communautés de migrants à Calais, lors de Noël, ont mené à l'interpellation de 16 personnes qui étaient toujours en garde à vue mercredi 26 décembre, a indiqué la préfecture du Pas-de-Calais.

Mardi vers 18 h 40, une rixe s'est déclenchée entre des Afghans et des Albanais, impliquant une petite centaine de personnes, sur un lieu de distribution de repas aux migrants à Calais, avant de s'étendre dans les rues adjacentes. Sept personnes ont été blessées légèrement, dont plusieurs par arme blanche, a précisé la préfecture.

COMMUNAUTÉS DE PASSEURS

La veille déjà, en début de soirée, une première rixe avait opposé aux alentours du même endroit une centaine de personnes de nationalité afghane et égyptienne, qui s'étaient présentées armées de bâtons et de barres de fer.

Il est reproché aux personnes interpellées des faits de participation à un attroupement armé. D'après les premiers éléments obtenus, il s'agirait de conflits d'influence entre communautés de passeurs, qui sont dans la ligne de mire de la préfecture "depuis longtemps".

La situation est surveillée "de façon très attentive. Ce sont des violences extrêmement graves commises sur la voie publique qui suscitent à juste titre l'inquiétude des riverains et qui ne peuvent être tolérées", a indiqué la préfecture. A ce titre, un dispositif policier renforcé sera mis en place dès mercredi soir "et dans les jours qui viennent jusqu'à ce que ces tensions soient derrière nous", a-t-elle encore annoncé.

26/12/2012

Source : Le Monde

Le 8 avril 2015 sera un grand moment pour tous les Turcs de France. Ce jour marquera le cinquantième anniversaire de l’immigration de la communauté turque en France. C’est le 8 avril 1965 que des milliers de Turcs décidèrent de quitter leur terre natale pour venir habiter dans le pays des droits de l’homme. L’association Square des cultures veut faire de cet anniversaire un événement majeur et marquant pour tous, aussi bien Français que Turcs. L’objectif est de permettre à la communauté turque de se faire mieux connaître et apprécier au sein de sa société d’adoption. Pour cela, Square des cultures propose à ceux qui le désirent d’envoyer des photos, des films ou des vidéos témoignage pour raconter comment l’on s’adapte à un nouveau pays, une nouvelle culture, une nouvelle langue. Les plus discrets peuvent remplir un formulaire disponible sur le site de l’association, afin de soutenir cette initiative. De plus, aucune compensation financière, logistique ou matérielle n’est demandée. Pour les plus motivés, Square des cultures propose de devenir l’un de ses ambassadeurs. La mission est simple : il suffit de faire connaitre l’association et son projet au sein de son village, de sa ville, de son département ou de sa région. L’objectif est d’apprendre et de rappeler aux nouvelles comme aux anciennes générations d’où ils viennent et d’honorer la mémoire des premiers pionniers turcs partis à la conquête de leur nouvelle vie. L’association est présente notamment en Ile-de-France, en Alsace-Lorraine, en Rhône-Alpes et en Bretagne. Tout est mis en œuvre pour que le 8 avril 2015 soit un jour de fête, entre deux pays et cultures qui partagent les mêmes valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

27/12/2012

Source : Zaman France

 

On n’en finit plus de le dire : l’ascenseur social que représentait l’école autrefois est définitivement en panne, hors d’usage, bon pour la casse. En 2011 déjà, une étude menée par le sociologue de l’ULB Dirk Jacobs pour le compte de la Fondation Roi Baudouin nous apprenait que notre système scolaire n’assure pas l’égalité des chances entre enfants autochtones et ceux issus de l’immigration. Se basant sur les conclusions de la dernière enquête PISA (2006), elle révélait que, en Communauté française, les résultats des élèves issus de l’immigration sont en moyenne moins bons que ceux obtenus par les Belgo-Belges. Voyez plutôt : 40% des élèves immigrés n’atteignaient pas le niveau de performance requis en lecture. Pour les immigrés de la deuxième génération, le pourcentage était de 31% tandis qu’il n’était que de 17% pour les Belges de souche.

Un gaspillage de talents

Un an plus tard, les mêmes chercheurs ont à nouveau analysé nos « inégalités sociales » (PISA 2009). Et rien n’a changé… ou si peu. La nouvelle étude a été présentée mardi lors d’un colloque sur le thème de « L’école comme lieu d’intégration ». Nous l’avons lue. Les performances des élèves allochtones restent médiocres (et la situation est plus critique au sud qu’au nord du pays). Aucun pays industrialisé ne présente un fossé aussi grand entre les élèves issus de l’immigration et les autres, et les résultats obtenus par les élèves d’origine étrangère (en lecture, mathématiques et sciences) sont parmi les plus faibles du monde développé.

