mardi 5 novembre 2024 03:24

Le projet Face Maroc, cofinancé par l’Union européenne, vise à faciliter la création d’entreprises au Maroc par les MRE installés en Europe. Le projet a dépassé ses objectifs : 236 entreprises créées, 85,12 millions de DH investis et 844 emplois directs créés en l’espace de 4 ans dans divers secteurs et dans différentes régions du Royaume.

Le projet Face-Maroc (faciliter la création d'entreprises au royaume par la mobilisation des RME) a permis la création de 236 entreprises, avec un investissement total de 85.126.220 DH , ayant généré 844 emplois directs, a-t-on annoncé mardi à Casablanca.
C'est une expérience exemplaire ayant donné des résultats "tangibles", "concrets" et "plus qu'honorables", commenteront MM. Eneko Landaburu, ambassadeur de l'UE, Jacques Kemp, président de la fondation néerlandaise +IntEnt+ et Abdelfettah Sahibi, directeur au ministère chargé des RME lors de la présentation du bilan de cette expérience lancée en 2009 pour encourager la diaspora à transférer son savoir acquis et à appuyer le montage de projets économiques au Maroc.

Ce satisfécit s'explique par le bilan plutôt positif de ce projet dont les initiateurs se sont fixés pour objectifs de créer en 4 ans, 225 entreprises et générer 1350 emplois.

Les RME d'Italie ont créé le plus d'entreprises (28 pc), suivis par ceux de France (25 pc), des Pays-Bas (16 pc), d'Espagne (15 pc), d'Allemagne (7 pc) de Belgique( 4 pc), d'Angleterre (3 pc) et par ceux d'autres pays européens qui ne totalisent qu'1 pc des création d'entreprises.

Côté genre, les hommes ont été à l'origine de la quasi-totalité des entreprises créées avec 58 pc alors que les femmes n'ont en créé que 15 pc.

Par secteurs, le tertiaire et le BTP arrivent en pole position avec 16 pc chacun, suivis de la restauration et l'hôtellerie (15 pc), l'import et la distribution (12 pc) les transports (11 pc) et l'industrie (3 pc).

Ce bilan fait également ressortir que 89 pc des entreprises créées en 2009, étaient encore actives en 2012.

"Les résultats sont probants et il faut que cette expérience se poursuive", dira M. Landaburu, également chef de la délégation de l'UE, qui a cofinancé ce projet, avec un apport de 1.497.305 euros sur les 2.230.098 investis au total.

La diaspora qui a participé au développement des moult pays européens d'accueil a démontré, à travers cette expérience, qu'elle peut être un facteur de croissance et de création de richesses et d'emplois dans le pays d'origine, a-t-il ajouté.

Cela passe, entre autre, par la promotion des investissements des RME qui ne représentent que 3 pc des transferts (quelque 52milliards de DH), renchérira M. Sahibi qui a rappelé que son département est en passe de mettre un dispositif d'appui à l'investissement de la diaspora marocaine.

Il est également question de mobiliser la richesse immatérielle des RME qui comptent de nombreuses compétences dans divers domaines, a-t-il ajouté.

Cette expérience satisfaisante et qui a donné de bons résultats malgré les faibles moyens financiers mobilisés, doit trouver un nouveau prolongement, soutiendra pour sa part M. Kemp dont la fondation IntEnt figure parmi les quatre partenaires stratégiques de ce projet aux côtés de l'Agence française de Développement (AFD), le Centre allemand pour la migration internationale (CIM) et IntEnt-Maroc.

La fondation IntEnt, créée en 1996 pour encourager les migrants à la création d'entreprises dans leur pays, est opérationnelle dans 16 pays dont le Maroc où une antenne a été montée en 2007.

15 janv. 2013

Source : MAP

L'avocat Arno Klarsfeld, proche de Nicolas Sarkozy, a été évincé mardi de la présidence de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).

Il est remplacé par Rémy Schwartz, conseiller d'Etat, qui fut rapporteur général du Haut conseil à l'intégration de 1995 à 1997, précise un décret publié au Journal officiel.

Arno Klarsfeld, 47 ans, est le fils des "chasseurs de nazis" Serge et Beate Klarsfeld.

Il avait représenté l'Association des fils et filles de déportés juifs de France fondée par son père au procès de Maurice Papon, condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'humanité pour la déportation de juifs entre 1942 et 1944.

