vendredi 1 novembre 2024 20:26

Même après l'abrogation de la circulaire Guéant, le 31 mai dernier, l'accueil des étudiants étrangers en France reste problématique. "Il faut continuer à se mobiliser", martèle Baki Youssoufou, le président de la Confédération étudiante. Dans sa ligne de mire : le décret du

6 septembre 2011, passé quasi inaperçu et encore plus pernicieux.

Capital.fr : Pourquoi continuer le combat alors que la circulaire Guéant a été abrogée ?

Baki Youssoufou: La circulaire Guéant continue à causer beaucoup de dommages. Près de 4.000 diplômés, actuellement en poste ou en recherche d'emploi, galèrent toujours pour décrocher un titre de séjour. En janvier, une circulaire ministérielle avait demandé aux Préfets de suspendre les procédures, mais beaucoup d'étudiants n'obtiennent de réponses et ne peuvent pas signer leur contrat de travail. On estime entre 500 et 1.000, le nombre d'étudiants obligés de rentrer chez eux. Ces retours forcés donnent une très mauvaise image de l'enseignement supérieur français à l'étranger.

Capital.fr : Quelles sont les conséquences pour la prochaine rentrée universitaire ?

Baki Youssoufou: Selon nos estimations, plus de 2.000 étudiants francophones vont renoncer à venir en France, car la situation est encore trop floue. Les inscriptions d'étudiants étrangers auraient même chuté de 10 à 20%. L'attractivité des facs françaises est sérieusement en danger.

Capital.fr : En quoi le décret du 6 septembre 2011 peut-il nuire durablement au rayonnement des établissements français ?

Baki Youssoufou: Au nom de la lutte contre l'immigration, ce décret a modifié les conditions de ressources pour obtenir un titre de séjour. Un étudiant étranger doit désormais justifier de 615 euros de revenus par mois pour étudier sur le territoire français, contre 460 euros auparavant. Soit une augmentation de 30%. Autant dire qu'un jeune venant d'un pays de la zone CFA ne peut plus venir étudier en France. L'université française sélectionne donc ses étudiants par l'argent. Quant à ceux déjà présents, ils risquent de ne pas pouvoir renouveler leur titre de séjour. Nous recevons déjà des témoignages.

Capital.fr : Pourquoi cette mesure est-elle passée inaperçue ?

Baki Youssoufou: Parce que les Grandes écoles n'étaient pas concernées. Elles n'accueillent que 4.000 étudiants étrangers chaque année, et souvent les plus fortunés. Or, ce décret concerne les étudiants les plus pauvres, qui s'orientent plutôt vers les cursus universitaires, moins onéreux.

Capital.fr : Vous réclamez aussi l'uniformisation des procédures pour obtenir des titres de séjour...

Baki Youssoufou: Effectivement. Suivant l'ambassade de son pays d'origine, les documents demandés diffèrent. Un dossier peut être traité en deux mois dans une grande ville, et, en 9 mois dans une petite, ou l'inverse, sans aucune raison particulière. Actuellement, les étudiants doivent renouveler leur titre de séjour tous les ans. L'idéal serait que ce titre couvre toute la durée des études. Il suffirait d'apporter la preuve de sa réussite aux examens pour le renouveler.

Capital.fr : En période de flambée du chômage, les diplômés étrangers ne concurrencent-ils pas les jeunes Français ?

Baki Youssoufou: Que les Français se rassurent. Il faut savoir que 75% des 300.000 étrangers qui étudient en France chaque année repartent dans leur pays d'origine après leur diplôme. Les autres restent une année en France, le plus souvent en stage ou pour accueillir une première expérience. Il faut aussi savoir que la moitié des laboratoires de recherche fonctionnent avec des étudiants étrangers non européens. En plus de leur rayonnement dans le monde, c'est donc l'excellence des établissements français qui est en jeu.

12/06/2012 Sandrine Chauvin

Source : Capital.fr

Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des migrants, François Crépeau, a appelé l'Union européenne à aller au-delà des questions de sécurité et de son discours de contrôle des frontières, et de développer le partenariat sur les migrations et la mobilité, actuellement en négociation avec la Tunisie, en se concentrant davantage sur le respect, la protection et la promotion des droits de l'homme des migrants.