Un exemple? Près d’un élève de deuxième génération sur trois et plus d’un immigré sur trois n’ont toujours pas les compétences minimales en lecture, par exemple. Même proportion en sciences : 13% des élèves autochtones n’atteignent pas le niveau minimum, chez les élèves de deuxième génération, ce chiffre grimpe à 34% et chez les immigrés à 38%.

Le facteur social n’est pas seul responsable

Mais pourquoi un tel gaspillage? « Le problème n’est pas uniquement lié à la position socioéconomique défavorisée avérée de ces élèves, bien que celle-ci soit un facteur important », notent les chercheurs. Alors quoi? Bien sûr, la Finlande est capable à la fois de produire les meilleures performances scolaires et de limiter la proportion d’élèves qui réalisent des scores inacceptables. Mais sa population ne peut pas être comparée à la nôtre. En revanche, la Flandre semble limiter la casse. Et là, plus d’excuses… Il faut donc chercher ailleurs.

Il est clair que la composition sociale de la population scolaire n’explique qu’une partie des écarts entre les Communautés et que les différences en termes de moyens financiers – ceux de la Communauté française étant nettement inférieurs – et pédagogiques – par exemple des programmes d’études et des socles de compétence nettement moins précis au sud du pays – constituent fort probablement des facteurs influents.

Est-ce tout? Non. Dirk Jacobs pointe aussi l’autonomie des écoles ou les attitudes sociopolitiques, qui peuvent également expliquer les différences entre les francophones et les néerlandophones.

Notre société et notre système d’enseignement restent confrontés au défi de la démocratisation de l’enseignement. Le milieu familial a un très grand impact sur les performances scolaires des enfants. Si l’école doit fonctionner comme ascenseur social – ce qui est le cas selon la logique méritocratique –, ce dernier est visiblement toujours en panne. (…) Les élèves issus de l’immigration se retrouvent de manière disproportionnée parmi les victimes de cette situation.

Et l’auteur de l’étude de noter que dans une économie de la connaissance comme la nôtre, cela conduit à un énorme gaspillage de capital humain et de talent. Et à ceux qui pensent toujours qu’égalité des chances signifie « nivellement par la bas », il rappelle que « grâce aux données internationales fournies par l’enquête PISA, on sait qu’il n’y a pas de corrélation négative entre l’excellence et l’égalité des chances. Il ne s’agit pas de choisir entre, d’une part, un niveau de performance élevé et une sélection sévère (avec de grandes différences entre les élèves dont une grande partie atteint le sommet et les autres sont laissés pour compte) et, d’autre part, des chances égales d’enseignement combinées à une moyenne générale modérée (avec de petites différences entre élèves mais à un niveau moyen moins élevé), comme on le pensait dans le passé. »

Une sélection trop précoce?

Faut-il revoir notre système de sélection? Il ne donne en tout cas de bons résultats. Nos élèves sont orientés très tôt – dès 14 ans, à la fin du tronc commun – puis répartis entre différentes filières : générales, techniques et professionnelles. L’existence de ces filières – qui sont aussi sources de l’inégalité – n’améliore pas les performances moyennes des élèves et ne crée pas non plus une élite plus large. « Tant en mathématiques qu’en lecture, et quelle que soit leur origine, les élèves de l’enseignement général ont dans les deux Communautés des résultats significativement meilleurs que les élèves de l’enseignement qualifiant. Ce n’est pas tellement étonnant en soi puisque dans notre système scolaire, le niveau de connaissance requis est fixé différemment selon qu’il s’agit de l’enseignement général ou qualifiant. »

 

Ce sont encore une fois les pays nordiques qui se distinguent avec leur modèle d’intégration individualisé : peu de redoublements, éviter l’orientation précoce et appliquer de façon limitée la séparation selon les niveaux de compétence.

« On doit s’imprégner de l’idée qu’un bon enseignement est un droit pour tous les types d’élèves. Ce qui est en totale contradiction avec l’idée que l’accès aux «meilleures» écoles serait un privilège particulier réservé aux groupes les plus nantis ou les plus favorisés, et plus encore avec l’idée que l’existence d’importantes différences de qualité entre écoles est acceptable. »

Promouvoir une culture plus égalitaire

Autre observation intéressante : les garçons sont plus nombreux que les filles à éprouver des difficultés en lecture… et ces dernières ont manifestement plus de difficultés en mathématiques que les garçons. Là, le constat est vieux, hélas. Mais la différence entre garçons et filles est encore plus marquée chez les élèves issus de l’immigration. Or, l’écart dans les performances en mathématiques, par exemple, semble disparaître dans les pays qui ont une culture plus égalitaire en ce qui concerne les relations hommes-femmes. En Belgique, nous devrions donc donner plus d’importance aux modèles de rôle et à l’idéologie (inconsciente) du genre dans l’enseignement. Ceci est aussi vrai pour les élèves autochtones. « Parmi les filles autochtones, 16% se situent sous le seuil critique, contre 12% chez les garçons autochtones. Parmi les filles de deuxième génération, 42% se trouvent dans la zone rouge, pour seulement 28% des garçons de la même catégorie. 41% des filles immigrées et 34% des garçons immigrés ont un niveau trop faible. »

Les conclusions de l’étude sont donc alarmantes. Notre pays qui essaie sincèrement de s’adapter à la diversité de la population scolaire (souci de l’enseignement interculturel) n’en récolte pas les fruits. Les élèves allochtones n’ont que peu de chances de développer leurs talents dans nos écoles.

