samedi 30 novembre 2024 01:57

Liesbeth Homans, élue de la N-VA, parti nationaliste flamand, et présidente du centre public d'action sociale (CPAS) de la ville d’Anvers, propose de « lier à l'avenir l'octroi d'une aide médicale urgente aux illégaux à la signature d'une lettre les engageant à quitter volontairement le territoire ».

La presse belge a relayé à la mi-février 2013 l’information selon laquelle le CPAS anversois « ne veut plus financer automatiquement les soins de sans-papier séropositifs », à cause du coût excessivement cher du traitement d'antiretrovirus qui s’élève à 800 euros par personne chaque mois. Un coût chiffré à 250 000 euros en 2012, à la charge exclusive de la ville et qui n’est pas soutenu par le pouvoir fédéral, notamment le ministère de la Santé et le secrétariat d'Etat à l'Immigration.

El liant l’administration des soins à un engagement de quitter le territoire, Mme Homans affirme que de la sorte « nous assurerons de la sorte les soins les plus urgents et nous éviterons une menace éventuelle pour la santé publique ». Elle ajoute dans un communiqué rendu public le lundi 18 février 2013, que « la question est de savoir si un antirétrovirus doit par définition toujours être administré à des personnes qui séjournent illégalement et qui ont déjà reçu un ordre de quitter le territoire ?». L’élue nationaliste assure par contre que « la réponse à cette question est nuancée et le CPAS d'Anvers préconise une approche au cas par cas ».

19/2/2013

Source: CCME

Suite à une réunion hispano-marocaine, lundi 11 février, les parents espagnols qui ont entamé une procédure pour adopter un enfant marocain en kafala pourraient voir leurs dossiers aboutir. Les deux gouvernements seraient en passe de s’entendre sur un mécanisme qui permette au Maroc de vérifier que les principes de la kafala restent respectés, mêmes hors du Maroc, jusqu’à la majorité de l’enfant.

L’Espagne et le Maroc font un pas l’un vers l’autre. Alors que le ministre marocain des Affaires étrangères propose d’autoriser à nouveau l’adoption d’enfants marocains à des couples étrangers non musulmans sous certaines conditions, le gouvernement envisage de contraindre par la loi les parents qui adoptent en kafala à suivre les règles de cette forme d’adoption. Une réunion a eu lieu, à Rabat, lundi 11 février entre les deux parties La conjonction des volontés pourrait débloquer la situation des familles espagnoles bloquées dans leur procédure d’adoption en kafala d’un enfant marocain.

En août, l’an dernier, le ministre marocain de la Justice, Mustapha Ramid, avait publié une circulaire pour interdire la kafala aux couples étrangers installés hors du Maroc. « Car comment contrôler l’étendue du respect qu’apporte le Kafil à ses obligations légales qui, non remplies, peuvent donner lieu à l’annulation de la Kafala », expliquait la circulaire. Dans les mois qui suivirent, le gouvernement précisa que cette interdiction ne concernait pas les couples d’étrangers installés au Maroc, ni les MRE.

Kafala refusée aux couples mixtes

Depuis lors, une cinquantaine de familles espagnoles et une dizaine de familles françaises qui avaient entamé une procédure d’adoption d’un enfant Marocain sont bloquées dans leurs démarches. En 2011, les tribunaux marocains avaient confié 254 enfants en kafalas à des couples étrangers, principalement espagnols dont une majorité de Catalans. « Les couples français sont essentiellement composés de couples mixtes. Les tribunaux marocains ont tendance à accorder la kafala, lorsque c’est l’homme qui est marocain, mais pas quand c’est la femme », explique Kamel Marhdaoui, trésorier de l’association Kafala.fr

Du côté Espagnol, la situation pourrait se débloquer, suite à une réunion, lundi 11 février à Rabat, entre le directeur général de la coopération juridique internationale espagnole, Angel Llorente et le ministre de la justice marocain, Mustapha Ramid, L’Espagne propose au Maroc de contraindre par la loi les parents espagnols qui ont la tutelle d’enfants marocains ou subsahariens recueillis dans les orphelinats marocains, à respecter la kafala, rapporte El Pais.

Contraindre par la loi

Il serait question d’obliger les parents espagnols à se rendre une fois par an au Maroc pour vérifier le respect de la kafala, ou de confier cette vérification aux juges des mineurs espagnols. Le Maroc veut pouvoir veiller à ce que les enfants ne soient pas convertis au christianisme et qu’ils gardent leur nom d’origine jusqu’à leur majorité.

