La participation des MRE à tous les chantiers (politiques, économiques et sociaux) de développement du pays serait d'un grand apport, a fait savoir le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, précisant que le gouvernement ferait en sorte que les compétences marocaines soient de la partie.
"Nous voulons capitaliser sur les différentes expériences et essayer de les élargir. La participation politique n'est pas en reste. Nous voulons que les MRE soient mobilisés également dans cette dynamique de représentation et de participation à la gestion de la chose publique au Maroc", explique le ministre dans un entretien publié sur les colonnes du quotidien "L'économiste".
Concernant les thèmes qui ressortent dans les préoccupations des MRE, M. Maâzouz a avancé 5 axes qui nécessitent, selon lui, un travail de fond, notamment la préservation des droits des MRE dans leurs pays de résidence et au Maroc, leur l'enracinement en veillant à ce que les marocains s'intègrent bien dans les pays d'accueil, sans pour autant se désintégrer par rapport à leur pays d'origine, la participation des MRE dans tous les chantiers de développement, la gouvernance et la prévention des MRE contre l'arnaque à travers la communication.
S'agissant de la crise économique actuelle, le ministre marocain a exprimé une volonté profonde accompagnée d'une collaboration avec les responsables gouvernementaux des pays d'accueil, dans l'objectif de limiter les retombées négatives de ladite crise.
"J'essaye au maximum avec les responsables gouvernementaux des pays d'accueil, vu les accords de main-d'Âœuvre et de sécurité sociale qui nous lient, de faire en sorte que nos concitoyens ne soient pas les premières victimes des mesures de lutte contre la crise économique", a-t-il expliqué.
Sur une période de 5 mois, allant du début de mai à fin septembre, le Royaume s'apprête à accueillir quelque 2,5 millions de MRE, selon M. Maâzouz, qui précise que 60 navettes quotidiennes sont mobilisées pour assurer le transfert des MRE entre le sud de l'Espagne et le nord du Maroc.
27 juin 2012
Source : MAP
Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, a annoncé mercredi une circulaire sur la régularisation au cas par cas des clandestins étrangers, tout en excluant de dépasser le chiffre d'environ 30.000 par an en vigueur sous le précédent gouvernement de droite.
"Une circulaire pour préciser les critères" de régularisation "est donc en préparation", a déclaré le ministre dans un entretien au quotidien Le Monde, en précisant que "ces critères sont les années de présence en France, la situation par rapport au travail, les attaches familiales, la scolarisation des enfants".
27 juin 2012
Source : AFP
Le Conseil français du culte musulman (CFCM), instance représentatives de l'Islam de France, a promis d'associer à la réforme de ses statuts "l'ensemble des composantes de l'Islam de France" y compris celles qui ne siègent pas en son sein.
Le Conseil d'administration du CFCM, qui s'est déroulé dimanche près de Paris, s'est accordé sur "la nécessité de finaliser la réflexion sur "la réforme du CFCM" afin d'aboutir à un projet concret qui assure l'adhésion de la plus large majorité des composantes de l'Islam de France et réunit les conditions de confiance nécessaires à l'unité et à la fraternité des Musulmans de France", indique un communiqué du Conseil.
Cette réflexion "doit être menée sous l'égide du CFCM en associant l'ensemble des composantes de l'Islam de France, y compris celles qui ne siègent pas aux différentes instances actuelles du CFCM", précise le communiqué, en référence notamment à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF).
Le Conseil d'administration assure de sa disposition "à mettre en Âœuvre dans les meilleurs délais le processus de validation des résultats de cette réflexion par la modification des statuts du CFCM et de son règlement électoral". Cette réflexion "doit également englober le volet financier et les moyens de fonctionnement du CFCM et des Conseils régionaux du culte musulman (CRCMs)".
Les administrateurs ont également souligné que les "liens entre l'instance nationale et les instances régionales doivent être renforcés". A titre d'exemple, la collaboration entre le CFCM et les CRCMs "doit être améliorée pour une vigilance accrue et efficace contre les actes antimusulmans".
Cette réunion a été également l'occasion pour faire un tour d'horizon sur la situation de la représentation du culte musulman aux niveaux national et régional.
Concernant les moyens de fonctionnement et d'action du CFCM, les administrateurs ont "unanimement fait le constat de l'insuffisance des moyens financiers du Conseil et évoqué des pistes à étudier afin que l'instance représentative du Culte musulman puisse assumer sa mission dans les meilleures conditions pour mieux servir la pratique cultuelle des Musulmans de France".
Par ailleurs, à l'approche du mois sacré de Ramadan, le CFCM s'est de nouveau penché sur la méthode de fixation du calendrier lunaire, dont dépendent de nombreuses célébrations et fêtes religieuses musulmanes.
A cet égard, les administrateurs ont souhaité la mise en place d'un "Comité de réflexion" regroupant les instances théologiques des composantes de l'Islam de France afin d'établir un calendrier basé sur le calcul scientifique, permettant ainsi aux Musulmans de France de mieux organiser leur vie spirituelle.
Créé en 2003 par l'ex-président Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, le CFCM regroupe actuellement plusieurs composantes, notamment le Rassemblement des Musulmans de France (RMF), dont est issu son président, le Marocain Mohamed Moussaoui, le Comité de coordination des Musulmans turcs de France (CCMTF), la Fédération française des associations islamiques d'Afrique, des Comores et des Antilles (FFAIACA) et la Fédération Invitation et mission pour la foi et la pratique.
Deux autres Fédérations: l'UOIF et la Grande Mosquée de Paris avaient boycotté les élections de juin 2011. Elles s'estimaient désavantagées par le mode de scrutin - basé sur la surface des Mosquées - en vigueur depuis 2005.
