vendredi 1 novembre 2024 18:21

L'ambassadeur du Maroc à Washington, Rachad Bouhlal, a inauguré, dimanche dans la capitale fédérale US, un cycle de rencontres avec les compétences marocaines établies aux Etats Unis, dans le but de raffermir les liens avec cette diaspora et examiner les moyens de promouvoir l'image du Maroc dans le pays d'accueil.

Un communiqué de l'ambassade du Maroc à Washington, parvenu lundi à la MAP, précise que cette rencontre a été l'occasion d'évoquer les moyens de fédérer les énergies de cette diaspora dont les membres travaillent notamment dans les secteurs des affaires, des médias, financiers et académiques ainsi que dans les professions libérales.

Une rencontre avec les compétences américano-marocaines sera organisée le 23 juin courant à New York sous l'égide du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, annonce-t-on de même source.

Ces rencontres "vont permettre aux Marocains dans les quatre coins des Etats Unis de mettre leurs compétences et leurs expériences au service du développement de leur pays d'origines", conclut le communiqué.

4 juin 2012

Source : MAP

Les clandestins risquent désormais 3 ans de prison sans jugement aux termes d'une nouvelle loi entrée en vigueur dimanche.

Les immigrants illégaux en Israël, la plupart des Soudanais et des Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, risquent désormais d'être emprisonnés pendant trois ans sans jugement s'ils sont arrêtés par les autorités israéliennes, a annoncé dimanche une porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Le ministre israélien de l'Intérieur Elie Yishaï a décidé d'appliquer une loi votée par la Knesset (parlement) au début de l'année, a précisé Sabine Haddad.

Après leur passage de la frontière israélo-égyptienne, particulièrement poreuse car passant en plein désert, les clandestins sont la plupart du temps arrêtés par les autorités israéliennes. Jusque-là, ils étaient détenus pendant dix jours avant d'être relâchés. La plupart d'entre eux cherchaient ensuite du travail, en particulier à Tel-Aviv.

"Il faut mettre ces illégaux derrière les barreaux dans des centres de détention et de rétention, puis les renvoyer chez eux, car ils viennent prendre le travail des Israéliens et il faut protéger la caractère juif de l'Etat d'Israël", avait martelé le ministre israélien de l'Intérieur Elie Yishaï, le 24 mai dernier. Si le gouvernement n'agit pas, "ils seront bientôt un demi-million voire un million, on ne pas accepter de perdre ainsi notre pays", avait-il ajouté.

La loi que le ministère de l'Intérieur veut mettre en vigueur est toutefois jugée "illégale, irréaliste et inhumaine" par des activistes des droits de l'Homme cités lundi par le site du Yediot Aharonot. Des activistes qui soulignent notamment le manque d'espace dans les prisons israéliennes.

"Au lieu de gérer la réalité de la situation et donc le fait que la majorité des infiltrés sont des demandeurs d'asile venant d'Erythrée et du Soudan, le ministère de l'Intérieur choisit de les incarcérer pour rien", s'est également insurgé le procureur Oded Feller, de l'association pour les droits civils en Israël.

Selon le ministère de l'Intérieur, 62.000 immigrés clandestins se sont "infiltrés" depuis 2006 en Israël en provenance surtout du Soudan, du Soudan du Sud et d'Erythrée. Pour le seul mois de mai, 2.031 Africains clandestins sont entrés dans le pays, a indiqué Mme Haddad.

Leur forte concentration dans certains quartiers défavorisés de Tel-Aviv a récemment provoqué des violences racistes et une virulente polémique politique sur leur présence en Israël.

Lundi, des inconnus ont mis le feu lundi à un appartement habité par des immigrants érythréens dont deux ont été légèrement blessés dans le centre de Jérusalem, a annoncé une porte-parole de la police, Luba Samri.

Selon les médias israéliens, l'inscription "Dégagez du quartier" a été retrouvée sur un des murs de l'appartement, laissant supposer qu'il s'agit d'une attaque raciste.

Il ne s'agit pas là du premier acte raciste, mais jusqu'à présent, les incidents -attaques de boutiques tenues par des Africains, agressions physiques et verbales- s'étaient produits essentiellement dans les quartiers du sud de Tel-Aviv, où les immigrants sont particulièrement nombreux.

Le 23 mai, une manifestation avait ainsi dégénéré en violences racistes à Tel-Aviv. Ce jour-là, slogans xénophobes et violences étaient au rendez-vous. Un millier d'Israéliens avaient défilé dans le quartier défavorisé de HaTikva, situé dans le sud de Tel-Aviv, aux cris de "Les nègres, dehors!" et "Les Soudanais au Soudan". Certains des manifestants ont même attaqué et pillé des magasins tenus par des Africains et endommagé plusieurs voitures transportant des immigrés.

Selon un Israélien de 24 ans cité par l'AFP, et qui a préféré rester anonyme, l'affluence d'Africains provoque un sentiment d'insécurité chez les habitants les plus âgés. "Ma grand-mère a quitté le quartier après qu'un Africain soit rentré chez elle. Même moi j'ai peur", a-t-il témoigné. "La seule solution est de les renvoyer chez eux", insistait une Israélienne du quartier. "Nous avons peur de sortir de chez nous. Leur situation pousse ces clandestins à faire des choses terribles".

Une députée du Likoud, le parti de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Miri Regev, qui a participé à la manifestation du 23 mai, est allée jusqu'à assimiler les clandestins à "un cancer qui prolifère". Des propos qui ont poussé Yariv Oppenheimer, le dirigeant de l'association anti-discrimination La Paix Maintenant, à demander au procureur général d'engager des poursuites pour "incitation à la haine raciale" à l'encontre de Mme Regev et d'autres députés du Likoud présents à la manifestation.

