Des partis politiques italiens ont lancé mardi une initiative commune visant à modifier la loi sur l'immigration de 1992, dès le début de l'année prochaine, introduisant notamment l'octroi de la nationalité aux enfants des immigrés nés en Italie.
Dans ce cadre, les dirigeants de trois partis, l'Italie des valeurs (IVD), Futur et Liberté de l'Italie (FLI) et le Parti démocratique, ont appelé le parti du Peuple de la Liberté (PdL) de Silvio Berlusconi, a se joindre à leur initiative pour la faire aboutir au Parlement.
L'appel est intervenu lors d'un séminaire organisé par le FLI du président de la Chambre des députés, Gianfranco Fini, sur le thème "Enfants d'Italie. Italiens mais qui doivent demander le renouvellement du titre de séjour".
Au cours de cette rencontre, a été diffusé un documentaire sur les souffrances et les difficultés des enfants d'immigrés nés en Italie, aussi bien dans leur vie courante que lors de leurs démarches administratives pour le renouvellement de leur titre de séjour en Italie.
Dans ce documentaire, des jeunes fils d'immigrés extra-communautaires, relatent leur quotidien et témoignent des souffrances qu'ils endurent dans un pays qui les privent de leur droit naturel, celui du sol.
Il y a quelques semaines, le président italien, Giorgio Napolitano avait affirmé qu'il était "insensé que des enfants qui sont nés en Italie ne peuvent devenir des citoyens italiens".
"Nous allons de l'avant dans la révision de la loi. Cela dépendra de la décision des forces politiques au Parlement, mais j'espère qu"après l'appel du chef de l'Etat, une nouvelle loi traitant de cette question verra le jour", a dit le président de la Chambre des députés, cité par les médias, en marge du séminaire.
Or, ce projet de loi est sous les critiques, outre la Ligue du nord, parti populiste et anti-immigration, du chef du groupe parlementaire au Sénat du PdL, Maurizio Gasparri, pour qui cette "initiative est une folie morale", affirmant qu'elle "encouragent l'immigration illégale".
Le nouveau chef du gouvernement, Mario Monti, a pour la première fois en Italie crée un ministère dédié à l'immigration, dirigé par Andrea Riccardi, un ancien défenseur de l'immigration, qui avait récemment appuyé l'idée de l'octroi de la nationalité aux enfants d'immigrés nés en Italie, pour ceux qui le désirent.
Selon les statistiques officielles, ils sont quelque 7.500 enfants d'immigrés non communautaires, de moins de 18 ans, nés en Italie, mais qui sont privés de ce droit à la citoyenneté.
20/12/2011
Source : APS
La Grande Bretagne et la République d'Irlande ont signé mardi un accord pour renforcer leur coopération en matière de lutte contre l'immigration clandestine, a indiqué mardi l'agence britannique de contrôle des frontières (UKBA).
L'accord porte notamment sur l'échange d'informations liées aux demandeurs de visa, qui permettra aux deux pays de rendre plus efficaces leurs actions de lutte contre l'immigration clandestine, a précisé la même source.
Les autorités britanniques et irlandaises ont défini entre autres objectifs à terme, le renforcement de leur coopération dans le domaine de l'immigration, à travers notamment la mise en Âœuvre d'un système commun de contrôle électronique des frontières.
Les deux parties s'attelleront en application de cet accord à favoriser l'échange d'informations concernant les migrants en provenance de pays considérés «à haut risques » et les faux demandeurs d'asile politique.
Selon l'UKBA, près de 500 des 1.516 personnes qualifiées de faux demandeurs d'asile depuis le début de 2011 en Irlande ont été identifiées par la Grande Bretagne comme des faux demandeurs d'asile ou des personnes n'ayant pas pu obtenir un visa d'accès en Grande Bretagne.
20/12/2011
Source : APS
Le halal et ses exigences ont de beaux jours devant eux. Dernière nouveauté, l’ouverture d’une chaîne de supermarchés qui, après Mantes, compte bien essaimer ailleurs en France.
La communauté musulmane dispose d’une enseigne supplémentaire* pour faire ses courses. Chez Lalah!, un supermarché qui ne propose que des produits halal, vient d’ouvrir ses portes à Mantes-la-Jolie. L’enseigne compte ouvrir d’autres magasins ailleurs en France.
Implanté juste à côté de la grande mosquée, à la sortie de la cité du Val-Fourré, ce magasin de 280 m2 ne vend que des produits conformes aux préceptes islamiques.
Le jambon est de dinde ou de poulet, animaux égorgés selon le rite musulman. Les plats surgelés sont eux aussi estampillés halal, tout comme la bière.
Mais, et c’est là l’exclusivité de l’enseigne, les responsables de la chaîne ont voulu pousser plus loin l’exigence rituelle. Ici, même les bonbons répondent aux critères religieux : ils sont fabriqués à base de gélatine bovine, issue d’animaux sacrifiés selon le rite. La pâte à pizza est garantie sans saindoux. Enfin, grâce à une astuce chimique, le vinaigre est garanti sans alcool!
Ce type de magasin devrait satisfaire les musulmans. Car si la grande distribution dispose désormais de rayons halal, l’offre reste bien souvent limitée à la charcuterie. Dans les supermarchés classiques, les pratiquants doivent ensuite décortiquer la composition des autres produits afin de vérifier qu’ils ne contiennent pas d’ingrédients illicites. « Un jour, j’ai appris que la gélatine de porc se nichait même jusque dans les yaourts. J’ai alors découvert qu’il n’existait pratiquement aucun commerce structuré au niveau national où l’on puisse trouver, en un seul lieu, une offre 100% halal, explique Hicham Fassi-Fihri, directeur marketing de Chez Lalah! Ici, nos clients peuvent trouver tout ce qu’ils veulent et n’ont pas besoin de compléter leurs achats ailleurs. Nous passons beaucoup de temps à vérifier l’authenticité des produits, à visiter les usines et à demander conseil aux sacrificateurs. »
Ce responsable planche aussi sur l’arrivée de foie gras et même de champagne halal. Une idée originale qui n’offre toutefois pas une garantie de réussite puisque les consommateurs musulmans n’ont jamais été éduqués à la dégustation de ces produits, interdits dans leur version traditionnelle.