Arno Klarsfeld, qui avait soutenu la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007, avait été nommé à la tête de l'Ofii, chargé de l'accueil et de l'intégration des migrants, en septembre 2011.

Il avait alors remplacé Dominique Paillé, un centriste qui avait critiqué la "droitisation" de l'UMP sur les questions d'immigration.
Le fils des époux Klarsfeld n'est pas le premier proche de l'ancien chef de l'Etat à faire les frais de l'alternance. Plusieurs responsables policiers et dirigeants d'établissements publics ou d'autorités indépendantes ont été ainsi appelés à d'autres fonctions.

15 janvier 2013 ; Gérard Bon

Source : Reuters

Immigration en Belgique : la misère politiquement assistée

« C’est formidable la Belgique, c’est le pays où l’argent sort des murs » s’exclamait devant un distributeur de billets, en 1992, la grand-mère d’une amie immigrée en visite dans ce pays pour la première fois. 20 ans après, l’Euro est arrivé et tout a empiré.

Les récentes publications relatives au chômage dans l’Union européenne nous démontrent que si l’argent sort toujours du mur, les files de demandeurs d’emploi s’allongent sur les trottoirs. De record en record, de tristesse en détresse, la population s’interroge sur son avenir et nul besoin d’être Maya pour prédire une explosion sociale du pays. Prenons l’exemple de ce que beaucoup de Belges pensent et parfois disent : « c’est la faute aux immigrés, ils nous volent notre boulot». Regardons-y de plus près.

La Belgique est, en Europe, la tête de gondole des systèmes sociaux (de l’assistanat diront certains) et du multiculturalisme. Une étude de 2010 (Centre d’égalité des Chances) nous informe que les étrangers (y compris les naturalisés et la deuxième génération) représentent 24,22 % de la population. Sachant que la Belgique est au cœur de l’Europe, nous prendrons le cas plus spécifique des étrangers hors Union européenne fraîchement arrivés dans la Belgique, ce plat pays !

Tout le monde connaît ses problèmes : dette nationale (à plus de 100 % du PNB), taux de chômage affolant particulièrement à Bruxelles et dans les grandes villes francophones, crise identitaire… Le système social paradisiaque financé par des emprunts depuis 30 ans et plombé par les intérêts titanesques de la dette se fissure de partout. A cela vient s’ajouter un choc des cultures inédit jusqu’alors : le communautarisme. Chacun ne prêchant plus que pour sa paroisse ou sa mosquée, l’Etat laïc est mis de facto entre de lourdes parenthèses.

Que se passe-t-il au Royaume des Belges ?

Des chiffres, des statistiques : la bulle démographique créée après la guerre a éclatée. Le pays ne fait plus d’enfants. Or, un pays qui ne se reproduit pas est naturellement en voie d’extinction. Plus pragmatiquement qui va payer les pensions des enfants du baby-boom…

La solution a été vite trouvée : comme il avait été importé de la main d’œuvre lorsqu’il y avait trop de travail, et bien c’est simple la Belgique a importé de la démographie. De plus, cela est porteur à travers la multi-culturalité, l’égalité des chances pour la planète entière, la croisade démocratique : « Venez des quatre coins du monde repeupler ce petit pays si riche ; ici c’est le paradis social »… Effectivement les élites politico-économiques ne s’étaient pas trompées sur le potentiel des invités : si les Belges ne font que 1,67 enfants par ménage, ce qui est à terme une disparition, les étrangers (toujours hors U.E.) font plus de 4 enfants. Oui mais…

Avant la crise (chiffres de 2008 : Belgique. Terre d’immigration : statistiques et évolutions Itinera Institute) nous observions un taux de chômage de 6,34 % chez les Belges (qui, bien qu’élevé correspondait plus à un chômage conjoncturel conjugué avec les conséquences des crises des années antérieures). Dans la catégorie des étrangers hors U.E. : le taux passe à … 27, 30 %. Si nous allons plus loin, le taux d’inactivité est pour eux de 61 % soit 6 personnes sur dix qui n’ont pas d’emploi ! Et chaque jour, de nouveaux arrivants viennent grossir le nombre des chômeurs et des assistés sans que les autorités ne tirent les conséquences de ce chiffre.