Face à ces propos, certains Israéliens rappellent le sort subi par les Juifs d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, et jugent que l'Etat hébreu se doit d'accueillir les étrangers. Des Israéliens qui ont manifesté le 24 mai, à Tel Aviv et à Jérusalem, près de la résidence du Premier ministre, en criant que "le racisme est un cancer" et "Nous sommes tous des réfugiés".

Conscience morale du pays, le président Shimon Pérès a également jugé que la haine des étrangers était "contraire aux enseignements du judaïsme" et que la violence n'était "pas la solution" face aux difficultés des habitants des zones sud de Tel Aviv.

Même son de cloche pour le président du Parlement, Reuven Rivlin, membre du Likoud, qui assure qu'Israël a "l'obligation sacrée" d'aider les personnes déplacées au nom du fondement même de l'Etat hébreu, terre de refuge pour les Juifs après des années de persécution.

Oscar Olivier, un immigré congolais installé depuis 18 ans en Israël et interrogé par la radio de l'armée au lendemain de la manifestation du 23 mai, notait que l'atmosphère actuelle dans l'Etat hébreu lui rappelle celle qui régnait lors de l'assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin par un extrémiste juif, en 1995. "C'est comme un ancien alcoolique qui retombe dans son vice. La question aujourd'hui n'est plus de savoir si un Africain sera tué simplement parce qu'il est noir, mais quand..."

Le débat fait également les gros titres des médias israéliens. "Colère, violence et xénophobie à Tel-Aviv", pouvait-on lire en Une du quotidien Maariv après les manifestations de la fin mai, alors qu'un commentateur de la radio militaire évoquait un "pogrome".

Benjamin Netanyahu a condamné les violences, affirmant qu'elles n'avaient "aucune place" en Israël, tout en s'engageant à "résoudre de façon responsable" le problème de l'immigration clandestine.

"Nous achèverons la construction du mur d'ici quelques mois et nous commencerons bientôt à renvoyer les immigrés dans leurs pays d'origine", a promis M. Netanyahu, en référence à la clôture de 250 km qu'Israël est en train de construire le long de sa frontière avec l'Egypte, très poreuse car passant en plein désert du Sinaï.

Mais pour Aryeh Eldad, un député de l'Union nationale, barrières ou prisons ne suffisent pas. "Il faut tirer sur quiconque pénétrera en territoire israélien", a-t-il proposé lors d'une tournée à la frontière avec l'Egypte, selon le Haaretz.

4/6/2012

Source : L’Orient le jour

Plus de 1.170.000 électeurs étaient appelés à désigner, pour la première fois, onze députés dans un scrutin marqué par l'abstention.

Les Français résidant à l'étranger - plus de 1.170.000 majeurs - ont accompli leur devoir électoral avant leurs concitoyens de métropole et d'outre-mer. Le premier tour, pour eux, s'est achevé le 3 juin, une semaine avant la métropole. Il donne un net avantage à la gauche dans sept des onze circonscriptions, résultat salué lundi par le premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Le scrutin a surtout été marqué par une abstention massive -entre 76% et plus de 86% selon les circonscriptions d'après le Quai d'Orsay. C'est la première fois que les Français installés à l'étranger étaient invités à désigner des députés.

Dans la 9e circonscription -Afrique du Nord, Afrique de l'Ouest et États du Sahel-, le socialiste Pouria Amirshahi (47,23%) semble assuré de l'emporter face à l'UMP Khadija Doukali (24,82%). Dans la 7e -Allemagne, Autriche, Europe centrale et Balkans-, le PS Pierre-Yves Le Borgn' (40,08%) est bien placé face à l'UMP Ronan Le Gleut (28,56%).

La gauche peut nourrir de grands espoirs dans la 3e -Grande-Bretagne, Europe du Nord-, qui verra s'affronter la socialiste Axelle Lemaire (30,16%) et l'UMP Emmanuelle Savarit (21,63%). Le PS aborde le second tour en position de force dans la 4e - Benelux -, où le socialiste Philip Cordery (30,38%) sera opposé à l'ex-ministre UMP Marie-Anne Montchamp (21,15%). Dominique Paillé, ex-parole de l'UMP (Parti radical), a été sévèrement battu (2,79%).

Une nette avance

La gauche a des raisons d'être optimiste dans la 2e, qui rassemble Amérique centrale et Amérique du Sud. L'écologiste Sergio Coronado (35,88%), ex-porte-parole d'Eva Joly investi par le PS, a précédé l'UMP Pascal Drouhaud (22,77%).

La droite, pour sa part, devrait emporter la 6e, qui réunit Suisse et Liechtenstein. L'UMP Claudine Schmid (34,20%) a une avance nette sur la PS Nicole Castioni (27,09%). L'ex-majorité présidentielle peut espérer ravir la 10e -qui regroupe la majeure partie du continent africain, le Liban, la Syrie, l'Irak et les pays de la péninsule arabique. L'UMP Alain Marsaud (32,13%) y a devancé le PS Jean-Daniel Chaoui (28,85%). C'est aussi le cas de la 11e -Russie, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Chine, Japon, Asie du Sud-Est et Océanie-, où l'UMP Thierry Mariani (32,59%) est arrivé en tête face au PS Marc Villard (26,65%).

