La première édition du "Regional by SMAP", un nouveau concept promu par le groupe éponyme pour une offre ciblée, aura lieu du 15 au 17 mars à Amsterdam, aux Pays-Bas.
"Le Regional by SMAP se propose de répondre de façon précise à la demande toujours croissante en investissement immobilier formulée par les Marocains résidant aux Pays-Bas en mettant en avant, en particulier, la région nord méditerranéenne du Maroc dont ils sont originaires", en plus de la région du Grand Casablanca, explique le PDG du SMAP, Samir El Chemaa, cité mercredi dans un communiqué du groupe.
A travers ce concept, "SMAP Group se propose d'aller plus loin encore et toujours au plus près de la demande de cette cible privilégiée, en lui offrant l'opportunité unique de se voir proposer une sélection riche et rigoureuse de biens immobiliers développés particulièrement dans la région d'origine" des MRE.
Le Regional by SMAP fera également la part belle à toute la richesse culturelle et à la gastronomie des divers terroirs, en célébrant dans une ambiance festive la Région à l'honneur ainsi que les milliers de visiteurs attendus à cette deuxième étape du SMAP Road show 2013, après celle d'Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.
Lors du premier passage à Amsterdam en 2012, avec quelque 32 mille visiteurs, les organisateurs du SMAP-Expo ont constaté que les Marocains résidant aux Pays-Bas montrent plutôt "un intérêt indéniable" pour l'acquisition d'un bien immobilier dans les régions en question.
Les prochaines éditions du SMAP-Expo auront lieu à Bruxelles, du 26 au 28 avril, à Paris du 17 au 20 mai, à Milan et à Londres, dont les date n'ont pas encore été fixées, avant la clôture le Road Show 2013 par Jeddah, en Arabie saoudite.
20 févr. 2013
Source : MAP
Ce thriller noir de Nadir Moknèche autour de Dounia illustre les maux de la société marocaine.
A Tanger, sur un gros chantier de construction d’une luxueuse villa à proximité de la mer, un ouvrier préparant les fondations découvre une ancienne galerie gosouterraine. C’est un passage secret sous le détroit de Gibraltar menant jusqu’en Espagne, imagine ce clandestin sénégalais croyant avoir enfin trouvé le chemin menant à son rêve.
Mais non, ce sont des catacombes chrétiennes, expertise une archéologue européenne, émerveillée par une fresque d’une beauté plastique soufflante, dans un état de conservation exceptionnel.
Voilà le genre de découverte qui a de quoi effrayer les responsables d’un chantier, car celui-ci peut se trouver paralysé des mois, des années, à cause de fouilles. Pourtant, le couple en charge des travaux exulte de joie, autant que le directeur du musée local. Pourquoi : "Goodbye Morocco" !
En effet, chaque personnage voit dans ce trésor une opportunité de quitter le Maroc. Seuls les ouvriers clandestins africains sont inquiets. Ils refusent même de reprendre le travail, craignant la colère des esprits. De fait, on n’a jamais revu celui d’entre eux qui avait tenté de se faire un peu d’argent en volant un crâne de la nécropole.
Toutefois, le film ne part pas dans toutes les directions, car il s’articule autour de Dounia qui se trouve au croisement de toutes ses lignes de force du récit. Femme de charme et femme à poigne, elle doit gérer tout à la fois son compagnon occidental responsable du chantier, les travailleurs illégaux, le directeur du musée, l’archéologue, et encore son puissant notable de mari, dont elle est divorcée, et qui ne lui permet guère de voir son fils. Elle peut cependant compter sur son chauffeur, le fils de la domestique de ses parents, amoureux d’elle depuis toujours.
La multiplication des agendas cachés des protagonistes nourrit la tension de ce véritable thriller. Mais c’est aussi une façon astucieuse pour Nadir Moknèche, réalisateur algérien dont les films sont interdits en Algérie, d’exposer les maux du Maroc : négriers de la construction, corruption, trafic d’antiquités, tourisme homosexuel à Tanger et condition de la femme. Utilisant un moteur de récit qui n’est pas sans rappeler "La promesse", des frères Dardenne, Nadir Moknèche brosse un tableau du Maroc contemporain, un pays où la corruption tient son rang, où l’émigration clandestine stimule l’économie parallèle, où tout s’achète, même des trésors archéologiques inestimables (et dérangeants, car ils précèdent l’islamisation), où des femmes luttent pour ne plus être traitées comme des citoyens de deuxième catégorie.