Les acteurs de l’enseignement dans les deux Communautés doivent se rendre compte qu’une telle situation est intenable. Nous avons affaire ici à un énorme gaspillage de talent humain qu’une société, qui prétend évoluer vers une économie de la connaissance, ne peut se permettre. Pour une part substantielle de notre population scolaire, qui va atteindre l’âge adulte dans quelques années, notre système d’enseignement ne réussit pas suffisamment à garantir un niveau de compétences minimal. Les élèves concernés n’en seront pas les seules victimes. La société entière en paiera le prix.

26/12/2012

Source : Enseignons.be

 

500 000 euros ont été consacrés à la réfection du centre de rétention dans lequel passent chaque année 20 000 migrants… Suite sur « Le Monde »

L’île est débordée par l’afflux des migrants des Comores. Fonctionnaires et associatifs ne cachent plus leur désarroi… Suite sur « Le Monde »

Une première pour le royaume chérifien ! Le Professeur et chercheur marocain Rachid Guerraoui est élu membre de l’Association for Computing [AMC- association pour la machinerie informatique]. Et l’homme serait un des meilleurs au monde dans son domaine.

L’Association for Computing [AMC - association pour la machinerie informatique], basée à New York, a récemment annoncé la nomination du Professeur Rachid Guerraoui en qualité de membre affilié, selon l’agence de presse MAP. Il s’agit d’une organisation américaine fondée en 1947, qui personnifie les plus grandes réalisations dans la recherche et le développement informatique des grandes universités à travers le monde, des entreprises et des laboratoires de recherche, avec des innovations qui sont le moteur de la croissance économique dans l’environnement digital, relève la même source.

Un des meilleurs au monde dans la programmation distribuée

A 45 ans, le Professeur Guerraoui devient ainsi le premier Marocain à faire partie de cette prestigieuse organisation. Selon l’ACM, les travaux réalisés par cet universitaire marocain ont « fondamentalement contribué à faire avancer la technologie des soins de santé, de la cyber sécurité, de la science, de la communication, du divertissement, des affaires et de l’éducation ».

Chercheur spécialisé dans les algorithmes distribués et langages de programmation distribués, le Professeur Guerraoui est considéré comme l’un des meilleurs en la matière à travers le monde. Il est l’auteur de plus d’une dizaine de publications scientifiques ainsi que 4 livres consacrés à l’informatique distribuée. Et c’est au cours de plusieurs conférences internationales qu’il a présenté les résultats de ses recherches.

En plus de ses multiples projets de recherche personnels, le Professeur Guerraoui jouit d’un CV bien fourni. Il a travaillé au Centre de recherche de l'Ecole des Mines de Paris, au Commissariat à l'Energie Atomique en Californie, ainsi qu’au Massachusetts Institute of Technology et y est encore affilié. Editeur associé de la revue Journal de l’ACM, Rachid Guerraoui a également dirigé plusieurs programmes de recherche d’envergure internationale dans le domaine de l’informatique. Actuellement, il occupe le poste de directeur de l’Institut d’Informatique Fondamentale à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse.

27/12/2012

Source : Yabiladi

 

Les étrangers à haute qualification peuvent exercer l'année prochaine en Russie 59 métiers sans quota de main-d'œuvre, a déclaré mercredi le service de presse du ministère russe du Travail.

"La liste établie pour l'année 2013 comprend 59 métiers (spécialités et fonctions) et reste la même qu'en 2012. Au cours de l'année qui s'achève, elle a été complétée à deux reprises, avec six fonctions relatives au génie technique et avec 19 métiers artistiques", indique le communiqué ministériel.

Ainsi, les artistes de cirque et de ballet, ainsi que les musiciens symphoniques, les chefs d'orchestre, les ingénieurs du son, les metteurs en scène et les réalisateurs étrangers pourront travailler sans quota en Russie.

Les ingénieurs des nouvelles techniques et technologies ainsi que les spécialistes des solutions de protection de données figurent également sur la liste des métiers exempts de quotas.