La situation est plus incertaine dans la 1re, qui réunit Canada et États-Unis. La candidate PS, Corinne Narassiguin (39,65%), a créé la surprise et a nettement devancé l'UMP Frédéric Lefebvre (22,08%), mais celui-ci peut espérer bénéficier des réserves de voix de candidats divers droite. Dans la 5e -Espagne, Portugal, Monaco et Andorre-, l'UMP Laurence Sailliet (31,88%) et le PS Arnaud Leroy (30,52%) sont au coude à coude. Dans la 8e -Italie, Grèce, Malte, Chypre, Turquie, Israël-, la PS Daphna Poznanski (30,50%) a distancé l'UMP Valérie Hoffenberg (22,20%), mais la candidate de la droite dispose de réserves de voix.

4/6/2012, Guillaume Perrault

Source : Le Figaro

La première marche internationale de sans-papiers et migrants a quitté Bruxelles lundi matin pour rejoindre Louvain puis Liège en début de soirée. D'autres groupes de sans-papiers issus d'Allemagne et d'Italie notamment, les rejoindront en cours de route. Leur objectif est de se rendre à Strasbourg d'ici le 2 juillet pour y exiger des députés européens et de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, une réelle application de la Convention européenne des Droits de l'Homme.

Environ 150 sans-papiers de France et de Belgique, se sont rassemblés lundi matin au rond point Schuman, point de départ de leur marche. L'objectif principal de cette marche est de réclamer la régularisation globale de tous les sans-papiers se trouvant sur le territoire européen, la protection et le respect des droits des demandeurs d'asile et la libre circulation des migrants. Les marcheurs souhaitent également dénoncer la "politique migratoire répressive et xénophobe de l'Union européenne ainsi que ses politiques d'austérité dont les sans-papiers se disent être les boucs émissaires". "Les sans-papiers sont le produit du système capitaliste et constituent un réservoir de main d'œuvre précaire. Jusqu'à présent, la problématique était cachée. Or, on pratique avec eux une sorte de délocalisation des services à un niveau local. A qui profite cette clandestinité", s'est interrogé Anas, porte-parole du collectif des Sans-papiers Belgique.

4/6/2012

Source : Levif/Belga

Une nouvelle étude sur le collectif immigré en Espagne vient de faire tomber, une fois encore, les préjugés et autres stéréotypes autour de l'immigration, affirmant que les immigrés apportent trois plus que ce qu'ils coûtent à l'Etat.

Les résultats d'une étude sur "Immigration et Etat providence en Espagne", réalisée pour le compte de la banque La Caixa, affirment que la population immigrée en Espagne, estimée à quelque 5,7 millions de personnes, ne consomment pas plus de services sanitaires que les Espagnols, contrairement à une idée répandue chez la population autochtone qui affirme que les immigrés représentent un fardeau social pour l'Etat.

Les arguments relatifs à une surexploitation et un abus du système de protection social de la part de la population immigré sont injustifiés. Les immigrés reçoivent moins de l'Etat que ce qu'ils apportent aux finances publiques, soutiennent les auteurs de cette étude dont les résultats ont été rendus publics récemment.

Selon les chiffres officiels sur l'apport du collectif immigré aux finances de l'Etat espagnol, dont les derniers en date remontent à 2006, bien avant l'actuelle crise économique et financière, les immigrés ont contribué de moitié à la forte croissance du PIB Espagnol entre 2000 et 2005. Leur contribution aux finances de l'Etat était nettement positif avec 23,4 milliards d'euros (6,6%) contre 18,6 milliards d'euros en termes de coût public soit 5,4%. Ce solde positif de près de 5 milliards d'euros était suffisamment grand pour être maintenu, même en période de récession, soutiennent les auteurs de l'étude.

La même étude relève que le pourcentage d'étrangers affiliés à la sécurité sociale est resté relativement stable à environ 10 % et que près de deux millions de travailleurs étrangers apportent leurs contributions aux comptes publics.

Cependant, moins de 1% des bénéficiaires de pensions en Espagne sont des immigrants, et plus de 50% sont des citoyens de l'Union européenne (UE). Cette situation devrait se prolonger pour les deux prochaines décennies, affirment les auteurs de l'étude.

4 Juin 2012

Source : MAP

L'opération Marhaba 2012, destinée aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) en vue de leur faciliter le voyage et de leur permettre de passer d'agréables vacances dans leur pays d'origine, démarre ce mardi 5 juin à minuit. La Fondation Mohammed V pour la Solidarité est déjà à pied d'œuvre.

C'est parti pour l'opération transit 2012. Selon un communiqué de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité relayé par l'agence MAP, c'est ce mardi 5 juin, à minuit, que sera donné le coup d'envoi de Marhaba 2012.

Pour permettre donc à nos compatriotes résidant à l'étranger - qui constituent une véritable soupape de sécurité pour l'économie nationale - , la Fondation Mohammed V ne lésine pas sur les moyens. Elle a ainsi mis en service 16 espaces d'accueil pour accompagner l'intensité du trafic autant maritime qu'aérien qu'enregistre régulièrement cette opération.

Il s'agit de l'aire de repos Tanger Méditerranée située à l'intersection des autoroutes menant à la ville de Tanger et le port de Tanger Med avec une ouverture sur la route nationale menant à Tétouan.

Il s'agit également des sites d'accueil de Bab Melilla et des aéroports d'Agadir Al Massira et de Fès Saïss, nouvellement ouverts en 2011.

Ces sites viennent s'ajouter aux espaces d'accueil au niveau des ports de Tanger-Med et de Nador, ainsi que de Bab Sebta, Tazarine, Ras El Ma, Taourirt et les aéroports de Casablanca et d'Oujda.

A l'étranger, la Fondation continue d'offrir son assistance aux membres de la communauté marocaine transitant par les ports européens d'Almeria, Algesiras, Sète et Gènes, souligne le communiqué.

