samedi 3 août 2024 01:19

Le ministre chargé des relations avec le parlement et la société civile, M. El Habib Choubani a mis l'accent sur le rôle majeur que les Marocains du monde sont appelés désormais à jouer dans l'édification du Maroc nouveau sur les plans politique, économique et social.

Intervenant lors d'une conférence, à Brescia (nord de l'Italie), sous le thème "le rôle des associations et la citoyenneté active", M. Choubani a insisté à ce propos sur la volonté du gouvernement de mettre en Âœuvre tous les mécanismes juridiques et législatifs permettant aux Marocains résidant à l'étranger de jouer pleinement le rôle qui leur est reconnu par la nouvelle constitution, dans le cadre d'une approche participative basée sur le dialogue et la concertation.

Cette conférence, organisée en fin de semaine dernière par le "Forum des Marocains pour l'intégration en Italie", a permis de relever combien était grande la volonté des ressortissants marocains établis en Italie de participer activement au processus de développement socio-économique mené par de leur pays, a fait observé le ministre dans une déclaration à la MAP.

Un effort d'accompagnement, d'encadrement et de qualification, notamment au niveau juridique, sera déployé afin de permettre à la communauté marocaine à l'étranger de devenir une véritable force de proposition, a-t-il assuré.

M. Choubani a, à cet égard, annoncé l'organisation prochaine d'une série de rencontres réunissant plusieurs partenaires: gouvernement, Parlement et société civile pour débattre, dans un cadre de complémentarité, de questions liées à l'immigration et à la communauté marocaine à l'étranger.

Par ailleurs, le ministre a rappelé, à l'adresse des participants à la conférence, l'évolution remarquable qu'à connue le Maroc depuis le discours historique de SM le Roi en date du 9 mars 2011 et les acquis réalisés depuis lors sur la voie de la consolidation de la démocratie, évoquant l'adoption de la nouvelle Constitution qui accorde des pouvoirs élargis au gouvernement et au Parlement, la tenue d'élections législatives anticipées, la nomination d'un chef de gouvernement issu du parti arrivé en tête au terme de ce scrutin et la formation du nouveau gouvernement.

Abordant le rôle de la société civile qui a été érigée par la nouvelle constitution en partenaire majeur, il a mis l'accent sur la place qui est accordée aux citoyens particulièrement en matière législative et de gestion de la chose locale.

La conférence organisée à Brescia par le "Forum des Marocains pour l'intégration en Italie", une association socio- culturelle fondée en 2007 par plusieurs acteurs associatifs marocains établis dans six régions italiennes, a réuni d'éminentes personnalités marocaines et italiennes.

Cette conférence avait été précédée d'une rencontre ouverte avec les représentants de plusieurs associations mais aussi avec de nombreux membres de la communauté marocaine qui ont engagé avec le ministre un débat fructueux et responsable sur divers thèmes suscitant l'intérêt de cette communauté.

Ce débat a ainsi permis d'aborder des questions se rapportant notamment à l'impact négatif de la crise économique sur les travailleurs étrangers en Italie, aux derniers développements de la question du Sahara marocain, aux problématiques liées à l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine et à l'organisation de sessions de formation au profit des membres de la communauté marocaine dans le cadre de l'intérêt accordé à la société civile.

Arrivé, mercredi dernier, en Italie, M. Choubani a eu, jeudi à Rome, d'intenses entretiens avec plusieurs responsables italiens qui ont été axés sur les pas franchis par le Maroc sur la voie du renforcement de la démocratie, sur le dossier du Sahara et sur des questions intéressant la communauté marocaine en Italie et la coopération bilatérale.

Le ministre a rencontré notamment le ministre italien des relations avec le Parlement, Piero Giarda, le président de la commission des affaires extérieures et communautaires à la Chambre des députés italienne, Stefano Stefani, le président de la commission des droits de l'Homme au Sénat, Pietro Marcenao, et le président de la commission des affaires extérieures et de l'immigration au Sénat, Lamberto Dini.

Vendredi, M. Choubani a animé une conférence à l'université la Sapienza de Rome sous le thème "le Maroc au tournant du printemps démocratique : dualité de la stabilité et du changement".

