samedi 3 août 2024 11:15

« A Athènes, tu verras, la situation est plus tendue encore. Fais bien attention, il y a des quartiers où il faut éviter de s’aventurer. » J’étais prévenue. Tout le monde me chantait le même refrain. Hébergée par un ami grec, Giorgis, j’ai compris très vite.
« Les délits - les vols, les agressions - se sont multipliés, depuis le début de la crise notamment. Le taux de suicide aussi a explosé. » Les habitants ont de plus en plus peur. Les appartements situés au rez-de-chaussée se munissent de barreaux aux fenêtres. Mon ami habite en banlieue d’Athènes dans un quartier calme et pourtant, dès qu’il quitte son appartement ou au moment de dormir, il ferme systématiquement fenêtres et volets. Avec la chaleur, j’ai bien cherché à lui faire laisser la fenêtre ouverte pendant la nuit, rien à faire.
« Toutes les semaines, il y a des cambriolages, me dit-il, je ne veux pas être le prochain. » Giorgis est loin d’être le seul à agir ainsi. Dans les immeubles d’en face, les voisins font de même. Athènes est une ville très étendue et très peuplée. En 2011, on recensait 3 074 160 personnes habitant dans l’ensemble de l’aire urbaine, soit environ un tiers de la population totale du pays. Cela produit un effet entonnoir, les problèmes que rencontre la Grèce au niveau national sont accentués et multipliés à Athènes.
En me faisant visiter la ville, Giorgis me désigne de loin les quartiers à éviter: Victoria, Omonoia etc. Dans ces rues vivent principalement les immigrés clandestins, regroupés.
Rancœur envers les immigrés
Depuis mon arrivée en Grèce, je n’ai pu m’empêcher de noter la rancœur de nombreux Grecs envers les immigrés. Alors j’ai questionné autour de moi. Tout a commencé à la chute de l’union soviétique, les frontières ouvertes ont laissé le passage libre à un flot énorme (on parle de plusieurs millions) d’immigrés très pauvres en provenance de l’ancien bloc soviétique – Albanais, Bulgares, Russes etc. Phénomène alors inédit pour des Grecs plus habitués par le passé à quitter leur pays eux-mêmes pour améliorer leur niveau de vie. Les années de prospérité économique aidant, les immigrés se sont totalement mélangés à la société grecque pas mécontente alors de trouver des travailleurs à des coûts plus faibles. Or depuis quelques années, les Grecs voient arriver de nouveaux immigrés à la peau foncée en provenance d’Asie de l’Ouest ou d’Afrique qui entrent en Europe par la Grèce par facilité afin de se diriger vers des pays où il y a plus d’argent. La Grèce est donc devenue un lieu de passage à la frontière de l’Europe.
Ma proprio à Thessalonique ne comprend pas. « J’ai habité à Athènes pendant treize ans, il y a toujours eu des immigrés et ça se passait bien. Depuis quelques années, tout le monde me parle des troubles survenus, de l’inquiétude vis-à-vis des immigrés clandestins. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. »
Evidemment, en temps de crise, les mêmes schémas se répètent. L’étranger se retrouve accusé de voler les natifs de ce qui leur revient : jobs, aides financières de l’Etat etc., il devient une sorte de bouc émissaire. Evidemment, il y a de vrais problèmes liés à l’augmentation de l’immigration clandestine, notamment à Athènes et dans les grandes villes, cela explique certainement l’influence grandissante du parti néo-nazi Chryssi Avghi (Aube Dorée). Cependant les avis sont très divergents et de nombreuses manifestations antifascistes ont lieu dans tout le pays en réaction aux résultats importants réalisés par ce parti. « Je trouve qu’on ne devrait pas mal traiter les immigrés de Grèce. Il ne faut pas oublier qu’avant ce sont nous qui étions à leur place et qui partions à l’étranger pour trouver du travail, une vie. Nous sommes tous humains », estime une étudiante.
In fine, quand je demande à Giorgis s’il aime Athènes, il me répond que non. « Je suis venu habiter ici pour trouver du travail. L’ironie de l’histoire c’est que maintenant, les gens quittent la ville et retournent dans leur village pour retrouver du boulot ».
30 juillet 2012
Source : Libération

