dimanche 7 juillet 2024 20:15

Les Néerlandais opposent les écoles «noires » aux écoles «blanches ». Choquant? Non, répondent-ils, pragmatique…Suite

Plus de 9000 personnes ont été retenues en 2010 en zone d’attente où les étrangers " en situation irrégulière ", sont maintenus le temps qu’ils décident de repartir ou que les autorités s’assurent du bien-fondé d’une demande d’asile, a annoncé jeudi l’association Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé).

En 2010, 9 229 personnes ont été placées en zone d’attente dont 7491 à Roissy, indique cette association. Ce chiffre est en baisse par rapport à 2009 où il s’est élevé à 11 058 personnes dont 3 091 demandeurs d’asile. L’association souligne que cette baisse est préoccupante " car elle montre qu’il est de plus en plus difficile d’accéder au territoire français ".

La France compte une cinquantaine de zones d’attentes en métropole, situées à proximité immédiate du point de passage d’une frontière d’un autre pays, qu’il s’agisse d’une frontière aérienne, maritime ou ferroviaire.

22/09/2011

Source : Algérie plus

Le nombre d'étudiants étrangers entrés au Royaume-Uni a augmenté de 32% entre 2005 et 2010, selon un rapport de l'Agence des statistiques pour l'enseignement supérieur (HESA).

En 2010, 400.000 étudiants étrangers fréquentaient les universités britanniques a indiqué HESA, soulignant que c'est la recherche qui attire les étudiants étrangers vers le Royaume Uni.

Sally Hunt, le secrétaire général de l'Union des universites et collèges, a souligné l'importance des étudiants étrangers pour les universités et l'économie britanniques.

"Nos universités sont constamment enrichies par les étudiants qui viennent dans ce pays pour étudier, effectuer des recherches et partager leurs connaissances", a-t-il ajouté.

Il a appelé les politiciens à ne pas restreindre l'accès des universites aux étudiants étrangers vu leur apport.

La Grande-Bretagne a introduit en mars dernier des mesures pour réduire de 25% le nombre de visas délivrés aux étudiants étrangers soit un objectif de 70.000 visas-an au lieu de 80.000 précédemment.

De plus, l'entrée au Royaume-Uni des étudiants étrangers non européens sera conditionnée à un bon niveau d'anglais. A l'issue de leurs études, les étudiants devront rentrer chez eux, à moins de faire la preuve qu'ils disposent d'un travail correspondant à leurs aptitudes, payé à plus de 20.000 livres (23.000 euros) par an, selon ces nouvelles dispositions.

Les règles concernant les familles des étudiants étrangers ont été également durcies pour diminuer de 20.000 le nombre des proches accompagnant les étudiants.

Plus globalement, le gouvernement britannique vise à ramener d'ici à 2015 le chiffre net des immigrés de 220.000 à "quelques dizaines de milliers" par an.

22/9/2011

Source : APS

Les mineurs isolés étrangers (MIE) seront répartis à leur arrivée en France de manière "plus équitable et homogène", a annoncé jeudi la préfecture de Seine-Saint-Denis, trois semaines après que ce département a décidé de ne plus les accueillir.

Une "mobilisation interministérielle" a permis de trouver un accord jeudi, selon lequel "le ministère de la Justice va oeuvrer, à une répartition, plus équitable et homogène, de l'accueil des mineurs étrangers", écrit le préfet Christian Lambert dans un communiqué.
Les MIE continueront d'être placés dans les services de l'aide sociale à l'enfance, qui dépendent des conseils généraux. Mais aucune précision n'a été donnée jeudi soir sur les modalités de la répartition.

En outre, "l'Etat apportera un soutien financier à la plate-forme aéroportuaire de Roissy-Charles-de-Gaulle, administrée par la Croix rouge", selon le communiqué, qui ne précise pas le montant de ce soutien.

Par ailleurs, l'Office de l'immigration et de l'intégration est appelé à "se mobiliser, en appui des services départementaux, pour apporter un concours aux mineurs qui peuvent être réadmis dans leur pays d'origine".

Ces "solutions" sont "de nature à ne pas faire peser sur le département de la Seine-Saint-Denis, une charge financière excessive", selon le document.

En contrepartie, l'Etat demande au conseil général de Seine-Saint-Denis, présidé par Claude Bartolone (PS), de "reprendre l'accueil des mineurs isolés étrangers".

Depuis le 1er septembre, le conseil général de la Seine-Saint-Denis, un point d'entrée sur le territoire national via l'aéroport de Roissy, n'accueille plus de nouveaux mineurs isolés étrangers, estimant qu'il s'agit d'un "problème national" et "non d'une affaire locale".

En 2010, en Seine-Saint-Denis, 943 mineurs étrangers isolés ont été confiés à l'aide sociale à l'enfance. Leur prise en charge a coûté 35 millions d'euros, soit 20% du budget consacré à l'enfance dans ce département pauvre, selon le conseil général.
Il y aurait en France quelque 6.000 mineurs isolés étrangers.

Le 22/09/2011

Source : Orange/AFP

Leïla El Bachiri, l’auteur de la thèse doctorale qui constate la « réislamisation » d’une partie de la jeunesse bruxelloise, tient à dénoncer, dit-elle, la « manipulation frauduleuse » de ses propos, à la Une du Soir, lundi, qui évoquait la « radicalisation » des jeunes réislamisés.

Leïla El Bachiri insiste : ni les articles publiés dans Le Soir, ni son entretien, « restitué fidèlement », ni sa thèse doctorale n’évoquent de tendance à la radicalisation, à l’intégrisme ou à l’extrémisme. « Il s’agit d’une déformation médiatique grave qui a été relayée par l’ensemble de la presse, faisant les choux gras de certains médias jouant la carte du sensationnel ».