* Si elle n’est pas unique, l’initiative reste peu répandue. En région parisienne, l’enseigne Hal’Shop est la seule à disposer de plusieurs magasins, dont le premier a ouvert à Nanterre (92) en mars 2010.
20/12/2011
Source : Le Parisien
Les murs de la mosquée de Pau ont été couverts d’injures, dans la nuit de samedi à dimanche. 2 jours plus tard, soit aujourd'hui, mardi 20 décembre, 2 croix gammées sont découvertes peintes sur la porte de la mosquée de Décines, dans la périphérie de Lyon. Deux nouvelles profanations qui portent à au moins 8 le nombre de mosquées vandalisées en 2011.
A Pau, les responsables de la mosquée, rue des Lilas, dans le quartier de l’Ousse-des-Bois, ont effacé les tags injurieux, « Nique ta mère », dès que la police l’y a autorisé des murs de la mosquée de Pau. « Nous ne voulions pas que les enfants puissent lire ces horreurs », a expliqué Ahmed Ben Mohamed, le président de l'Association de la mosquée, au quotidien régional Sud Ouest. La mosquée a été vandalisée, dans la nuit de samedi à dimanche. 2 jours plus tard, les responsables de la mosquée de Décines, près de Lyon, ont découvert, dessinées sur la porte d’entrée, deux croix gammées, rapporte la Coordination contre le racisme et l'islamophobie (CRI).
« Il y a une montée de l'islamophobie dans la région », a réagi le président du CRI, Abdelaziz Chaambi, dans un communiqué informant de l’acte de vandalisme perpétré contre la mosquée de Décines. « Comme toujours, nous condamnons fermement ces actes islamophobes qui viennent confirmer nos craintes quant à l’augmentation du nombre d’actes islamophobes en France », ajoute Samy Debah, président du Collectif Contre l’Islamophobie en France.
Selon un rapport de l’Observatoire des actes islamophobes du Conseil français du culte musulman (CFCM), les 9 premiers mois de l’année ont vu les actes islamophobes progresser de 22% en France. 8 mosquées ont été vandalisées, cette année, si l’on recense les articles parus dans la presse, dont le chantier d’une mosquée et un cambriolage dont le caractère islamophobe n’est pas avéré. « Nous allons dans les mois qui viennent assister à un certain nombre d'actions de ce genre, compte tenu du discours politique qui prévaut à l'approche des élections » présidentielles, craint Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon, rapporte l’AFP.
Quelles solutions ?
« Nous exigeons des pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour retrouver les coupables dont les images vidéo des multiples caméras installées aux entrées et sorties de nos banlieues peuvent facilement retrouver les traces », demande la CRI dans son communiqué. « Il faut que le ministère de l’Intérieur donne des recommandations pour que les auteurs soient retrouvés au plus vite et déferrer devant la justice », ajoute Samy Debah. La justice, selon lui, ne se montre d’évidence pas suffisamment sévère avec ces auteurs « car les actes de vandalisme contre les mosquées ne cessent pas. »
Le CCIF demande également aux pouvoirs publics d’apporter leur aide aux lieux de culte qui souhaiteraient se protéger au moyen d’un système de vidéosurveillance. « Il serait également souhaitable que le ministre de l’Intérieur se déplace sur les lieux de l’incident. Il pourrait ainsi exprimer la solidarité nationale avec les victimes de ces actes de vandalisme », souligne M. Debah.
Pas de plainte
« C'est peut-être l'acte isolé d'un imbécile. Mais cela peut aussi être un début. On ne sait pas », réagissait, dimanche, un fidèle de la mosquée de Pau. Les premiers éléments de l’enquête s’orienterait effectivement vers la piste d’un acte isolé, rapporte, ce matin, Sud Ouest. Hier soir, pourtant, les responsables de la mosquée n’avaient toujours pas porté plainte. « A Pau, mais également à Décines on s’orienterait vers une absence de plainte de la part des victimes », regrette Samy Debah. Ce n’est pas la première fois.
Certains responsables des mosquées qui ont subi des actes de vandalisme ne portent pas plainte « parce que c’est délicat culturellement, avance M. Debah, les gens de culture maghrébine ne vont pas spontanément requérir l’aide de la police et de la justice ; certains ne veulent pas amplifier les problèmes ; d’autres ne prennent pas la mesure de ce qui les guette en laissant passer ce genre d’acte. » Le CCIF encourage donc vigoureusement les victimes à porter plainte pour ne pas laisser aux auteurs de ces actes un sentiment d’impunité.
20/12/2011
Source : Yabiladi
Une réforme des lois d'émigration, que les Cubains espèrent voir annoncée vendredi par le président Raul Castro, devrait mettre fin à de nombreuses restrictions de voyage et au concept d'"émigration définitive" en place à Cuba depuis plus d'un demi-siècle. Une telle réforme doit constituer "une contribution à l'amélioration des liens de la nation avec la communauté des immigrés", avait souligné Raul Castro lui-même le 1er août, en indiquant que cette réforme était en préparation pour en "terminer avec des restrictions non nécessaires".
Parmi les principales mesures qui devraient être adoptées, figure notamment la disparition des permis de sortie et d'entrée dans l'île et le concept d'émigration "définitive" qui impliquait la confiscation par l'Etat de tous les biens de l'émigré et l'impossibilité du retour à Cuba. L'abrogation du permis de sortie de l'île est une des demandes essentielles de la population en général, de l'Eglise catholique aux intellectuels, et de l'opposition. Délivré à discrétion, ce permis a une validité de trente jours, renouvelable dix fois et peut être refusé sans explication. A l'issue de sa validité, si le titulaire n'est pas revenu, il est déclaré "déserteur" et perd toute possibilité de retour. Tous ses biens sont alors confisqués par l'Etat.
