lundi 21 octobre 2024 10:24

Méconnu des Marocains il ya à peine trois mois, Oussama Assaidi s'est érigé après son excellent match contre l'Algérie, samedi  4 juin à Marrakech, en porte drapeau des nouvelles ambitions du football national. Portrait

Le point de passage de Bab Sebta a accueilli, jusqu'à dimanche soir, plus de 7200 Marocains résidant à l'étranger (MRE), apprend-on lundi de source douanière précisant que l'opération Marhaba 2011, commencée il ya une semaine, se déroule dans les meilleures conditions possibles.

Dans une déclaration à la MAP, M. Cherradi Abdelkrim, ordonnateur des services de douane à Bab Sebta, a en outre indiqué que le nombre de véhicules des MRE transitant par ce point de passage, a atteint plus de 1700 dont deux autocars.

Supervisée par la Fondation Mohammed V pour la solidarité, l'opération Marhaba 2011 bénéficie cette année d'un dispositif important mis en place au niveau de Bab Sebta pour faciliter l'accueil des MRE. Parmi les mesures prises au niveau de ce point de passage, figurent l'ouverture de couloirs réservés aux MRE, l'équipement de ce dernier en ordinateurs dernière génération pour une plus grande célérité et fluidité du passage, la mobilisation de plus de 130 douaniers et douanières en plus des responsables qui assureront une permanence 24h/24 et enfin, la mise en place d'une cellule d'accueil pour informer les MRE de tout ce qui a trait au domaine douanier et recueillir leurs doléances.

L'été dernier, l'Opération Marhaba 2010 avait enregistré l'entrée au Maroc, à travers Bab Sebta, de plus de 181.000 MRE, et plus de 48.000 véhicules dont 46 autocars.

13/6/2011

Source : Yabiladi

Le jeune volleyeur marocain Saad Elbekri a été sélectionné pour faire partie de l'équipe du Québec 2011 en volleyball des moins de 19 ans (U19), qui sera en concentration du 3 au 24 juillet en vue de la compétition du NTCC (National Team Challenge Cup U19).

Le jeune espoir Marocain de 17 ans, reconnu pour son dynamisme, poursuit donc son ascension vers les sommets du volley-ball québécois, après avoir remporté avec son équipe, le Samuraï du Collège Français, plusieurs titres au sein du championnat du Québec et du Canada et au tournoi invitation Nittany Nord Américain (USA).

"Il est clair que je veux continuer à jouer à un niveau élevé. Nous avons une équipe soudée, motivée qui a une réelle envie de victoire, les joueurs sont talentueux et ça donne de l'espoir pour le futur de l'équipe nationale", a confié à la MAP le jeune volleyeur marocain, un garçon apprécié et aimé au sein du groupe des Samuraïs.

"Les responsables de la fédération marocaine, tout en essayant de rehausser le niveau du volleyball national par l'instauration du professionnalisme, doivent adopter une politique de séduction à l'attention de nos ressortissants évoluant à l'étranger", a ajouté le jeune volleyeur (centre) qui n'a pas manqué d'exprimer sa fierté de porter un jour le maillot de l'équipe nationale marocaine de volleyball.

"Je dois avouer qu'on m'avait déjà contacté il y a longtemps pour un stage d'entraînement au Maroc avec les jeunes de l'équipe nationale, mais il n'y avait aucun suivi concernant cette concentration", a-t-il déploré.

"Pas mal de joueurs ont fait le choix du coeur et sont fiers de porter le maillot de leur pays d'origine", a souligné le jeune marocain, appelant à la création d'une "cellule de prospection" qui, en contact avec les championnats de jeunes évoluant à l'étranger, sera chargée de détecter les potentialités qui, dans un premier temps, renforceront les sélections de jeunes, de garder le contact avec eux et de les suivre régulièrement pour que, plus tard, ils alimentent l'équipe A, le plus naturellement possible.

"Ce qu'il faut absolument éviter, c'est d'attendre qu'ils deviennent, vers l'âge de 19-21 ans, sans aucun contact avec le pays d'origine, des vedettes convoitées par tous", a mis en garde le jeune espoir marocain qui fêtera prochainement sa première convocation avec l'équipe du Québec 2011.

"Je suis très content, j'ai toujours rêvé de jouer pour la sélection nationale. Ce sera bientôt une réalité inchaallah", a-t-il souhaité. Et d'ajouter "j'enchaîne les matchs et les bonnes prestations. J'espère que je serai à la hauteur de la confiance et de l'intérêt que me témoigne le sélectionneur".