« Le terme de radicalisation, pure invention que l’on a attribuée à ma recherche, est dangereux, car il sous-entend un rejet de l’autre. Il stigmatise une partie de la jeunesse, citoyens belges d’ascendance musulmane, déjà précarisée socio-économiquement et qui aspire à un enseignement de qualité et à une insertion socioprofessionnelle. Ce terme cautionne le sentiment de peur, source d’une islamophobie grandissante ».

Pas extrémistes

La doctorante rappelle que la notion de réislamisation « vise essentiellement à un retour aux textes fondamentaux de l’islam », phénomène qu’elle a observé par l’étude de 60 discours religieux. Pas pour prouver un quelconque extrémisme, insiste-t-elle.

Leïla El Bachiri appelle « politiques et médias à contribuer à une société du mieux vivre ensemble, à une amélioration des conditions socio-économiques des citoyens, à un véritable métissage social et culturel et au dialogue interculturel, en investissant entre autres le système éducatif à travers des cours de la pensée humaine dans sa composante philosophique et religieuse, dans une démarche académique et humaniste, en enseignant notamment la richesse de l’histoire de la pensée islamique ».

22/09/2011, Ricardo Gutierrez

Source : Le Soir.be

Le gouvernement canadien a déclaré jeudi «espérer» que les immigrés tunisiens dans le pays pourraient participer à l'élection de l'Assemblée constituante de leur pays, mais a réitéré son refus de faire partie d'une circonscription électorale tunisienne.

Réagissant, après trois jours de réflexion, à l'inquiétude soulevée par cette question dans la communauté tunisienne et parmi d'autres résidents étrangers, le ministre des Affaires étrangères John Baird a déclaré «espérer» que les ressortissants tunisiens au Canada auraient la possibilité de voter lors de ce scrutin.

Sa déclaration se réfère à une circulaire selon laquelle les étrangers au Canada peuvent voter «avec le bulletin de l'électeur absent» dans les locaux diplomatiques de leur pays.

«Le Canada espère que les ressortissants tunisiens au Canada auront la possibilité de voter à ces élections même s’ils sont hors du pays. Nous avons accordé ce droit à 12 autres pays cette année», poursuit-il.

«Nous avons par contre mentionné à la Tunisie que nous désirons qu’elle évite de créer une circonscription électorale qui inclurait le Canada. Personne ne devrait représenter le Canada -ou une partie du Canada- dans une assemblée étrangère élue», affirme le ministre, pour qui «cette politique ne s’applique pas seulement à la Tunisie. C’est une question de souveraineté canadienne».

En conclusion, M. Baird souligne que «le Canada est déterminé à appuyer la transition de la Tunisie vers la démocratie. Nous soutenons le peuple tunisien dans ses efforts pour bâtir un pays plus démocratique, plus sûr et plus prospère», a-t-il dit.

Au début de la semaine, des organisations de Tunisiens du Canada ont exprimé leur inquiétude au sujet de limites qu'Ottawa chercherait à imposer à leur droit de vote pour l'élection de l'Assemblée constituante, du 20 au 22 octobre.

Le nombre des électeurs tunisiens résidant au Canada est d'environ 15 600, selon l'une d'entre elles, le Collectif Solidarité Sidi Bouzid, basé à Montréal.

22/9/2011

Source : Canoë/AFP

L'opération d'accueil des Marocains résidant à l'étranger "Marhaba 2011", qui a pris fin le 15 septembre à minuit, s'est déroulée dans des conditions "très satisfaisantes", indique un communiqué de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

L'intérêt et la Haute sollicitude de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, envers les membres de la Communauté marocaine à l'étranger se traduisent, dans le cadre de cette opération et depuis ses premières éditions, par une mobilisation continue de tous les acteurs concernés pour en assurer un déroulement, sous le pilotage de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, conforme aux attentes des citoyens marocains.

L'opération de transit a été marquée cette année par l'entrée de 2.400.000 personnes, un chiffre comparable à celui relevé en 2010, dont la plus grande partie (602.758 personnes, soit 47 pc de la part de la voie maritime) a été enregistrée au niveau du port de Tanger-Med qui, depuis sa mise en service en 2009, s'est imposé comme première porte d'entrée permettant une nette amélioration des services d'accueil rendus aux membres de la communauté marocaine à l'étranger.

L'année 2011 a confirmé la tendance haussière du nombre de voyageurs qui optent pour le transport aérien qui a enregistré un taux de 46 pc de l'ensemble des entrées, ajoute le communiqué.

Neuf aéroports ont été mobilisés pour répondre à cet important flux qui a également été accompagné par la mise en service de nouveaux sites d'accueil de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité aux aéroports d'Agadir-Al Massira et de Fès-Saiss, en plus de ceux habituellement opérationnels aux aéroports de Casablanca Mohammed V (34 pc des arrivées par la voie aérienne) et Oujda-Angad.

Par ailleurs, il est à noter la mise en service par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité de la nouvelle aire de repos méditerranéenne située à l'intersection des autoroutes menant vers Tanger-ville, Tanger-Med et la route nationale menant vers Tétouan, portant à 17 le nombre d'espaces d'accueil opérationnels, dont 4 sont situés a l'étranger.

La mobilisation par la Fondation de près de 400 assistantes sociales, médecins, cadres paramédicaux et volontaires a permis d'assister les voyageurs dans des conditions adaptées. Ainsi, cinquante mille (50.000) personnes ont été assistées, dont dix mille (10.000) en matière de santé, en plus des diverses interventions pour des formalités administratives, perte de papier, transport et information.

22/9/2011

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur a appelé, jeudi soir à Bruxelles, le réseau des compétences marocaines de Belgique à s'investir davantage dans des projets porteurs et à "faire le bon choix" des missions les plus utiles pour leur pays d'origine et leurs compatriotes.