« Une grande majorité des initiatives régionales de migration en provenance de l'UE continuent d'être axées sur le contrôle aux frontières, et ne prennent pas en considération d’ importantes questions telles que la mise en place de voies de migration régulières », a déclaré M. Crépeau * à la fin de sa première visite à Tunisie (3-8 juin), dans le cadre de son étude d'un an sur la gestion des migrations aux frontières extérieures de l'UE, qui doit le mener vers les pays de transit clés et les points d'entrée…Suite

Septembre 2011, mai et juin 2012, la chasse aux Subsahariens en situation irrégulière semble obéir à une offensive coordonnée. Cependant, elle se fait souvent au détriment du respect des droits élémentaires et dans une confusion qui bafoue la dignité et l'humanité des victimes comme celle des forces de l'ordre et à travers elles, du pays tout entier…Suite

Le gouvernement planche sur l'élaboration d'une nouvelle approche pour le traitement des questions de l'immigration et ce, compte tenu du contexte nouveau et de la situation des Marocains du monde, et ce en corrélation avec les changements intervenus dans les politiques des pays d'accueil, a affirmé le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'éatranger (MRE), Abdellatif Maazouz.

Intervenant lors de l'émission "Milaf Li Nikach" diffusée dimanche par Medi1 TV, le ministre a rappelé les mesures prises en faveur de la communauté marocaine à l'étranger, relevant que la stratégie gouvernementale en direction des Marocains émigrés est basée sur une approche participative, impliquant la catégorie ciblée, les services gouvernementaux et les institutions publiques concernées. Cet objectif passe par l'élaboration d'une vision globale qui permettra d'atténuer les difficultés socio-économiques des MRE, dans ce contexte de crise économique qui secoue nombre de pays européens, et aussi d'apporter l'assistance nécessaire aux Marocains résidant à l'étranger en retour dans le pays, a-t-il souligné, faisant état d'une "action anticipative" des autorités dans ce domaine.

M. Maazouz a rappelé, dans ce sens, les actions initiées par le ministère en faveur de la communauté marocaine établie à l'étranger dont le nombre s'élève, selon les sources consulaires, à environ 3,4 millions. Le ministre a rappelé dans ce cadre l'appel du gouvernement marocain aux responsables italiens en vue d'annuler la taxe imposée sur les revenus et les transferts des MRE vers le Royaume, soulignant que le gouvernement s'attache à défendre les droits fondamentaux des émigrés marocains notamment le droit à l'allocation de chômage et à la couverture médicale. Il a dans le même sens appelé les membres de la communauté marocaine à s'organiser au sein d'associations pour pouvoir défendre leurs droits dans le cadre de leurs rapports avec les gouvernements des pays d'accueil.

Les autres axes de l'action gouvernementale dans ce domaine, a ajouté le ministre, consistent à sensibiliser les Marocains du monde à mieux s'impliquer dans les grands chantiers en cours dans le pays, à renforcer leur intégration dans les pays d'accueil et à consolider leurs liens sociaux et culturels avec leur pays d'origine.

11 juin 2012

Source : MAP

Un partenariat migratoire a été conclu lundi à Tunis entre la Suisse et la Tunisie. Cet accord de coopération règle les questions migratoires liées à la réadmission et la réintégration des requérants déboutés.

Le renvoi facilité de requérants d'asile tunisiens déboutés par la Suisse est assuré. La ministre de justice et police Simonetta Sommaruga et le ministre tunisien des affaires étrangères Rafik Abdessalem ont signé un accord de réadmission lundi à Tunis.

La Suisse et la Tunisie ont également conclu un partenariat migratoire ainsi qu'un accord relatif à l'échange de jeunes professionnels, indique le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué.

Encourager et assister les retours volontaires

L'accord de coopération en matière de migration règle en détails les questions liées à la réadmission et à la réintégration. Il encourage et assiste les retours volontaires. La Tunisie s'engage par ailleurs à réadmettre sur son territoire ses ressortissants qui n'ont pas ou plus le droit de séjourner en Suisse.

Suite à la révolution en Tunisie début 2011, les nombre de migrants tunisiens en Suisse a considérablement augmenté, rappelle encore le DFAE. Le nombre de demandes d'asile déposées par des ressortissants tunisiens a représenté 18% de toutes les demandes contre 6,4% en 2010.