13/6/2011

Source : MAP

Le cap des 28 000 étrangers en situation irrégulière raccompagnés à la frontière en 2010 pourrait bien être franchi, voire largement dépassé, dès cette année. Plus qu'une simple hypothèse de travail, c'est un objectif que Claude Guéant appelle de ses vœux après le feu vert donné par le Conseil constitutionnel à la loi sur l'immigration, l'intégration et la nationalité qu'il a défendue au Parlement. Le feu vert des Sages est reçu, Place Beauvau, comme une victoire stratégique dans l'âpre bataille contre l'immigration illégale. «Ce texte devrait nous permettre d'augmenter rapidement le nombre annuel des reconduites, a d'ailleurs estimé Claude Guéant, dans un entretien au Journal du Dimanche. Nous avons un objectif de 28 000 départs pour 2011. Nous le relèverons dans quelques semaines après évaluation de l'efficacité du nouveau dispositif».

Concrètement, le ministère de l'Intérieur se félicite du coup d'arrêt définitif donné à l'ubuesque enchevêtrement d'interventions de magistrats appelés à statuer sur un même dossier. Leurs décisions, souvent contradictoires à quelques heures d'intervalle, conduisaient à la remise en liberté de clandestins. «Quelle logique y avait-il à maintenir en détention un étranger en accord avec le juge des libertés et de la détention quelques jours avant qu'un tribunal administratif ne juge irrégulière la mesure par laquelle le préfet venait de décider de son éloignement ?», s'interroge-t-on au cabinet de Claude Guéant. Dès janvier 2008, Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel, s'était vu confier la présidence d'une commission afin de gommer les incohérences d'une machine devenue schizophrène et submergée de procédures. Son rapport a établi que le nombre total de saisines des tribunaux administratifs concernant le contentieux des étrangers a connu une «croissance soutenue», flambant de 50 % en quatre ans pour dépasser les 46 000 dossiers. La «surcharge considérable pour les tribunaux administratifs» notamment de Paris, Cergy, Melun ou Versailles, se traduisait par un accroissement des recours et appels. Dans le même temps, l'augmentation de l'activité des juges des libertés et de la détention avait bondi d'un tiers en dix ans, pour traiter au final plus de 40 000 affaires par an.

La nouvelle loi immigration, qui se veut respectueuse du droit des étrangers, offre un délai de cinq jours au juge administratif pour statuer sur le fond du dossier, sans cacophonie avec son homologue en charge des libertés pour éviter les vices de procédure en série. «Le texte prévoit aussi d'allonger la durée de rétention administrative de 32 à 45 jours, observe-t-on Place Beauvau. Cette période va laisser le temps nécessaire pour obtenir les laissez-passer consulaires délivrés par les pays d'origine. Indispensables à la mise en œuvre des procédures d'éloignement, ces derniers arrivaient parfois hors délai et rendaient caduques un trop grand nombre de mesures d'expulsion.»

L'entourage de Claude Guéant, prudent, confiait lundi au Figaro que «plusieurs semaines seront nécessaires avant de voir comment ces nouvelles mesures se mettent en place sur le terrain et s'il y a lieu de relever la barre des reconduites…». En clair, il est prématuré de se hasarder à un nouvel objectif chiffré. Mais, à dix mois de l'échéance présidentielle, la fermeté est de mise. «Depuis 2007, 210 000 personnes en situation irrégulière ont été raccompagnées, rappelle Claude Guéant. En 2002, les socialistes éloignaient 8 000 clandestins par an.»

Depuis mars dernier, la lutte contre les clandestins est encore montée en puissance avec les nouvelles dispositions de la loi sur la sécurité intérieure (Loppsi) permettant aux forces de l'ordre de procéder à des «contrôles aléatoires dans une bande frontière de 20 kilomètres». C'est ainsi que 2 800 migrants tunisiens ont été interceptés en un mois dans les seules Alpes-Maritimes, donnant lieu à 1 700 mesures d'éloignement.

14/6/2011, Christophe Cornevin

Source : Le Figaro

Attijariwafa Bank, en partenariat avec La Banque Postale française, vient de lancer un nouveau produit bancaire pour les Marocains résidant à l’étranger. Intitulé « Trans’med », ce service permettra les transferts d’argent de compte à compte, rapporte le quotidien les Echos.

Les deux banques vont également mettre en place une offre de double bancarisation au profit des immigrés en France et au Maroc, qui concernera les comptes courants, les moyens de paiement ainsi que les services bancaires à distance. Cette offre sera opérationnelle dès le prochain mois d’octobre. Attijariwafa Bank et La Banque Postale prévoient aussi de lancer un ensemble de produits communs à partir de 2012.

