vendredi 2 août 2024 23:11

« Parce que le Maroc est mon pays d'origine et parce que j'ai hâte de présenter mon spectacle devant le public marocain. Et puis, j'ai envie de faire plaisir à mon père, qui rêve du jour où je me produirai au Maroc. Le fait de faire, par exemple la Une du Times Magazine, ne veut rien dire pour mon père ... Le plus important pour lui est de jouer dans notre pays d'origine et de divertir le public marocain…Suite

« Parce que le Maroc est mon pays d'origine et parce que j'ai hâte de présenter mon spectacle devant le public marocain. Et puis, j'ai envie de faire plaisir à mon père, qui rêve du jour où je me produirai au Maroc. Le fait de faire, par exemple la Une du Times Magazine, ne veut rien dire pour mon père ... Le plus important pour lui est de jouer dans notre pays d'origine et de divertir le public marocain…Suite

Destiné aux professionnels, le Salon international de l'alimentation (SIAL) a ouvert ses portes mercredi à Montréal. La nouveauté est l'arrivée sur les étals d'une gramme de produits modernes et variés provenant du Maghreb.

«Le Québec est une terre francophone, qui accueille chaque année des milliers d'Africains. Cette immigration nous permet de nous ouvrir à l'international», a souligné le directeur du salon, Xavier Poncin.

En effet, selon lui, plus il y a d'immigrants, plus le marché s'agrandit. «Ces personnes veulent trouver la nourriture qu'ils ont l'habitude de manger dans leur pays», a indiqué le responsable du SIAL.

Pas moins de quarante stands tunisiens et algériens exposent. Dattes, produits en conserve, et huile d'olive extra-vierge, tout est là pour faire frémir les papilles des passants.

L'huile d'olive est d'ailleurs la vedette de ce salon. «Ce produit représente un grand marché au Canada qui ne peut se passer de l'étranger, puisqu'il n'existe aucune production d'olives au Canada», a-t-il dit, précisant que les Québécois ont découvert l'huile d'olive vierge à la fin des années 1990.

Surpris

Les visiteurs présents ont été très surpris par les différentes variétés d'huile d'olive. «C'est amusant l'huile d'olive à l'orange, je n'y avais jamais goûté auparavant. C'est original et très bon», a indiqué Marie, après y avoir goûté.

Les exposants, eux aussi, avaient l'air assez satisfaits de leur première journée au salon. «Nous sommes très contents, nous avons trouvé de potentiels clients», a souligné le directeur général de Pur Oasis Trading, Bellouti Madani. Il expose pour la première fois en Amérique du Nord et espère conquérir le marché canadien avec ses dattes venant du nord de l'Algérie.

Le SIAL constitue un carrefour de communication et d'échanges commerciaux avec des acheteurs potentiels étrangers. L'objectif est de faire connaître l'offre des différents exposants en matière de produits alimentaires destinés à l'exportation.

Cet évènement est aussi une occasion de mettre un pied dans la zone de libre-échange nord-américaine. Ce marché regroupant le Mexique, les États-Unis et le Canada, représente plus de 80 milliards de dollars d'importations de produits de l'agroalimentaire.

Le SIAL se poursuit jusqu'à vendredi au Palais des congrès de Montréal.

10/5/2012

Source : Canoë.ca

La politique d'intégration occupe une place de plus en plus significative dans les communes allemandes, qui l'envisagent comme une mission transversale de l'administration. Les villes, les communes et les circonscriptions sont désormais nombreuses à élaborer des stratégies globales pour faciliter le processus d'intégration. C'est ce qui ressort d'une étude présentée par Maria Böhmer, ministre déléguée à la migration, aux réfugiés et à l'intégration, Rainer Bomba, ministre adjoint au Développement urbain, et Stephan Articus, président de l'Association des villes allemandes (DST), mardi à Berlin.

« L'intégration se passe sur le terrain, c'est-à-dire dans les villes, les communes et les circonscriptions », a déclaré Maria Böhmer. « Des personnes d'origines très diverses cohabitent chaque jour au travail, à l'école, dans les quartiers et dans la vie associative. Il est d'autant plus important de rappeler les trois principales conclusions de l'étude :

-Les communes sont de plus en plus nombreuses à gérer elles-mêmes la politique d'intégration, conférant ainsi l'importance requise à cet enjeu d'avenir.

-L'intégration bénéficie d'un ancrage transversal croissant dans l'administration, de la garde d'enfants à l'aide aux personnes âgées. Cela renforce la coopération entre les acteurs locaux, qui peuvent ainsi proposer des programmes d'intégration plus efficaces et adaptés.

-Il faut changer de paradigme, de la conception de projet à la mise en oeuvre, afin d'assurer la promotion durable de l'intégration sur place. Grâce à leur implication, les villes, les communes et les circonscriptions apportent une contribution précieuse à la cohésion sociale. »

L'étude révèle que 71,5 % des villes, communes et circonscriptions accordent une grande, voire une très grande importance à l'intégration, cette estimation variant en fonction de la taille de la commune et de la proportion d'immigrés dans la population locale. Si 98,5 % des grandes villes jugent l'intégration importante, la proportion retombe à 66,2 % pour les villes moyennes, 63 % pour les circonscriptions et 48,8 % pour les petites villes et communes.