S'exprimant lors de la 2ème Rencontre du réseau des compétences belgo-marocaines, M. Ameur a souligné la nécessité de s'attacher aux objectifs initiaux du réseau et de rester fédérés autour de projets concrets et porteurs, tout en retenant parmi "le grand nombre de missions, dont ils se chargeront, les plus utiles pour leur pays et pour la communauté marocaine".

Saluant la mobilisation de ces compétences pour le développement du Maroc, le ministre a souligné que cet engagement passe par deux conditions sine qua none notamment en donnant "la preuve que le réseau a atteint le degré de maturité qui lui permettra de s'affranchir de toute influence de nature à le faire dévier de ses objectifs initiaux".

M. Ameur a, dans ce sens, insisté sur l'importance de mettre en relief "le sérieux" des projets et d'identifier leurs partenaires pour les mettre en chantier, la phase présente étant celle du passage à l'acte. "Il s'agit d'une phase décisive, non seulement pour la survie des projets, mais, pour la crédibilité des acteurs. Nous nous devons de la réussir. Nous avons tous les atouts pour la réussir", a-t-il dit.

Rappelant aux membres du réseau l'exigence de présenter, dans les prochains mois, les projets de développement retenus et de montrer l'étendue de leurs compétences, M. Ameur a souligné l'impératif de mener à bien cette mission qui "consiste à rendre réelle cette image radieuse que nous nous faisons d'un Maroc développé, installé de plein pied dans la modernité, la justice et la démocratie, mené vers ce but par la volonté et la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI".

Le ministre a, dans ce cadre, exhorté les membres du réseau "à se mettre dès à présent au travail et à commencer par s'organiser de manière rationnelle", se disant confiant en leur capacité, leur savoir-faire, leur créativité et leur énergie.

Prenant la parole, l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, Samir Addahre a appelé les membres de ce réseau de compétences à poursuivre sur leur lancée d'engagement dans le développement du Maroc qui s'est inscrit, depuis des années, dans un processus irréversible de transition, rappelant à ce propos notamment l'adoption de la nouvelle Constitution et l'organisation des prochaines élections législatives.

Le diplomate a, également, souligné que la transition démocratique nécessite "des aspirations légitimes mesurables, réalisables et crédibles en plus d'un environnement institutionnel mature".

Le Maroc a ainsi une vision et un projet ambitieux, a-t-il ajouté, soulignant l'importance de conjuguer les efforts et agir avec plus de célérité dans l'exécution de ce processus démocratique lancée par SM le Roi Mohammed VI.

M. Addahre a, en outre, tenu à rappeler que le débat constitutionnel au Maroc n'a jamais été "un tabou" et que, depuis l'indépendance, il a été au coeur des mutations politiques que vit le Royaume.

Pour sa part, Abdelilah Chater, président de "Marocains.be" a affiché la ferme volonté des membres du réseau de ne ménager aucun effort pour mener à bien des projets constructifs et porteurs pour le Maroc dans différents domaines, et ce dans le cadre d'une approche intégrée, solidaire et participative.

Il a, à cet égard, assuré que le réseau des compétences marocaines s'engage à défendre les intérêts de son pays d'origine et de ses compatriotes à travers un engagement total dans toutes les initiatives nationales visant le développement notamment économique, social et culturel.

M. Chater a, par ailleurs, réitéré la mobilisation des membres de la communauté marocaine de Belgique derrière SM le Roi, soulignant l'intérêt que le Souverain accorde au rôle de la société civile dans le développement d'un Maroc moderne et démocratique.
A l'issue de cette rencontre, des présentations ont été données sur le réseau des associations "Marocains.be" et "Forum des compétences belgo-marocaines" ayant pour objectifs de développer et soutenir les activités destinées à faire connaître le Maroc à travers notamment son histoire et ses cultures, tout en favorisant les relations bilatérales et en appuyant les actions visant à sensibiliser les jeunes pour un épanouissement au sein des sociétés marocaine et belge.

Organisée par le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et l'ambassade du Maroc en Belgique et au Luxembourg, cette rencontre a été marquée notamment par la présence des consuls généraux du Royaume en Belgique.

23/9/2011

Source : MAP

Quelque 600 peintures, documents d’archives et photographies, exposés à l'Hôtel de Ville jusqu'au 8 octobre, retracent les relations entre le Maroc et l’Europe au fil des siècles et surtout les visions et regards croisés des uns envers les autres.

L'exposition « Le Maroc et l’Europe, six siècles dans le regard de l’autre » est le fruit de Paul Dahan, juif marocain né sous protectorat français, éduqué dans des établissements catholique et musulman, qui vit aujourd’hui à Bruxelles. Il a patiemment accumulé ces documents issus du fonds de son centre de la culture judéo-marocaine à Bruxelles.

Dans un article paru le 19 octobre 2010 au moment de l’inauguration à Bruxelles, La Croix s'était fait l'écho de cette exposition. C'était avant que le vent de révolte n’embrase le monde musulman de la Méditerranée.

Avec cet article

 «Il faut déminer les représentations. » Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) - une diaspora de quatre millions de personnes -, veut briser le carcan dans lequel les esprits se barricadent pour mieux rejeter l'autre. Marocains d'un côté de la Méditerranée, Européens de l'autre se renvoient des stéréotypes au visage et cultivent des liens à la « je t'aime moi non plus ».

C'est pourquoi le CCME est le premier soutien de l'exposition « Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre », qui vient d'ouvrir ses portes à Bruxelles avant d'entamer un périple international.

«Je t'aime, moi non plus»

« La France n'avait pas peur de s'appeler "puissance musulmane" pendant l'entre-deux-guerres. Il y avait bien sûr de la condescendance dans le propos, mais cela n'écorchait alors pas les lèvres », rappelle Driss El Yazami. Aujourd'hui, « la mémoire, par définition partielle et partiale, chargée négativement, est en permanence excitée par l'actualité », poursuit-il.