Dounia - qui symbolise le Maroc moderne - n’est pas attachée mais prisonnière de ses racines. Elle est incarnée par Lubna Azabal qui construit un personnage très complexe avec une autorité, des failles, un charisme, un charme, un objectif impérieux. Bref, une nouvelle interprétation soufflante à la hauteur de "Incendies".
Réalisation, scénario : Nadir Moknèche. Image : Hélène Louvart. Avec Lubna Azabal, Rasha Bukvic, Faouzi Bensaïdi, Grégory Gadebois, Anne Coesens 1h42.
20/02/2013, Fernand Denis
Source : La Libre Belgique
Le projet Euromed Migration III financé par l'UE a tenu sa seconde session de formation sur la prévention de la migration clandestine à Varsovie, en Pologne, du 5 au 8 Février. La formation a rassemblé les représentants des pays partenaires du Sud de l'IEVP, à savoir l’Algérie, l’Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc et la Tunisie.
La session a été ouverte par un haut représentant des gardes-frontières polonais, qui a commencé par un aperçu du sujet, accompagné d'une présentation des principaux thèmes et objectifs du projet Euromed Migration III.
La première journée avait pour but de souligner le cadre du modèle européen de Schengen, avec en particulier, les autorités polonaises qui ont décrit leur passage d'un pays partenaire de l'UE en transition à celui d’État membre. La deuxième journée a élargi la discussion avec la présentation des autres expériences régionales telles que les missions EUBAM en Ukraine et en Moldavie. Les participants ont été particulièrement intéressés par les aspects pratiques de la construction d'une coopération dans les domaines de la coopération transfrontalière, de la gestion et du contrôle des frontières.
La session a également compris une visite d'étude à l'Agence européenne FRONTEX pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne. Cette analyse mélangée à la présentation ainsi que la mise en valeur des zones techniques dans les locaux de l'agence Frontex, a permis de mettre en évidence les meilleures pratiques dans l'UE tout en en restant concentré sur les aspects opérationnels.
La dernière journée s'est attaquée aux lacunes, aux besoins et aux enseignements tirés, notamment en cherchant à savoir quelles sont les initiatives qui seraient intéressantes pour les États partenaires du Sud de l’IEVP, afin de poursuivre et d'approfondir les différents types de coopération régionale, à la fois dans la région dans son ensemble et au niveau bilatéral entre les pays. Les principales propositions ont compris les visites aux postes frontières, l'échange d'expériences sur la technologie et la participation à des séances de formation conjointes.
D'un budget de € 5 millions d'euros de la Commission européenne, le projet Euromed Migration III a pour objectif de promouvoir la coopération sur les questions migratoires entre les pays européens et les pays partenaires de l’IEVP-Sud, et entre les pays de l’IEVP-Sud eux-mêmes et à aider les pays partenaires à trouver des solutions aux différentes formes de migration. Un autre objectif à long terme est de créer un réseau de professionnels pour une meilleure coopération et l'échange de bonnes pratiques et expériences. Le projet favorisera la liaison entre migration et développement, et aidera les pays partenaires à lutter contre la traite des personnes et permettra le renforcement de la capacité de la gestion frontalière.
20-02-2013
Source : EU NeighbourhEU Neighbourhood Infoood Info
C'est une formation inédite qui a vu le jour à Lyon : des universités réunissent des imams et des fonctionnaires pour suivre des cours de laïcité et de droits des religions.
L'université Lyon 3, la Faculté Catholique et l'Institut Français de Civilisation Musulmane ainsi que l'État pilotent le projet : l'idée c'est de construire un islam républicain intégré à la société française.