Le ministère chargé des Marocaines résidant à l'étranger a donné, dimanche soir, une réception en l'honneur des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger participant aux festivités commémorant le 13ème anniversaire de l'intronisation de SM le Roi Mohamed VI.
La délégation des MRE est constituée de plus de 100 personnes, dont près de la moitié sont des femmes, en provenance de dizaines de pays d'accueil et représentant une douzaine d'organisations internationales, selon des données fournies par le ministère.
S'exprimant lors de cette réception, qui s'est déroulée en présence du président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, Driss El Yazami, le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz a mis en exergue la symbolique que revêt la célébration de la Fête du Trô ne, rappelant la bienveillance royale envers cette catégorie de citoyens.
Il a salué ces Marocains "qui constituent l'espoir et l'avenir du Maroc", compte tenu des rô les qu'ils jouent dans le développement de leur pays d'origine, tout en précisant à la MAP que la nouveauté de cette année est d'avoir réuni ces compétences autour des thèmes précis afin d'essayer de les mobiliser au profit des principales causes et des projets économiques, politiques et sociaux revêtant un caractère vital.
Pour leur part, les MRE ont exprimé leurs sentiments de loyalisme et de fidélité à SM le Roi et leur mobilisation du projet sociétal du Souverain pour la réalisation de davantage de progrès et de prospérité.
Trois ateliers spécifiques liés au travail associatif, à la mobilisation de ces compétences à la promotion du Maroc et au développement des investissements, sont organisés à cette occasion.
29 juil. 2012
Source : MAP