11/6/2012

Source : RTS/ats

L’Unité mixte de recherche PRISME SDRE de l’Université de Strasbourg, organise , le 27 juin 2012 à Strasbourg.un colloque international sur les positions des confessions religieuses en matière de financement public des activités et des institutions cultuelles…Suite

L’Unité mixte de recherche PRISME SDRE de l’Université de Strasbourg, organise , le 27 juin 2012 à Strasbourg.un colloque international sur les positions des confessions religieuses en matière de financement public des activités et des institutions cultuelles…Suite

Le gouvernement planche sur l'élaboration d'une nouvelle approche pour le traitement des questions de l'immigration et ce, compte tenu du contexte nouveau et de la situation des Marocains du monde, et ce en corrélation avec les changements intervenus dans les politiques des pays d'accueil, a affirmé le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'éatranger (MRE), Abdellatif Maazouz.

Intervenant lors de l'émission "Milaf Li Nikach" diffusée dimanche par Medi1 TV, le ministre a rappelé les mesures prises en faveur de la communauté marocaine à l'étranger, relevant que la stratégie gouvernementale en direction des Marocains émigrés est basée sur une approche participative, impliquant la catégorie ciblée, les services gouvernementaux et les institutions publiques concernées. Cet objectif passe par l'élaboration d'une vision globale qui permettra d'atténuer les difficultés socio-économiques des MRE, dans ce contexte de crise économique qui secoue nombre de pays européens, et aussi d'apporter l'assistance nécessaire aux Marocains résidant à l'étranger en retour dans le pays, a-t-il souligné, faisant état d'une "action anticipative" des autorités dans ce domaine.

M. Maazouz a rappelé, dans ce sens, les actions initiées par le ministère en faveur de la communauté marocaine établie à l'étranger dont le nombre s'élève, selon les sources consulaires, à environ 3,4 millions. Le ministre a rappelé dans ce cadre l'appel du gouvernement marocain aux responsables italiens en vue d'annuler la taxe imposée sur les revenus et les transferts des MRE vers le Royaume, soulignant que le gouvernement s'attache à défendre les droits fondamentaux des émigrés marocains notamment le droit à l'allocation de chômage et à la couverture médicale. Il a dans le même sens appelé les membres de la communauté marocaine à s'organiser au sein d'associations pour pouvoir défendre leurs droits dans le cadre de leurs rapports avec les gouvernements des pays d'accueil.

Les autres axes de l'action gouvernementale dans ce domaine, a ajouté le ministre, consistent à sensibiliser les Marocains du monde à mieux s'impliquer dans les grands chantiers en cours dans le pays, à renforcer leur intégration dans les pays d'accueil et à consolider leurs liens sociaux et culturels avec leur pays d'origine.

11 juin 2012

Source : MAP

Va et vient entre passé et présent, ce documentaire retrace l'histoire de l'hôpital Franco musulman de Bobigny, qui de 1935 aux années soixante eut vocation à soigner les travailleurs d'origine maghrébine de la région parisienne, Entre Paris et Marseille, d'archives en témoignages, la réalisatrice recherche les traces de ce passé, oublié, effacé et fait ressurgir en filigrane celles de sa propre histoire, une histoire douloureuse elle aussi effacée. La projection aura lieu le jeudi 28 juin 2012…Source

Un partenariat migratoire a été conclu lundi à Tunis entre la Suisse et la Tunisie. Cet accord de coopération règle les questions migratoires liées à la réadmission et la réintégration des requérants déboutés.

Le renvoi facilité de requérants d'asile tunisiens déboutés par la Suisse est assuré. La ministre de justice et police Simonetta Sommaruga et le ministre tunisien des affaires étrangères Rafik Abdessalem ont signé un accord de réadmission lundi à Tunis.

La Suisse et la Tunisie ont également conclu un partenariat migratoire ainsi qu'un accord relatif à l'échange de jeunes professionnels, indique le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué.

Encourager et assister les retours volontaires

L'accord de coopération en matière de migration règle en détails les questions liées à la réadmission et à la réintégration. Il encourage et assiste les retours volontaires. La Tunisie s'engage par ailleurs à réadmettre sur son territoire ses ressortissants qui n'ont pas ou plus le droit de séjourner en Suisse.

Suite à la révolution en Tunisie début 2011, les nombre de migrants tunisiens en Suisse a considérablement augmenté, rappelle encore le DFAE. Le nombre de demandes d'asile déposées par des ressortissants tunisiens a représenté 18% de toutes les demandes contre 6,4% en 2010.

11/6/2012

Source : RTS/ats

L’Unité mixte de recherche PRISME SDRE de l’Université de Strasbourg, organise , le 27 juin 2012 à Strasbourg.un colloque international sur les positions des confessions religieuses en matière de financement public des activités et des institutions cultuelles…Suite

Les Marocains établis en Espagne pâtissent de "façon sensible" de la crise économique qui sévit dans ce pays et du marasme du marché de l'emploi, indique un rapport du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) présenté jeudi à la presse.

