L’ambassadeur du Maroc à Bamako. Hassan Naciri, a annoncé la mise en place d'une cellule de crise pour veiller au suivi de la situation et la sécurité des ressortissants marocains au Mali. Selon des chiffres officiels, la communauté marocaine au Mali compte près de 380 personnes inscrites auprès du service consulaire de l'ambassade. On y trouve surtout des salariés dans le secteur banquier.,les télécoms et l'hôtellerie…Suite
Le projet Faciliter la Création d'Entreprises au Maroc, grâce à la mobilisation de la Diaspora marocaine installée en Europe (FACE Maroc), lancé en 2009 par quatre partenaires stratégiques, est arrivé à son terme. L'heure est au bilan des réalisations…Suite
Une mission d'information parlementaire sur la question des immigrés âgés a été officiellement lancée, mercredi, à l'Assemblée nationale française et devrait rapidement commencer ses travaux.
Lancée à l'initiative du président de l'Assemblée nationale, le Socialiste Claude Bartolone, cette mission était très attendue par les pays d'origine et les associations de défense des droits des migrants, en particulier des "chibanis", dont la majorité est issue des pays du Maghreb.
Selon le quotidien Le Monde, la présidence de cette mission d'information a été confiée au député Denis Jacquat (UMP/droite) et son rapporteur sera le Socialiste Alexis Bachelay.
Environ 350.000 immigrés âgés de plus de 65 ans vivent en France dans des conditions de logement et d'isolement problématiques. M. Bartolone estime que leur sort constitue aujourd'hui un important problème "social" à résoudre.
La mission peut en outre avoir une portée "symbolique pour les générations suivantes qui pourront voir comment la République traite leurs parents et grands-parents", a-t-il indiqué.
Pour faciliter "l'intégration" de cette frange de la population, plusieurs pistes devraient être examinées par la mission, dont la possibilité d'accorder "automatiquement" la nationalité française à toute personne qui pourrait justifier vingt-cinq ans de présence en France.
La mission devrait s'attarder aussi sur la question de la "portabilité" des droits de ces immigrés dans leurs pays d'origine, notamment l'aide au logement, l'assurance-maladie ou l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Ces droits ne leurs sont accordés que s'ils justifient résider en France un certain nombre de mois par an.
La mission devrait également examiner les questions de l'augmentation des superficies des carrés musulmans dans les cimetières, de la mise en place de repas halal dans les maisons de retraite ou de l'abaissement du coût des offres bancaires de rapatriement des corps dans le pays d'origine.
Les questions mémorielles seront également à l'ordre du jour. Il pourrait ainsi être proposé que soit à l'avenir valorisée dans les manuels scolaires d'histoire la participation des immigrés à la croissance économique de la France dans les années 1950-1960, notamment dans le secteur de l'industrie.
17 janv. 2013
Source : MAP
Quatorze personnes, membres d'un réseau international de passeurs présumés, ont été arrêtées, a annoncé jeudi la police grecque.
Le réseau facilitait l'entrée de migrants sans papiers en Grèce et leur passage en Italie, selon la même source.
Parmi les personnes arrêtées, huit Grecs, cinq Syriens et un Irakien, figurent "le chef et le gérant des affaires financières de l'organisation criminelle", selon un communiqué de la police.
Le cerveau de l'organisation serait un Syrien, selon la police.
Au moins quatorze autres personnes sont encore recherchées par Interpol et Europol en Turquie, en Belgique et en Allemagne, souligne le texte.
Soupçonné d'être à l'origine d'une dizaine d'affaires au cours de l'année dernière, le réseau faisait passer des migrants sans papiers d'Istanbul ou Izmir en Turquie vers les îles grecques de la mer Egée, surtout Rhodes, Kos et Lesbos.
Le prix demandé aux migrants pour un transfert vers les îles grecques s'élevait à 1.200 euros, tandis que leur transfert à Athènes coûtait 2.500 euros.