Le ministre, qui a achevé lundi sa visite en Italie, a également rencontré le président du Conseil national de l'économie et du travail (CNEL), Antonio Marzano, et l'envoyé spécial du ministre italien des affaires étrangères pour la Méditerranée et le Proche-Orient, Maurizio Massari.

22 mai 2012

Source : MAP

La dépouille du ressortissant marocain décédé, dimanche, dans le séisme qui a frappé le nord-est de l'Italie, sera rapatriée pour inhumation au Maroc, indique-t-on lundi auprès de la famille du défunt.

Les obsèques se dérouleront à Oulad Ayyad, près de Béni-Mellal, a déclaré le père de la victime à la MAP précisant, dans une communication téléphonique, que la remise du corps à la famille devrait intervenir mardi après parachèvement par les autorités italiennes des formalités d'usage.

Tarek Naouch, 29 ans, était employé dans une usine de polystyrène expansé, matériau utilisé notamment pour l'isolation des habitations, située à Ponte Rodoni, une localité de Bondeno, dans la province de Ferrare.

Le ressortissant marocain a trouvé la mort, près d'une heure avant la fin de son service, après avoir été atteint à la tête par une poutrelle tombée au moment de l'écroulement du hangar et d'un silo externe de la fabrique.

Etabli depuis 1995 en Italie, Naouch travaillait dans cette société depuis huit ans.

Marié, il vivait avec ses parents, un frère et deux soeurs et attendait de pouvoir ramener son épouse du Maroc où elle est restée dans l'attente de l'aboutissement des démarches administratives de regroupement familial.

En contact étroit avec les autorités italiennes, le Consul général du Maroc à Bologne (chef-lieu de la région), M. Driss Rochdi a été, dès l'annonce du drame, présent aux côtés de la famille du défunt pour lui prêter aide et assistance.

Le diplomate n'a eu également de cesse de s'enquérir de la situation des membres de la communauté marocaine à la suite de ce séisme qui, selon un dernier bilan, a fait sept morts et une cinquantaine de blessés. Près de 4000 personnes ont été évacuées aussi des zones touchées par ce séisme de magnitude 5,9 degrés sur l'échelle de Richter, qui s'est produit dimanche vers 04h00 HL (GMT+2).

21mai 2012

Source : MAP

Pour fuir le chômage, immigrés et Espagnols vont chercher meilleure fortune en Europe ou aux États-Unis. Cruel retour en arrière.

Le verdict de l'Institut national des statistiques, l'INE, est sans appel : pour la première fois depuis les grandes vagues de départ des années 60 et 70, la population qui quitte l'Espagne est plus nombreuse que celle qui y arrive. Tout au long de cette décennie - projette le même organisme -, un demi-million d'Espagnols feront leurs valises, alors que 450 000 rejoindront la Péninsule - soit un solde migratoire négatif d'au moins 50 000 personnes. Et encore, ce calcul ne tient pas compte de ceux qui se déplacent dans l'espace Schengen, ce qui rend le phénomène plus important qu'il n'y paraît au vu de ces statistiques.

En outre, d'après l'OCDE, ce chiffre de "perte de population" pourrait être bien supérieur si les indicateurs de la crise s'aggravent : pour l'heure, un quart des actifs sont sans-emploi ; un jeune sur deux est au chômage, sans perpective d'avenir. Ce sont d'ailleurs les 20-35 ans qui, les premiers, pensent à s'en aller. Maria Angeles, étudiante en psychologie à l'université autonome de Madrid, en fait partie : "Tous nos professeurs, je dis bien tous, nous conseillent de quitter l'Espagne et nous assurent que ceux qui resteraient, ne serait-ce que pour faire un master, seraient bien fous."

L'Allemagne, nouvel eldorado

Les vagues de départ concernent deux types de populations bien distinctes. D'une part, les immigrés qui, depuis le début des années 90, avaient rejoint "l'eldorado espagnol" en quête d'opportunités. Aujourd'hui, avec la récession et l'effondrement de l'immobilier, il leur faut déchanter et changer de cap : des dizaines de milliers d'Équatoriens, Péruviens, Argentins, Vénézuéliens, etc., empruntent le chemin du retour au pays. C'est aussi le cas de milliers d'Africains, Asiatiques, lesquels tentent souvent leur chance vers d'autres pays de l'Union européenne.

