lundi 8 juillet 2024 22:25

La Suisse veut lier l'aide au développement au retour des requérants d'asile déboutés, selon la ministre suisse de l'intérieur Simonetta Sommaruga.
L'aide au développement ne sera versée aux pays que s'ils coopérent avec la Suisse pour le retour des requérants déboutés, a indiqué la ministre aux journaux suisse AargauerZeitung et Suedostschweiz.
Une décision en ce sens a été prise par le gouvernement suisse mercredi dernier, a-t-elle ajouté.
"A l'avenir, le gouvernement suisse prendra davantage en compte, dans sa politique de développement, de l'aptitude à coopérer des pays", a indiqué la ministre, qui cite notamment le cas de la Tunisie.
Les premiers jalons de cette coopération ont été posés, a-t-elle indiqué en substance, lors d'un entretien du ministre suisse des affaires étrangères Didier Burkhalter avec son homologue tunisien, lors du forum économique mondial de Davos, fin janvier.
La Suisse a accueilli ces derniers un grand nombre de réquérants d'asile tunisiens, suite au printemps arabe, dont certains se rendent coupables d'infraction, à leur arrivée sur le territoire suisse.
Interrogée à ce propos, la ministre a déclaré que "ce qui me dérange, c'est lorsque des personnes, qui demandent l'asile, se transforment en criminels".
La ministre s'est aussi déclarée prête à examiner la propositon du Tessin (sud de la Suisse), où arrivent nombre de requérants en provenance du Maghreb de construire des centres séparés pour les requérants délinquants.
En 2011, quelque 2.574 Tunisiens ont demandé l'asile en Suisse, soit six fois plus qu'en 2010, où 358 Tunisiens avaient demandé l'asile, selon l'Office des Migrations à Berne.
La majorité de ces requérants n'est pas reconnue comme réfugié politique, mais comme il n'y a pas d'accord de retour entre la Tunisie et la Suisse, l'Office des migrations n'a pas les moyens de les contraindre à quitter le pays.

20/02/2012

Source: AFPF


BM Magazine, magazine spécialisé dans les questions migratoires, lance la réflexion sur l’impact de la crise économique sur les Marocains du Monde.

