samedi 3 août 2024 11:11

Manuel Valls s'est dit "indigné" par la profanation dont a fait l'objet en plein ramadan la mosquée de Montauban devant laquelle ont été découvertes deux têtes de cochon mercredi matin, dans une lettre adressée au président régional du rassemblement des musulmans de France.
"En ma qualité de citoyen et de ministre chargé des cultes, je ne peux que m'indigner devant un acte aussi révoltant qui porte atteinte à la dignité des musulmans de France et choque l'ensemble de nos compatriotes attachés aux valeurs de tolérance", écrit le ministre de l'intérieur à Mohamed Hajji.
Faisant part de sa "vive émotion", il assure le président de la mosquée de Montauban de sa "totale détermination et de celle des services de police en charge de l'enquête à identifier les responsables de cet acte indigne afin de les déférer devant la justice".
02.08.2012
Source : Le Monde.fr avec AFP

Marche arrière à la mairie de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Après avoir suspendu en juillet quatre animateurs de colonie de vacances qui faisaient le ramadan, le maire PCF a estimé que l’article de leur contrat de travail imposant de bien se nourrir a été «mal interprété». Jacques Bourgoin a donc décidé de ne pas l’imposer aux animateurs des colos du mois d’août. Mais les quatre restent suspendus.
Le problème ne date pas d’hier. La plaie est ouverte depuis le 25 août 2009. En séjour dans la Nièvre, cinq ados accompagnés de leur animatrice grimpent dans un minibus pour rejoindre le lac des Settons. L’allure est bonne, l’ambiance aussi. Il est 17 heures, l’animatrice s’endort au volant. Le minibus se couche dans un fossé. Les six passagers sont blessés, l’un d’entre eux grièvement. Aujourd’hui, il en garde des séquelles, son bras est à moitié paralysé. Un choc à Gennevilliers.
Contrôle. Les causes du malaise de l’animatrice ne sont pas connues, et ne le seront jamais. Toujours en procès avec les familles, la mairie retiendra seulement que la jeune femme était à jeun. L’accident s’est déroulé en pleine période de ramadan. Ni eau ni nourriture du coucher au lever du soleil.
Depuis, tous les contrats des animateurs ont été modifiés. Une clause nouvelle a fait son apparition, à l’article 6 : «L’animateur veille à ce que lui-même, ainsi que les enfants participant à la vie en centre de vacances, se restaurent et s’hydratent convenablement, en particulier durant ses repas, et doit être en pleine possession de ses moyens.» Même si le mot ramadan n’est jamais mentionné, ni dans les contrats ni lors des entretiens d’embauche, c’est bien de cela qu’il s’agit. Les quatre animateurs ont donc été suspendus au lendemain d’une visite de contrôle d’un responsable le 20 juillet, premier jour du ramadan. En off, la mairie explique : «Compte tenu de l’intensité et de la rythmique de la colo, ne pas s’alimenter et ne pas s’hydrater peut assez rapidement altérer la patience et favoriser l’irritabilité des encadrants, et donc avoir une incidence sur la qualité de la pédagogie du séjour.»
Au programme de la colo : surf, skate, rando à vélo… Les journées à Port-d’Albret (Landes) peuvent êtres longues, et les gamins, âgés de 9 à 15 ans, réclament l’attention des animateurs dès 7 heures du matin jusqu’à environ minuit. Mais Samir, l’un des quatre «suspendus», ne voit pas le ramadan comme un handicap. «C’est vrai qu’on peut avoir des petits moments de fatigue, mais c’est la même chose pour une personne qui a trop mangé à midi et qui aura un coup de barre vers 15 heures», dit l’instituteur de 28 ans. Avant de jouer habilement avec le contrat : «On a toujours respecté notre contrat. On s’est toujours bien hydratés pendant les repas. Un le matin et un le soir.»
Avant le revirement de la mairie, l’avocat des quatre jeunes menaçait de la traîner devant les prud’hommes. Pour Me Mohand Yanat, l’article 6 n’avait rien de légal. «Seuls trois motifs permettent de rompre un CDD : l’inaptitude physique, la faute grave ou la force majeure. Or, l’inaptitude physique doit être constatée par un médecin. Ce n’était pas le cas ici, aucun protocole n’a été respecté», explique-t-il. En attendant, «l’incompréhension» et la «colère» demeurent chez les quatre jeunes toujours suspendus, même si leurs salaires seront versés. Samir se dit pris dans une spirale : «Je suis complètement dépassé par la tournure des événements. Je ne m’attendais pas à une telle pression médiatique, je cherchais simplement à savoir si j’étais dans mon droit.»
Plainte. Hier, plusieurs associations sont venues les soutenir. Le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) a même prévu une manifestation symbolique samedi soir : rompre le jeûne devant la mairie de Gennevilliers. De son côté, le Conseil français du culte musulman envisage une plainte pour discrimination. La mairie de Gennevilliers a ses soutiens, parfois inattendus, comme celui du Front national. Elle a reçu des appels de parents de toutes confessions disant «comprendre leur démarche». Pas sûr que ça suffise à éteindre le feu.
31 juillet 2012, RACHID LAÏRECHE, CÉLIA LEBUR
Source : Libération