D'autre part, les Espagnols de souche, au chômage, sans espoir de trouver du travail. Parmi eux, une majorité de diplômés rejoignent les États-Unis, le Canada, l'Australie, le Brésil ou la Grande-Bretagne. L'Allemagne est aussi devenue une destination très attractive, alors qu'Angela Merkel a estimé à environ 100 000 le nombre d'ingénieurs dont le pays aura besoin. Dans certaines bourgades, comme dans celles d'Espera, en Andalousie, les municipalités favorisent l'apprentissage de la langue de Goethe, considérant qu'un exode vers l'Allemagne est "la seule solution d'avenir" pour sa jeune population.

Les diplômés ne sont pas les seuls à vouloir quitter leur patrie. 64 % des sans-emploi, peu ou pas qualifiés, souhaitent changer d'air, où que ce soit. De source officielle, 22 % des Espagnols se situent au-dessous du seuil de pauvreté. Certains d'entre eux tentent le tout pour le tout : cet hiver, des reportages de télévision montraient le triste sort de centaines d'entre eux en Norvège, pays qui - pensaient-ils à tort - pourrait les accueillir et leur offrir un emploi. Beaucoup se sont retrouvés à mendier sous les ponts. Un sort bien plus funeste que celui des vagues d'émigrants espagnols de la fin du XIXe siècle et du début du XXe qui montaient sur des bateaux en direction de l'Argentine ou du Brésil. Quoi qu'il en soit, l'émigration espagnole a repris ses droits. Même si la classe politique préfère taire ou minimiser le phénomène.

22/05/2012

Source : Le Point.fr

Un colloque sous le thème générique “Migration, citoyenneté et participation politique” organisé, dimanche à Montréal, par le groupe Atlas Média, a abordé la problématique de l'implication dans l'action politique des immigrants maghrébins dans la société d'accueil.

Le sociologue marocain Dris Ajbali, partant du postulat que l’immigration maghrébine est relativement récente en Amérique du Nord, comparativement aux Italiens, par exemple, qui sont très présents dans le paysage politique québécois, explique le manque d’implication des immigrants issus de l’Afrique du Nord par le fait de l’absence de leur reconnaissance comme communauté à part entière qui a sa richesse culturelle.

Aux yeux du conférencier, il manque à la communauté maghrébine des multiplicateurs d’influence qui peuvent ratisser au niveau de ce que le sociologue appelle “les marqueurs identitaires” que l’on retrouve dans le milieu communautaire. Leur présence squelettique, voire leur absence sur l’échiquier politique du pays d’accueil, peut se traduire par un sentiment d’être des exclus de l’Histoire, fera observer Ajbali. Sami Aoun, directeur de l’Observatoire sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord de la Chaire Raoul-Dandurand de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), qui a modéré un atelier sur le pourquoi du blocage par rapport à la participation politique, a soulevé, lui, la question de la spécificité culturelle. L’orateur estime nécessaire la réflexion sur la problématique “communautariste” dans une société où le primat juridique reste le citoyen-individu.
La communauté se manifeste par l’appartenance culturelle et cultuelle, alors que la société moderne se base sur le respect des valeurs universelles, relève-t-il.

Députée depuis 1994 du Parti libéral du Québec (PLQ), parti au pouvoir, Fatima Houda-Pépin a raconté son expérience d’élue au Parlement québécois. Son parcours politique n’est pas le fait de sa communauté, soutient la parlementaire, elle qui n’arrive pas à expliquer le peu d’enthousiasme des Maghrébins à s’intéresser à l’action politique. Président du parti municipal Vision Montréal (VM), Moncef Derraji estime que l’implication en politique ne se résume pas seulement à se porter candidat sur les listes électorales. Député fédéral d’origine algérienne depuis mai 2011, Tarik Brahmi a abondé dans le même sens. L’élu siège à la Chambre des communes au nom du Nouveau parti démocratique (NPD). Ils sont quatre Maghrébins, dont trois Algériens à se faire élire sous les mêmes couleurs partisanes.