Cependant, de nombreuses communes ont cessé d'envisager la question sous un angle négatif, et s'efforcent de recenser systématiquement les chances offertes par l'immigration. La transition démographique et la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée contribuent à cette évolution.

Par ailleurs, les auteurs de l'étude se sont penchés sur l'application du Plan d'action national pour l'intégration dans les communes. L'Union fédérale des associations communales a émis des propositions pour faire progresser les choses à cette échelle.

« Il importe de développer une véritable culture de l'accueil dans les administrations. Pour cela, il faut faire évoluer les mentalités sur la perception des immigrés, en mettant l'accent non plus sur les problèmes, mais sur les chances », a souligné Mme Böhmer. « Nous devons aussi faire en sorte que les personnes issues de l'immigration soient plus nombreuses à travailler dans la fonction publique, par exemple en tant que professeurs, éducateurs, policiers, pompiers ou employés de bureau. »

Dans le cadre du programme d'urbanisme « La ville sociale - investir dans les quartiers », l'État fédéral a alloué 40 millions d'euros à des projets favorisant la vie de famille, l'égalité entre les générations, l'intégration et la cohésion sociale au titre de l'année 2012.

Il s'agit en outre d'associer au développement urbain de nouveaux partenaires tels que les entreprises et les fondations.

L'étude a été réalisée à la demande des services de Maria Böhmer et du ministère fédéral du Développement urbain.

10/05/2012

Source : Newpress

Claude Guéant, le ministre (UMP) de l'Intérieur, «condamne fermement» l'agression raciste dont ont été victimes deux Amiénois dans la nuit du 5 mai dernier.

L'affaire fait réagir jusqu'aux plus hautes autorités de l'état. Le ministre (UMP) de l'Intérieur, Claude Guéant, a pris sa plume. Dans une lettre adressée au président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, qui a été rendue publique hier, il «condamne fermement cette agression. » «Les pouvoirs publics sont pleinement mobilisés pour identifier les auteurs de ces faits et les présenter à la justice», écrit le premier policier de France.

Dans la nuit du 4 au 5mai, vers 4h30, deux hommes de 70 et 71ans, ont été agressés l'un après l'autre à quelques minutes d'intervalle, alors qu'elles se rendaient à la première prière à la mosquée d'Amiens-Nord. Les deux agresseurs, des jeunes d'une vingtaine d'années circulant à bord d'une Peugeot 206 bleue ou verte., ont proféré des insultes racistes, et ont affiché leur appartenance à l'extrême droite, avant de rouer de coups les deux septuagénaires.

Insultés et menacés à Villers-Bocage

Le ministre a présenté ses vœux de «prompt et complet rétablissement» à Abdelkader Oualit et Mimoun El Berkani. M.Guéant a aussi exprimé sa «détermination» et son « engagement» à «combattre ces actes qui n'ont pas leur place dans notre République».

Du côté du commissariat d'Amiens, les investigations se poursuivent. Une enquête pour violences aggravées, commises en réunion, avait été ouverte aussitôt après les faits.

Si ces deux agressions ont provoqué une vive indignation de la population picarde, elles n'ont visiblement pas calmé les ardeurs des extrémistes violents. Mardi, une famille d'origine marocaine a été victime d'insultes racistes et de menaces de violences physiques à Villers-Bocage (Somme) de la part de deux hommes et deux jeunes femmes d'une vingtaine d'années. Une plainte a été déposée auprès des services de gendarmerie.

11/5/2012, Gautier Lecardonnel

Source : Courrier Picard

Avalanche de réactions. Provoqué par Philippe Moureaux, sénateur et bourgmestre socialiste de Molenbeek-Saint-Jean, Didier Reynders a "dérapé", ce jeudi 10 mai, quelques heures après avoir officialisé son installation politique à Uccle pour les prochaines élections communales. Mais les faits qui nous occupent se sont déroulés rue de la Loi, hier après-midi, au Sénat.

Le ministre libéral des Affaires étrangères était à peine monté sur le perchoir du Sénat, pour répondre à une question de Danny Pieters (N-VA), qu’il était hélé par le sénateur Moureaux. "Voilà l’Afghanistan", lançait le polémiste socialiste. Philippe Moureaux faisait référence aux déclarations radiophoniques de Didier Reynders du matin même. En gros, le vice-Premier avait comparé les routes d’Afghanistan à celles de Wallonie. "J’aurais pu aller à Molenbeek, cela aurait été plus près. C’était plus court pour me déplacer à l’étranger", a rétorqué Didier Reynders, filmé par les caméras sénatoriales. Il n’a pas fallu deux heures pour que la vidéo fleurissent sur les sites d’info, après que les propos ont été diffusés via les réseaux sociaux.

Contacté par "La Libre", Philippe Moureaux trouve la réflexion "un peu lamentable". "Ce sont des propos d’assemblée qui ont fusé et je ne vais pas en faire un drame idéologique, ajoute-t-il. Mais c’est un réflexe inquiétant. On dirait que l’ombre de Sarkozy plane sur la Belgique. Les gens visés sont très attachés à la Belgique. J’espère que ce n’est qu’un accident et que cela ne se reproduira pas." Le toujours vice-président du PS semble faire référence aux récentes orientations droitières prises par le MR. Citons "l’assistanat" dénoncé par Charles Michel lorsqu’il parle de la sécurité sociale belge, son insistance sur les questions de sécurité ou encore les récentes prises de position du député Denis Ducarme qui veut importer en Belgique le débat sur l’immigration porté par Nicolas Sarkozy outre-Quiévrain, alors qu’il tentait de séduire l’électorat du FN. Tout cela pourrait finir par susciter un débat interne sur la ligne politique du MR.