Les nouveaux migrants sont 27 % à déclarer avoir subi des discriminations, à comparer aux 26 % d’immigrés qui font ce même constat. Cette discrimination a souvent pour motif l’origine et comme modalité le refus d’un droit. Leur ressenti est donc assez proche de celui des immigrés ou descendants d’immigrés. Par contre, les Français nés Français déclarent plutôt avoir subi des discriminations en raison de leur genre, et ce sont (plus) des propos ou attitudes discriminatoires…Consulter l’étude
Le marché du halal arrive à maturité
La concurrence dans la grande distribution et le débat sur la certification des produits limitent la croissance du marché. En 2010, il représentait 5,5 milliards d'euros en France, couvert en majorité par les boucheries traditionnelles.
Depuis trois ans, le marché des produits halal connait dans l'Hexagone une forte progression, de l'ordre de 10 à 15 % par an. Selon les dernières données du cabinet spécialisé dans les sondages ethniques, Solis, le marché des produits halal («licites» ou «autorisés» en arabe) a atteint 5,5 milliards d'euros en 2010, dont un milliard d'euros pour la restauration. Si les industriels ont flairé le bon filon, en investissant depuis cinq ans le secteur, boucheries et épiceries traditionnelles détiennent encore la grande majorité du marché, avec 80 %. Au total, le secteur mondial du halal est estimé à 600 milliards de dollars (455 milliards d'euros), soit 16 % des poids de l'industrie alimentaire mondiale.
Fort de 5 millions de consommateurs potentiellement concernés, la France a donc vu se développer ces dernières années ces gammes de produits compatibles avec les exigences de la religion musulmane. Pas seulement dans l'alimentaire (viande, boissons, restauration rapide…) mais également dans la cosmétique (vernis, rouge à lèvres, crèmes…).
2011 moins dynamique
Toutefois, l'année 2011a été marquée par un point d'inflexion. C'est en tout cas ce que révèle l'étude «Horizon Shoppers 2012»* du cabinet Solis, pour qui la croissance du halal s'est ralentie cette année. Un phénomène que confirme la dernière étude du cabinet de conseils Symphony IRI parue mi-novembre, selon laquelle la hausse des ventes de produits de grande consommation halal en super et hypermarchés s'est fortement ralentie au troisième trimestre 2011, atteignant 157 millions d'euros. Certes, les 10,5 % de progression enregistrés sur la période feraient pâlir d'envie bon nombre d'industriels. C'est pourtant bien un coup d'arrêt par rapport aux 25 % de hausse enregistrés un an plus tôt sur la même période.
Même si le mois du Ramadan permet en moyenne une hausse de 60 % des ventes par rapport à un mois normal, le secteur halal souffre du double effet de la concurrence accrue des marques en grande distribution, mais aussi et surtout des problèmes de traçabilité/certification des produits. L'année dernière, la suspicion de présence d'ADN de porcs dans des saucisses de volaille halal Herta avait par exemple conduit la marque à retirer ces produits de la vente. Une mauvaise publicité qui a rejailli sur l'ensemble des producteurs. D'autant que quelques mois plus tard, Canal + a enfoncé le clou en diffusant en clair un reportage («Halal: les dessous d'un business») mettant en doute le sérieux de certaines entreprises de la filière. «L'impact (de ce reportage ndlr) a été considérable auprès des consommateurs» rappelle d'ailleurs la cabinet Solis.
Les marques de distributeurs tirent les prix vers le bas
Enfin, le dynamisme de la filière est freiné par l'arrivée sur le marché des marques de distributeurs (MDD), qui ont tendance à tirer les prix vers le bas. Ce développement se fait «au détriment des marques déjà implantées dans la grande distribution, à savoir les marques nationales déclinées halal (Fleury Michon, Herta…) et des marques historiques», rappelle Solis, qui s'attend dans les prochains mois à une redistribution des parts de marché entre les différents acteurs ainsi qu'a la concentration des entreprises de ce marché.
* Enquête réalisée en face à face sur 1405 personnes de 18 à 64 ans, dans quatre régions à forte tradition d'accueil de l'immigration maghrébine, entre le 14 octobre et le 7 novembre 2011
19/2/2012, Olivia Derreumau
Source : Le Fifaro

La candidate du FN à la présidentielle met en avant la question de l'immigration pour tenter de contrer l'entrée en campagne de Sarkozy.
Marine Le Pen a annoncé samedi le lancement prochain d'une procédure judiciaire pour "tromperie sur la marchandise" visant la viande halal en France.
La candidate du Front national à l'élection présidentielle, qui tient une convention à Lille ce week-end, a affirmé à la tribune qu'il n'y avait "pas un seul abattoir en Ile-de-France qui ne soit halal" et a dit en détenir "la preuve."
Elle a précisé à des journalistes avoir mandaté les avocats du FN pour engager une procédure à l'encontre d'enseignes de la grande distribution en Ile-de-France.
"Il s'avère que l'ensemble de la viande qui est distribuée en Ile-de-France, à l'insu du consommateur, est exclusivement de la viande halal. Cette situation est une véritable tromperie, le gouvernement est informé de cette situation depuis des mois", a-t-elle dit.
Marine Le Pen a précisé vouloir porter plainte contre X avec constitution de partie civile afin qu'un juge d'instruction soit saisi, sans préciser à quel titre - association ou groupe de consommateurs - elle pourrait agir.
La chef de file du FN met de nouveau en avant la question de l'immigration pour tenter de contrer l'entrée en campagne du président Nicolas Sarkozy.
Pour qu'une viande soit considérée comme halal, l'animal doit être égorgé par un musulman en direction de La Mecque et des paroles religieuses doivent accompagner le sacrifice.
Le marché a explosé ces dernières années, sortant le halal des épiceries et des boucheries spécialisées pour l'installer dans les rayons de la grande distribution, avec des marques connues de l'agroalimentaire comme Fleury Michon, Nestlé ou Casino (photo).
La France accueille la communauté musulmane la plus nombreuse d'Europe, avec 5 à 6 millions de membres, originaires pour la plupart des anciennes colonies françaises d'Afrique et du Maghreb.
18/2/2012
Source : L’Orient-Le Jour

