lundi 21 octobre 2024 10:22

Un colloque international sur le thème: "Méditerranée Sud, le retour du cosmopolitisme: Mobilités, altérités, et reconstructions identitaires sur la rive sud de la Méditerranée" sera organisé du 8 au 10 juin à Rabat.

Initiée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), le Centre Jacques Berque, la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc et l'Institut français de Rabat, cette rencontre sera l'occasion de traiter les questions de l'altérité, de la coexistence et du vivre ensemble qui se réinvitent dans les pays du Sud de la Méditerranée, indique un communiqué des organisateurs.
Ce colloque réunira une quarantaine de scientifiques du Maroc et de l'étranger en provenance de la France, Allemagne, Italie, Suisse, Grande-Bretagne, Algérie, Tunisie, Palestine, Syrie et se propose de discuter les possibilités de retour d'une dimension cosmopolite à la lumière des interactions identitaires des sociétés locales avec l'immigration, l'émigration et les multiples formes de mobilités qui les traversent et les confrontent à l'Autre, souligne la même source.

Des immigrés toujours plus nombreux et d'origines toujours plus diversifiées s'établissent dans les métropoles de la rive sud méditerranéenne, devenue de ce fait un espace d'immigration, ajoutent les organisateurs, relevant que cette dernière "acceptée, peu ou mal supportée, introduit une altérité nouvelle, bouleverse la perspective du rapport à l'autre en introduisant un autre Autre et repose la question du vivre ensemble à l'intérieur des sociétés sud méditerranéennes".

La même source précise aussi que "l'altérité nouvelle introduite par les immigrés et les coexistences potentielles qu'elle peut induire recréent la possibilité de l'émergence d'une perspective cosmopolite. Une possibilité que croise l'altérité importée par les nationaux émigrés, les mobilités touristiques, les pèlerinages religieux, notamment ceux des anciennes minorités religieuses, et la mobilité virtuelle et les nouvelles formes de rencontre avec l'Autre introduites par les TIC".

3/6/2011

Source : MAP

La pièce théâtrale "Bent Chaab 2", dernière création de la troupe marocaine "Masrah Founoune", présentée vendredi soir à Barcelone (nord-est de l'Espagne), a rencontré un vif succès auprès de la communauté marocaine établie dans cette ville catalane.

La troupe "Masrah Founoune" effectue depuis le 25 mai une tournée en Espagne, organisée avec le soutien du ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et des consulats du Royaume dans ce pays.

Plus de 600 ressortissants marocains ont afflué au théâtre Zorrilla de Badalona, dans la banlieue de Barcelone, pour apprécier cette nouvelle pièce théâtrale et renouer avec la culture de leur pays d'origine.

Dans une ambiance de fête et de convivialité empreinte de retrouvailles, le public marocain, conquis par la prestation de la troupe, a longuement applaudi les comédiens qui ont joué dans cette pièce.

Plusieurs membres de la communauté marocaine ont salué, à cette occasion, l'initiative de "Masrah Founoune" qui, selon eux, constitue une opportunité pour les ressortissants marocains de suivre de près l'évolution que connait le Royaume dans les différents domaines de la création artistique et de resserrer les liens avec leur pays d'origine.

"Bent Chaab 2", écrite par Hajar Al-Joundi et réalisée par Anouar Al-Joundi, a été jouée en présence également des représentants du Consulat général du Royaume à Barcelone, de plusieurs conseillers de la municipalité de Badalona et de nombreux acteurs du tissu associatif marocain.

La troupe qui s'est déjà produite dans plusieurs villes du sud de l'Espagne, doit se déplacer à Madrid pour présenter sa nouvelle pièce avant de se rendra en France et en Belgique.

Interprétée par des acteurs populaires de renommée comme Kamal Kadhimi, Fatima Benmeziane, Ahmed Ennaji, Mustafa Tahtah et Hassan Mikiat, la pièce met en scène une jeune diplômée au chômage issue d'une famille très modeste qui, face à l'impossibilité de décrocher un poste correspondant à son diplôme, accepte d'être servante chez une vieille dame.

Excédée par la cupidité de ses héritiers, cette dernière léguera, à sa mort, la plus grande part de son héritage à la jeune Souad. Une décision surprenante qui ouvrira la porte devant une série de quiproquos. Cette pièce très amusante traite aussi des sujets liés à la communauté marocaine à l'étranger, comme l'intégration et le nouveau code de la famille.

4/6/2011

Source : MAP

Les artistes marocains établis en Belgique ont contribué activement à la réussite du festival ''Nass Sahra'' qui s'est achevé en apothéose, samedi soir à Bruxelles, par une belle prestation de chants et danses hassanis caractéristiques des provinces du sud du Royaume.

Les créateurs belgo-marocains se sont investis depuis plusieurs mois dans la préparation de cet évènement, qui a mis l'art et la culture hassanis à l'honneur, à travers plusieurs ateliers notamment des arts plastiques, de création de mode et d'instruments de musique, de calligraphie et d'art culinaire, a indiqué à la MAP, Moustapha Zoufri, président de l'Association des Créateurs belgo-marocains.