Maghrebinfo : À combien évaluez-vous le nombre des MRE touchés par la crise européenne ?
Abdellatif Maâzouz : L’Europe est une des régions les plus affectées par la crise économique. En effet, le nombre des sans-emploi qui avoisinait les 34 millions en l’automne 2008 dépasse aujourd’hui les 45 millions dans l’ensemble des 34 pays de l’OCDE, et 23 millions dans les pays de l’Union européenne. Comme il existe une forte concentration des MRE dans cinq grands pays de l’Union européenne : la France (1,15 million), l’Espagne (836 000), l’Italie (487.000), la Belgique (298.000) et les Pays-Bas (265.000) qui regroupent, à eux seuls, près de 80%, le taux de chômage est deux fois plus élevé chez nos concitoyens qu’au sein de la population autochtone, surtout dans les secteurs d’activité les plus touchés comme le bâtiment. En Espagne, le nombre de Marocains sans emploi est de l’ordre de 155.000 sur une population marocaine de 835.000.
Que fait-on pour atténuer les difficultés socio-économiques des MRE dans ce contexte de crise ?
Afin d’atténuer l’impact de cette crise, un plan d’action a été mis en place pour assurer une meilleure assistance des MRE. Ce plan est composé de trois volets. D’abord, une mesure préventive pour préserver leurs droits dans les pays de résidence. Ensuite, l’accompagnement en partenariat avec la Fondation de la Banque Populaire en encourageant l’entrepreneuriat migrant et en tenant compte des spécificités de financement, de la formation et du renforcement des capacités managériales des porteurs de projets. On s’intéresse aussi aux domaines de la préservation des droits sociaux et de la protection sociale régis par des conventions bilatérales, l’aide à l’accès au logement, la scolarisation des enfants, etc. Et enfin, mettre à la disposition de nos concitoyens émigrés les informations relatives aux démarches qui peuvent faciliter leur mobilité entre différents pays d’accueil ou entre ces derniers et leur pays d’origine.
C’est en Espagne où les MRE souffrent le plus des répercussions de la crise …  À titre d’exemple, ma visite en Espagne, fin mai dernier, avait ciblé l’Andalousie. Son objectif était double. D’un côté, renouer le contact avec nos concitoyens résidant dans un pays voisin et ami et prendre connaissance de leurs principales préoccupations et problèmes en ces temps de crise économique. D’un autre côté, voir avec les autorités espagnoles, aux niveaux local et régional, comment préserver les droits et acquis de cette communauté et dans quelle mesure fructifier ce patrimoine que nous avons en commun. A ce propos, j’ai attiré l’attention des autorités que j’ai rencontrées sur la nécessité de prendre en considération le fait que la communauté marocaine en Espagne est un atout dans la perception des relations de bon voisinage, des intérêts économiques et des enjeux géostratégiques qui lient les destins de nos deux pays : l’Espagne étant notre partenaire européen le plus proche et le Maroc la porte d’entrée vers les marchés arabe et africain d’une économie espagnole en besoin d’ouverture pour se relancer.
En 2011, les recettes des MRE se sont améliorées de 7,8%. Quelles sont les mesures de soutien à l’investissement pour les MRE ?
Permettez-moi de préciser que les transferts de nos MRE progressent sensiblement. Les derniers chiffres de l’Office des changes indiquent que ces transferts ont enregistré, à fin mai 2012, une augmentation de 2,1%, soit un montant de 22,43 milliards DH, contre 21,97 milliards DH une année auparavant. Par rapport à la moyenne des cinq premiers mois des années 2007 à 2011, soit 20,39 milliards DH, ces entrées se sont appréciées de 10% ou + 2,04 milliards DH. À cette cadence, nous espérons voir les transferts des MRE dépasser en 2012 le montant record de 58,63 milliards DH enregistré en 2011. Je ne manquerais pas de citer notre programme de mobilisation des compétences marocaines à l’étranger qui a pour objectifs de les informer sur les opportunités qu’offrent les différents plans et programmes de développement sectoriels au Maroc et de les y impliquer à travers des partenariats avec les acteurs privés et publics en inscrivant ces partenariats, autant que possible, dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Maroc et les pays de résidence. Des initiatives dans ce sens sont en cours d’expérimentation avec les réseaux de compétences marocaines en Allemagne, en Belgique, au Canada et aux Etats-Unis. Nous avons également réussi à mettre en place des cadres de coopération bilatérale ou multilatérale favorisant l’investissement des MRE au Maroc. Je citerais, notamment, l’octroi par la coopération française d’une subvention d’un montant de 1.000.000 d’euros consacrés à la création d’entreprises au Maroc par les Marocains résidant en France et un fonds similaire de 1.200.000 euros est en cours de mise en œuvre avec la Belgique, sans oublier l’appui apporté par le PNUD aux projets de développement des régions oasiennes et présahariennes de notre pays.
Votre département a élaboré un plan 2012-2016 avec des programmes dans les domaines juridique et des droits humains. Quels en sont les axes primordiaux ?
Notre action dans ce domaine s’articule autour de quatre axes principaux. Il y a l’appui juridique et judiciaire visant la préservation des droits et acquis de nos MRE, généralisé à l’ensemble des représentations diplomatiques du Maroc à l’étranger, s’appuyant sur une enveloppe budgétaire de 10.000.000 DH par an. Il y a également l’orientation et la sensibilisation à travers des outils de communication grand public et des rencontres ciblées avec notre communauté marocaine dans les pays de résidence et lors de leur séjour estival au Maroc. Le troisième axe est la veille juridique afin d’anticiper les éventuelles atteintes aux droits et intérêts collectifs des MRE dans les pays de résidence. Et enfin, il y a la coordination étroite entre les différents départements concernés par la question migratoire en vue de mutualiser les efforts et les moyens permettant d’optimiser la réponse aux attentes de nos concitoyens établis à l’étranger.
Quel est votre plan d’action pour les cinq années à venir?
Tels que nous les avons inscrits dans le plan d’action de l’actuel gouvernement investi en janvier 2012, les principaux axes de notre politique au service de nos concitoyens de l’étranger se déclinent selon cinq axes prioritaires. Le gouvernement se penche sur l’amélioration et le développement des services administratifs à l’attention des Marocains résidant à l’étranger dans le but de défendre leurs droits et préserver leurs intérêts à travers la généralisation de l’appui juridique, judiciaire et administratif. La mise en place de programmes de communication, de conseil et d’orientation, le renforcement et l’amélioration des performances du réseau consulaire pour rehausser les services administratifs rendus à nos concitoyens vivant à l’étranger. Sur le plan culturel et éducatif, en réponse aux sollicitations croissantes des Marocains résidant à l’étranger, le gouvernement œuvre, dans le cadre d’une approche concertée et intégrée, à développer, diversifier et élargir des programmes d’éducation, d’encadrement religieux, d’enseignement des langues et cultures du Maroc ainsi que l’appui aux activités d’ordre culturel.
Qu’en est-il du volet social et économique ?
Au niveau social, le gouvernement s’active à renforcer le dialogue, à diversifier les voies de coopération et à intensifier la communication avec les gouvernements des pays de résidence afin d’optimiser la défense des droits et acquis légitimes des Marocains résidant à l’étranger, ainsi que pour étendre et actualiser les conventions bilatérales de protection sociale établies avec ces pays. Dans le domaine économique, le gouvernement œuvre pour la mise en place d’un programme d’action intégré assurant les moyens et les mécanismes à une nouvelle génération d’investissements des Marocains de l’étranger dont, à titre d’exemple, la création de services d’orientation et d’accompagnements de projets d’investissements, la mise en place de mécanismes d’incitation, et de financement plus performants, etc. Enfin, sur le plan de la participation à la vie publique, et répondant aux attentes légitimes des Marocains résidant à l’étranger relatives à une participation active dans les différents segments de la vie publique, le gouvernement poursuit la mise en œuvre appropriée des nouvelles dispositions de la Constitution du 1er juillet 2011 concernant les Marocains résidant à l’étranger, notamment dans les articles 16, 17, 18, 30 et 160.
28/7/2012
Source : Maghrebinfo