26 juin 2012
Source : MAP
Soixante étudiants marocains du monde participeront, du 6 au 17 juillet, à la 3ème édition de l'Université citoyenne de Rabat- Agdal, qui sera consacré au thème "le Maroc, une diversité engagée avec l'avenir".
Cette 3ème édition sera marquée par la participation d'étudiants venant d'Espagne, Algérie, France, Italie, Lybie, Canada, Sénégal, Arabie Saoudite, Norvège, Australie, Belgique, USA, Hollande et Palestine, et dont l'encadrement sera assuré par des étudiants de l'Université Rabat-Agdal, indique mardi un communiqué de cette institution.
Animés par des personnalités académiques, politiques et artistiques, les travaux de cette rencontre s'articulent autour du rô le que les Marocains du monde peuvent jouer en faveur du développement durable et du renforcement du processus démocratique du pays, outre l'évaluation des grands chantiers en cours dans le royaume.
Cette édition est organisée par la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Mohammed V Rabat-Agdal et le Centre d'action interculturelle universitaire citoyenne, en partenariat avec le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.
26 juin 2012
Source : (MAP
C'est un gros rush que les aéroports et principalement les ports de Tanger et de Nador devront gérer ce weekend, considéré comme un pic de retour des MRE. Un entretient avec Abdellatif Maazouz…Suite
La commission des affaires étrangères entame, ce mercredi à la Chambre des représentants, l'étude de la situation des Marocains résidant à l'étranger. Il sera question de débattre des différents problèmes dont souffre cette catégorie, à commencer par l'opération du transit. Un intérêt particulier sera accordé aux Marocains établis dans les pays où la sécurité pose un sérieux problème. La possibilité de leur rapatriement est à l'ordre du jour.
Source: Le Soir
Entretien avec Jean-Loup Amselle, anthropologue. Directeur d’études à l’école des hautes études en sciences sociales (EHESS), et auteur de plusieurs ouvrages dont l’Ethnicisation de la France, lignes, 2011.
Votre dernier livre s’intitule l’Ethnicisation de la France. Pensez vous qu’il existe, en France, un accroissement des revendications identitaires ?
Je crois qu’il se produit un phénomène double de revendication identitaire. Comme je le montre dans mon livre, des revendications symétriques se font jour.
D’une part, montent des revendications minoritaires, de la part de groupes qui s’estiment discriminés, opprimé, marginalisés : les « blacks », les « beurs », mais également toute la mouvance LGBT, et même, aujourd’hui, les handicapés.
Conjointement, nous assistons à un phénomène de captation de ces revendications par ce que j’appelle des « entrepreneurs d’ethnicité et de mémoire ». Ils parlent au nom de ces groupes qu’ils constituent eux-mêmes, et dont ils s’instituent en porte-parole, de façon à monopoliser à leur profit des revendications au départ peu formalisées et disséminées. En effet, qu’il s’agisse de catégories ethniques ou de phénomènes de « genre » les « membres » de ces groupes supposés ne se revendiquent pas en permanence comme leur appartenant. Un « black » ou un « beur » ne se définit pas constamment comme tel. L’identité est multiple, elle est fonction du contexte d’interlocution, de celui ou celle avec lequel vous dialoguez. A l’inverse, les revendications monopolisées par ces entrepreneurs d’ethnicité et de mémoire enferment les acteurs sociaux dans des mono-identités.
De l’autre côté du spectre, existe la revendication de ce qu’on appelle les « Français de souche », revendication formatée par le Front national et/ou la Droite populaire – voire de l’UMP dans son ensemble, étant donné l’actuel phénomène de radicalisation de la droite.
Là aussi on tâche d’enfermer les individus dans une mono-identité « de souche », mais qui est reprise en symétrique par la gauche multiculturelle et post-coloniale. Il n’est qu’à voir l’exemple paradigmatique des Indigènes de la République, qui utilisent de manière frappante le terme « souchien », soit l’exact pendant de « Français de souche ».
Finalement, entre ces deux tendances, on assiste à une sorte de backlash, d’effet en retour : à mesure que ces identités minoritaires se durcissent, de l’autre côté s’établit aussi un durcissement de l’identité blanche et catholique.
Un peu comme si les crispations identitaires de droite étaient nourries par une sorte de « racisme de gauche » ?
Non, je n’appellerais pas cela un racisme. C’est plutôt un différentialisme, un singularisme, une attitude anti-universaliste. Je ne crois pas, pour ma part, à l’existence du « racisme anti-blancs » que certains dénoncent. En revanche, le discours public est littéralement infesté par le culturalisme, avec une tendance à l’assignation identitaire qui me semble très dommageable.
Pourquoi ces revendications minoritaires se sont-elles multipliées ces derniers temps ?
C’est lié au déclin du social. Ce déclin – avec celui de l’universalisme – est continu depuis mai 1968. C’est un phénomène lent, qui procède également de la disqualification de la grille d’analyse marxiste, le marxisme étant considéré comme lié au totalitarisme.
Ce discrédit du marxisme a permis, dans la conjoncture post-soixante-huitarde, post-moderne, post-coloniale, de substituer, à une analyse en termes horizontaux et de classes, une façon de découper la société en tranches fragmentaires, ce que j’appelle les « entailles verticales ». Cette thématique des « fragments », de la multitude, a été notamment formalisée par Toni Negri, mais aussi par tout le courant appelé « French Theory ».
Ces identités verticales (black, beur, LGBT) sont vécues comme plus « glamour » que les identités horizontales de classe. Il suffit de lire un journal comme Libération, qui est tout à fait emblématique. Ce quotidien a complètement déserté le social, pour se consacrer au sociétal. Il ne se passe pas un jour sans qu’il promeuve quelque « minorité ».