À la veille de la journée nationale des Marocains résidant à l’étranger, prévue le 10 août, le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger vient à la rencontre de ces derniers dans différentes régions du Royaume. La province de Khouribga a été une des étapes de son itinéraire.
Le siège de la province de Khouribga a abrité mercredi 25 juillet une séance élargie consacrée aux associations des Marocains résidant à l’étranger. Présidée par Abdellatif Maâzouz, ministre délégué auprès de chef du gouvernement, chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, en présence du gouverneur de la province. Abdellatif Chadali, des autorités locales, civiles et militaires, des élus et des chefs des services extérieurs.
Dans son intervention, le gouverneur de la province s’est félicité de l’organisation d’une telle réunion en la présence d’un membre du gouvernement, au profit d’une population à laquelle S.M. le Roi Mohammed VI accorde un grand intérêt.
Dans ce sens, il a précisé que toutes les mesures étaient prises par les autorités locales, civiles et militaires, pour résoudre leurs problèmes à tous les niveaux. «Il est du devoir de chaque responsable, a-t-il précisé, de veiller sur les biens de nos MRE, de les encadrer et de leur faciliter toutes les procédures dans les établissements publics et privés». Le gouverneur a exposé les volets socioéconomiques de la province auxquels les MRE sont invités à participer en investissant. Il a de même annoncé un programme d’animation sociale, culturelle, religieuse et sportive, prévu à l’occasion de leur séjour à Khouribga.
Par la suite, le ministre, Abdellatif Maâzouz, a axé son intervention sur l’intérêt que porte S.M. le Roi
Mohammed VI à la communauté marocaine résidante à l’étranger et sur la nouvelle Constitution qui comprend spécialement 5 articles concernant les MRE. Il a ensuite parlé du programme du gouvernement et des secteurs dans lesquels ils peuvent réussir leurs projets, notamment ceux liés aux routes, au tourisme, à l’artisanat, à l’agriculture, au commerce et au bâtiment. «Pour cela, a-t-il insisté, les instructions sont formelles pour que les RME passent tout d’abord de très bonnes vacances, c’est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour la simplification de toutes les procédures à travers l’encadrement, l’accompagnement, la décentralisation, la garantie des droits de chacun et surtout le renforcement des moyens et des modes de communication».
Abdelatif Maâzouz a affirmé que les consulats du Royaume à travers les pays étrangers recensaient plus de 3 millions marocains inscrits et des études sont en cours pour aménager ces consulats et les doter des moyens matériels et humains pour servir les MRE dans d’excellentes conditions. Les membres des associations des MRE se sont félicités des mesures prises à leur avantage et ils ont souhaité encore plus de simplification des procédures et un encadrement de proximité à tous les niveaux.
La nouvelle Constitution comprend 5 articles destinés aux RME
600 000 Marocains en Italie, dont la majorité est originaire de la région de Khouribga
3 400 000 RME sont inscrits dans les registres des consulats marocains à l’étranger
Le site web destiné aux RME fonctionne avec 5 langues
La création des entreprises ne doit pas dépasser un délai de 24 heures (48 heures pour la société anonyme)
Les discussions sont en cours au sujet des pensions des retraites des résidents à l’étranger.
1 Août 2012 ,  Farid Bennar
Source : LE MATIN

La mairie de Gennevilliers renonce à imposer à ses animateurs de déjeuner pendant le ramadan, face à l'indignation soulevée par la suspension de quatre employés qui jeûnaient.
La mairie communiste avait imposé aux animateurs, dans leur contrat de travail, de se nourrir et de s'hydrater "convenablement en particulier durant les repas", pour que ceux-ci soient "en pleine possession de leurs moyens physiques", au nom de la sécurité des enfants.
Pour le maire Jacques Bourgoin, l'article litigieux du contrat a été "mal interprété". "Pour apaiser le débat", il a décidé de ne pas l'imposer au mois d'août, explique la mairie dans un communiqué. En revanche, "pour conserver ses exigences en termes de sécurité physique des enfants", elle renforcera les contrôles dans ses centres de vacances.
La mairie avait introduit cette mesure à la suite "d'un accident qu'il y a eu il y a deux ans, où deux enfants avaient été blessés parce que la conductrice du mini-bus, qui jeûnait, avait fait un malaise", a expliqué l'édile à l'AFP.
"C'est pour cela qu'on a ajouté cet article au contrat de travail mais comme l'article apparaît pour certains discriminatoire, on souhaite que le débat soit posé de manière sereine" à la rentrée, a poursuivi le maire.
Les quatre animateurs suspendus au lendemain d'une visite de contrôle d'un responsable le 20 juillet, premier jour du ramadan, et ce jusqu'à la fin d'un séjour qui vient de s'achever, envisagent quant à eux de porter l'affaire en justice, soutenus par la communauté musulmane, indignée.
ingérence dans la vie privée
"On réfléchit à aller devant les prud'hommes pour avoir des réponses claires à nos questions: Est-ce qu'une personne a le droit de ne pas manger le midi? Est-ce que les médecins qui pratiquent le ramadan mettent en danger la vie de leurs patients?", a expliqué à l'AFP Samir, directeur adjoint de la colonie de vacances, qui n'a pas souhaité donner son patronyme.
"On trouve que c'est injuste et inadmissible", a-t-il commenté, se félicitant malgré sa colère que "le débat ait lieu".
"L'argument de la sécurité était une justification à tout prix d'une décision regrettable et contestable", a dénoncé le député socialiste du secteur de Gennevilliers Alexis Bachelay, qui a dit "réclamer le droit à l'indifférence" pour tous les citoyens.
Pour le président du CFCM, Mohammed Moussaoui, la suspension des moniteurs "est de nature à porter atteinte à leur liberté religieuse". Abdallah Zekri, président de l'observatoire contre l'islamophobie, une composante du CFCM, assure à l'AFP n'avoir "jamais vu de problèmes pareils".
"Est-ce qu'on fait sortir des terrains de football les joueurs qui pratiquent le ramadan, est-ce qu'on empêche les musulmans pratiquants de participer aux JO? C'est une ingérence dans la vie privée des gens", s'insurge M. Zekri, précisant que "l'observatoire se réserve le droit de porter plainte pour discrimination".
Samedi, une manifestation est prévue devant la mairie de Gennevilliers, ainsi qu'un iftar, repas de rupture du jeûne, dans la soirée.
En 2009, environ 70% des musulmans de France (estimés à 3,5 millions, dont environ 800.000 pratiquants réguliers), déclaraient observer le ramadan, contre 60% il y a 20 ans, selon un sondage Ifop.
Mohammed Moussaoui rappelle que des "centaines de millions de personnes" observent le jeûne sans "frein à l'exercice de leur activité professionnelle", a-t-il dit à l'AFP. "La jurisprudence musulmane a prévu des aménagements pour les personnes qui en jeûnant mettent leur santé en péril".
Le respect du jeûne est imposé aux croyants adultes, mais femmes enceintes ou nourrices, malades, voyageurs en sont dispensés à condition de s'y soumettre dès qu'ils sont à nouveau en état de le faire.
31/7/ 2012
Source : AFP