13/6/2011

Source : Yabiladi

Leur sort a ému jusqu'à Hollywood, qui a décerné cette année l'Oscar du meilleur court métrage documentaire à "Strangers, No More" (Nous ne sommes plus des étrangers), un film sur une école accueillant les enfants d'immigrés dans un quartier pauvre de Tel-Aviv.

Parmi les 220.000 travailleurs étrangers installés en Israël, 100.000 sont en situation illégale, sans visas ni permis de travail.

Sous la menace permanente d'une expulsion, les parents s'organisent tant bien que mal pour la garde de leurs enfants afin d'aller gagner leur vie.

Okpara, une Nigériane de 36 ans, a pris en charge 11 bambins dans un petit appartement bondé, transformé en crèche sauvage, dans le sud de Tel-Aviv.

Elle-même est entrée illégalement en Israël via la frontière égyptienne il y a deux ans alors qu'elle était enceinte, en espérant un meilleur avenir pour son bébé.

Elle prend 400 shekels (80 euros) par mois --un revenu indispensable même s'il permet à peine de régler les factures-- pour s'occuper des enfants d'immigrés dans la même situation qu'elle.

Elle ne paye pas de taxes, n'est supervisée par personne et vit dans la constante angoisse d'être expulsée.

"C'est un endroit minuscule. Je ne peux offrir que ce que mes moyens me permettent", reconnaît Okpara.

Pourtant, la municipalité et les ONG locales estiment qu'il est possible de rendre vivables ces "crèches-pirates".

Mesila, une association qui aide les travailleurs étrangers en Israël, offre des formations et des fonds pour la rénovation et l'équipement des locaux.

Avec une équipe de 10 travailleurs sociaux et un budget annuel de deux millions de shekels (400.000 euros), dont 20% versés par la municipalité, Mesila espère améliorer les conditions de vie des enfants.

"Ce n'est pas de leur faute s'il sont nés clandestins, il faut les traiter comme des êtres humains", plaide la directrice de l'ONG, Tamar Schwartz.

Tout près de chez Okpara, Mesila a réhabilité une crèche gérée par Ruby Austria, 37 ans, originaire des Philippines et arrivée en Israël en 1996.

Mesila a lui fourni un enseignant pendant deux ans et a investi 12.500 euros dans la rénovation, donnant des tables, des chaises et des jouets. Depuis, l'inscription a été fixée à 100 euros par mois et par enfant, nourriture comprise.

Le contraste avec l'appartement d'Okpara saute aux yeux. Dans la crèche de Ruby, une quinzaine d'enfants sont assis confortablement autour de tables basses et récitent leur alphabet au rythme d'un tambour.

"Nous leur donnons le meilleur de nous-mêmes. Sinon, quand ils grandiront, ils deviendront des enfants à problèmes", explique Ruby.

Mais, de l'aveu même de Shlomo Maslawi, un membre du conseil municipal de Tel-Aviv, la garderie de Ruby Austria est une exception parmi la cinquantaine de crèches sauvages de la ville.

"Ces établissements parascolaires sont des prisons", déplore-t-il.

Selon lui, "la ville doit trouver un budget pour créer un solide réseau de crèches dans la région de Tel Aviv", où il n'y a pas d'établissement public de ce genre pour les enfants étrangers. Et les frais de scolarité du privé sont exorbitants.

Aujourd'hui, les autorités israéliennes travaillent avec Mesila pour procéder à la fermeture des crèches considérées comme dangereuses pour les enfants.

Pendant ce temps, les menaces d'expulsion se précisent, alors que le gouvernement de Benjamin Netanayahu a fait de la lutte contre l'immigration illégale un de ses chevaux de bataille.

L'an dernier, le ministère de l'Intérieur a annoncé que les enfants des clandestins pourraient obtenir un permis de séjour permanent s'ils ont vécu plus de cinq ans en Israël et parlent hébreu.

Cette mesure concerne environ 800 enfants mais les autres mineurs qui n'entrent pas dans les catégories fixées sont expulsables à tout moment. Les procédures ont commencé au début de l'année.

"Ils sont expulsables. En tant qu'enseignant, cela me fait vraiment mal", explique Ruby Austria, en désignant un groupe de jeunes enfants se reposant sur des couvertures.

13/6/2011, Daniella CHESLOW

Source : AFP

La ville de Taroudant abrite à partir de mercredi un festival dédié à la thématique de l'immigration baptisé "Al Mougar N'imouda" qui se veut "une plate forme de festivités et de recherche" à la veille de l'opération retour des Marocains du monde.