D'ici la fin de l'année les fonctionnaires obtiendront un diplôme d'université en "religion, liberté et laïcité", les imams valideront leur certificat de "connaissance de la laïcité".
20/2/2013
Source : RadioLyon
Angela Merkel, qui entreprend un voyage en Turquie le week-end prochain, s'est dépêchée de tuer dans l’œuf le débat naissant sur la double nationalité. Celui-ci avait été initié par la ministre de la justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger (FDP, parti libéral) qui a récemment proposé de faciliter l'accès à la double nationalité.
Ce n'est pas d'actualité, a immédiatement rétorqué ce mardi Steffen Seibert, porte-parole d'Angela Merkel. Ni la CDU, ni la CSU bavaroise ne le souhaitent. Les deux partis soupçonnent la ministre de la justice d'avoir simplement voulu envoyer un signal à la gauche, histoire de ne pas totalement exclure une coalition entre le FDP, le SPD et les Verts après les législatives. Le soupçon n'est sans doute pas totalement infondé, mais il faut reconnaître que Mme Leutheusser-Schnarrenberger défend régulièrement des idées libérales qui font grincer des dents à droite.
Surtout, sa proposition mérite qu'on s'y arrête. Dans un pays qui risque de perdre dix millions d'habitants dans les prochaines décennies et qui a un des codes de la nationalité les plus sévères, le sujet aurait été digne de figurer en bonne place dans une campagne électorale.
Alors que l'Allemagne ne reconnaissait que le droit du sang, la gauche a, en 2000, introduit un peu de souplesse. Les enfants nés en Allemagne de parents étrangers peuvent désormais garder les deux nationalités jusqu'à leur majorité. Mais entre 18 et 25 ans, ils doivent choisir. Sauf si leurs parents sont des ressortissants de l'Union européenne, Suisses, ou viennent d'un pays qui ne permet pas de renoncer à sa nationalité. Mais pour des milliers de jeunes Turcs nés en Allemagne et qui se sentent Allemands, le choix est souvent douloureux. Malheureusement, Angela Merkel n'entend manifestement pas changer la donne dans l'immédiat.
19/2/20123
Source : Le Monde
Elle en parle comme du combat de David contre Goliath. Lilia Garcia fait partie d’une association qui défend les droits des travailleurs auprès des sociétés de nettoyage et s’exprime, à ce titre, sur l’une des plus grosses actions en justice intentées aux Etats-Unis, celle de quelque 2 300 agents d’entretien, la plupart sans papiers, contre les principales chaînes de supermarchés du pays.
Dans “la Bataille des invisibles”, le réalisateur Manuel de Alba, professeur d’université, donne la parole à ces hommes et à ces femmes qui ont lutté pendant cinq ans pour faire valoir leurs droits en Californie, où affluent chaque année des centaines d’immigrés via le Mexique. “Les patrons profitent du fait qu’on est dans la clandestinité, qu’on n’ait pas de papiers, pour nous exploiter encore plus”, dénonce l’un d’eux.
Salaire horaire inférieur à 3 dollars quand le salaire minimum est lui autour de 7 dollars, heures supplémentaires non payées, travail sept jours sur sept à l’exception du 25 décembre : autant d’abus dont se sont rendus coupables les magasins Vons, Albertsons, Ralphs et Safeway. Face à ces géants de l’industrie, des employés particulièrement vulnérables qui souvent ne parlent pas anglais et sont peu informés mais prêts à tout pour garder leur boulot. Sauf ce jour où, à l’appel du syndicat des agents d’entretien, ils ont pour la première fois fait grève. Paralysant Los Angeles pendant près de quatre semaines.
Une grève en forme d’avertissement pour Building One Service Solutions, la plus grande entreprise de nettoyage américaine. Alors que le système fonctionnait encore sans intermédiaire dans les années 1970, celle-ci a peu à peu externalisé en ayant recours à des sous-traitants, notamment deux grosses familles de Zacapala, dans le sud du Mexique. On prête ainsi à l’entrepreneur Alfonso Zapata d’avoir offert un emploi aux Etats-Unis à plus de 2 000 personnes de la région. Le parrain local lance : “Pour ce procès aux Etats-Unis, ils peuvent rayer [son] nom de la liste. Si qui que ce soit parvient à m’inculper je répondrai aux accusations.” Si la class action a été difficile à monter, notamment parce que les plaignants étaient en majorité des clandestins, le procès s’est néanmoins soldé par une victoire pour eux puisqu’ils ont obtenu 22 millions de dollars de dommages et intérêts.