Le groupe facilitait également le passage des migrants d'Athènes vers l'Europe occidentale via l'Italie.
La police a saisi un voilier dans un port du Péloponnèse dans le sud du pays, qui était utilisé par les passeurs pour le trafic des migrants.
Près de 1,5 million d'étrangers sont recensés en Grèce, dont 600.000 sans-papiers.
17 janv. 2013
Source : MAP
Les Marocains représentent la première communauté étrangère hors Union européenne (UE) légalement installée en Espagne avec 788.563 personnes, selon les données publiées jeudi par l'Institut national de la statistique (INE).
Les Britanniques (397.892) occupent la deuxième place, suivis des Equatoriens (308.174) et des Colombiens (246.345), ajoute la même source, précisant que les Roumains sont le premier collectif étranger d'un pays européen en Espagne avec 897.563 immigrés.
Le nombre d'immigrés roumains et marocains en Espagne a continué à augmenter en 2012, note l'INE, faisant part d'une baisse des étrangers d'origine latino-américaine (Equateur, Colombie, Bolivie), en raison notamment de la crise économique.
Selon l'Institut, l'Espagne comptait au 1er janvier 2012 plus de 47 millions d'habitants, dont 5.736.258 d'étrangers, soit près de 12 pc de la population contre 12,2 pc l'année dernière. Ainsi, la population étrangère installée légalement en Espagne a connu une baisse pour la première fois depuis 15 ans.
La population espagnole recensée se chiffre à 47.265.321 de personnes, ce qui constitue une progression de 75.000 personnes en un année, indique la même source.
Depuis 2001, le nombre d'immigrés a augmenté en Espagne de plus de quatre millions, soit en moyenne quelque 600.000 étrangers de plus chaque année.
17 janv. 2013
Source : MAP
Le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger, M. Abdellatif Maâzouz, effectuera du 19 au 27 janvier, une visite de travail au Qatar, en Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis.
Cette tournée s'inscrit dans le cadre du partenariat stratégique liant le Royaume aux pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) et qui ouvre de grandes perspectives de coopération économique et sociale avec ces pays, indique jeudi un communiqué du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.
La visite de M. Maâzouz vient consolider les efforts du gouvernement pour le renforcement des liens de coopération entre le Maroc et les pays d'accueil en vue d'une meilleure prise en charge des affaires de la communauté marocaine à l'étranger, ajoute la même source, notant qu'elle permettra également d'explorer les opportunités d'élargir la présence de la communauté marocaine dans ces pays et d'améliorer leur contribution productive à leur développement.
Au cours de cette visite, M. Maâzouz aura des entretiens avec les responsables gouvernementaux en charge des secteurs productifs et des départements du travail et des affaires sociales des trois pays, une occasion d'examiner les questions concernant le cadre de travail et de séjour des Marocains résidant dans ces pays arabes frères.
Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger aura, par la même occasion, des réunions de communication et d'échange avec les membres de la communauté marocaine résidant dans ces pays pour leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur dans les domaines social, économique et culturel.
17 janv. 2013
Source : MAP
Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint 56,30 MMDH contre 58,63 MMDH en 2011, soit une baisse de 4 pc, selon l'Office des changes.
Les recettes voyages se sont inscrites, pour leur part, en régression de 1,6 pc durant l'année 2012, atteignant ainsi 58,14 MMDH, contre 59,11 MMDH en 2011, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour l'année 2012.
En revanche, les dépenses voyages ont été d'environ 11,23 MMDH, en hausse de 1,9 pc par rapport à l'année précédente, indique la même source.
Les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont atteint, quant à elles, plus de 29,81 MMDH, soit une augmentation de 2 pc en rythme annuel.
Pour ce qui est des dépenses liés à cette rubrique, elles ont enregistré une hausse de 8,6 pc en glissement annuel, soit 9,15 MMDH en 2012, contre 8,43 MMDH en 2011.