L'ensemble des réalisations, inspirées de la vie quotidienne et de l'art sahraoui des provinces du Sud, ont été exposées dans le cadre de cette manifestation, allant des toiles à la calligraphie arabe et tifinaghe, en passant par les dessins et le costume traditionnel de la population du Sahara marocain.

M. Zoufri s'est, à cet égard, félicité de l'affluence massive d'un public bruxellois de tout âge et de différentes nationalités qui a manifesté un grand intérêt à ces ateliers qui l'ont rapproché de la richesse de cette composante de la culture nationale.

Le plasticien belgo-marocain a, en outre, fait savoir qu'une grande fresque représentant la vie dans le désert marocain et des portraits d'hommes et de femmes sahraouis a été réalisée par une quinzaine d'artiste peintres belgo-marocains et de plusieurs autres nationalités européenne, africaine et asiatique.

Au terme de ce festival, a-t-il précisé, cette oeuvre gigantesque et non moins belle a été offerte à la ville de Dakhla comme expression de l'attachement des artistes marocains à leur pays d'origine et particulièrement aux provinces du sud du Royaume.

Manifestation culturelle par excellence, ''Nass Sahra'' (3-4 juin) s'est offerte comme une évasion pour découvrir la vie et les traditions des provinces du sud à travers notamment des animations sous tente, des expositions, la lecture de poésie hassanie, des soirées musicales et la découverte de l'artisanat local.

Organisé par la commune de Molenbeek-Saint-Jean en collaboration notamment avec l'ambassade du Maroc en Belgique et au Luxembourg, le festival a mis en relief le patrimoine marocain sahraoui fortement imprégné de la culture hassanie qui constitue une des expressions de la tradition orale bien vivante et jalousement gardée.

Plusieurs groupes et chanteurs confirmés se sont produit lors de grandes soirées musicales parmi lesquels des noms représentatifs de la chanson sahraouie de Laâyoune Rachida Talal, Kel Assouf, Zghailina ou encore Selmou.

Le festival a été également organisé en collaboration avec les Conseils municipaux des villes de Laâyoune et de Dakhla, le Conseil européen des sahraouis marocains, l'Association ''Nass'' pour le développement et l'Association des créateurs belgo-marocains.

5/6/2011

Source : MAP

Le 8-ème salon de l'immobilier marocain "SMAP Immo", qui se tient jusqu'à dimanche soir à Paris, connaît une affluence remarquable de visiteurs, dont une grande majorité constituée de membres de la communauté marocaine établie en France et dans d'autres pays de l'Europe, désireux d'avoir une résidence secondaire au Maroc.

Troisième étape après Bruxelles et Milan du road show 2011 des salons destinés à promouvoir l'immobilier marocain, l'édition de cette année intervient juste avant les vacances d'été, ce qui constitue pour les MRE une occasion idoine pour avoir une idée sur l'offre immobilière existante à travers les différentes villes du Royaume, avant de s'y rendre.

Si certains saisissent l'occasion pour concrétiser des achats, d'autres préfèrent attendre de constater les biens proposés sur place avant de passer à l'acte.

"Nous n'avons qu'un mois de vacances et c'est insuffisant pour faire le repérage. Le salon nous donne au moins la possibilité d'avoir plus de visibilité sur l'offre et de nouer les contacts nécessaires pour un éventuel achat, avec les promoteurs immobiliers, les banques et même les notaires", a confié à la MAP Aicha qui effectue sa première visite au Salon.

Saida et son mari, eux, visitent le salon pour la deuxième fois. "L'année dernière, nous sommes venus par simple curiosité, nous n'avions pas l'idée d'achat, mais l'offre était intéressante et là nous sommes décidés d'acquérir un appartement", a souligné le jeune couple, qui comme Aicha est intéressé par une destination balnéaire, l'idéal pour des séjours durant les vacances d'été.

A l'instar de la plupart des visiteurs, ils viennent avec leurs enfants, convaincus que tous les membres de la famille ont leur mot à dire, en particulier les enfants dont l'avis est capital.

"C'est pour leur faire plaisir avant tout que nous voulons acheter une résidence de vacances", a souligné Saida qui affiche une préférence pour Tétouan, sa ville natale.

Et lorsqu'on parle de vacances, il y a des critères sur lesquels les enfants restent intransigeants: plage, piscine, aires de jeux, proximité de lieux de divertissement.

Un enjeu que les promoteurs immobiliers ont pris en considération dans la panoplie de leur offre qu'ils veulent parfaitement adaptée aux exigences de la clientèle MRE mais aussi à toutes les bourses.

Pour répondre à la demande de plus en plus diversifiée générée par l'attractivité accrue du produit Maroc, les opérateurs ont considérablement élargi leur offre, par rapport aux éditions précédentes, couvrant désormais la quasi-totalité du territoire marocain avec différents prix et standings, allant du logement premier prix (à partir de 22.000 euros) jusqu'aux biens d'exception à plus d'un million d'euros.