Plus d’un million de Français vivent à l’étranger. De préférence au soleil et notamment au Maroc, une destination en pleine expansion où des promoteurs construisent un village « spécial seniors ».
Dan, Gérard ou Monique ont tout plaqué pour « une existence plus douce, plus facile et plus gaie ». Retraités, ces Français ont choisi de s’installer au sud d’Agadir, au Maroc, dans des villas spécialement pensées pour eux. Les promoteurs — deux trentenaires marocains — se sont inspirés de ces « villes pour cheveux blancs » qui quadrillent l’Arizona.
Ce concept a de beaux jours devant lui. Le nombre d’expatriés français à l’étranger a doublé en dix ans. Parmi eux, plus d’un million sont des retraités et 50 000 choisissent le Maroc, qui est leur premier pays d’implantation hors du continent européen, devant la Tunisie et le Sénégal. Même le printemps arabe, la crise ou l’attentat de Marrakech ne sont pas parvenus à enrayer le phénomène.
Retrouver une certaine forme de jeunesse
L’Orangeraie, du groupe Dyar Shemsi, est le tout premier projet d’envergure qui leur est destiné. Une maison s’y achète entre 134 000 € et 270 000 €. C’est de loin le plus abouti à ce jour, même si beaucoup d’autres « sun city » sont dans les cartons, comme la résidence signée Pierre & Vacances qui doit prochainement ouvrir à Marrakech.
Qu’est-ce qui pousse ces retraités, que l’on attendrait casaniers, à s’expatrier ? « Le pouvoir d’achat et la fiscalité n’expliquent pas tout, éclaire le sociologue Eric Donfu*. Ce qui les motive aussi, c’est l’envie de remonter sur la balançoire. » Autrement dit de retrouver une certaine forme de jeunesse, le désir de recommencer quelque chose. « Il s’agit d’une façon audacieuse de vivre les vingt ou trente dernières années de sa vie en bonne santé. » Sans d’ailleurs, pour autant, couper tous les ponts. Internet est passé par là. Et puis, « enfants et petits-enfants sont invités dans le nouveau pays des grands-parents et leur rendent visite », constate Eric Donfu. Après tout, à 3h30 d’avion, le Maroc, c’est pas tellement plus loin que la Bretagne en voiture.
30.07.2012, Florence Deguen et Zoé Lauwereys
Source : Le Parisien

Au Québec, où 83 % de la population est catholique, seulement 6 % des couples sont interreligieux. Mais leur nombre est en croissance depuis 20 ans, malgré la complexité de ces unions et de ces traditions qui, parfois, se confrontent.
La plus grande diversité ethnique de la population et le déclin de l’appartenance religieuse expliqueraient cette hausse. De plus, selon Statistique Canada, «les gens très scolarisés peuvent avoir des attitudes plus individualistes et, par conséquent, être moins influencés par la famille et la collectivité quant au choix d’un partenaire faisant partie d’un autre groupe religieux».
Pour certains groupes, un mariage avec une personne d’une autre confession religieuse peut carrément être interdit, à l’exception de certaines conditions.
Ainsi, dans la religion juive, le mariage mixte n’est pas reconnu. Seule la conversion est acceptée.
Du côté de l’islam, seul l’homme est autorisé à épouser une femme chrétienne ou juive. Le mariage d’une musulmane avec un non-musulman n’est pas permis.
Le Centre canadien d’œcuménisme de Montréal s’est donné pour mission de faciliter la vie des couples interreligieux.
«Nous recevons beaucoup de messages de la part de personnes qui se questionnent sur leur future union avec un partenaire d’une autre confession religieuse, a indiqué Hadjer Kebache, chargée de la communication au sein du centre. Il y a des musulmanes, des juives, qui veulent épouser un chrétien. Elles désirent de l’information. Elles veulent aussi être rassurées. Elles souhaitent savoir si elles peuvent faire un mariage mixte avec un rabbin et un prêtre ensemble, ou un imam et un prêtre ensemble, etc.»
«Parmi nos ressources, nous avons un guide pour les mariages islamo-chrétiens, car il arrive souvent que les imams et les pasteurs ne sachent pas ce qui peut ou ne peut pas être fait», a expliqué le directeur général par intérim du centre, Normand Lévesque.
Au-delà des mariages, le centre a reçu d’autres demandes d’information.
Par exemple, «un couple juif-conservateur et catholique romain nous a contactés, a raconté M. Lévesque. Leur premier enfant était un garçon et ils voulaient savoir s’ils pouvaient le faire à la fois circoncire et baptiser. Aucun rabbin ou prêtre n’arrivait à résoudre cette question. Finalement nous avons trouvé la réponse.»
«Pour des raisons médicales, il est recommandé de circoncire l’enfant. Et cela n’empêche en rien le baptême», a affirmé Hadjer Kebache.
Pour certains couples, la question du mariage religieux ne se pose presque pas.
La Québécoise Laurence Dompierre-Major est catholique, et son époux français, Mathieu Brami, est juif. Tous deux non-croyants, ils se sont mariés il y a un an.
«Lorsqu’on a commencé à parler mariage, j’avoue que j’aurais voulu me marier religieusement, mais plus pour l’attachement à la tradition familiale que pour la croyance religieuse», a confié Laurence.
«Soit on se mariait à l’église et à la synagogue, soit aucun des deux, a poursuivi Mathieu. C’était trop compliqué, d’autant plus que ça n’a pas tant d’importance n’étant tous les deux pas croyants.» Finalement, ils se sont mariés civilement.
Parmi les avantages du mariage interreligieux, le couple se dit plutôt content de profiter des grandes fêtes religieuses juives et chrétiennes. «C’est l’occasion de passer du bon temps avec nos familles respectives et de profiter des bons repas tous ensemble», a indiqué Laurence.
Et s’ils ont des enfants, un jour, tous deux croient qu’il demeure avant tout important de leur transmettre la richesse culturelle de chacun d’entre eux.
Sarra Guerchani
Source : Le Journal de Montréal / Agence QMI

