vendredi 1 novembre 2024 18:19

Dans le sud tunisien, 3 000 réfugiés africains vivent depuis plus d’un an dans le camp de Choucha. L’urgence passée, ils ont repris leurs activités quotidiennes ou en ont créé de nouvelles. Reportage photos dans la communauté du Darfour.

Le camp de transit de Choucha a des allures de village africain. Il y a un an, des dizaines de milliers de ressortissants de tout le continent fuyaient la Libye où ils travaillaient comme menuisiers, chauffeurs ou ouvriers du bâtiment… Aujourd’hui, la vie s’organise pour ces réfugiés venus principalement de la Corne de l’Afrique (Somalie, Soudan, Erythrée, Ethiopie). L’un ouvre son échoppe, l’autre cultive un potager. Les commerces fleurissent aux quatre coins du camp.

Le potager d’Abdallah

Le potager d’Abdallah Adam, un Darfouri de 43 ans ressemble à un jardin d’Eden sorti du désert. Tomates, clous de girofle, petit pois, concombres, poireaux ou haricots améliorent le quotidien de cet ancien fermier. Il a récupéré les graines des légumes servis par la cantine du camp.

Mohamed, le coiffeur

Mohamed Ibrahim, 24 ans, était déjà coiffeur au Soudan. Arrivé dans le camp le 21 mars 2011, il a repris son petit commerce au cœur de la communauté darfourie.

La salle de télévision

Dans l’allée la plus commerçante du camp se trouve un salon de télévision. A l’entrée, un homme propose du thé ou du café. Sur l’écran, une chaîne émiratie diffuse une série à l’eau de rose.

La friperie de Mohamed

Pantalons (6 dinars), chemises (2 dinars) ou robes (10 dinars), la tente de Mohamed Ahmad regorge de vêtements de seconde main. A 46 ans, ce Soudanais s’est improvisé vendeur de fripes. Il les achète et revend aux réfugiés les plus âgés.

L’échoppe du quartier

De petites échoppes ont poussé aux carrefours des allées bordées de tentes de toile blanche. Sur quelques mètres carrés, ces épiceries proposent tous types de produits : cigarettes, boissons, gâteaux, ….

Le restaurant d’Hashim

Depuis six mois, Hashim Arbato, 33 ans, tient un restaurant au cœur de la communauté darfourie. Chaque jour, il sert plus de 30 clients sous la tente. A deux dinars le repas, « le commerce va et vient », raconte ce réfugié improvisé restaurateur.

29/5/2012, Léa Baron et Edouard de Mareschal

Source : Libération

Mieux vaut s’appeler Bouchard que Ben Saïd lorsque l’on cherche un emploi. Une étude de la Commission des droits de la personne confirme que dans le grand Montréal, les immigrants sont encore largement discriminés par les employeurs en raison de leur nom à consonance étrangère.

Mamadou Hady Sow vit au Québec depuis 2008. Ce Guinéen de 39 ans détient une maîtrise en biologie et une autre en génétique, mais n’a travaillé à Montréal qu’en restauration et dans les usines. « Mon nom ne sonne pas trop comme Tremblay ou Bouchard. Je n’ai jamais été convoqué en entrevue. C’est le parcours du combattant », résume-t-il.

Selon une étude publiée par la Commission des droits de la personne, 42 % des immigrants québécois d’origine africaine sont écartés dans les processus d’entrevue. Selon l’enquête réalisée auprès de 581 employeurs, la discrimination touche plus d’une fois sur trois les candidats issus de l’immigration.

« La discrimination est difficile à prouver, plus personne ne se déclare ouvertement raciste, il est facile de discriminer sans se faire prendre », explique Paul Eid, sociologue et chercheur pour la Commission des droits de la personne.

Pour réaliser son étude, le sociologue a postulé sur des postes affichés dans Internet, chaque fois en soumettant deux candidatures équivalentes, mais en prenant soin d’inscrire un nom franco-québécois sur un curriculum vitae et un nom à consonance africaine, arabe ou latino-américaine, sur l’autre.

Le taux de discrimination des candidats aux patronymes arabes est de 35 %, et de 28 % pour ceux qui sont à consonance latino-américaine. « Les employeurs ont tendance à choisir des candidats issus de leur groupe d’appartenance. C’est parfois inconscient, mais parfois aussi un mélange d’ignorance, de méfiance ou carrément un préjugé raciste », détaille le chercheur.