Le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, a déposé au Parlement jeudi matin son projet pour «protéger le système d'immigration du Canada», similaire à un projet de loi qu'il avait déposé antérieurement, mais sans les amendements obtenus par l'opposition lorsque les conservateurs étaient minoritaires.
Selon M. Kenney, la mesure vise à éliminer les demandes de réfugiés frauduleuses tout en accélérant l'aide aux réels demandeurs d'asile.
La mesure législative vise à réformer le système d'octroi d'asile et ajoute des mesures pour lutter contre les passeurs clandestins et obliger les demandeurs de visas à fournir des données biométriques.
En juin 2010, le gouvernement avait déposé «le projet de loi sur des mesures de réformes concernant les réfugiés», mais avait dû faire des concessions face à l'opposition qui le critiquait. Dans la version déposée jeudi, le gouvernement rajoute dans son projet de loi les mesures qui avaient alors été écartées.
Par exemple, il n'y aura plus d'appels pour certains demandeurs d'asile. L'opposition avait aussi exigé qu'un comité d'experts détermine les pays jugés «plus sûrs». Les ressortissants de ces pays voient alors leurs demandes traitées plus rapidement, mais ils seront aussi renvoyés dans leur pays sans délai. Le comité a été rayé du nouveau projet, et le ministre seul aura la discrétion de déterminer les pays visés.
En point de presse pour présenter son projet, Jason Kenney s'est défendu de «jouer un jeu politique» et de plutôt chercher à protéger l'intégrité du système d'immigration.
Il affirme que des changements importants aux flux d'immigration justifient les modifications législatives proposées.
Une explosion de demandes frauduleuses ou non justifiées en provenance de la Hongrie - un pays jugé sûr et démocratique par Ottawa - explique en bonne partie les changements, soutient-il. Il affirme que l'ancien projet de loi, avec les amendements exigés par l'opposition, n'était pas suffisant pour être efficace.
16/2/2012
Source : Presse.ca

Beaucoup de Libyens en sont persuadés : les immigrés subsahariens présents sur le sol depuis des années ont pour la plupart bénéficié du régime de l'ex-leader libyen. De fait, ils font partie des victimes de cette guerre avec de nombreux Noirs prisonniers accusés par les ex-rebelles d'avoir agi comme mercenaires. Leur quotidien dans la capitale est devenu très difficile.
Dans la vieille ville de Tripoli, ils se faisaient discrets lors de la libération en août dernier. Et pour cause, la couleur de leur peau leur valait toutes les récriminations des Libyens qui les accusaient d'être des mercenaires à la solde de Mouammar Kadhafi, voire des privilégiés de son régime.
Mohamed, jeune nigérien, arrivé il y a deux ans, qui a fait les frais de ce racisme larvé en a un souvenir douloureux :
« Des types armés sont entrés chez moi. Ils m'ont demandé où j'avais mis mes armes. je leur ai répondu que je n'en avais pas. Ensuite, ils ont fouillé la maison. lls n'ont rien trouvé et m'ont alors demandé où était mon argent. Quand je leur ai dit que je n'en avais pas. Ils m'ont attaqué au couteau au niveau des jambes. Quand j'aurais mis assez d'argent de côté, je vous assure que je m'en irai ».
Certains travailleurs journaliers, parmi lesquels quelques dizaines qui attendent au petit matin près du pont de Gargaresh, à Tripoli, pensent de la même façon. Sunny a 29 ans, il aimerait rentrer au Nigeria :
« Je vais rentrer chez moi, peut-être quand tout rentrera dans l'ordre. Car nous avons peur de cette guerre. Nous ne sommes pas venus faire la guerre comme les Libyens le pensent. Nous sommes venus pour travailler. »
Dans la conscience de certains Libyens, l'idée que les immigrés venus d'Afrique subsaharienne ne devraient pas bénéficier de la même complaisance que sous le régime de Kadhafi, s'impose :
« Ces Africains-là ne nous laissent pas travailler ! Nous sommes des travailleurs nous aussi. On sait peindre, faire de la plomberie ! s'indigne un Tripolitain, vous voyez tous ces travailleurs libyens qui attendent ! Les Noirs, vous avez vu ce qu'ils ont fait pendant la guerre. On les a recrutés comme mercenaires à Benghazi, à Misrata, avant d'asséner, sûr de lui, ceux qui ont commis tous ces viols de jeunes filles sont des Africains !»
Tout le ressentiment accumulé durant des années se manifeste désormais au grand jour. Avec la politique d'immigration massive de l'ex-leader libyen, les boucs émissaires sont désormais tout désignés dans la Libye de l'après-Kadhafi.
17/2/2012
Source : RFI

Rendez-vous de la littérature à l’échelle internationale, le SIEL tient une 18e édition haute en couleurs avec la participation de têtes d’affiche de la littérature dans le monde.