OUVERTURE DES MARCHÉS DE L'AUTOMOBILE ET DE L'IMMOBILIER
Selon les mesures préparées, le séjour hors de Cuba serait prolongé de onze mois à deux ans, renouvelables, avec une possibilité de retour, ce qui éliminerait de fait la condition d'émigré "définitif". L'ouverture des marchés automobile et immobilier cet automne, qui permettent aux Cubains de vendre leur voiture et leur logement pour la première fois depuis un demi-siècle, a également implicitement éliminé les risques de saisie pour les candidats au départ de l'île.
Dans l'autre sens, les émigrés qui ont acquis une autre nationalité doivent actuellement venir à Cuba avec un passeport cubain et une autorisation spéciale qui peut également être refusée sans explication. "Une normalisation des relations de Cuba avec l'émigration passe par une élimination de tous les aspects répressifs, du permis de sortie, celui d'entrée, de la saisie des biens", estimait l'universitaire Jesus Arboleya, dans un récent entretien publié par la revue catholique Espacio Laical.
Un des principaux obstacles à la réforme de l'émigration est "la préservation du capital humain créé par la révolution", avait souligné le président Raul Castro en référence aux professionnels, notamment de la santé, formés à Cuba et qui devraient continuer d'être soumis à des autorisations de voyager. Les médecins cubains avaient émigré en masse durant les premiers mois de la révolution. Il n'en restait que 3 000 au début des années soixante. Ils sont aujourd'hui plus de 76 000 et l'exportation de leurs services est la première source de rentrée de devises pour le pays, avec quelque 6 milliards de dollars (soit près de 4,6 milliards d'euros) par an. Pour une population de 11,2 millions d'habitants, Cuba compte plus d'un million de diplômés de l'enseignement supérieur.
DIASPORA À 80 % AUX ÉTATS-UNIS
Quelque deux millions de Cubains et leur descendance vivent dans quarante pays dans le monde, dont 80 % aux Etats-Unis, et l'émigration a toujours constitué un sujet de confrontation entre La Havane et Washington. "Cela est dû au fait que les Etats-Unis sont le principal pays d'émigration cubaine, mais aussi le principal adversaire politique", selon Antonio Aja, un expert en migration qui dirige le centre d'études démographiques de l'université de La Havane.
"Même si Cuba s'efforce de dépolitiser le sujet, je ne crois pas que ces mesures (préparées par La Havane) puissent mettre un terme à son utilisation politique", a-t-il assuré à l'AFP. "Une normalisation des règles d'émigration devrait permettre, en retour, que Washington régularise également ses formalités migratoires", estimait une récente étude du Cuban Research Institute et signée par des experts cubains et américains.
21/12/2011
Source : Le Monde
Épaules contre épaules mes plus que frères Sénégalais et Africains Debout !
Face aux crimes passant vite aux faits divers et se répétant de manière perpétuelle contre les Noirs d’Afrique en Europe et ailleurs, la Diaspora africaine n’a d’autre choix que de s’organiser. Soyons nos propres lumières ! Au-delà de nos différences au niveau statutaire dans nos divers pays d’accueil et au-delà de la responsabilité première qui incombe à tout Etat : la protection de ses citoyens, une organisation forte de la Communauté noire est aujourd’hui plus que jamais nécessaire.
La honte de Florence
Alors que deux Sénégalais sont à terre, voici ce que l’on peut lire : "Nous sommes seulement en présence d’un individu qui, avant de tuer des pauvres gens à coups de feu, avait déjà montré qu’il n’était pas entièrement sain d’esprit. Un fou, rien de plus", selon l’éditorialiste italien, Vittorio Feltri, dans Il Giornale (droite), quotidien de la famille Berlusconi. Cependant dans sa majorité la classe politique italienne y inclus le parti de l’extrême droite dont est membre l’assassin qui se sera suicidé avec un courage macabre, dénonce : "Une folie raciste". Le Gouvernement du Sénégal a publié, pour sa part, un communiqué où il exprime toute son "indignation" en promettant que "la lumière sera faite".
Douleur partagée
Je voudrais très humblement m’associer à la douleur des familles sénégalaises éplorées par le fol assassinat d’une suprême et extravagante lâcheté des leurs mardi à Florence en Italie. Les extrêmes droites européennes doivent éduquer leurs militants. Oui, il y a trop de sang noir versé dans ce vieux Continent pour la liberté du monde ! Basta ! Basta ! Basta ! A mes sœurs et frères de la Diaspora, oui, l’Heure est venue plus que jamais de pousser le Véritable Cri Nègre. Celui là qui libère et fédère. Celui là qui s’enracine dans nos hautes valeurs d’Humanisme de Tolérance et d’Ouverture. Celui là aussi qui défend la Dignité humaine depuis des siècles et des siècles immémoriaux !
A nos frères et amis d’Italie, je voudrais dire ceci, nous savons reconnaître un Mussolini, un Berlusconi d’une Maria Montessori ... Vous et nous demandons que justice soit faite et engageons nous ensemble pour faire reculer les barrières de l’ignorance et de la haine qui tuent, luttons solidairement pour mettre fin à la grande barbarie : le RACISME !
Que faire ?
A cette question que me posent Maria et tant d’autres à la suite de mon billet posté sur ma page facebook sur l’assassinat, hélas ; et encore de Sénégalais en Europe, je réponds qu’il nous faut chacune et chacun là où l’on se trouve s’organiser ! C’est triste à dire à dire mais il n y a pas de Communauté Africaine. Nous sommes dispersés, divisés parfois inutilement méchants les uns envers les autres. Nos Ongs forment pour la plupart des réseaux clientélistes ou sont arrimées à celles du Nord. Attendez donc la réaction de nos amis de Human Rights Watch, d’Amnesty International, de Sos Racisme, des Bureaux d’intégration etc... !