Le nombre d'étrangers qui ont obtenu le passeport suisse a reculé de 6% l'an dernier. Le nombre des naturalisations s'est élevé à 37'893 en 2011, contre 40'403 un an plus tôt. Les demandeurs serbes arrivent en tête, suivis des Italiens et des Allemands.
Le nombre de naturalisés d'origine serbe s'élevait à 4353, accusant toutefois un recul de 36% par rapport à 2010. Une certaine stabilité a en revanche été constatée du côté des passeports à croix blanche attribués à des Italiens (4255) et des Allemands (3686), peut-on lire dans le rapport 2011 sur la migration publié vendredi par l'Office fédéral des migrations (ODM).
Une forte hausse (+57%) a été enregistrée de la part des ressortissants kosovars naturalisés, qui ont été 2522 en 2011. Suivent les Portugais (2291, quasiment inchangé) et les Turcs (1895,-10%). Sur les 37'893 personnes à avoir obtenu le passeport suisse, 28'003 ont suivi la procédure ordinaire, 9777 ont bénéficié d'une naturalisation facilitée et 113 ont réintégré la nationalité helvétique.
Tendance à la baisse
Les demandes de naturalisation ont longtemps augmenté, passant de 19'887 en 1999 à 34'965 en 2008. Puis, la courbe s'est inversée: 30'046 requêtes en 2009, 26'554 en 2010, 26'102 en 2011.
Ce recul n'est pas observé pour les naturalisations facilitées mais concerne surtout la procédure ordinaire. L'ODM l'explique dans son rapport par les conditions plus strictes d'intégration imposées dans plusieurs cantons, comme l'obligation de fréquenter un cours de langue.
Le rapport sur la migration présente, chiffres à l'appui, les faits marquants de l'année 2011. Il revient ainsi sur le plan d'intégration présenté par le Conseil fédéral et les cantons, et sur les répercussions du "printemps arabe" en Afrique du Nord. Ce document donne aussi un aperçu des différentes activités de l'ODM.
27.07.2012
Source : Romandie/ats

L’engouement des MRE pour les biens immobiliers ne s’affaiblit pas. Soutenue par les garanties de l’Etat, la diaspora s’offre un pied-à-terre dans son pays d’origine.
Ils étaient plus de 2000 MRE à contracter un crédit immobilier sous la garantie Fogaloge en 2011. Près du tiers d’entre eux réside en France, en Italie et en Espagne. La répartition par banque de la garantie Fogaloge accordée aux MRE fait ressortir un engouement pour la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE) avec 55,49 % des dossiers pour 1.481 bénéficiaires. En deuxième position, il y a la Banque centrale populaire (BCP) qui a accordé des crédits Fogaloge à 987 MRE. À la Caisse centrale de garantie (CCG), le Fogaloge, rappelons-le, est un produit destiné aux MRE ne possédant pas de logement dans la wilaya ou la province où se situe le logement à acquérir ou à construire.
Le financement, à taux fixe, est assuré jusqu’à 100% du coût d’achat ou de construction du logement y compris les frais annexes dans la limite de la valeur du bien. La garantie concerne 50% du crédit en principal et intérêts avec un plafond de 400.000 dirhams en principal.
Au cours des cinq dernières années, les promoteurs immobiliers n’hésitent plus à faire le déplacement jusqu’en Europe pour présenter leurs offres et même conclure des contrats de vente à Paris, Rome et Madrid pour des biens immobiliers à Saïdia, Agadir et Bouskoura. Et ce, dans le cadre de salons professionnels où l’on trouve, également, promoteurs, notaires et banquiers. Même le groupe Al Omrane commence à faire les yeux doux aux MRE à travers l’octroi de quotas sur les produits en commercialisation et la mise en œuvre de procédures spéciales avec délais accélérés pour l’accomplissement de toutes les formalités de vente. Al Omrane organise des campagnes annuelles dans les principaux pays d’accueil pour présenter les produits immobiliers et les opportunités d’investissement dans le secteur. Proximité oblige, le groupe a même procédé à l’installation de sa première représentation à Paris, en attente d’ouverture de nouvelles représentations du groupe dans les pays où réside la communauté marocaine.
Pour faciliter les procédures de vente ou d’achat des biens immobiliers, l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) s’est mise, elle aussi, au service des MRE. L’année dernière, elle avait initié une campagne dédiée à la diaspora marocaine en lançant un service de proximité au profit des MRE, de juillet à septembre.
Cette initiative avait déployé les ressources humaines, techniques et matérielles au profit des MRE afin de les alléger de la procédure d’immatriculation. A cet effet, un traitement spécial leur a été réservé et une permanence quotidienne a été assurée de 16h30 à 18h30 au niveau de l’ensemble des services extérieurs, selon l’ANCFCC. L’agence avait mis également à leur disposition des guichets spéciaux, un personnel qualifié et une large documentation communicationnelle sur les avantages et les procédures du système de l’immatriculation foncière. En plus de l’engouement pour l’immobilier, la communauté pense aussi à des dépôts bancaires. Auprès des banques marocaines, l’examen des dépôts par agent économique à fin 2011 a montré que les dépôts des MRE, s’élevant à 134,2 milliards de dirhams, ont augmenté de 5,7%, contre 4,5%, selon Bank Al-Maghrib.
2012-07-27 , Atika Haimoud
Source : Aujourd’hui le Maroc