Cette proposition a tout lieu de plaire du Maroc, puisque dans une interview accordée à Europapress, le ministre des Affaires étrangères marocain Salaheddine El Othmani, a rappelé que « ce que veulent vraiment les autorités marocaines, et il insiste là-dessus, c’est un mécanisme qui leur permettra de suivre la façon dont cet enfant est éduqué », notamment sur l’aspect culturel et religieux. Il a reconnu que l’obligation de résidence au Maroc pour les couples étrangers, présente dans la circulaire, n’était pas présente dans la loi elle-même, « explicitement ».

Un « agrément kafala» en France  ?

La nuance et les avancées réalisées entre l’Espagne et le Maroc pourraient bénéficier aux couples français. « Ce qui se fait en Espagne pourrait aussi se faire en France, mais le problème en France, quand on fait une kafala, on n’a pas d’agrément, car ce n’est pas considéré comme une adoption entière », explique Kamel Marhdaoui. L’association tente de faire pression sur les gouvernements marocain et français pour obtenir la création d’un « agrément kafala » spécifique.

« Aujourd’hui les enquêtes sociales et psychologiques qui font suite à une adoption, pour n’importe quel autre enfant, ne sont pas systématique lorsqu’un enfant marocain est adopté en kafala. On aimerait qu’un suivi soit fait, par exemple, par les consulats marocains en France », explique Kamel Marhadaoui.

18.02.2013, Julie Chaudier

Source : Yabiladi

Contrairement a ce qu’affirmait, il y a un mois, le ministre des MRE, les Pays et Bas n’ont pas l’intention de s’en tenir à la baisse de 40% des allocations sociales versées aux ayants droits des MRE qui résident au Maroc. Un projet de loi est actuellement étudié qui devrait mener à leur suppression pure et simple.

« La 2e chambre du parlement hollandais se prononcera dans quelques semaines sur une nouvelle loi pour la suppression totale du versement des allocations sociales, en dehors de l’Union européenne », révèle Lahcen Benmrit, président de l’association Afaaq pour les Marocains des Pays Bas. Si cette loi devait être adoptée – le Conseil d’Etat néerlandais doit d’abord vérifier qu’elle respecte différents accords internationaux – elle entraînerait non plus la baisse de 40% des allocations sociales versées aux familles des MRE résidant au Maroc, telle qu’elle est appliquée depuis le 1er janvier 2013, mais leur suppression pure et simple, à partir du 1er janvier 2014. 5408 Marocain(e)s sont concerné(e)s

« Hier, la commission des affaires sociales du gouvernement des Pays Bas a annoncé qu’elle voulait rencontrer le gouvernement marocain pour qu’il consente aux modifications qu’elle veut faire sur l’accord bilatéral de sécurité sociale », insiste Abdou Menebhi. Pour toute réponse, le ministre délégué chargé du Budget, Idriss El Azami Idrissi, hier, jeudi 14 février, a indiqué que le Conseil du gouvernement a « discuté des mesures prises par le gouvernement néerlandais concernant la retraite et les allocations familiales, et a décidé d'opter pour le dialogue avec les autorités de ce pays afin de protéger les droits des MRE », rapporte la MAP.

Dialoguer, mais encore ?

« Discutez, bien sûr, mais sur quelles bases, de quoi ? », s’interroge, agacé, Abdou Menebhi, président du Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling. « Le ministre hollandais des affaires sociales a dit qu’il y avait un dialogue entre les fonctionnaires marocains et hollandais », note l’associatif. En d’autres termes aucun « dialogue » ne s’est encore établi entre les deux gouvernements.

Le 7 janvier, à Al Hoceima, lors d’une journée d’étude consacrée à la question, Abdellatif Maâzouz, le ministre délégué auprès du Chef de gouvernement chargé des Marocains résidant à l’étranger avait expliqué, que la partie hollandaise avait contacté la CNSS pour que cette dernière avise les concernés de cette baisse de 40%. Or la CNSS avait rejeté la requête en soulignant que cette décision entrave les termes de la convention liant les deux pays.

Pris au dépourvu 2 ans plus tard

« Cela fait deux ans que cette loi est en préparation », s’indigne Abdou Menhebi. D’autres communautés étrangères, touchées comme les Marocains, par la baisse de 40%, comme les Turques, sont parvenues à obtenir un délai de grâce de deux ans avant l’entrée en vigueur de cette mesure, de l’aveu même du ministre Abdellatif Maâzouz.

Scandalisées par le silence du gouvernement – « les trois ministres marocains de la Famille et de la Solidarité, des MRE et des Affaires étrangères ont refusé de répondre aux questions des députés, devant le parlement », souligne Abdou Menebhi – les associations marocaines aux Pays Bas remuent ciel et terre pour que les droits sociaux soient maintenus. « Nous avons envoyé une lettre à la deuxième chambre où nous expliquons que contrairement à ce que beaucoup de monde croit, les produits de base ne sont pas moins chers au Maroc qu’en Hollande, et où nous rappelons l’égalité de tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence », détaille Lahcen Benmirt.