Durant l'année 2012, les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger ont atteint 563,57 MMDH contre 532,76 MMDH en 2011, soit un accroissement annuel de 5,8 pc.
17 janv. 2013
Source : MAP
L'Observatoire du Tourisme vient de livrer ses dernières statistiques relatives à la période allant du 1 er janvier au 30 novembre 2012. Les indicateurs restent inquiétants et traduisent une forte baisse des arrivées touristiques, mais une chose est à retenir, les efforts consentis par les hôteliers marocains …Suite
Sur la longue liste de justificatifs 'à fournir, s'ajoutent depuis le 9 janvier, la nécessité de présenter un casier judiciaire et un certificat médical. Une entrée en vigueur qui a débuté à Rabat et qui doit s'étendre à tout le royaume...Suite
La Cour européenne des droits de l’Homme a affirmé que « le droit de manifester sa religion sur le lieu de travail est protégé, mais doit être mis en balance avec les droits d’autrui ».
Dans un communiqué de presse, paru le 15 janvier 2013, la Cour de Strasbourg a annoncé cette décision suite à une affaire en Grande-Bretagne, où une hôtesse de l’air de la compagnie British Airways a été sanctionnée en 2006 pour avoir porté une croix.
La Cour européenne a souligné dans sa décision l’importance de la liberté de religion garantie par l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’Homme qui comprend la liberté de manifester sa religion, y compris sur le lieu de travail.
176/1/2013
Source: CCME
Trois jeunes gens en couverture, Black, Blanc, Beur, plongés dans un livre ouvert. Deux garçons et une fille, même pas voilée. Cela pue le cliché, le bouquin racoleur et commercial, sauf que c’est signé : Rachid Benzine. Celui-là qui a écrit Les Nouveaux Penseurs de l’islam. Du coup, on se laisse tenter, on attrape le livre et on l’ouvre. C’est là que commence le ravissement.
Expliquer le Coran n’est pas chose facile pour un musulman. Un théorème de mathématique ou une règle de grammaire, c’est possible. C’est analytique, cela passe par l’intellect. Mais le Coran, une Parole que l’on aborde par le cœur, que l’on vénère et que l’on récite chaque jour au point de faire corps avec : comment s’en détacher, pour le rationaliser, afin de l’expliquer à un jeune ? Ce nouveau livre de Rachid Benzine propose une voie intéressante.
Donner du sens au Coran...
Le Coran expliqué aux jeunes n’est pas un « Tafsir spécial jeunes ». Les versets ne sont pas cités et commentés l’un à la suite de l’autre. Il n’est pas non plus un « catéchisme musulman » avec une taxonomie du Coran pour en faire un « savoir enseignable ». L’auteur entre dans son sujet par la porte du dialogue : question-réponse. Une question ordinaire de jeune, une réponse savante d’adulte. C’est l’un des beaux mérites de ce petit livre.
Car le musulman appréhende le Coran, souvent inconsciemment, selon les préceptes de son école juridique. Avec un peu de culture, il apprend les interprétations des autres écoles. Mais qu’en est-il du discours pédagogique sur ce Livre ? Le discours qui donne du sens au Coran, que l’on soit musulman ou non ? En 196 pages, l’auteur nous en propose un morceau choisi, à partir de questions qui semblent anodines mais qui ne manquent pas de pertinence.
La nature de la prophétie, le statut du discours, le rapport entre le Coran-livre et le Coran-Parole de Dieu, mais aussi l’influence du contexte sur la forme, sur le message du Coran, etc.
Les jeunes ont besoin de réponses honnêtes et de réponses complètes. L’auteur est un scientifique. Il est aussi musulman. L’analyse scientifique coïncide parfois avec le discours de la tradition musulmane. Les deux peuvent diverger tout en se complétant. Et, bien entendu, science et tradition peuvent se contredire. Rachid Benzine ne fait pas d’impasse.