Personnellement, je crierai Haut et Fort à l’ONU le vendredi matin à l’occasion de nos briefings réguliers avec la presse internationale pour dire honte à celles et à ceux qui tolèrent que le Sang de mes Sœurs et Frères continuent à irriguer sans raison la Terre ! Ensuite, ai-je suggéré à mes amis sur internet, tournons nous vers nos gouvernements pour leur demander de faire leur boulot premier : La Protection de leurs citoyens ! Par ailleurs pour lier la parole à l’action, j’invite toutes les associations africaines, les ongs qui défendent encore l’égalité humaine à une marche des Africains devant l’ONU, au Parlement européen à Bruxelles et devant le Gouvernement italien etc... A mon avis, une grande marche de solidarité et d’unité des Africains au Palais des Nations Unies à Genève sous « la chaise cassée » aurait une vraie portée Historique. Les organisations internationales qui s’occupent des réfugiés et des migrants à l’image de l’organisation mondiale pour la migration (OIM) qui vient de publier un rapport pour susciter la positification de la perception de la migration de même que le HCR (Haut commissariat pour les réfugiés) doivent redoubler d’attention et condamner publiquement de tels actes qui sont aux antipodes du Droit humanitaire international et des Conventions des Nations Unies sur les droits de l’Homme.
Cependant, faudrait-il le rappeler nous devons être nos propres Lumières mes Frères et Sœurs... ainsi, les autres, qui ne sont autres que nous, nous respecteront et ne joueront plus avec notre sang aussi rouge que le leur, comme ils n’osent plus verser un certain sang d’une certaine Communauté bien soudée.
L’Unité fait la force
Voici, par exemple, pourquoi nous devons nous organiser. Mercredi, l’artiste planétaire, Johnny Hallyday est obligé suite à l’indignation de la Communauté des homosexuels à s’excuser par écrit après avoir prononcé ces mots : "Alain Delon c’est un vrai mec de toute façon. Je ne pense pas être un pédé non plus, hein ?". Il répondait à la question de Michel Denisot : « Qui est le plus vrai mec, Johnny Hallyday ou Alain Delon ? ». Cette réponse ayant enflammé la communauté des gays sur internet, le chanteur français qui dit n’avoir visé personne est quand même contraint de s’excuser. Et que peut-on attendre à la suite des assassinats ou meurtres perpétrés contre les Noirs ici et là ? Depuis, Cape Town, Afrique du Sud, Samba Alassane Thiam Président du Mouvement Jambar nous a fait parvenir un communiqué dans lequel son mouvement se dit « choqué par la recrudescence des crimes racistes en Europe et présente ses sincères condoléances aux parents et aux amis des disparus, aux compatriotes sénégalais établis à Florence, Italie ». Par ailleurs le mouvement Jambar « condamne fermement les extrémismes, et notamment les activités politiques des cercles rétrogrades légalement constitués, qui renseignent sur la vivacité de l’esprit suprématiste dans les sociétés européennes. ». Le mouvement note qu’au niveau des États, nos gouvernants se sont rendus complices du durcissement des politiques d’immigration à l’endroit des communautés africaines sans aucune mesure de réciprocité. Rapportées à la dimension humaine, la crise financière qui secoue l’Europe et la remontée de ces partis d’extrême droite, qui associent en période pré-électorale l’insécurité civile avec l’immigration, ont terminé de saboter la cohabitation et d’encourager la recrudescence des thèses politiques rétrogrades. Au-delà des excuses publiques dont on peut le moins attendre du Gouvernement italien, Samba Alassane Thiam « invite le ministère des Sénégalais de l’Extérieur à poursuivre « Casa Pound », association d’extrême droite italienne dont un membre, décoré et fêté, a assassiné nos compatriotes. »
L’absence de la presse africaine
Cet assassinat des Sénégalais ne fait pas la Une ailleurs qu’en Italie et même ! Et en Afrique, combien de journaux en ont parlé ? Imaginez-vous un instant si c’était un Noir d’Afrique qui avait commis un tel crime odieux ? Ou si celui qu’on a fini d’appeler un fou pour dédouaner encore une fois les racistes de leurs actes imbéciles avait tiré sur un fils de ministre, d’un Chef d’Etat africains sur un imam ou sur un jeune étudiant Juif ?
Nous devons être nos propres Lumières !!!! Je me rappellerai toujours de cette phrase que me confia six mois avant sa mort, à Genève, le Doyen des artistes africains Sembène Ousmane qui dans un entretien que j’ai publié disait aimer la musique des rappeurs. Il avait de la vision et il était un homme libre et d’actions. Ce dont nous devons méditer profondément.
Source : Afrik.com
Depuis le 16 novembre, la mairie a installé des panonceaux sur 38 tombes du carré musulman du cimetière Est de Nice. Elle veut reprendre les sépultures et les installer dans des caveaux. Une démarche qui révolte la communauté musulmane de la ville. L’exhumation est interdite par l’islam sauf dans un certain nombre de cas précis. De plus, la mairie n’aurait pas prévenu directement les familles des défunts.
Une manifestation a eu lieu, hier, dimanche 19 décembre, dans le carré musulman du cimetière de l'Est de la ville de Nice, rapporte Nice matin, aujourd’hui. A certains endroits, le sol a manifestement été retourné : des familles mais peut être également la mairie, ont procédé à l’exhumation de plusieurs tombes, depuis le 16 novembre. « Nous n’avons reçu aucun courrier, affirme Karim Adnani, Niçois, mais c’est en nous rendant sur la tombe du père de mon épouse, que nous avons vu le petit panneau installé par la mairie, il nous demandait de nous rendre au bureau [de l’administration communale chargée des affaires funéraires]. » 38 tombes, une partie seulement du carré musulman, sont concernées par ces exhumations.
Le service administratif des affaires funéraires a expliqué à la famille de M. Adnani que la ville voulait reprendre la sépulture et prévoyait de placer le corps du défunt dans un caveau, dans le même cimetière, en dépit du fait que la famille était prête à verser la somme due pour le renouvellement de la concession. « Mon beau père voulait rester auprès de sa famille, de ses enfants et de ses petits enfants qui sont tous ici, mais quitte à devoir exhumer son corps, nous avons préférer le rapatrier et l’enterrer à Oujda, samedi », raconte Karim.