L'offre immobilière exposée au salon s'adresse également à la clientèle européenne, en particulière les retraités attirés par la douceur de vivre du Royaume. Plusieurs d'entre eux ont fait part à la MAP de leur souhait de s'installer au Maroc, notamment à Marrakech, Fès ou encore à Agadir.

"Grande vitrine de l'immobilier marocain, le SMAP Immo Paris s'adresse à tous et offre une réponse complète à toute personne intéressée par un investissement immobilier au Maroc", insiste-t-on auprès des initiateurs qui tablaient sur plus de 50.000 visiteurs.
Sur une superficie d'exposition de 15.000 m2, plus de 120 exposants présentent des produits d'habitat dans près de 64 villes marocaines. Sept banques y sont également présentes pour proposer le financement adéquat aux différents produits exposés.

Le salon, organisé en collaboration avec le ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, est aussi une plateforme d'échanges donnant aux professionnels de l'immobilier (promoteurs, constructeurs, architectes, décorateurs et notaires etc.) l'occasion de s'exprimer sur les sujets faisant l'actualité et les évolutions du secteur au Maroc.

Il permet également aux visiteurs l'opportunité de s'informer et de poser leurs questions sur les thèmes clés de l'immobilier et aussi relatifs à l'acquisition d'un bien immobilier.

5/6/2011

Source : MAP

Ils sont, à peu près, cinq millions et ils seront, eux aussi, impliqués dans les changements constitutionnels profonds que connaîtra le Maroc.

Bien sûr, il faut compter outre les 3,78 millions dûment inscrits sur les listes des consulats, les jeunes de moins de 16 ans et les clandestins, mais, c'est un fait, ces Marocains qui représentent plus de 10% de la population sont également concernés…Suite

Durant ces dernières années, peu d'immigrants clandestins subsahariens ont choisi de rejoindre l'eldorado européen à partir du Sahara marocain. L'arsenal sécuritaire semble donner ses fruits… Suite

 

Ils sont blancs, ont adopté un enfant africain, vivent en couple avec des Noirs, ou des Arabes. Les discriminations, le racisme, ils en avaient une vague idée. Depuis, ils ont fait la connaissance avec la France des préjugés. Ils ont été blessés par l'affaire des quotas dans le foot… Suite

De «la petite terroriste» à la « grande soumise» en passant par un large spectre d'épithètes dévalorisantes, les femmes arabes en général et les marocaines en particulier, ne vivent pas pleinement les joies de la société moderne et démocratique prônée par les gouvernements nord-américains. Que ce soit aux Etats-Unis ou au Canada, la vie n'est pas toujours rose pour les immigrées arabes, rapidement récupérées et cloisonnées dans une identité ethnicisée, standardisée et surtout dévaloriséeSuite

160.000 demandeurs d'asile ainsi que des personnes à leur charge ont été autorisés à rester au Royaume-Uni, dans le cadre d'une opération destinée à rattraper les retards accumulés en la matière depuis nombre d'années, indique jeudi un rapport parlementaire.

L'Agence britannique chargée du contrôle de l'immigration a ainsi assoupli les règles en vigueur dans ce domaine, réduisant la période de séjour requise pour autoriser à des demandeurs d'asile de rester au Royaume-Uni, ajoute la même source citée par les médias britanniques.

Aussi, l'Agence a-t-elle accordé son amnistie à des personnes ayant séjourné dans le pays entre six et huit ans, au lieu des dix à douze ans qui étaient fixés au début de l'opération.

La révision des règles en vigueur a pour objectif de "faciliter le travail des fonctionnaires de l'Agence d'immigration qui font face à des dossiers en suspens estimés à près de 450.000", indique un rapport de la commission des affaires internes à la Chambre des communes.

Moins d'un sur dix cas en retard ont été expulsé du pays, alors que les responsables sont incapables de retrouver un sur six - soit environ 74.500 cas de demandeurs d'asile dont le sort est inconnu.

"Bien que des progrès aient été accomplis, il est clair que l'Agence chargée du contrôle de l'immigration n'est pas encore adaptée à la situation", a déclaré le président de la commission, Keith Vaz.

Il a ajouté que la confiance du public dans le système d'immigration est gravement compromise.

Pour sa part, le ministre de l'Immigration, Damian Green, a nié que l'agence ait accordé une amnistie, affirmant qu'il s'agit d'une mesure visant à régulariser la situation de personnes ayant séjourné pendant une longue période au Royaume-Uni.

"Le système d'asile dont nous avons hérité est chaotique. Certains dossiers remontent à plus d'une décennie et l'Agence chargée du contrôle de l'immigration a toujours été claire qu'il n'y aurait d'autre alternative que d'accorder l'autorisation de rester au Royaume-Uni à ces personnes qui y sont restées longtemps".

"Mais il n'y a pas d'amnistie", a-t-il souligné.