15.02.2013, Julie Chaudier

Source : Yabiladi

A l'initiative de la diaspora africaine, un prix spécial a été intégré à la 13é édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour récompenser le cinéaste africain qui présentera à travers ses films les plus belles images de l'Afrique.

D'après les organisateurs du festival, le prix Afrikenous, un prix spécial pour la promotion d'une meilleure image de l'Afrique, concerne uniquement les films africains et ceux de la diaspora.

D'une valeur de quatre millions de F cfa (1 euro environ 654 Fcfa), le prix a été crée à l'initiative de la Maison d'Afrique-Mandingo (basée au Canada) dans l'objectif de ''primer, récompenser et honorer, à travers le FESPACO, les meilleures productions cinématographiques africaines qui promeuvent d'une part, les références africaines en matière d'excellence, de créativité et de réussite, et d'autre part les mutations positives en cours sur le continent''.

L'édition 2013 du FESPACO, l'un des plus importants festivals du cinéma africain, se tiendra du 23 février au 2 mars 2013 autour du thème ''Cinéma africain et politiques publiques en Afrique''.

Le Maroc participe en force à cette édition avec trois longs métrages en compétition officielle pour l'Etalon d'Or de Yennenga. Il s'agit d'''Androman mindamoua fahm'' (De sang et de charbon) de Az el-arab Alaoui Mharzi, ''Les chevaux de Dieu'' de Nabil Ayouch et ''Love in the Medina'' (les ailes de l'amour) de Abdelhaï Laraki.

Lors de la 12é édition de ce grand rendez-vous du cinéma africain, c'est le cinéaste marocain Mohamed Mouftakir qui avait décroché l'Etalon d'or pour son film ''Pégase''.

18 févr. 2013

Source : MAP

Le droit de vote des étrangers, une des 60 promesses du candidat Hollande à la présidentielle de mai dernier, n'interviendrait pas aux prochaines municipales 2014, faute d'une "majorité parlementaire", a laissé entendre lundi le porte-parole du Parti socialiste.

Selon David Assouline, il manquerait "quelques dizaines" de voix parlementaires pour obtenir une majorité sur le droit de vote des étrangers aux élections locales et cela ne devrait pas intervenir lors des municipales de 2014.

"Sur la question du droite de vote, pour la faire dès 2014, il y a une condition en démocratie, c'est qu'il y ait une majorité conformément à la constitution, une majorité pas simple mais des 3/5 au congrès", a-t-il affirmé, lors de son point de presse hebdomadaire.

A en croire le responsable du PS (au pouvoir), "tous les pointages montrent qu'il manquerait quelques dizaines de parlementaires pour que cette réforme puisse aboutir dans ce délai".

Tout en assurant qu'il n'y a "aucun renoncement" à introduire le droit de vote des étrangers en France, M. Assouline a affirmé que le calendrier de cette réforme est "quand même tributaire du fait que ce soit majoritaire".

Lors de sa première conférence de presse semestrielle le 13 novembre dernier, le président François Hollande avait affirmé qu'il fallait "commencer par constituer (la) majorité" susceptible de voter cette réforme. "Ensuite, le texte sera présenté", avait-il promis.

Des membres de la société civile, dont de nombreuses personnalités, l'avaient appelé en décembre à tenir son engagement de campagne sur le vote des étrangers aux élections locales.

Récemment, cinquante parlementaires et intellectuels ont adressé dans le qutotidien Libération une lettre ouverte au président François Hollande pour lui demander de lancer "une campagne" en faveur du droit de vote aux élections municipales des étrangers afin de "convaincre les élus hésitants".

Pour l'heure, seuls les étrangers ressortissants de l'UE peuvent participer aux élections municipales en France. En mars 2010, les députés de la majorité (UMP) avaient repoussé, lors d'un vote à l'Assemblée nationale, une proposition de loi socialiste visant à donner le droit de vote et d'éligibilité aux étrangers non européens aux élections municipales.

18 févr. 2013

Source : APS

Le géant d'internet Amazon a annoncé lundi avoir rompu le contrat qui le liait à une société de gardiennage employée pour surveiller des salariés saisonniers en Allemagne, dont les méthodes avaient été dénoncées dans un reportage télévisé.

"Amazon s'est assuré qu'on ne fasse plus appel à la société de sécurité qui était critiquée, avec effet immédiat", a affirmé à l'AFP une porte-parole du groupe, basé à Munich (sud), dans un communiqué

"En tant qu'employeur responsable de 8.000 salariés dans la logistique, Amazon ne tolère aucunement la discrimination ou l'intimidation et attend que chaque compagnie avec laquelle elle travaille fasse de même", a-t-elle ajouté.