Un guide multilingue

Pour la sensibilisation et l'information des voyageurs, des guides rédigés en 7 langues (arabe, tifinagh, français, espagnol, italien, néerlandais et allemand) sont mis à leur disposition. Ils peuvent être obtenus gracieusement auprès des consulats, des agences bancaires en Europe, des agences de Royal Air Maroc et de ses partenaires, des agences des sociétés de transports et sur les bateaux assurant la liaison entre l'Europe et le Maroc, ainsi qu'au niveau de tous les sites de la Fondation.

Dans les 16 espaces aménagés par la Fondation, plus de 400 assistantes sociales, médecins, cadres paramédicaux et volontaires sont au service et à l'écoute des Marocains résidant à l'étranger et sont mobilisés pour les assister et leur fournir les secours nécessaires.

Les sites de la Fondation peuvent être joints à travers son centre d'appel qui est opérationnel 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, aux numéros de téléphone suivants: 0537 20 55 66 / 0537 20 66 66, et à travers le numéro vert accessible à partir du Royaume: 080 000 23 23

Renseignements

Pour l'Espagne

Algesiras : 00 34 662 699 141 / 00 34 662 699 577

Almeria : 00 34 664 300 595 / 00 34 664 304 923

Pour la France

Sète : 00 33 634 681 741

Pour l'Italie

Gênes : 00 39 320 303 80 57

4/6/2012

Source : aufait

L'augmentation des frais d'inscription dans les universités espagnoles suscite l'indignation des étudiants, notamment marocains. L'ambassade du Maroc à Madrid brandit la convention de la réciprocité pour faire annuler cette mesure d'austérité adoptée par le gouvernement Rajoy…Suite

Ils sont venus de Belgique assister à l'inauguration de Dar Àl Janoub . Larbi Khatouta est président de la Maison de la culture maroco-flamande de Bruxelles «Dàarkom». Le nom Daa'rkom, choisi pour cette institution, a une double signification. Si, phonétiquement, en arabe il veut dire «Chez vous» ; en flamand, il signifie «Vous de là-bas, venez ». Daarkom a été inaugurée. en 2007 …Suite

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Les Européens sont divisés sur la question de l'immigration économique, selon un sondage Eurobaromètre présenté vendredi par la Commission européenne. Une petite moitié (42%) pensent que l'UE devrait encourager la migration de la main-d'oeuvre en provenance de pays tiers, tandis que 46% n'y sont pas favorables.

Ils sont par contre très majoritairement favorables (80%) à l'accueil de personnes persécutées dans leur pays d'origine pour des raisons raciales, religieuses ou de nationalité. Les Belges se montrent globalement un peu moins favorables à l'immigration que la moyenne européenne: 57% sont opposés à l'immigration économique, tandis que 38% y sont favorables. En matière d'asile, 73% sont favorables à l'accueil de personnes en quête de protection internationale. Ces données, récoltées fin 2011, ont été dévoilées vendredi par la Commission européenne, accompagnées d'un rapport sur la situation de l'immigration et de l'asile en Europe. Le rapport montre notamment que l'UE compte actuellement 20,2 millions de ressortissants de pays tiers (légaux), soit environ 4% de sa population totale - et 9,4 % de la population de migrants à travers le monde. En matière d'asile, les États membres ont enregistré en 2011 un peu moins de 302 000 demandes, soit une hausse de 16,2 % par rapport à 2010. Ces chiffres restent toutefois très inférieurs au pic de 425.000 demandes enregistrées en 2001.

01 Juin 2012

Source : RTI.be/Belga

Le rapatriement de 200 marins marocains bloqués au port de Sète depuis cinq mois sera bientôt enclenché. Les capitaines des trois ferries de la Comanav-Comarit ont distribué les bons de débarquement pour raison de congés auxdits marins, des pièces nécessaires à leur retour au Maroc sans risquer le licenciement ou la faute lourde.

L'abrogation d'une circulaire durcissant les conditions de délivrance en France des titres de séjour aux étudiants étrangers désireux d'y acquérir une première expérience professionnelle à l'issue de leur cursus universitaire, a été accueillie avec soulagement par la communauté estudiantine, au lendemain de son officialisation jeudi par le gouvernement français.
L'abrogation de ce texte controversé qui limite les chances d'accès des diplômés étrangers au marché du travail, une année après son adoption sous le mandat de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, avait déjà été promise par l'actuel locataire de l'Elysée, François Hollande, lors de sa campagne électorale, marquant ainsi une rupture avec son prédécesseur qui faisait de la rigueur et de la maîtrise des flux migratoires son cheval de bataille.

La fameuse circulaire Guéant, du nom du ministre de l'Intérieur de l'époque qui fut à l'origine de son adoption, sera remplacée par un autre texte qui "établit des règles précises et transparentes dans le cadre du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile et du code du travail", précise le gouvernement français dans un communiqué interministériel.

Il s'agit, en particulier, d'"assurer l'égalité de traitement sur le territoire, de faciliter les démarches des étudiants et d'apporter une réponse rapide à leur demande de changement de statut", expliquent les ministères en charge du Travail, de Intérieur et de l'Enseignement supérieur.

La publication le 31 mai 2011 de la circulaire controversée, avait provoqué l'indignation de la communauté estudiantine et universitaire qui dénonçaient une initiative visant à fermer le marché de l'emploi à des étudiants étrangers en fin de cycle et ayant eu des promesses d'embauche par des entreprises françaises.