Organisé à l'initiative de différents centres de recherche relevant de l'Université Ibn Zohr d'Agadir, le festival donnera lieu, trois jours durant, à un débat entre universitaires marocains et étrangers, acteurs associatifs et opérateurs régionaux et nationaux, sur différents aspects liés à la question migratoire et au rôle des émigrés dans le développement.

Le directeur de l'observatoire régional des migrations (ORMES), Mohammed Charef, a indiqué à la MAP que les conférences et ateliers prévus porteront notamment sur l'émigration/l'immigration dans le Sud marocain, la perception de la migration dite clandestine au Maroc et en Espagne, l'économie sociale et solidaire, et sur les mineurs du Souss, entre mémoire et oubli.

Outre un hommage à nombre de figures de l'émigration, l'évènement sera également ponctué par une exposition dédiée à l'histoire des anciens mineurs, la présentation d'un centre de documentation sur la migration et un atelier pour enfants intitulé "dessine moi la migration".

La poésie et la musique, notamment amazighe, ne seront pas en reste. L'occasion aussi de présenter un ouvrage de l'écrivain et chercheur Mohamed El-Moustaoui sur "Le thème de l'émigration à travers la poésie amazighe".

Ce 1er festival est organisé par l'Association des chercheurs en migration et développement, l'ORMES et la jeune faculté polydisciplinaire de Taroudant.

13/6/2011

Source : MAP

Une rencontre nationale sur l'accompagnement des Marocains résidant à l'étranger (MRE) aura lieu jeudi prochain à Rabat, à l'initiative du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette rencontre, qui réunira des acteurs des secteurs privé et public, vise à assurer davantage de coordination pour faire face à certains problèmes spécifiques liés au retour des MRE, les informer, les orienter et régler certaines difficultés qui entravent la bonne marche de leurs affaires, indique un communiqué du ministère.

Cette rencontre sera consacrée à la mise au point des dispositions prises par les différents départements, à l'arrêt des décisions nécessaires pour assurer la réussite de ces actions en apportant les réponses adéquates aux attentes de cette communauté et à la définition d'une approche concertée à la hauteur des enjeux, ajoute le communiqué.

13/6/2011

Source : MAP

Fille des frontières est un roman qui se déguste lentement ou qui s'avale goulûment tant les ingrédients sont savoreux et les anecdotes croustillantes. On connaissait Fatéma Hal, la restaratrice parisienne qui a su faire de la Mansouria un endroit incontournable pour les intellectuels et les gourmets…Suite

Les migrants illégaux subsahariens sont de plus en plus nombreux au Maroc. Le Soir-Echos a rencontré Aude Balme, directrice du Centre de migration et codéveloppement qui évoque les différentes actions menées par son centre…Suite

Lancée le 5 juin, «l'opération Marhaba» devrait se solder cette année par l'accueil de 2 millions de MRE. Cette année, le port de TangerMed sera ouvert à toutes les navettes en provenance …Suite

Le festival de cinéma et migration d'Agadir fait revivre cet art de hallte intensité. Tout au long de quatre jours de chaque année, le public du Souss a droit à des moments de grande allégresse, avec une panoplie d'hommes et de femmes de cinéma marocains et étrangers, venus nombreux agrémenter cet événement annuel d'envergure…Suite

Le Centre Jacques Berque, l'Institut français, la BNRM et le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger se sont alliés, les 8,9 et 10 juin, pour évoquer ensemble la question du cosmopolitisme dans la rive sud de la Méditerranée. Les nouveaux pays d'immigration doivent apprendre à s'adapter à leur nouvelle identité…Suite

Le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB) a appelé, dimanche, à une "action énergique" contre l'islamophobie, sur fond de craintes face à l'augmentation du nombre des crimes haineux contre la communauté musulmane.

Le secrétaire général du MCB, Farouq Mourad, a plaidé lors d'une conférence à Birmingham pour un plus grand contrôle et suivi des crimes anti-musulmans en réponse aux incidents ayant eu lieu, y compris les agressions violentes, les menaces de mort et la profanation de tombes.

"Les attaques islamophobes, sur les personnes et les propriétés, sont commis par une infime minorité, mais le nombre d'incidents est en augmentation. Une action forte est nécessaire, ce qui signifie que nous devons avoir une façon systématique d'enregistrer et d'analyser de telles attaques", a-t-il déclaré.