« La coutume veut que l’on soit enterré en plein terre et pas dans un caveau », explique-t-il. Comme lui, près de 4 familles, prêtes à payer le renouvellement de la concession, ont préféré rapatrier le corps de leur défunt plutôt que de le voir placer dans le caveau. Dans la religion musulmane, « à ma connaissance, une exhumation n’est possible que dans certains cas précis : lorsqu’une infrastructure d’intérêt général soit être mise en place, lorsque le corps a été inhumé sur un terrain privé et que son propriétaire n’en veut pas ou que la famille a besoin des objets de valeur enterrés avec le défunts », explique Abderrazak Fetnan, conseiller municipal à la mairie de Nice. Il a été contacté par plusieurs familles qui se révoltaient contre le sort fait aux tombes de leurs proches. Beaucoup craignent que les corps inhumés pour rejoindre le caveau, soient à nouveau exhumés dans quelques années selon les nécessités.
Le collectif « Touché pas à nos tombes » a été formé, sur les conseils du conseiller municipal, pour défendre les familles musulmanes touchées par les exhumations. « C’est un manque de respect et d’humanité flagrant. Il y a un paramètre religieux à prendre en compte. On ne peut pas ignorer la communauté musulmane. La mairie ne peut pas intervenir dans le rite musulman », explique l’une de ses membres.
Si la légalité de cette exhumation n’est pas nécessairement mise en cause, c’est la méthode qui a choqué. Comme M. Adnani, plusieurs familles ont assuré n’avoir pas été contactées au préalable et avoir découvert les intentions de la mairie par le bouche à oreille. « Quand je suis allé sur place, il y avait une pelleteuse qui retournait les tombes et deux employés qui triaient les ossements, explique Mohamed Bouidder, en montrant la vidéo prise avec son portable. Ils m'ont dit qu'on avait jusqu'au 28 décembre pour décider. Mais on a pu obtenir un répit de trois mois, le temps d'informer tout le monde », rapporte Nice Matin.
La mairie, pour sa part, dans une conférence de presse, en fin d’après midi, assure avoir fait les choses dans les règles et assure avoir envoyé trois courrier par lettre recommandées aux familles concernées. Un arrêté de la cour de Cassation, du 25 octobre 2000, stipule que « l'exhumation du corps est décidée par le maire. La présence d'un parent ou d'un mandataire de la famille n'est pas nécessaire et les personnels chargés de cette opération n'ont pas à posséder l'habilitation funéraire, à l'inverse de ce qui est prévu pour les exhumations effectuées à la demande des familles. En revanche, une surveillance par des fonctionnaires est requise et l'absence de respect dû aux morts peut être constitutive du délit de violation de sépulture et d'atteinte à l'intégrité du cadavre. » La reprise de sépultures est ainsi une pratique courante pour permettre au nouveaux défunts de trouver une place dans les cimetières.
Il existe trois cas justifiant de l’exhumation administrative des corps, recensés par la loi. En cas d’abandon manifeste de la tombe et dans la nécessité de déménager le cimetière « Dans cette hypothèse, les concessions en cours sont « déplacées » vers un autre cimetière. Mais je n’ai pas connaissance de cas où cela se fait à l’intérieur d’un même cimetière », souligne maître Bertrand Burg, associé fondateur du cabinet Clairance avocat. Enfin, l’expiration de la concession, « si celle-ci est à durée déterminée et non perpétuelle, et au plus tôt deux années après l’expiration de la concession », justifie également une exhumation administrative », explique-t-il. Autant de dimensions légales qui échappent totalement aux familles depuis des années.
« Beaucoup de familles était convaincues que le terrain appartenait à un mécène musulman aujourd’hui enterré dans le carré en question », explique M. Fatnane. « La commune est « propriétaire » des cimetières qui sont des dépendances du domaine public, et obéissent à un régime de droit public. Les défunts ne sont juridiquement que des « occupants temporaires » du domaine public », corrige maître Bertrand Burg. Il y a 20 ans, les musulmans, étaient rares à vouloir être enterrés en France « à ce moment là, ils ne connaissaient pas le système des concessions ; ils étaient persuadés qu’elles étaient acquises ad vitam aeternam », explique Abderrazak Fetnan.
19/12/2011
Source : Yabiladi
La mobilisation contre la circulaire Guéant qui restreint les possibilités, pour les étudiants étrangers ayant fini leurs études en France, d'y rester pour travailler, ne faiblit pas, au contraire. Estimant la circulaire "moralement inadmissible, politiquement dangereuse et économiquement absurde", une soixantaine d'intellectuels, universitaires, réalisateurs, avocats et médecins ont lancé, le 10 décembre, une pétition réclamant son abrogation et intitulée "Notre matière grise est de toutes les couleurs".
Sur les 2,3 millions d'étudiants en France, 278 000, soit 12%, sont étrangers, ce qui fait de l'Hexagone le troisième pays d'accueil, derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni. La circulaire du 31 mai signée des ministères de l'intérieur et du travail vient préciser une loi du 24 juillet 2006. Celle-ci offre notamment à un étudiant étranger, la possibilité de rester en France à l'issue de son cursus, pour effectuer sa première expérience professionnelle. Ce sont les conditions pour passer de ce statut d'étudiant à celui de salarié qui sont aujourd'hui restreintes par la circulaire, menaçant potentiellement plusieurs milliers d'étudiants étrangers de reconduite à la frontière.
Les signataires de la pétition, dont Patrice Brun, président de l'université de Bordeaux 3, Anne Lauvergeon, ex-patronne d'Areva, Albert Fert, prix Nobel de physique ou Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, s'engagent à "parrainer" les diplômés étrangers dans leurs démarches et à les "protéger". Pour le cinéaste Romain Goupil, signataire de la pétition, la circulaire Guéant est "le pas de plus, le pas de trop pour désigner l'étranger comme l'ennemi".
De nombreux signataires constatent les effets dévastateurs de la nouvelle orientation du gouvernement. L'économiste Thomas Piketty, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, confie qu'il a déjà "le plus grand mal à faire venir des professeurs de l'étranger, même à titre temporaire". Il raconte ainsi les énormes difficultés rencontrées pour accueillir la spécialiste américaine de l'économie de l'éducation, Caroline Hoxby, qui a dû se contenter d'un visa de tourisme.