Pourquoi ? L’Economie belge, comme la majorité des économies occidentales, est tertiaire (les services, la valeur ajoutée) et ne dispose pas d’emplois suffisants pour les personnes sous-qualifiées, sans diplôme, sans formation. Alors, le paradis social change vite d’aspect : les primo-arrivants (nom officiel des immigrés en Belgique mais aussi en France) sont parqués dans des périphéries urbaines ou au milieu des villes qui dépérissent : sans formation, sans travail et sans horizon professionnel, les nouveaux habitants sont laissés à l’abandon dans des « chancre-villes ». Il n’en faut pas plus pour que se développent tous les maux de la terre : désespoir, drogue, délinquance. Dès lors les primo-arrivants sont une génération perdue.

Et leurs enfants ? Elevés dans un pays et une culture différente avec 60 % de chance de naître dans une famille assistée (et même pour ceux qui trouvent un travail il s’agit souvent de contrats éphémères et du travail précaire), ils passent ainsi du tiers au quart-monde avec plus d’aisance que de poursuivre des études supérieures (pour mémoire : en Belgique ou en France, seuls 10 à 12 % d’enfants d’ouvriers arrivent à l’université). Pour les classes sociales assistées et précarisées, ayant bien souvent un niveau de français ou de flamand insuffisant, je vous laisse imaginer le taux. Un jeune universitaire issu de ces milieux, c’est « le brin d’herbe » qui ne peut cacher la forêt.

Pour ajouter encore une touche de pessimisme, voilà que survient la crise et l’austérité. Plus de chômage, plus d’impôts, moins de sécurité sociale, moins d’encadrement.

Et la politique d’immigration montre alors son vrai visage : repli nationaliste ou religieux, marasme et perte des valeurs. La criminalité au coin de la rue. De dessous les pavés naît la rage. La démocratie veut s’exporter alors qu’elle s’effondre sur ses propres bases. Nous pourrions citer l’histoire d’un jeune immigré tchétchène nommé Issa et arrivé en Belgique il y a dix ans. Après avoir envoyé, au cours de ses années de séjour de l’argent à sa famille restée au pays, il a pu se faire construire une petite maison là-bas. M’étonnant d’apprendre son départ de cette Belgique si confortable, je l’interrogeais : « Pourquoi pars-tu ? » il répondit très justement : « Ici, c’est fini le paradis…».

16.01.2013, Olivier Berlanda

Source : Voix de la Russie

La fondation IntEnt aux Pays-Bas, l’Agence française de Développement, le CIM en Allemagne et IntEnt Maroc, ont organisé mardi, la cérémonie de clôture du projet "Faciliter la Création d’Entreprises au Maroc grâce à la mobilisation de la diaspora marocaine installée en Europe" (FACE Maroc), lancé depuis 2009. Le projet est cofinancé par l'Union européenne.

La Thaïlande va permettre aux Nations unies de rencontrer des centaines de réfugiés arrêtés ces derniers jours, parmi lesquels figurent probablement des membres de la minorité musulmane apatride des Rohingyas venus de Birmanie, a-t-on appris de sources officielles.

Les autorités thaïlandaises ont accepté le principe de nous donner l'accès à ce groupe. Nous poussons pour que cela arrive le plus vite possible, a indiqué à l'AFP Vivian Tan, porte-parole du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).

Ces quelque 850 personnes ont été interpellées lors de trois raids différents, a-t-elle précisé. Nous ne pouvons confirmer leur identité sans avoir parlé avec eux au préalable et avoir fait une première estimation.

Les autorités thaïlandaises ont confirmé autoriser l'accès du HCR.

La police se concentre sur les entrées illégales, la détention illégale et l'accueil des migrants illégaux, a déclaré le général Paradorn Pattanatabut, secrétaire général du Conseil national de sécurité sans se prononcer sur la possibilité d'un trafic d'êtres humains.

Alors que les ONG s'inquiètent du fait que les enfants sont de plus en plus nombreux parmi les boat-people rohingyas, il a aussi précisé que 160 mineurs avaient été séparés des adultes, qui sont gardés dans deux centres de rétention et quatre commissariats.

Tous ont été arrêtés dans la province de Songkhla, proche de la frontière avec la Malaisie. Des sources policières thaïlandaises avaient initialement déclaré qu'ils seraient traités comme des immigrés illégaux et expulsés.