Le ministère Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) a lancé mardi une consultation publique pour savoir ce que pensent les citoyens vis-à-vis du niveau d’immigration et des immigrants au pays.
« L’immigration économique est reconnue comme étant l’un des objectifs clés en matière d’immigration pour assurer la croissance économique à long terme du Canada. Quel rôle l’immigration peut-elle jouer pour appuyer l’économie du Canada? » demande-t-on notamment dans un questionnaire d’une trentaine de minutes à remplir en ligne sur le site internet du ministère.
Les Canadiens sont invités à donner leur opinion sur la répartition de l’immigration dans les trois principales catégories, à savoir l’immigration économique, le regroupement familial et les réfugiées et les personnes protégées à titre humanitaire.
Les résultats de ce sondage seront publiés à l’automne ou à l’hiver prochain, peut-on lire sur le document d’information sur le site du CIC.
31 juillet 2012
Source : Journal du Montréal /Agence QMI

Entretien avec Chakib Bouallou, président du Conseil franco-marocain des ingénieurs et scientifiques
Libé : Vous avez organisé dernièrement à Paris la Convention CFMIS «Expériences des compétences scientifiques et médicales marocaines à l’étranger dans le domaine de la santé rurale et le développement humain au Maroc», quel était l’objectif de cette rencontre ?
Cette convention avait pour objectif de faire le point sur les expériences des compétences scientifiques et médicales marocaines à l’étranger dans le domaine de la santé rurale et le développement humain au Maroc. La première table ronde a concerné les compétences médicales en termes de services dans le cadre du programme de maintien sur place des populations des quartiers d’habitat insalubre. La seconde table ronde s’est intéressée à la promotion des soins de santé en milieu rural et a traité aussi la question de la politique de santé pour la prise en charge de la dépendance au Maroc. La troisième table ronde était consacrée au projet d’unité de soins mobiles pour le monde rural et l’évaluation des expériences déjà initiées. Cette première rencontre a eu lieu le 24 mars dernier, le Club «Santé, Nutrition & Agro-Alimentaire», l’un des clubs du Conseil franco-marocain des ingénieurs et scientifiques a ensuite co-organisé avec le Réseau santé des Marocains du monde (RSMM) le 23 juin les Assises de la santé au Maroc qui ont traité « Les enjeux et défis du système de santé au Maroc ».
Est-ce que vous êtes satisfait des travaux de la convention organisée à Paris?
Oui, totalement, les conclusions de cette convention sont d’une lucidité certaine. Nous préconisons un investissement et une participation active des compétences marocaines de l’étranger au sein de projets innovants, pilotes qui intègrent à la fois la santé, l’éducation et l’environnement mais nous avons surtout appelé à une puissante volonté politique de changement ! Une grande satisfaction est la constitution du Réseau santé des Marocains du monde qui a été annoncée le 23 juin à Paris et qui s’est doté d’un service de communication qui ne manquera pas d’apporter toutes les précisions nécessaires concernant ses missions et son fonctionnement.
Aujourd’hui, est-il facile de mener des projets avec les pouvoirs publics dans le pays d’origine ?
Malheureusement, il est aujourd’hui très difficile de mobiliser les scientifiques et experts établis à l’étranger, le Maroc doit s’engager dans une voie très originale qui fait l’objet d’un suivi scientifique avec comme objectif: contribuer, depuis l’étranger, au développement scientifique, technique, socioéconomique et culturel du Maroc. Pour un certain nombre de compétences expatriées, il faut avoir le courage de dire qu’elles sont irrémédiablement perdues pour le Maroc.
Quel regard portez-vous en tant qu’association sur la politique du Maroc envers les compétences à l’étranger ?
C’est un regard très critique, le bilan est maigre, rien n’a été fait ! Quelques rencontres sur les compétences sans suivi ni suite à donner et un rapport-rappel sur les volontés affichées des différents gouvernements. Or, je le répète, une fois de plus, ce qu’il faut c’est l’élaboration d’instruments permettant de créer des réseaux qui fédèrent les experts expatriés. Les activités doivent s’organiser à partir de réseaux et de nœuds en liaison avec des programmes et équipes nationaux clairement identifiés. Bien entendu, il faut assurer une coordination générale du réseau et créer un réseau de communication électronique via Internet qui permet l’échange d’informations pour la recherche de données ou l’évaluation de programmes scientifiques et techniques dans le cadre de projets communs ou tout simplement une formation continue !