La partenaire libérale du PS au collège échevinal de Molenbeek-Saint-Jean se refuse pour sa part à condamner les propos de Didier Reynders. "Je reconnais bien l’humour acide de Didier Reynders, confie Françoise Schepmans, échevine MR. On sait que les deux hommes ne s’aiment pas. Peut-être qu’il n’aurait pas tenu un propos aussi acerbe si ça n’avait pas été Philippe Moureaux. Il vise le bourgmestre, et je ne pense pas que les Molenbeekois doivent se sentir stigmatisés. La question est de savoir si un homme politique peut se permettre un humour comme celui-là." L’échevine souhaite relativiser la polémique et "se concentrer sur les problèmes de Molenbeek".

Sentant le vent du boulet, Didier Reynders a fini par réagir à la polémique via l’agence Belga. "Il s’agissait d’un échange vif et ironique, comme c’est souvent le cas avec Philippe Moureaux. Si j’ai heurté quelqu’un, je le regrette", explique-t-il. Le ministre confie également qu’il était resté au Sénat encore longtemps après cet échange et qu’aucun sénateur n’a réagi à ses propos. "Cela n’a provoqué aucun débat ni commentaire. Je regrette que certains préfèrent utiliser les réseaux sociaux en sortant les propos de leur contexte plutôt que de réagir au sein même de l’assemblée", ajoute-t-il.

Le MR "prend acte des excuses formulées par Didier Reynders", en parlant de "maladresse verbale", de "plaisanterie malheureuse dans un échange cynique". Hier matin, le cynisme n’était pas de mise à Uccle, commune dont 10 % de la population est de nationalité française. Ce qui semble d’ailleurs faire la fierté du bourgmestre Armand De Decker, qui tirera la liste de Didier Reynders.

11/05/2012, Mathieu Colleyn

Source : Lalibre.be

Quelque 62.692 migrants étrangers ont débarqué sur les côtes italiennes en 2011, a indiqué jeudi le sous-secrétaire d'Etat italien à l'intérieur, Saverio Ruperto.

Le nombre d'arrivées enregistrées du 1er janvier au 9 mai de cette année a atteint 2.025, a précisé également le responsable italien qui répondait devant la chambre des députés à une question à ce sujet du Parti démocrate (gauche-pro-gouvernemental).
Selon Ruperto, le pourcentage d'étrangers éloignés par l'Italie après leur transit par les centres d'identification et d'expulsion (CIE) est passé de 48,29 pc en 2010 à 50,16 pc en 2011 et à 57,90 pc durant les trois premiers mois de 2012.

Les arrivées de migrants sur les côtes italiennes reprennent de plus bel avec le retour du beau temps.

Plusieurs groupes de migrants de provenances diverses ont été interceptés ces dernières semaines essentiellement au large des côtes sud de la Péninsule.

D'après un récent rapport de l'Ismu, une fondation qui promeut les initiatives et études sur la multiethnicité, le boom des débarquements en 2011a permis aux trafiquants de réaliser un véritable chiffre d'affaires puisqu'ils pratiquaient des prix allant jusqu'à 1000 euros pour chacun des migrants en provenance d'Afrique sub-saharienne et de 2000 euros pour ceux provenant de Tunisie, d'Egypte et de Libye.

Selon le document, ce boom aurait généré un bénéfice de 700 millions d'euros pour les trafiquants.

10 mai 2012

Source : MAP

Chaque année, des milliers d'étrangers en situation irrégulière terminent leur aventure dans un avion qui les ramènera vers leur pays d'origine ou un État européen. Leur présence n’est pas (plus) souhaitée.

La politique migratoire de la Suisse et l'expulsion des indésirables reviennent en permanence sur le tapis dans ce pays où une personne sur cinq est d’origine étrangère.

En 2010, quatre ans après avoir modifié la loi sur l’asile et les étrangers, les électeurs suisses ont accepté une initiative controversée sur le renvoi. Le texte de la droite conservatrice prévoit l'expulsion automatique des étrangers condamnés pour certains crimes, comme la violence sexuelle, le vol, le trafic de stupéfiants ou l'abus de prestations sociales.

Mais la traduction de l'initiative dans un projet de loi d’application s’avère problématique. D’une part parce que le texte pourrait violer les principes constitutionnels et les accords internationaux ratifiés par la Suisse. D’autre part parce que la liste des délits est plutôt aléatoire puisque, théoriquement, elle pourrait inclure des infractions moins graves comme le vol avec effraction.

Si les statistiques sur la criminalité donnent des arguments aux partisans de la ligne dure (voir le graphique ci-contre), des voix se sont cependant élevées pour contrer les dérives xénophobes qui tendent à criminaliser – et donc à expulser – aussi ceux qui n’ont pas commis de crime. Mais quels sont les étrangers qui sont expulsés par la Suisse?