L'heure est au repli identitaire. Pourtant, « il y a beaucoup d'Europe chez les Marocains et beaucoup de Maroc chez les Européens, mais cette réalité est rejetée », déplore-t-il. L'exposition, qui présente des livres, manuscrits, gravures et photographies issus de la collection de Paul Dahan, ambitionne justement de combler les ornières, pour rappeler combien, depuis que les Portugais mirent les pieds sur le territoire marocain, les relations furent complexes et ambivalentes, pleines d'adversité, de convoitises et de conflits, mais aussi de curiosité, d'échanges et de fascination réciproques.

Symtômes identitaires

Le psychanalyste Paul Dahan ne s'en cache pas, la question identitaire est devenue chez lui une véritable obsession. Marocain né à Fès en 1947, sous le protectorat français, il a grandi au sein d'une famille juive, fait ses études dans une école catholique, puis dans un lycée musulman.

Ayant vécu au carrefour de ces trois mondes, il n'a eu de cesse de décrypter les symptômes identitaires, lorsque, après des périodes d'harmonie, « les sociétés se déséquilibrent, se crispent et désignent un responsable en se défoulant sur les plus fragiles, aujourd'hui les minorités qu'elles soient rom ou musulmane ».

Il a de longue date voulu remonter aux sources de l'imaginaire et des représentations de l'autre - les Espagnols, Français, Anglais, Hollandais qui découvrent le Maroc et l'univers arabo-musulman, et les Marocains qui entrent en contact avec le monde occidental. Il a recherché les traces laissées par les diplomates, les voyageurs, les écrivains ou les artisans et ainsi accumulé des milliers de livres, manuscrits et photographies devenus le fonds du Centre de la culture judéo-marocaine implanté à Bruxelles.

« En 1987, Hassan II demande l'adhésion du Maroc à l'Union européenne »

Il espère avec cette exposition malmener les clichés pour révéler la diversité de la culture marocaine, en montrant les jeux d'influences réciproques entre les deux rives de la Méditerranée et en faisant réémerger l'histoire oubliée des relations entretenues par les puissances conquérantes du Nord et le royaume du Sud qui lutta contre la domination tout en développant un tropisme européen.

Un tropisme qui se vérifie par l'ampleur de la diaspora. Sur les quatre millions de Marocains résidant à l'étranger, soit plus de 10 % de la population marocaine, 80 % vivent en Europe. « Les Marocains ont une propension à l'enracinement, ils sont les premiers à se naturaliser, fait valoir Driss El Yazemi. Néanmoins ils ne coupent jamais les amarres avec leur pays. »

Politiquement aussi, le Maroc cultive depuis des décennies son penchant occidental. « En 1987, Hassan II n'avait pas hésité à demander l'adhésion du Maroc à l'Union européenne ! », rappelle Hassan Bousetta, maître de conférences à l'université de Liège, spécialiste des questions liées à la géopolitique du Maghreb, sénateur PS et intervenant dans le colloque « Maroc-UE : les enjeux du partenariat », qui se tenait hier à Bruxelles.

Rapprochement en vue

L'accord sur le statut avancé signé il y a deux ans « consacre le rôle de bon élève du Maroc, donne une perspective de rapprochement sans statut juridique formel, analyse Hassan Bousetta, même si ce rapprochement ne se fera pas sans casse, beaucoup d'entreprises marocaines non concurrentielles risquant de disparaître ».

Le Maroc, qui se vit comme une île, cerné par une mer, un océan, un désert et une frontière quasi fermée avec l'Algérie, n'a de cesse de vouloir s'arrimer au Vieux Continent, faisant valoir la proximité géographique - 14 km de détroit le séparent de l'Espagne -, l'épaisseur historique des liens et l'importance des échanges commerciaux. Des réalités qui devraient aider à changer le regard de l'autre.

(1) Jusqu’au 8 octobre. Du lundi au samedi (sauf les 26 et 27 septembre). De 10h00 à 19h00 (dernier accès à 18h30). Entrée libre. L’exposition avait ouvert ses portes à l’automne 2010 à Bruxelles. Elle a circulé à Anvers et Rabat. Elle fait escale à Paris avant de poursuivre son périple à Leiden, Séville, Londres et New York.

22/9/2011, Marie Verdier

Source : La Croix

Nombre de députés ont exprimé des réserves, jeudi, quant au vote par procuration de la communauté marocaine établie à l'étranger, conformément à l'article 72 du projet de loi organique de la Chambre des représentants.

Lors de l'examen de ce projet devant la commission de l'Intérieur de la décentralisation et des infrastructures, ces députés ont exprimé leurs appréhensions de voir ce mode de scrutin ouvrir une brèche devant la possibilité de manipulation des voix des citoyens.

Ils ont appelé les autorités publiques, notamment le ministère des Affaires étrangères et de la coopération à trouver d'autres solutions pour garantir le vote de la Communauté marocaine à l'étranger.

Ces députés ont noté l'incompatibilité juridique entre le vote, en tant que droit acquis à une personne conformément à l'article 71 de ce projet, et le vote par procuration.

Ainsi, Driss Okamni, du Parti authenticité et modernité (PAM), a appelé à l'annulation de l'article 72 du projet en le substituant à la possibilité de vote dans les ambassades et consulats à travers le monde.

Il a appelé le ministère des Affaires étrangères à adopter le vote par le biais du courrier électronique en vue d'éviter la manipulation des voix.

Pour sa part, Abdellah Bouanou, du Parti de la justice et du développement (PJD), a critiqué le vote par procuration, relevant que ce mode est adopté de par le monde dans des cas exceptionnels surtout pour le cas de difficultés de déplacement de l'électeur à cause notamment d'une maladie.

Il a suggéré le vote électronique ou par correspondance en tant que meilleur moyen pour garantir aux membres de la communauté marocaine établie à l'étranger de participer au vote.