Cette polémique avait déjà contraint l'ancienne équipe gouvernementale d'adresser aux préfets une circulaire "complémentaire" destinée à assouplir la délivrance des titres de séjour aux diplômés étrangers "hautement qualifiés" pour faciliter leur accès au marché du travail.

Rassemblés au sein d'un collectif dit "du 31 mai", les étudiants concernés avaient alors jugé insuffisantes les instructions annoncées eu égard à l'ampleur des mesures de plus en plus dissuasives qu'ils subissent depuis quelques mois.

Pour résider en France, les diplômés étrangers devaient en effet, depuis le 6 septembre, justifier d'un revenu de 620 euros par mois, contre 460 euros précédemment.

De plus, depuis le 1er janvier, une nouvelle taxe sur les titres de séjour était entrée en vigueur, allant de 280 à 385 euros, contre 55 à 70 euros auparavant.

Si leur collectif se félicite maintenant de cette victoire, il exige des autorités françaises de se pencher au plus vite sur l'examen des dossiers de tous les diplômés étrangers qui ont déposé l'an dernier une demande pour passer du statut d'étudiant à celui de salarié car, dans deux mois, "il va y avoir une vague de demandes avec les nouveaux diplômés, et les préfectures risquent de se trouver engorgées".

01 juin 2012

Source : MAP

Des incidents déclenchés par l'interpellation mouvementée jeudi d'une femme portant le voile intégral à Molenbeek, une commune de Bruxelles, ont enflammé le débat politique à quelques mois des élections communales prévues en octobre en Belgique.
Le maire de Molenbeek, Philippe Moureaux, vice-président du Parti Socialiste, a déploré samedi les prises de positions critiques du parti Libéral (MR), dont l'un des chefs de file, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, a dénoncé la faillite des politiques d'intégration menées par la gauche.

"Ils ne font pas ça pour l'intégration, mais purement par calcul politique et électoral: clairement ils ont choisi la ligne Sarko (ndlr: Sarkozy)", a-t-il accusé.

"Ils ont vu que le candidat de droite en France avait reconquis de l'électorat en durcissant son discours sur l'immigration, Le MR a adopté cette stratégie (...) La moralité politique, c'est visiblement le genre de chose qui ne les embarrasse pas: il faut tout faire pour gagner", a-t-il ajouté.

Socialistes et Libéraux sont associés avec les chrétiens démocrates au sein du gouvernement de coalition dirigé par le socialiste Elio di Rupo.

Philippe Moureaux a décidé vendredi d'interdire provisoirement les rassemblements de plus de cinq personnes dans sa communes après des échauffourées qui ont suivi l'interpellation mouvementée jeudi d'une femme portant le voile intégral.

La ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet a demandé une enquête approfondie sur les faits qui ont déclenché ces incidents.

Un député socialiste de Bruxelles, Jamal Ikazban, victime d'une bavure policière au cours de ces incidents, a dénoncé "des provocations de part et d'autre" dans un entretien publié samedi par le quotidien Le Soir.

Il s'est rendu sur place jeudi pour tenter de calmer les esprits et met en cause un groupuscule islamiste radical installé à Anvers (nord), Sharia4Belgium, qu'il accuse d'avoir attisé les tension. Mais il dénonce également la brutalité des policiers fédéraux envoyés à Molenbeek après avoir été tabassé par plusieurs d'entre-eux. L'élu a indiqué avoir porté plainte.

"L'interpellation de la dame a eu lieu à Jette (une commune limitrophe) et on a du l'emmener au commissariat de Molenbeeck parce qu'elle n'acceptait de se découvrir que devant une femme", a-t-il expliqué.

"Des groupes liés à Sharia4Belgium sont arrivés et ont excité la population, faisant courir la rumeur que la femme avait été violée", a-t-il ajouté.

La femme interpellée, une Belge convertie, s'est rebellée au commissariat. Au cours d'un conférence de presse organisée vendredi par Sharia4Belgium, elle a expliqué avoir donné un coup de tête qui a cassé le nez et deux dents d'une des policières par légitime défense.

Le porte-parole de Sharia4Belgium, Fouad Belkacem, a pour sa part dénoncé l'interdiction du port du niqab en Belgique comme une discrimination contre les musulmans.

"Au commissariat, ils lui ont demandé d'enlever son niqab pour la fouiller. Elle a refusé, car notre religion interdit de montrer son corps à des mécréants", a-t-il indiqué, cité par les média.

"Les policières ont fait venir trois policiers qui ont déchiré son niqab et ses sous-vêtements", a-t-il raconté.

"Nous n'avons pas un gramme de respect pour vous, mécréants, ni pour votre façon de vivre. Notre religion et notre mode de vie sont supérieurs aux vôtres", a-t-il lancé au terme de la conférence de presse.

La Belgique a interdit le port du niqab ou de la burqa sur la voie publique en juillet 2011. Les contrevenants sont passibles d'une condamnation à 7 jours de prison et/ou d'une amende de 137,5 euros.

Selon les données fournies par la sureté de l'Etat, moins de 200 femmes porteraient ces voiles en Belgique.

02 juin 2012

Source : AFP

L'immigration clandestine est en passe de devenir, sous certaines conditions "exceptionnelles", un événement permettant de rétablir des contrôles aux frontières nationales des pays de l'Espace Schengen, a-t-on appris samedi de sources diplomatiques.

Les conclusions sur les nouvelles règles pour la gestion de l'Espace Schengen qui seront soumises jeudi prochain aux ministres de l'Intérieur de l'UE à Luxembourg sont fondées dans une très large mesures sur les demandes défendues par la France et l'Allemagne, a-t-on précisé.