Le président de l'université Paris-V-René-Descartes, Axel Kahn, renchérit: "La circulaire Guéant bafoue les traditions de la France et va tout simplement contre les intérêts de notre pays, car ces diplômés parmi les mieux formés au monde contribuent à notre compétitivité intellectuelle et économique." Depuis la publication de cette circulaire, le 31 mai, Axel Kahn a dû intercéder pour une quinzaine de cas, comme celui d'une étudiante marocaine, une des mieux classées de la faculté de pharmacie, qui avait obtenu un CDI dans un laboratoire français et a dû y renoncer.
"SUICIDAIRE"
Dès novembre, la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs, la Conférence des grandes écoles et celle des présidents d'universités avaient saisi le premier ministre. François Fillon leur promettait, dans une lettre du 22 novembre, de réexaminer la situation des étudiants étrangers ayant essuyé un refus. Car au sein de la majorité et du gouvernement, la circulaire Guéant ne fait pas l'unanimité. Laurent Hénart, député UMP de Meurthe-et-Moselle, demande "l'adaptation d'une circulaire susceptible de porter atteinte à l'attractivité de nos universités et au rayonnement des entreprises françaises à l'international". Laurent Wauquiez, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, a tenté de rectifier le tir, le 23 novembre, en s'engageant à réexaminer 500 cas litigieux présentés par le collectif du 31 mai, promettant et de les régler d'ici la fin de l'année.
Le collectif du 31 mai, qui défend les étudiants étrangers dont les demandes de permis de séjour ont été rejetées, constate pourtant qu'arrivent chaque jour de nouveaux cas: "Ils sont aujourd'hui 940, dont 300 ont obtenu un accord, les autres sont en attente ou refusés, indique Meriem Kadari, porte-parole de ce collectif. Le traitement au cas par cas ne suffit pas." Le président de la Conférence des grandes écoles, Pierre Tapie, constate des changements trop lents dans la politique du gouvernement. "Si la mise en œuvre des consignes de François Fillon n'est pas assez rapide, cela risque d'anéantir huit ans d'efforts pour reconquérir l'élite des étudiants étrangers", plaide-t-il.
Même si on les entend peu, les chefs d'entreprises s'inquiètent eux aussi. Au Medef, Laurence Parisot affirme suivre "de très près" ce dossier, "le message envoyé à l'international n'étant pas valorisant pour nos entreprises". Lors d'une réunion du syndicat professionnel Syntec Informatique, les entreprises du secteur se sont alarmées du problème de pénurie d'ingénieurs : "Nous recrutons 4000 personnes chaque année, dont 60% de jeunes diplômés", indique Jacques Adoue, directeur des ressources humaines de Capgemini France. "Les dossiers de plus d'une centaine de jeunes ingénieurs que nous souhaitons recruter sont bloqués et ils ont été obligés de repartir chez eux", déplorait-il.
Pour l'économiste Olivier Pastré, l'un des signataires de la pétition "Notre matière grise est de toutes les couleurs", "la France a besoin d'immigration et dissuader une immigration qualifiée est totalement suicidaire". Le 18 janvier, le Sénat examinera une proposition de résolution de la socialiste Bariza Khiari qui appelle le gouvernement à mieux "prendre en compte dans sa politique migratoire, les nécessités du rayonnement international de la France".
Nathalie Brafman et Isabelle Rey-Lefebvre
20/12/2011
Source : Le Monde
Du doublé salvateur d’Abdelazziz Barrada, aux injures racistes dont aurait été victime Kamel Chafni, le dernier week-end de foot a été riche en émotions pour les Marocains. Petit tour d’horizon.
Le buzz de la 18e journée de Ligue 1 disputée ce week-end a été créé sur le terrain, mais n’avait rien à avoir avec le sport. La rencontre de samedi entre le Stade Brestois et l’AJ Auxerre n’avait rien d’un choc de titans, mais a produit un fait divers qui va énormément faire parler cette semaine. La LFP a en effet annoncé l'ouverture d'une enqûete, alors que Kamel Chafni accuse l'arbitre assistant de lui avoir tenu des propos racistes à la 56e minute du match. L'international Marocain a été expulsé alors qu'il allait se plaindre auprès de l'arbitre central de la rencontre...
19/12/2011
Source : Yabiladi
Une circulaire datée du 31 mai 2011 a été émise par le Ministre de l’intérieur français, Claude Guéant dans le but et je la cite de « la maîtrise de l’immigration professionnelle ». Elle est communément appelée circulaire Guéant. Elle permet pour ne pas dire encourage les préfets à refuser les demandes d’autorisation de travail des étudiants étrangers qui finissent leurs études et ambitionnent d’acquérir une expérience professionnelle avant de rentrer chez eux. Ces refus sont souvent accompagnés d’une demande de quitter le territoire français.
Les syndicats d’étudiants ne cessent depuis juin dernier de dénoncer cette circulaire. Des manifestations de diplômés étrangers ont eu lieu pour réclamer le retrait de cette circulaire. Un Collectif dit Collectif du 31 mai s’est constitué pour défendre les droits des diplômés étrangers.
Parmi ces diplômés figurent plusieurs marocains. Il est notoire que depuis une dizaine d’années un nombre de plus en plus élevé de jeunes marocains investit et est en tête des établissements de l’enseignement supérieur français dont les plus prestigieux (écoles d’ingénieurs, HEC, Instituts de sciences politiques etc…)
La circulaire Guéant est une véritable épée de Damoclès sur leurs têtes même s’ils sont munis de contrats de travail en bonne et due forme.
Ils vivent leur demande de changement de statut dans une angoisse humiliante car nombreux sont les cas de refus avec obligation de quitter le territoire français. Cette situation leur est d’autant plus difficile que, souvent, ils n’envisagent pas de rester en France mais veulent uniquement acquérir une expérience professionnelle et un savoir-faire à apporter à leur pays.
La France restant, tout de même, la patrie des droits humains, les médias se sont faits l’écho des situations aberrantes générées par la circulaire Guéant. Des diplômés marocains ont pu s’exprimer et expliquer le non sens des décisions administratives sur des plateaux de télévisions permettant, ainsi, aux téléspectateurs francophones à travers le monde d’en être témoins via satellites.