«Il y a deux groupes. Ceux qui relèvent du domaine de l'asile et ceux à qui s’applique la Loi fédérale sur les étrangers», répond à swissinfo.ch Hendrick Krauskopf, spécialiste des mesures de renvoi à l’Office fédéral de la migration (ODM).

L'ODM, ajoute ce dernier, s'occupe des requérants d'asile. Par contre il appartient aux cantons de prononcer l'expulsion des étrangers qui ont violé les dispositions sur l'entrée et le séjour en Suisse.

Départs volontaires

En 2011, 9461 personnes ont quitté la Suisse par voie aérienne (8059 en 2010). Plus des deux tiers des départs (6669) relevaient de l'asile. «Il s'agit de requérants qui ont obtenu une décision négative ou de non-entrée en matière», précise Hendrick Krauskopf.

Il y a non-entrée en matière lorsque la demande d'asile est illégitime ou incomplète. Ou lorsque le requérant a déjà présenté une demande dans un autre pays signataire des accords de Dublin. Sur la base de la procédure en vigueur depuis décembre 2008, la Suisse peut renvoyer la personne vers l'État européen concerné. «La moitié des requérants d'asile expulsés l'année dernière entre dans le cadre des accords de Dublin», relève le collaborateur de l’ODM.

Et de préciser que 40% des requérants non admis repartent sur une base volontaire. «Cela signifie qu’ils se rendent à l'aéroport sans escorte policière. Dans les autres cas par contre, la personne a au moins été accompagnée par des agents jusqu'à l'embarquement.»
Pour encourager le départ volontaire des requérants d'asile, la Suisse met à disposition une aide au retour, en général financière. En avril, le gouvernement a proposé d'augmenter cette contribution jusqu'à 2'000 francs maximum dans le but d'accélérer les départs. Un nouveau système de subventionnement, baptisé «plan Maghreb», a été adopté par le canton de Genève vis-à-vis des requérants d'asile et des criminels originaires d’Afrique du Nord.

Mais tous les requérants déboutés ne quittent pas la Suisse. Certains (on ne dispose pas de statistique) passent dans la clandestinité. Faute de permis de séjour, ils vont grossir les rangs des sans-papiers.

Pas seulement les clandestins

Les motifs de renvoi d’étrangers qui n’entrent pas dans le domaine de l'asile sont multiples, explique Guy Burnens, responsable de la Division étrangers au Service de la population du canton Vaud.

«Cela peut être le séjour illégal, qui ne concerne pas seulement les sans-papiers, mais aussi les étudiants admis temporairement qui restent en Suisse après la fin de leurs études. Ou des étrangers qui, après avoir obtenu un permis de séjour pour regroupement familial, rompent rapidement l'union conjugale.»

La loi prévoit la révocation de l’autorisation de séjour pour certaines catégories d’étrangers qui dépendent de l'aide sociale, ajoute Guy Burnens.

A ces personnes, dont l’infraction ne constitue pas un acte criminel, s'ajoutent les vrais délinquants. C'est-à-dire les étrangers expulsés pour avoir commis un délit grave ou parce qu'ils représentent un danger pour l'ordre et la sécurité publiques.

Les chiffres manquent, souligne Guy Burnens. «Nous ne disposons pas encore des instruments informatiques nécessaires pour établir de telles statistiques. Mais je crois que, de toutes façons, parmi les étrangers qui ont reçu une décision d’expulsion, ceux qui ont commis des délits graves ne sont pas majoritaires.»

Selon l'ODM, les étrangers criminels expulsés sont en nette minorité. Entre 350 et 400 par an, avait indiqué en 2010 le directeur de l’époque de l’Office, Alard du Bois-Reymond.

Prêts à négocier

Le délai imparti pour quitter la Suisse dépend de chaque cas spécifique, souligne Guy Burnens. «Si la personne ne constitue aucune menace, elle peut avoir jusqu'à trois mois. Par contre dans un cas plus grave, comme le trafic de drogue, le renvoi peut être immédiat.»

Avec 30% d’étrangers, le canton de Vaud compte un des taux les plus élevés du pays et préfère les départs volontaires, relève Guy Burnens. La personne qui ne réagit pas est convoquée pour discuter les modalités du départ.

«Nous sommes prêts à négocier le délai, par exemple avec les familles. Parfois nous proposons une aide au retour comme pour les requérants d'asile.» Le but de cette aide, qui peut atteindre jusqu'à 6000 francs, vise à favoriser la réintégration dans le pays d'origine.

Pour ceux qui s'obstinent à ne pas quitter la Suisse, on recourt à des mesures coercitives, indique Marc Aurel Schmid, porte-parole de l’office de la migration du canton de Zurich. «Ils peuvent être mis en détention administrative ou soumis à un renvoi forcé.»

Dans les cas les plus extrêmes, l'ODM et les forces de police organisent ce qu’on appelle des «vols spéciaux» (165 personnes en 2011), une mesure controversée qui recourt à la force physique, à l’usage de menottes ou d'autres moyens de coercition.

 

Interdiction d’entrée

Théoriquement, un étranger expulsé pourrait revenir en Suisse après quelques jours. Il lui suffirait en effet de demander un visa auprès de l'ambassade de Suisse ou, pour les citoyens des pays de l'Union européenne, d’utiliser les facilités prévues par l'accord sur la libre circulation.