Rachida Azdoud de l’Université de Montréal est revenue, elle, sur la notion du vivre ensemble. Une notion qui suppose l’abolition des murs économique et idéologique. Pour elle, c’est le déterminisme culturel qui peut nous mener à la dérive communautaire. Maire de l’arrondissement le plus maghrébin de Montréal, en l’occurrence Parc-Extension-Saint-Michel, Mme Annie Samson, raconte comment elle s’est fait élire dans un arrondissement qu’on a voulu appeler “le Petit Maghreb”. “Je ne comprends pas pourquoi les Maghrébins ne s’intéressent pas à la politique”, a-t-elle dit, en suggérant de ne pas convoiter leurs suffrages seulement mais aussi de les mobiliser en tant que citoyens.

Les intervenants sont arrivés au constat qu’il y a peu de Maghrébins investis dans l’action politique. Comment alors renverser la vapeur ? Le colloque, qui a ébauché des pistes de réflexion, laisse le débat ouvert.

22/5/2012, YAHIA ARKAT

Source : Liberté

Dans le cadre de la convention qui lie le CCME et l’Université Cadi Ayyad portant, notamment, sur les termes de collaboration scientifique entre les deux institutions, le CCME est partenaire de l’Université Cadi Ayyad qui organise par le biais du « Groupe de recherche sur la jurisprudence et les questions des marocains résidant à l’étranger » un colloque international : «La communauté musulmane et la question de l'intégration et de  la coexistence», les 29 et 30 mai 2012 à Marrakech. Argumentaire et programme du colloque (En arabe).

La décision telle que annoncée par le ministre britannique de l’immigration, Damien Green, concernerait en plus des marocains, chinois, indiens, népalais et sud-africains.

Il s’agit d’un nouveau mécanisme implanté par le gouvernement de David Cameron, visant à supprimer les centres de dépistages aux frontières notamment dans les aéroports, en les remplaçant par des procédures de dépistages à la source dans les pays classifiés par l’OMS comme sources de risques contagieux, ou sévit la tuberculose.

La raison économique y trouve aussi tout son sens, en ses temps de crises, dans cette nouvelle orientation tel que la démontre la déclaration de Damien Green : «le retrait des installations de contrôle aux aéroports permettra d'économiser aux contribuables plus de 25000000 de livres ».

Les voyageurs marocains en partance pour l’Angleterre se verront ainsi demandé de subir un examen de santé avant de se faire livrer leurs titres de séjour, les porteurs de la maladie se feront refuser l’accès au pays.

21 Mai 2012

Source : eMarrakech

Chez les immigrés d'Afrique subsaharienne ou du Maghreb, les envois d'argent servent surtout à soutenir la consommation de la famille restée au pays. Mais chez les Wenzhounais, cet argent est souvent investi de façon productive dans les entreprises de leur aire d'origine…Suite

Dans un contexte économique assez morose, la mobilité internationale continue à s'affirmer. Nombreux sont les recruteurs qui partent à la conquête de profils étrangers, d'autres en revanche expatrient et détachent leurs salariés à l'étranger. Qu'en est-il du marché de l'emploi marocain…Suite

Sous le thème central « le Maroc de demain: bilan et perspectives des migrations et développement », les travaux de la sixième édition du forum international autour de ces deux volets ont pris fin, samedi dernier à la faculté pluridisciplinaire de Taroudant, en présence des ministres chargé des affaires des Marocains Résidents à l'Etranger et de l'artisanat…Suite

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a annoncé aujourd'hui (21 mai) que sa première mesure serait de demander le retrait de la "circulaire Guéant" sur les étudiants étrangers. "C'est une urgence. C'est une urgence en termes humains, mais aussi en termes de rayonnement et de partage de la connaissance", a déclaré la ministre lors d'une conférence de presse au siège du CNRS à Paris.

Le Collectif du 31 mai, regroupant des étudiants étrangers victimes de la "circulaire Guéant", avait adressé la semaine dernière un courrier de "félicitations" au président François Hollande qui avait promis d'abroger rapidement cette circulaire. La circulaire du 31 mai 2011 de l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant, restreignant la possibilité pour des diplômés étrangers d'obtenir un statut de salarié après leurs études, avait provoqué une levée de boucliers notamment dans les universités, mais avait également suscité des réserves au sein du patronat.

Le texte contesté demandait aux préfets d'instruire "avec rigueur" les demandes d'autorisation de travail des étudiants et d'exercer un "contrôle approfondi" des demandes de changement de statut des étudiants étrangers. Une nouvelle circulaire adoptée le 12 janvier a assoupli théoriquement les conditions pour les diplômés étrangers voulant travailler en France.