L'appel a été appuyé par d'éminents académiciens, un think-tank anti-terroriste et plusieurs associations représentant la communauté musulmane, à la lumière des données confirmées par la police métropolitaine faisant état de 762 infractions islamophobes à Londres depuis avril 2009 dont 333 en 2010/11 et 57 depuis le mois d'avril dernier.

12/06/11

Source : MAP

Les travaux de la 12ème session ordinaire du Conseil supérieur des oulémas, qui s'est tenue depuis vendredi à Tanger sur ordre d'Amir Al Mouminine, SM le Roi Mohammed VI, ont pris fin dimanche.

Intervenant lors de la cérémonie de clôture de cette session, tenue en présence du ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Toufiq, le secrétaire général du Conseil, Mohamed Yessef a affirmé que les oulémas du Royaume sont unanimes à saluer le déroulement du processus de réforme du champ religieux, mené conformément aux Hautes orientations d'Amir Al Mouminine, SM le Roi Mohammed VI, en vue de réaliser les objectifs et les attentes de la Nation.

Cette unanimité ouvre la voie d'une nouvelle étape dans cette réforme pour laquelle le Maroc est pleinement engagé, a-t-il ajouté, soulignant la disponibilité des oulémas à accompagner cette réforme et à contribuer à la réflexion sur les grandes questions de la Nation.

Par ailleurs, M. Yessef a noté que l'un des sujets les plus importants examinés lors de cette session fut le renforcement des liens des Marocains résidant à l'étranger avec leur identité religieuse et nationale, à travers le Conseil des oulémas des Marocains d'Europe, conformément aux Hautes directives du Souverain, qui entoure de sa Haute sollicitude les Marocains quel que soit le lieu de leur résidence.

Le Conseil des oulémas des Marocains d'Europe, qui a été représenté par une délégation aux travaux de cette session, s'attèlera au raffermissement des valeurs des MRE et de leur attachement à leurs origines, aux constantes de la Nation et à l'institution d'Imarat Al Mouminine, a-t-il indiqué.

D'autre part, M. Yessef a estimé que les jeunes du Maroc, dans leur attachement à leur identité nationale et aux fondements de la Nation, représentent l'espoir en l'avenir du Maroc et doivent bénéficier de la formation nécessaire pour faire émerger les compétences aptes à relever les défis de demain.

Le rapport général des travaux de cette session, rendu public à cette occasion, a passé en revue les différentes questions examinées par les commissions thématiques du Conseil, qui ont émis plusieurs recommandations devant figurer dans le plan d'action du Conseil pour la période à venir.

A cet égard, la Commission de planification de l'action du Conseil des oulémas des Marocains d'Europe a procédé au diagnostic des principaux problèmes relevant de la compétence de cette institution, notamment les questions de la famille, des jeunes, de l'encadrement et de la formation religieuse, et examiné les moyens de promouvoir l'action et le rayonnement de ce conseil.

Pour sa part, la Commission des avis religieux a relevé l'importance de répondre en ligne aux questions des citoyens, appelant également à l'organisation d'une conférence sur les méthodes suivies par les oulémas dans l'élaboration des avis religieux, alors que la Commission de la promotion du patrimoine islamique a approuvé le projet de publication de l'ouvrage "Al Mouataa" et de plusieurs autres livres du fiqh islamique.

De son côté, la Commission des médias a proposé la mise en place d'une stratégie de communication, la création d'un centre d'information relevant du conseil, le renforcement des programmes élaborés par le Conseil et diffusés sur les stations de radio et chaînes de télévision, l'activation du site du Conseil sur internet et la création de sites dédiés aux conseils locaux des oulémas.

La Commission de qualification des imams a salué la Charte des oulémas et préconisé notamment l'adéquation de la formation des imams, la révision des modules de formation et l'accompagnement des encadrants.

Après lecture du rapport général des travaux de la 12ème session ordinaire du Conseil supérieur des oulémas, les participants à cette session ont adressé un message de fidélité et de loyalisme à Amir Al Mouminine, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste.

12/06/11

Source : MAP

Claude Guéant va se montrer plus vigilant sur les conditions d'accès à la nationalité française pour les étrangers après la validation de la loi sur l'immigration par le Conseil constitutionnel.

Signe de cette volonté, le ministre de l'Intérieur a récemment refusé la nationalité française à un Algérien marié à une Française pour "défaut d'assimilation", jugeant que les conditions dans lesquelles vivait le couple ne respectaient pas le principe d'égalité homme-femme.

Claude Guéant entend désormais clarifier une situation qui aboutit à ce qu'environ 130.000 étrangers acquièrent la nationalité française chaque année, dont 16.000 par mariage.