Les médias marocains devraient prendre la relève pour dénoncer cette décision préjudiciable à l’acquisition d’une expérience professionnelle et un savoir faire profitable au Maroc. Ils doivent inciter les autorités marocaines à interpeller leurs homologues français afin de trouver une solution à cet état de fait et d’être les avocats de ces diplômés qui sont l’avenir du Maroc.
Le gouvernement qui sera issu des urnes du 25 novembre devrait interpeller le gouvernement français et exiger un partenariat basé sur le respect mutuel et non sur des clauses léonines. Car il est indéniable que les expulsions des diplômés marocains engendreront de fortes rancunes contre la France pouvant nuire à l’avenir des relations avec ce pays.
Est-il raisonnable de sacrifier des relations séculaires à des exigences électorales et de faire croire aux français que l’expulsion d’une infime quantité de diplômés étrangers résoudrait le problème du chômage en France ?
19/12/2011
Source : Yabiladi
Après « Messaouda », publié en 1983, l’écrivain marocain Abdelhak Serhane renoue avec le récit dans son sixième et dernier roman « l’homme qui descend des montagnes »…Suite
Après Welcome, de Phillippe Lloret, qui avait obtenu un grand succès populaire, Le Havre, réalisé en français par le Finlandais Aki Kaurismäki, sort sur les écrans français mercredi 21 décembre.
Il s’agit d’un nouveau film humaniste et sentimental sur les sans-papiers qui hantent les côtes du nord de la France. Projeté à Cannes lors du dernier Festival du cinéma en mai dernier, il n’avait rien obtenu, jusqu’à ce que le prix Louis-Delluc lui soit attribué vendredi, le prix du meilleur film de l’année. Véritable institution du cinéma français, à l’instar du prix Goncourt pour la littérature, cela devrait doper les entrées pour ce long métrage. Un cireur de chaussures français, la cinquantaine bien sonnée, Marcel Marx (joué par André Wilms), tend la main à un jeune Africain sans-papiers échoué dans le port du Havre et qui rêve de rejoindre sa mère en Angleterre. Un policier, interprété par l’exceptionnel Jean-Pierre Darroussin, tente de récupérer le gamin.
Le prix Louis-Delluc, créé en 1937, décerné par une vingtaine de critiques et de personnalités, a distingué par le passé les Jacques Becker, Jean-Luc Godard, Alain Resnais ou Claude Chabrol et récompense aussi une première œuvre. Cette année, ce prix est allé à Donoma, de Djinn Carrenard, un film haïtien dont le coût du tournage n’a pas excédé deux ou trois centaines d’euros, selon Libération. Filmé à l’aide d’une petite caméra avec des objectifs d’appareil photo, son film raconte trois femmes en trois histoires d’amour guerrières. «Mon film n’est pas un plaidoyer pour le no budget, c’est un plaidoyer pour l’impatience, ne pas se laisser mourir à petit feu», expliquait vendredi le jeune homme âgé de 30 ans, arrivé d’Haïti à l’âge de dix ans. «C’est avant tout la volonté de ne pas attendre».
20/12/2011
Source : Al Watan
Des dizaines de Marocains établis en Syrie sont rentrés au Royaume suite à la détérioration des conditions de sécurité dans le sillage des violences qui continuent à secouer ce pays, depuis bientôt neuf mois.
L'ambassade du Maroc à Damas a assuré le transfert de dizaines de Marocains désirant regagner le Royaume, rapporte lundi le journal "Asshara Al Maghribia", citant Jaâfar Debbagh, directeur du pôle d'action sociale et éducative au ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger.
Le ministère a mis un mécanisme financier à la disposition de l'ambassade du Royaume en Syrie pour la prise en charge des frais de voyage et des billets des membres de la communauté marocaine désireux de rentrer au bercail, a-t-il expliqué.
Est éligible à cette assistance tout citoyen marocain ayant demandé l'aide de l'ambassade et l'opération se poursuit toujours malgré le rappel de l'ambassadeur du Royaume, a-t-il précisé.
M. Debbagh a souligné que le chargé d'affaires de l'ambassade et l'ensemble des employés de la représentation diplomatique du Royaume sont mobilisés pour assister les membres de la communauté marocaine à tous les niveaux, relevant que nombre d'entre eux sont déjà rentrés au pays à leurs propres frais.
19/12/2011
Source : MAP
" Migrations internationales : le point sur les politiques de diversité et d'intégration " est le thème central d'un colloque international qui se tient, lundi à Vitoria (nord de l'Espagne), à l'initiative du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.
Organisé en collaboration avec le gouvernement de la région autonome du Pays Basque, ce colloque aborde des questions relatives notamment à la migration, ainsi qu'aux politiques de diversité et d'intégration dans les pays d'accueil, apprend-on auprès des organisateurs.
" Formation, intégration et création de richesse ", " migration, dialogue culturel et gestion de la diversité ", et " migration après la crise économique et perspectives politico-sociales ", figurent parmi les sous-thèmes à l'ordre du jour de cette rencontre, ajoute la même source dans un communiqué.
L'organisation de ce colloque " intervient dans une conjoncture internationale marquée des craintes à l'égard de la migration et des migrants dues à une réalité économique difficile vécue dans plusieurs pays d'accueil en raison de la crise économique et financière internationale ", soulignent les organisateurs.
Ce colloque, poursuit la même source, constitue une occasion de contribuer à l'élaboration d'une nouvelle approche à même pour faire de la migration l'un des vecteurs essentiels de l'interaction culturelle et du développement durable.
Cette rencontre connaît la participation de représentants du gouvernement et du parlement basques et de la municipalité de Vitoria, ainsi que de chercheurs et d'experts dans le domaine de la migration de la France, de l'Italie, de l'Espagne et du Maroc.
Ce colloque est organisé en collaboration également avec la Fondation Ramon Rubial, l'Association des femmes arabes-Arrahma, l'Observatoire des transformations sociales (OTS-Maroc) et la Fondation Carta Mediterranea.
19/12/2011
Source : MAP
Le Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU a plaidé en faveur d’une vision globale sur la migration…Suite
Profitant d’un séjour aux USA, les anciens internationaux ont récemment disputé un match de gala face au chabab d’Orlando en Floride…Suite
Le Maroc sera l'invité d'honneur à la Foire internationale du livre qui se tiendra à Dakar du 17 au 22 décembre.