Concrètement, il faut établir des cartes informatiques de la technologie et l’ingénierie, les sciences naturelles et exactes, la médecine et les sciences de la santé, les sciences de la terre et de l’environnement, etc. A travers ces cartes, on peut trouver soit les partenaires recherchés, soit définir les thématiques porteuses moyennant des indicateurs et des méthodes qui permettent de détecter les compétences requises.
Connaissez-vous une ou des expériences réussies de transfert de savoir par la communauté établie à l’étranger vers son pays d’origine ?
La réponse à cette question est apportée par les nouveaux pays industrialisés (NPI: Indonésie, Thaïlande, Philippines, Viêt-Nam, Mexique, Chili, Colombie, Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud et Turquie) qui tentent de réintégrer leurs scientifiques établis à l’étranger et qui ont réussi à rapatrier systématiquement une grande partie. L’installation de fortes infrastructures locales pour les recevoir est la base de ces politiques de retour. Une telle stratégie suppose une capacité qui fait défaut dans la plupart des pays en développement. Il existe des voies alternatives afin de soutenir des missions temporaires de consultance scientifique ou technique réalisées par des chercheurs expatriés dans leur pays d’origine. Le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement) conduit depuis 1977 et le programme Totken (Transfert de connaissances par l’intermédiaire de nationaux expatriés).
Est-ce que le Maroc pourra compter sur ses compétences établies dans le reste du monde pour son développement local ?
Oui, à condition de trouver des réponses sérieuses et pérennes à deux questions: quelle est la stratégie de mise en réseau des compétences expatriées ? Comment associer une population tellement dispersée et orienter ses potentialités multiples sur des thèmes stratégiques pour le Maroc ? Dans ma réponse sur les compétences, je fais des propositions qui répondent à ces questions essentielles.
Entretien réalisé par Youssef Lahlali
1 Août 2012, Youssef Lahlali
Source : Libération

L'Association des professionnels marocains en Amérique (AMPA), a organisé dernièrement sa première conférence à la Silicon Valley sur le thème de l'entrepreneuriat technologique et de la création des sociétés Start-up.
La conférence, tenue à l'Université Stanford à Palo Alto en Californie (Ouest des Etats-Unis), a rassemblé des entrepreneurs et investisseurs de l'industrie de la haute technologie installés aux Etats-Unis, au Canada et au Maroc, venus s'informer et bénéficier du savoir-faire de la Silicon Valley, haut lieu des industries de pointe aux Etats-Unis, indique un communiqué de l'AMPA parvenu lundi à la MAP.
Cette rencontre visait ainsi à faire la lumière sur les bonnes pratiques pour le lancement de Start-up et à encourager la délocalisation de ses entreprises et l'externalisation de leurs procédures IT (Technologies de l'information) au Maroc, selon la même source.
L'évènement a également permis aux participants de s'informer des expériences réussies en la matière et couvert plusieurs thématiques, y compris le développement d'un "business plan" technologique et les financements de type "Venture Capital".
Les participants ont ainsi pu profiter du coaching, de l'expertise et des conseils pratiques des différents intervenants pour pouvoir lancer, financer et développer leurs propres Start-up.
Le président de l'AMPA, Yassir Abousselham, cité dans le communiqué, a souligné à cette occasion l'engagement de son association à continuer à organiser des évènements similaires à même d'avoir un "impact positif sur le développement professionnel de nos membres et encourager les échanges économiques entre les Etats-Unis et le Maroc".
30 juil 2012
Source : MAP

Quelque 1.000 réfugiés libériens, établis en Cô te d'Ivoire depuis plusieurs décennies, ont été rapatriés dans leur pays, indique dimanche le haut commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR), cité par l'agence de presse Chine Nouvelle.
Etablis dans la région de Tabou (sud-ouest frontalier), ce groupe de Libériens a été rapatrié par le personnel du HCR vers la localité de Harper, au sud du Libéria, selon la même source.
Les autorités administratives de Tabou ont salué la "décision courageuse" des candidats au rapatriement volontaire dont certains étaient établis en Cô te d'Ivoire depuis plus de 20 ans.
"Bien intégrés dans les communautés d'accueil, ces réfugiés avaient un apport important dans l'économie locale", a relevé l'adjoint au préfet de Tabou, Joseph Ouattara.
L'organisation internationale pour les migrations (OIM) avait lancé une vaste opération de rapatriement volontaire concernant 15.000 réfugiés libériens en Côte d'Ivoire.
29 juil 2012
Source : APS

Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, a annoncé mardi qu'un projet de loi était en préparation afin de permettre la rétention administrative des immigrés clandestins pendant 12 heures, la justice ayant déclaré illégale leur mise en garde à vue.
Le 5 juillet la cour de cassation, la plus haute juridiction française, avait conclu qu'il était désormais illégal de placer des clandestins en garde à vue (24 heures, renouvelables une fois) pour le seul motif de séjour irrégulier, se conformant au droit européen.
Les policiers ne disposent donc plus que des quatre heures d'un contrô le d'identité ou d'une audition libre pour engager la procédure préalable à une éventuelle expulsion.
"Un projet de loi sera proposé au Parlement avant la fin du mois d'octobre qui créera un régime spécifique de retenue administrative portant à douze heures le délai pour vérifier la situation d'un étranger", a annoncé mardi M. Valls, dans un discours prononcé devant les préfets et communiqué à l'AFP.
"C'est essentiel pour l'efficacité de notre politique d'éloignement", a assuré le ministre.
M. Valls a par ailleurs souhaité que soit menée "une action résolue contre la fraude documentaire et les filières de travail clandestin".
Une circulaire sur les critères de régularisation des sans-papiers sera transmise aux préfets à la rentrée, a-t-il dit.
Le ministre a par ailleurs annoncé qu'il avait demandé à l'Inspection générale de l'administration un audit sur l'accueil des étrangers en préfecture, que les associations jugent souvent indigne.
31 juil 2012
Source : AFP

Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, s'est prononcé mardi pour l'attribution de titres de séjours "pluriannuels" aux étrangers en situation régulière en France, pour favoriser leur intégration dans le cadre de la nouvelle politique migratoire de son gouvernement qui se veut "équilibrée".
"J'ai demandé au ministre de l'Intérieur (Manuel Valls) de conduire une réflexion en ce sens. Notre pays est un pays d'intégration, avoir une politique ferme en matière d'immigration n'est pas contradictoire, je dirai même que c'est la question même de la cohérence qui est en cause", a-t-il souligné lors d'une réunion avec les préfets à Paris.
Ce travail engagé permettra de "créer un titre de séjour pluriannuel afin de justement sécuriser les étrangers qui réunissent toutes les conditions pour séjourner légalement sur notre territoire", a-t-il précisé.
Celui-ci devrait être porté à trois ans, contre un an actuellement.
Par ailleurs, M. Ayrault a exprimé son soutien à son ministre de l'Intérieur qui souhaite revenir sur les critères de naturalisation introduits "subrepticement" par son prédécesseur Claude Guéant, s'attirant ainsi les foudres de l'opposition de droite qui l'accuse de porter atteinte à la cohésion sociale.
"On ne peut pas d'un côté parler d'intégration et rendre encore plus compliqué l'accès à la nationalité de ceux qui le veulent, il ne s'agit pas d'en faire un billet automatique, bien sûr que non, mais c'est un message fort et qui, je crois, ne peut qu'aider à la stabilité et faire bien la différence entre tous ceux qui sont en situation irrégulière et ceux qui souhaitent vraiment s'intégrer et qu'il faut encourager", a affirmé le chef du gouvernement français en réponse à ces critiques.
Il a assuré défendre "une approche à la fois sobre et digne sur l'immigration dans un esprit de responsabilité et d'efficacité avec le même souci constant du respect des valeurs de la République (française)".
Dans le cadre de cette approche "équilibrée", il prô ne "fermeté et détermination" en matière de lutte contre l'immigration irrégulière et les filières de travail clandestin "dans le respect des principes bien sûr qui s'imposent à nous et notamment des engagements internationaux de la France", a-t-il souligné.
31 juil. 2012
Source : MAP