Les choses changent. Les flux migratoires s'inversent. Ainsi, aux États-Unis, pour la première fois depuis la Grande Dépression, les clandestins ne rêvent plus de franchir le Rio Grande. Ils sont en effet aujourd'hui plus nombreux à quitter le sol américain qu'à y entrer. Impensable il y a quelques années encore... "C'est principalement le déclin de la demande de main-d’œuvre, et non les restrictions imposées par les politiques migratoires, qui explique la chute de l'immigration pendant la crise", explique Angel Gurria, le secrétaire général de l'OCDE.
Mais est-ce la seule raison ? Le rêve américain ne s'écroulerait-il pas aussi ? Le constat est là : les migrations à destination des États-Unis ont chuté de 8 % en 2010. Tous pays confondus. Et plus largement, l'immigration permanente à destination des pays de l'OCDE a connu une baisse de 2,5 % en 2010...
Fuite des cerveaux    
Ainsi, des immigrés clandestins espagnols ont été interceptés à la mi-avril sur la côte... algérienne ! La grave crise économique qui frappe l'Espagne avait poussé ces quatre jeunes à chercher du travail en terre africaine... et à faire la traversée dans une embarcation. Le Courrier international s'en amusait, imaginant même un dialogue entre deux gardes-côtes algériens : "Omar : Mais tu as raison, ils viennent vers nous. Et qu'est-ce qu'on fait dans ce cas-là ? Moi, je sais gérer les départs, pas les arrivées."
Car, contrairement aux idées reçues, les Africains immigrent désormais d'abord sur leur continent. Le volume des migrations interafricaines est sept fois supérieur à l'émigration de toute l'Afrique de l'Ouest vers le reste du monde. L'Afrique est aussi une terre d'immigration pour les Chinois. Leur nombre était estimé à 1 million en 2009. Résultat, si, depuis des générations, les pays en développement souffrent de la "fuite des cerveaux" vers l'Occident, le mouvement s'inverse, en particulier vers des pays comme la Chine et l'Inde et, dans une moindre mesure, le Brésil et la Russie. Une mauvaise nouvelle pour des économies occidentales déjà touchées par la crise ?
Travailleurs qualifiés
"Sans parler encore de tarissement de la source, il faut prendre conscience de la compétition accrue avec l'Asie, explique Jean-Christophe Dumont, chef de la division migrations à l'OCDE. Les pays asiatiques représentent une concurrence réelle comme pays de destination pour des migrants hautement qualifiés, qui, jusqu'alors, se dirigeaient vers les économies occidentales."
La montée en puissance des économies asiatiques, moins touchées par la crise, a changé la donne. "À l'avenir, il n'est pas si évident que les pays de l'OCDE pourront encore faire appel à cet apport régulier de travailleurs qualifiés", prédit-il. Les raisons de ce changement sont simples. Si les pays de l'Est et du Sud-Est asiatiques forment de plus en plus leur main-d'oeuvre qualifiée, ils sont aussi en mesure, aujourd'hui, de créer les conditions pour les faire rester, voire pour attirer des cerveaux d'autres régions du monde.
Les riches populations des pays en développement s'offrent désormais même une retraite tranquille en Europe, comme pouvaient le faire, il y a de cela quelques années, de riches Français, à Marrakech, par exemple. À l'instar de la capitale portugaise qui incarne à présent un petit coin de paradis pour de riches Brésiliens. Certains passent la moitié de l'année à São Polo pour affaires, mais ne supportent pas l'insécurité qui règne encore dans le pays. Ils se réfugient alors à Lisbonne, où la langue n'y est pas un obstacle. Encore fallait-il y penser.
27/07/2012, Anaïs Bouniol
Source : Le Point.fr