On retrouve ainsi, au détour de quelques passages, le Rachid Benzine qui déstabilise par son approche scientifique de nos données traditionnelles. Cet enseignement de base que le musulman reçoit dans sa jeunesse, lisse et bien trop savoureux pour être remis en question. En sniper aguerri, l’intellectuel pointe le viseur sur ces idées reçues et appuie sur la gâchette, sans trembler. Il s’attend à une volée de bois vert. Mais il a prévu le coup : « J’suis pas là pour leur dire ce qu’ils veulent entendre », annonce-t-il, en citant Kery James.
Les choses sont ainsi faites : la rationalité scientifique appliquée aux traditions religieuses ne fait pas toujours plaisir. En cela, le musulman a du retard sur le chrétien et le juif. Et il faudra du temps à certains pour accueillir ce discours. Mais, face à une certaine littérature qui prétend magnifier le Coran en le classant hors temps, hors espace, hors Histoire et hors culture, on se dit qu’un peu d’analyse critique ne peut que faire du bien à notre intelligence qui reste malheureusement humaine.
... aux jeunes et aux anciens jeunes
Car le Coran est agréable à réciter, facile à lire. Mais sa compréhension exige attention et beaucoup d’efforts d’analyses. Pour l’auteur, « la Révélation n’est pas un discours didactique, scolaire de Dieu, qui s’adresse aux hommes en leur disant : voici qui je suis, avec une liste de ce que je demande et commande, de ce que je fais, etc. Elle est beaucoup plus obscure, plus subtile, plus riche, et demande à être lue et relue, scrutée et interprétée... pour être comprise » (p. 106).
Sur le style coranique, par exemple, on répète souvent au non-arabophone qu’il ne pourra jamais accéder à la beauté du Coran à moins d’apprendre la langue du Prophète. « Tu veux comprendre le Coran ? Commence par apprendre l’arabe. » C’est ainsi qu’instruction islamique et cours d’arabe sont souvent devenus synonymes. En France métropolitaine, il a fallu attendre 1959 pour qu’un musulman, Muhammad Hamidullah (1908-2002), ose traduire le Coran arabe en français. Curieusement, M. Hamidullah n’était ni Français ni Arabe ; il était Indien. Rachid Benzine replonge le Coran dans le contexte littéraire de l’époque et ouvre une fenêtre pour en approcher le style.
En page 95, schéma à l’appui, il décompose la sourate 2 pour laisser apparaître sa structuration thématique interne. Arabophone ou non, on peut voir comment une partie de la sourate entre en résonance avec une autre partie dans une parfaite symétrie. « Si nous lisons cette sourate de manière linéaire, on peut avoir le sentiment d’une construction chaotique », écrit-il. « Or, nous sommes en présence d’une construction circulaire où le centre est identifiable et où les éléments de la première partie correspondent à ceux de la seconde mais inversée. » On a envie d’en redemander !
Un livre en langue française sur « le Coran arabe » est un prétexte ordinaire à la polémique facile. Dans le contexte actuel, où le musulman de France crie à l’islamophobie face à un pan de la société qui hurle à l’islamisation, il faut une audace certaine à l’intellectuel pour exercer son travail d’analyse critique. L’auteur prétend s’adresser aux jeunes, c’est un joli euphémisme. Aux anciens jeunes aussi, son travail donne largement à méditer, à cogiter.
En faisant dialoguer le discours traditionnel et le discours scientifique sur le Coran, à l’ombre de questions élémentaires, ce livre s’adresse à toutes les générations. Il peut embarrasser le musulman francophone mais ne manque pas de l’instruire. Aux curieux de l’islam, aux parents et aux enseignants souvent démunis d’approche didactique sur le Livre saint des musulmans, M. Benzine offre un support pédagogique original, structuré pour être lisible dans l’ordre et dans le désordre.
Comme Les Nouveaux Penseurs de l’islam, l'ouvrage de Rachid Benzine a l’étoffe du livre de référence. Un franc rayon de lumière dans le brouillard idéologique, fait d’ignorance et de préjugés, qui entoure le discours sur le Livre saint de l’islam. Dense, accessible, agréable à lire, et surtout parce qu’il reste honnête, ce livre qui cible les jeunes est parti pour bien vieillir.