Intitulé "la crise et l'émigration marocaine en Espagne 2007-2011", ce rapport explique que la crise a causé la perte de 33 pc des emplois pour les hommes (97.000 emplois), tandis que 2,7 pc des femmes ont trouvé des emplois (2000 emplois supplémentaires).
La période 2009/2011 a enregistré 16.000 licenciements, poussant les titulaires à se rabattre sur les emplois illégaux (avec une progression de 15.000), indique ce rapport, qui montre également que la moitié de la population active s'est retrouvée au chômage, y compris 68,8 pc des jeunes de la communauté marocaine qui se sont retrouvés sans emploi.

On note de même source une augmentation considérable des familles dont tous les membres actifs sont au chômage , avec un taux de 32 pc de l'ensemble des ménages.

Les émigrés qui travaillent détiennent, en général, des emplois qui exigent des qualifications modestes, ce qui fait que les membres de la communauté marocaine ne perçoivent que des revenus en dessous de la moyenne, selon ce rapport, qui relève que les indicateurs de chômage, de précarité et de travail saisonnier parmi la communauté marocaine est le plus élevé.

Le rapport prévoit, en outre, que les effets de la crise qui sévit en Espagne seront ressentis dans la société marocaine, notamment avec le recul des transferts des immigrés de près de 144 millions euros (-33 pc) durant la période 2007-2011 (chiffres de la Banque centrale espagnole).

En conclusion, le document met en garde contre les dangers découlant de cette situation économique, comme la perte de revenus, les difficultés d'accès aux matières essentielles, l'augmentation des pressions psychologiques, et des problèmes de santé, ainsi que les risques de pertes de logement à cause de l'incapacité de rembourser les prêts et l'éventualité de la hausse du nombre des immigrés clandestins découlant du non-renouvellement des titres de séjour, outre la progression de certains phénomènes comme la xénophobie et l'islamophobie.

Le rapport recommande des initiatives institutionnelles pour trouver des solutions d'urgence à ceux qui sont en difficulté, avant de traiter les problèmes relatifs aux difficultés d'intégration professionnelle, notant que ceci est du ressort des gouvernements espagnol et marocain, ainsi que des acteurs sociaux des deux pays.

8 juin 2012

Source : MAP

Le gouvernement mexicain a annoncé, jeudi, que le problème des refoulements massifs de ressortissants mexicains à la frontière espagnole sera résolu "de manière satisfaisante'' avant fin juin par les deux pays.

Selon un communiqué de la diplomatie mexicaine, les responsables des deux pays se réuniront avant la fin du mois courant à Madrid pour ''clarifier, simplifier et rendre plus flexibles'' la procédure d'admission des Mexicains sur le territoire espagnol.

Les Mexicains sont officiellement exempts de visa pour entrer à l'espace Schengen, mais la presse mexicaine rapporte régulièrement le refoulement en grand nombre de citoyens mexicains par les autorités migratoires européennes dans différents aéroports, notamment en Espagne.

Le gouvernement mexicain a exprimé, la semaine dernière, sa "préoccupation" pour les refoulements en hausse constante de ses citoyens aux aéroports espagnols (Madrid et Barcelone).

Le président mexicain, Felipe Calderon, a évoqué ce sujet, mercredi, avec le Roi Juan Carlos d'Espagne, en marge du sommet de l'Alliance du Pacifique au Chili et les chefs de diplomatie des deux pays ont convenu de "résoudre immédiatement et de manière satisfaisante" ce différend et ce, sur la base des ''relations excellentes'' entre les deux Etats.

Selon le communiqué mexicain, il a été convenu de tenir une réunion en Espagne, avant fin juin courant, entre les autorités consulaires et migratoires des deux pays afin "d'analyser de nouveau et mettre en oeuvre de manière immédiate et définitive les principales mesures en rapport avec les contrôles à la frontière (espagnole), afin de clarifier, simplifier et rendre plus flexibles" les critères d'admission des mexicains en Espagne.

La partie espagnole a réitéré son engagement de veiller aux droits des mexicains refoulés en leur facilitant l'accès à l'assistance consulaire, a souligné la même source.