Le ministère du Travail précise que les spécialistes prétendant aux postes de directeurs d'usines, de complexes, de sociétés et de compagnies scientifiques et techniques intersectorielles en seront également dispensés.

26/12/2012

Source : RIA NOVOSTI

Le virtuose algérien du violon Abdelghani Belkaïd-Ahmed est décédé mercredi à l'âge de 93 ans à l'hôpital de Suresnes en région parisienne, a appris l'APS jeudi auprès de sa famille.

Après une carrière jugée "brillante" en Algérie, Abdelghani s'installera en France au milieu des années 1990 pour passer le reste de sa vie auprès de ses deux enfants et ses petits-enfants.

"C'était un exil forcé, du fait qu'à la mort de son épouse en 2008, il s'est retrouvé pratiquement tout seul, ses proches ayant tous immigré en France", explique son gendre.

Il sera enterré lundi prochain à 15h15 au carré musulman du nouveau cimetière de Puteaux (Hauts-de-Seine) aux côtés de son épouse, Kezerli Aouaouèche.

27/12/2012

Source : MAP

La France va se montrer plus accueillante qu'elle l'avait initialement envisagé envers les Afghans ayant travaillé avec ses soldats, rejoignant la politique adoptée en ce domaine par les Etats-Unis alors que pour Londres et Berlin cette solution doit rester exceptionnelle.

Le ministère de la Défense a indiqué mercredi que la France accueillera dans les prochains semaines "quelques dizaines" d'Afghans employés par le contingent français en Afghanistan depuis onze ans et dont la sécurité est désormais considérée comme menacée dans leur pays.

Ces Afghans, qui ont notamment travaillé comme interprètes, seront accueillis avec leurs familles sur le sol français, alors que Paris a terminé en décembre le retrait de ses "forces combattantes" d'Afghanistan, où restent cependant 1.500 soldats chargés notamment de la formation.

D'après le quotidien Le Monde, c'est le président François Hollande lui-même qui a pris la décision de passer de 80 à 160-170 le nombre de personnes concernées, après des mois d'hésitations au sein du gouvernement.

Dans le passé, des militaires français avaient estimé que les Afghans devaient participer à la reconstruction de leur pays sur place plutôt qu'immigrer en Europe.

Aux Etats-Unis, les programmes d'accueil des anciens employés afghans concernent une population beaucoup plus importante, proportionnelle à l'importance du contingent américain dans le pays (plus de 60.000 soldats aujourd'hui, plus de 100.000 au plus fort de leur engagement militaire).

Ainsi, depuis 2007, 436 interprètes afghans et leurs familles (épouse et enfants de moins de 21 ans), ainsi que 534 autres employés afghans ont bénéficié d'un programme de visa spécial pour s'installer aux Etats-Unis, selon le département d'Etat.

Pour pouvoir en bénéficier, il faut avoir travaillé pour l'armée ou l'ambassade américaine pendant au moins un an et avoir obtenu une recommandation écrite d'un officier général ou de l'ambassadeur.

Chaque cas est particulier

Le Canada, dont les effectifs combattants en Afghanistan étaient plus comparables à ceux de la France (près de 3.000 hommes), se montre encore plus généreux: un programme spécial d'immigration a ouvert les portes à 800 personnes ayant travaillé pour ses militaires et diplomates.

A l'inverse Londres, tout en assurant ne pas vouloir abandonner ces personnels, estime qu'un accueil au Royaume-Uni doit être réservé aux "cas exceptionnels".

"Quand le personnel est l'objet de menaces, nos options incluent des permissions ou un transfert vers un poste différent. Dans les cas les plus graves, nous pouvons aider le personnel à être relocalisé ailleurs en Afghanistan, où, dans des cas exceptionnels, au Royaume-Uni", a déclaré jeudi un porte-parole du Foreign Office.

Trois interprètes afghans ont récemment écrit au ministère britannique de la Défense, demandant à bénéficier des mêmes droits que les interprètes irakiens et leurs familles: plus de 360 d'entre eux ont été accueillis en Grande-Bretagne.

L'Allemagne suit une politique proche, prévoyant "de se pencher sur chaque cas particulier", à l'aide d'un catalogue établi sur les risques encourus par chaque Afghan ayant travaillé auprès des Allemands.

En cas de risque sur place, il est prévu de l'aider à chercher un emploi ailleurs en Afghanistan et "si le danger est vraiment réel" et que sa sécurité ne peut pas être assurée dans son pays, alors il pourrait être accueilli en Allemagne, selon un porte-parole du ministère allemand de l'Intérieur.

D'après certains observateurs, l'afflux de demandes d'asile par des Afghans engagés au côté des forces étrangères, qui ont toutes engagé leur retrait, marque l'échec de l'Occident en Afghanistan, incapable de vaincre politiquement et militairement l'insurrection des talibans.

27/12/2012

Source : MAP

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