Les deux principales fédérations musulmanes de France ont signé un premier accord pour réformer le Conseil français du culte musulman (CFCM), plombé par les divisions depuis les dernières élections, en juin 2011.
Le Rassemblement des musulmans de France (RMF), proche du Maroc, et dont est issu Mohammed Moussaoui, président du CFCM, et la Grande mosquée de Paris, proche de l’Algérie, prévoient une direction collégiale, avec un changement de président tous les 18 mois, pour que toutes les fédérations soient représentées.
La Grande mosquée de Paris et l’UOIF (Union des organisations islamiques de France, proche des Frères musulmans) avaient boycotté le scrutin, estimant qu’il n’était pas assez représentatif. Le critère des mètres carrés dans les mosquées, qui sert à définir la représentativité, était le principal point de tension.
Selon l'accord, il y aura moins d’élus dans le Conseil d’administration du CFCM, où siègeront également des personnes cooptées par les différentes fédérations.
Le critère des mètres carrés remis en cause
"Le critère du mètre carré dans les mosquées ne sera plus aussi important. C’est une compensation par cooptation", explique Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris.
"Il est également prévu que des membres de la Grande mosquée de Paris regagnent les bureaux régionaux", poursuit-il.
Le projet, qui doit être accepté par tous les membres du CFCM, ne pourra être validé qu’une fois voté en assemblée générale.
L’UOIF ne participe toujours pas aux discussions. "On voulait une réforme, mais en dehors du cadre du CFCM", s'indigne Amar Lasfar, vice-président de l’UOIF. "L'UOIF est invitée à participer à égalité", assure Dalil Boubakeur.
17/2/2012,  Bérénice Rocfort-Giovanni
Source : Le Nouvel Observateur

La Belgique n’a extradé aucun de ses détenus de nationalité marocaine. Pourtant, un accord passé avec le Maroc l’y autorise.
Depuis le 1er mai 2011, la Belgique peut extrader vers le Maroc les détenus marocains pour qu'ils purgent leur peine dans leur pays d'origine. Mais aucun extradition n'a été réalisée en 9 mois, révèle vendredi Gazet van Antwerpen. Cette possibilité d'extradition vers le Maroc revient dans l'actualité dans le cadre du cas de Fouad Belkacem, le porte-parole de Sharia4Belgium, groupuscule extrémiste musulman. Le procureur général d'Anvers a en effet demandé que M. Belkacem soit déchu de sa nationalité belge, écrit le quotidien flamand Gazet van Antwerpen. Si cette procédure de déchéance de nationalité devait aboutir, l'homme pourrait alors être extradé vers le Maroc.
Du retard dans la procédure
Mais la Justice reconnaît qu'aucun détenu n'a jusqu'à présent été extradé vers le Maroc. La procédure accuse du retard. "A cause surtout des élections au Maroc, organisées fin novembre de l'année dernière", explique Koen Peumans du SPF Justice. "Nous avons déjà envoyé 13 dossiers au gouvernement l'an dernier. Et d'autres suivront bientôt." Selon M. Peumans, la mise en oeuvre d'un accord bilatéral prend toujours plusieurs mois.
190 prisonniers maximum
Au total, environ 1.200 personnes de nationalité marocaine sont détenues dans des prisons belges. Toutes n'entrent pas en ligne de compte pour une extradition. La Belgique n'extradera que maximum 190 prisonniers marocains vers leur pays d'origine. La date des premières extraditions n'est pas encore connue.
17/2/2012
Source : RTL.info.be