Pour sa 13e édition, la Foire internationale du livre et du matériel didactique (FIDAK) a choisi le Maroc comme invité d'honneur. Cette manifestation d'envergure se tiendra du 17 au 22 décembre 2012. Le Royaume participera à cette manifestation avec une forte délégation de poètes, d'écrivains et d'essayistes qui donneront des conférences sur différents thèmes relatifs à la culture et à l'histoire marocaine et ses racines africaines, souligne un communiqué du ministère de la Culture. Ce dernier a, en effet, mis en place un programme ambitieux visant à faire découvrir les différentes facettes du patrimoine culturel du Maroc.
Plusieurs activités sont prévues, notamment une exposition de livres d'auteurs marocains assurée par les maisons d'édition la Croisée des chemins et Dar Al Amane. Il y aura également d'autres institutions qui seront présentes à travers leurs publications, à savoir : le ministère de la Culture, le ministère des Habous et des affaires islamiques, l'Institut des études africaines, la Faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Mohammed V et la Ligue Mohammedia des oulémas. Par ailleurs, une exposition de manuscrits marocains aura lieu dans le cadre de cette 13e édition de la FILDAK. Elle vise à offrir au public sénégalais l'occasion de découvrir les multiples aspects d'une composante artistique et technique majeure de la civilisation marocaine.
Une bibliographie sélective des écrits marocains sur l'Afrique, intitulée «Décrire l'Afrique», élaborée et éditée par la Direction du livre, des bibliothèques et des archives, sera mise à la disposition du public de la FILDAK. Le but de cette bibliographie est de faire découvrir aux visiteurs de la Foire l'apport des Marocains et de leurs différentes productions écrites relatives à l'Afrique. À noter que les thèmes choisis pour cette édition vont porter sur «l'Ordre culturel subsaharien au Maroc», «le Roman marocain de langues arabe et française», «les variations sur l'Afrique», le «Miroir» de Marouba Fall.
Une attention particulière sera accordée à la problématique du livre en général.
16/12/2011
Source : Le Matin
Que ce soit pour voter ou travailler après ses études, l’étranger n’a pas le vent en poupe, ces temps-ci, au gouvernement…Suite
L’Organisation internationale de la migration (OIM) mène au Maroc, depuis 2005, un programme de retour volontaire qui a permis d’aider plus de 3000 migrants en situation irrégulière…Suite
La presse locale l’a exposé sous les feux des projecteurs. Kamal Maghri s’est insurgé par un courrier électronique adressé aux autorités de la ville de Gatineau, contre un guide destiné aux nouveaux arrivants. Il a par la suite découvert que la mairie a mené des enquêtes approfondies à son propos. Cette mésaventure du Marocain relance la polémique vivace autour de la parution de ce guide des valeurs concernant les immigrés dans la ville Québécoise.
Tout est parti d’un e-mail envoyé la semaine dernière (10 décembre) par le sieur Kamal Maghri aux autorités de Gatineau, quatrième plus grande ville du Québec. Dans son courriel, le Marocain annonce son intention de déposer une plainte officielle contre un document intitulé « Énoncé des valeurs : des clés pour mon intégration à Gatineau », paru le 28 novembre. Il déclare en outre sa volonté d’engager un avocat pour contester la « constitutionnalité du guide des valeurs » qui de son avis affecte ses droits et sa dignité. En effet, de nombreuses personnes ainsi que des organismes chargés d'accueillir les personnes immigrantes jugent « dédaigneux » ce document. Kamal Maghri a en outre déclaré à l’Agence d’information Canadienne CBC, « s’être dit qu’il était de son devoir de citoyen de sonner l’alerte et de se plaindre ».
Deux jours après cette fameuse plainte, Maghri apprend l’existence d’un e-mail daté du 11 septembre qui détaille scrupuleusement ses finances dont ses dettes ainsi qu’une liste de renseignements personnels que les autorités de la ville détiennent. Un message écrit en français par Annie-Claude Scholtès, agente de développement aux communautés culturelles détaille la venue de Maghri au Canada dix années auparavant, tout « juste avant les attaques terroristes du 11 Septembre 2001 ». L’email de la dame Scholtès décrit en outre les dettes accumulées à plus de 40.000 dollars par le Marocain, qui dans le passé a eu du mal à trouver un emploi à Montréal et Calgary avant son déménagement à Gatineau.
Précédemment choqué par la « déclaration de valeurs », Kamal Maghri a avoué à l’agence CBC News être à présent outré de découvrir que sa vie était scrutée au détail près. Le maire de Gatineau, Marc Bureau a par la suite officiellement présenté des excuses au Marocain. Un expert en confidentialité a quant à lui déclaré à la presse que « la ville est allé trop loin ».
Avez-vous les valeurs québécoises ?
Préoccupée par la proportion croissante d'immigrants à Gatineau, les autorités de la ville ont lancé un guide à l’intention des nouveaux arrivants. « L'intention de ce guide des valeurs est d'informer les immigrés que nous vivons dans une démocratie », expliquait Steven Staples, président de l'Institut Rideau, organisation dédiée à la recherche sociale. Le document en 16 points vise à aider les nouveaux Canadiens à s'intégrer dans la société locale et les exhorte à apprendre à se familiariser avec un environnement nouveau. Cependant, il est jugé « outrageux » par de nombreux organismes. Certains paragraphes en effet suggèrent aux immigrés « d’essayer de limiter la cuisson des « aliments puants » et de s'abstenir de « corrompre les fonctionnaires de la ville ».
16/12/2011
Source : Yabiladi
- Sochepress éditions et le CCME publient la version arabe du roman « Rahma : "رحمة : الطريق نحو حريتي » de Rahma El Mouden
- Les rencontres de la photographie de Marrakech 2024 reviennent du 23 au 27 octobre
- Benguerir : Le Président du CCME participe à la 2ème édition de la Journée Nationale de l'Industrie
- Casablanca : cérémonie de clôture du projet DIMOBEL
- Agadir : Un séminaire national sur la contribution des expatriés marocains au développement local