La communauté des Marocains résidant à l'Etranger, constitue une richesse fondamentale. Cette richesse est d'abord et avant tout humaine, car c'est de l'enrichissement mutuel des différentes cultures et des différentes expériences que participe aussi le développement humain.
Ce fut dans ce même esprit que M. Mohamed Chegdal, gouverneur de la province, ouvrit cette rencontre communicative par une allocution dans laquelle il a mis l'accent sur les déficiences en matière d'information et de communication, un flagrant déficit auquel il est devenu primordial d'y remédier pour garantir un climat de transparence et surtout de confiance.
Dans cette même optique, la Journée National de l'Emigré fêtée le 10 août sera une opportunité à saisir pour être fidèle à l'esprit du slogan : « Promotion des services au profit des MRE ». A souligner que le gouverneur a donné à l'immédiat ses directives aux chefs des services extérieurs afin de préparer leurs programmes de cette journée dans le cadre de stands chacun dans le langage de sa spécialité.
M. Abdellatif Mazouz, ministre délégué auprès du Chef de gouvernement chargé des Marocains Résidant à l'Etranger, prit alors la parole et partant d'un chiffre fort éloquent, celui de plus de 60.000 entrepreneurs marocains en Italie, le ministre justifia ce palmarès par l'esprit entrepreneurial des marocains qu'il a qualifié des « coureurs de risque ».
Le ministre a insisté surtout sur l'écoute des doléances et sollicitations des MRE conformément à l'esprit de la continuelle Sollicitude Royale à l'égard de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger et la volonté de Sa Majesté le Roi d'engager « une réflexion renouvelée et rationnelle et une révision profonde de la politique d'immigration, à travers l'adoption d'une stratégie globale, mettant fin au chevauchement des rôles et à la multiplicité des intervenants ». D'ailleurs réaffirma M. Mazouz, la nouvelle constitution accorde 5 articles à nos MRE dont 4 sont directs.
Le ministre ne manqua pas de rappeler les principaux programmes phares de la politique de gestion des affaires des MRE que mène le Maroc, notamment :
• Mise en place d'un fond d'investissement pour l'encouragement des investissements MRE.
• Mise en place d'une cellule d'accompagnement des investissements des MRE, cette structure a pour principales missions : Informer et orienter les investisseurs potentiels sur les différents secteurs de l'économie, assister les porteurs de projets qui le souhaitent durant toutes les étapes, de la conception jusqu'à la réalisation de leur investissement, identifier et évaluer les formes de partenariat avec les acteurs locaux pour promouvoir et accompagner les investissements des MRE dans leur région d'origine.
• Défense des intérêts des marocains du monde.
• Renforcement des moyens humains et logistiques des services sociaux au sein des consulats du Royaume du Maroc dans les pays d'accueil.
• Assistance des MRE en situation difficile : Retraite, scolarisation, habitat, couverture médicale, assistance juridique...
Et pour donner plus d'impact à cette rencontre de communication, la parole fut donnée au Directeur Régional de l'Investissement et au délégué de l'Habitat dont les exposés ont été exhaustifs pour s'ouvrir enfin sur les interventions des représentants associatifs ou syndicaux des RME qui saisissent cette opportunité pour faire part au ministre et au gouverneur de la province de leurs préoccupations, revendications et désidératas, notamment et seulement à titre d'exemples :
- Prise en considération du caractère urgent des actes administratifs sollicités par les MRE par la facilitation des procédures.
- Multiplication et renforcement des conventions et partenariats avec les pays d'accueil.
- Création d'une annexe consulaire à Khouribga.
- Renforcement des infrastructures récréatives et estivales à Khouribga et dans son environnement pour encourager le tourisme local (Khouribga n'a plus ce profil).
- Création de programmes locaux spéciaux socioéconomiques, culturels, sportifs, pédagogiques et culturels pour les MRE.
Alors le gouverneur et le ministre prirent la parole pour répondre à toutes les interrogations et revendications des intervenants tant sur le plan local que international en promettant que la Journée Nationale de l'Emigré sera pas seulement une journée de fête, mais surtout de communication et de travail pour un avenir meilleur et une Khouribga séduisante et accueillante.
29 - 07 – 2012, ELAZHAR
Source : L'opinion

Monsieur Driss El Yazami, Président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger est l’invité de Majalat Al Barlamane, diffusée sur 2M ce samedi 14 juillet à 12h00. La rediffusion de l’émission sera accessible sur le site de 2M www.2m.ma.

L'immigration peut être une solution aux problèmes posés par le vieillissement de la population dans les pays de l'Union européenne, mais elle "peut être source de tensions" si elle n'est pas régulée, ont estimé jeudi à Bruxelles les représentants des grandes religions.