2/6/2011

Source : Aufait/MAP

DESINTOX

Le ministre de l'Intérieur a envoyé un droit de réponse à Libération où il confirme mordicus ses statistiques (fausses) sur l'échec scolaire massif des immigrés. Une obstination qui tournerait au gag, si elle ne révélait pas au passage les pressions sur l'INSEE

«L’étude de l’Insee […] précise que les enfants de familles immigrées sortent presque deux fois plus souvent du système éducatif sans qualifications que les autres. […] Cette conclusion vient forcément soit de chiffres exhaustifs, soit d’un échantillon qui se divise en trois tiers. Par conséquent, j’ai correctement cité l’étude en déclarant que les 2/3 des enfants qui sortent de l’école sans qualification sont des enfants de familles immigrées.»

Claude Guéant ministre de l’Intérieur, dans sa lettre du 27 mai à Libération

INTOX

L’obstination de Claude Guéant est en train de le mener au ridicule. Dimanche 22 mai, sur Europe 1, puis trois jours plus tard, à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur a livré des statistiques édifiantes, mais fausses, sur les ratés de l’intégration et sur l’échec scolaire massif des enfants d’immigrés. Les déclarations du ministre ont été dénoncées par nombre d’associations, de syndicats ou d’hommes politiques. Par deux fois (Désintox des 25 et 27 mai), Libération a écrit que ses propos n’avaient aucun fondement. Claude Guéant a envoyé un courrier à Libération en guise de droit de réponse. Il y montre une détermination sans faille à faire mentir les chiffres. Le ministre y confirme ses propos tenus, selon lesquels «deux tiers des enfants qui sortent du système scolaire sans qualification sont des enfants d’immigrés». Il confirme surtout qu’il compte de travers.

DESINTOX

Claude Guéant affirme de nouveau s’appuyer sur une étude de l’Insee datée de 2005. On y lit que «les enfants d’immigrés sortent presque deux fois plus souvent du système éducatif sans qualification». Cette phrase se rapporte à deux chiffres, exposés dans un tableau : 10,7% des enfants d’immigrés sortent du système scolaire sans qualification. Contre 6,1% pour les autres. Presque deux fois plus, donc. Mais, évidemment, cela ne signifie en aucun cas que deux tiers des enfants qui sortent sans qualification du système scolaire sont des fils d’immigrés, pour la raison évidente que les enfants d’immigrés ne représentent que 10% du panel étudié (1 324 jeunes, sur les quelque 13 000 qui ont répondu à l’enquête). Dans son courrier, Guéant expose pourtant la méthode exotique par laquelle il parvient à la conclusion qu’il a «correctement cité l’étude» :

«L’étude de l’Insee […] précise que les enfants de familles immigrées sortent presque deux fois plus souvent du système éducatif sans qualifications que les autres. […] Cette conclusion vient forcément soit de chiffres exhaustifs, soit d’un échantillon qui se divise en trois tiers. Par conséquent, j’ai correctement cité l’étude en déclarant que les 2/3 des enfants qui sortent de l’école sans qualification sont des enfants de familles immigrées.»

«Ce raisonnement est une ânerie sans nom, cela montre que le ministre n’a pas du tout compris l’étude», juge un chercheur qui a travaillé sur le panel.

Mais cet entêtement à faire dire aux données de l’Insee ce qu’elles ne disent pas n’est pas seulement risible. Il pose une autre question. Celle de l’instrumentalisation et du détournement de la statistique publique. Depuis le début de cette polémique, Claude Guéant cite à l’envi l’Insee, qui se trouve embringué comme caution de l’entreprise de désinformation du ministre de l’Intérieur. On peut s’étonner que l’institut, par respect pour le travail de ses chercheurs, n’ait pas rectifié la lecture grossièrement erronée qu’en fait Claude Guéant. Il faut croire que ce service public des statistiques, sous tutelle de Bercy, n’a pas cette liberté.

Les journalistes qui ont demandé au service de presse de l’Insee des éclaircissements sur les propos de Guéant n’ont eu droit qu’à un silence embarrassé. Nos demandes pour s’entretenir avec les responsables de l’étude dont le ministre s’est emparé ont été vaines. Les coups de fils qui ont été échangés ces derniers jours entre le ministère de l’Intérieur et l’Insee n’y sont peut-être pas étrangers. Et cette situation, qui voit le service public des statistiques contraint de laisser libre cours aux élucubrations d’un ministre, est plus grave encore que le mensonge de Guéant.

2/6/2011, Cédric Mathiot

Source : Libération

Depuis la loi du 15 mars 2004 interdisant l'école publique aux élèves musulmanes portant le foulard, des exclusions se sont multipliées, non seulement à l'encontre des élèves mais aussi à l'encontre des mères d'élèves, que ce soit pour l'accompagnement des sorties scolaires ou pour la participation à des réunions au sein de l'école.

Malgré un avis de la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité), rappelant que l'interdiction du foulard ne s'applique pas aux parents d'élèves, le ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel, a annoncé son intention d'instaurer par décret cette nouvelle discrimination. La proposition vient d'être reprise dans le programme de l'UMP pour 2012 - parmi 26 propositions tout aussi inquiétantes, légalisant notamment la discrimination à l'embauche contre les femmes portant le foulard, y compris dans le secteur privé !