Les ambassades du Royaume à l'étranger ont offert, lundi soir, de brillantes réceptions à l'occasion de la commémoration du 13ème anniversaire de l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI.
Ainsi, le chargé d'affaires à l'ambassade du Maroc à Ryad, Mustapha Belhaj, a offert une réception marquée par la présence notamment de Nasser Ibn Abdulaziz Al-Daoud, Vice-gouverneur de l'Emirat de Ryad, de nombre de diplomates accrédités en Arabie Saoudite et d'une pléiade de responsables et de personnalités du paysage économique et culturel saoudien.
L'assistance a saisi cette occasion pour formuler ses voeux de santé et de bonheur au Souverain et de prospérité au peuple marocain.
Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc aux Emirats arabes unis (EAU), Mohamed Ait Ouali a mis en avant, lors d'une réception organisée à cette occasion, les différentes réalisations du Royaume depuis l'accession de SM le Roi au trô ne de Ses glorieux ancêtres en 1999. Il a, à cet effet, passé en revue les réformes mis en oeuvre en vue de "la promotion de la situation des femmes, la protection de la famille, la consécration des droits de l'Homme, l'ancrage d'une régionalisation avancée, la structuration du champ religieux et le développement des secteurs du tourisme, de l'industrie, de l'agriculture, et des énergies renouvelables".
Nombre de responsables émiriens ont salué, en marge de cette cérémonie, le développement que connaît le Royaume sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, et ce, sur plusieurs niveaux, se félicitant, par la même, de l'"excellence" des relations bilatérales.
Par ailleurs, l'ambassadeur du Maroc au Royaume Hachémite de Jordanie, Lahcen Abdelkhalek, a organisé une brillante réception rehaussée par la présence de membres du gouvernement jordanien, de parlementaires, d'ambassadeurs, de chefs de missions diplomatiques accréditées à Aman, de représentants de la communauté marocaine établie en Jordanie, de politiques et de syndicalistes.
Les personnalités ayant pris part à cette commémoration ont prié l'ambassadeur marocain de transmettre au Souverain l'expression de leurs félicitations et voeux de progrès et de prospérité au Maroc, faisant part de leur admiration à l'égard de la mutation et des réformes engagées depuis l'intronisation du Souverain.
A Tunis, l'ambassadeur du Maroc, Najib Zerouali El Ouarti, a souligné, lors d'une réception offerte à cette occasion, que la monarchie au Maroc, ayant fait face durant des siècles à de multiples défis, trouve ses fondements dans le sentiment d'appartenance à la nation, l'alliance indéfectible entre le Roi et son peuple et la symbiose régissant les liens entre les différentes composantes de la société marocaine.
Le diplomate marocain a mis en exergue la volonté commune du Royaume et de la Tunisie "de passer de la simple coopération à un partenariat étroit", et de "travailler conjointement en vue de concrétiser l'Union maghrébine".
Cette cérémonie a été ponctuée par la présence du président tunisien provisoire, Moncef Marzouki, du chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali, et du président de l'Assemblée nationale constituant, Mustapha Ben Jaafar.
A Nouakchott, l'ambassadeur du Maroc, Abderrahmane Benamer, a offert une brillante réception, marquée par la présence de nombreuses personnalités de marque et de représentants de la présidence de la république, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité à Nouakchott qui ont exprimé leurs félicitations et leurs vÂœux les plus dévoués à SM le Roi.
A cette occasion, M. Benamer a affirmé que la commémoration du 13ème anniversaire se tient dans l'esprit d'ouverture prô né par le Royaume, sous l'ombrelle de la continuité, et qui illustre l'engagement du Maroc à impulser l'aboutissement des différents chantiers, politique, économique et social.
L'ambassadeur du Royaume en République Dominicaine, Brahim Hussein Moussa a offert à la résidence du Royaume, une grandiose réception à laquelle ont pris part des personnalités officielles, des représentants des instances diplomatiques accrédités à Saint Domingue, des personnalités représentant divers horizons ainsi que des membres de la communauté marocaine résidant en République Dominicaine.
M. Hussein Moussa est revenu, à cette occasion sur la teneur et la finalité de la célébration de la fête du trône qui symbolise l'Union nouée et sans cesse renouvelée entre l'institution Royale et le peuple et a passé en revue les réalisations et des chantiers entamés dans le Royaume sous la conduite éclairée de SM la Roi Mohammed VI.
Les membres de la communauté marocaine résidant en République Dominicaine a saisi cette occasion pour réaffirmer leur attachement constant au Trô ne Alaouite et à l'Auguste personne du Souverain, réitérant leur adhésion totale aux Âœuvres initiées par SM le Roi Mohammed VI dans les différents domaines.
31 juil. 2012
Source : MAP

La Belgique a connu une forte hausse de son immigration depuis la fin des années quatre-vingt. Durant ces dix dernières années elle a même connu un solde migratoire par rapport à sa population supérieur à celui de ses voisins et à celui des Etats-Unis et du Canada , traditionnelles terres d’accueil d’immigrés. La majorité de ces immigrés est d’origine européenne alors que la part provenant d’Afrique du nord est de 10% et d’Afrique subsaharienne 9%. Trois facteurs expliquent cette hausse migratoire : un accroissement des demandes d’asile, la hausse des regroupements familiaux et d’importants contingents européens venant travailler à Bruxelles. Aujourd’hui, un quart de la population belge à un ou deux parents nés étrangers. (Consulter le document)
27/7/2012
Source : Trésor

Ce mardi, le Conseil français du culte musulman (CFCM) envisage de porter plainte pour discrimination contre la décision de la mairie de la ville de Gennevilliers en France.
La mairie de la ville de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) en France a suspendu 4 animateurs de colonie de vacances qui avaient observé le jeûne du ramadan. Leur employeur invoque un danger pour la sécurité des enfants et que leur contrat de travail leur imposait de s'hydrater et de s'alimenter convenablement.
Ils "n'ont pas respecté, en cours de séjour, les obligations de leur contrat de travail, pouvant ainsi mettre en cause la sécurité physique des enfants dont ils avaient la responsabilité. Un défaut d'alimentation et d'hydratation pouvait conduire ces agents à ne plus être en pleine possession des moyens requis pour assurer le bon déroulement des activités du séjour", explique la mairie communiste de Gennevilliers dans un communiqué.
L'avocat des animateurs parle "d'incompréhension et de révolte". Il a révélé son intention "de saisir le juge compétent pour faire valoir leurs droits". "Comment peut-on préjuger des capacités d'une personne eu égard à sa pratique d'une religion ? ", s'insurge-t-il.
31/7/2012, Akram Guendouli
Source : La Vie éco