7 juin 2012

Source : MAP-

L'importante communauté marocaine établie en Espagne pâtit de "façon sensible" de la crise économique qui s'y déroule et du marasme du marché de l'emploi qu'elle entraîne, indique un rapport du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

La crise a causé la perte de 33% des emplois pour les hommes (97.000 emplois), tandis que 2,7% des femmes ont trouvé des emplois (2.000 emplois supplémentaires), selon ce rapport intitulé "la crise et l'émigration marocaine en Espagne 2007-2011", cité vendredi par l'agence officielle

L'Espagne, deuxième partenaire économique du Maroc après la France, compte entre 800.000 et un million de Marocains.

La crise a fortement affecté les transferts d'argent des immigrés qui se sont élevés à 144 millions d'euros, en baisse de 33% sur la période 2007-2011, ajoute le rapport citant les chiffres de la Banque centrale espagnole.

Les transferts d'argent de l'étranger constituent la principale source de devises du Maroc, avec le tourisme et les ventes de phosphates.

08 juin 2012

Source : AFP

Les Marocains établis en Espagne pâtissent de "façon sensible" de la crise économique qui sévit dans ce pays et du marasme du marché de l'emploi, indique un rapport du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) présenté jeudi à la presse.

Intitulé "la crise et l'émigration marocaine en Espagne 2007-2011", ce rapport explique que la crise a causé la perte de 33 pc des emplois pour les hommes (97.000 emplois), tandis que 2,7 pc des femmes ont trouvé des emplois (2000 emplois supplémentaires).
La période 2009/2011 a enregistré 16.000 licenciements, poussant les titulaires à se rabattre sur les emplois illégaux (avec une progression de 15.000), indique ce rapport, qui montre également que la moitié de la population active s'est retrouvée au chômage, y compris 68,8 pc des jeunes de la communauté marocaine qui se sont retrouvés sans emploi.

On note de même source une augmentation considérable des familles dont tous les membres actifs sont au chômage , avec un taux de 32 pc de l'ensemble des ménages.

Les émigrés qui travaillent détiennent, en général, des emplois qui exigent des qualifications modestes, ce qui fait que les membres de la communauté marocaine ne perçoivent que des revenus en dessous de la moyenne, selon ce rapport, qui relève que les indicateurs de chômage, de précarité et de travail saisonnier parmi la communauté marocaine est le plus élevé.

Le rapport prévoit, en outre, que les effets de la crise qui sévit en Espagne seront ressentis dans la société marocaine, notamment avec le recul des transferts des immigrés de près de 144 millions euros (-33 pc) durant la période 2007-2011 (chiffres de la Banque centrale espagnole).

En conclusion, le document met en garde contre les dangers découlant de cette situation économique, comme la perte de revenus, les difficultés d'accès aux matières essentielles, l'augmentation des pressions psychologiques, et des problèmes de santé, ainsi que les risques de pertes de logement à cause de l'incapacité de rembourser les prêts et l'éventualité de la hausse du nombre des immigrés clandestins découlant du non-renouvellement des titres de séjour, outre la progression de certains phénomènes comme la xénophobie et l'islamophobie.

Le rapport recommande des initiatives institutionnelles pour trouver des solutions d'urgence à ceux qui sont en difficulté, avant de traiter les problèmes relatifs aux difficultés d'intégration professionnelle, notant que ceci est du ressort des gouvernements espagnol et marocain, ainsi que des acteurs sociaux des deux pays.

8 juin 2012

Source : MAP

Le rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'Homme des migrants, le Canadien François Crépeau, a souhaité vendredi que la politique européenne en matière d'immigration avec la Tunisie soit "plus nuancée" et ne se limite pas aux questions sécuritaires.

"La politique européenne reste centrée sur le contrôle aux fontières (...) J'encourage les autorités européennes à développer une politique plus nuancée et plus équilibrée de coopération migratoire avec la Tunisie", a déclaré M. Crépeau lors d'une conférence de presse à Tunis.

L'UE doit "développer un véritable partenariat centré sur le respect des droits de l'homme des migrants", a insisté le rapporteur, qui a effectué une mission de six jours en Tunisie dans le cadre d'une étude sur la gestion des frontières extérieures de l'UE dans la région méditerranéenne.

"Je félicite les Tunisiens pour les efforts et l'accueil des réfugiés", a par ailleurs déclaré M. Crépeau, en saluant "l'approche flexible, humanitaire" adoptée par Tunis pendant le conflit libyen de février à août 2011, au cours duquel la Tunisie a accueilli jusqu'à un million de réfugiés fuyant la guerre.