La députée Fatna El Kihel, du groupe Haraki, a estimé que le vote par procuration est entaché de plusieurs difficultés pour les MRE, notamment la complexité des procédures administratives, appelant à s'inspirer de l'expérience d'autres pays en la matière.

Elle a, dans ce sens, plaidé à mettre à profit l'expérience du vote des MRE lors du scrutin constitutionnel et à en optimiser les acquis en vue de permettre à cette tranche importante des citoyens de participer aux prochaines élections législatives.

L'article 72 du projet de loi organique de la Chambre des représentants accorde aux électeurs inscrits sur les listes électorales générales et résidant hors du territoire marocain de voter par procuration.

L'article stipule qu'une personne ne pourrait voter par procuration que pour un seul électeur en dehors du territoire marocain.

Par ailleurs, la commission de l'Intérieur a également examiné la question des bureaux de vote, notamment dans le monde rural et les zones montagneuses lointaines.

A cet effet, les députés ont appelé à rapprocher les bureaux des citoyens en vue de contribuer à l'augmentation du taux de participation.

Ces députés ont mis l'accent sur certaines entraves auxquels les électeurs seront confrontés le jour du vote, du fait de leur ignorance du mode de scrutin ou encore de l'analphabétisme.

Ils ont relevé la nécessité de s'assurer de la probité des présidents des bureaux de vote, compte tenu du rôle important qui leur est dévolu en vue de garantir la transparence des élections.

22/09/11

Source : MAP

Écoles et entreprises se mobilisent contre le durcissement de la politique d'immigration qui empêche l'embauche de jeunes diplômés étrangers.

Bilal* est un jeune marocain, bientôt diplômé de l'Ensta Bretagne, option architecture navale et offshore. Après six mois de stages chez CGGVeritas, il devait être recruté par l'entreprise. « Nous voulions l'embaucher après l'avoir formé, testé ses compétences et validé ses capacités d'intégration dans l'entreprise", témoigne François Monchy, le responsable RH de la division marine du spécialiste de géophysique. Mais le projet risque de tourner court... À cause de deux ministres. Le 31 mai, Claude Guéant et Xavier Bertrand ont envoyé une circulaire aux préfets portant sur la « maîtrise de l'immigration professionnelle". Les ministres de l'Intérieur et du Travail leur demandent d'examiner très sévèrement le passage du statut d'étudiant étranger à celui de salarié étranger. La raison : « Une grande part du flux migratoire à caractère professionnel provient de changements de statut demandés par les étudiants." L'objectif est clair : faire baisser les statistiques de l'immigration professionnelle.

Pour CGGVeritas, cela revient à s'engager dans un véritable parcours du combattant pour obtenir l'autorisation d'embauche. « Elle doit prouver qu'aucun Français ne peut faire l'affaire, ce qui est très difficile au niveau d'un jeune diplômé", explique Francis Jouanjean, le directeur de l'Ensta Bretagne. Jusqu'ici, une loi de 2006, dite loi Sarkozy sur l'immigration choisie, offrait une dérogation aux diplômés de niveau master : ils pouvaient disposer d'une autorisation provisoire de séjour de six mois pour trouver un job, sans que l'employeur ne soit obligé de prouver l'absence de compétences françaises sur le poste. La circulaire du mois de mai introduit des restrictions qui, de fait, font disparaître cette période de six mois. "Notre jeune ingénieur est obligé de retourner au Maroc, le temps pour nous de faire les démarches", regrette François Monchy.

L'université inquiète, les employeurs catastrophés

Ce brutal durcissement suscite l'inquiétude et la colère des écoles, des universités et des entreprises. Au début de la semaine, la Conférence des directeurs d'écoles françaises d'ingénieurs a écrit aux trois ministres concernés (Intérieur, Travail, Enseignement supérieur). « C'est une aberration de se fixer comme objectif de faire venir plus d'étudiants étrangers en France, explique son président, Christian Lerminiaux, parce que notre industrie en a besoin, de payer leur formation avec de l'argent public, puis d'empêcher leur embauche." Pierre Aliphat, le délégué général de la Conférence des grandes écoles, précise : "C'est un système qui pénalise la France en termes d'attractivité universitaire et d'un point de vue économique." Le 13 juillet, Pierre Tapie, président de la CGE, et Maurice Lévy, président de l'Association française des entreprises privées (Afep), ont d'ailleurs écrit à Claude Guéant pour lui faire part de leurs craintes. Le 3 août, le ministre a répondu en rappelant sa position : un étudiant étranger a vocation à retourner dans son pays. Réunie jeudi dernier, la Conférence des présidents d'université s'est dite inquiète de mesures qu'elle considère antinomiques à l'essence même de l'université.

La mobilisation monte d'autant plus que les refus de visas aux jeunes diplômés se multiplient. On parle de plusieurs centaines cet été, rien qu'en Île-de-France. À l'École spéciale des travaux publics et du bâtiment (ESTP), douze étudiants chinois et marocains en fin de cursus ont signalé des difficultés à leur école. Alors que tous ont des promesses d'embauche. "C'est un contresens, réagit Nicolas Orio, le directeur des relations entreprises de l'école. Dans le BTP, il y a une carence énorme en main-d'oeuvre très qualifiée. Pourquoi créer des problèmes à ces personnes qu'on a du mal à attirer ? Nous avons 66 universités partenaires dans le monde, qui vont arrêter de nous envoyer des étudiants. Ce sera bon pour l'économie française ça ?" D'autant que les étudiants français risquent de pâtir de mesures de rétorsion sur les programmes d'échanges.

À Télécom Saint-Étienne, la promotion sortante de 120 élèves compte 18 étrangers. "Les étudiants nous ont alertés sur les soucis rencontrés pour renouveler leur titre de séjour, raconte le directeur, Laurent Carraro. Au-delà de la circulaire, des consignes ont été données pour qu'il y ait des reconduites aux frontières dans les trente jours qui suivent la fin de leur titre de séjour. Nous avons dû avancer certains jurys pour leur donner une attestation de réussite au plus tôt."