"L'immigration est une partie de la solution, mais elle peut aussi parfois créer des tensions et être une source de problèmes", a déclaré le Primat de Belgique, Mgr André-Joseph Leonard, au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre intereligieuse organisée par les présidents de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et de l'UE, Herman Van Rompuy.

"Il faut gérer l'immigration de manière harmonieuse, comme une contribution au développement de la société en Europe", a renchéri l'imam italien Yaha Pallavicini, vice-président de la communauté religieuse islamique en Italie.

"Aux racines de la crise économique dans l'Union européenne, il y a la contraction démographique. L'immigration peut être une solution, mais le processus doit être régulé par la loi, sinon il peut provoquer des conflits dans la société", a ajouté le rabin italien Riccardo di Segni.

"La plupart des tensions qui peuvent apparaître ici ou là n'ont pas forcément des origines culturelles ou religieuses, mais sont plus d'ordre économique ou social", a insisté Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM).

"Ce serait une erreur de les rattacher systématiquement à des différences culturelles ou religieuses", a-t-il insisté.

Pour l'imam Pallavicini, "ce ne sont jamais les religions qui sont en conflit, mais malheureusement des interprétations faites par certains individus qui abusent de la doctrine pour promouvoir des conflits".

Mgr Leonard a évoqué un autre remède aux problèmes du vieillissement. "Nous avons voulu attirer l'attention sur une solution qui est moins souvent envisagée et qui est d'encourager un taux de fécondité plus élevé dans l'Union européenne, par exemple en stimulant fiscalement la naissance d'un troisième enfant et éventuellement d'un quatrième", a-t-il dit en défendant "une solution plus porteuse d'avenir".

 12 juil 2012

Source : AFP

 

Cinquante enfants de Marocains résidant à l'étranger (MRE) bénéficient actuellement d'un séjour culturel au Maroc (1er au 15 juillet), indique le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger dans un communiqué.

Au programme de ce séjour, organisé dans le cadre du partenariat liant le ministère et l'Association toulousaine "Femmes du Maroc et Méditerranée", figurent des excursions et des visites à caractère culturel, ajoute le communiqué, faisant savoir que ces enfants ont été accueillis jeudi à Rabat par le ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.

Lors de ce séjour, les enfants visiteront nombre de villes marocaines (Essaouira, Safi, El Jadida, Kenitra, Rabat et Casablanca), de monuments historiques et certaines institutions gouvernementales et non gouvernementales dans l'objectif de leur permettre de s'enquérir de la culture, du patrimoine civilisationnel et des valeurs authentiques du Royaume basées sur le dialogue, la tolérance, l'ouverture et la modernité, selon la même source.

12 juil. 2012

Source : MAP

L'immigration peut être une solution aux problèmes posés par le vieillissement de la population dans les pays de l'Union européenne, mais elle "peut être source de tensions" si elle n'est pas régulée, ont estimé jeudi à Bruxelles certains représentants des grandes religions, alors que pour le président du Conseil Français du Culte musulman, les tensions sont plus d'ordre économique que religieuses.

"La plupart des tensions qui peuvent apparaître ici ou là n'ont pas forcément des origines culturelles ou religieuses, mais sont plus d'ordre économique ou social", a insisté Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre intereligieuse organisée par les présidents de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et de l'UE, Herman Van Rompuy.
"Ce serait une erreur de les rattacher systématiquement à des différences culturelles ou religieuses", a-t-il souligné.

Selon le Primat de Belgique, Mgr André-Joseph Leonard, "L'immigration est une partie de la solution, mais elle peut aussi parfois créer des tensions et être une source de problèmes".

"Il faut gérer l'immigration de manière harmonieuse, comme une contribution au développement de la société en Europe", a renchéri pour sa part l'imam italien Yaha Pallavicini, vice-président de la communauté religieuse islamique en Italie.

Pour l'imam Pallavicini, "ce ne sont jamais les religions qui sont en conflit, mais malheureusement des interprétations faites par certains individus qui abusent de la doctrine pour promouvoir des conflits".

"Aux racines de la crise économique dans l'Union européenne, il y a la contraction démographique. L'immigration peut être une solution, mais le processus doit être régulé par la loi, sinon il peut provoquer des conflits dans la société", a ajouté de son côté le rabbin italien Riccardo di Segni.

Comme remède aux problèmes du vieillissement de l'Europe, Mgr Leonard a évoqué "une solution qui est moins souvent envisagée et qui est d'encourager un taux de fécondité plus élevé dans l'Union européenne, par exemple en stimulant fiscalement la naissance d'un troisième enfant et éventuellement d'un quatrième", a-t-il dit en défendant "une solution plus porteuse d'avenir".

12 Juillet 2012

Source : Atlasinfo

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