Quelque 800.000 Rohingyas, considérés par l'ONU comme une des minorités les plus persécutées de la planète, vivent confinés dans l'Etat Rakhine, dans l'ouest birman, où des violences entre musulmans et bouddhistes ont fait au moins 180 morts et plus de 115.000 déplacés en 2012.

Des centaines de milliers d'entre eux vivent déjà en exil mais ces violences ont provoqué des départs encore plus nombreux ces derniers mois. Seule la Malaisie les accepte pour le moment, même si l'ONU a plusieurs fois demandé aux pays de la région de leur ouvrir leurs frontières.

Selon l'ONG The Arakan Project, qui milite pour les droits de cette minorité, plus de 10.000 personnes ont pris la mer depuis octobre, fin de la mousson et début traditionnel de la saison des boat-people entre le golfe du Bengale et la Malaisie.

Soit déjà plus que les plus de 8.000 de la saison dernière, qui était déjà un record.

16 janvier 2013

Source : AFP

Le programme de formation de 120 ingénieurs tunisiens par l’Allemagne a été lancé aujourd’hui 15 janvier 2013, et en marge de ce lancement, le ministre de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Abdelwahab Maâter a fait part de sa crainte quant à une probable « fuite des cerveaux » tunisiens.

Il s’agit, en fait, d’un programme de formation accélérée contenant des cours de langue allemande au profit des 120 ingénieurs et seulement 100 d’entre eux auront la chance de travailler en Allemagne jusqu’en décembre 2013.

Au regard de l’incapacité du marché de travail national à absorber les ingénieurs, le programme en question traduit une solution provisoire surtout que, comme le souligne le ministre, le modèle économique tunisien actuel n’est pas en mesure de retenir les compétences.

Par ailleurs, et en dépit de sa crainte, Abdelwahab Maâter promet que son ministère gardera le contact avec les ingénieurs partis en Allemagne et s’assurera qu’ils retourneront au pays une fois leur formation terminée afin d’en faire profiter d’autres compétences n’ayant pas pu partir.

15/1/2013

Source : Businessnews

Le ministère du Bâtiment de la région de Moscou construira quatre centres de rétention pour des immigrés illégaux qui doivent être déportés. Les autorités prévoient la possibilité de réaménager à ces fins des casernes et foyers des anciennes cités militaires. Leur emplacement prendra en considération la proximité d'un aéroport d'où les immigrés seront déportés. Les centres en question seront construits dans le nord, le sud, l'est et l'ouest de la région. A l'heure actuelle Moscou compte un seul centre de rétention pour 450 immigrés illégaux. Il y a un autre centre de déportation, pour 30 places seulement, dans la région de Moscou. En moyenne, les immigrés sont rétenus dans des centres pendant plus d'un mois. Mais il y a des cas où un immigré y reste beaucoup plus longtemps, parfois jusqu'à un an, car les organes de l'ordre ne s'empressent pas de remplir tous les papiers indispensables. Les experts ne croient pas que dans les casernes de la région de Moscou les immigrés illégaux attendront leur déportation avec davantage de confort. 15/1/2013

Source : Voix de la Russie

Dans sa réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur "la régression des dépôts en devises", présentée par le groupe du Parti socialiste, le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka a indiqué lundi 14 janvier 2013, que la régression des réserves en devises résulte de la hausse des prix des matières premières, notamment de la facture des produits énergétiques qui a atteint en 2012 le niveau record de 103 milliards de dirhams (MMDH).

Il a ajouté que le recul des transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE) de 4 pc et des recettes touristiques de 1,6 pc a également entrainé une baisse des réserves de change.

15/1/2013

Source : CCME

Dans un communiqué publié à l'occasion de la tenue récemment du Conseil de surveillance de l'agence, l'Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), indique que l'activité du port Tanger Med a enregistré au deuxième semestre 2012 une croissance de +14 pc par rapport à la même période de l'année précédente.

Le Conseil a décidé le lancement d'importants travaux d'aménagement pour l'amélioration des conditions de transit des passagers, en particulier pour le passage des Marocains résidant à l'étranger, et, pour le long terme.