Le débat en France sur l'intégration va rentrer dans une nouvelle séquence. Et il aura des effets considéral, les sur le rapport des immigrés aussi bien avec leur pays d'origine qu'avec le pays de résidence. En France comme dans d'autres pays européens, les immigrés ont été perçus jusqu'au début des années 80 comme une simple force de travail, essentiellement masculine, corvéable à loisir, vivant dans la Cité sans être concernés par les affaires de celle-ci. L'immigration, particulièrement maghrébine, ne se percevait alors que comme «une masse apolitique et passive» qui se contentait, sans le moindre sourcillement, de sa posture de double variable d'ajustement économique. Elle était utilisée en tant que telle aussi bien par les pays d'accueil que par les pays d'origine, comme le Maroc…Suite

Officiellement inauguré en présence d'une irnportante délégation marocaine comprenant notamment le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, et l'ambassadeur du Maroc en Grande Bretagne, Chrifa Lalla Joumala, le pavillon marocain a été visité par le président ivoirien, Alassan Ouattara, le Premier ministre algérien,  Ahrned Ouyahia, le ministre au Foreign Office britannique chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord, Alistair Burt, ainsi que par plusieurs autres hautes personnalités…Suite

Il Y a vingt ans, Barcelone, la capitale de la Catalogne se parait de ses plus beaux atours festifs pour recevoir les participants aux feux olympiques. Aujourd'hui, la région la plus riche d'Espagne sombre, à l'image du pays, dans une grande dépression, la contraignant à demander l'aide financière de l'État central…Suite

Amis marocains, l'urgence du moment m'oblige à vous écrire cette lettre de souffrance. J'ai découvert le royaume chérifien il y a quinze ans lors d'un séjour d'études. Je me souviens, comme si c'était hier, de l'accueil, de la générosité et de la disponibilité des gens…Suite

Quatre moniteurs de colonie de vacances ont été suspendus par la mairie PCF de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) pour avoir observé le jeûne du ramadan, leur employeur invoquant un danger pour la sécurité des enfants.
Pour les animateurs, "c'est l'incompréhension et la révolte", dit leur avocat Me Mohand Yanat, qui a révélé lundi à l'AFP leur intention "de saisir le juge compétent pour faire valoir leurs droits". "Comment peut-on préjuger des capacités d'une personne eu égard à sa pratique d'une religion?", s'insurge-t-il.
Les animateurs ont été suspendus après la visite d'un responsable des centres de vacances lors d'un séjour sportif à Port-d'Albret, dans les Landes, qui a débuté le 5 juillet.
"Il est venu voir si tout se déroulait correctement avec les enfants, et c'était le cas, puis il est venu déjeuner avec nous. Il s'est mis à ma table, et a remarqué qu'à l'heure du déjeuner je ne mangeais pas et Moussa non plus", a raconté l'un des animateurs, prénommé Nassim, au BondyBlog qui a révélé l'affaire.
Le responsable a rappellé aux animateurs que, selon leur contrat de travail, ils devaient se restaurer et s'hydrater pendant la journée. Les quatre animateurs ont finalement été remerciés.
Ils "n'ont pas respecté, en cours de séjour, les obligations de leur contrat de travail, pouvant ainsi mettre en cause la sécurité physique des enfants dont ils avaient la responsabilité", a expliqué la mairie dans un communiqué transmis à l'AFP.
Liberté individuelle
"Ce défaut d'alimentation et d'hydratation pouvait conduire ces agents à ne plus être en pleine possession des moyens requis pour assurer le bon déroulement et la sécurité des activités du séjour, ainsi que la sécurité physique des enfants dont ils avaient la charge", selon la mairie.
"C'est pourquoi la ville (...) qui a la pleine responsabilité de la bonne conduite des séjours a mis fin à leurs missions, sans préjudice financier", poursuit la mairie qui avait embauché ces animateurs en CDD.
"Il y a trois ans, on a eu un cas de figure très douloureux, une jeune animatrice qui avait refusé de s'alimenter et avait fait un malaise", a justifié la directrice de cabinet du maire, Nicole Varet, jointe par l'AFP. "Le problème c'est qu'elle conduisait un véhicule avec des enfants, et qu'elle a eu un accident avec des blessés graves, notamment un enfant", a-t-elle précisé.
Pour Me Yanat, "on a déguisé les choses. Ce n'est pas l'état de santé qui dérange mais le fait de pratiquer le ramadan", estime-t-il.
"Je n'ai jamais vu ce type de clause dans une entreprise privée", a commenté auprès de l'AFP Inès Dauvergne, responsable diversité au sein de l'association d'entreprises IMS-Entreprendre pour la cité.
"L'entreprise ne peut interdire de manière absolue aux salariés de pratiquer le jeûne, de sauter un repas ou de faire un régime. C'est la liberté individuelle des salariés de se restaurer ou non le midi", affirme Mme Dauvergne.
"Il y a beaucoup de stéréotypes ou d'interrogations sur les gens qui pratiquent le ramadan de la part des gens qui ne le pratiquent pas", relève-t-elle: "Certaines entreprises notent une baisse de la productivité mais dans la plupart des cas les salariés sont tout à fait capables d'effectuer leur travail".
31/7/2012
Source : Le Courrier de l’Ouest/AFP