Le document de travail dont l'AFP a obtenu copie, prévoit la possibilité pour les Etats membres de Schengen de rétablir des contrôles à leurs frontières nationales "pour une durée de six mois pouvant être prolongée pour six mois supplémentaires", "lorsque le contrôle d'une frontière externe de l'Espace n'est plus assuré à cause de circonstances exceptionnelles".

Le rôle de la Commission dans le processus décisionnel reste toutefois encore sujet à débat, a reconnu un des négociateurs à l'issue d'une réunion de travail vendredi à Bruxelles.

"Les ministres devraient trouver une position commune" jeudi, a toutefois indiqué un autre négociateur.

Cette possibilité avait été réclamée par la France et l'Allemagne dans une lettre commune au ton comminatoire discutée par les ministres de l'Intérieur de l'UE lors de leur dernière réunion le 26 avril à Luxembourg.

Mais le gouvernement à changé en France après la victoire du socialiste François Hollande au second tour de l'élection présidentielle.
"Pour nous, cette lettre n'existe plus", a déclaré vendredi à l'AFP la commissaire en charge des Affaires intérieures Cécilia Malmstrím.
"Je n'ai pas encore discuté avec le nouveau gouvernement français, mais je suis certaine que la France aura une approche constructive lors de la prochaine réunion des ministres de l'Intérieur le 7 juin à Luxembourg", a-t-elle dit.

Mme Malmstrím s'est déjà entretenue par téléphone avec le nouveau ministre de l'Intérieur français, Manuel Valls, mais elle a confié à l'AFP que l'entretien n'avait pas porté sur le fond des dossiers en discussion.

La requête franco-allemande mentionnait explicitement la lutte contre l'immigration clandestine comme justification de cette possibilité de rétablir des contrôles aux frontières nationales dans Schengen "en dernier ressort".

La proposition préparée pour la réunion du 6 juin ne le fait pas. Elle utilise les termes "circonstances exceptionnelles".

"Schengen n'est pas un outil pour gérer les migrations", soutient Cécilia Malmstrím.

Une position contestée par l'ancien ministre de l'Intérieur français Claude Guéant. "Schengen n'est pas seulement un traité de libre circulation, mais également de protection contre les entrées irrégulières. Mme Malsmtrím a tort de l'oublier", lui avait-il répondu le 26 avril.

02 juin 2012

Source : AFP

Les immigrants illégaux en Israël, la plupart des Soudanais et des Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, risquent désormais d'être emprisonnés pendant trois ans sans jugement s'ils sont arrêtés par les autorités israéliennes, selon une porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Le ministre israélien de l'Intérieur Elie Yishaï a décidé d'appliquer une loi votée par la Knesset (parlement) au début de l'année faisant passer à trois ans la période d'emprisonnement des immigrants, a précisé Sabine Haddad.

Après leur passage de la frontière israélo-égyptienne, particulièrement poreuse car elle passe en plein désert, les clandestins sont la plupart du temps arrêtés par les autorités israéliennes. Jusque-là, ils étaient détenus pendant dix jours avant d'être relâchés. La plupart d'entre eux cherchaient ensuite du travail, en particulier à Tel-Aviv.

Selon le ministère de l'Intérieur, 62.000 immigrés clandestins se sont "infiltrés" depuis 2006 en Israël en provenance surtout du Soudan, du Soudan du Sud et d'Erythrée. Pour le seul mois de mai, 2.031 Africains clandestins sont entrés dans le pays, a indiqué Mme Haddad.

Leur forte concentration dans certains quartiers défavorisés de Tel-Aviv a récemment provoqué des violences racistes et une virulente polémique politique sur leur présence en Israël.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a condamné ces violences, tout en assurant que la clôture de 250 km qu'Israël est en train de construire le long de sa frontière avec l'Egypte serait achevée dans les meilleurs délais et que les immigrés seraient "bientôt" renvoyés dans leurs pays d'origine.

3 juin 2012

Source : AFP

L'inauguration, vendredi, de Dar Al-Maghrib à Montréal par SAR la Princesse Lalla Hasnaa ne manquera pas de contribuer au renforcement des relations déjà excellentes entre Rabat et Ottawa, ont témoigné des responsables marocains et canadiens, soulignant la ferme volonté des décideurs marocains et de leurs homologues canadiens et québécois de renforcer la coopération portant sur des domaines aussi divers, la culture en tant que facteur de rapprochement et d'intégration.

Dans une allocution prononcée devant Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, le ministre délégué chargé des Marocains Résidant à l'Etranger, Abdellatif Maazouz, a indiqué que la présence de Son Altesse Royale aujourd'hui parmi nous, témoigne de l'intérêt que son Altesse, et nous tous, apportons à la noblesse de la mission de Dar Al-Maghrib, en tant qu'initiative porteuse d'une interculturalité, constituant la garantie d'une intégration, d'une cohabitation et d'une mixité empreinte de tolérance d'amour et de paix, dont le Maroc et le Canada ont toujours été des porteurs distingués .

Le Maroc est une terre de civilisations et de dialogue, côest un carrefour de cultures et de confessions différentes. C'est dans cet esprit que Dar Al-Maghrib ouvre à la Communauté marocaine, aux Québécois et aux Canadiens et à tous visiteurs de Montréal cet espace d'art, de savoir de sciences et de culture dans son acception la plus large , a dit le ministre, affirmant que les actions culturelles que nous entreprenons se fondent sur notre conviction que la culture du pays d'origine couplée à celle du pays de résidence, constituent un élément stabilisateur des nouvelles générations d'immigrants .