15/1/2013

Source : CCME

Le président Vladimir Poutine a présenté des amendements à la Douma d’Etat à la loi « Sur le droit des citoyens russes à la liberté de mouvement et de choix de résidence au sein de la Fédération de Russie ». La principale innovation introduit une infraction pénale à la première violation de la loi sur l’immigration en Russie. En dépit de la qualification de loi « interne à la Russie », les modifications toucheront les ressortissants étrangers qui arrivent au pays. Cependant, les ressortissants étrangers ne seront pas mis en prison pour violation flagrante, mais c’est un risque encouru par les propriétaires des appartements dans lesquels les migrants vivent illégalement.

Les modifications vont apporter plusieurs changements concrets. Chaque Russe ou chaque étranger hautement qualifié, ayant changé pour telle ou telle raison d’endroit d’habitation, est obligé de s’enregistrer sous 90 jours, et un citoyen sans qualifications sous sept jours à partir de son arrivée. Tout d’abord ont été introduites des sanctions pour ceux qui vivent sans inscription, de 2 000 à 3 000 roubles dans tout le pays et de trois à cinq à Moscou et Saint-Pétersbourg. Ensuite, pour la première fois, la responsabilité du propriétaire de l’habitation dans laquelle les personnes vivent illégalement est introduite : les personnes physiques devraient avoir à payer jusqu’à 7000, les personnes morales jusqu’ à 8000 roubles. Et, troisièmement, en cas de violation flagrante des lois sur l’immigration, un propriétaire peut être tenu pénalement responsable et peut être emprisonné pour une période maximale de trois ans. En premier lieu, la dernière situation, comme l’expliquent les auteurs du projet de loi, concerne les propriétaires des « appartements caoutchoucs », dans lesquels on inscrit entre 20 et 40 personnes à la fois. Autrement dit, il s’agira d’une punition pour « inscription fictive », la fourniture d’enregistrement sans résidence effective.

Comme indiqué dans la note explicative, les amendements sont dirigés, tout d’abord, dans la « guerre contre les abus généralisés du droit des propriétaires immobiliers à l’enregistrement des citoyens ». Toutefois, le service de migration, qui soutient ces modifications, doute qu’elles puissent être réalisées pleinement. Le chef du Service fédéral des migrations, Konstantine Romodanovski, a déclaré au journal russe Kommersant qu’il attendait ce projet depuis longtemps, cependant « s’il est effectif à 50% ce serait déjà bien ». Selon lui, le système d’enregistrement ne nous permet pas aujourd’hui de « contrôler la situation » pleinement et, en conséquence, de pousser les contrevenants à répondre de leurs actes.

En effet, la plupart des dispositions des amendements à ce jour sont peu susceptibles de fonctionner, remarque le juriste senior de l’entreprise Yakovlev et partenaires, Anton Alekseev. Par exemple, la notion de résidence est entendue comme lieu de vie. Toutefois, si la personne est enregistrée dans une ville mais vit et travaille dans une autre, la question ne se pose pas. Mais s’il est enregistré, par exemple, à Moscou à une adresse mais vit à une autre, démontrer qu’il viole la loi est presque impossible. Cependant, les modifications proposent de considérer cela comme une violation passible d’une amende. Toutefois, M. Alekseev souligne que le « travailleur hautement qualifié » est un statut juridique spécial pour les étrangers résident temporairement ou de façon permanente en Russie. Le critère principal est tout à fait clair : c’est le niveau de salaires. Chaque année, une telle personne doit recevoir un minimum de deux millions de roubles. Il est alors considéré comme un « travailleur hautement qualifié » et il bénéficie d’une simplification maximale des règles migratoires. « Les derniers changements dans la législation migratoire indiquent clairement que nous recevons à bras ouverts des professionnels qualifiés mais pas vraiment les autres migrants. Par exemple, les étrangers vivant en dessous de deux millions d’euros par an à partir de 2012 doivent passer un examen de langue russe. Avec le statut de VKS, ce n’est pas nécessaire. Le processus d’obtention d’un permis de séjour est compliqué, et maintenant, même le processus d’enregistrement de résidence », remarque Alekseev.

Selon les données des auteurs du projet de loi, en 2011, 6 400 adresses ont étés révélées, pour lesquelles 300 000 citoyens ont été enregistrés, ce qui fait environ 47 personnes par appartement.