21/05/2012

Source : Le Figaro/AFP

Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Rudy Demotte, la ministre de la Culture Fadila Laanan et son homologue marocain, Mohamed Amine Sbihi, ont officialisé lundi à Rabat le projet Daba Maroc.

Quelque 150 artistes marocains ou d'origine marocaine proposeront une soixantaine de prestations à Bruxelles, en Wallonie et en Flandre, d'octobre 2012 à janvier 2013. Le projet est financé par la Fédération Wallonie-Bruxelles (un million d'euros) et le Maroc (200.000 euros). Daba signifie "maintenant, tout de suite" dans un dialecte marocain. Daba Maroc est un projet multidisciplinaire mettant en évidence l'art contemporain marocain.

Le ministre marocain de la Culture a indiqué que les autorités marocaines avaient été très rapidement en phase avec les organisateurs belges tant au point de vue politique que culturel. Le projet n'est pas lié au contexte des Printemps arabes, a précisé Mme Laanan, tout en faisant le constat "d'une effervescence intellectuelle et une vitalité culturelle au Maroc depuis l'avènement du roi Mohamed VI".

M. Mohamed Amine Sbihi a confirmé que "le processus démocratique en cours dans son pays s'accompagnait d'une effervescence culturelle". "Le monde bouge tant du point culturel qu'institutionnel. La nouvelle constitution établit de manière ferme la diversité culturelle." M. Demotte a déclaré que le festival intervient à un moment clé de l'histoire du Maroc et reflète des aspirations exprimées avec force lors du Printemps arabe. "Il est important que le grand tournant démocratique souhaité par les autorités (marocaines) se traduise, se marque, s'applique dans la vie politique, la justice, la presse ou encore les droits des femmes", a-t-il conclu.

Le commissaire marocain de l'événement, Driss Khrouz, directeur de la bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, a souligné que le Maroc ne se résumait pas aux réformes institutionnelles ou à la nouvelle constitution et qu'il fallait aussi prendre en compte les artistes et les créateurs. "Nous voulons un Maroc d'innovation, tourné vers l'avenir", a-t-il résumé. La commissaire belge de Daba Maroc, Fabienne Verstraeten, directrice des Halles, n'était, elle, pas présente à Rabat.

Un des artistes marocains participant au projet Daba Maroc s'est réjoui de se produire en Belgique mais a regretté qu'aucune activité ne sera organisée dans son pays. Il a demandé aux ministres d'aider les artistes marocains à exister aussi chez eux, "sans être conditionnés".

21/05/2012

Source : Lalibre.be/ BELGA

Les Flamands ne vivent pas dans la rue, ils vivent principalement dans leur maison. Les Flamands aiment le calme, après 10 heures du soir on ne peut plus faire de bruit. En Flandre, les gens ne se rendent pas visite sans prévenir : ils prennent généralement d'abord rendez-vous, ils sont attachés à leur intimité. Les Flamands sont ponctuels ; si vous devez faire quelque chose à 9 heures vous le faites à 9 heures. Il ne pleut pas d'argent en Belgique." Etc, etc.

Après la performance exceptionnelle de la candidate du Front national à l’élection présidentielle et un quinquennat marqué par les débats sur l’identité nationale et les saillies de Claude Guéant, il devient urgent de s’emparer du livre d’entretiens avec Marie Rose Moro. Cette pédopsychiatre, fille d’immigrés espagnols devenue professeure à l’Université Paris Descartes et directrice de la Maison des adolescents de l’hôpital Cochin à Paris, ouvre des pistes concrètes pour mieux connaître et enseigner le fait migratoire. Au fil des pages, elle pose surtout les bases d’une éducation à la diversité. Et fait la peau à quelques croyances trop ancrées. Comme celle qui consiste à voir le nombre croissant d’enfants issus de l’immigration comme un problème. Il y a peu, Claude Guéant laissait entendre que les deux tiers des échecs scolaires étaient ceux d’enfants de migrants. Or, parmi les élèves sortis du système éducatif sans qualification, ils sont en réalité 16% selon l’Insee. Certes, statistiquement, ils sont plus touchés que les autres : « Cela tient notamment au fait que leurs parents sont proportionnellement plus représentés que ceux des autres élèves parmi les ouvriers et les artisans. Or le système éducatif français peine à atténuer les effets de l’origine sociale », souligne Marie Rose Moro. Selon l’OCDE, la France est, après la Nouvelle Zélande, le pays dans lequel la performance en compréhension de l’écrit varie le plus en fonction du milieu socio-économique des élèves. « Mais s’il est déterminant, le facteur social n’explique pas tout, poursuit-elle. Beaucoup d’enfants de migrants sont placés dans une situation de vulnérabilité en raison de leur appartenance à une minorité culturelle qui n’est pas reconnue comme telle, pas valorisée ». Alors, oui, on peut aider ces élèves à réussir à l’école. Pour peu que le bilinguisme soit encouragé et que l’attachement au pays d’origine cesse d’être interprété comme un manque de loyauté.