Dans une allocution similaire, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni, a affirmé que l'excellence des relations entre le Maroc et le Canada et particulièrement le Québec est la cristallisation d'une volonté politique de SM le Roi et de son gouvernement, mais c'est aussi le fait des femmes et d'hommes qui Âœuvrent individuellement et collectivement pour tisser des liens avec leur pays d'origine et leur pays d'adoption par fidélité pour l'un et par reconnaissance à l'autre .

Le Maroc est le creuset des civilisations, une terre de dialogue ou les affluents culturels arabo musulman, amazigh, hassani, andalou et hébraïque se rencontrent dans une harmonie féconde qui enrichit notre diversité dans notre unité. C'est dans cet esprit que Dar Al-Maghrib, de part ses structures multifonctionnelles offrira à la Communauté marocaine, aux Québécois et aux Canadiens un espace dédié a la recherche, l'art et le savoir en somme à la culture dans son acception la plus large, n'est ce pas la culture l'essence de notre créativité et de notre humanisme ? , s'est réjoui la diplomate marocaine, soulignant que la ville de Montréal, cÂœur du Québec est digne de cet honneur non seulement grâce à son histoire, son dynamisme et à la beauté naturelle de ses paysages, mais aussi en raison des valeurs de multiculturalisme, d'ouverture, de diversité et de respect de la différence qu'elle ne cesse de promouvoir .

Cinquante ans d'histoire commune entre le Maroc et le Canada a été l'occasion d'asseoir les jalons d'un modèle de coopération réussie et d'un partenariat stratégique qui s'affirme d'année en année sur la base d'une communauté de valeurs et d'une convergence d'intérêts , poursuit Mme Chekrouni, rappelant le discours du Trône du 30 juillet 2004, où SM le Roi Mohammed VI avait placé le Canada parmi les pays amis avec lesquels le Maroc a toujours entretenu des relations de partenariat stratégique, privilégié et diversifié.

Si le regard que nous portons sur un demi siècle de réalisations et de destins croisés nous permet d'évaluer le chemin parcouru, il nous incite à Âœuvrer ensemble pour que le futur soit à la hauteur de nos aspirations communes. L'engagement des décideurs marocains et de leurs homologues canadiens et québécois présents parmi nous témoigne de la ferme volonté de faire de l'océan atlantique un trait d'union et un pont pour la prospérité économique et commerciale , a ajouté Mme Chekrouni.

Dans une allocution lue en son nom par le président du Conseil de la ville, Harout Chitilian, le Maire de Montréal Gérald Tremblay s'est félicité de la réalisation de Dar Al-Maghrib, un lieu d'échange et d''ouverture sur les autres qui vient s'ajouter aux espaces culturelle de la ville.

Montréal est grandement privilégiée d'accès à cette richesse , a dit le Maire, exprimant la ferme volonté de travailler ensemble pour bâtir un partenariat durable et riche .

Dans le même ordre d'idée, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Kathleen Weil s'est félicitée de l'inauguration de ce magnifique Centre culturel , se disant confiante que le Centre culturel du Maroc à Montréal, avec sa salle de spectacles, son aire d'exposition, sa bibliothèque, sa médiathèque et, surtout, sa superbe architecture sera un véritable lieu de rapprochement, de dialogue et de partage .

Dar Al-Maghrib fera connaître ce qu'est le Maroc, dans toutes ses dimensions. Il sera un vecteur par lequel nos deux sociétés pourront communiquer , a-t-elle dit, rappelant que le Maroc et le Québec partagent plusieurs valeurs, notamment celle qui veut que la diversité et le pluralisme soient des richesses et des atouts .

Pour la ministre québécoise, le rapprochement interculturel sera donc une réalité au sein de cette Maison (du Maroc). Et on ne peut que s'en féliciter ! .

Le Québec se situe au cÂœur des relations d'amitié et de coopération entre le Royaume du Maroc et le Canada, dont cette année marque le 50e anniversaire. Pensons aux ententes signées dans plusieurs domaines, les plus récentes étant celles qui portent sur l'enseignement supérieur et la sécurité sociale , a expliqué la ministre.

Cinquante ans, c'est encore jeune d'une certaine façon et on peut considérer que l'amitié Canada-Maroc, l'amitié Québec-Maroc, vont se poursuivre en se diversifiant, en s'approfondissant. Et la création du Centre culturel marocain à Montréal en sera un jalon , a affirmé la ministre québécoise de l'Immigration, soulignant que le rapprochement interculturel et le dialogue interconfessionnel contribuent à l'essor de notre société, une société inclusive, où la diversité est respectée et valorisée en tant que levier important de développement. Voilà une vision partagée par le Maroc et le Québec ! .

Edifié à l'angle de l'avenue Viger et de la rue Berri, au centre-ville de Montréal, " Dar Al-Maghrib", qui profitera à une communauté marocaine au Canada de plus de 120.000 personnes, dont 85 pc au Québec, est le premier d'une série de projets similaires créés ou en cours de mise en oeuvre dans 6 métropoles à travers le monde (Montréal, Bruxelles, Amsterdam, Tripoli, Mantes -la-Jolie).

Montréal, 2 juin 2012

Source : MAP

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a procédé, vendredi, à l'inauguration de "Dar Al-Maghrib" à Montréal, en présence de membres des gouvernements marocain et canadien, des autorités de la ville de Montréal, ainsi que de nombreuses figures du monde de l'art et des lettres.

Après avoir coupé le ruban symbolique, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a suivi des explications sur des axes prioritaires de l'action gouvernementale au profit des Marocains résidant à l'étranger (MRE), ainsi que sur cet espace de référence interculturel, d'échange et de rencontres intercommunautaires pour faciliter l'intégration des Marocains résidant au Canada dans la société d'accueil.