Ces mesures obéissent à une même logique de stigmatisation et d'exclusion, en rupture complète avec les principes laïques tels qu'ils ont été fixés par la loi de 1905 et les lois Ferry-Goblet sur l'école.

Nous refusons ce détournement de la laïcité, qui s'inscrit dans une série interminable d'offensives : loi anti-foulard, loi anti-niqab, débat sur l'identité nationale, stigmatisation des prières de rue, des minarets et des menus halal, invectives de Nicolas Sarkozy sur "l'égorgement du mouton" et de Claude Guéant sur le "trop grand nombre" de musulmans, "débat sur l'islam" rebaptisé "débat sur la laïcité", appels à généraliser l'interdiction du foulard aux usagers des services publics...

Nous refusons cette logique de guerre et de mise au ban, qui désigne les femmes portant le foulard comme des pestiférées, tend à les disqualifier aux yeux de leurs propres enfants, et leur adresse ce message implicite : "Restez dans vos cuisines !"

Parce que l'école publique ne doit pas choisir son public, parce qu'elle doit être un lieu de rencontre et non d'exclusion, parce qu'elle doit promouvoir le droit à la différence et non le mépris de l'autre, parce que nous tenons au principe de laïcité, aux libertés individuelles et à l'égalité de traitement, parce qu'un Etat démocratique n'a pas à imposer à ses citoyens leur manière de s'habiller, parce que ce sont une fois de plus des musulmans, et une fois de plus des femmes, qui sont discriminés, nous serons, dans les mois qui viennent, femmes et hommes, avec ou sans foulard, solidaires pour défendre un droit élémentaire.

Celui du droit pour une femme portant un foulard de vivre, travailler et s'impliquer aussi pleinement qu'elle l'entend dans la scolarité de ses enfants, au même titre que n'importe quel autre parent.

Sans attendre 2012, nous exigeons l'abandon pur et simple du projet Chatel, et l'arrêt de ces exclusions illégales.

3/6/2011

Source : Le Monde

Elles s’appellent Aïcha, Diarra, Rama, Salimata.Des prénoms bien sénégalais. Et elles viennent du Sénégal, vivent au Maroc et sont le symbole vivant d’une féminisation des mobilités humaines.

Marché de la Médina. Haute comme trois pommes sur ses ballerines, corpulence moyenne, la trentaine bien sonnée, Salimata, originaire du quartier Baobab, se faufile dans le souk comme elle le ferait à Sandaga. Sobrement habillée, les lunettes de soleil posées sur la tête, elle fait office de rabatteuse pour un commerçant qui tient un magasin d’habillement ayant pignon sur rue dans le marché. La proximité linguistique aidant, c’est facilement qu’elle parvient à nous entraîner dans le commerce où elle officie. Véritable bazar, tout ou presque s’y vend. En tout cas, pour ce qui est de l’habillement. C’est le genre de boutique où vous pouvez, sans vous en rendre compte, claquer jusqu’à votre carte bancaire. L’espoir de faire de bonnes affaires délie les langues. ‘Nos patrons nous exploitent’, dit-elle sans gêne. La présence de son patron n’est pas pour la décourager dans sa délation. Au contraire, elle semble doper Salimata. Comme si cette ‘dénonciation’ avait quelque vertu libératrice. Ou, à tout le moins, cathartique. ‘Beaucoup d’entre nous passent la nuit sous des escaliers’, dit-elle entre deux marchandages.

Comme Salimata, Aïcha a quitté son quartier de Dieuppeul depuis longtemps. A la voir se faufiler dans le marché, battre des cils, donner des ordres à des garçons de course, héler un passant en arabe, on peut, sans risque de se tromper, affirmer qu’Aïcha est un modèle achevé d’intégration. Décomplexée, la mise sexy, les lunettes négligemment posées sur la tête, Aïcha, outre ses fonctions de rabatteuse, touche presque à tout. Du commerce au transport, en passant par le transfert d’argent. Vous voulez manger un bon ‘thiéboudieune’, elle dégaine son portable et vous réserve une table en une fraction de seconde. Avec ce sens des affaires, son commerce facile, sa boutique est le point de chute de tous les Sénégalais ou autres Africains en mission à Casablanca. Elle a ses connexions jusque dans certains ministères sénégalais dont les locataires figurent dans son portefeuille clients. Ce qu’elle ne se prive, d’ailleurs, pas de revendiquer.

Croisée la veille sur le passant boulevard d’Anfa (réplique exacte de l’avenue Ponty), Rama passe pour une ‘intello’. Moulée dans son blue jean, elle a le pas pressé. Hélée par notre guide tchadienne (huit ans au compteur), elle donne l’air de ne pas avoir trop de temps à perdre. Rama travaille dans un centre d’appels de Casablanca. Très réservée au départ, elle s’avère subitement un redoutable ‘sac à paroles’ lorsque nous l’interrogeons sur ses conditions de vie. ‘La vie est trop chère ici. Tout ce que je gagne, je le dépense pour le paiement de mon appartement, ma nourriture, etc.’, dit-elle. Ce que confirme notre guide tchadienne qui vit à Rabat depuis très longtemps.