15 janvier, 2013, Alexandre Kiliakov

Source : La Russie aujourd’hui

De plus en plus de jeunes diplômés français sont tentés venir travailler au Maroc. C'est ce qui ressort d'une enquête publiée récemment par Europe 1…Suite

Le phénomène a pris une telle ampleur qu'on lui a donné un nom: celui des « hommes d'affaires nus » , restés seuls pour travailler tandis que leur féUt1ipe est déjà installée en Australie ou au Canada. Leur but : mieux vivre, éduquer leurs enfants, mais surtout sécuriser leurs biens…Suite

Le nombre des étudiants saoudiens, fréquentant les écoles supérieures et les universités américaines, a connu une augmentation de près de 7 fois en six ans. Il est passé de 11 116 en 2006 à 71 026 en 2012. 95 % de ces étudiants, d’après une enquête publiée par le quotidien USA Today, débutent leur séjour aux Etats-Unis par des cours d’apprentissage de la langue, avant de poursuivre leurs études supérieures. Les frais de ces cours de langue et, ceux des droits d’inscription dans les universités et les écoles supérieures, représentent une manne financière non négligeable pour les établissements scolaires américains.

La majorité des étudiants saoudiens établis aux Etats-Unis sont boursiers de l’état saoudien. Ce dernier consacre, d’après des informations publiées par  USA Today, des milliards de dollars chaque an pour couvrir les frais de scolarité, de séjour et de voyage à ses ressortissants souhaitant obtenir un diplôme dans les meilleures universités dans le monde, notamment aux Etats-Unis.

A noter que le gouvernement saoudien a décidé une augmentation significative du budget consacré à l’enseignement au titre de l’exercice 2013. Un secteur qui consomme à lui tout seul près de 25 % du budget global du gouvernement saoudien dans la loi de finances de 2013. Ce qui laisse présager une augmentation du nombre de bourses d’études octroyées aux étudiants saoudien désireux de poursuivre leur formation à l’étranger.

 15/1/2013

Source : CCME

Le procès de quatre accusés de trafic de Tamouls, qui devait s'amorcer en janvier 2013, a été ajourné vendredi 11 janvier 2013, et la sélection du jury a été annulée. Cette annulation fait suite à la décision du juge Arne Silverman, de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, d’invalider la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. Le juge a estimé que cette Loi « contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, et qu'elle pouvait mener à des poursuites contre des travailleurs de l'humanitaire, notamment ».

Ce procès est le premier de deux procès très attendus sur des migrants Tamouls illégaux en Colombie-Britannique, arrivés par bateau avec l’aide de travailleurs humanitaires canadiens.

Se basant sur l'interprétation actuelle de la loi, un trafiquant d'être humains était défini comme quiconque «prépare sciemment, provoque, aide ou favorise» une personne venant au Canada et ne disposant pas de visa, de passeport ou d'autres documents requis. Le juge Silverman a estimé que le cas des migrants Tamouls prête à confusion et que ce n’est pas à son tribunal de trancher sur la culpabilité, ou non, des supposés trafiquants d’êtres humains. Il a déclaré que «ce n'est pas là le travail de la Cour, pas plus que celle-ci n'a l'autorité de choisir ce que sont les priorités, ou ce qu'elles devraient être. Il s'agit du devoir du Parlement».

L'arrivée, notamment en Colombie-Britannique, de navires transportant des réfugiés a poussé le gouvernement canadien à adopter de nouvelles lois sévères visant à combattre le trafic d'êtres humains. Il a aussi décidé d’investir des millions de dollars pour bloquer des opérations illégales avant que des navires ne puissent appareiller.

15/1/2013

Source : CCME

L'ambassade d'Angola en Chine a délivré 21.225 visas à des citoyens chinois ces six derniers mois dans le cadre de la politique de reconstruction des infrastructures du pays, a-t-on appris lundi auprès de la presse angolaise.

Cet important afflux de Chinois s'explique par la signature de plusieurs contrats avec des entreprises chinoises pour la reconstruction des infrastructures de l'Angola, a indiqué Luzia Maria Dias dos Santos, de l'ambassade d'Angola à Pékin, citée par l'agence de presse angolaise Angop.

Le nombre de Chinois souhaitant venir en Angola a particulièrement augmenté ces dernières semaines, avec désormais une moyenne hebdomadaire de 1.800 à 2.000 visas accordés, en lien avec la hausse du nombre d'entreprises chinoises employées par le gouvernement angolais, a précisé la responsable diplomatique.