21-05-2012 , F.W

Source : Le Nouvel Observateur

Sans le festival Mawazine, peu d’entre nous aurions entendu parler de RedOne. De son vrai nom Nadir Khayat, ce MRE natif de Tetouan, fils de famille nombreuse, décide de s'installer en Suède pour se consacrer à sa passion, la musique. Passion qui après quelques années de vrai galère et de travail acharné a fini par porter ses fruits puisqu'aujourd'hui RedOne fait partie des compositeurs et producteurs les plus populaires à l'échelle planétaire! Vous avez tous un jour entendu au moins l'un de ses tubes, que ce soit ceux de Lady Gaga, Jennifer Lopez, Shakira, Enrique Iglesias, Kat Deluna, et la liste est longue...

Toutefois, le jeune homme au succès fou prévient admirateurs et émules dans l'entretien qu'il nous a accordé: sa réussite est essentiellement due au travail. Ne cherchez pas dans son parcours une once de baraka ni un chouia de piston. Et le must dans cette success story, c'est que ce gars bien de chez nous n'a même pas pris la grosse tête! La preuve, c'est qu'il revient souvent au pays prêter son image et donner de son temps que ce soit pour Génération Mawazine où il décèle des talents, ou pour animer des master class. Qu'a-t-il à y gagner, se demande-t-on? Rien justement et c'est ce qui en fait un artiste crédible. De plus, RedOne a une réputation qui lui colle à la peau: il est gentil.

Bref, si au Maroc on dit souvent qu'on n'a pas vraiment de culture people, faute de vraies stars, RedOne se pose en vrai 'role model' à l'Américaine et incarne l'adage qui dit que quand on veut, on peut. Et qu'à force de travail, tout est possible, même l'impossible.

21/05/2012

Source : aufait

Seul film de l'Afrique sub-saharienne en sélection, "La Pirogue", du Sénégalais Moussa Touré, a été vivement applaudi à Cannes, en présence de plusieurs de ses comédiens et de son ami Youssou Ndour, le célèbre musicien devenu récemment ministre de la Culture de son pays.

Huis clos cauchemardesque sur une pirogue, dans laquelle une trentaine d'hommes espèrent atteindre les côtes espagnoles, le film montre les risques, la peur et l'espoir fou de ces candidats à l'émigration qui ont mille projets pour leur vie "d'après". S'ils s'en sortent.

"Cela fait longtemps que je travaille, entre Dakar et Paris, sur l'émigration", explique le cinéaste à l'AFP. "Je voulais que les spectateurs comprennent que les gens sur la pirogue sont comme eux, ils ont une famille, ils réfléchissent, ils rêvent, ils ont des émotions", ajoute-t-il.

Car il faut se battre contre le racisme partout, tout le temps. Se promenant sur la Croisette, le grand cinéaste, en boubou gris brodé et chapeau rouge traditionnel, a entendu fuser des "Mamadou" sur son passage. "J'écrirai quelque chose là-dessus, peut-être pour la radio", dit Moussa Touré, tentant de sourire pour digérer l'affront.

S'ouvrant sur une formidable scène de lutte, énergique et quasi-envoûtante, à laquelle assistent plusieurs protagonistes du film dans un quartier de Dakar, "La pirogue" présente chaque étape inéluctable du processus, avec la rigueur du documentaire. "Mon écriture est dans la réalisation", explique le cinéaste, qui dit avoir taillé dans un scénario initialement "trop bavard".

