Dans cet entretien, le réalisateur et scénariste Moumen Smihi explore l'évolution de l'image de l'immigré dans le cinéma depuis le début du 7ème art jusqu'à nos jours et partage avec nous ses réflexions sur ses expériences personnelles, notamment ses enquêtes sur les conditions des ouvriers marocains en France dans les années 60, qui ont inspiré son premier court métrage "Si Moh, Pas de Chance". L'entretien revient également sur les thématiques des migrations contemporaines et leur représentation à l'écran.

Dans cette interview, Nora El Hourch, réalisatrice franco-marocaine, revient sur son parcours, ses inspirations, et son engagement à travers le cinéma. Elle explore des thèmes profonds tels que l'immigration, la quête identitaire, et le rôle des femmes dans une société en quête d'équilibre.

Selon une étude de la Fondation Bertelsmann, l'Allemagne doit recruter 288 000 travailleurs étrangers chaque année jusqu'en 2040 pour combler le manque de main d'œuvre sur son marché du travail. Sans cette immigration, le pays pourrait, selon cette étude récente, voir sa population active chuter de 46,4 millions à 41,9 millions, soit un recul de 10 % qui pourrait constituer une menace pour son économie.

Le NIMAR (Institut néerlandais au Maroc) et le CCME (Conseil de la communauté marocaine à l’étranger) poursuivent leur engagement en faveur de la diversité culturelle à travers un partenariat fructueux. Ce mercredi 27 novembre 2024, les deux institutions co-organisent la deuxième édition de Café Littéraire, une rencontre littéraire mensuelle mettant en lumière les auteurs néerlando-marocains.

Discriminations : un phénomène persistant pour la deuxième génération

Selon une enquête publiée jeudi dernier par l’Insee ( L'Institut national de la statistique et des études économiques), les descendants d’immigrés, bien qu’ils soient nés en France et souvent mieux intégrés socialement, déclarent subir autant, voire davantage de discriminations que leurs parents. Le sentiment d’injustice est particulièrement marqué chez les personnes originaires d’Afrique ou d’Asie, alors qu’il diminue pour celles issues d’Europe.

Le rideau s’est levé vendredi soir au Théâtre Mohammed VI à Oujda sur la 12e édition du Festival international du cinéma et immigration. Cet événement, organisé par l’Association solidarité pour le développement et l’immigration, se déroule jusqu’au 25 novembre sous le thème "Cinéma et droits des migrants".

Face à l’afflux croissant de mineurs non accompagnés, arrivant par des voies clandestines, l’Espagne se prépare à adopter des réformes législatives majeures. Ces mesures visent à mieux répartir la charge entre les régions et à renforcer la coopération internationale pour gérer ce phénomène migratoire complexe.

Le film documentaire Les 1001 jours du Hajj Edmond de la réalisatrice franco-marocaine Simone Bitton sera présenté en première mondiale le samedi 30 novembre 2024, à 15h15, dans la prestigieuse salle des Ambassadeurs du Palais des Congrès, dans le cadre du Festival international du film de Marrakech (FIFM). Cette projection, en présence de la réalisatrice, de l’équipe du film et de plusieurs protagonistes, est ouverte gratuitement au public.

La Fondation Trophées Marocains du Monde (TMM) a organisé, vendredi à Madrid, une rencontre stratégique destinée à la diaspora marocaine, dans le cadre de son cycle international d’événements. Cette étape espagnole, placée sous le thème « Les Marocains du Monde : un potentiel d’investissement à explorer », vise à promouvoir les opportunités d’investissement au Maroc auprès des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger.

Entretien avec Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, autour de la représentation de l’immigration dans le cinéma, en marge de sa participation au séminaire: "Images, cinéma et migrations", organisé par le CCME dans le cadre du Festival cinéma et migrations d'Agadir.

L’échafaudeur, d’origine marocaine, Azzedine Hedna, mort dans la nuit du 8 au 9 novembre à l'âge de 64 ans, a été inhumé hier à Casablanca. Il était l’une des chevilles ouvrières de la restauration de Notre-Dame de Paris. Son décès est intervenu quelques semaines seulement avant la réouverture de la cathédrale prévue le 7 décembre prochain.