Primé, entre autres, au Festival international de Puebla en 2011, ce documentaire de 52 minutes résonne comme un bel hommage à ces milliers d’invisibles.
Documentaire. Le 20fevrier à 20h45 sur France Ô
20/2/2013, Flore de Bodman
Source : Le Nouvel Observateur
Le bureau Recherches de l’Office des Étrangers (OE) a ouvert en 2012 9.064 enquêtes administratives dans le cadre de la lutte contre les mariages blancs, un nombre en recul par rapport à l’année précédente, a indiqué la secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Maggie De Block, en réponse à une question parlementaire.
Depuis 2007, le nombre de ces enquêtes oscille entre 9.000 et un peu plus de 10.000, avec un maximum atteint en 2011 (10.728).
Le bureau Recherches de l’Office des Étrangers collabore à la répression du phénomène de «mariages blancs» en sollicitant l’ouverture d’enquêtes auprès des Parquets lorsque des suspicions de mariage de complaisance existent à l’égard de mariages déjà conclus.
En 2012, les enquêtes ont porté sur 4.902 mariages prévus et sur 4.162 conclus, a précisé Mme De Block (Open Vld), en réponse à une question écrite du député Peter Logghe (Vlaams Belang).
La secrétaire d’Etat a renvoyé à sa collègue de la Justice, Annemie Turtelboom, pour des réponses sur le nombre d’enquêtes administratives effectivement ouvertes par les parquets, les résultats et le nombre de mariages annulés et le nombre de mariages blancs annulés suivis d’une annulation de la nationalité dans le chef de l’étranger en séjour illégal.
19/2/2013
Source : L’Avenir
Selon les résultats de la grande enquête « Observatoire de la société française » menée par l’institut Sociovision et rendue publique le 14 février, un Français sur cinq fait primer les règles de sa religion sur celles de la société.
Ce sont 21 % des sondés exactement qui estiment « complètement normal qu'on suive d'abord les règles de sa religion avant les règles de la société dans laquelle on vit », note Anne Madelin, directeur conseil de Sociovision sur le site FaitReligieux.com.
Ces personnes sont majoritairement rattachées à une « religion minoritaire » en France comme l’islam. Ainsi, 58 % des Français de confession musulmane indiquent faire prévaloir les règles de leur religion sur celles de la société. Ils sont 40 % parmi les juifs, 37 % parmi les protestants et seulement 20 % parmi les catholiques.
Sur cette question, l’enquête annuelle de Sociovision, réalisée auprès d’un échantillon de 2 000 personnes, démontre également que les habitants de l'agglomération parisienne sont surreprésentés par rapport à la plupart des régions avec 43 % des habitants de la grande couronne et 32 % de la petite couronne qui privilégient leur religion.
En outre, la plus forte proportion de sondés partageant cette idée fait partie du groupe qualifié de « performers » par Sociovision, qui a dressé différents groupes profils de la société française, allant des « conservateurs identitaires » aux « néo-bourgeois ».
Ainsi, 52 % des performers, des « gens jeunes, modernes, pas forcément aisés financièrement. Plus individualistes que la moyenne. Sensibles aux valeurs de performance, de compétition, et en décrochage avec les principes du vivre ensemble et la vision du collectif "à la française" », privilégient leur religion.
Cependant, les personnes qui font passer en premier leur religion ne sont pas pour autant renfermées sur elles, ni moins tolérants. En effet, 55 % d’entre elles se sentent « proches de gens n'ayant pas la même religion, la même appartenance ethnique, les mêmes idées qu'eux » contre seulement 38 % de l'ensemble de la population française.
18 Février 2013
Source : Saphirnwes