Les Européens qui résident en Belgique et les étrangers non européens qui habitent depuis 5 ans sans interruption dans le pays peuvent voter aux communales mais ils doivent pour cela s'inscrire avant le premier août. Et on ne peut pas dire que l'enthousiasme soit débordant. Les chiffres sont en forte baisse par rapport au scrutin communal de 2006.
Les Européens qui résident en Belgique et les étrangers non européens qui habitent depuis 5 ans sans interruption dans le pays peuvent voter aux communales mais ils doivent pour cela s'inscrire avant le premier août. Et on ne peut pas dire que l'enthousiasme soit débordant. Les chiffres sont en forte baisse par rapport au scrutin communal de 2006.
En 2006, 21% d'étrangers européens s'étaient inscrits sur les listes d'électeurs, les étrangers non européens étaient un peu moins de 16%. Malgré ce taux qui peut paraître faible la Belgique figurait parmi les pays européens avec les taux d'inscription les plus élevés.
Forte baisse en 2012: au dernier décompte, ils étaient 16% d'Européens et seulement 9% de non Européens inscrits. Ce décompte date toutefois du 28 juillet et un afflux important de formulaire était constaté ce lundi dans plusieurs communes. Mais cette masse de demandes d'inscription de dernière minute ne suffira peut-être pas à combler le retard accumulé.
En attendant les chiffres définitifs, qui ne devraient être connus qu'au milieu du mois d'août, aucune explication officielle n'est avancée pour justifier cette baisse même si, dans le secteur associatif, on pointe déjà une mauvaise organisation des inscriptions dans certaines communes. Par ailleurs, les différences de taux d'inscription sont grandes, comme en 2006. En la matière la région Wallonne est de loin la meilleure élève suivie par la région bruxelloise et la région flamande dans un mouchoir de poche.
31/7/2012, Baptiste Hupin
Source : RTBF

Washington a dénoncé lundi une poussée de l'antisémitisme et de l'hostilité à l'égard des musulmans en Europe, critiquant les lois contre la burqa en France et en Belgique, dans un panorama mondial des libertés religieuses qui fustige aussi l'Egypte et la Chine.
Commentant ce rapport produit par son ministère pour 2011, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a jugé que "le monde faisait marche arrière" dans la protection de la liberté religieuse, "ce droit humain si caractéristique de sociétés stables, sûres et en paix".
Dressant une carte pays par pays, le département d'Etat a voulu mettre en exergue, 18 mois après le début du Printemps arabe, "les conséquences des transitions politiques et démographiques sur les minorités religieuses, l'impact des conflits sur la liberté religieuse ainsi que la poussée de l'antisémitisme".
Mais les Etats-Unis ont réservé leurs critiques les plus acerbes à l'Europe.
Ces "pays sont de plus en plus divers en termes ethniques, raciaux et religieux" mais "ces évolutions démographiques s'accompagnent parfois d'une augmentation de la xénophobie, de l'antisémitisme et de sentiments antimusulmans", déplore Washington.
Surtout, souligne le département d'Etat, "de plus en plus de pays en Europe, dont la Belgique et la France, ont des lois restreignant le code vestimentaire qui pénalisent des musulmans", en allusion aux législations contre le voile intégral.
Les Etats-Unis expriment régulièrement leur désaccord avec Paris sur ce dossier. Porter ou non un vêtement religieux "doit être un choix personnel", a insisté Suzan Johnson Cook, ambassadrice des Etats-Unis pour les libertés religieuses.
La loi française interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public est appliquée depuis le 11 avril 2011. Avant d'être élu, le président de la République François Hollande s'était engagé à la conserver.
La Belgique a adopté la même législation en juillet 2011.
La semaine dernière, le Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Nils Muiznieks, avait appelé notamment Paris et Bruxelles à "renoncer aux lois et mesures visant spécialement les musulmans".
Profanation
Les Etats-Unis s'en prennent aussi une nouvelle fois à la Chine.
Ils dénoncent une "nette dégradation en 2011 du respect par le gouvernement de la liberté religieuse en Chine", s'inquiétant du sort "des bouddhistes tibétains, des chrétiens et des musulmans ouïghours". Washington avait brocardé Pékin la semaine dernière pour la "détérioration continue de la situation générale des droits de l'homme".
Ayant collecté des données en 2011, en plein Printemps arabe, Washington salue les "transitions politiques en cours (...) en Afrique du Nord et au Moyen-Orient" --notamment en Tunisie, Libye et en Egypte-- pour rappeler que le "sort des minorités religieuses dans ces pays fait la Une de l'actualité".
Mais le département d'Etat redoute dorénavant "des tensions exacerbées entre ceux qui ont été longtemps opprimés et qui réclament plus de liberté et ceux qui craignent le changement".
Washington critique surtout l'Egypte pour n'avoir pas jugulé les violences contre la minorité chrétienne copte.
A l'heure où des pays arabes se dotent de "nouvelles constitutions, il serait merveilleux d'y inclure la liberté religieuse", a plaidé Mme Johnson Cook.
Enfin, le département d'Etat s'alarme d'une "poussée mondiale de l'antisémitisme, qui se manifeste par du révisionnisme, la négation ou la glorification de l'Holocauste (...), l'opposition à Israël ou (...) des actes de profanation", citant le Vénézuéla, l'Egypte, l'Iran, l'Ukraine, la Hongrie, les Pays-Bas et la France.
30/7/2012
Source : Le Nouvel Observateur

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