Au plan politique, ces thématiques sont essentiellement reprises par Terra Nova, qui prône un abandon des classes ouvrières, lesquelles auraient disparu ou seraient définitivement passées au FN. Cette gauche « ethno-éco-bobo »leur préfèrera donc les couche urbaines, les jeunes, les minorités, etc.
Malgré tout, ces « entrepreneurs d’ethnicité et de mémoire » que vous décrivez, n’ont-ils pas une utilité ? Les discriminations existent bel et bien…
Oui, c’est l’argument qu’on m’oppose généralement. Je ne le nie absolument pas. Evidemment que les discriminations existent ! Mais que doit-on mettre au premier plan ? Ces discriminations ou la question sociale ?
Pour ma part, je pense que la « discrimination positive », cette transcription française et incertaine de « l’affirmative action » américaine, est une escroquerie. Ce qui est fondamental à l’échelle mondiale et spécialement dans les pays développés, c’est l’accroissement des inégalités. Les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres, et la « classe moyenne » se rétrécit comme une peau de chagrin. C’est ce qu’Alain Lipietz appelait autrefois la « société en sablier », avec un phénomène de déclassement de la classe moyenne inférieure, notamment dans la France périurbaine.
Les discriminations sont loin d’être un phénomène négligeable, mais j’y vois pour ma part un phénomène second, que l’on se plait à mettre en avant pour masquer les inégalités de revenus croissantes au sein des pays développés. La discrimination positive, qui vise à contrebalancer les discriminations, est d’ailleurs parfaitement compatible avec l’économie libérale.
D’ailleurs, cela va de pair avec la montée des phénomènes de marketing ethnique. On le sait, le marché ne s’adresse pas à des individus atomisés mais à des catégories de clientèles. Les entreprises savent très bien qu’il faut segmenter le marché. Ainsi ont-elles créé un marché de cosmétiques en directions des blacks, un marché du hallal en direction des musulmans, un marché en direction des gays, etc.
Vous pensez vraiment qu’en lissant les inégalités économiques, on ferait disparaître les discriminations ?
Non, je ne dis pas cela. Encore une fois, le racisme et les discriminations existent. Le fait que des blacks ou des beurs se voient interdire l’entrée dans certaines boites de nuit, personne ne le nie…Simplement, c’est bien contre le racisme qu’il faut lutter, contre ceux qui discriminent. Et cela ne se fera pas en essayant de promouvoir l’identité supposée de « groupes » constitués.
Cette gauche que vous appelez « multiculturaliste et post-coloniale » n’est-elle pas en train de revenir, peu à peu, de ses errements sociétalistes ?
Ils finiront par y être obligés ! Le Front national, même s’il n’a que deux députés, a obtenu des scores significatifs aux législatives partout où il y a eu affrontement entre un candidat PS et un candidat FN. Pour lui faire barrage, il faudra bien que la gauche se mette à nouveau à s’occuper des « petits blancs », comme on dit.
La montée du FN exprime-t-elle, pour vous, une montée du racisme, ou peut-on y voir d’autres causes ?
Je pense qu’il faut réfléchir à l’échelle européenne. Il y une montée généralisée du populisme. Ce phénomène est lié au fait que l’Europe se ferme, notamment face aux migrations. Elle devient une forteresse, et se dote d’une identité que j’appellerais « civilisationnelle » : l’identité blanche et chrétienne. La peur face à la mondialisation fait que l’on se raccroche à ces racines supposées. Et cette Europe sécrète un rejet de tout ce qui n’est pas elle, en particulier de l’Islam. L’identité de l’Europe aujourd’hui est presque une identité négative, de rejet du monde musulman. On a beaucoup critiqué Huntington, mais il a largement anticipé le « choc des civilisations » qui se produit réellement.
Que répondez-vous à ceux qui considèrent que le racisme viendrait du haut, qu’il serait insufflé au peuple par les « élites » ?
Je ne suis pas du tout d’accord avec ça. De quelles élites parle-t-on ? Si on parle de l’élite politique, on peut en effet constater une radicalisation de la droite, notamment avec Nicolas Sarkozy. Mais cette droitisation a été rendue possible par plusieurs facteurs. D’abord par l’éloignement du souvenir de la Seconde guerre mondiale et le fait que le gaullisme n’existe plus. Ensuite parce que le discrédit jeté sur le communisme et le marxisme a privé la gauche de son rôle de véritable contre-modèle. Quant à la gauche multiculturelle et postcoloniale il faut bien dire qu’elle nourrit le phénomène.
Existe-t-il en France un authentique risque communautariste. En somme, le modèle américain est-il transposable ?
Je ne le pense pas. Il y a une grande différence entre la France et les Etats-Unis. Il existe en France une domination de la religion catholique, au contraire des Etats-Unis où c’est l’émiettement qui prévaut, y compris chez les protestants. La société américaine, composée de couches de migrants successives, est par essence communautariste. Surtout, aux Etats-Unis, le social a été éliminé depuis les années 1950, soit depuis beaucoup plus longtemps qu’en France.
Ce qui prouve bien, une fois de plus, l’urgence de se départir des pansements sociétaux et de revenir au social. Il convient d’adapter mais néanmoins de réhabiliter le marxisme d’une part, et de renouer d’autre part avec l’universalisme.
25 Juin 2012, Coralie Delaume
Source : L’Arène nue
Les compétences médicales marocaines du Monde tiendront, les 30 juin et 1-er juillet à Casablanca, un conclave autour du thème "coopération médicales : formation et recherche û qualité et standards"', annonce le ministère chargé des marocains résidants à l'étranger.