"C'est une leçon pour ceux pour qui l'ouverture des frontières est une angoisse profonde", a souligné le rapporteur, en félicitant également les autorités maritimes tunisiennes pour le sauvetage de clandestins en mer: "elles font preuve d'une bonne volonté remarquable face à des vies humaines en danger, attitude que d'autres pays n'ont pas", a-t-il relevé.

Le rapporteur de l'ONU a cependant fait part d'"observations préoccupantes" concernant la politique tunisienne. Il a notamment cité la "criminalisation du passage irrégulier des frontières" et l'"absence d'une procédure adéquate de reconnaissance du statut de réfugié en Tunisie".

Il a recommandé aux autorités tunisiennes de garantir dans la future constitution la protection des droits de l'homme des migrants et l'autorisation d'un mécanisme de visite des lieux de détention.

Il a également souhaité que les pays européens, notamment l'Italie, intensifient leurs recherches sur le sort des Tunisiens disparus en mer, qu'il a estimés à 300.

M. Crépeau se rendra dans les mois qui viennent en Turquie, en Italie et en Grèce, et son rapport général sera présenté au Conseil des droits de l'Homme à Genève en juin 2013.

8 juin 2012

Source : AFP

Le ministre chargé des Relations avec le parlement et la société civile, El Habib Choubani, a appelé les pays européens à revoir certains concepts liés aux relations entre les peuples des rives sud et nord de la méditerranée, notamment "l'immigration" et "l'intégration".

Le terme "immigration" peut être associé à des contenus tantôt "péjoratifs" tantôt "discriminatoires et négatifs", a souligné M. Choubani, dans son intervention devant le 3ème congrès du Dialogue Sud-Nord Méditerranée qui a clos ses travaux vendredi à Tunis, indiquant que le débat aujourd'hui tourne autour "de la liberté de circulation, de connaissance et de communication entre les peuples".

"Même dans le cas de nécessité économique et sociale, la dignité humaine refuse d'être l'objet de mépris sous n'importe quelle condition", a-t-il ajouté.

Il a noté que le concept de "l'intégration" prend aujourd'hui "des dimensions discriminatoires instaurant une hiérarchie entre le citoyen venant du sud appelé à s'intégrer dans la société du nord".

"L'intégration est parfois synonyme de renoncement à l'identité nationale et à l'appartenance civilisationnelle", a indiqué M. Choubani, considérant que "le succès de la personne intégrée est relative au dénis de sa culture, de son identité et de ses composantes personnelles".

Il a, également, mis en avant la nécessité de se concentrer sur "la coexistence, le partenariat et la coopération et non l'intégration dans son sens négatif" qui, selon lui, "a impacté plusieurs générations vivant au nord de la méditerranée, qui ont perdu l'équilibre psychologique et social, parce qu'elles étaient victimes de la notion erronée de l'intégration".

M. Choubani a, en outre, appelé les acteurs de la société civile dans les pays du nord de la méditerranée à mettre la pression sur les gouvernements pour intégrer les langues des pays du sud dans les programmes scolaires, en vue de créer des élites qui communiquent directement avec toutes les populations du sud à travers leurs langues maternelles comme ils le font avec le nord".
"Il faut revoir les règles de dialogue et la relation entre les peuples des deux rives de la méditerranée afin de réaliser une complémentarité culturelle et une cohabitation civilisationnelle dans l'espace méditerranéen sur la base du principe d'égalité", a-t-il dit.

Le 3ème congrès du Dialogue Sud-Nord Méditerranée, organisé sous le thème "société civile et pouvoirs publics: quel partenariat", a examiné plusieurs questions, notamment la coopération entre les gouvernements et la société civile dans la gestion de la chose publique et le dialogue entre les peuples et les pays des deux rives de la méditerranée.

09 juin 2012

Source : MAP

Les autorités israéliennes ont lancé dimanche une campagne de détentions de migrants sud-soudanais en vue de les renvoyer dans leur pays, trois jours après qu'un tribunal israélien a autorisé l'expulsion d'environ 1.500 Sud-Soudanais en situation irrégulière.

"L'opération d'expulsion est en cours. Nous commençons le travail", a déclaré le ministre de l'Intérieur Eli Yishai à la Chaîne 2.

"Nous avons dit aux clandestins du Soudan du Sud de se présenter volontairement; quiconque ne le fait pas, avec l'aide de Dieu nous les aurons tous (...) ils seront mis dans un avion", a-t-il dit à cette chaîne indépendante.