Les employeurs sont aussi catastrophés. Une très petite entreprise du photovoltaïque avait prévu d'embaucher une Chinoise pour sa double compétence : architecte, après cinq ans d'études en Chine, et ingénieur après sa formation à l'ESTP. "Nous devons attendre son attestation de diplôme fin septembre pour remplir un dossier, lourd et complexe pour notre structure de trois salariés, explique une responsable. Puis patienter plusieurs mois avant la décision de l'administration. C'est très pénalisant... Mais nous voulons l'aider et la garder, parce qu'elle est super-calée. Alors nous attendrons." De son côté, le Syntec numérique a écrit au ministre pour s'insurger sur la restriction de la liste des métiers ouvrant droit à des titres de séjour et il se murmure que le Medef ne devrait pas tarder à se manifester à son tour.

Des solutions de contournement en attendant mieux

Bertrand Calmon, le responsable du recrutement de CGGVeritas, a participé la semaine dernière à une réunion avec d'autres DRH internationaux, issus d'EDF, Sodexo, Peugeot... « On a parlé de cette circulaire, dit-il, car elle nous pose de sérieux problèmes." Son entreprise, présente dans 40 pays, recrute beaucoup d'étrangers. « En Angola, on nous impose des cadres angolais. Envoyer là-bas un ingénieur formé dans nos bureaux français, qui partage notre culture d'entreprise, est primordial pour nous." "La circulaire de mai réinterprète la loi de 2006, pour que les autorisations délivrées aux étudiants de niveau master ne soient plus attribuées qu'au compte-gouttes, estime Sarah Stadler, avocate au bureau de Paris et membre du Gisti, une association qui vient en aide aux immigrés. Ces restrictions se traduisent par des centaines de refus de changement de statut des étudiants. Le contentieux s'alourdit considérablement."

Des contournements se dessinent ici ou là pour garder les étudiants en France le temps de régler les problèmes ou faire embaucher le jeune diplômé par une filiale anglaise. Est-ce une solution ? Les représentants de l'enseignement supérieur essaient encore de négocier, en comptant sur l'appui du ministère de l'Enseignement supérieur. Mais Laurent Wauquiez ira-t-il attaquer Claude Guéant sur ses terres en période électorale ? Si le dialogue ne sert à rien, les représentants de l'enseignement supérieur se disent prêts à aller plus loin. D'autant qu'une circulaire ne peut juridiquement pas être en contradiction avec une loi et qu'il serait assez simple de l'attaquer en Conseil d'État. "Si on ne fait rien, on risque de ruiner en quelques mois dix ans d'efforts", conclut, amer, un directeur d'école.

22/9/ 201, Cécile Maillard

Source : L'Usine Nouvelle

Un peu plus de 9 000 personnes arrivées clandestinement en France ont été maintenues dans ces zones, contre plus de 11 000 en 2009.

Plus de 9 000 personnes ont été retenues en 2010 en zone d'attente, où les étrangers arrivés clandestinement sont maintenus le temps qu'ils décident de repartir ou que les autorités s'assurent du bien-fondé d'une demande d'asile, a annoncé, jeudi, l'association Anafé. "En 2010, 9 229 personnes ont été placées en zone d'attente, dont 7 491 à Roissy", selon cette association, qui s'occupe de l'assistance aux frontières des étrangers.

Ce chiffre est en baisse par rapport à 2009, où il s'était élevé à 11 058 personnes, dont 3 091 demandeurs d'asile. Pour l'Anafé, cette baisse est "préoccupante", car "elle montre qu'il est de plus en plus difficile d'accéder au territoire français". La France compte une cinquantaine de zones d'attente en métropole, situées à "à proximité immédiate du point de passage d'une frontière avec un autre pays", qu'il s'agisse d'une frontière aérienne (aéroport), maritime (port) ou ferroviaire (gare).

"Zones d'attente sac à dos"

La nouvelle loi sur l'immigration promulguée en juin prévoit la création de zones d'attente spéciales sur n'importe quel point du territoire, à proximité du lieu où aura été découvert un groupe d'étrangers arrivés illégalement en France. L'Anafé les appelle "zones d'attente sac à dos". Contrairement aux centres de rétention, où sont enfermés les étrangers arrêtés après le franchissement de la frontière, il n'y a pas d'assistance juridique dans les zones d'attente, où le sort des retenus "se joue bien souvent de manière arbitraire et expéditive, sans qu'ils ne puissent se défendre", note l'Anafé. Selon l'association, "la situation actuelle crée de graves inégalités parmi les étrangers maintenus", car "ceux qui ont suffisamment de moyens financiers, à supposer qu'ils aient le temps et la possibilité d'en contacter un, peuvent rémunérer un avocat, les autres doivent s'en passer".

Face à ce qu'elle considère comme un "arbitraire", l'Anafé a décidé de mettre en place une permanence d'avocats au sein de l'aéroport de Roissy du 26 septembre au 2 octobre, en partenariat avec l'association Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE) et le Syndicat des avocats de France (SAF). Cette expérience permettra de "caractériser la nécessité et l'urgence d'une réelle assistance juridique dès l'arrivée dans cette zone d'attente", explique l'Anafé.

22/09/2011

Source : Le Point

La Bulgarie et la Roumanie ont été refoulées jeudi de l'espace Schengen, signe d'une réticence croissante des pays déjà membres à élargir cette zone européenne sans frontières à deux pays jugés inaptes à combattre les filières d'immigration clandestines.

Un seul refus suffit pour bloquer l'entrée, car toute nouvelle adhésion requiert l'unanimité des 25 membres de l'espace. Il est venu des Pays-Bas, et d'une manière très explicite, lors d'une réunion des ministres de l'Intérieur de l'Union européenne à Bruxelles.