Quelque 150 participants notamment des compétences MRE et leurs homologues marocains prendront part à ce forum, qui a pour objectif de mieux impliquer les diasporas dans les actions de développement du secteur et de renforcer et consolider les réseaux de la diaspora en tant qu'acteurs légitimes et efficaces du co-développement.
Ce forum, le premier du genre, constituera également une opportunité pour présenter le réseau médical des marocains du monde et les grandes lignes de son plan d'action.
Les participants auront également à travailler, lors des deux jours du forum, sur des projets concernant des thématiques ciblées en relation avec la stratégie gouvernementale en matière de santé et pouvant faire l'objet de partenariat entre les acteurs publics et privés marocains, fait savoir la même source, qui, citant des sources consulaires, estiment à 8000 les compétences médicales marocaines disséminées à travers la planète.
Cette manifestation est initiée par le ministère de tutelle avec la collaboration du ministère de la santé et le partenariat du réseau des compétences médicales marocaines du monde.
26 juin 2012
Source : MAP
Des membres du club Rotary Rive-Sud de Montréal et de la région du Québec se rendront, en janvier prochain au Maroc, pour des rencontres avec les membres du Club Mers-Sultan en vue de sceller un partenariat avec ce club, apprend-on auprès des organisateurs.
Lors de cette visite, des responsables du club Rotary Rive-Sud de Montréal effectueront des visites à l'hôpital psychiatrique de Berrechid pour s'enquérir du projet de réfection de cet établissement et à l'hôpital Sidi Othmane, le but étant de sensibiliser les rotariens canadiens à entreprendre des actions similaires au Maroc, a confié à la MAP le nouveau président du club Rotary Rive-Sud de Montréal, Mohamed Fantouri.
Le maroco-canadien Fantouri a été élu président du club montréalais pour un mandat d'une année en remplacement de Dominique Larson.
M. Fantouri s'est engagé, pour son mandat 2012-2013, à entourer la question de la santé d'un soin particulier, en se fixant pour mission de venir en aide à l'hôpital psychiatrique de Berrechid, dans le cadre d'actions locales et internationales.
Cette initiative, en soutien au Club Mers-Sultan, s'étalera sur trois ans et s'inscrit dans le cadre des actions des clubs Rotary à travers le monde, visant à entreprendre ou à soutenir des projets à caractère humanitaire à l'étranger, a-t-il relevé.
25 juin 2012
Source : MAP
La cour suprême américaine a censuré lundi la plupart des grandes dispositions de la loi sur la lutte contre l'immigration clandestine de l'Arizona.
La plus haute instance judiciaire a ainsi tranché sur l'un des sujets de clivage les plus sensibles entre le président démocrate Barack Obama et Mitt Romney, son adversaire républicain pour la présidentielle de novembre prochain.
Si la cour a jugé que la majeure partie de la législation de l'Arizona sur l'immigration n'était pas conforme à la Constitution, elle a néanmoins maintenu la disposition "vos papiers" demandant aux policiers de contrôler toute personne qu'ils soupçonnent de ne pas se trouver légalement sur le territoire américain.
Les juges ont toutefois précisé que cette disposition pourrait être soumise à de nouveaux recours. En outre, ils empêchent les policiers de procéder à des interpellations pour des infractions mineures à la loi sur l'immigration.
La cour a annoncé qu'elle rendrait ses dernières décisions du trimestre jeudi, ce qui signifie qu'elle se prononcera probablement ce jour-là sur la réforme de l'assurance-maladie de Barack Obama.
Dans un communiqué, ce dernier s'est dit "satisfait" de la décision de la cour suprême sur l'Arizona, tout en demandant au Congrès d'agir en faveur d'une réforme globale de la législation sur l'immigration. Il a dit qu'il travaillerait avec tous ceux au Congrès qui "veulent progresser sur une réforme globale de l'immigration qui réponde à nos besoins économiques et nos besoins en matière de sécurité et préserve notre tradition comme nation de droit et nation d'immigrés".
25-06-2012
Source : Nouvel Observateur/AP
En maintenant l'immigration au ministère de l'Intérieur, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault contredit les engagements de François Hollande et signe la poursuite d'une politique répressive dans ce domaine, estiment associations et experts.
"Le rattachement de l'immigration à l'Intérieur relève d'une politique du +tout répressif+", qui "a induit un malaise chez les policiers appelés à faire des reconduites à la frontière pour obtenir des chiffres", analyse l'historien de l'immigration Patrick Weil.
Durant son quinquennat, l'ex-président Nicolas Sarkozy a conduit une politique de maîtrise des flux qui s'est traduite par plus de 100.000 expulsions. Il s'était fixé un objectif de 40.000 pour 2012 s'il était été réélu.
"Ce qui est regrettable, c'est que Manuel Valls approuve un hold-up réalisé par Brice Hortefeux et Claude Guéant" après la suppression du ministère l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire" créé en 2007 par M. Sarkozy, estime de son côté le juriste Serge Slama.
Ce ministère, fortement critiqué pour avoir associé "immigration" et "identité nationale", disparaîtra lors d'un remaniement en novembre 2010 et verra ses attributions absorbées par Beauvau où venait d'être nommé Brice Hortefeux remplacé en février 2011 par Claude Guéant.
Outre la gestion des flux migratoires, l'Intérieur prenait alors le contrôle de l'asile, des naturalisations, et de l'intégration dévolues auparavant aux ministères des Affaires étrangères, de la Justice et des Affaires sociales.
"Il n'y a pas de politique d'immigration"
Pour M. Slama, le "vrai problème c'est qu'il n'y pas de politique d'immigration" depuis l'élection de M. Hollande. "Ni Hollande, ni Valls n'ont défini cette politique" alors que Sarkozy, "en avait une même si elle n'était pas cohérente".