Selon l’étude, les candidats aux patronymes franco-québécois ont 60 % plus de chances d’obtenir un entretien d’embauche.

« Moi, je dis aux immigrants assume ton nom et bats-toi », lance Saïd Fenaoui, coordonnateur du Collectif, un organisme qui accompagne les immigrants dans leur recherche d’emploi. « Il y a des employeurs qui donnent la chance aux immigrants, il faut les trouver. J’ai moi-même vécu cette difficulté. Une personne a vu mes compétences et j’ai repris confiance », raconte ce Québécois d’origine marocaine.

Plus facile en région

Selon Saïd Fenaoui, les immigrants qui acceptent de travailler à l’extérieur de Montréal augmentent leurs chances d’embauche. Une hypothèse que l’étude de la Commission des droits de la personne n’a pas explorée.

« Faudrait voir si c’est plus facile en région. Ce que l’on sait, c’est que lorsqu’un marché de l’emploi est saturé, cela crée des conditions favorables à la discrimination », ajoute Paul Eid.

De son côté, après quatre mois de petits boulots au Québec, Mamadou Hady Sow est retourné aux études et a obtenu un diplôme d’études collégiales de technologie de l’arpentage. « Je viens d’effectuer un stage dans une entreprise qui va peut-être m’offrir un travail », espère-t-il.

29/5/2012, Isabelle Maher

Source : Le Journal de Montréal

Le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, et son homologue espagnol, Jorge Diaz Fernandez, ont procédé, lundi, à l’inauguration de deux centres de coopération sécuritaire entre les deux pays, l’un au port de Tanger-Med et l’autre au port d’Algesiras.

Les deux centres, qui seront gérés par des équipes mixtes de la Gendarmerie royale et de la Sûreté nationale, et de la Garde civile et de la police nationale espagnoles, ont pour objectif de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la lutte contre la criminalité, en particulier celle transfrontalière, devenue un sujet de préoccupation de la communauté internationale.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence notamment du ministre délégué à l’Intérieur, Charki Draiss, du général de corps d’armée Hosni Benslimane, et du directeur général de la Sûreté nationale, Bouchaib Rmil, côté marocain, et du directeur général de la police nationale, Ignacio Cosid Gutiérrez, et du directeur général de la Garde civile d’Espagne, Arsenio Fernandez de Mesa. La mise sur pied de ces centres fait suite aux trois accords bilatéraux signés entre le Maroc et l’Espagne en 2010, portant notamment sur la coopération dans le domaine de la police transfrontalière, a indiqué M. Laenser dans une allocution de circonstance, soulignant que cette démarche consacre la dynamique de la coopération fructueuse entre les ministères de l’Intérieur des deux pays et reflète les relations de bon voisinage.

Coopération fructueuse

M. Laenser a relevé que l’ouverture de ces deux centres insufflera une forte impulsion à la coopération bilatérale en matière de sécurité et contribuera au renforcement de l’expérience professionnelle des représentants des départements sécuritaires des deux pays, ajoutant que ces deux centres stimuleront la coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité, de la prévention et de la coordination pour mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, en particulier le trafic de drogues et d’armes, l’immigration clandestine et la traite des êtres humains.

Amitié et bon voisinage

Les équipes conjointes de sécurité chargées de la gestion de ces centres œuvreront pour l’échange d’informations et la réponse immédiate aux demandes de renseignements présentées par les autorités compétentes des deux pays, dans le cadre du respect des lois et des législations de chaque partie, a-t-il expliqué.

Pour sa part, le ministre espagnol de l’Intérieur a souligné que l’ouverture des deux centres donnera une forte impulsion aux relations bilatérales de coopération, de bon voisinage et d’amitié entre le Maroc et l’Espagne, précisant que cet évènement donne une dimension stratégique à la sécurité des deux pays, en ce qui concerne notamment la lutte contre le crime organisé.
Il a ajouté que le centre du port Tanger-Med est le premier du genre à être ouvert dans un pays qui n’a pas de frontières terrestres avec l’Espagne, faisant savoir que des centres similaires sont établis sur les frontières avec le Portugal et la France. Par ailleurs, M. Fernandez s’est félicité des relations de coopération étroites entre le Maroc et l’Espagne à tous les niveaux, mettant en avant particulièrement la coordination sécuritaire sur les questions d’intérêt commun.