"Notre position est claire. Nous ne sommes pas favorables à une adhésion en ce moment", a déclaré le ministre néerlandais de l'Immigration, Gerd Leers. "Nous devons avoir la certitude que l'acquis de Schengen est pleinement mis en oeuvre, notamment en ce qui concerne la lutte contre la corruption et le crime organisé", a-t-il insisté.

"Si cela n'est pas le cas, alors vous avez une porte équipée des huit meilleurs verrous au monde, mais derrière cette porte, vous avez quelqu'un qui laisse passer tout le monde et cela pose un sérieux problème", a-t-il expliqué.

Créé en 1985, l'espace Schengen permet à 400 millions d'Européens de circuler sans passeport sur le territoire formé par ses 25 membres --22 pays de l'UE (Royaume-Uni, Irlande et Chypre n'ont pas adhérés), la Suisse, la Norvège et l'Islande)-- qui ont accepté en mars 2011 d'intégrer le Liechtenstein, dont l'adhésion sera effective seulement à la fin de l'année.

La Finlande a également publiquement exprimé des réserves et plusieurs autres pays les partagent, ont confié des diplomates.

Elles sont nourries par les craintes d'Europol. "L'accession possible de la Roumanie et de la Bulgarie à la zone Schengen (...) risque d'augmenter la pression sur la frontière gréco-turque et la côte bulgare de la Mer Noire risque de devenir une cible de l'immigration clandestine", a averti en juin Jean-Dominique Nollet, chef de l'unité d'analyses de l'agence européenne.

"La Roumanie et la Bulgarie remplissent toutes les exigences techniques pour devenir des frontières extérieures de l'espace Schengen, mais il faut maintenant voir dans quelle mesure ils sont capables de gérer ces frontières extérieures", explique un diplomate européen.

Les difficultés rencontrées par la Grèce pour contrôler sa frontière avec la Turquie ont échaudé les autres membres de Schengen et expliquent leurs réticences à élargir l'espace à d'autres "maillons faibles", a souligné un autre diplomate. Sofia et Bucarest, déjà rentrés trois ans après les autres pays d'Europe de l'Est dans l'UE, en 2007, car jugés à l'époque insuffisamment préparés, vivent mal ce refus.

"Le gouvernement néerlandais doit comprendre que l'on ne peut pas sacrifier une politique de consolidation européenne pour satisfaire des extrémistes", a averti mercredi soir le président roumain Traian Basescu.

La coalition néerlandaise au pouvoir est soutenue au Parlement par le Parti pour la Liberté (PVV), le mouvement d'extrême droite de Geert Wilders.

Les autorités roumaines bloquent actuellement à leurs frontières des camions transportant des tulipes hollandaises, officiellement au motif que les chargements ne sont pas munis d'un "passeport phytosanitaire", un document obligatoire dans l'UE.

Aucune solution sur l'adhésion à Schengen ne sera trouvée avant le prochain sommet européen prévu mi-octobre. Une formule de compromis est actuellement discutée. Elle prévoit une adhésion par étapes: ouverture des frontières aériennes et maritimes de Schengen à la Roumanie et à la Bulgarie au 31 octobre 2011, puis des frontières terrestres en juillet 2012.

Mais la France et l'Allemagne refusent tout engagement sur une date pour les frontières terrestres.

22/9/2011

Source : Libération/AFP

La commission des budgets du Parlement européen (PE) a décidé, jeudi, d'allouer 43,9 millions d'euros supplémentaires pour gérer les flux migratoires et de réfugiés en provenance du sud de la Méditerranée.

Suite aux récents évènements survenus dans certains pays du sud de la Méditerranée, la commission des budgets du PE a décidé de ce nouveau financement pour aider les Etats membres de l'Union européenne les plus touchés directement par les flux migratoires et de réfugiés, indique un communiqué du PE.

Le montant alloué contribuera également à renforcer les contrôles maritimes effectués par l'agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex),

L'agence Frontex devrait recevoir 24 millions d'euros supplémentaires, le montant restant sera destiné au Fonds européen pour les réfugiés (12,2 millions d'euros), au Fonds pour les frontières extérieures (4,9 millions d'euros) et au Fonds européen pour le retour (2,8 millions d'euros), précise la même source.

Ce financement supplémentaire provient de fonds européens non dépensés alloués initialement à des projets énergétiques dans le cadre du plan européen pour la relance économique -(MAP).

22/9/2011

Source : MAP

 

Responsables gouvernementaux, experts et acteurs associatifs d'une cinquantaine de pays et organismes internationaux se réunissent, depuis mardi, à Taroudant, pour un débat sur les enjeux de la migration et du développement durable.

La rencontre placée sous le thème "contributions des associations de migrants au développement", intervient dans le cadre des préparatifs de la 5ème édition du Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD), qui aura lieu début décembre prochain en Suisse.

Dans la localité de Taliouine, dans la province de Taroudant, les participants doivent débattre, trois jours durant, sur le lien étroit entre les migrations et le développement, notamment à travers des actions concrètes sur le terrain, ainsi que sur les moyens à même de promouvoir la coopération internationale dans ce domaine entre les pays d'accueil, de transit et d'origine.

Pour le Maroc, la rencontre est l'occasion de présenter "l'approche intégrée" adoptée dans le traitement des questions de l'immigration et de mettre en valeur l'apport soutenu des Marocains du monde dans le développement de leurs régions d'origine, a souligné le secrétaire général du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Bernoussi.
Lors de cette rencontre initiée en collaboration avec la Suisse et la France, les participants auront l'opportunité de suivre de près l'expérience marocaine à travers des ateliers thématiques dans plusieurs villages de Taliouine ayant bénéficié de projets de MRE actifs dans le domaine du développement local.

Les recommandations de ces ateliers seront présentées lors du prochain forum mondial en Suisse.