Mme Dias dos Santos a ajouté que certaines entreprises chinoises souhaitaient également se rendre en Angola pour mener des études de marché en vue d'éventuels investissements dans le secteur privé.

Luanda et Pékin entretiennent d'étroites relations économiques depuis le retour de la paix en Angola en 2002. Ces dernières années, les deux pays ont multiplié les accords commerciaux pour la construction d'infrastructures, dont des routes, des voies de chemin de fer, des villes nouvelles.

L'Angola est ainsi devenu le premier partenaire commercial de la Chine en Afrique quand Pékin est le principal partenaire de Luanda au coude-à-coude avec les Etats-Unis.

Entre janvier et juillet 2012, les échanges bilatéraux se sont chiffrés à 22 milliards de dollars, avait indiqué l'ambassadeur de Chine en Angola, Gao Kexiang, en novembre 2012, en marge de la signature de trois accords commerciaux.

Le gouvernement chinois accorde des lignes de crédit à l'Angola, qui fournit en retour du pétrole à Pékin.

Plus de 250.000 Chinois vivraient actuellement en Angola selon des déclarations de l'ancien directeur du service angolais des migrations et des étrangers, Freitas Neto, faites à Pékin en avril 2012 à l'agence de presse angolaise Angop, mais non confirmées depuis par les autorités des deux pays.

14 janv. 2013

Source : AFP

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM), l'instance représentative de l'islam de France, a salué lundi la précaution "utile" et "nécessaire" du président François Hollande de ne pas faire l'amalgame entre "islamistes" et "terroristes", en désignant les combattants visés par l'intervention française au Mali.

Dans un communiqué transmis à la MAP, le CFCM souligne que le Président Hollande "a évité à juste titre, dans son allocution consacrée au soutien de la France aux forces armées maliennes, de qualifier d'islamistes les éléments terroristes visés par l'intervention".
Il "salue cette précaution utile et nécessaire du Président de la République dans le choix des mots, écartant ainsi tout amalgame et toute confusion entre islam et terrorisme".

Le Conseil relève "malheureusement" que, "ce principe de précaution n'est pas toujours respecté par certains hommes politiques et médias de notre pays".

Il rappelle que plus de 90 pc des victimes du terrorisme international, sont de confession musulmane. "Dès lors, l'usage abusif des termes +islamiste+ ou +islamisme+ qui nourrit l'amalgame entre le terrorisme et l'islam, religion de paix qui sacralise la vie, porte atteinte à l'image de la foi musulmane".

14 janv. 2013

Source : MAP

La constitutionnalisation de la langue amazighe est une décision historique porteuse d'une forte charge symbolique qui reflète la pluralité du Maroc et sa diversité culturelle et identitaire, ont affirmé à Amsterdam des acteurs associatifs amazighs.

Dans des déclarations à la MAP en marge d'une soirée à l'occasion de la célébration du nouvel an amazigh, dit Yennayer, ces acteurs résidant aux Pays-Bas, en Belgique et au Maroc, se sont félicités de cette avancée importante, considérant que l'amazigh est en passe de gagner ses lettres de noblesse aux côtés de la langue arabe et d'occuper la place qui lui échoit à tous les niveaux.

La constitutionnalisation de l'amazigh est une "décision historique" qui traduit parfaitement la pluralité d'un Maroc où l'ensemble des composantes arabe, amazighe et autres cohabitent depuis des siècles, a souligné le chercheur et dramaturge amazigh, Ahmed Zahid, ajoutant qu'il s'agit d' "une richesse pour le Maroc et pour les Marocains".

La Nouvelle Constitution vient conforter et promouvoir la richesse linguistique et culturelle du Royaume et sa spécificité identitaire dans un monde en quête de repères, a estimé Hamid Zahid, qui a mis en avant la nécessité d'Âœuvrer pour préserver et mettre en valeur cette diversité dont l'amazighité constitue une composante essentielle.

Ahmed Zahid, également coordinateur au sein de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), a estimé que sur le plan constitutionnel, le Maroc est désormais sur la bonne voie et s'érige, après l'adoption de la nouvelle loi fondamentale, en pays démocratique, notant que l'amazighité est devenue désormais au centre des préoccupations .