L'expert en veut pour preuve le placement de 25 enfants en rétention depuis l'élection de M. Hollande alors qu'il s'était engagé à mettre fin à cette pratique dès le mois de mai. "Une instruction y suffirait", selon M. Slama. Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, reçu lundi à l'Elysée, a rappelé plusieurs fois ces dernières semaines que les enfants d'immigrés clandestins ne devaient pas être placés dans des centres de rétention administrative (CRA).
Pour M. Weil, le maintien de l'immigration dans le giron de l'Intérieur est "contradictoire avec les engagements de M. Hollande" et "augure mal de la réalisation de ces engagements et du programme du Parti socialiste".
Selon lui, c'est à Matignon de jouer un "rôle de coordination" en matière d'immigration professionnelle qui doit être définie lors d'un débat annuel au Parlement comme M. Hollande s'y était engagé et les naturalisations et l'asile devraient relever du ministère de la Justice.
Le Réseau éducation sans frontières (RESF) a dénoncé "la poursuite assumée de la politique sarkozyste en matière d'immigration" après l'expulsion d'un père de famille macédonien.
La politique d'immigration du nouveau pouvoir s'inscrit "dans la continuité" de celle de M. Sarkozy pourtant combattue par le PS lorsqu'il était dans l'opposition, dénonce France Terre d'Asile (FTA).
"Le nouveau pouvoir semble donc avoir choisi d'ignorer l'appel des 50 organisations, syndicats et personnalités qui ont d'une seule voix demandé au président de la République de sortir du modèle de gouvernance +sarkozyste+ en matière de migrations", analyse FTA qui avait espéré ce changement jusqu'à la nomination du gouvernement Ayrault 2 la semaine dernière.
"Il n'y a là aucun signe encourageant pour la société civile et les défenseurs des droits de l'Homme. Un changement nous avait été promis mais les premières notes jouées par le nouveau gouvernement sont hélas issues d'un répertoire qui n'a suscité jusqu'alors que rejet", déplore l'association.
26/06/2012
Source : 20 minutes.fe/ AFP
La publication du troisième rapport annuel de la Commission sur l’asile et l’immigration (COM 2012 250) , le 30 mai 2012, coïncide avec celle des statistiques sur l’asile 2011 dans l’Union européenne, effectuées par Eurostat .
Comblant progressivement un manque d’information statistique fiable dont l’Union s’était inquiétée un temps, cette information a été curieusement négligée par la presse. Plus friands de tweets que de colonnes chiffrées, les médias auraient pourtant pu relativiser ainsi les propos outranciers ou lénifiants tenus dans le débat public à propos des phénomènes migratoires.
La lecture de ces documents permet d’effectuer un point utile sur la réalité de la pression migratoire exercée sur les Etats membres de l’Union mais aussi sur la façon dont ils s’acquittent de leurs obligations internationales, à la fois collectivement et individuellement.
1. La réalité de l’immigration
Situer l’importance de l’immigration dans l’Union par rapport à un environnement mondial, dont l’explosion démographique est un fait, est déjà une première nécessité. La Commission s’y rend et elle constate ainsi que l’Union compte environ 20,2 millions de ressortissants de pays tiers sur plus de 502 millions d’habitants. Soit près de 4 % de sa population, pourcentage qui mérite d’être rapproché des 13,5 % d’étrangers résidant aux Etats Unis ou des 21,3 % séjournant au Canada. Il est en revanche, et par définition, aléatoire de prétendre évaluer le poids de l’immigration irrégulière, la fourchette oscillant entre 2,5 à 4 millions de personnes selon les sources.
Plus significatif consiste à se pencher sur l’origine des migrants dans l’Union, étant entendu que leur nombre est supérieur à celui des citoyens de l’Union ayant exercé leur droit constitutionnel à la mobilité dans l’Union (12, 5 millions de personnes soit 2,5 % de la population totale de l’Union). Il n’est pas vraiment surprenant que 2,4 millions de résidents de pays tiers soient de nationalité turque, suivis par 1,8 millions de Marocains tandis que l’importance du million d’Albanais est, elle, sans doute moins connue.
Ces chiffres posés, il est alors définitivement instructif de consulter les remarquables statistiques établies par Eurostat, pour peu que les Etats aient accepté de les renseigner, certaines données datant de 2009 (Migration and migrant population statistics – Statistics Explained). Là l’inégalité de la pression migratoire à l’intérieur de l’Union est flagrante, expliquant le désintérêt poli d’un grand nombre d’Etats membres pour la question autant que l’obstination de quelques autres. Un simple graphique d’Eurostat permet de visualiser immédiatement l’ampleur des écarts. Encore que pour être objectif et mesurer réellement la pression locale, il faudrait l’évaluer en pourcentage c’est-à-dire par millier d’habitants, angle de vue qui propulse mécaniquement le Luxembourg et Malte en tête des classements.
En d’autres termes et en chiffres absolus, au premier janvier 2010, la République fédérale comptait 7,1 millions d’immigrés, l’Espagne 5,7, le Royaume Uni 4,4, l’Italie 4,2 et la France 3,8. Ces cinq Etats concentraient donc à cette période plus de 77% de la population immigrée.
Dans ce contexte, il n’était pas inintéressant de s’interroger, comme le fait la Commission, sur le degré d’ouverture et de fermeture du territoire de l’Union.
- L’entrée dans l’Union
Le rapport de la Commission révèle que près de 2,5 millions de premiers titres de séjour ont été délivrés à des ressortissants de pays tiers en 2010, dont 32,5 % l’ont été pour l’exercice d’activités rémunérées, 30,2 % pour des raisons familiales, 20,6 % pour la poursuite d’études et 17 % pour d’autres motifs divers (protection, séjour sans droit de travailler, etc.). Une ventilation par nationalité indique que la plupart des titres de séjour ont été délivrés à des ressortissants US (environ 212 000), indiens (environ 200 000), chinois (environ 172 000), ukrainiens (environ 167 000) et marocains (environ 157 000).