Cependant, la décision de renvoi est de plus en plus souvent accompagnée d'une interdiction d'entrée en Suisse, observe Marc Aurel Schmid. «La durée maximum est de cinq ans. Mais elle peut être prolongée pour des personnes qui constituent une menace.»
De toutes façons, une telle interdiction ne garantit pas que les étrangers indésirables se tiendront vraiment à l’écart. Comme l’a constaté la police du canton de Zurich l'an dernier, les plus rusés n'hésitent pas à demander un nouveau passeport dans leur pays et à revenir en Suisse sous une autre identité.

10/5/2012, Luigi Jorio

Source : swissinfo.ch

La sévérité des lois en matière de regroupements débouche fréquemment sur des situations difficiles et sans issue, constate le texte. Les droits des personnes concernées sont en conflit constant avec les restrictions légales.

Il est difficile de voir un juste équilibre entre les droits individuels et la politique migratoire restrictive dans le climat actuel, très agressif, notent l’Observatoire du droit d’asile et des étrangers (ODAE) et ses succursales en Suisse romande et orientale. Ceux-ci ont présenté jeudi à Berne un rapport intitulé «Le regroupement familial et les limitations au droit à la vie familiale».

Ce rapport se fonde sur onze situations documentées par l’ODAE. Elles témoignent des difficultés qu’entraîne l’application du droit d’asile en matière de regroupement familial, à la fois pour les migrants et pour les Suisses qui souhaitent faire venir au pays leurs proches étrangers.

Sujet politique

Le sujet est brûlant: le regroupement familial est le second motif d’immigration après celui de l’emploi. En 2011, 31,6% des arrivées en Suisse résultaient d’un regroupement familial, selon l’Office fédéral des migrations.

Du coup, le thème a fait son entrée dans l’arène politique. L’UDC et le PLR entendent restreindre les regroupements afin de limiter l’immigration. Pour le conseiller national Balthasar Glättli (Verts/ ZH), cette tendance législative a des conséquences humaines dramatiques.

Comme la migration du travail de ressortissants d’Etats tiers - hors UE ou AELE - est soumise à une politique restrictive, on constate une tendance générale à soupçonner l’abus en cas de mariage et de regroupement familial, estime la coordinatrice de l’ODAE Claudia Dubacher.

Il est difficile pour les migrants non-européens de remplir dans les délais prescrits les conditions matérielles au regroupement familial, notamment un logement adéquat et un revenu pour prendre en charge toute la famille, explique-t-elle.

Or les autorités ne permettent que rarement des regroupements demandés hors délai, même pour des raisons majeures. Ainsi, un regroupement peut être refusé pour le bien présumé d’un enfant, alors que ce dernier reste séparé d’un parent. De plus, les enfants ne sont que très rarement entendus dans ces décisions.

Grande marge des cantons

A cela s’ajoute une utilisation excessive - voire abusive - par les cantons de leur marge d’appréciation. Les cantons tendent à restreindre encore davantage, par l’imposition de conditions supplémentaires au regroupement, les droits des migrants souhaitant réunir leur famille en Suisse.

La présidente de l’ODAE Ruth-Gaby Vermot rappelle que les migrants souhaitant un regroupement disposent en général d’un emploi légal et rémunéré. «Leur refuser un regroupement, et par conséquent une vie familiale, leur imposer des obstacles administratifs, c’est réduire la qualité de leur vie dans un pays étranger».

Cette situation ne rend heureux personne, estime l’ancienne politicienne socialiste bernoise: «L’incertitude, la nostalgie de la famille et la solitude sont absolument contraires à une bonne intégration».

Suisses discriminés

Enfin, il est frappant que les Suisses soient moins bien lotis que les ressortissants européens lorsqu’il s’agit de faire venir les membres non européens de leur famille, constate le rapport. Les Suisses ne bénéficient en effet pas des droits accordés aux citoyens des Etats de l’UE/AELE au titre de l’accord sur la libre circulation.

«Cette discrimination des nationaux ne se justifie pas et elle a été critiquée à plusieurs reprises par le Tribunal fédéral», a rappelé Mariana Duarte, coordinatrice de l’ODAE romand. Pour Balthasar Glättli, il revient au Parlement de mettre fin à cette discrimination en modifiant la disposition correspondante dans la loi sur les étrangers.

10/5/2012

Source : Le Matin.ch/(ats/Newsnet

La Cité nationale de l’histoire de l’immigration propose un week-end cinéma avec des projections de trois documentaires qui articulent recherche formelle, itinéraire d'exil et diversité des situations migratoires en Europe.

Ils représentent trois démarches artistiques, esthétiques et politiques. Trois regards sur le réel à travers trois auteurs qui bousculent les formes et les codes, trois films entre essais et documents.