Un phénomène qui n’est pas nouveau

Quel regard leurs compatriotes mâles portent-ils sur elles ? Oumar Bocoum, un frêle jeune homme d’une trentaine d’années, chemise ‘près du corps’, n’y va pas par quatre chemins pour nous décrire la situation de ses ‘sœurs’. ‘Y a du tout là-dedans : certaines travaillent honnêtement pour gagner leur vie, pour d’autres, c’est à ne rien à comprendre’, répond, sibyllin, cet originaire de Mboumba (dans le département de Podor). Une petite enquête permet, en tout cas, de comprendre que certaines d’entre elles s’adonnent à des activités peu recommandables. La veille déjà, notre guide tchadienne attirait notre attention sur le fait que certaines d’entre nos compatriotes exercent, à Casa, le plus vieux métier du monde.

Enseignant-chercheur à l’Université de Saint-Louis et spécialiste des questions de migration, Ali Tandian a une explication à ce phénomène de migration féminine. ‘Le manque d’espoir pour plusieurs populations féminines, l’envie de réussir au même titre que les hommes, le retard du mariage’, justifient, aux yeux du sociologue, cette féminisation des migrations sénégalaises. Qui n’est pourtant pas un phénomène nouveau. ‘Depuis plusieurs années, le Maroc a été un territoire de passage pour plusieurs femmes sénégalaises. Il s’agit soit de femmes qui venaient en espérant rejoindre Las Palmas. D’autres y viennent en espérant rejoindre la Péninsule (Barcelone, Madrid) ou d’autres pays européens’, selon M. Tandian. S’il existe une bonne partie qui sont installées à Casablanca, d’autres y viennent pour des services aux particuliers, pudiquement appelées ‘bonnes’ Une catégorie résiduelle évolue dans le commerce. D’autres, en dehors d’une dynamique de fixation, font des allers et retours Dakar-Casa pour vendre des produits sénégalais sur place et ramener des marchandises très prisées par le consommateur sénégalais (djellabas, babouches, etc.). ‘Il y a une forme de triangulation qui explique l’activité de ces femmes’, selon Aly Tandian qui dirige le Groupe d’études et de recherches sur les migrations à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

3/6/2011, Ibrahima ANNE

Source : Walfadjri

Nous sommes en face d’un phénomène en crise où trois acteurs sont en jeu, à savoir, les politiques, l’opinion et les médias, qui de façon unilatérale s’expriment et influencent l’opinion. Certes les opinions influent sur les politiques, mais ceux-ci se livrent aussi à une manipulation des medias pour influer sur l’opinion. Cette description du champ de la migration, par Said Essoulami, directeur exécutif du CMF MENA, dévoilait dès l’entame la complexité d’un phénomène, la migration, qui a fait débat du Jeudi 26 au vendredi 27 mai 2011, à l’hôtel Idou Anfa à Casablanca au Maroc. En parlant du Maroc comme pays de migration et de transit, Said ne pouvait mieux parler d’un phénomène diversement apprécié selon qu’on soit au nord ou au sud, et différemment abordé selon le degré de prise de conscience des médias que l’on soit au sud ou au nord. Il s’agissait en effet d’une rencontre de 35 responsables éditoriaux de la presse écrite, radio et télévision, en provenance d’Algérie, d’Espagne, de France, du Mali, du Maroc, de Mauritanie et du Sénégal. Elle a été organisée par l’Institut Panos Paris, l’Institut Panos Afrique de l’Ouest et le CMF Mena.

Cet atelier sera le point de départ d’un nouveau projet visant à renforcer de manière durable les capacités des professionnels des médias à informer sur les enjeux et impacts des migrations et des migrants eux mêmes à faire entendre leurs voix. Les participants ont échangé autour du thème : « les médias et les mobilités humaines : comment parler des migrations aujourd’hui ? ». Ce thème a donné lieu à un séminaire et des tables-rondes sur le traitement médiatique des questions migratoires. Le directeur général de l’Institut Panos de Paris (IPP) Pascal Berqué, dans son Introduction, a précisé qu’il s’agit d’un projet qui dure jusqu’en 2014.

L’infatigable Pauline Bend, directrice des programmes de l’Institut Panos de l’Afrique de l’Ouest (IPAO), a touché du doigt la différence des angles de traitement de l’information sur les migrants par les médias. Prenant appui sur les raisons qui poussent certains Africains à aller en Europe, Pauline a fait remarquer l’existence du concept de « sans papiers » dans les médias occidentaux, parlant de migrants maliens ou ménégalais. «Je ne sais pas comment on a su qu’ils sont Sénégalais s’ils sont sans papiers ! », s’est interrogée la directrice des programmes de l’IPAO. Pauline Bend a déploré le traitement des sujets sur les migrants par les représentants des medias africains qui ne disent pas autre chose et qui font presque du « copier coller ». Est-il possible et utile de faire un traitement différent ? Il fallait, selon elle, montrer « l’effervescence médiatique au nord » et « l’effervescence migratoire au sud » qui n’est pas tellement relayée par la presse.