La politique commune des visas permet aussi de jeter un regard moins décalé sur la réalité des mouvements de personnes dans l’Union : qui sait aujourd’hui que près de 12,7 millions de visas Schengen ont été délivrés en 2011 dont plus de 40 % délivrés dans la seule Fédération de Russie ?
Cette approche chiffrée facilite aussi une première évaluation du système d’information sur les visas (VIS). Son fonctionnement lors du dernier trimestre 2011 procure déjà des enseignements significatifs : entre octobre et décembre, près de 300 000 demandes de visas ont été enregistrées pour 243 000 visas délivrés. La plupart des demandes émanaient du bassin Méditerranéen, du Maroc (environ 74 000), d’Algérie (71 000), de Tunisie (environ 29 000) et d’Égypte (environ 23 000). Plus de la moitié des demandes ont été traités par la France (quelque 116 000 demandes) et l’Espagne (environ 44 000 demandes).
- La fermeture de l’Union
Pour l’année 2011, toujours selon Eurostat, 343 000 personnes se sont vues interdire l’entrée dans l’UE (-13 % par rapport à 2010) pour la grande majorité d’entre eux en Espagne (près de 70%).
Par ailleurs, en 2011, 350 944 ressortissants de pays tiers qui ne remplissaient pas les conditions de séjour ont été dénombrés dans l’espace Schengen. Cette même année, 468 500 personnes ont été appréhendées dans l’Union et les États membres ont procédé au retour forcé de quelque 190 000 ressortissants de pays tiers (-15 % par rapport à 2010).
Non sans cynisme, la Commission se félicite au passage que « 4 % seulement des personnes (soit 27 465 individus sur un total de 706 000) fuyant les conflits civils en Libye se soient dirigées vers le nord de l’UE » mais s’inquiète de la fragilité de certaines situations nationales, ce que confirme le troisième rapport trimestriel d’activité de Frontex, fin 2011.
Une lecture attentive de l’Analyse des risques 2012 effectuée par Frontex confirme enfin ce que l’on savait déjà : la pression sur les frontières extérieures de l’Union s’est accrue de près de 35 %, les immigrants tentant de les franchir irrégulièrement étant dans l’ordre les Tunisiens (20%), les Afghans (16 %) et les Pakistanais (11%).
2. L’exercice du droit d’asile
Le soixantième anniversaire de la convention de Genève coïncide avec une forte augmentation des demandes d’asile dans l’Union, constatée elle aussi par Eurostat le 19 juin 2012 dans un communiqué sur le sujet qui appelle quelques réflexions.
Durant l’année 2011, 365 600 décisions concernant des demandes d’asile ont été prises dans l’Union, dont 237 400 décisions de première instance et 128 200 décisions définitives en appel. En première instance, 59 500 personnes se sont vues reconnaître un statut protecteur, tandis que 24 600 personnes supplémentaires ont bénéficié d’un statut protecteur en appel.
Au total, les 84 110 personnes ayant obtenu la protection se décomposent ainsi : 42 700 statuts de réfugiés, 29 390 bénéficiaires de la protection subsidiaire et 12 040 autorisations de séjour pour raisons humanitaires c’est-à-dire sur la base de la législation nationale. En outre, les États membres de l’Union ont reçu 4 100 réfugiés réinstallés.
Si les principaux pays d’origine des demandeurs d’asile étaient l’Afghanistan (28 000), la Fédération de Russie (18 200), le Pakistan (15 700), l’Iraq (15 200) et la Serbie (13 900), ces chiffres ne coïncident pas exactement avec celui des personnes ayant obtenu satisfaction. Ainsi, les demandeurs afghans ont-ils été les plus nombreux à avoir obtenu le statut protecteur dans l’Union (13 300 dont 3 100 ont été enregistrés en Allemagne, 2 700 en Suède, 1 800 en Autriche, 1 400 aux Pays-Bas et 1 000 au Royaume-Uni). Les Irakiens viennent ensuite avec 9 000 bénéficiaires (dont 3 300 en Allemagne, 1 400 aux Pays-Bas et 1 200 en Belgique). Enfin, 8 900 Somaliens ont été admis à la protection dans l’Union dont 2 600 ont été enregistrés en Suède et 2 400 aux Pays-Bas.
Cette cartographie établie par Eurostat est révélatrice. Elle parle d’elle-même par exemple quant à l’appréhension des demandes russes dans les Etats membres limitrophes ou celle des demandes cubaines en Espagne. Elle confirme surtout la persistance des foyers de violence et de persécution que les esprit occidentaux perdent trop souvent de vue, de la Somalie à l’Afghanistan.
Le taux de reconnaissance des demandeurs d’asile en 2011, c’est-à-dire la part des décisions positives dans le nombre total de décisions a été de 25% pour les décisions de première instance réparti entre les statuts de réfugié et de protection subsidiaire (21%) et le statut humanitaire (4%). Ce taux de reconnaissance a été de 19% pour les décisions définitives en appel, de nouveau réparti entre les statuts de réfugiés et de protection subsidiaire (17%) et le statut humanitaire (2%).
La variation de ce taux dans l’Union européenne interpelle cependant. Dans un paysage juridique prétendument harmonisé par le droit dérivé de l’Union, comment le droit commun de la protection peut-il aboutir en première instance à un taux de 2,1% en Grèce ou 2,6% à Chypre pour bondir à 55% à Malte ou 43% aux Pays Bas ? Il faut certes rapprocher l’estimation en taux des chiffres réels pour comprendre combien pèsent peu les quelques 475 décisions positives polonaises ou les 175 décisions hongroises au regard des 8805 décisions suédoises…C’est aussi à cette aune que se mesure la capacité d’un Etat à s’acquitter de ses obligations, à cela également que s’y traduit la présence ou l’absence de tradition humanitaire, ce qu’exprime peut-être la faiblesse des chiffres relevés dans les nouveaux Etats membres d’Europe centrale.