Dans le cadre de la 18ème édition de SEL et sur une initiative CCMECNDH-CC-ICPS, un hommage a été rendu, jeudi après-midi, à Simon Lévy, dans leur stand commun…Source

Les Marocains de Syrie ont commencé à quitter le pays de Bachar Al Assad, même si le flux reste insignifiant pour le moment. Une cellule de suivi a été mise en place…Suite

Les stands au Siel se côtoient et ne se ressemblent pas. Cette année, et à l'instar de la précédente, c'est celui du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger {CCME) qui s'est distingué par la qualité de ses rencontres et de ses débats de fond. Mais aussi par une forte présence des femmes à travers la programmation d'« Ecritures au féminin». Et ces femmes, romancières, nouvellistes, poètes, militantes ... étaient visibles, audibles et crédibles…Suite

Exprimez librement votre haine ! 
C’est le message lancé par le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders. La formation d’extrême droite a lancé le 8 février un site Internet qui appelle à s’en prendre aux immigrés venus des pays de l’Est. « Êtes-vous incommodés par des ressortissants d’Europe centrale ou orientale ? » interroge le site. 
« Avez-vous perdu votre emploi au profit d’un Polonais, d’un Bulgare, d’un Roumain ou d’autres ressortissants d’Europe centrale ou orientale ? » renchérit-il. « Nous voudrions l’entendre », rajoute-t-il, 
avant de demander aux internautes de témoigner. Les résultats seront transmis 
au ministre des Affaires sociales et des Conditions de travail. Le premier jour, le site a reçu pas moins de 14 000 contributions, indignant la Commission européenne, de nombreux parlementaires européens mais aussi l’ambassade de Pologne. Le gouvernement s’est dit incompétent, renvoyant l’affaire au Parlement ; le premier ministre, Mark Rutte, déclarant même : « Nous travaillons très bien en collaboration avec le PVV. »
Successeur de Pim Fortuyn, leader 
de l’extrême droite assassiné en 2002, Geert Wilders a repositionné son parti, et partant une partie de l’extrême droite européenne, sur un créneau anti-islam, 
en travestissant les valeurs de gauche : laïcité, défense de l’égalité femmes-hommes et, même aux Pays-Bas, 
lutte contre l’antisémitisme. Le dirigeant d’extrême droite est l’auteur de Fitna, 
un documentaire sous la forme 
d’une diatribe anti-islam. C’est aussi 
lui qui avait comparé le Coran à Mein Kampf d’Adolphe Hitler. Le PVV jouit 
d’une influence sans nulle pareille 
en Europe, par le soutien qu’il apporte 
au gouvernement libéral. Il est parvenu 
à faire renforcer la politique d’immigration dans un sens plus sécuritaire. Lors 
des élections, il joue de la fibre sociale.
15/2/2012, G. D. S.
Source : L’Humanité

Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération a signé, mercredi à Rabat, une convention de couverture médicale au profit des diplomates marocains accrédités à l'étranger, avec la compagnie d'assurance nationale "Atlanta" et la compagnie "Aetna International".
Cette convention, signée lors d'une cérémonie présidée par le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Saâd Dine El Otmani, en présence notamment du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Youssef Amrani, s'inscrit dans le droit fil de la politique gouvernementale visant la généralisation de la couverture médicale et l'amélioration de la qualité des prestations sanitaires. Elle entre également dans le cadre de la stratégie mise en place par le ministère pour la promotion des Âœuvres sociales de son personnel et l'amélioration de ses conditions de travail, afin qu'il puisse défendre avec abnégation les intérêts suprêmes du Royaume.
En vertu de cette convention, signée par le secrétaire général du ministère, M. Nasser Bourita et le président-directeur général de la compagnie "Atlanta", M. Mohamed Hassan Bensalah, les diplomates marocains auront accès aux prestations sanitaires relatives à l'hospitalisation, la consultation, la prise en charge des maladies chroniques (diabète, hypertension, hépatite...), l'oncologie, la prise en charge psychiatrique en cas d'accidents, ainsi que le transport médical d'urgence.
Cette initiative permettra de résoudre bon nombre de problèmes d'ordre sanitaire auxquels font face les fonctionnaires du ministère exerçant à l'étranger, lesquels se rapportent notamment à l'absence des soins d'urgence et du service de rapatriement des dépouilles en cas de décès, le manque d'infrastructure de base dans certains pays, ou encore le coût élevé de la prise en charge médicale.
Dans une allocution prononcée à l'occasion, M. El Otmani a fait savoir que la signature de cette convention est le fruit de deux ans de préparation et de concertation entre son département, le ministère de l'Economie et des finances et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Une telle initiative procède de la volonté du ministère de mettre en place des conditions favorables au travail des diplomates marocains exerçant à l'étranger, a-t-il souligné, précisant qu'il s'agit, en l'occurrence, de 4.623 fonctionnaires, soit un taux de couverture de 93 pc.
Après s'être félicité de la confiance placée par le ministère en la compagnie Atlanta, M. Bensalah a affirmé que cette dernière ne va pas lésiner sur les efforts pour remplir ses engagements et garantir la qualité des prestations offertes aux assurés.
A son tour, le PDG d' "Aetna International", M. Sandip Patel a promis que sa compagnie fera de son mieux pour assurer des soins de qualité aux diplomates marocains, émettant le souhait de voir ce partenariat se développer davantage dans l'avenir.
Les compagnies d'assurance Atlanta et Aetna International sont engagées, depuis 2008, dans un partenariat stratégique permettant aux Marocains résidant à l'étranger, aussi bien du secteur public que privé, d'accéder à leurs services.
15/02/2012
Source : MAPF