Les dossiers seront étudiés "plus attentivement, mais il ne s'agit pas d'un durcissement", dit-on dans son entourage.

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a récemment appelé le ministre de l'Intérieur à durcir le code de la nationalité. Elle voudrait notamment supprimer le droit à la double nationalité.

Quatre années de mariage sont nécessaires pour devenir Français par mariage et le gouvernement peut s'opposer à l'acquisition de nationalité en cas d'indignité ou de défaut d'assimilation, comme une situation effective de polygamie.

Selon Europe 1, qui a révélé l'affaire, l'Algérien auquel Claude Guéant refuse la nationalité n'a pas commis de faits graves, n'est pas non plus bigame ou polygame et son épouse ne porte pas le voile intégral.

En revanche, il l'empêcherait de sortir et nourrirait une conception "dégradante" de la place de la femme dans la société, dit-on au ministère de l'Intérieur.

"L'enquête de proximité conduite par la préfecture a permis de constater que l'épouse de cet Algérien ne prenait la parole qu'après accord de son mari, qu'il restreignait sa liberté d'aller et venir, l'interdisant de sortir seule, et qu'il ne souhaitait pas qu'elle travaille", précise-t-on.

Claude Guéant a plaidé la semaine dernière dans une tribune au Monde pour "une assimilation réussie" des immigrants qui "doivent être fiers d'être accueillis sur le territoire français" et "se fondre dans un destin collectif".

Il va pouvoir s'appuyer sur la loi sur l'immigration validée jeudi par le Conseil constitutionnel.

Pour l'acquisition de nationalité par mariage, elle impose désormais, outre une "communauté de vie effective et matérielle", une "connaissance suffisante" du français.

La maîtrise de la langue sera donc évaluée de manière "beaucoup plus objective" en s'inspirant des référentiels linguistiques européens.

Le prochain rapport d'une mission parlementaire sur "le droit de la nationalité pourrait également servir de cadre à une refonte des textes beaucoup plus ambitieuse.

Mais celle-ci pourrait être portée par Nicolas Sarkozy pendant sa probable campagne présidentielle.

10/6/2011, Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

Source : Le Point/Reuters

 

Ismaïl Alaoui, ancien ministre et président de l'Association pour le développement du monde rural (ADMR), a plaidé, jeudi à Lyon, pour une approche de co-développement dans les relations entre le nord et le sud de la Méditerranée.

M. Alaoui, qui intervenait lors d'une journée d'étude sous le thème "Aux confluences des coopérations : la diversité un atout, un enjeu", a mis en évidence le sens du concept de la "diversité" en relation avec "l'immigration", un phénomène dont il faut "revoir le mode de gestion" entre les deux rives de la Mare Nostrum.

"La meilleure façon de gérer cette problématique est d'entrer dans un processus de co-développement", a-t-il estimé en mettant en exergue la complémentarité entre les deux rives.

L'ancien ministre a jugé nécessaire que l'Union pour la Méditerranée (UPM) "passe des voeux pieux à l'acte et ne réédite pas l'expérience du Processus de Barcelone", relevant que l'UPM se doit de "mettre en branle tout un programme d'aides où tout le monde serait gagnant".

Cette journée a été organisée par l'Association confluence pour le respect et la diversité (ACRD), en coopération avec le Centre d'études de la politique et des institutions américaines (CEPIA) de l'Université Jean Moulin Lyon3. Elle a rassemblé des responsables politiques, universitaires et experts de divers horizons et de plusieurs pays.

Elle a permis de mettre en contact autour du même thème, directement par visioconférence, des étudiants de plusieurs établissements universitaires dans et hors du Maghreb, dont les universités de Rabat, de Tunis et de Lyon.

Les participants ont débattu principalement des flux migratoires, de la fuite des cerveaux, de l'apport de la diversité dans les échanges économiques et les perspectives de la coopération.

L'objectif de cette journée était d'étudier la "diversité" aux temps des transformations politiques de la rive sud, en mettant l'accent sur ses atouts et incidences sur l'espace européen, ainsi que de débattre de l'interaction entre diversité, sécurité et coopération, "un triptyque possible et nécessaire".

Un appel à "construire avec nos convergences, à repenser nos modèles, à mettre en commun nos connaissances et techniques pour travailler ensemble", a été lancé, à cette occasion, par Jean Michel Serouart, modérateur de cette visioconférence et secrétaire général de l'ACRD.