Car le poids de la charge est, bien évidemment, réparti inégalement entre les Etats membres, ce que révèle une fois encore le tableau des décisions relatives aux suites de demandes d’asile.
Ainsi, en 2011, six Etats membres ont-ils accordé à eux seuls plus des trois quarts des statuts protecteurs. Le Royaume-Uni en a reconnu 14 400, suivi de l’Allemagne (13 000), de la France (10 700), de la Suède (10 600), des Pays-Bas (8 400) et de l’Italie (7 500). Comment ne pas s’interroger sur la situation dans les autres Etats membres, soit qu’ils ne remplissent pas correctement leurs obligations soit qu’ils n’aient pas la même attractivité pour lesdemandeurs…
La France, qui se veut « terre d’asile », n’a du reste pas à revendiquer impunément cette appellation flatteuse. En contrôler la véracité fait ressortir que, effectivement, elle est toujours vécue ainsi par les demandeurs de protection qui sont au nombre de 76 765. La « patrie des droits de l’Homme » ne répond pourtant favorablement qu’à un total de 10 740 dossiers, tournant le dos à son passé. A titre de comparaison, la Suède parvient au même résultat (10 625) mais pour près de moitié moins de demandes (39 930) tandis que le Royaume Uni accorde 14 350 réponses favorables pour 41 270 dossiers…
Rapportés aux 50 décisions portugaises et aux 15 décisions estoniennes, ces constats dessinent cependant une géographie de l’asile dans l’Union qui est gravement déséquilibrée. La carte de cette dernière éclaire les débats politiques et juridiques accompagnant l’élaboration des règles du système commun d’asile, explique l’indifférence de beaucoup et la réaction virulente de quelques autres.
Le mérite de ces chiffres est avant tout de relativiser les débats politiques tronqués et les fantasmes qui les nourrissent, en France comme ailleurs dans l’Union. Une seule constante demeure pourtant : celle de la misère humaine ainsi révélée cruellement par la froideur des nombres.
22 juin 2012, Henri Labayle
Source : ELSJ
Productrice et réalisatrice ayant vécu entre le Maroc et la France, Izza Génini rend un vibrant hommage au rythme marocain à travers ses films documentaires. Edités en 3 volumes de DVD, « Maroc en Musiques », a été présenté au 47e Festival national des arts populaires. Entretien inspiré…Suite
Contrairement aux faux préjugés véhiculés dans les médias et meublant la mémoire collective, les Marocains débarquent en Espagne dans des conditions légales et à travers des circuits officiels. Plusieurs instruments législatifs interviennent dans leur installation dans le pays voisin, soit à travers des' contrats de travail in situ, soit par le biais du regroupement familial ou pour des raisons d'études.
C'est le département de visas aux consulats espagnols qui prend en charge la gestion des procédures d'attribution des autorisations d'entrée des marocains sur le territoire de leur pays…Suite
Il est plus commode de rapporter la précarité et la faible rémunération du travail à l'afflux de main-d'euvre étrangère que de reconnaître qu'elles sont la contrepartie des rendements élevés que font miroiter les marchés financiers…Suite
La Croix dévoile en avant-première les conclusions d'une enquête réalisée dans sept pays européens auprès de plus de 1 000 migrants. Pour la première fois, des chercheurs se sont intéressés à la vision que les migrants ont de leur propre parcours d'intégration. Les personnes installées en France se démarquent par un désir de participation citoyenne plus fort qu'ailleurs.
Droit de vote des étrangers, démarches administratives, obtention de la nationalité, etc. La Fondation
Roi Baudouin et le Migration Policy Group ont demandé à 1 008 migrants ce qu'ils pensaient des politiques d'intégration mises en place dans sept pays d'accueil européens, dont la France. Les résultats, qui doivent être présentés jeudi prochain à l'occasion d'un colloque organisé à Sciences-Po Paris (1), montre que l'envie d'intégration des immigrés se heurte, dans notre pays, à divers blocages de nature administrative.
Faut-il donner le droit de vote des étrangers aux élections municipales, théoriquement prévu dès
2014 ? La question divise les partis et les Français. Mais qu'en pensent les migrants eux-mêmes ?
En France, ils sont près de 92 % à vouloir se rendre aux urnes. «Cette envie est bien plus nette que
dans les pays voisins, que ce soit en Allemagne (57 %), en Belgique (76 %) ou encore en Italie (78 %), ce qui indique un fort niveau d'intérêt pour la politique nationale », note Antoine Jardin, doctorant au Centre d'études européennes de Sciences-Po.
Reste toutefois un paradoxe. La naturalisation, qui consacre pourtant la plénitude des droits et devoirs, ne suscite pas le même appétit. Certes 80 % des personnes devenues françaises estiment que leur statut leur permet de se sentir davantage incluses dans la société. Mais seuls 56 % des étrangers présents depuis plus de vingt ans sur le territoire sont devenus citoyens. Pourquoi ? 50 % d'entre eux évoquent des procédures trop contraignantes, et 45 % jugent que la nationalité française n'aura que peu d'impact sur leur quotidien.
Plus globalement, les migrants perçoivent souvent les décisions des préfectures comme trop arbitraires.