Le parcours du cinéma marocain et son évolution ont été au centre d'une conférence, organisée jeudi soir, dans le cadre des activités du premier festival euro-arabe du cinéma et du journalisme qui se tient actuellement à Madrid.
Le festival, organisé sous le thème "Cinéma et journalisme: Rapprochement entre les deux rives", est une initiative conjointe de la fédération des associations des journalistes d'Espagne (FAPE) et de l'association des journalistes et écrivains arabes en Espagne, dans le but de promouvoir le rapprochement et l'entente entre l'Occident et le monde arabe à travers la culture, le cinéma et les médias.
Lors de cette rencontre, le journaliste marocain Mohamed Boundi a donné un aperçu chronologique sur l'évolution du cinéma marocain, précisant que la création du Centre cinématographique marocain (CCM) a constitué un point de référence dans le développement de l'industrie cinématographique au Maroc.
Le CCM représente l'un des piliers ayant contribué et accompagné l'action cinématographique au Maroc dans ses différentes étapes d'évolution, a-t-il insisté, faisant remarquer que les films marocains ont toujours reflété la réalité et les préoccupations de la société.
Après avoir indiqué que le Maroc accorde une grande importance à la production cinématographique, Boundi a rappelé que des dizaines de films mondiaux ont été tournés au Maroc, notamment aux studios Atlas à Ouarzazate.
Le journaliste marocain a, par ailleurs, donné une lecture critique du produit cinématographique marocain, estimant que le Maroc, qui se positionne comme le leader africain du cinéma, mérite d'avoir une filmographie beaucoup plus riche et variée.
Il a, à cet égard, appelé les entreprises et les professionnels du secteur à s'impliquer davantage pour donner un nouvel élan à l'industrie du 7ème art dans le Royaume.
Pour sa part, le journaliste espagnol Nicolas Castellano a mis l'accent sur la variété des thèmes abordés par la production cinématographique marocaine.
Castellano, journaliste de la radio privée "SER", a appelé également à accorder plus d'importance à la question de l'immigration dans les films marocains.
En marge de cette rencontre, deux documentaires ont été projetés dans le cadre du premier festival euro-arabe du cinéma et du journalisme qui se poursuivra jusqu'au 30 juin prochain.
Il s'agit de "Al Madina" qui raconte le retour d'un immigré Marocain dans son pays d'origine après neuf ans passés en Espagne, et "Khalid", une parabole sur le passage à l'âge adulte et l'inégalité des chances dans le monde, à travers l'histoire d'un enfant de Marrakech devenu adulte trop tô t et obligé de gagner son pain quotidien comme distributeur d’œufs.
Le festival euro-arabe du cinéma et du journalisme combine projections cinématographiques et conférences thématiques animées par des diplomates arabes accrédités en Espagne, des experts du monde arabe ainsi que des journalistes espagnols et arabes.
17/02/2012
Source : MAPF