On Hitler’s Highway, de Lech Kowalski, 2002 , France, 81 min

Hitler's Highway : la plus ancienne autoroute de Pologne construite par Hitler pour envahir ses voisins de l'Est. Lech Kowalski nous entraîne sur cette route où l'Est rencontre l'Ouest, où l'Histoire est partout menacée d'effacement et où l'avenir se redessine au rouleau compresseur. Un vendeur de champignons unijambiste, deux prostituées bulgares qui discutent de la dureté des temps, des tziganes en pèlerinage à Auschwitz, des clandestins ukrainiens réfugiés sur une base aérienne soviétique désaffectée, de jeunes contestataires occupant d'anciens bunkers nazis, un marchand de nains de jardin légèrement nostalgique.
Un axe majeur dans l'histoire contemporaine de la migration intraeuropéenne Est/Ouest Lech Kowalski se glisse dans ce monde en marge et se mêle à ses habitants qui pratiquent au quotidien l'art fragile de la survie. "Ils étaient aussi curieux de moi que je l'étais d'eux. J'étais là avec ma caméra, comme ils étaient là en train d’essayer de gagner leur vie. On bossait tous. Il suffisait d'attendre pour qu'on se rencontre et qu'on se parle." Lech Kowalski. Samedi 12 mai à 15 h, auditorium, entrée libre

Les saisons, de Artzavad Pelechian Arménie, 1975, 29 min

La mise en scène lyrique de quelques moments forts de la vie quotidienne de bergers d'Arménie qui s'inscrivent dans le cycle des saisons : la fenaison, la transhumance sont les principaux leitmotivs de ce poème cinématographique.

Glissades à flanc de montagne sur des traîneaux de paille, brebis égarées dans un torrent bouillonnant, Pelechian et sa caméra se laissent emporter par une ronde de la vie menée par les bergers arméniens. Moissons, transhumances, les saisons se suivent, prolongeant les rites de ces éleveurs dans un éternel recommencement. Sans commentaire et d’une force visuelle qui fonctionne comme un effet de boucle, ce n’est pas un documentaire mais un véritable poème qui nous hypnotise. Une intuition cosmogonique de l’Arménie et du monde.

La transhumance comme métaphore d'un exil, Dimanche 13 mai à 15 h, auditorium, entrée libre

Vers le sud de Johan Van der Keuken, Pays-Bas, 1981,143 min

30 avril 1980, Amsterdam. Le jour de la fête du couronnement, l'occupation d'un immeuble par des squatters provoque une confrontation avec la police. Puis le film part en voyage vers le Sud. Paris,la Drôme, les Alpes, Rome, le Caire jusqu'en Haute-Égypte.
C'est le regard que porte Johan Van der Keuken sur l'émigration tant intérieure qu'extérieure : les pages d'un carnet de bord où s'inscrit l'obsession des lieux où chacun se projette. Dimanche 13 mai à 16 h, auditorium, entrée libre

Source : Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Ce livre traite de la question de la parenté et son rôle dans l’évolution de la migration des Figuiguiens. Il s’agit d’une recherche académique de terrain menée conjointement à Paris et à Figuig. Son auteur Abdelkrim SAA, un natif de Figuig s’intéresse à cette question depuis 1986, lors de sa préparation d’un mémoire de DEA de Sociologie rurale, sous la direction du sociologue Mohammed Guessous, sur l’émigration des Figuiguiens vers l’intérieur du Maroc…Suite

COMMUNIQUE DE PRESSE

 Commémoration du centenaire de Cherif Mohamed Ameziane

Du 10 au 16 mai 2012 à Nador

Une cérémonie de commémoration en hommage à Cherif Mohamed Ameziane aura lieu du 10 au 16 mai 2012 à Nador. Figure incontournable de la résistance contre la colonisation et doté d’un leadership exemplaire, Cherif Mohamed Ameziane a su stimuler les sentiments nationalistes et patriotiques des tribus du Rif afin de contribuer à libérer la nation. Il fut enterré dans sa région natale. :!

L’Université Internationale de Rabat organise le Mercredi 16 Mai une rencontre autour de l’œuvre du regretté Edmond Amran El Maleh…Consulter le programme

La Conférence internationale sur les Droits des migrants : Femmes migrantes et travailleurs domestiques, a entamé ses travaux, jeudi à Nairobi, avec la participation du Maroc.

Une attention particulière sera accordée aux femmes migrantes et aux travailleurs domestiques, étant donné que la protection des femmes au sein des migrants internationaux en Afrique augmente de façon continue. En 2010, les estimations ont montré que 46,8 pour cent des 19,2 millions de migrants internationaux en Afrique étaient des femmes.

Engagées dans des travaux domestiques, les travailleuses migrantes restent le groupe le plus vulnérable parmi les travailleurs migrants et sont victimes de discrimination et d'abus sexuels et physiques commis par des agents et des accompagnateurs durant leur transit, soulignent des participants à la conférence.

Ils font observer que dans les pays hôtes, beaucoup de femmes migrantes occupent des emplois relativement peu spécialisés dans les industries manufacturières, les travaux domestiques ou les secteurs des loisirs et souvent sans statut légal avec un accès limité aux services de santé.

Ces femmes et ces filles n'ont pas souvent connaissance de leurs droits, ce qui augmente ainsi leur vulnérabilité du fait de l'absence de mécanismes juridiques nationaux qui reconnaissent et protègent leurs droits, déplorent les participants.

Initiée dans le cadre du Partenariat Afrique-Union européenne Migration, Mobilité, Emploi (MME), la rencontre réunit les Etats membres de l'Union africaine, de l'UE, des Communautés Economiques Régionales Africaines (CER), des ONG et Organisations Internationales qui plaident pour les droits des migrants, ainsi que certains acteurs privés.