La télévision a indiqué que huit Sud-Soudanais avaient été arrêtés dimanche et "seraient bientôt renvoyés".

Selon le Jerusalem Post qui cite l'autorité de l'Immigration, 22 personnes ont été arrêtées dimanche: huit Sud-Soudanais, trois Nigerians, trois Ghanéens, deux Ivoiriens, trois Srilankais et trois Roumains.

Plusieurs centaines de migrants africains sont aussitôt descendus dans la rue dans le sud de Tel-Aviv pour protester, certains appelant l'ONU à intervenir, a indiqué la Chaîne 2.

"Un Africain est un être humain", ont ils scandé selon des images de la manifestation.

La présence en territoire israélien de quelque 60.000 immigrés clandestins, essentiellement africains, a provoqué en mai des violences racistes et une vive polémique.

L'organisation Human Rights Watch a appelé dimanche Israël à amender une loi qui permet de détenir sans jugement les immigrants clandestins jusqu'à trois ans.

Cette loi "punit ceux qui recherchent l'asile en pénétrant illégalement en Israël, en contravention avec les droits fondamentaux" de l'Homme, affirme l'organisation basée à New York dans un communiqué.

La loi, qui permet "l'arrestation d'immigrants clandestins et leur détention sans jugement ni la possibilité d'être représentés par un avocat pour une période indéfinie", doit "être immédiatement amendée", insiste HRW.

Conformément à une loi votée en début d'année, les immigrants clandestins en Israël peuvent désormais être détenus jusqu'à trois ans sans jugement s'ils sont arrêtés, a annoncé le 3 juin une porte-parole du ministère de l'Intérieur.

10 juin 2012

Source : AFP

Les Marocains établis en Espagne pâtissent de "façon sensible" de la crise économique qui sévit dans ce pays et du marasme du marché de l'emploi, indique un rapport du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) présenté jeudi à la presse.

Intitulé "la crise et l'émigration marocaine en Espagne 2007-2011", ce rapport explique que la crise a causé la perte de 33 pc des emplois pour les hommes (97.000 emplois), tandis que 2,7 pc des femmes ont trouvé des emplois (2000 emplois supplémentaires).
La période 2009/2011 a enregistré 16.000 licenciements, poussant les titulaires à se rabattre sur les emplois illégaux (avec une progression de 15.000), indique ce rapport, qui montre également que la moitié de la population active s'est retrouvée au chômage, y compris 68,8 pc des jeunes de la communauté marocaine qui se sont retrouvés sans emploi.

On note de même source une augmentation considérable des familles dont tous les membres actifs sont au chômage , avec un taux de 32 pc de l'ensemble des ménages.

Les émigrés qui travaillent détiennent, en général, des emplois qui exigent des qualifications modestes, ce qui fait que les membres de la communauté marocaine ne perçoivent que des revenus en dessous de la moyenne, selon ce rapport, qui relève que les indicateurs de chômage, de précarité et de travail saisonnier parmi la communauté marocaine est le plus élevé.

Le rapport prévoit, en outre, que les effets de la crise qui sévit en Espagne seront ressentis dans la société marocaine, notamment avec le recul des transferts des immigrés de près de 144 millions euros (-33 pc) durant la période 2007-2011 (chiffres de la Banque centrale espagnole).

En conclusion, le document met en garde contre les dangers découlant de cette situation économique, comme la perte de revenus, les difficultés d'accès aux matières essentielles, l'augmentation des pressions psychologiques, et des problèmes de santé, ainsi que les risques de pertes de logement à cause de l'incapacité de rembourser les prêts et l'éventualité de la hausse du nombre des immigrés clandestins découlant du non-renouvellement des titres de séjour, outre la progression de certains phénomènes comme la xénophobie et l'islamophobie.

Le rapport recommande des initiatives institutionnelles pour trouver des solutions d'urgence à ceux qui sont en difficulté, avant de traiter les problèmes relatifs aux difficultés d'intégration professionnelle, notant que ceci est du ressort des gouvernements espagnol et marocain, ainsi que des acteurs sociaux des deux pays.

Maroc: la crise en Espagne frappe durement la communauté marocaine

RABAT, 8 juin 2012 (AFP) - L'importante communauté marocaine établie en Espagne pâtit de "façon sensible" de la crise économique qui s'y déroule et du marasme du marché de l'emploi qu'elle entraîne, indique un rapport du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

La crise a causé la perte de 33% des emplois pour les hommes (97.000 emplois), tandis que 2,7% des femmes ont trouvé des emplois (2.000 emplois supplémentaires), selon ce rapport intitulé "la crise et l'émigration marocaine en Espagne 2007-2011", cité vendredi par l'agence officielle

L'Espagne, deuxième partenaire économique du Maroc après la France, compte entre 800.000 et un million de Marocains.