29 Mai 2012

Source : LE MATIN

La collecte et la gestion des données, sur la migration, demeurent un enjeu pour les pays du Sud, a indiqué Babacar Mbaye, directeur général du Plan au ministère de l’Economie et des Finances, expliquant que les recherches ont montré que la migration entre ces pays ‘’est beaucoup plus importante que la migration du Sud au Nord’’.

’’Il y a des recherches qui ont montré horizontalement qu’entre les pays en développement, pays du Sud, cette migration est aussi très importante et beaucoup plus importante que la migration du Sud au Nord’’, a indiqué M. Mbaye au cours de l’atelier national de formation sur les liens entre migration et développement.

‘’Ces flux migratoires ne s’opèrent pas seulement du Sud au Nord, mais aussi revêtent une dimension Sud-Sud qui, au demeurant, est beaucoup plus prononcée et moins documentée’’, a-t-il ajouté.

L’Observatoire d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) sur les migrations a tenu cette rencontre pour, selon M. Mbaye, ‘’améliorer la collecte et la gestion des données’’ sur ce phénomène.

Revenant sur le thème, le directeur général du plan a expliqué que ‘’la migration et le développement sont très liés, car les émigrés contribuent au développement du pays en finançant leurs familles et des actions de développement dans les pays d’origine’’.

‘’La migration est liée au développement parce que les personnes qui partent en migration sont des travailleurs potentiels pour le pays de départ. C’est une partie de la force du travail du pays qui va monnayer ses capacités ailleurs’’, a-t-il poursuivi.

C’est pour notamment rompre avec la dialectique Nord-Sud sur la migration et renseigner davantage sur la dynamique Sud-Sud, que le projet ‘’Facilité’’ a été mis en place pour accompagner les Etats et les régions ACP dans un processus visant à améliorer la connaissance et la gestion des flux migratoires et valoriser leur impact sur le développement. Ce projet est mis en œuvre dans douze pays pilotes dans six régions ACP.

L’Observatoire d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) sur les migrations permettra aux institutions sénégalaises, intervenant dans le domaine de la migration, d’améliorer davantage leurs connaissances ainsi que leurs capacités de gestion des questions de migration.

29/05/2012

Source : Agence de presse sénégalaise

Un pompier marocain a été tué et 10 autres blessés dans l'incendie qui s'est déclaré, lundi, dans le centre commercial « Villagio » de Doha, selon un nouveau bilan fourni par l'ambassade du Maroc au Qatar.

"Le pompier marocain Hossam Chahboun, originaire de Benguerir et travaillant pour la protection civile qatarie, a péri en accomplissant son devoir de combattre le feu et de secourir les victimes de cet incendie", a déclaré à la MAP l'ambassadeur du Maroc à Doha, Mekki Kawan, précisant que dix autres, blessés à différents degrés, ont quitté l'hôpital après avoir reçu les soins nécessaires.
Un bilan du ministère qatari de l'Intérieur avait fait état de 19 morts, dont 13 enfants et deux secouristes, et de 17 blessés.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du sinistre.

28 mai 2012

Source : MAP

Le ministre de l'Intérieur, Mohand Laenser, et son homologue espagnol, Jorge Diaz Fernandez, ont procédé, lundi, à l'inauguration de deux centres de coopération sécuritaire entre les deux pays, l'un au port de Tanger-Med et l'autre au port d'Algesiras.

Les deux centres, qui seront gérés par des équipes mixtes de la gendarmerie royale et de la sûreté nationale, et de la Garde civile et de la police nationale espagnoles, ont pour objectif de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la lutte contre la criminalité, en particulier celle transfrontalière, devenu un sujet de préoccupation de la communauté internationale.

La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence notamment du ministre délégué à l'Intérieur, Charki Draiss, du général de corps d'armée Hosni Benslimane et du directeur général de la sûreté nationale, Bouchaib Rmil, côté marocain, et du directeur générale de la police nationale, Ignacio Cosid? Gutiérrez, et du directeur général de la garde civile d'Espagne, Arsenio Fernandez de Mesa.