La conférence est un cadre de discussion, de dialogue et d'échange d'expériences pour renforcer le soutien à la protection des droits des migrants lors de l'élaboration des politiques de migration, notent les organisateurs.

Les participants engageront des discussions sur les problèmes et les principaux défis que présente la protection des droits des migrants, y compris les femmes migrantes et les travailleurs domestiques.

En outre, ils examineront les voies et moyens à même de promouvoir les cadres juridiques et institutionnels, en vue de faire face aux violations et sécuriser la protection des femmes migrantes et des travailleurs domestiques.

Il s'agit en fait d'établir une justice sociale pour les travailleurs domestiques et de promouvoir l'autonomisation économique des femmes migrantes, en vue de leur contribution au développement des pays d'origine et des pays d'accueil.

Les deux jours de la conférence vont ainsi permettre aux participants d'avoir un regard plus profond sur les droits des migrants, le cadre juridique et institutionnel régional et international, l'autonomisation économique des femmes migrantes et des travailleurs domestiques et les meilleures pratiques et les leçons apprises en Afrique et en Europe . Le Royaume est représenté à cette rencontre par M. Mohammed Baallal, responsable de la Coopération au Ministère de l'Emploi.

10 mai 2012

Source : MAP

La hausse des arrivées des marocains résidant à l'étranger (MRE) de 11,8 pc avait permis d'atténuer les arrivées des touristes étrangers au niveau des arrivées globales qui s'étaient raffermies de 3,7 pc.

Le Produit intérieur brut (PIB) aurait progressé de 2,2 pc au premier trimestre 2012, en glissement annuel, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP).

Compte tenu des indicateurs de conjoncture disponibles à fin mars, le rythme de croissance de la valeur ajoutée hors agriculture aurait ralenti à 4,3 pc au premier trimestre de l'année en cours contre 5,6 pc un trimestre auparavant, indique le HCP dans un point de conjoncture pour le mois d'avril.

Ce ralentissement est attribuable à la décélération des activités secondaires, dont le rythme d'évolution n'aurait pas dépassé 1,9 pc durant cette période contre 5,7 pc au quatrième trimestre de l'année précédente.

Les activités tertiaires auraient, à l'inverse, conservé leur orientation favorable, contribuant à trois points à la croissance économique globale, précise le HCP.

Pour sa part, la valeur ajoutée agricole, ayant subi les effets du déficit pluviométrique, aurait accusé une baisse de 11,7 pc au cours de la même période en variation annuelle.

Cette situation se serait accompagnée par un creusement du déficit commercial agricole, au terme des deux premiers mois de l'année en cours durant lesquels les quantités exportées des agrumes et des primeurs se sont fléchies de 16 pc et 2 pc respectivement en glissement annuel.

Quant au secteur de la pêche, sa valeur ajoutée aurait connu, au premier trimestre une contraction de 9,4 pc en variation annuelle.
Cette contreperformance fait suite à une progression de 2,5 au dernier trimestre de l'année précédente, due principalement à l'amélioration respective des débarquements des poissons pélagiques et des crustacés de 16,5 pc et 8,2 pc.

Concernant la valeur ajoutée minières, elle aurait baissé de 9,4 pc au premier trimestre en glissement annuel, sur fond des effets de la baisse de la production phosphatière et la décélération de la demande internationale des fertilisants.

La valeur ajoutée des industries de transformation, hors raffinage, aurait également, inscrite en baisse avec un repli de 0,8 pc au premier trimestre 2012 par rapport au dernier trimestre de l'année précédente.

En revanche, la valeur ajoutée du Bâtiment et travaux publics (BTP) aurait progressé de 6 pc au premier trimestre de l'année en cours tout en prévoyant une hausse de 6,5 pc pour le deuxième trimestre de la même année, ajoute la même source.

Ainsi, les ventes du ciment ont progressé de 2,3 pc au premier trimestre, en glissement trimestriel.

Quant à elle, la valeur ajoutée énergétique, est restée dynamique au début de 2012, affichant une hausse de 8,6 pc contre 9,3 pc au quatrième trimestre de l'année écoulée, en glissements annuels.

S'agissant de la valeur ajoutée des secteurs de l'hébergement et de la restauration, hors effets saisonniers, ils ont enregistré une hausse respective de 1,5 pc et 0,4 pc pour les premier et deuxième trimestres 2012 contre une baisse de 1,6 pc au quatrième trimestre de l'année précédente, en variation trimestrielle.

Il en est de même pour les nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement touristique classés, qui avaient affiché un recul de 3,9 pc, suite au repli de 4,6 pc des nuitées des non-résidents et de 1,9 pc de celles des résidents.

Les arrivées des touristes étrangers s'étaient également inscrites en baisse (-2,7 pc en variation trimestrielle), subissant le recul des arrivées en provenance de l'Europe.

La hausse des arrivées des marocains résidant à l'étranger (MRE) de 11,8 pc avait permis, toutefois, d'atténuer cette baisse au niveau des arrivées globales qui s'étaient raffermies de 3,7 pc.

Pour ce qui est de la valeur ajoutée des transports, elle aurait progressé de 2,7 pc au premier trimestre 2012 contre une baisse de 0,8 pc un trimestre auparavant.