En effet, 38 % des personnes interrogées évoquent des difficultés en préfecture en vue de l'obtention du regroupement familial, que ce soit pour remplir les conditions requises ou pour réunir les documents exigés, différents d'une administration à l'autre. Un migrant sur trois évoque des embûches du même registre pour l'accès à un titre de séjour de longue durée.
La maîtrise de la langue française semble aussi poser problème. Deux sur trois disent avoir rencontré des difficultés d'apprentissage. Pourtant une grande partie d'entre eux s'implique activement pour progresser, puisque près d'un sur deux déclare avoir suivi des cours. L'État, quant à lui, se fait de plus en plus exigeant sur cette compétence. Depuis janvier dernier, les candidats à la naturalisation sans diplôme universitaire doivent au moins justifier d'un niveau collège, et devront passer un test de culture générale dès le 1juillet prochain.
Pour France terre d'asile, les missions de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) doivent être refondues à l'aune des résultats de cette étude.
Pierre Henry, son directeur général, attend beaucoup des mesures promises par François Hollande.
Le chef de l'État, alors qu'il était encore en campagne, s'était engagé à « sécuriser » les parcours d'intégration, avec des durées de titres de séjour qui s'allongent au fil du temps, et assurait vouloir effectuer les régularisations « sur la base de critères objectifs ».
26/6/2012, Jean-Baptiste François
Source: La Croix
Les transferts des MRE ont atteint 58,6 milliards de DH en 2011, soit +7,8% ou 4,2 milliards de plus qu’en 2010. Les MRE de France sont les principaux contributeurs à ces envois avec une part de 40,4%, soit 23,28 milliards de DH.
Ils sont suivis des Marocains résidents en Espagne et en Italie, avec une part de 10,7% pour chaque pays ou une somme de 6,3 milliards. La Belgique arrive en quatrième position avec des transferts représentant 6,1% du total (3,55 milliards), suivie des Emirats Arabes Unis avec 5% du total (2,92 milliards). Les Etats-Unis, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Arabie Saoudite leur emboîtent le pas, avec des envois compris entre 2,1 et 2,7 milliards de DH pour chaque pays.
25/6/2012
Source : La Vie éco
Les tiraillements entre le Collectif des enseignants d’arabe et de la culture marocaine en poste en Europe, et la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, continuent. Le dernier épisode de cette polémique qui a même mené ces deux parties devant la justice, aura lieu ce mercredi. Ledit Collectif organisera, en effet, un autre sit-in de protestation devant l’ambassade du Maroc à Paris après-demain.
Le président Barack Obama s'est dit "préoccupé" par l'impact sur les émigrés de certaines dispositions controversées de la loi sur l'immigration de l'Etat de l'Arizona (ouest), maintenues lundi par l'arrêt de la Cour suprême et consacrant le contrôle au faciès, tout en appelant le Congrès US à agir pour une réforme globale de la loi américaine sur l'immigration.
La question migratoire est revenue, en effet, ces derniers jours au devant de la scène politique américaine, à moins de cinq mois de l'élection présidentielle de novembre.
Le président Obama, qui va briguer lors de ce scrutin un second mandat de quatre ans à la Maison Blanche, avait marqué des points sur cette question la semaine dernière face à son adversaire républicain, Mitt Romney, en annonçant la suspension immédiate de l'expulsion des jeunes immigrés sans-papiers répondant à certains critères comme la scolarité et l'absence d'antécédent judiciaire.
Cette mesure a été accueillie avec une grande satisfaction par la communauté hispanique qui est la première concernée par la question migratoire, et dont le vote est considéré comme déterminant lors de l'élection présidentielle de novembre.
Ces électeurs, qui représentent 7,4 pc de l'électorat national américain, avaient en effet voté majoritairement pour Obama lors de l'élection de 2008 et contribué ainsi à sa victoire historique.
Cependant, l'échec de l'actuelle administration à tenir la promesse électorale de M. Obama en 2008 de réformer la loi américaine sur l'immigration continue d'entacher le bilan de son premier mandat présidentiel, même si cette situation est à attribuer à l'opposition quasi-systématique des Républicains au Congrès à tout projet de loi présenté par la Maison Blanche.
Dans un communiqué diffusé lundi suite à l'arrêt de la Cour suprême sur la loi de l'Arizona, le président Obama a réitéré sa disposition à "travailler avec quiconque au Congrès qui a la volonté d'aller de l'avant pour aboutir à une réforme globale de l'immigration".
25 juin 2012
Source : MAP
La ville de Fès abrite, du 6 au 8 juillet prochain, le forum national des Marocains du monde ambassadeurs de l'espoir avec la participation d'une pléiade d'intellectuels, de chercheurs marocains et des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.
Initié par la coordination des Marocains du monde "ambassadeurs de l'espoir" , ce forum prévoit l'examen de plusieurs thématiques dont "l'Islam et la consécration des cultures de la modération et juste milieu au Maroc", "les manifestes de la modération et du juste milieu dans le rite malékite", "le rôle des universités islamiques dans la diffusion de la culture du dialogue : cas de l'université Al quaraouiyine" et les savants et les ouléma marocains et leur rôle dans l'enracinement de la culture de la tolérance et de la cohabitation .
Les participants au forum débattront aussi des thèmes de l'identité marocaine à la lumière des changements socio-économiques, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) : les défis de l'intégration sociale et du développement économique, les ambassadeurs de l'espoir et l'enracinement des valeurs de la paix, de la cohabitation et de la modération et les ambassadeurs de l'espoir et l'importance de l'éducation dans le processus d'intégration des marocain.
Le forum des Marocains du monde ambassadeurs de l'espoir sera également marqué par un hommage qui sera rendu à l'érudit et savant marocain Sidi Mohammed El Kettani à travers des témoignages de plusieurs universitaires et hautes personnalités.
25 juin 2012
Source : MAP
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