Dirigée par le Franco-marocain Abdelaziz Dahhassi, l'ACRD a été créée, à Lyon, en décembre 2010 en partenariat avec la région Rhône-Alpes et le département d'Etat américain.

Elle a pour objet la création, l'animation et la gestion à Lyon d'un Centre dédié à la diversité et à la lutte contre les discriminations. Dans le cadre d'une démarche de reconnaissance internationale, cette association ambitionne de devenir à terme une Fondation avec un rôle consultatif auprès de l'ONU. 

10/06/11

Source : MAP

Pas moins de 204.000 ressortissants étrangers ont obtenu la nationalité britannique en 2009, selon une étude publiée samedi par le Daily express.

Ce chiffre place la Grande Bretagne au premier rang des pays européens ayant accordé la nationalité aux étrangers, devant la France (136.000) et l'Allemagne (96.000) au cours de 2009, selon la même source.

Le nombre de passeports accordés aux étrangers a augmenté de 57% par rapport a 2008.

"Ce taux qui équivaut à la délivrance de deux passeports toutes les cinq minutes, fait de la Grande Bretagne le pays le plus ouvert à l'immigration", commente le quotidien.

La majorité des nouveaux passeports britanniques ont été délivrés aux Indiens (26.500), aux Pakistanais (21.000) et aux Bengalais (12.000), précise l'étude. Les statistiques montrent que la Grande Bretagne a accordé la nationalité a un immigré sur quatre (25%) des 776.000 nouveaux citoyens accueillis dans l'UE en 2009.

Pour le quotidien, cette augmentation peut être partiellement expliquée par la "quasi-amnistie" accordée aux demandeurs d'asile dont 450.000 dossiers ont été enregistrés en 2006.

Par ailleurs, le total des immigrés ayant obtenu les nationalités des pays de l'UE a enregistré une hausse de 11% en 2009 par rapport à l'année précédente. Le gouvernement de coalition projette de réduire l'immigration à quelques dizaines de milliers à l'horizon 2015.

11 juin 2011

Source : Agence de presse algérienne (APS)

Les Marocains sont les plus nombreux, parmi les extra-européens, a avoir été naturalisés en 2009. Eurostat a publié vendredi un rapport sur l’acquisition de la nationalité dans les 27 pays de l’UE.

Les descendants d’Ibn Batouta ont raflé la plus grande partie des nationalités européennes octroyées en 2009. Sur les 776 000 naturalisations, 7,7% ont été acquises par des citoyens du Maroc, soit 59 900 Marocains devenus Européens. Suivis par les Turcs (51 000) et les Indiens, avec 31 100 naturalisations.

Les Marocains, citoyens du monde

Les Marocains arrivent en tête en France également. En 2009, sur les 136 000 passeports rouges octroyées par le pays de Voltaire 19% étaient accordées à des Marocains. Viennent ensuite les Algériens avec 15% de naturalisations.

La Belgique a également ouvert grand ses portes aux Marocains. Elle leur a réservé 24,2% des passeports attribuées pour 2009. De même que les Pays-Bas. 18,5% des naturalisations ont concerné nos compatriotes.

Les Marocains emportent 15,3% des octrois de nationalité italienne, pas loin derrière les Albanais (16%). En Espagne, le Maroc (8,4%) ils se font devancer par contre par l’Equateur et la Colombie.

Les premiers de la classe

L’UE 27 a enregistré en 2009 une hausse des naturalisations par rapport à 2008. A savoir 776 000 en 2009 pour 699 000 en 2008. Le rapport d’Eurostat, qui avance ces chiffres, s’empresse d’expliquer que c’est dû à une baisse des octrois de citoyenneté britannique, qui était à la traine en 2008 pour des raisons « purement » administratives. Fausse hausse donc.

Le Royaume-Uni s’est d’ailleurs bien rattrapé cette année. Devant la France et l’Allemagne, c’est le Royaume-Uni qui a accordé, en 2009, la nationalité au plus grand nombre de personnes. En ce qui concerne les bénéficiaires, les nouveaux européens sont majoritairement d’origine africaine, soit 29% du nombre total des nationalités obtenues.

Ces octrois n’ont pas uniquement bénéficié aux citoyens hors union européenne, mais également à des ressortissants de pays de l’UE 27, souhaitant avoir la nationalité d’un autre pays de l’Union.

10/6/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

Lorsque l'Allemagne a annoncé l'arrêt de son programme nucléaire quelques semaines à peine après la catastrophe de Fukushima, le gouvernement français a été prompt à dénoncer une décision "politique", prise "sous la pression des événements" et sans considération pour les enjeux de long terme que sont la compétitivité et la réduction des émissions de CO2. La cause est entendue : la panique est rarement bonne conseillère.