Dans un reportage diffusé mercredi soir sur la chaîne ARD, on voyait des intérimaires sur leur site d'hébergement, un village de vacances de la région de Hesse (ouest), encadrés par des vigiles en uniformes noirs portant des vêtements de la marque Thor Steinar, très prisée dans les milieux d'extrême droite, et des bottes militaires.

Selon l'ARD, Amazon sous-traitait la surveillance de ses intérimaires sur leur lieu d'hébergement à une agence de sécurité appelée H.E.S.S. Security.

Le document télévisé dénonçait aussi les conditions de travail des intérimaires dans les centres logistiques d'Amazon, parmi lesquels de nombreux immigrés étrangers, notamment Espagnols qui ont quitté leur pays frappé par la crise pour travailler en Allemagne.

Selon l'ARD, des centaines de travailleurs, arrivés en Allemagne par bus, avaient été l'objet de fausses promesses de salaires, leur rémunération effective étant inférieure de plus de 10% à celle annoncée. Amazon avait réfuté les accusations vendredi.

La ministre allemande du Travail, Ursula von der Leyen, avait annoncé dimanche le lancement d'une enquête sur les conditions de travail de ces employés saisonniers.

"Il y a un fort soupçon, il va donc falloir examiner les faits attentivement", avait déclaré la ministre au journal Welt am Sonntag, ajoutant : "Si l'enquête montre que ces accusations sont vraies, l'agence de placement (qui a embauché les travailleurs) pourrait perdre sa licence".

18 févr. 2013

Source : AFP

Des immigrés clandestins se sont soulevés lundi dans un centre de rétention à Rome contre la décision de leur expulsion vers leurs pays d'origine, a-t-on appris de source sécuritaire.

Les protestataires ont mis le feu aux meubles, matelas, vêtements et pneus de voitures et se sont installés sur le toit du centre de rétention situé à Ponte Galeria au sud-ouest de la capitale italienne, a-t-on précisé.

Des équipes de sapeurs pompiers étaient l'Âœuvre sur place pour éteindre l'incendie et des équipes de police essayaient de rétablir l'ordre, alors qu'il n' a été signalé aucun blessé parmi les protestataires et les gardiens du centre, a-t-on ajouté.

Tout a commencé lorsqu'un détenu d'origine nigeriane qui allait être expulsé, a refusé d'obtempérer, en opposant une résistance à la policiers. Sa résistance à la police a entraîné la réaction de ses compatriotes retenus au centre, selon un responsable de ce centre, qui a précisé que 132 clandestins y sont retenus, dont 43 d'origine nigériane.

Jusqu'à l'heure, (lundi après-midi), la situation restait "toujours tendue" et la police essayait de s'entendre avec les rebelles détenus et rétablir l'ordre dans ce centre, selon une source sécuritaire.

Ce n'est pas la première fois que des retenus du centre de Ponte Galeria se soulèvent contre la décision de leur expulsion. L'année dernière, des immigrés en instance de rapatriement, avaient observé une grève de la faim et s'étaient rebellés pour protester contre le suicide de l'un de leur compagnon, qui avait refusé d'être expulsé.

Les décisions d'expulsion de clandestins du territoire italien donnent lieu le plus souvent à des actes dramatiques, et, jeudi dernier, un jeune ivoirien s'était immolé par le feu à l'aéroport international de Rome après avoir reçu un avis d'expulsion des autorités italiennes. Il a été hospitalisé dans un état grave.

18 févr. 2013

Source : APS

Un groupe de 26 candidats à l'émigration clandestine a été secouru, dimanche, alors qu'il tentait de gagner les côtes espagnoles à bord d'une petite embarcation, ont indiqué des sources de la garde civile et des secours espagnols.

L'embarcation a été repérée par les radars du système intégral de surveillance extérieure (SIVE), alors qu'elle se trouvait en difficulté à 16 milles nautiques de la côte de Grenade, dans le sud de l'Espagne, ajoutent les mêmes sources, précisant que la barque était sur le point de chavirer à l'arrivée des secouristes.

Les migrants d'origine maghrébine ont été conduits ensuite jusqu'au port de Motril, à Grenade, où ils ont été pris en charge par les volontaires de la Croix rouge espagnole, avant d'être confiés à la police nationale pour enquête.

Il s'agit de la première embarcation à atteindre la côte de Grenade depuis le début de l'année 2013.

Après enquête et procédures d'usage, les clandestins doivent être placés dans un centre d'internement des étrangers en situation irrégulière en prévision de leur rapatriement vers leur pays d'origine.

18 févr. 2013

Source : MAP

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