09 mai 2012

Source : MAP

L'Espagne est durement accusée par des ONG pour la vulnération des droits sociaux d'immigrés alors que les conditions de travail ne cessent de se dégrader et rendre encore délicates les conditions de séjour des étrangers.

Après la France et le Canada, c'est au tour du gouvernement espagnol de procéder à un durcissement des conditions financières pour les étudiants étrangers issus des pays hors Union européenne…Suite

Les Français résidant à l'étranger peuvent élire pour la première fois 11 députés. Dans la neuvième circonscription recouvrant le quart Nord-Ouest du Continent Africain (incluant le Maroc), le premier tour aura lieu le 3 juin prochain. En course, une dizaine de candidats Franco-Marocains…Suite

La journée sera marquée par la présence d'investisseurs étrangers et de Marocains résidant à l'étranger.

Une journée d'études sur le développement au Rif sera organisée, le 26 mai au centre culturel de Nador, à l'initiative de l'association "Rif pour le développement et la solidarité" (ARID).

Cette rencontre, qui se veut un prolongement de la première rencontre de l'investissement tenue en mars 2008 à Al Hoceima, se penchera notamment sur les actions de développements dans les régions de Nador, Al Hoceima et Driouch, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

Lors de cette journée, à laquelle prendront part des responsables des départements concernés, plusieurs exposés seront présentés sur les différents aspects du développement du Rif et les actions réalisées, ainsi que sur les contraintes et les potentialités de la région.

Les recommandations formulées à l'issue de cette rencontre, qui sera marquée par la présence d'investisseurs étrangers et de Marocains résidant à l'étranger, serviront de plate-forme pour les débats et concertations dans la perspective de promouvoir davantage la région.

09 mai 2012

Source : MAP


La communauté algérienne établie au Maroc continuait mercredi à accomplir son devoir électoral pour les législatives 2012, afin de choisir les représentants de la "zone géographique trois" à l'Assemblée populaire nationale (APN) malgré l'éloignement des bureaux de vote installés à cet effet de leurs lieux de résidence, a-t-on indiqué au sein de la circonscription de Rabat.

"En dépit de leur éloignement par rapport aux bureaux de vote et de leur dispersion, autour des grandes villes du Maroc, les membres de la communauté nationale répondaient à l'appel du devoir national depuis le premier jour du scrutin (samedi) pour élire leurs députés", a-t-on précisé de même source.

La communauté nationale résidant dans le royaume est éparpillée autour des grandes villes du centre (Rabat, Salé, Casablanca), du nord (Tanger-Tétouan) de l'est et nord-est (axe Fès-Oujda) et sud (Marrakech-Agadir), souligne-t-on.

Au bureau de vote de la circonscription électorale de Rabat, Mme Nadia Mezioud habitant Salé (ville jumelle de Rabat) a accompli l'acte de vote entre midi et heure, après avoir achevé leurs taches ménagère, a-t-elle indiqué à l'APS.

"J'ai décidé d'accomplir mon devoir électoral en choisissant le moment où je suis libre de tout engagement pour me déplacer", a déclaré a-t-elle déclaré en considérant que "l'éloignement ne peut être un prétexte pour ne pas accomplir mon devoir".

Elle a estimé que "le vote de cette fois-ci est vraiment très important car l'Algérie a besoin de changement mais dans le renforcement et la stabilité de ses institutions".

Habitant pas très loin du bureau de vote, une dame et sa belle-mère venaient de voter en faisant, néanmoins, une remarque qui revient comme un leitmotiv durant ces jours de scrutin, celui de l'absence de campagne électorale des candidats.

"Certes nous ne sommes pas confrontées au problème de l'éloignement qui, de toutes les façons, ne nous aurait pas dissuadé de voter mais nous devons reconnaître l'absence de campagne électorale de la part des candidats", a déclaré Mme Mouna Idrissi.

Interrogés sur ce problème d'éloignement, des membres du bureau de vote de Rabat ont indiqué qu'ils s'attendaient à une montée crescendo de l'opération de vote d'ici la fin du scrutin (jeudi).

"En prenant en considération le nombre d'appels reçus, depuis mardi, dans les circonscriptions consulaires, de la part des membres de la communauté, sur les modalités de vote et sa durée ainsi que sur les lieux du scrutin, l'on peut dire que la participation des Algériens du Maroc à ces élections sera appréciable", a estimé un membre du bureau de vote.

La communauté algérienne établie au Maroc accomplit son devoir électoral dans les onze bureaux de vote installés à Casablanca, Agadir et Marrakech (circonscription de Casablanca) à Rabat, Fès et Tanger (circonscription de Rabat) et Oujda (trois), Ahfir et Taza (circonscription d'Oujda).

Le nombre global des électeurs algériens inscrits sur les listes électorales au Maroc est de 11 351 avec respectivement 2 287 électeurs dans la circonscription de Rabat, 3104 à Casablanca et 5 960 à Oujda.

Six partis et une liste indépendante sont en lice pour deux sièges en compétition pour cette zone trois.
Ces partis sont le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national indépendant (RND), le Mouvement populaire algérien (MPA), l'Alliance de l'Algérie verte, le Parti Adala, le Rassemblement algérien (RA) et la liste indépendante "El Assala Oua Mouassara".

09/05/12

Source: APS


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