Cette sagesse en matière énergétique contraste avec les à-coups de la politique migratoire menée par ce même gouvernement français et par ses partenaires européens au cours des dernières années. La réforme de la Convention de Shengen, exigée par MM. Fillon et Berlusconi suite à l'arrivée massive de réfugiés tunisiens sur l'île de Lampedusa est un premier exemple de cette gestion "à chaud" de nos flux migratoires. A peine plus ancien, le projet de loi élargissant la déchéance de nationalité juste après l'affaire Liès Hebbadj donne le même sentiment d'empressement.

Certains y voient une expression de la démocratie. Après tout, si les électeurs soutiennent majoritairement ces politiques, la messe est dite. Mais c'est nier le rôle de l'information dans la formation des opinions. Or ce qui frappe le plus dans les débats récents, c'est la pauvreté de l'argumentaire du gouvernement quant à l'efficacité de sa politique "protectrice". Hélas, on n'entend pas davantage les économistes et les démographes sur ces questions.

Dans ce contexte, la publication de nouvelles études sur l'impact économique des migrations apporte une bouffée d'air frais à tout ceux qui tentent de prendre un peu de recul. Celles-ci convergent pour démontrer que si l'immigration est impopulaire, c'est avant tout car les débats portent essentiellement sur son coût et rarement sur ses bénéfices.

Pas question de faire de l'angélisme ici : l'immigration a un coût. Elle a d'abord un coût humain, celui de migrants, arrachés pour bon nombre d'entre eux à leurs familles et qui parfois périssent dans l'accomplissement de leur destin. Elle a aussi un coût social quand leur intégration dans le pays d'accueil est mal préparée et leur contribution à la richesse nationale mal expliquée. Enfin, elle a un coût économique, qui se mesure par un taux de chômage a priori plus élevé que la moyenne nationale et qu'il faut bien payer.

Ce coût est-il correctement estimé ? Il est permis d'en douter. D'abord parce que les statistiques sérieuses manquent. A défaut, les décisions sont prises sur la base de témoignages. Ensuite parce que le peu de chiffres disponibles amalgament souvent migrants et français de deuxième ou troisième génération, dont l'accompagnement ne relève pas de la politique migratoire. Enfin, il y a ce vieux travers humain qui fait qu'on se passionne pour le migrant chômeur ou délinquant, mais qu'on tourne le dos à celui qui, silencieusement, travaille, paie ses impôts et éduque ses enfants.

Le plus important dans cette affaire, comme l'explique l'excellent livre de Ian Goldin, Geoffrey Cameron et Meera Balarajan de l'université d'Oxford, c'est que l'essentiel du coût engendré par les migrants est supporté par un faible nombre de localités (nos banlieues) et de catégories sociales (les moins qualifiés), créant des tensions localement intolérables. A l'inverse, le bénéfice de cet échange est lui diffusé uniformément sur l'ensemble du territoire, ce qui déforme encore plus notre perception des choses. Pour qu'une économie prospère et soit à même de financer ses dépenses sociales, elle a besoin de capital, de travail et d'innovation. Or, tout laisse à penser qu'une politique migratoire plus ouverte et mettant davantage l'accent sur l'intégration favoriserait l'Europe sur au moins deux de ces facteurs.

D'abord, en fournissant les jambes et les bras qui nous feront cruellement défaut lorsque nos baby-boomers auront déserté les entreprises et les usines pour les tables de bridge et d'opération. Ensuite, en bousculant nos habitudes et en stimulant la création. Rappelons ici qu'un quart des demandes de brevets internationaux déposés aux Etats-Unis le sont par des migrants de première génération alors que ces derniers ne représentent que 12 % de la population. Des entreprises telles que Google, Intel, Paypal, eBay et Yahoo ont été créées par des migrants de première génération. Enfin, la main d'œuvre moins qualifiée nous sera tout aussi utile pour développer les services à la personne, dont le potentiel économique est significatif, tout comme leur impact sur notre qualité de vie.

Sur la base des chiffres disponibles, on ne peut pas exclure qu'il existe une corrélation positive entre immigration et niveau de compétitivité ; mais notre connaissance des faits est encore trop fragile et d'autres travaux nous permettront d'affiner cette observation. En tout état de cause, si notre pays part du postulat inverse pour fonder sa politique économique et sociale, il est permis de s'inquiéter pour son avenir.

10.06.11, Arnaud Vaganay

Source : Le Monde

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