La mise sur pied de ces centres fait suite aux trois accords bilatéraux signés entre le Maroc et l'Espagne en 2010, portant notamment sur la coopération dans le domaine de la police transfrontalière, a indiqué M. Laenser dans une allocution de circonstance, soulignant que cette démarche consacre la dynamique de la coopération fructueuse entre les ministères de l'Intérieur des deux pays et reflète les relations de bon voisinage.

M. Laenser a relevé que l'ouverture de ces deux centres insufflera une forte impulsion à la coopération bilatérale en matière de sécurité et contribuera au renforcement de l'expérience professionnelle des représentants des départements sécuritaires des deux pays, ajoutant que ces deux centres stimuleront la coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité, de la prévention et de la coordination pour mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, en particulier le trafic de drogues et d'armes, l'immigration clandestine et la traîte des êtres humains.

Les équipes conjointes de sécurité chargées de la gestion de ces centres oeuvreront pour l'échange d'informations et la réponse immédiate aux demandes de renseignements présentées par les autorités compétentes des deux pays, dans le cadre du respect des lois et des législations de chaque partie, a-t-il expliqué.

Pour sa part, le ministre espagnol de l'Intérieur a souligné que l'ouverture des deux centres donnera une forte impulsion aux relations bilatérales de coopération, de bon voisinage et d'amitié entre le Maroc et l'Espagne, précisant que cet évènement donne une dimension stratégique à la sécurité des deux pays, en ce qui concerne notamment la lutte contre le crime organisé.

Il a ajouté que le centre du port Tanger-Med est le premier du genre à être ouvert dans un pays qui n'a pas de frontières terrestres avec l'Espagne, faisant savoir que des centres similaires sont établis sur les frontières avec le Portugal et la France.

Par ailleurs, M. Fernandez s'est félicité des relations de coopération étroites entre le Maroc et l'Espagne à tous les niveaux, mettant en avant particulièrement la coordination sécuritaire sur les questions d'intérêt commun.

28 mai 2012

Source : MAP

"La communauté musulmane et la question de l'intégration et de la coexistence" est le thème d'un colloque qui sera organisé les 29 et 30 mai à Marrakech par la faculté des lettres et des sciences humaines de l'université Cadi Ayyad, en partenariat avec le conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Le colloque, qui connaitra la participation de chercheurs et spécialistes de diverses universités, sera organisé par l'équipe de recherche sur les questions en rapport avec les Marocains du monde en collaboration avec l'équipe de recherche sur la question de la qualification de la famille et perspectives de développement, indique lundi un communiqué du CCME.

Lors de ce colloque, les interventions s'articuleront autour de sept axes principaux, à savoir "l'intégration et la coexistence dans le pays d'accueil", "les fondements islamiques et les arguments culturels de l'intégration", "les limites constructives de l'intégration", "les champs et domaines d'intégration de la communauté musulmane dans les pays d'accueil". "la réalisation de l'intégration positive et les moyens de sa concrétisation", "le bilan de l'intégration et objectifs attendus", "les obstacles objectifs de l'intégration et ses défis culturels" seront également au centre des débats.

Selon les organisateurs, l'importance du colloque s'explique par le besoin grandissant d'examiner avec précision la question de l'intégration et les limites de la coexistence avec l'Autre dans les pays de résidence. Ceci est d'autant plus important que le traitement de la question de l'intégration des communautés émigrées, en général, et des communautés musulmanes, en particulier, devient une des priorités des gouvernements des pays de résidence et suscite un grand intérêt auprès des politiciens, historiens et scientifique de par le monde, souligne la même source.

28 mai 2012

Source : MAP

Un "consulat itinérant" a été récemment mis en place par le Consulat général du Maroc à Tripoli, dans le but de rapprocher les services consulaires des Marocains établis en Libye, là où ils résident.

Cette initiative vise à épargner aux ressortissants marocains "les difficultés rencontrées pour régler leurs papiers administratifs", a indiqué le Consul général du Maroc à Tripoli, Ali Lemsili, ajoutant que les fonctionnaires du Consulat se tiennent mobilisés pour assurer la réussite de cette opération qui concernera, après Misrata et Zouara, les villes de Syrte, Sebha, Al Ajilat, Al Jamil et Ragdaline.