Le Coran expliqué aux jeunes, de Rachid Benzine, Éd. du Seuil, 2012, 208 p., 9 €.
14 Janvier 2013, Amara Bamba
Source : Saphirnews
Fès, dont la dimension spirituelle et culturelle a toujours captivé l'imaginaire, a eu mercredi soir droit à un hommage digne de son statut de fleuron de la civilisation marocaine, et ce à l'occasion d'une soirée haute en couleur, organisée au siège du prestigieux musée londonien de Leighton House.
Plusieurs intervenants se sont succédés lors de cette rencontre, tenue en présence de l'ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne Chrifa Lalla Joumala, pour exposer devant un parterre de responsables gouvernementaux, de parlementaires, d'ambassadeurs de pays frères et amis et d'intellectuels de divers horizons, les multiples dimensions qui font de la ville impériale marocaine un véritable havre de paix et un symbole de la cohabitation entre différentes cultures, civilisations et religions.
"L'histoire des villes impériales du Maroc est fascinantes", a fait observer le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, soulignant que Fès, tout comme Marrakech, a marqué de son empreinte la culture millénaire du Royaume.
Les intervenants se sont accordés à dire que le choix de Londres pour rendre hommage à Fès est judicieux d'autant plus que les deux cités symbolisent, de par leur histoire ancienne et leur culture riche, un parfait exemple de ce que doit être le dialogue entre l'Occident et l'Orient.
La rencontre, axée sur la présentation du livre +Fez in World History+ (Fès dans l'Histoire du Monde) publié par l'université Al-Akhawayn, a permis de présenter la capitale spirituelle du Royaume dans ses dimensions culturelles, humaines et spirituelles.
Pour M. Haddad, le Maroc, grâce à ses valeurs civilisationnelles, s'impose comme un modèle dans un monde en proie au déchirement, aux replis identitaires et à l'extrémisme.
L'exemple de Fès, qui représente l'apogée de la civilisation marocaine dans toutes ses expressions, est très édifiant, a noté le ministre, soulignant que la rencontre s'inscrit dans le cadre des efforts consentis par l'ambassadeur du Maroc à Londres pour mieux faire connaitre les atouts du Royaume dans tous les domaines.
De son côté, Mme Susan Gilson Miller, professeur d'histoire à l'université de Californie (Etats-Unis), a mis en avant la vocation de Fès en tant que modèle de cohabitation entre les différentes religions.
"C'est cette cohabitation, cette ouverture et cette diversité qui font la force du Maroc", a-t-elle dit, notant que le Royaume "représente bel et bien une exception dans un environnement régional et international déchiré par les malentendus et les préjugés".
Plusieurs personnalités britanniques présentes lors de cette grandiose rencontre ont salué l'initiative de l'ambassade du Maroc, en soulignant que cette manifestation culturelle a traduit fidèlement l'image du Royaume en tant que pays dépositaire d'une extraordinaire civilisation.
La rencontre est venue témoigner des affinités culturelles qui existent entre le Royaume-Uni et le Maroc, deux pays liés par des relations d'amitié fondées sur le respect mutuel, a indiqué Andrew Murrison, membre conservateur de la chambre des Communes (chambre basse du parlement britannique).
Il a souligné que 2013 sera une année spéciale pour les deux pays d'autant plus qu'elle marquera le 800ème anniversaire des relations diplomatiques entre les deux Royaumes.
La rencontre s'est achevée en apothéose avec une performance magistrale de l'orchestre de Fès de la musique andalouse, conduit par Mohamed Briouel, une icône de cet art ancestral, qui a émerveillé l'assistance par des partitions interprétées dans la pure tradition propre de l'école fassie.