Créé en 2006, le Forum mondial sur la migration et le développement se veut un cadre permettant à la communauté internationale de traiter les questions d'interaction entre migrations et développement durable.

21/09/2011

Source : MAPF

Responsables gouvernementaux, experts et acteurs associatifs d'une cinquantaine de pays et organismes internationaux se réunissent, depuis mardi, à Taroudant, pour un débat sur les enjeux de la migration et du développement durable.

La rencontre placée sous le thème "contributions des associations de migrants au développement", intervient dans le cadre des préparatifs de la 5ème édition du Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD), qui aura lieu début décembre prochain en Suisse.

Dans la localité de Taliouine, dans la province de Taroudant, les participants doivent débattre, trois jours durant, sur le lien étroit entre les migrations et le développement, notamment à travers des actions concrètes sur le terrain, ainsi que sur les moyens à même de promouvoir la coopération internationale dans ce domaine entre les pays d'accueil, de transit et d'origine.

Pour le Maroc, la rencontre est l'occasion de présenter "l'approche intégrée" adoptée dans le traitement des questions de l'immigration et de mettre en valeur l'apport soutenu des Marocains du monde dans le développement de leurs régions d'origine, a souligné le secrétaire général du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Bernoussi.
Lors de cette rencontre initiée en collaboration avec la Suisse et la France, les participants auront l'opportunité de suivre de près l'expérience marocaine à travers des ateliers thématiques dans plusieurs villages de Taliouine ayant bénéficié de projets de MRE actifs dans le domaine du développement local.

Les recommandations de ces ateliers seront présentées lors du prochain forum mondial en Suisse.

Créé en 2006, le Forum mondial sur la migration et le développement se veut un cadre permettant à la communauté internationale de traiter les questions d'interaction entre migrations et développement durable.

21/09/2011 11:20:00

Source : MAPF

La traduction espagnole du roman "Au pays" de l'écrivain et poète marocain Tahar Ben Jelloun sera présentée mercredi prochain à Madrid à l'initiative de la fondation Casa Arabe (maison arabe).

Cette présentation sera marquée par la présence de l'auteur marocain, ainsi que l'écrivain espagnol José Maria Ridao, indique Casa Arabe.

Traduit sous le titre de "El Retorno", le livre de Tahar Ben Jelloun raconte l'histoire de Mohamed, un travailleur immigré arrivé en France au début des années soixante et qui, après une quarantaine d'années de travail, prend sa retraite.

Ne sachant pas quoi faire de ce temps offert, de cette liberté et de sa nouvelle vie, il est désemparé et déprimé.
Il a une seule idée dans la tête : rentrer au Maroc et construire dans son village une immense maison où chacun de ses cinq enfants aura sa chambre. Il pense que ses enfants vont le suivre et venir vivre avec lui et leur mère dans cette maison, mais ils ne viendront pas.

Né à Fès le 1er décembre 1944, Tahar Ben Jelloun fréquente une école primaire bilingue arabo-francophone avant d'étudier au lycée français de Tanger. Par la suite, il fait des études de philosophie à l'université Mohammed-V de Rabat où il écrit ses premiers poèmes, recueillis dans "Hommes sous linceul de silence" (1971).

Il enseigne ensuite la philosophie au Maroc avant de partir en France où il écrit à de nombreuses reprises pour le quotidien "Le Monde" à partir de 1972. En 1975, il obtient un doctorat de psychiatrie sociale.

En 1985, il publie le roman "L'Enfant de sable", ouvrage qui le rend célèbre. Il obtient le prix Goncourt en 1987 pour "La Nuit sacrée". Ses oeuvres ont été traduites dans de nombreuses langues, notamment "L'Enfant de sable" et "La Nuit sacrée" (43 langues) ainsi que "Le Racisme expliqué à ma fille" (25 langues).

22/09/11

Source : MAP

La traduction espagnole du roman "Au pays" de l'écrivain et poète marocain Tahar Ben Jelloun sera présentée mercredi prochain à Madrid à l'initiative de la fondation Casa Arabe (maison arabe).

Cette présentation sera marquée par la présence de l'auteur marocain, ainsi que l'écrivain espagnol José Maria Ridao, indique Casa Arabe.

Traduit sous le titre de "El Retorno", le livre de Tahar Ben Jelloun raconte l'histoire de Mohamed, un travailleur immigré arrivé en France au début des années soixante et qui, après une quarantaine d'années de travail, prend sa retraite.

Ne sachant pas quoi faire de ce temps offert, de cette liberté et de sa nouvelle vie, il est désemparé et déprimé.
Il a une seule idée dans la tête : rentrer au Maroc et construire dans son village une immense maison où chacun de ses cinq enfants aura sa chambre. Il pense que ses enfants vont le suivre et venir vivre avec lui et leur mère dans cette maison, mais ils ne viendront pas.

Né à Fès le 1er décembre 1944, Tahar Ben Jelloun fréquente une école primaire bilingue arabo-francophone avant d'étudier au lycée français de Tanger. Par la suite, il fait des études de philosophie à l'université Mohammed-V de Rabat où il écrit ses premiers poèmes, recueillis dans "Hommes sous linceul de silence" (1971).

Il enseigne ensuite la philosophie au Maroc avant de partir en France où il écrit à de nombreuses reprises pour le quotidien "Le Monde" à partir de 1972. En 1975, il obtient un doctorat de psychiatrie sociale.

En 1985, il publie le roman "L'Enfant de sable", ouvrage qui le rend célèbre. Il obtient le prix Goncourt en 1987 pour "La Nuit sacrée". Ses oeuvres ont été traduites dans de nombreuses langues, notamment "L'Enfant de sable" et "La Nuit sacrée" (43 langues) ainsi que "Le Racisme expliqué à ma fille" (25 langues).

22/09/11

Source : MAP

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