Les artistes, écrivains, poètes et critiques amazighs ont accumulé des écrits importants dans leurs domaines respectifs, un acquis qui devrait être mis à profit à la lumière de la nouvelle constitution, a indiqué Ahmed Zahid, ajoutant que ces créateurs évolueront désormais dans un climat de démocratie et de liberté d'expression.

Pour sa part, Fawzi Morabit, acteur associatif en Belgique a souligné que la constitutionnalisation de la langue amazighe est "un évènement historique" pour les Amazighs et leur culture. Cette initiative est d'autant plus importante, étant porteuse d'une charge symbolique non pas seulement pour le Maroc mais pour l'ensemble des pays de l'Afrique du nord, a-t-il relevé.

La reconnaissance constitutionnelle de l'amazigh devrait être confortée par l'intégration de cette langue dans l'enseignement et les médias mais aussi dans les différents domaines de la vie publique y compris l'administration, a noté Morabit.

Même son de cloche chez Mohamed Bouziani, enseignant et journaliste aux Pays-Bas qui a formé le vÂœu d'étendre la promotion de l'enseignement de cette langue aux pays d'accueil des immigrés marocains, notamment ceux établis en Europe.

L'article 5 de la Constitution stipule que "l'amazighe constitue une langue officielle de l'Etat, en tant que patrimoine commun à tous les Marocains sans exception".

En effet, la constitutionnalisation de l'amazighe constitue l'une des nouveautés de ce texte qui précise qu'"une loi organique définit le processus de mise en oeuvre du caractère officiel de cette langue, ainsi que les modalités de son intégration dans l'enseignement et aux domaines prioritaires de la vie publique, et ce afin de lui permettre de remplir à terme sa fonction de langue officielle".

14 janv. 2013

Source : MAP

La Cour suprême de la Colombie-Britannique a invalidé la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, renvoyant du même coup le gouvernement fédéral faire ses devoirs et laissant en suspens des procès importants.

Deux causes impliquent actuellement des hommes accusés d'avoir fait passer au Canada des migrants tamouls par bateau sur les côtes de la Colombie-Britannique.

Une ordonnance de non-publication sur la décision, prise vendredi dernier, a été levée lundi.

Le juge Arne Silverman a estimé que la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, et qu'elle pouvait mener à des poursuites contre des travailleurs de l'humanitaire, notamment.

Selon l'interprétation actuelle de la loi, un trafiquant d'être humains était défini comme quiconque «prépare sciemment, provoque, aide ou favorise» une personne venant au Canada et ne disposant pas de visa, de passeport ou d'autres documents requis.

M. Silverman a toutefois suggéré que le Parlement pourrait résoudre le problème en réécrivant les sections de la loi qui touchent ce type de confusion.

«Ce n'est pas là le travail de la Cour, pas plus que celle-ci n'a l'autorité de choisir ce que sont les priorités, ou ce qu'elles devraient être. Il s'agit du devoir du Parlement», a tranché le juge Silverman.

Conséquence du jugement rendu: le procès de quatre accusés, qui devait s'amorcer ce mois-ci, a été ajourné, et la sélection du jury a été annulée.

Il s'agit du premier de deux procès très attendus sur ces migrants illégaux en Colombie-Britannique.

Me Phil Rankin, qui représente un des accusés dans la première affaire, s'est dit satisfait de la décision. Il ne croit pas, malgré tout, que ce jugement encouragera la venue au Canada d'un nombre plus important de navires transportant des réfugiés.

Une porte-parole du ministre de la Sécurité publique Vic Toews a fait suivre les demandes de commentaires au Service des poursuites pénales du Canada.

Le procureur Peter LaPrairie a indiqué que des avocats du service fédéral examinaient la décision. Me LaPrairie doit de nouveau se présenter en cour le 21 janvier, pour discuter de la façon dont la Couronne ira de l'avant.

L'avocat a d'ailleurs souligné que les seules accusations contre quatre hommes liés à deux affaires de trafic de Tamouls faisaient référence à la section de la loi invalidée par le juge Silverman. Il n'a pas indiqué si la Cour irait en appel de cette décision.

L'arrivée, en Colombie-Britannique, de deux navires transportant des réfugiés a poussé le gouvernement conservateur à adopter de nouvelles lois sévères visant à combattre le trafic d'êtres humains. Ottawa a également investi des millions de dollars pour bloquer des opérations illégales avant que des navires ne puissent appareiller.

14 janvier 2013

Source : La Presse Canadienne

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