Après le succès qu'a rencontré cette initiative dans l'ensemble des zones ciblées, il s'agit maintenant, selon M. Lemsili, d'"Âœuvrer à sa pérennisation et son extension au service des ressortissants marocains".

Le "consulat itinérant" a fait sa première escale dans la ville de Misrata, qui connaît une importante présence de la communauté marocaine, où il a été procédé à la remise de nombre de documents administratifs (passeports, cartes d'identité nationale, etc) aux expatriés marocains.

Cette opération a été également l'occasion d'octroyer une assistance juridique aux intéressés, d'apporter un soutien aux cas sociaux et d'examiner un certain nombre de problèmes auxquels font face les familles marocaines, notamment en matière de scolarité de leurs enfants.

Le "consulat itinérant" s'este ensuite déplacé à la ville de Zouara (ouest), où quelque 200 procédures ont été finalisées.

Une telle initiative revêt une importance particulière pour les Marocains résidant en Libye, dont les conditions de vie se sont détériorées à cause des violences liées à la révolution du 17 février, qui ont contraint une large partie d'entre eux à se déplacer ou à quitter le pays en attendant un retour à la normale.

28 mai 2012

Source : MAP

Les membres du Conseil d’administration du Forum des Compétences Marocaines Résidant au Canada (FCMRC) ont été reçus au sein de l’Ambassade du Royaume du Maroc à Ottawa par S.E. Nouzha Chekrouni, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi au Canada. Cette rencontre a été l’occasion pour les membres du Conseil d’administration nouvellement élus de dresser le bilan des réalisations du Forum depuis sa création et de présenter leur plan d’action pour l’année à venir.

Au cours des échanges de points de vue sur la mission du Forum et ses objectifs, Mme l’Ambassadeur a réitéré son souhait de voir les compétences marocaines résidant au Canada se mobiliser dans le but de renforcer les relations maroco-canadiennes tant sur le plan des transferts d’expertise et du savoir que celui des partenariats économiques et de l’investissement.

Elle a souligné le fait que cette année coïncide avec le 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Royaume du Maroc et le Canada et que l’événement sera célébré à travers diverses activités les 29, 30 et 31 mai 2011 à Ottawa et le 1er et 2 juin 2012 à Montréal, en présence d’importantes personnalités marocaines et canadiennes. Les membres du Conseil d’administration ont exprimé leur enthousiasme de s’associer à ces activités et de saisir cette occasion pour faire connaître au public les objectifs du Forum.

Questionnés sur le plan d’action en préparation, les membres du Conseil d’administration ont placé comme priorité à moyen terme d’entretenir un forum permanent emprunt de dialogue et de tolérance en élaborant une base de données sous forme d’un répertoire regroupant des compétences marocaines résidant au Canada par domaine d’expertise. On y puisera les compétences appropriées quand il s’agira d’organiser des activités académiques, commerciales ou culturelles visant à consolider la coopération et la solidarité entre les deux peuples. À court terme, le Conseil d’administration concentrera ses efforts sur la mise en œuvre des conventions déjà signées entre le Forum des compétences marocaines résidant au Canada et les institutions marocaines suivantes :

Le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Étranger(MCMRE)

L’Agence pour le Développement Agricole (ADA)

L’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II

Le Ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement(MEMEE)

Mme l’Ambassadeur a réitéré la sollicitude et l’intérêt que porte Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la communauté marocaine résidant à l’étranger. Elle a également souligné l’appui et le soutien de l’Ambassade aux membres du CA en vue de la réalisation des objectifs du FCMRE et son entière disposition à accompagner cet organisme communautaire dans la réalisation de toute initiative visant le bien être de la communauté marocaine au canada et le développement économique, social et culturel du Maroc.

De leur côté, les membres du CA ont demandé à Mme Nouzha Chekrouni et à M. Mohamed Ameur d’accepter, à titre personnel, d’être les membres d’honneur permanents du FCMRE pour leurs efforts dans la création du Forum et les services qu’ils ont rendus à la communauté marocaine établie à l’étranger.

Le Forum des compétences marocaines résidant au Canada s’est donné pour mission de consolider et créer des liens entre les individus, les entreprises et les institutions canadiennes et marocaines, encourager l’investissement et le transfert de savoir-faire économique et scientifique et réaliser des projets culturels et sociaux ciblés, au Maroc et au Canada, en vue de renforcer le dialogue entre les cultures et les peuples des deux pays.