17 jan 2013
Source : MAP
Une conférence-débat sur le thème "carrefour des idées", consacrée à l'examen de la situation des Marocains résident à l'étranger (MRE), leurs compétences et les difficultés qu'ils rencontrent, a été organisée mercredi à Rabat par la Fondation diplomatique.
Cette rencontre a pour objectif de sensibiliser les ambassadeurs des pays de résidence sur le capital humain que constitue la communauté marocaine pour le développement des relations bilatérales, de mettre en exergue les problèmes liés à la crise économique et son impact sur les MRE, et de trouver des pistes de solutions par le biais du dialogue, a déclaré à la MAP le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Mâazouz.
"C'est la raison pour laquelle nous avons lancé une stratégie spécifique pour la mobilité de compétences marocaines à l'étranger, qui permettrait de mettre à profit leurs expertises en faveur du développement initié par SM le Roi Mohammed VI dans différents domaines", a -t-il expliqué.
Lors de cette conférence, le ministre a décliné le bilan, le plan d'action et la vision stratégique du ministère, soulignant que la communauté marocaine établie à l'étranger prend de plus en plus d'ampleur dans la mesure où elle a atteint 5 millions en 2012.
Face à la crise économique qui sévit en Europe et aux exigences de mobilité qui en découlent pour les immigrés, le Maroc a entrepris une série de mesures visant à accompagner et à réinsérer les MRE qui ont choisi de retourner dans leur pays d'origine, en les assistant à mettre en oeuvre des projets d'auto-emploi.
Dans la même optique, un portail interactif sera lancé le 31 janvier pour servir de cadre de rencontres pour les Marocains du monde, et permettre aux différentes entreprises et aux acteurs concernés de s'enquérir in situ des compétences marocaines, a-t-il annoncé.
Pour sa part, Noureddine Erray, chargé d'affaires près l'ambassade de Tunisie au Maroc, a souligné l'impératif de fédérer les efforts des pays maghrébins, dans le but de surmonter les difficultés auxquelles font face les membres de la communauté maghrébine résident à l'étranger et de promouvoir la coopération intermaghrébine en la matière.
Cette rencontre qui a réuni une quarantaine d'ambassadeurs étrangers accrédités au Maroc a été l'occasion de débattre des rôles que pourraient jouer les Marocains du monde et les étrangers établis au Maroc dans l'échange de compétences et l'impulsion de la dynamique du développement.
La Fondation diplomatique est une organisation non gouvernementale à but non lucratif basée au Maroc avec des bureaux à Paris. Elle joue un rôle important dans un certain nombre de réseaux nationaux, régionaux et globaux.
17 jan 2013
Source : MAP
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a affirmé mardi qu'un nombre record de 107.500 réfugiés et migrants africains ont effectué la périlleuse traversée depuis la corne de l'Afrique vers le Yémen en 2012 pour rejoindre les pays du Golfe.
Selon l'ONU, c'est l'afflux le plus important vers le Yémen depuis 2006, année où le HCR a commencé à établir ces statistiques.
Sur l'année 2012, un nombre de 100 personnes se sont noyées ou ont été portées disparues dans le golfe d'Aden et dans la mer Rouge.
''En 2012, 8 arrivants sur 10 étaient des Ethiopiens, soit plus de 84.000 personnes, les autres des réfugiés somaliens. De nombreux migrants se servent du Yémen comme point de transit en route vers d'autres pays du Golfe'', a expliqué le porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'une conférence de presse.
''Malgré des difficultés économiques et sécuritaires, le Yémen a continué de recevoir et d'accueillir un nombre tristement record de personnes ayant fui la corne de l'Afrique en quête de sécurité, de protection et de meilleures conditions économiques'', a-t-il ajouté.
Tous les arrivants somaliens sont automatiquement reconnus en tant que réfugiés par les autorités yéménites. Le HCR mène des procédures de détermination du statut de réfugié pour les Ethiopiens et d'autres nationalités qui déposent une demande d'asile au Yémen.