Différence

Les équations du problème résident dans la différence des approches dans le traitement journalistique des migrations. A la quête de liberté de mobilité des migrants du sud s’oppose la tendance restrictive par l’érection de barrières par le nord. Au silence des médias du sud face à cette « effervescence migratoire » s’opposent les bruits assourdissants de ceux du nord ne prenant pas en compte la dimension humaine de ce phénomène et qui font presque de la mobilité humaine un crime.

« A quelle logique répond cette dichotomie de traitement médiatique ?

Qu’il s’agisse de drames survenus au cours des tentatives de passage de frontières ou de statistiques sur les migrants, le thème de la migration se prête aisément à la simplification… », faisaient constater les termes de référence de l’atelier.

Point de départ d’un nouveau projet visant à renforcer de manière durable les capacités des professionnels des médias à informer sur les enjeux et impacts des migrations et des migrants eux mêmes à faire entendre leurs voix, l’atelier a offert un espace d’échanges afin de « susciter l’engagement et la participation des responsables éditoriaux et des organisations professionnelles des médias en faveur du pluralisme de l’information et d’un journalisme soucieux des règles de déontologie et de la prise en compte de la parole des migrants. »

Plusieurs interventions convergentes, voyant la migration avec l’œil du droit, ont soutenu que la notion de «mobilité humaine» s’impose et se substitue à celle de «migrations», permettant de mieux rendre compte de la diversité des mouvements migratoires et des contextes sociaux variables dans lesquels les migrants évoluent au cours de leur parcours.

Ce séminaire a permis aux responsables éditoriaux d’explorer avec des acteurs associatifs, académiques, politiques les nouveaux enjeux et visages des migrations, de réinterroger les pratiques professionnelles dans le seul but de les améliorer. Objectif : « aboutir à un traitement plus juste de ceux et celles pour qui l’exil est une solution, une alternative ou une issue de secours ».

3/6/2011, Boukary Daou

Source : Le Républicain

L'opération d'accueil des Marocains résidant à l'étranger «Marhaba 2011» débutera dimanche prochain, indique un communiqué de la Fondation Mohammed V pour la solidarité.

Pour accompagner l'intensité du trafic autant maritime qu'aérien qu'enregistre régulièrement cette opération, la Fondation a ouvert de nouveaux sites, dont l'aire de repos Tanger Méditerranée située à l'intersection des autoroutes menant à la ville de Tanger et le port de Tanger Med avec une ouverture sur la route nationale menant à Tétouan, des sites d'accueil de Bab Mellilia et des aéroports d'Agadir-Al Massira et de Fès-Saïss, ajoute le communiqué.

Ces nouveaux sites viennent s'ajouter aux espaces d'accueil déjà existants au niveau des ports de Tanger Med, d'Al Hoceima et de Nador ainsi que de Bab Sebta, Tazarine, Ras El Ma, Taourirt et les aéroports de Casablanca et d'Oujda.
A l'étranger, la Fondation continuera à offrir son assistance aux membres de la Communauté marocaine à l'étranger transitant par les ports européens d'Almeria, Algesiras, Sète et Gènes.

Des guides d'information rédigés en 7 langues, arabe, tifinagh, français, espagnol, italien, néerlandais et allemand, sont mis à la disposition des voyageurs. Ils peuvent être obtenus gracieusement auprès des consulats, des agences bancaires en Europe, des agences de Royal Air Maroc et de ses partenaires, des agences des sociétés de transports et sur les bateaux assurant la liaison entre l'Europe et le Maroc ainsi qu'au niveau de tous les sites de la Fondation.

Dans les 17 espaces aménagés par la Fondation, plus de 400 assistantes sociales, médecins, cadres paramédicaux et volontaires sont au service et à l'écoute des Marocains résidant à l'étranger et sont mobilisés pour les assister et leur fournir les secours nécessaires.

2 Juin 2011

Source : libération

Une délégation de la communauté juive marocaine de Toronto a effectué du 15 au 26 mai dernier un voyage de "ressourcement et de mémoire" au Maroc, indique jeudi un communiqué du président de la communauté juive de Toronto, Simon Keslassy.

Dans ce communiqué transmis à la MAP par l'ambassade du Maroc à Ottawa, M. Keslassy exprime "la liesse" de la délégation de se rendre au Maroc lors d'un voyage qui avait pour objectif de maintenir "vivaces les liens qui unissent la communauté marocaine juive de Toronto à sa mère patrie".

De retour au Canada, écrit-il, les membres de cette délégation composée de 60 personnes ont fait part "du plaisir ému qui est le leur d'avoir retrouvé leurs racines et d'avoir renoué avec un Maroc prospère, accueillant et entreprenant", ajoutant qu'"ils ne sont pas prêts d'oublier l'hospitalité dont les ont entourée les autorités et leurs concitoyens dans les villes qu'ils ont eu l'occasion de visiter".

S'estimant des Ambassadeurs du Maroc au Canada, les membres de cette délégation expriment leur attachement à la personne de SM le Roi, et réitèrent leur mobilisation pour la promotion économique et culturelle du Maroc au Canada, souligne le communiqué.