Publié le 28 mai 2012

Source : Atlas.MTI

Une belle consécration pour le cinéma marocain ! Deux réalisateurs marocains ont été récompensés lors de la clôture de la 65ème édition du Festival de Cannes.

Avant de commencer ses propres réformes, la gauche commence par gérer le legs des années Sarkozy. La première mesure phare vient de Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le jeudi 24 mai, en visite à l'Université Paris-l3, elle a annoncé le retrait de la (fameuse) circulaire Guéant…Suite

LA majorité des cadres marocains (86%) souhaitent travailler sous d'autres cieux. Une proportion largement supérieure à la moyenne mondiale (69%) selon une récente étude menée au niveau international. Seuls les Français (90%) et les Portugais (97) les dépassent. C'est…Suite

Franchissant les frontières pour parfaire leur formation ou pour fuir la répression, les étudiants construisent un cosmopolitisme qui brasse les idées et les expériences en nouant des relations avec les mouvements étudiants des pays d’accueil et en construisant des organisations internationales.

C’est ce que relatent les auteurs de la première partie de ce livre et ce dont attestent les témoignages de fondateurs de l’Union internationale des étudiants née après la guerre, en 1945, après une Libération porteuse d’espoir…Suite

L’opposition municipale niçoise s’est émue vendredi de l’arrêté pris par le maire UMP de la ville Christian Estrosi qui vise à réprimer tout débordement autour des cérémonies de mariage, estimant cette mesure électoraliste et discriminatoire vis-à-vis de certaines communautés.

Christian Estrosi a annoncé jeudi que les noces à l’hôtel de ville devraient désormais se dérouler sans cris, ni sifflets, ni «drapeaux notamment étrangers», ni groupe de musique «folklorique» non autorisé, sous peine de voir la cérémonie repoussée de 24 heures.

L'édile estime que ces comportements sont «de nature à troubler (...) la tranquillité (des riverains) et la solennité de l’instant».

Pour Paul Cuturello, conseiller municipal PS, de telles mesures sont «destinées à stigmatiser les (personnes originaires des) pays du Maghreb». Pour ce candidat aux législatives dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes (celle que brigue à nouveau M. Estrosi), il s’agit «d’une nouvelle manoeuvre électoraliste pitoyable destinée à l'électorat du FN».

«Avec cet arrêté, M. Estrosi abîme l’image et la réputation de Nice sur le plan international», ajoute l'élu PS.

Pour Abderrazak Fetnan, conseiller municipal PS, ces mesures sont «des bombes sales qui préparent les élections. Il a fait exactement la même chose en direction des épiciers de nuit (pour beaucoup issus de la communauté maghrébine, NDLR) au moment des régionales» de mars 2010, a-t-il dit faisant allusion à un arrêté pris entre les deux tours de ces élections restreignant les heures d’ouverture de leurs commerce, officiellement pour empêcher la vente tardive d’alcool.

La majorité municipale, est «clairement en train de communautariser la ville», a déploré l'élu socialiste.

Le maire de Nice se montre très actif en matière de répression sur la voie publique, et pas seulement en terme de circulation automobile, avec notamment la vidéoverbalisation pour lutter contre les doubles files.

Après avoir pris en août 2011 un arrêté réglementant l’activité des artistes de rue et un autre en avril dernier pour interdire la consommation d’alcool sur les plages, dans les rues et les parcs du centre-ville, Christian Estrosi a annoncé vendredi la mise en place d’une «brigade anti-mendicité agressive». Constituée de 16 personnes, elle combine volets social (assistantes sociales, inspecteurs de l’hygiène) et répressif (policiers municipaux) dans un souci, a-t-il dit, de «meilleure efficacité».

Un arrêté municipal en date du 2 avril prohibait déjà la mendicité agressive en centre-ville, sur le port et la Promenade des Anglais notamment.

Depuis le début de l’année, au moins 189 mendiants, 44 personnes alcoolisées sur la voie publique et 36 artistes de rue ont été verbalisés, selon des chiffres fournis par la mairie.

25 mai 2012

Source : Libération/AFP

Enveloppée dans le drapeau suédois jaune et bleu, la photo de la jeune femme, qui chante pieds nus et rechigne à se maquiller, s'étale dans toute la presse scandinave qui exulte.