Réalisé pour un coût global de 100 millions de dirhams, le nouvel établissement, d'une superficie de 2500 m2, compte cinq niveaux et abrite notamment des salles multifonctionnelles, une salle de spectacles, une aire d'exposition, une bibliothèque, une médiathèque, des classes pour des cours de langues et quelques espaces pour enfants et pour des réunions.

Edifié à l'angle de l'avenue Viger et de la rue Berri, au centre-ville de Montréal, " Dar Al-Maghrib" , qui profitera à une communauté marocaine au Canada de plus de 120.000 personnes, dont 85 pc au Québec, est le premier d'une série de projets similaires créés ou en cours de mise en oeuvre dans 6 métropoles à travers le monde (Montréal, Bruxelles, Amsterdam, Tripoli, Tunis, Mantes -la-Jolie).

Il s'inscrit dans le cadre de la politique du Maroc visant à promouvoir la culture et la civilisation marocaines à travers le monde et à favoriser l'intégration de ses ressortissants à l'étranger dans les sociétés des pays de résidence tout en contribuant à consolider leurs liens avec leur pays d'origine.

Aménagés et décorés selon une architecture et avec des matériaux reflétant l'art et la culture du Maroc, les espaces constituant "Dar Al-Maghrib" (Maison du Maroc) à Montréal allient les contenus traditionnels et l'évolution moderniste du patrimoine culturel marocain.
L'inauguration de "Dar Al-Maghrib" à Montréal, qui coïncide avec les festivités organisées sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI du cinquantenaire des relations diplomatiques maroco-canadiennes, témoigne de la Haute sollicitude dont le Souverain entoure la culture et les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.

La cérémonie a été marquée par des allocutions prononcées devant Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa par l'ambassadeur du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni, le président du Conseil de la ville de Montréal, Harout Chitilian, au nom du Maire de Montréal Gérald Tremblay, le ministre délégué chargé des marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maazouz, et la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Kathleen Weil. Les intervenants se sont félicités de la concrétisation de ce nouvel établissement visant à promouvoir la culture et la civilisation marocaines au niveau international.

Par la suite, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a reçu la Médaille commémorative de l'inauguration de "Dar Al-Maghrib "de Montréal dédiée à SM le Roi Mohammed VI. Par la même occasion, Son Altesse Royale reçu la carte de membre d'honneur de "Dar Al-Maghrib".
SAR la Princesse Lalla Hasnaa a effectué ensuite une tournée à travers les dépendances de ce nouvel établissement, premier centre culturel marocain en Amérique du Nord.

Son Altesse Royale a suivi à cette occasion des explications sur l'exposition des produits artisanaux et visité des salles de classe d'enseignement de la langue arabe, d'histoire de l'art et des civilisations et l'espace de documentation et de médiathèque.

A son arrivée à "Dar Al-Maghrib", SAR la Princesse Lalla Hasnaa a été accueillie par Mme Nouzha Chekrouni, M. Abdellatif Maazouz, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, et le président du Conseil de la ville de Montréal, avant d'être saluée par le ministre de l'Artisanat, Abdessamad Kayouh, le consul général du Maroc à Montréal, Zoubair Hakam, et par d'autres personnalités.

02 juin 2012

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maazouz a rencontré, samedi à Montréal, des représentants associatifs et des compétences marocaines, appelant notamment au renforcement du rôle joué par les Marocains du Canada en vue de les mobiliser et leur permettre de contribuer au processus de développement socioéconomique de leur pays d'origine.

Lors de ces rencontres, le ministre a demandé aux différents acteurs associatifs et aux compétences marocaines à coordonner leurs efforts pour relever de grands défis au bénéfice de leurs membres, de leur image et de leur réputation.

Cette rencontre a été aussi l'occasion d'examiner les conditions de succès des projets et les opportunités d'investissement et de coopération dans les différents secteurs.

M. Maazouz a, d'autre part, saisi l'occasion pour leur présenter les grands axes de l'action du gouvernement destinée aux Marocains résidant à l'étranger (MRE), soulignant l'importance accordée par le Maroc aux MRE. Il a notamment cité les stratégies et actions du gouvernement marocain destinées à cette communauté marocaine ainsi que la nouvelle Constitution dont plusieurs dispositions sont consacrées à la participation des Marocains résidant à l'étranger au développement de leur pays d'origine.

Le ministre a aussi expliqué que la stratégie gouvernementale ciblant les MRE vise en particulier la consolidation de leur intégration dans leurs pays de résidence, le renforcement de leurs liens avec leur pays d'origine et l'amélioration des services administratifs qui leurs sont destinés.

Cette stratégie, a-t-il ajouté, vise aussi l'amélioration des aspects liés à la gouvernance et à l'organisation concernant les questions touchant les Marocains résidant à l'étranger, insistant sur le rôle important que sont appelés à jouer les acteurs associatifs marocains expatriés.

Cette rencontre a été aussi l'occasion pour les représentants associatifs et les compétences marocaines d'évoquer quelques problèmes rencontrés et d'exprimer leurs attentes se rapportant, entre autres, à l'équivalence de diplômes, à l'encadrement, ou à la bureaucratie.

Le ministre a affirmé, dans son interaction avec le public présent, la volonté du gouvernement de fournir tout l'effort nécessaire pour trouver des solutions aux différents problèmes rencontrés par les Marocains résidant au Canada.

Les rencontres du ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger avec les acteurs associatifs et les compétences marocaines se sont déroulées en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni ,et du consul général du Maroc à Montréal, M. Zoubair Hakam.

3 juin 2012

Source : MAP

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