2/6/2011

Source : MAP

Le long-métrage "Pégase", du réalisateur marocain Mohamed Mouftakir, a été retenu en compétition officielle de la 5ème édition du Festival "Cines del Sur" (Cinémas du Sud), prévu du 4 au 10 juin dans la province de Grenade (Sud de l'Espagne), apprend-on auprès des organisateurs.

Le film marocain a été sélectionné aux côtés de neuf autres long-métrages notamment de la France, de la Corée du Sud, de l'Argentine, du Japon, de l'Egypte, de l'Afrique du Sud et du Mexique, ajoute la même source, jeudi dans un communiqué.

Premier long-métrage de Mohamed Mouftakir, "Pégase" raconte l'histoire de Zineb, une psychiatre dont la mission est de faire parler une jeune fille terrorisée qui lui a été confiée par son supérieur et qui croit être enceinte. Rihana, cette jeune fille issue de la campagne, est victime d'un traumatisme aigu.

"Pégase" de Mohamed Mouftakir avait remporté, en mars dernier, l'Etalon d'Or de Yennenga, la plus haute récompense du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).

2/6/2011

MAP

Plus de 90.000 logements ont été mis en chantier dans le segment social à fin mai 2011, a affirmé jeudi à Paris le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, Ahmed Taoufiq Hejira.

Durant les cinq premiers mois de l'année, le Maroc a lancé sur le marché 91.500 nouveaux logements sociaux. "C'est impressionnant. Il faut le comparer à la production en France qui est de l'ordre de 200.000" par an, a souligné M. Hejira qui présidait l'inauguration du salon de l'immobilier marocain à Paris "SMAP Immo", en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc en France, M. El Mostafa Sahel.

C'est une offre qui "va prendre en charge une bonne partie du déficit en logement au Maroc", a-t-il déclaré à la MAP, soulignant que "le Royaume a choisi une excellente sortie de la période de stagnation de son immobilier en pariant sur l'habitat social".

Evoquant le SMAP Immo dont la 8ème édition se tient jusqu'à dimanche au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, le ministre a affirmé que ce salon "a atteint son âge de maturité". Il en veut pour preuves la présence de plus de 120 exposants et une affluence qui va dépasser les 50.000 visiteurs de l'édition 2010.

Il s'agit, a-t-il assuré, du "plus grand salon de l'immobilier marocain hors du Royaume destiné à promouvoir les produits de logement marocains".

"Quand on a un engouement sans précédent de la part de la communauté marocaine en pleine période de crise, je crois qu'on peut parler de pérennité pour un salon qui a gagné sa place d'une manière structurelle", a-t-il ajouté.

Organisée par le SMAP Group en collaboration avec le ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, cette édition est la troisième étape après Bruxelles et Milan du road show 2011 des salons destinés à promouvoir l'immobilier marocain. 

Sur une superficie d'exposition de 15.000 m2, plus de 120 exposants présentent des produits d'habitat dans près de 64 villes marocaines. Sept banques y sont également présentes pour proposer le financement adéquat aux différents produits exposés.

Des Marocains résidant à l'étranger souhaitant acquérir une résidence secondaire en passant par les retraités Européens attirés par la douceur de vivre du Royaume, le SMAP Immo Paris s'adresse à tous et offre une réponse complète à toute personne intéressée par un investissement immobilier au Maroc.

Le salon est aussi une plateforme d'échanges donnant aux professionnels de l'immobilier (promoteurs, constructeurs, architectes, décorateurs et notaires ...etc) l'occasion de s'exprimer sur les sujets faisant l'actualité et les évolutions du secteur au Maroc, et aux visiteurs l'opportunité de s'informer et de poser leurs questions sur les thèmes clés de l'immobilier et aussi relatifs à l'acquisition d'un bien immobilier.

Par ailleurs, MM. Hejira et Sahel ont présidé l'inauguration d'un showroom de la société immobilière marocaine "Alliance Darna" à Clichy, une ville de la banlieue nord de Paris connue pour la forte concentration de la communauté marocaine.

Il s'agit du 2ème showroom dédié à l'immobilier social en France, après celui inauguré l'année dernière par Al Omrane, et le premier issu du secteur privé.

"D'autres entreprises du secteur privé vont faire de même", a assuré M. Hejira à la MAP, précisant qu'"il y a au moins deux qui vont ouvrir très bien tôt".

"Cet ensemble de showrooms deviendront une sorte de salon permanent de l'immobilier marocain" en France, s'est-il félicité.

Selon le directeur général de cette entreprise, M. Ahmed Amloul, l'ouverture de ce showroom vise à promouvoir les projets d'habitat social auprès de la communauté marocaine établie en France, une catégorie qui représente entre 20 et 30 pc des demandeurs de logement de la société.

L'idée c'est aussi de "permettre aux membres de la communauté d'acquérir leur logement au Maroc sans se déplacer pour qu'ils puissent gagner le temps de leurs vacances", a-t-il ajouté à la MAP.

2/6/2011

Source : MAP

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