De son vrai nom Lorine Zineb Noka Talhaoui, cette petite brune énergique de 28 ans, née à Stockholm, a débuté comme chanteuse il y a huit ans grâce à une émission de la télévision suédoise, Idol, mais sans jamais véritablement émerger.
Euphoria, la chanson techno-pop de la victoire, l'a lancée dès le mois de mars dernier quand elle a remporté le Melodifestivalen suédois, la sélectionnant pour l'Eurovision 2012.

Loreen a expliqué samedi soir à la télévision suédoise que son succès réside dans son authenticité. « Les gens en ont marre des gadgets. Je monte sur scène les pieds nus et avec le moins de maquillage possible : c'est pour symboliser que nous n'avons pas besoin de tous ces trucs autour de nous, dit-elle. Je suis en accord avec moi-même… Je danse au ralenti, pour inviter à être calmes et détendus. »

Ses parents, venus du Maroc, sont arrivés en Suède un an avant sa naissance. C'est avec sa mère, Choumicha Talhaoui-Hansson, qu'elle a surtout vécu, à Västeras, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Stockholm. Son père, qui avait divorcé de sa mère, est mort quand elle avait 13 ans. « Sans elle (sa mère, ndlr), je ne serais pas ce que je suis », a-t-elle immédiatement reconnu après son triomphe à Bakou.

Entre Maroc et Suède

Loreen continue d'avoir des attaches familiales au Maroc. Immigrée de la seconde génération, elle dit apprécier de n'appartenir à aucune des deux cultures suédoise et marocaine. « Quand je suis au Maroc, je me sens incroyablement suédoise mais quand je suis en Suède, je sens que je suis d'un tempérament différent, que je ne connais pas toujours tous les codes de la société », explique-t-elle.
« Pour moi, ce n'est pas négatif parce que je n'aime pas les frontières, je n'aime pas la discrimination et l'appartenance à un groupe qui se compare à un autre groupe. Il est bon de mélanger les cultures », ajoute Loreen qui n'a pas hésité à rencontrer des militants des droits de l'Homme en Azerbaïdjan, avant de monter sur scène samedi.

C'est la cinquième fois que la Suède triomphe à l'Eurovision depuis la victoire du groupe Abba il y a trente-huit ans (« Waterloo »). La dernière remonte à treize ans avec Charlotte Perrelli (« Take me to your heaven »).

28/05/2012

Source : La Nouvelle République

Stupéfaction : le 6 mai, le parti néonazi Aube dorée faisait son entrée au Parlement grec. Emblème inspiré de la Swastika, salut hitlérien, Mein Kampf comme référence, idéologie raciste et antisémite, négationnisme, ratonnades contre les immigrés, menaces contre les journalistes, culte de la personnalité : Aube dorée s'inscrit dans la filiation directe du Parti national-socialiste allemand qui plongea l'Europe et le monde dans le chaos et le sang.

Cette résurgence de l'idéologie nazie ne concerne pas uniquement la Grèce. En Lettonie, fait nouveau cette année, en réaction aux critiques formulées contre la marche annuelle des anciens Waffen SS, le président de la République a soutenu ces derniers. En Autriche, le FPÖ, parti d'extrême droite qui vit dans la nostalgie du IIIe Reich, est favori des prochaines élections parlementaires. En Hongrie, la Garde hongroise, héritière de la milice du parti des Croix fléchées qui organisa naguère l'extermination des juifs et des Tziganes, terrorise aujourd'hui les juifs et provoque des ratonnades et des meurtres de Roms.

Cette résurgence a été rendue possible par un minutieux travail de remise en cause du vivre-ensemble orchestré par les partis d'extrême droite ayant adopté la stratégie élaborée aux Pays-Bas par le Parti pour la liberté de Geert Wilders au début des années 2000. Celle-ci consiste à cacher le discours de l'inégalité des races derrière le masque culturel de "la lutte contre l'islamisation de l'Europe".