Créé en 2010, « Le Grand Prix du Roman Métis », distinction littéraire internationale de la ville de Saint-Denis de la Réunion, récompense un roman francophone paru depuis moins d’un an et véhiculant des valeurs de métissage, de diversité, d’échanges culturels, d’humanisme et d’universel.

Entretien avec le réalisateur tunisien Mourad Ben Cheikh autour de la représentation de l’immigration dans le cinéma, en marge de sa participation au séminaire: "Images, cinéma et migrations", organisé par le CCME dans le cadre du Festival cinéma et migrations d'Agadir.

L’Observatoire du Travail Gouvernemental, (OTRAGO) vient de publier un rapport intitulé MRE: «Un pilier national pour renforcer le développement durable et un lien civilisationnel entre le Maroc et le monde ».

L’Espagne a récemment adopté une réforme importante de sa loi sur les étrangers, marquant une étape clé dans sa politique migratoire. Cette initiative vise à simplifier les procédures de régularisation pour les migrants en situation irrégulière, en offrant à ces derniers des opportunités d’intégration socio-économique plus accessibles.

Découvrez l’analyse d’Irene de Lucas, écrivaine, critique, chercheuse, et cinéaste, sur l’impact des premiers récits cinématographiques sur la perception des migrants. À travers une plongée dans le cinéma des origines, elle met en lumière le rôle des pionniers comme Alice Guy et leur influence sur les stéréotypes persistants liés à l'immigration. Cette interview explore l'assimilation culturelle, les dynamiques identitaires et la construction d'une altérité dans les sociétés d'accueil avec une réflexion réfléchissant sur l'impact de ces récits sur le cinéma contemporain.

Entretien avec le géographe et expert dans le domaine des migrations Mohammed Charef autour de la représentation de l’immigration dans le cinéma, en marge de sa participation au séminaire: "Images, cinéma et migrations", organisé par le CCME dans le cadre du Festival cinéma et migrations d'Agadir.

Le Congrès des députés espagnol a adopté, le jeudi 14 novembre, un projet de loi mettant un terme aux « golden visas », ces permis de résidence instaurés en 2013 pour les ressortissants étrangers non européens investissant dans l’immobilier en Espagne pour un montant supérieur à 500 000 euros.

Cette décision aurait pour objectif de limiter la spéculation immobilière et répondre à la crise du logement qui touche les grandes villes. Le texte adopté dans ce sens fait partie d’une réforme plus large portant sur l’efficacité des services publics de justice. Avant d’être appliquée, cette réforme doit encore être validée par le Sénat. Une période transitoire est prévue pour traiter les demandes déjà déposées, ce qui pourrait provoquer un afflux d’investissements à court terme.

Un dispositif de plus en plus controversé

Depuis leur lancement en 2013, les « golden visas » ont permis à plus de 14 500 investisseurs étrangers d’obtenir une carte de résidence. Le programme ne se limitait pas à l’immobilier : il offrait également des options d’investissement dans la dette publique espagnole (2 millions d’euros), les actions d’entreprises espagnoles (1 million d’euros), ou via des dépôts bancaires et des fonds d’investissement.

Les Marocains très concernés par la nouvelle loi

Les Marocains figurent parmi les investisseurs les plus actifs en Espagne. En 2023, ils représentaient 6,1% des achats étrangers, juste derrière les Allemands. Selon le Conseil général des notaires d’Espagne, environ 4 500 biens immobiliers ont été acquis par des Marocains au cours du premier semestre 2023.

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte où les achats étrangers constituent 15% des transactions immobilières totales. Les régions de Murcie et de Catalogne attirent particulièrement ces investisseurs, séduits par le climat et les opportunités touristiques.

La ministre néerlandaise d'origine marocaine, Nora Achahbar a démissionné vendredi pour protester contre des propos racistes tenus, selon elle, par un de ses collègues en conseil des ministres après les violences contre des Israéliens à Amsterdam. La secrétaire d’Etat aux Finances Nora Achahbar « a décidé de ne pas rester » à son poste, a déclaré le Premier ministre Dick Schoof après une réunion de crise vendredi soir.

Dans une Dans une vidéo publiée dimanche sur son compte Youtube, le Premier ministre Justin Trudeau a présenté un nouveau plan visant à réformer et réduire les seuils d’immigration au Canada.