Cependant, des difficultés importantes sont rencontrées pour répondre aux différents risques en matière de protection auxquels les arrivants sont confrontés durant leur voyage et à leur arrivée au Yémen, a-t-il rappelé.
Les bateaux effectuant la traversée vers le Yémen sont souvent surpeuplés, bien au-delà de leurs capacités, et les passeurs, pour éviter les garde-côtes yéménites, forcent les passagers à sauter par-dessus bord, souvent loin des côtes.
Certains passagers épuisés, qui n'ont pas la force de nager, se noient, selon le HCR.
Les nouveaux arrivants sont également exposés à l'exploitation, aux violences et aux abus sexuels.
La situation est particulièrement difficile le long de la côte de la mer Rouge, où un puissant réseau de passeurs et de trafiquants d'êtres humains limite la capacité du HCR à accéder aux nouveaux arrivants.
15 jan 2013
Source : APS
L'Union européenne finalise le lancement d'une mission civile destinée à aider la Libye à mieux contrôler ses frontières, une tache extrêmement difficile pour la nouvelle administration libyenne, a-t-on appris mercredi de source européenne.
Envisagée depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi, cette mission civile pourrait être formellement approuvée dans les prochaines semaines afin d'être lancée à la mi-2013, a-t-on précisé de même source.
Les autorités de Tripoli peinent à surveiller les frontières terrestres qui s'étendent sur 4.000 km, souvent dans des zones désertiques, et maritimes (2.000 km), points de passage de trafics en tous genres.
En décembre, le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique du pays, avait ordonné la fermeture des frontières avec l'Algérie, le Niger, le Soudan et le Tchad, décrétant le sud du pays zone militaire fermée.
Cette décision avait été justifiée par une détérioration de la sécurité, notamment en raison de la crise au Mali, liée en partie au passage d'armes et de combattants qui transitent par les pays frontaliers comme le Niger ou l'Algérie.
La Libye est par ailleurs confrontée à un afflux d'immigrants clandestins venus d'Afrique sub-saharienne et souhaitant rallier l'Europe.
Les nouvelles autorités ont échoué jusqu'ici à mettre en place une véritable armée et une police nationale à même de rétablir la sécurité dans le pays.
16 jan 2013
Source : AFP
Les premiers passeports biométriques ont été délivrés mercredi à des membres de la communauté algérienne établie à Paris et sa région, à la faveur de la visite de travail qu'effectue en France le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, M. Belkacem Sahli.
Le secrétaire d'Etat, qui s'est rendu au consulat général d'Algérie à Paris et à celui de Bobigny (Seine Saint-Denis), s'est enquis sur place des différentes étapes d'élaboration du passeport biométrique, s'intéressant particulièrement au délai de traitement des dossiers (enrôlement, saisie des données, certification).
Plus de 180 documents de voyage biométriques ont été délivrés aux membres de la communauté algérienne, à travers sept postes consulaires pilotes en France, a indiqué à la presse le secrétaire d'Etat, qui se trouve depuis lundi en France où il a procédé à la délivrance de passeports biométriques à des ressortissants algériens à Marseille et Lyon.
"Cette opération sera élargie, dans deux mois maximum, à l'ensemble des postes consulaires dans l'Hexagone, avant de concerner, dans une seconde étape, les représentations algériennes en Europe, aux Amériques et dans les pays arabes", a-t-il annoncé lors d'un point presse.
M. Sahli s'est félicité, à cette occasion, du fait que les consulats algériens soient "à même de délivrer de tels documents". "Nous avons instruit les responsables de postes consulaires de mener une compagne pour vulgariser ce genre de passeports via leurs sites Internet et les radios communautaires, et inciter nos ressortissants à constituer leurs dossiers pour se voir délivrer ces documents dans les délais", a-t-il préconisé, signalant qu'une action similaire impliquant les médias lourds sera lancée prochainement par ses services en Algérie.
Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger a, par ailleurs, insisté sur "l'importance" accordée par les autorités algériennes à la représentation de la communauté nationale, en France ou ailleurs. "Mes prochaines visites en France notamment, mais aussi dans d'autres pays, seront mises à profit pour voire avec les représentants associatifs la manière qu'ils jugeront idoine pour constituer, le plutôt possible, le Conseil consultatif de l'immigration", a-t-il affirmé.
Il a rappelé, à ce sujet, que le décret présidentiel instituant cet organe a été signé il y a quatre ans.
Selon M.Sahli, ce Conseil devrait être une "force de proposition" émanant des représentants de la communauté nationale à l'étranger, pour prendre d'abord en charge leurs préoccupations, et suggérer des "alternatives" permettant leur implication dans le projet de développent national.
L'Algérie doit se conformer, d'ici au 24 novembre 2015, aux normes internationales de délivrance et de contrôle des documents de voyage, notamment celle recommandée par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
Le passeport électronique et biométrique est un document sécurisé lisible à la machine, qui comprend notamment une photo numérisée et une puce électronique.
16 jan 2013
Source : APS
Le département de la secrétaire d'Etat Maggie De Block a déclaré, mardi 15 janvier 2013, que 2.907 permis de séjour ont été retirés à des Européens depuis un an et demi. Il s’agit pour la plus part des cas de bénéficiaires d’aides illégales des services sociaux belges.
Cela a été possible grâce au croisement des bases de données des Centres publics d'action sociale (CPAS) et des autorités fédérales depuis la mi-2011.
Il s'agit principalement de Roumains, d'Espagnols et de Bulgares qui «profitaient illégalement de l'allocation de subsistance ». Suite à des contrôles plus stricts, 989 citoyens de l'Union européenne ont dû quitter la Belgique en 2011. Tandis que les permis de séjour de 1918 bénéficiaires irréguliers de l'aide sociale ont été retirés en 2012.
D’après les conclusions des services de Mme De Block, il s’agissait dans la plus part des cas de faux indépendants, « des gens qui se sont inscrits comme indépendants, mais qui en réalité travaillent pour le compte de quelqu'un d'autre ».
16/1/2013
Source : CCME
Le parti nationaliste flamand, N-VA, a désigné Nabilla Aït Daoud échevine de la jeunesse et de l'environnement à la ville d’Anvers, principale métropole du Nord du pays (région flamande). Le parti confirme ainsi sa volonté d’intégrer des élus issus de la diversité dans la gestion politique locale. Elle devient ainsi la deuxième élue d’origine marocaine à qui le parti confie un fauteuil au sein d’un collège communal. Avant elle, Nadia Sminate qui a été annoncée première bourgmestre d’origine marocaine, occupera ses fonctions à mi-mandat, dans trois ans.
Mme Aït Daoud dirigeait jusqu’au jour de sa prestation de serment, en début janvier 2013, une entreprise de sandwiches. Elle constitue aux yeux de son parti un « exemple d'intégration réussie». Avant elle, une autre marocaine avait été désignée échevine, au lendemain des élections de 2000, la socialiste Mimount Bousakla, qui avait siégé jusqu’en 2003, date de son entrée au Sénat belge.
A noter que deux districts de la ville d’Anvers ont connu par le passé deux échevines d’origine marocaine : Fatika Azzaoui à Berchem (2006-2012) et Fatima Bali à Borgerhout (2006-2010). Cette dernière étant la première femme d’origine marocaine à être élue à Anvers, dès 1988.
16/1/2013
Source : CCME
Une « réforme migratoire» est entrée en vigueur à Cuba, lundi 14 janvier. Le permis de sortie nécessaire pour se rendre à l'étranger, appelé familièrement « carte blanche,), a été supprimé.
Eu égard la forte représentaôon de l’élément /féminin au sein du collectif marocain et sa croissante visibilité dans l’environnement socioprofessionnel des travaux de terrain se sont déyeloppés dans les communautés autonomes (région) à forte concentration de la main-d’oeuure marocaine...Suite
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