A la faveur d'une crise économique et sociale qui favorise la recherche frénétique de boucs émissaires et qui renforce la crainte du déclin du Vieux Continent, cette stratégie s'est révélée redoutablement efficace. Elle a ainsi permis à des partis d'extrême droite prétendument "dédiabolisés" d'être des soutiens ou des membres de coalitions gouvernementales et a contribué à banaliser les expressions du racisme et de l'antisémitisme au sein des sociétés européennes. Au final, cette extrême droite prétendument "dédiabolisée" a préparé le terrain aux partis avec lesquels elle partage l'idéologie raciste et antisémite mais qui, à l'instar d'Aube dorée, peuvent désormais conjuguer succès électoraux et expression ouverte de leur haine.

Face à cette situation terrifiante qui s'incarne aujourd'hui dans l'entrée de députés néonazis au Parlement grec, nous affirmons en solidarité : "Nous sommes tous des juifs grecs !" Nous n'acceptons pas qu'en Grèce comme ailleurs sur notre continent, des juifs, des immigrés, des musulmans, des Roms ou des Noirs aient peur pour leur vie parce qu'ils sont ce qu'ils sont.

Nous appelons tous les citoyens, les partis politiques, les syndicats, les forces de la société civile, les intellectuels et les artistes à s'opposer à l'extrême droite en faisant vivre le rêve européen. Le rêve européen pour lequel nous nous engageons, c'est celui d'un continent qui se souvient qu'il s'est construit sur les ruines laissées par le nazisme et dans le souvenir de la Shoah. C'est celui d'un continent débarrassé du racisme et de l'antisémitisme. C'est celui d'un projet de société fondé sur un vivre-ensemble par-delà les frontières.

Mais pour que ce rêve s'incarne à nouveau, il est urgent de mettre fin à deux dogmes. Le dogme de l'austérité tout d'abord, qui provoque des ravages au fondement du succès des partis populistes et qui limite les perspectives de la jeunesse européenne au remboursement de la dette, comme si des générations entières devaient être sacrifiées sur l'autel de la rigueur perpétuelle.

Le dogme de "l'Europe forteresse" ensuite, qui favorise le développement de discours anti-immigrés ainsi que la fermeture des frontières alors même que l'Europe a besoin d'immigration si elle veut préserver un élément fondamental de l'identité européenne d'après-guerre : son système de protection sociale.

Il est désormais primordial pour les institutions européennes de renouer avec une aspiration à la démocratie, au progrès social, à la promotion de l'égalité entre les individus et à la protection de ceux sur qui se concentrent des violences raciales et sociales exacerbées par la crise.

Alors que l'idée d'Europe est souvent décriée, il nous paraît fondamental de faire plus d'Europe, plus intensément, plus rapidement, plus fortement, et de redonner un souffle puissant au rêve européen. A ne pas faire vivre ce rêve, nous nous condamnerions à déambuler au milieu d'un cauchemar, en Grèce comme ailleurs en Europe.

LE MONDE | 28.05.2012 à 15h26 • Mis à jour le 28.05.2012 à 15h26

Par Anthony Giddens, sociologue, Adam Michnik, historien, Elie Wiesel, Prix Nobel de la paix et écrivain, ....

Source : Le Monde

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Le Royaume Uni prévoit de limiter l'immigration en prévision d'un éventuel effondrement financier dans la zone euro, a indiqué la ministre britannique de l'Intérieur, Mme Theresa May.

« Le travail est en cours pour limiter la migration vers le Royaume-Uni dans le cas d'un effondrement financier dans la zone euro», a-t-elle déclaré au Daily Telegraph.

Des plans visant à restreindre la migration vers le Royaume-Uni si la crise se détériore zone euro, ont été élaborés par le Home Office a-t-elle affirmé ajoutant qu'il n'y avait «aucun signe» pour le moment de l'augmentation de la migration mais le gouvernement examinait cette possibilité».

Selon le journal, Mme May faisait allusion a la sortie éventuelle de la Grèce de la zone euro, dont certains experts affirment qu'elle se produira dans les sept mois qui viennent.

La migration nette au Royaume-Uni a atteint 252.000 en un an, soit de septembre 2010 à septembre 2011, ont montré les chiffres publiés jeudi par l'Office national des statistiques (ONS).

L'ONS montre qu'il n'y a pas une grande différence avec l'année précédente (2009-2010) au cours de laquelle la migration nette avait culminé à 255 000. «C'est un coup dur pour le gouvernement dont l'objectif est de porter l'immigration à 100.000 d'ici à la prochaine élection générale de 2015, a souligné l'ONS.

26 mai 2012

Source : APS

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