L'embauche d'un pêcheur expérimenté qui sera le capitaine, la préparation d'eau et de riz pour une semaine - la durée optimiste de la traversée - la rémunération du patron du bateau: la tension monte entre les candidats à l'exil de différentes ethnies, Wolofs, Toucouleurs, Peulhs, qui sont souvent animés de solides préjugés contre les uns et les autres.

Le terme désignant à Dakar les pirogues est synonyme de "se taper la tête à grande vitesse contre un mur", dit Moussa Touré. Tout le monde pèse les risques, connaît des gens qui sont ainsi morts en mer.

"Il y a un autre jeu de mots: "Barsak" signifie l'au-delà. Alors on plaisante en disant que les embarqués des pirogues se dirigent vers le +Barsak+ ou le Barça", le club de foot de Barcelone.

21 mai 2012

Source : AFP

Un Hommage solennel a été rendu aux vaillants soldats marocains tombés en martyrs pour la libération de l'Europe en 1945, lors des cérémonies commémoratives des batailles de Gembloux en Belgique et de Kapelle aux Pays-Bas.

Au cours des cérémonies organisées à Gembloux et à Kapelle où reposent des centaines de soldats marocains ayant combattu aux côtés des forces alliées pour la libération de l'Europe du joug colonial totalitaire nazi et fasciste, les participants ont souligné l'importance primordiale de cette commémoration qui perpétue une période mémorable de l'Histoire commune et de la mémoire partagée entre le Maroc, la Belgique, la France et les Pays-Bas.

Les énormes sacrifices consentis par les braves soldats marocains sur le champ d'honneur ont été mis en exergue lors de ces cérémonies qui représentent un important geste de reconnaissance envers les soldats marocains, qui ont défendu au prix de leur vie la liberté de l'Europe.

A Gembloux, le Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, Mustapha El Ktiri, a indiqué que la commémoration de ces batailles constitue une occasion pour mettre en avant les valeurs de patriotisme, de sacrifice et le sens du devoir ainsi que les idéaux de la liberté, de la dignité humaine de la coexistence que le Maroc a toujours défendus.
M. El Ktiri a également mis l'accent sur les actes courageux et héroïques des contingents marocains lors de la deuxième guerre mondiale, notant que les soldats marocains ont répondu massivement et spontanément à l'appel de feu SM Mohammed V l'invitant à s'engager aux côtés des armées alliées.

Il a fait observer, à cet égard, que ces soldats se sont distingués par leur héroïsme et leur bravoure en consentant d'énormes sacrifices allant jusqu'au sacrifice suprême, soulignant que le Maroc est en droit d'être fier de cette épopée écrite avec le sang de ses vaillants soldats et qui restera gravée à jamais dans l'Histoire commune du Maroc et de l'Europe.

A Kapelle, M. Ktiri a indiqué que les sacrifices consentis par les Marocains engagés aux côtés des armées alliées témoignent de l'héroïsme et de la détermination des unités marocaines dans la défense de la Hollande, de la France, de la Belgique et de toute l'Europe occidentale meurtrie pas l'occupation nazie.

Cette commémoration, a-t-il ajouté, incite à la réflexion et à la méditation sur la nécessité de préserver et de valoriser l'histoire partagée entre le Maroc, la France, la Belgique et les Pays Bas, relevant que la diffusion des significations profondes de ces épopées auprès des jeunes est de nature à favoriser le rapprochement et à renforcer les relations de coexistence, d'amitié, de solidarité et de coopération entre les peuples de ces quatre grandes nations.

Par ailleurs, M. Ktiri a tenu à La Haye, Rotterdam, Amsterdam, Bruxelles, Liège et Anvers des rencontres de communication avec des membres de la communauté marocaine résidant en Belgique et aux Pays Bas au cours desquelles il a insisté sur l'importance de perpétuer le devoir de la mémoire historique partagée, "qu'il appartient à tout un chacun de préserver".