Les lettres marocaines mises à l'honneur à Paris Organisée les 11 et 12 février à l'Hôtel de ville de Paris par l'association "Coup de soleil", la 18e édition du salon "Maghreb des livres" a réuni quelque 150 auteurs d'Algérie, du Maroc, de Tunisie et de France venus participer à l'hommage rendu aux lettres marocaines…Suite

Premier festival cinématographique qui unit les deux rives du Détroit 1 4,4Km est le titre retenu pour le premier festival cinématographique reliant les deux rive du Détroit qui se déroulera de la mi février à fin mars prochain dans deux villes du Sud de 1 'Espagne et deux villes du Nord du Maroc…Suite

Les pays du Maghreb : Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie et Libye, demeurent le principal point de transit de migrants clandestins vers l'Europe. Ce qu'affirment les participants à la deuxième rencontre- débat organisée, samedi 11 février, par l'Association Tawassol à Assilah…Suite

Nicolas Sarkozy, qui a passé sa première journée de candidat à Annecy, a estimé qu'un référendum sur la lutte contre l'immigration illégale "pourrait s'avérer nécessaire".
Le chef de l'Etat, lors de son premier meeting de campagne après l'officialisation de sa candidature à un second mandat mercredi soir, a précisé une idée exposée dans le "Figaro magazine" du 11 février.
"Je voudrais que tout le monde soit bien conscient de l'enjeu que constitue la maîtrise des flux migratoires", a-t-il souligné. "C'est un sujet sur lequel ceux qui parlent sont en général les plus outranciers", a-t-il remarqué.
La lutte contre l'immigration illégale "doit être menée sous le contrôle de la justice (...) Pour faire respecter le droit, un juge suffit. Or, il y en a deux actuellement qui se partagent les contentieux, le juge administratif qui est le juge de l'expulsion et le juge judiciaire qui est le juge de la rétention", a-t-il détaillé.
"Ce qui rend les choses très compliquées avec ces deux juges, c'est quand leurs décisions sont contradictoires. Je propose qu'à l'avenir il n'y ait plus qu'un seul juge et que ce soit le juge administratif", a-t-il dit.
Cette réforme nécessite de "modifier la Constitution", avec une majorité qualifiée au Congrès. "La voie parlementaire est la meilleure" mais dans le cas contraire, "la seule voie possible sera celle d'un référendum", a-t-il expliqué. La majorité au Sénat est actuellement à gauche, tandis qu'à l'Assemblée nationale, elle se décidera en juin prochain, lors des élections législatives qui suivront la présidentielle.
Nicolas Sarkozy a aussi justifié son autre proposition de référendum sur "l'indemnisation des chômeurs".
16/2/2012
Source : Le Nouvel Observateur/AP

Les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) en 2011 ont augmenté de 7,6 pc, pour atteindre plus de 58,5 milliards de dirhams (MMDH), comparativement à une année auparavant, indique l’Office des changes.
Les recettes des MRE ont enregistré un accroissement de plus de 4,1 MMDH durant l’année 2011, selon les statistiques provisoires de l’Office rendues publiques récemment.
Au pic de la crise économique et financière mondiale, les transferts des expatriés marocains ont substantiellement baissé, se situant à 53 MMDH en 2008 et à 50,2 MMDH en 2009.
La reprise économique au niveau international, particulièrement dans la zone euro, a eu des effets positifs sur les sommes envoyées par les MRE à partir de 2010, année où ces transferts se sont élevés à 54,38 MMDH.
Par ailleurs, les avoirs extérieurs nets du Maroc (réserves en devises) ont régressé de 12,4 pc en 2011, à près de 168,8 MMDH contre 192,6 MMDH en 2010, précise la même source.
Ce recul est dû essentiellement à la baisse des avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib, passés d’environ 187,7 MMDH à fin 2010 à 166,8 MMDH un an après.
Les réserves nettes en devises sont établies selon la nouvelle méthodologie des statistiques monétaires, mise en oeuvre par Bank Al Maghrib, incluant les avoirs nets de la banque centrale et des autres institutions de dépôt.
13/2/2012
Source : L’Opinion

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