La crise a fortement affecté les transferts d'argent des immigrés qui se sont élevés à 144 millions d'euros, en baisse de 33% sur la période 2007-2011, ajoute le rapport citant les chiffres de la Banque centrale espagnole.

Les transferts d'argent de l'étranger constituent la principale source de devises du Maroc, avec le tourisme et les ventes de phosphates.

08 juin 2012

Source : MAP

Le jeune skieur maroco-canadien Adam Lamhamedi a été sacré athlète de l'année 2012 parmi les sportifs de haut niveau inscrits dans plus de 20 programmes sports-études et a reçu le certificat du Méritas du meilleur skieur du programme ski alpin.

Le jeune athlète a été honoré lors d'un gala "Meritas" organisé mercredi par l'Ecole secondaire Cardinal-Roy, à Québec, pour honorer les meilleures performances académiques et sportives des 550 élèves élites inscrits dans son programme sports-arts-études (athlétisme, escrime, baseball, gymnastique, nage synchronisée, natation, patin de vitesse, ski acrobatique, ski alpin, ski de fond, tennis...).

Ces distinctions honorifiques ont été attribuées à Adam Lamhamedi grâce à ses résultats exceptionnels obtenus en 2012 en ski alpin. Il a été sacré champion olympique en super géant aux Jeux Olympiques d'hiver de la Jeunesse tenue à Innsbruck en Autriche (13-22 janvier 2012), champion junior de la Super Série Sports Experts attribué au skieur qui a amassé plus de points lors des 20 épreuves de différentes disciplines de ski alpin disputées entre décembre 2011 et avril 2012. La Super Série Sports Experts figure parmi les plus importants circuits de développement de la Fédération Internationale de Ski en Amérique du nord.

Il a été aussi sacré athlète de l'année pour la deuxième fois (2011 et 2012) en ski alpin de la zone Skibec de la région du Québec et sélectionné parmi les 1100 athlètes qui ont participé aux Jeux Olympiques de la Jeunesse d'hiver comme "Athlète masculin préféré d'Innsbruck".

Né le 22 avril 1995, Adam intégra l'équipe élite de Skibec Alpin dans la région québécoise, et ce à l'âge de 13 ans seulement.

En 2012, en plus de sa médaille d'or olympique sur le circuit nord-américain de la Fédération Internationale de Ski (FIS), Adam a décroché onze médailles (cinq en or, deux en argent et quatre en bronze) dans la catégorie juniors (15-16 ans) et deux d'argent chez les seniors (17 ans et plus), soit un total de 13 médailles.

Par ailleurs, en marge du 10è congrès international SportAccord et de la 3è assemblée générale annuelle de l'Association francophone des comités nationaux olympiques (AFCNO) tenus dernièrement à Québec, le Général Palenfo Lassana (Côte d'Ivoire), président de l'AFCNO, en compagnie de MM. Kamal Lahlou, vice-président du Comité national olympique marocain (CNOM) et Noureddine Benabdenbi (Secrétaire général du CNOM) a exprimé ses félicitations à Adam Lamhamedi, en tant qu'"athlète représentant du Maroc, d'Afrique et du monde arabe, pour ses exploits sans précédent réalisés en ski alpin, considéré pour longtemps comme la chasse gardée de certains pays".

Le président de l'AFCNO a également exprimé "la fierté de l'Afrique d'avoir parmi ses olympiens, le premier champion olympique et médaillé d'or de l'histoire des Jeux Olympiques de la Jeunesse d'hiver 2012".

A cette occasion, les responsables du CNOM ont eu des rencontres avec Adam Lamhamedi et son frère, Sami, deux athlète de haut niveau en ski alpin, ainsi qu'avec l'entraîneur canadien, Martin Côté, et les parents Lamhamedi pour leur réitérer "l'engagement du CNOM quant aux moyens nécessaires à la préparation des athlètes aux Jeux Olympiques de Sotchi 2014".

Pour Adam, son rêve est de représenter honorablement le Maroc à ces prochains Jeux Olympiques qui se tiendront en 2014 à Sotchi, ville balnéaire russe bordant la mer Noire.

08 juin 2012

Source : MAP

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