Il a souligné à cet égard la nécessité d'inculquer aux générations montantes ces valeurs communes et de perpétuer le devoir de mémoire pour que les sacrifices des soldats marocains ne tombent pas dans l'oubli, notant qu'"il ne s'agit pas là d'un simple geste à l'égard de ces soldats mais d'un engagement en faveur duquel tout le monde devra adhérer pleinement et militer constamment".
Lors de ces rencontres, M. Ktiri a rappelé que le Haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de libération veille à ce que les jeunes marocains issus de la migration soient au fait de leur Histoire, indiquant à ce propos qu'un certain nombre de publications traitant de l'Histoire nationale et celle partagée avec les pays européens seront traduits prochainement dans les langues des pays d'accueil pour permettre aux générations montantes de mieux assimiler leur héritage historique, culturel et civilisationnel.

Il a dans ce contexte rappelé le Haut commissariat a mené plusieurs missions de prospection des centres d'archives à la recherche de documents historiques traitant de l'histoire partagée entre les Maroc et l'Europe, précisant qu'il a pu dupliquer et rapatrier plus de 2 millions de documents conservés dans le centre de Vincennes en France.

Selon lui, des accords de coopération seront également signés avec d'autres centres d'archives en Espagne, aux Pays Bas et en Belgique pour pouvoir récupérer les documents en relation avec l'Histoire du Royaume.

20 mai 2012

Source : MAP

Aziz Rebbah, ministre de l'Equipement et du transport et Abdelouahed Souhail, ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle étaient au chevet des marins de la Comanav et de Comarit bloqués à Sète en France depuis janvier, à cause d'impayés. Le dossier a connu une avancée: le trafic sur la ligne Sète-Maroc devrait reprendre à partir du 28 mai.

Le ministre de l'Equipement et du transport, Aziz Rebbah et le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail, se sont rendus samedi à Sète en France pour rencontrer une délégation de marins de trois ferries de la Comanav et de Comarit, bloqués depuis le 5 janvier dans le port de Sète (Hérault) après une saisie ordonnée par la justice. Pour les deux ministres, il s'agissait “d'entendre la détresse des marins, de recueillir leur opinion et leurs attentes avant de forger une solution”.

Les ministres ont déclaré “rechercher toutes les possibilités de sauver la compagnie” et de “maintenir le maximum d'emplois”. “Des investisseurs italiens ont été contactés pour une reprise des ferries (...) et des responsables italiens seront reçus par le chef du gouvernement marocain la semaine prochaine”, précise la préfecture de l'Hérault.

Le tribunal de commerce de Montpellier avait décidé en janvier la saisie conservatoire des trois car-ferries marocains Comanav-Comarit, en raison d'impayés (de travaux notamment). Depuis, 191 membres d'équipage sont abandonnés à leur sort à Sète.

Le dossier a connu une petite avancée cette semaine, le gestionnaire du port acceptant de renoncer au caractère prioritaire de sa créance au profit des marins, qui se retrouvent ainsi en meilleure position pour récupérer leurs salaires sur le produit d'une éventuelle vente des navires.

Reprise de la ligne Sète-Maroc à partir du 28 mai

En contrepartie, l'établissement public Sète-Port Sud de France demande aux marins de déplacer leurs ferries pour permettre la reprise rapide de la ligne entre Sète et le Maroc à partir du 28 mai, désormais opérée par le groupe italien Grandi Navi Veloci.

“La saison arrive et la réouverture de la ligne Sète-Tanger-Nador est fondamentale pour l'économie portuaire et régionale. L'arrêt de cette ligne est un drame: ce trafic de 200.000 passagers par an induit du travail sur le port et en dehors”, avait souligné Marc Chevallier, le président du port.

20/5/2012

Source : aufait avec AFP

C'est un sujet sur lequel le nouveau gouvernement est attendu, tant il a été politisé par Nicolas Sarkozy: L'immigration.

Alors que les décrets définissant les périmètres des ministères du premier gouvernement de François Hollande devraient bientôt être publiés, le partage éventuel du dossier fait J'objet de négociations serrées...Suite

 

Le président du gouvernement, Abdelillah Benkirane, a entamé vendredi une visite à Madrid, la première du genre depuis sa nomination à la tête de l'exécutif marocain. Il s'agit d'un déplacement opportun dans un pays auquel le Maroc est uni par des liens divers mais aussi par une coopération multiforme qui embrasse les domaines humain, économique, commercial et culturel…Suite

A quelques jours du lancement de l'opération Transit 2012, l'affaire Coma rit n'est toujours pas résolue. Ce qui risque de compromettre l'organisation du dispositif d'accueil des Marocains résidant à l'étranger…Suite

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